• publié par roland (webmaster) 
     



    Chavez - Twitter







    La planète Internet est en émoi. Un article qui circule actuellement(
    http:// www.boingboing.net/2010/02/04/venezuela-chavez-equ.html), et dont la teneur est reprise par de nombreux autres sites, donne le frisson : Chavez voudrait filtrer le net ! Comme il voudrait bâillonner les médias privés, c’est-à-dire 80 % des titres de presse et des stations de radio et de télévision qui le vilipendent quotidiennement. Voyons les choses de plus près.


    Les groupes de l’opposition vénézuélienne sont actuellement déchaînés contre le président Chavez et réclament sa démission. Comme s’il n’avait pas été élu démocratiquement il y a un peu plus de deux ans, et avec un score supérieur à ceux obtenus par Barack Obama et Nicolas Sarkozy. Les appels à manifester ont été diffusés en grande partie via Twittter qui est inondé de messages de ces groupes de droite selon lesquels Hugo Chavez aurait dit : “Twitter est un instrument du terrorisme”.


    Quiconque procèdera à une enquête minimale constatera que la source primaire de cette « information » est la version en espagnol du site
    ReadWriteWeb, propriété d'une entreprise nord-américaine. Dans le texte en question, on ne trouve cependant aucune référence au moment ou au lieu où le président vénézuélien aurait prononcé cette phrase. Personne ne s'est donné la peine d’en vérifier l’authenticité. Au contraire, le faux a rebondi d’un site sur l’autre et alimenté Twitter. Non seulement Chavez n’a rien dit de semblable, et encore moins demandé une loi pour contrôler Twitter, mais, bien au contraire, il a encouragé ses partisans à en faire usage !


    Qui a réellement affirmé que
    « Twitter est un instrument pour le crime ? » C’est un tribunal de Pennsylvanie dans un procès intenté à un militant, Elliot Madison, accusé d’avoir utilisé son téléphone portable pour informer les manifestants du dispositif policier mis en place autour du Sommet du G-20 à Pittsburgh. Twitter s’est révélé être un bon outil de mobilisation en faveur de la démocratie, au Honduras, mais aussi contre elle, au Venezuela.


    Dans ce pays, et depuis plusieurs années, le gouvernement a beaucoup investi dans l'accès des catégories populaires à l’outil Internet, en multipliant les "infos-centres communautaires". Il a imposé l'usage des logiciels libres dans toute l'administration publique. Un des "gourous" de la communauté du logiciel libre, Richard M. Stallmann, recommande d’ailleurs que l’on étudie les avancées du Venezuela dans ce domaine :
    http://www.somoslibres.org/modules.php ?name=News&file=article&sid=650


    La dose quotidienne de faux contre Chavez et la Révolution bolivarienne a augmenté dans des proportions telles qu´il est impossible de les démentir tous. Si tant de sites dits “alternatifs” utilisent comme sources des médias liés à de grands intérêts commerciaux et politiques comme Semana en Colombie, Fox aux Etats-Unis, El Pais en Espagne, TF1 en France, comment le citoyen peut-il encore décemment s´informer ?


    Pour éviter que des révolutions démocratiques soient la cible de cette désinformation bien huilée, qui prépare des coups d'État semblables à ceux qui renversèrent Allende ou Zelaya ; pour que les gouvernements progressistes d’Amérique latine ne soient pas en permanence mis au banc des accusés, il est plus que temps que les forces de gauche (notamment en France) inscrivent enfin dans leur programme, et de manière centrale, la démocratisation du système médiatique.


    Tout comme Hugo Chavez, la présidente argentine Cristina Fernandez, Rafael Correa et Evo Morales se sont fait traiter récemment de "liberticides" parce qu´ils tentaient de ménager quelques espaces démocratiques dans le monde capitaliste de la communication. Lorsqu´on évoque cette question en Europe, la gauche et la plupart des journalistes font des réponses évasives ou se taisent. Pourtant une démocratie authentique, et la survie d´une gauche et d´un journalisme dignes de ce nom, ne peuvent exister sans un pluralisme médiatique radio-TV-écrit. On pourrait imaginer un équilibre du type 40 % de médias associatifs, 40 % de médias publics participatifs, et 20% de médias commerciaux.


    Des mensonges comme ceux concernant Twitter, à propos desquels les autorités vénézuéliennes sont en permanence sommées de s‘« expliquer », sédimentent jour après jour les prétextes que cherche la droite pour renverser des gouvernements progressistes. En Amérique latine, sa base sociale est faible, mais les grands médias nationaux et internationaux la confortent dans ses velléités d'anéantir des expériences qui échappent à l'ordre néolibéral.


    La véritable question, en forme de rideau de fumée, n’est pas de savoir si Chavez veut « filtrer le net ». Elle est de savoir quand la gauche aura enfin le courage de s´attaquer à la dictature médiatique.



    Auteur : Thierry Deronne - Source : Mémoire des luttes



    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10851#10851

    votre commentaire


  •                               



    Dans un article paru le 28 janvier, sous le titre
    « La dette est au cœur des préoccupations des Français », annoncé en « une » de sa version papier et sur son site internet la veille, le Figaro se fonde sur un sondage d’opinion réalisé par l’IFOP pour prouver ce qu’annonce le titre. Sondomanie abusive ? Sans doute. Méthodologie douteuse ? Peut-être. Mais, à consulter sur le site de l’IFOP le détail du sondage, on constate surtout ici l’étonnante capacité du Figaro à tordre, dans le sens et à l’appui de l’action gouvernementale, des résultats qui ne confirment guère la thèse avancée.


    Les sondages d’opinion occupent,« on » le sait [
    1], une place de choix dans la boîte-à-outils des médias dominants et du journalisme politique. Ainsi, quand le gouvernement lance une campagne agressive pour justifier la baisse des dépenses de l’Etat (ou du moins de certaines d’entre elles…) et les suppressions de poste massives dans la fonction publique, le Figaro opine du chef en annonçant en « une » – comme en écho et par magie – la vérité révélée par un sondage : « 9 Français sur 10 pour la baisse des dépenses publiques ». Comment pourrait-on légitimement s’opposer à 90% de la population ?




    Un sondage et son usage


    S’il ne nous plaît guère de devoir faire nous-mêmes l’analyse d’un sondage, celle-ci s’impose dans la mesure où le journaliste du Figaro qui a commis cet article ne semble pas avoir pris la peine d’en consulter les résultats détaillés ou, s’il l’a fait, n’a pas le moins du monde été dérangé d’en livrer un commentaire faussé et, pour tout dire, mensonger.


    L’IFOP a commencé par interroger « les Français », ou plutôt un échantillon représentatif de 1024 individus, sur « les thèmes prioritaires de 2010 ». Voilà ce qu’on pouvait lire dans le Figaro à ce sujet : « Contrairement à ce qui s’observait il y a quelques années, les Français ne restent plus de marbre devant le sujet de la dette. Bien conscients désormais qu’il s’agit de l’avenir des générations futures , ils placent les questions de finances publiques au cœur de leurs préoccupations, au même titre que le chômage, la santé ou l’avenir des retraites ». A l’appui de cette affirmation, le journal propose ce résumé visuel :


    La dette publique « au même titre » que le chômage, la santé et les retraites ? On s’étonnera, si on n’a lu que cet article (et surtout sa « une »), de constater que « la réduction de la dette publique » n’apparaît qu’en 11ème position des thèmes « tout à fait prioritaires », bien loin derrière « la lutte contre le chômage », « la santé », « l’éducation », « l’avenir des retraites », « le relèvement des salaires et du pouvoir d’achat », « la lutte contre la précarité », etc. Quelle surprise dès lors que le Figaro n’ait pas titré « Le chômage, la santé et l’éducation au cœur des préoccupations des Français », ou encore « Relever les salaires et lutter contre la précarité : une priorité selon les Français » ! D’autant que les écarts ne sont pas minces : 65% et 54% des enquêtés jugent que « la lutte contre le chômage » et « le relèvement des salaires et du pouvoir d’achat » sont « tout à fait prioritaires », contre 36% affirmant de même pour « la réduction de la dette publique ».


    La principale information qui ressort de ce sondage, c’est donc bien que la rédaction du quotidien de Dassault, propriétaire du Figaro et sénateur UMP, ne pense guère urgent d’augmenter les revenus de ses salariés et des travailleurs en général, ou de lutter contre le chômage, ce qui n’apparaît pas vraiment comme un scoop.


    Mais par quel miracle médiatique le Figaro parvient-il à cette « une » sans ambiguïtés : « 9 Français sur 10 pour la baisse des dépenses publiques » ? Tout simplement parce que l’IFOP, dans ce sondage commandé par la « Fondation pour l’innovation politique » (think-thank créé par l’UMP et dirigé par l’admirable « chercheur en science politique »
    Dominique Reynié) a introduit un module sur « l’inquiétude à l’égard du déficit public et de la dette de l’Etat ». On apprend ainsi, grâce à l’IFOP, que 75% des enquêtés, « en pensant au déficit public et à la dette de l’Etat », se disent « inquiets » ; c’est d’ailleurs là moins qu’en octobre 2009, où cette réponse avait été choisie par 83% des enquêtés. Est-ce à dire que « les Français » sont moins inquiets aujourd’hui qu’ils ne l’étaient il y a quelques mois, ou n’est-ce là que le produit de l’activité médiatique mettant au premier plan, inégalement selon les périodes, certains sujets ? Nous serions bien en peine de répondre à cette question mais on remarquera qu’une question aussi vague ne peut engendrer que des réponses aux significations extrêmement disparates et difficiles, pour ne pas dire impossibles, à interpréter.


    Les impensés d’un sondage


    On ne peut toutefois s’en tenir à rétablir les résultats du sondage contre l’usage qu’en fait le Figaro, ce qui laisserait entendre que le journal de Dassault s’est en quelque sorte écarté de la vérité révélée par ce sondage. Au contraire, le discours médiatique vient ici se superposer à un dispositif sondagier dont on va voir qu’il tend à créer la réalité qu’il prétend mesurer.


    Il importe en effet de rappeler qu’un sondage, ou quelque enquête que ce soit où l’on interroge des individus en dehors d’un contexte ordinaire, produit une forme d’injonction à produire une opinion. Plutôt que de mesurer des « attentes » ou des « opinions » préexistantes, les sondeurs et les commentateurs contribuent à faire exister la « préoccupation » ou l’ « inquiétude » qu’ils prétendent saisir et quantifier.


    De surcroît, la réponse à la question posée dépend de sa formulation et de l’éventail des options possible. Comment s’étonner, dès lors, que 92% des enquêtés, « pour faire face à la situation actuelle (crise économique, déficits publics élevés) », préfèrent « réduire les dépenses de l’Etat et celles des collectivités locales (villes, départements, régions) » quand la seule autre option proposée consiste à « augmenter les prélèvements obligatoires ( impôts locaux, impôt sur le revenu ) » ? Il est vrai qu’on voit mal l’IFOP, répondant à la commande d’une fondation liée à l’UMP, proposer aux enquêtés de répondre à cette question en leurs proposant d’autres choix : par exemple « la suppression des niches fiscales et des exonérations de cotisations sociales dont bénéficient le patronat », ou « le rétablissement de l’impôt sur les successions et la suppression des niches fiscales dont jouissent les foyers aisés ».


    On imagine mal également le Figaro, dont il est particulièrement opportun, en l’occurrence, de rappeler qu’il appartient au marchand d’armes Dassault, s’appesantir dans son article sur ce constat : la première réponse choisie par les enquêtés – lorsqu’on leur pose la question du « secteur » dans lequel on devrait baisser les dépenses publiques – n’est autre que « la défense, l’armée », et ce à 45% (contre 25% pour la réponse arrivant en 2ème position). Il serait dommage de laisser entendre que les Français aimeraient, pour une grande partie d’entre eux, que Dassault cesse de faire les poches de l’Etat.


    De même, concernant les recettes de l’Etat, quelle tristesse que – dans sa célérité à utiliser les résultats de ce sondage – le Figaro n’ait pas remarqué qu’interrogés sur l’augmentation des prélèvements obligatoires, les enquêtés pensent à 57% et 47% que cela « devrait d’abord passer » par « l’augmentation de l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) » et « l’augmentation de l’impôt sur les bénéfices des sociétés », contre 7% pour l’augmentation de la TVA et 1% pour celle des impôts locaux ! Mais ces « préoccupations des Français » contredisant totalement les préoccupations (et l’action) du gouvernement, le Figaro n’a pas jugé pertinent d’en informer ses lecteurs.


    Au vu de ces réponses, on est d’ailleurs en droit de se demander combien d’enquêtés se seraient prononcés pour « augmenter les prélèvements obligatoires » plutôt que « réduire les dépenses de l’Etat » si, dans la parenthèse suivant « prélèvements obligatoires », étaient mentionnés non les impôts locaux et l’impôt sur le revenu, comme c’est le cas dans ce sondage, mais l’ISF et l’impôt sur les bénéfices des sociétés.


    On remarquera, mais cela juste pour le plaisir, avec quelle remarquable (et peu coutumière) précision une des réponses proposées pour cette question a été formulée : « la généralisation de l’impôt sur le revenu à tous les foyers sachant qu’actuellement un ménage sur deux n’en paye pas  ». Moralité : lorsqu’il s’agit de faire payer les classes populaires, les sondeurs savent faire preuve d’une étrange précision. Dommage qu’une réponse n’ait pas été formulée de la manière suivante : « supprimer les exonérations de cotisations sociales sur les salaires dont bénéficie le patronat, dans la mesure où elles ont coûté 21,4 milliards d’euros à l’Etat en 2008 ».


    L’article et le sondage s’achèvent sur une question qui ne peut apparaître curieuse que si l’on oublie la fonction médiatique et politique des sondages, à savoir : imposer une problématique en laissant entendre qu’existe une « opinion publique » sur une question que seuls les politiciens professionnels et les journalistes politiques se posent. Ainsi l’IFOP a-t-elle demandé aux enquêtés de se prononcer sur la question suivante : « si un référendum était organisé par Nicolas Sarkozy pour savoir s’il faut inscrire dans la Constitution l’interdiction de tout déficit budgétaire en dehors des périodes de crise économique ? ». Mimant le scrutin référendaire, le sondage propose alors aux enquêtés de voter « oui », « non » ou de s’abstenir.


    Mais quelle valeur politique (et intellectuelle) peut avoir un sondage qui exige des enquêtés qu’ils votent pour une question, forcément abstraite en dehors de toute campagne référendaire contradictoire, mais dont le contenu s’avère en outre totalement déconnecté de leur vie quotidienne ? Peut-on recueillir autre chose que des réponses imaginaires lorsqu’on pose à 1024 individus une question qui ne peut leur apparaître qu’imaginaire ?

    L’article du Figaro ne pose donc pas seulement la question de l’indépendance d’un journal possédé par un milliardaire et sénateur UMP, mais plus largement celle de la fonction d’imposition et de légitimation qu’exercent les sondages d’opinion dans le « nouveau jeu politique » [2]. Qu’un journal de droite formule des opinions de droite sur la dette de l’Etat et les dépenses publiques, il n’y a rien là qui puisse choquer ou étonner. Qu’il ait recours à un sondage d’opinion pour maquiller ces opinions et laisser entendre qu’elles ne font que traduire les « préoccupations des Français », en dissimulant au passage certains des résultats du sondage n’allant pas dans le sens des discours gouvernementaux, c’est là soustraire au débat politique des questions cruciales et contribuer à la fabrique d’un consentement aux idées du patronat et du gouvernement.


    Le sondage dont il est ici question – et surtout l’usage qu’en fait le Figaro – apparaissent ainsi symptomatiques de la politique des médias dominants qui se donne comme expertise, de ces jugements de valeur qui voudraient se faire passer pour des jugements de fait, et finalement des volontés gouvernementales, patronales et médiatiques qui aiment à se représenter – grâce aux sondages d’opinion – comme l’expression des « attentes des Français ».


    Une vision médiatique unilatérale


    On connaît la propension toute libérale des éditocrates [
    3], et plus largement des médias dominants, à vitupérer contre la dette de l’Etat, et plus précisément contre les dépenses publiques qui en seraient à l’origine et qu’il faudrait « nécessairement » revoir à la baisse [4].


    Il est pourtant plusieurs manières d’expliquer l’origine de la dette publique et son augmentation récente. Un effectif pluralisme devrait au moins les mentionner, sans nécessairement prendre parti pour l’une d’entre elles. On peut imputer son accroissement actuel aux facilités de crédit accordées aux banques, d’ailleurs sans aucune garantie quant à l’utilisation de ces fonds, depuis le début de la crise financière. On peut également en chercher la raison dans les multiples niches fiscales et autres exonérations de cotisations sociales décidées, depuis une vingtaine d’années, au nom de la lutte contre le chômage et du soutien à la croissance [
    5]. On pourrait encore invoquer la quasi-suppression de l’impôt sur les successions et de la taxe professionnelle par le gouvernement actuel, ainsi que la création du « bouclier fiscal » dont bénéficient les plus riches contribuables.


    Mais, à l’exception de quelques articles comme ceux que nous citons en note, rares sont ceux qui présentent d’autres diagnostics. La plupart des médias et des journalistes dominants – suivant sur ce point, comme sur beaucoup d’autres, le gouvernement et le patronat – préfèrent incriminer les dépenses publiques, auxquelles on aurait « lâché la bride » depuis une vingtaine d’années, aboutissant à une situation « intenable » et constituant un « fardeau pour les générations futures ».


    La vision médiatique la plus répandue repose sur l’oubli – volontaire ou pas, peu importe – non seulement de la question de l’évolution des recettes (qui paye quoi et combien ?) mais aussi de la diversité des politiques publiques et donc des dépenses de l’Etat. En effet, cette catégorie de « dépenses publiques », maniée de manière machinale comme désignant une réalité homogène, passe sous silence le fait qu’on agglomère à travers elle des choses bien différentes : dépenses de santé et crédits militaires, financements en matière d’éducation et frais de bouche des ministères ou de l’Elysée [
    6], etc.


    Ainsi les chefferies éditoriales peuvent-elles substituer – comme sur la question du « trou de la sécu » [
    7] – une discussion purement quantitative sur le « niveau des dépenses publiques » au débat politique sur la justice fiscale et les priorités de l’action publique, l’affirmation implacable de « solutions » apparemment évidentes à la confrontation potentiellement conflictuelle de choix de société.

    Ugo Palheta

    Notes

    [1] Voir la rubrique que notre site leur consacre.


    [2] Sur ces questions, voir le livre de Patrick Champagne : Faire l’opinion. Le nouveau jeu politique, Paris, Minuit, 1990.


    [3] Voir la présentation du Jeudi d’Acrimed que nous leur avons consacrée.


    [4] Voir par exemple notre analyse d’une émission que France 5 avait consacré à « la dette ».


    [5] Pour une évaluation du montant de ces exonérations, voir, dans Libération, « Quand l’Etat exonère, c’est 140 milliards qu’il perd ».


    [6] Voir sur le site Rue89 : http:// www.rue89.com/2009/07/16/deplacements-prives-sondages-garden-party-lelysee-epingle">« Déplacements privés, sondages, garden-party : l’Elysée épinglé ».


    [7] Lire ici même un extrait du livre de Julien Duval, Le mythe du « trou de la sécu ».



    Auteur : Ugo Palheta - Source : Acrimed

    votre commentaire

  • Internet-j.jpg


    Comment la Loppsi légalise l'espionnage des ordinateurs


    C'est une mesure radicale, perdue dans le fourre-tout de la Loppsi : la loi sur la sécurité autorise la surveillance des ordinateurs. La police pourra s'introduire discrètement chez les suspects pour installer des mouchards. Pour le gouvernement, ce n'est qu'une modernisation des écoutes téléphoniques.


    « Mouchards », « logiciels espions » le gouvernement évite prudemment les mots qui font peur. Le texte de la Loppsi évoque pudiquement la « captation des données informatiques » :


    « Un dispositif technique ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, d'accéder, en tous lieux, à des données informatiques, de les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent sur un écran pour l'utilisateur d'un système de traitement automatisé de données ou telles qu'il les y introduit par saisie de caractères. »

    =Affaires de vol, drogue, proxénétisme ou immigration clandestine


    En clair, la police sera autorisée à surveiller tout ce qui se passe sur l'ordinateur des suspects : tout ce qu'ils tapent sur leur clavier, des e-mails aux chats, tous les sites qu'ils consultent, tous les fichiers qu'ils téléchargent.


    Voici exactement ce que prévoit l'article 23 de la Loppsi, qui autorise cette « captation des données informatiques » :


    * Qui est visé ? Pas seulement les terroristes présumés, mais toutes les personnes suspectées de crimes en « bande organisée », qu'il s'agisse de vols, de trafic de drogue, de proxénétisme ou encore d'aide à l'immigration clandestine.


    * Comment ça marchera ? Pour installer les mouchards, la police pourra discrètement s'introduire au domicile du suspect, dans sa voiture ou dans n'importe quel local, et à toute heure (sans les limites imposées aux perquisitions qui ne sont autorisées, hors affaires de
    terrorisme, qu'entre 6 heures et 21 heures).La loi ne précise pas les outils informatiques utilisés (« cheval de Troie », surveillance en amont au niveau du fournisseur d'accès).


    * Combien de temps ça durera ? La surveillance durera quatre mois au maximum, mais pourra être renouvelée pour la même durée « à titre exceptionnel », si l'enquête l'exige.


    * Quelles sont les garanties prévues ? L'opération ne sera menée que par des officiers de police judiciaire, elle devra être autorisée par un juge d'instruction et dument motivée. Si elle est ...


    Lire la suite sur Rue89


    http://fr.news.yahoo.com/69/20100210/tfr-comment-la-loppsi-lgalise-l-espionna-b8d393e.html





    OPPSI : usurpation d'identité numérique,
    adresse IP et HADOPI
    démultiplication des risques

     

    Loppsi

     

    Ce soir (ou demain matin) les députés examinent l’article 2 qui incrimine l’usurpation d’identité numérique au sein de la LOPPSI. L ’occasion pour nous de refaire le point sur cet article d’apparence anodine, mais dont les conséquences pourraient être radicales.



    jingjing chacha police chinoise



    Voilà ce que dit le texte examiné :

    «
    Le Code pénal est ainsi modifié :

    1° Les articles 222-16-1 et 222-16-2 deviennent respectivement les articles 222-16-2 et 222-16-3 ;

    2° L’article 222-16-1 est ainsi rétabli :

    « Art. 222-16-1. – Le fait de faire usage, de manière réitérée, sur un réseau de communications électroniques, de l’identité d’un tiers ou de données qui lui sont personnelles, en vue de troubler la tranquillité de cette personne ou d’autrui, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.

    « Est puni de la même peine le fait de faire usage, sur un réseau de communications électroniques, de l’identité d’un tiers ou de données qui lui sont personnelles, en vue de porter atteinte à son honneur ou à sa considération. » »

    La partie centrale est le 2° et ses deux alinéas.

    Une vieille idée

    Cette incrimination a
    plusieurs fois été proposée au Parlement. Elle fut envisagée une première fois en 2006 à l’initiative du sénateur du Territoire de Belfort, Michel Dreyfus-Schmidt (depuis décédé) qui regrettait le vide juridique en la matière. Vaines tentatives repoussées par le gouvernement qui expliquait alors que notre droit était assez complet puisque plusieurs infractions étaient applicables, comme le délit d’escroquerie.

    D’autres parlementaires firent valoir cependant que le droit pénal actuel n’embrasse pas toutes les situations : outre l’escroquerie, il ne réprime que les cas d’utilisation de fausse identité dans un acte authentique ou un document administratif, le fait d’utiliser un faux nom pour se faire établir un extrait de casier judiciaire, ou dans les cas où on tente de faire passer le volé pour un délinquant voire la diffamation. En clair, seules les conséquences de l'usurpation d'identité étaient sanctionnées non l'usurpation d'identité elle-même comme dans le cadre du phishing par exemple.

    Un texte boiteux

    Le texte incrusté dans la LOPPSI est cependant boiteux.

    L’alinéa 1 qui réprime l’usurpation d’identité d’une personne en vue de troubler sa tranquillité implique un acte réitéré (plus d’une fois, donc).
    L'alinéa 2 qui réprime les atteintes à la réputation via l’usurpation d’identité se satisfait d'un seul acte.

    1) Comme se le demandaient les acteurs du web réunis au sein de l'ASIC, quel est le degré de rapprochement des actes pour qu'on considère qu'il y a réitération ? Un billet blog publié en 2007 puis un autre en 2009 seront-ils analysés en un acte réitéré ?

    Si l’on regarde bien le texte, on voit qu’il ne réprime pas )2)  seulement l’usurpation d’identité mais de manière plus vaste, tout usage de toute donnée personnelle d’autrui d’une manière qui trouble sa tranquillité (al.1). Problème : troubler la tranquilité d’une personne sur internet peut aller très vite.

    Comme le notait encore l’ASIC, le texte pourrait s’appliquer au simple fait de « tagger » quelqu’un sur une photo sur un réseau social sans son accord, de critiquer qui que ce soit sur un blog (beaucoup de personnes perdent leur tranquillité dès qu’ils lisent des propos non élogieux), de critiquer un artiste, une personnalité, une personne publique sur un forum, poster la vidéo d’un président au salon de l’agriculture disant « casse-toi pauv’con », ou le fait de poster les coordonnées d’un député sur un site en invitant les citoyens à le contacter pour exprimer leur opposition à un texte de loi (s’il s’en suit un nombre important d’appels pouvant nuire à la tranquillité du député).

    L'usurpation de données personnelles, l'IP et HADOPI

    Autre chose :  la justice estime que l'adresse IP
    est une donnée personnelle. Cet article , disions-nous, vise l'usurpation de données personnelles. Il pourrait du coup avoir des effets chez ceux qui utiliseront de fausses adresses IP par exemple suite au vote d'HADOPI. Ceux-ci pourraient se voir punir de 15 000 euros d'amende et d'un an de prison de ce seul fait, par le jeu de l'incrimination de l'usurpation de données personnelles. Une manière d'incriminer les moindres mouvements des internautes qui seraient incités à quelques bidouillages sur les réseaux...

    On pourra suivre
    ces débats sur cette page.

    http://www.pcinpact.com/actu/news/55363-asic-usurpation-identite-donnees-personnelles.htm




    LOPPSI : le blocage des sites
    pourrait être décidé sans juge



     Première brèche...

    Loppsi

     

    La problématique soulevée par la LOPPSI autour du blocage des sites pédopornographiques prend toute sa consistance à quelques encablures de l’examen de l’article 4 du texte. Ce soir, selon des bruits de couloirs à l’Assemblée nationale les parlementaires s’apprêtent à atténuer considérablement le rôle du juge dans le blocage des sites pédophiles. Une première qui risque d’ouvrir une dangereuse brèche, sous couvert cosmétique d’efficacité.

    Le blocage des sites pose en effet deux questions : pas seulement comment doit-on bloquer, mais avant tout qui doit décider du blocage. Pour cette deuxième question, une alternative : soit on confie à une autorité indépendante le soin de décider qui sera bloqué, soit on laisse le juge cette compétence .

    cadenasCe soir, à l’Assemblée, on expose que l’intervention judiciaire prendrait trop de temps, quand l’urgence commande d’aller vite, très vite. Pour alimenter le trouble, la position de Brice Hortefeux sur le thème a varié du tout au tout : lors des travaux préparatoires du texte, il avait défendu l’amendement de Lionel Tardy visant justement à laisser au juge la décision de blocage, quand finalement, il fait part de réserve sur cette question et laisse à l’Assemblée le soin de décider seule de cette question, sans consigne.

    En dernier round,
    un amendement déposé par la très discrète députée Brunel laisse imaginer le pire en matière de blocage. Il faut sauter l’intervention de « l ‘autorité judiciaire » qui fut décidée en commission des lois pour laisser libre champ à une autorité administrative le soin de faire la pluie et le beau temps en matière de blocage. Aucune indication sur la façon dont le juge pourrait intervenir dans cette hypothèse. Un juge qui ne viendrait qu’a posteriori, peut être sans contradictoire, bref : une justice de papier. Du coup, Tardy a déposé un sous amendement pour contre-attaquer...

    Pourquoi s’émouvoir de cette situation ?

    HADOPI : Le Conseil constitutionnel avait exigé l’intervention du juge dès lors qu’une liberté fondamentale (information, communication) est malmenée. Ce principe avait été posé lors d’HADOPI 1 et vaut aujourd’hui. Évidemment, il ne s’agit pas de dire : « transmettre des contenus pédophiles répond à une liberté constitutionnelle », mais plutôt d’encadrer les risques d’atteinte à cette liberté. En matière de blocage, il ne faut en effet pas négliger les hypothèses de faux positifs où un site pourtant « sain » va être qualifié de pédophile pour un contenu mal interprété (l’exemple de Wikipedia en Angleterre est encore dans nos têtes). Seul le juge est qualifié pour encadrer ce secteur, assurer une publicité des débats et un strict respect des droits et libertés fondamentaux des justiciables.

    L'égalité des formes : L’intervention du juge est encore commandée par un principe d’égalité des formes, de parallélisme. L’Assemblée nationale avait ainsi justement décidé que seul le juge est apte à décider du blocage d’un site de jeu d’argent en ligne. Décider l’inverse pour les sites pédophiles traduirait une curieuse position française où les jeux d’argent serait mieux protégée, encadré juridiquement que la pédophilie !

    Une brèche : comme souvent, la pédophilie jouerait le rôle de cheval de Troie pour bon nombre d’autres secteurs. Plusieurs acteurs de l’industrie culturelle nous avaient expliqué être très attentifs au blocage des sites pédophiles, sous entendu pour réclamer « leur » blocage dans les mêmes formes le moment venu. Toutes les industries, tous les secteurs pourront ainsi réclamer « leur » blocage et transformer le web ouvert en une simple liste blanche.

    Urgence ? Enfin, secouer l’exigence d’urgence dans la réponse pénale contre la pédophilie est pour le moins paradoxal avec un texte qui accuse des mois et des mois de retard.

    L'article 4 sera discuté ou ce soir, tard, ou demain matin.


    http://www.pcinpact.com/actu/news/55362-loppsi-blocage-site-pedophile-juge.htm
    http://tech.zicos.com/news.php/n/22867273/LOPPSI-le-blocage-des-sites-pourrait-%EAtre-d%E9cid%E9-sans-juge

    Internet-j.jpg


     


    votre commentaire

  • "Soirée Thema" - Daniel Leconte: Quand ARTE fait la leçon de journalisme et s'en prend à Alter Info et à la presse citoyenne
    Main basse sur l'info !!




    Reçu ce courriel:

    Chère eva,
    Je ne sais pas si tu as regardé hier soir arte à 20h35
    (mardi 9 février 2010) rediff. le 12.02 à 10h30 et le 22.02 à 3h00.
    Excellent. Je te lis la présentation sur télé z : superbe
    20h35 Main basse sur l'info
    Les effroyables imposteurs.
    Documentaire français de Ted Anspach
    Internet à porté un sérieux coup aux médias traditionnels.
    Enquête sur une révolution de l'info
    qui pose des questions vitales pour nos démocraties.
    21h20 huit journaleux en colère
    22h00 main basse sur l'info : débat (entre journaleux bien sur)
    le meilleur d'entre eux : Jean Pierre Elkabach 72 ans.


    Relis les mots utilisés.
    Cela sent la fin de règne, la peur, la panique même.
    Le pouvoir sur le peuple français leur échappe.
    Je l'ai toujours dit : la nature a horreur du vide.
    Depuis 40 ans Monsieur Elkabach et ses amis
    ont fait mains basse sur l'info (c'est pas nous).
    En faisant taire toute opposition.
    L'infiltration des idées dominantes est totale dans tous les médias.
    Trop totale. A tel point qu'aujourd'hui la situation se renverse.
    Leur acharnement va faire un effet boomerang, logique.
    Ils ont peur ? Normal. Ce n'est que le début.
    Chut ! Laissons les continuer. ils vont se saborder.
    Ils perdent pieds et cela se voit.
    Tu vas aimer, eva
    Je t'embrasse pour tout ce que tu fais
    André



    ________________________________________________________________________




    http://www.alterinfo.net/Soiree-Thema-Daniel-Leconte-Quand-ARTE-fait-la-lecon-de-journalisme-et-s-en-prend-a-Alter-Info-et-a-la-presse-citoyenne_a42335.html

    http://www.alterinfo.net/Les-effroyables-imposteurs-sur-Arte,-Hadopi,-Loppsi2-la-revanche-des-anti-Internet_a42409.html


    sur l'émission,
    avec les vidéos

    NB d' eva R-sistons :

    Caricature de reportage !
    Parti-pris de dénigrement des journalistes citoyens,
    au lieu d'être neutre et d'informer.
    Symbole de ce qu'est devenue l'information !
    Un instrument de désinformation, de propagande,
    au service des grandes puissances et de leurs intérêts.
    Honteux !!!

    Arte m'avait pressentie pour intervenir,
    mes blogs sont au TOP, j'interviens sur de nombreux sites citoyens.
    Trois heures d'entretien au téléphone.
    L'équipe allait venir m'interviewer. Puis plus rien.
    Trop engagée, trop libre de toute attache, sans doute.
    Vous voulez savoir ?
    Je suis heureuse d'avoir échappé à ce traquenard,
    fait pour déconsidérer les chercheurs de vérité.



    votre commentaire

  •                                                    manipulation-masques-j.jpg

    Film  " Defamation " :
    Une bombe de lumiére dans le shoah business

     

    Yoav Chamir, Israélien et juif, nous à fait ici un court métrage pour moi aussi important et détonant qu'un Loose Change.


    Il fait apparaitre en pleine lumière la maladie mentale, la paranoïa et l'hystérie dont une certaine élite juive est victime et qui tentent de la propager au reste de leur peuple. Une élite qui impose sa domination plus ou moins larvée sur la planète (sionistes et sympathisants placés dans tout les gouvernements du monde) en terrorisant sans cesse le "goyim" (non juif) avec la shoah et des accusations arbitraires d'antisémitisme distribuées en rafales à qui ose lever le doigt sans autorisation et pré-filtrage de la pensée.

    C'est leur méthode numéro 1 de domination qui est totalement ridiculisée ici.


    Dans leurs têtes de schizophrènes, ils en seraient presque à vous tendre une photo d'un tas de cadavres de la seconde guerre mondiale pour vous demander votre place assise dans le bus ou pour éviter de faire la queue au supermarché, à vous qui n'étiez même pas né durant cette période d'horreurs.  C'est répugnant; c'est même une profanation.


    Pour exemple actuel, l'accusation d'antisémitisme systématique à tout chercheur de vérité sur le 11 septembre (!? c'est à ce point systématique que ca pourrait presque être pris pour un aveu). C'est la consigne courante depuis longtemps dans le petit monde des employés médiatiques ou idiots utiles aux ordres de la grande presse, ça et l'accusation pseudo éliminatoire de conspirationisme (le monde est clair et lumineux, aucune vérité n'est cachée et les dirigeants mondiaux sont nos pères aimants, sincères et intègres).


    Pour ces gens là, tout ce qui va à l'encontre du conditionnement qu'ils mettent en place par le marketing des paradigmes artificiels vendu par les merdias et les politichiens, sont des antisémites; l'addition est toujours là même et cela même si vous êtes juif !


    Le souci, c'est que cette minorité ultra influente est toujours celle qui est mise en avant, par le biais de leurs puissances médiatiquo-industrielles, écrasant les autres formes de pensées et surtout le bons sens commun.


    Dans ce film, Yoav Chamir donne la parole aux autres sur le sujet, et c'est un vrai feu d'artifice intellectuel qui brocarde tout cette "intelligentsia" délirante.

    Je pense aux jeunes afro-américains interviewés dans la rue, que l'esprit commun aurait pu prendre pour des racailles ignares et qui s'avèrent êtres de fins esprits. Je pense aux rabbins interviewés aux USA et en Russie, modèles de ce que devrait être l'élite d'Israël si tout n'avait pas dégénéré, ou au professeur Norman Finklenstein.


    Yoav Chamir nous montre aussi l'insupportable conditionnement avec lequel ils essaient d'endoctriner leur jeunesse, la surenchère victimaire écœurante, avec leurs "colonies de vacances à Auschwitz", rendant ces jeunes gens totalement paranoïaques, imaginant que des néo nazis ou que des assassins antisémites aux dents pointues infestent de partout la planète tel des essaims de sauterelles qui vont deviner leur judéité par magie, plus de 60 ans après. Ça dépasse l'entendement un tel concentré de bourrage de crane. Ils jettent ces jeunes gens dans une décharge mentale de haine, de rancœur et pourrissent ainsi leur perception des autres et notre avenir commun. Ne sommes nous pas tous frères sur cette terre ?


    Et on constatera aussi la pantalonnade qu'est l'association américaine "de surveillance des actes antisémites" (ADL), des gens suréquipés pour lutter contre un mirage et le maintenir dans l'inconscient collectif (voir le provoquer) tel un flingue permanent tendu sur le reste du monde pendant que la partie opérative lui fait les poches. Lorsque la secrétaire énonce les dossiers en cours, il y a de quoi rire devant leurs platitudes, leurs vides... Les millions d'affamés de par le monde  et de SDF américains seront heureux d'apprendre qu'on dépense des sommes énormes pour du vent (la grande spécialité des élites modernes).


    http://crodoff.canalblog.com/archives/2010/01/30/16722802.html


    votre commentaire