• Laurent Joffrin - wikipedia


    Médias colonisés par nos amis néo-sionistes,
    une journée ordinaire de désinformation et de propagande...
    Par Eva r-sistons



    Scandaleux, encore et toujours ! Tout journaliste digne de ce nom, attaché au pluralisme, à l'équité, à la neutralité, ne peut être qu'indigné. Tout lecteur ou télespectateur sincère, ne peut être que révolté. Trop c'est trop !

    18 h, C dans l'Air ce lundi, quatre libéraux bon teint, dont l'indécrottable Christophe Barbier, Directeur du très libéral l'Express, et ai-je découvert récemment en ré-écoutant une ancienne vidéo sur la guerre d'Irak, partisan de la guerre contre ce pays, comme un vulgaire Kouchner, néoconservateur à l'image des Bush ou des Rumsfeld. Avec en prime Gilles-William Goldnadel, avocat très engagé à droite, qui vient d'être élu triomphalement au CRIF s'il vous plaît. Et tout ce beau monde, d'accord sur tout, discutait de l'identité nationale. Y avait-il un invité Musulman pour parler de l'antisémitisme, du racisme, des Musulmans, du choc de civilisations ? Non. Quand on parle des Musulmans, on ne les invite pas à débattre, sauf exceptions notables. Et quand on parle du Proche-Orient, pas de Palestiniens, ils n'existent pas...

    Et qu'a fait Goldnadel ? Lui qui dénonce l'antisémitisme (à sens unique, anti-Juif) s'est révélé antisémite. Antisémitisme anti-Arabes musulmans ! Ne sont-ils pas trop nombreux, par exemple ? La diversité, c'est bien. A condition que les "divers" soient minoritaires - comme les Juifs, justement. Pas comme ces affreux Musulmans, qui vraiment deviennent trop nombreux, et qui font du mal aux femmes, et qui portent des burqa.... C dans l'Air est la honte de la télévision française. Une émission de débats entre gens tous du même bord, libéraux, atlantistes, sionistes... Circulez, il n'y a rien à voir et à entendre !

    Les informations sur Arte, un déluge de saletés sur le vainqueur des élections en Ukraine, un ancien mauvais garçon, paraît-il... eh oui, son handicap, aux yeux de nos télés de propagande au service de l'Empire qui ne supporte pas ceux qui ne lui sont pas soumis, est d'être le candidat des Russes. Donc des ennemis de l'humanité, puisque l'Occident démocratique l'a décidé.... Ensuite, des informations sur l'Iran: Alerte, danger, ils refusent de se plier aux injonctions des Occidentaux (toujours aussi démocratiques), ils vont menacer le monde avec leur bombe atomique, et ils violent les résolutions internationales, les bandits ! Israël a le droit de les violer toutes, l'Iran n'a pas le droit d'en violer cinq. Ne cherchez pas à comprendre.... Du côté de FR2, la même information fustige les Chinois qui empêchent les Occidentaux d'appliquer leurs sanctions envers l'Iran... C'est la faute aux Russes, c'est la faute aux Chinois, c'est la faute à l'Iran, mais pas à Voltaire ! C'est déjà ça...

    Et le soir, c'est reparti, avec Mots Croisés de l'inénarrable Calvi et avec Laurent Joffrin, de Libération, chargé de représenter la Gauche et qui a pris l'habitude de l'attaquer chaque fois qu'il apparaît: Souvenez-vous, la Gauche Caviar et la Gauche Bécassine, c'est lui ! Et là, on lui doit ces perles : "Je ne veux pas défendre Nicolas Sarkozy, MAIS (Clearstream) il y a eu "un complot, une victime,un assassinat juridique et politique (pas moins !), et il est normal que N. Sarkozy en ait conçu une certaine colère...". Même la journaliste du Figaro, Mme Brossolette, est moins indulgente envers le Chef de l'Etat ! Joffrin, invité à parler au nom de la Gauche, n'intervient que pour la discréditer et pour défendre la Droite. Calvi n'hésite pas à enfoncer le clou : "Vous avez toujours expliqué que les socialistes étaient hors du coup". Et le 4e larron, Jérôme Jaffré le sondeur, de renchérir : "Le PS a une mauvaise image... DSK va peut-être descendre de l'OLYMPE" (du FMI, du Zénith aux yeux des Français, pour incarner la Gauche).  DSK, vous savez, l'homme du FMI qui étrangle les peuples, l'homme qui défend plus que quiconque le libéralisme, l'homme qui chaque matin, en se levant, se demande, selon ses propres mots sur Tribune Juive, "comment servir Israël". Bigre ! Le Capitalisme ultra-libéral a trouvé sa roue de secours, son Sarkozy de Gôche (caviar, très caviar). Joffrin va pouvoir saliver CONTRE la Gauche, encore et toujours...

    Et pour finir, l'animatrice de "Dans quelle éta-gère" (qui rêve de guerre contre l'Iran), interviewe son pote JC Grumberg, pour parler en tant que fils de déporté.... La boucle est bouclée, on s'endort avec la Shoah (des seuls Juifs) dans la tête, comme d'habitude...

    C'était une soirée très ordinaire sur France-Télévision, financée avec les sous des contribuables, une soirée spécialement concoctée par nos amis néo-sionistes qui ont colonisé les médias pour notre grand Bien, pour le Bien du pluralisme et de la démocratie... et maintenant, nos médias sont lanterne rouge en Europe !!! Youpi, on fait encore mieux que dans l'Italie de Berlusconi !  Elle est pas belle, la France, aujourd'hui, dessinée par les néo-sionistes et leurs amis au gouvernement ???

    Eva R-sistons

    http://r-sistons.over-blog.com



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  • Comment la CIA pénètre nos médias.

    Maxime VIVAS


    Est-il permis, sans se voir clouer au pilori des « conspirationnistes », de dire que les consommateurs de la « grande » presse française devraient réfléchir à ce qu’ils vont lire ici ?

    Que sait-on (de sources sûres) de l’infiltration de nos médias par la CIA ?

    Prenons le cas d’une richissime ONG que j’ai étudiée de près depuis quelques années et qui inonde les médias français d’un millier de communiqués par an, informations qui seront reprises, souvent sous forme de coupé-collé. Ainsi va se façonner l’opinion française, rendue méfiante à l’égard des pays dont les choix politico-économiques dérangent l’Oncle Sam.


    Mais d’abord, laissons la parole à des témoins peu suspects d’imprégnation marxiste :

    « La CIA contrôle tous ceux qui ont une importance dans les principaux médias. »
    William Colby, ancien directeur de la CIA.

    « On trouvait des journalistes pour moins cher qu’une bonne call-girl, pour deux cents dollars par mois. »
    Un agent de la CIA, sur le recours aux journalistes pour propager des articles de la CIA.
    « Katherine The Great », de Deborah Davis, Sheridan Square Press, 1991.

    « Les Etats-Unis et l´Union européenne contrôlent 90% de l´information de la planète ; sur les 300 principales agences de presse, 144 ont leur siège aux Etats-Unis, 80 en Europe, et 49 au Japon. Les pays pauvres, où vit 75% de l´humanité, possèdent 30% des journaux du monde. »
    Ana Delicado (journaliste), « Les médias racontent un seul monde, sans le Sud ». In : Agence internationale d’informations Argos, 28 novembre 2004.


    Et enfin un mot du journaliste New Yorkais John Swinton qui, le 25 septembre 1880, refusa de porter un toast à la liberté de la presse et s’en expliqua ainsi :

    « Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! » (Cité dans : « Labor’s Untold Story », de Richard O. Boyer and Herbert M.Morais, NY, 1955/1979).

    L’ONG que j’ai étudiée s’appelle Reporters sans frontières. Peut-on mesurer son indépendance à l’égard des USA et des entreprises états-uniennes chargées d’intoxiquer l’opinion mondiale ? Voici quelques éléments qui conduisent à répondre par l’affirmative.


    Au moment où cet article est rédigé (30 août 2009), les comptes de RSF pour l’année 2008 ne sont toujours pas connus, en violation de la loi relative aux organisations reconnues d’utilité publique. Cependant, deux rubriques du site Internet de RSF sont intéressantes. L’une est intitulée « Comptes 2007 » et la seconde « Agir avec nous ».


    Dans la première, nous lisons : « Les entreprises qui aident Reporters sans frontières sont principalement Sanofi aventis et la CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient la Fondation Soros, le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation et la Fondation de France ».


    Dans la seconde, à la sous-rubrique : « Les entreprises partenaires des actions et des campagnes de Reporters sans frontières » et dans le chapitre « Les Fondations », nous trouvons : La Fondation Ford, la National Endowment for Democracy (NED), l’Open Society Institute et enfin Sigrid Rausing Trust sur laquelle on est mal renseignés (appel aux lecteurs futés !) mais dont RSF nous dit qu’elle « soutient les activités de Reporters sans frontières pour défendre la liberté de la presse et faire reculer la censure au Maghreb, au Moyen-Orient et en Iran ». Pas en Colombie, au Mexique ou au Pérou, les potes des USA, donc.


    Regardons ensemble ce que sont les sponsors étrangers de RSF :

    La fondation Soros,
    Le Center for a free Cuba (CFC),
    L’Open Society Institute (de Soros, cité plus haut),
    L’overbrook Foundation,
    La National Endowment for democracy (NED),
    La Fondation Ford.


    Pour faire court, je renvoie le lecteur au livre « Les Etats-Unis de mal empire » (Danielle Bleitrach, Viktor Dedaj, Maxime Vivas) et à mon livre « La face cachée de reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (les deux sont publiés par Aden Editions) pour ce qui est de la NED et du CFC. Les liens quasi-directs de la NED avec la CIA y sont irréfutablement démontrés, voire confessés par des responsables de ce sponsor. Le CFC a pour mission de renverser le gouvernement cubain.


    Voyons les autres, dont on a peu parlé à ce jour :


    Soros et son Open Society Institute.

    George Soros est partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenue (avec succès), en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.


    L’overbrook Foundation

    Pendant la guerre froide, pour contenir l’influence des Soviétiques, la CIA avait créé Radio Free Europe qui émettait en direction des pays de l’Est.

    Parmi les promoteurs de cette radio, on trouvait un certain Frank Altschul.

    Parallèlement, afin de préparer son opinion publique à une éventuelle intervention contre le bloc socialiste européen, l’Administration états-unienne avait organisé une opération d’intoxication médiatique sur son propre territoire. Une organisation prétendument formée de citoyens apolitiques (The Committee on the Present Danger) fut créée à cet effet.

    Parmi ses principaux animateurs, figuraient Frank Altschul et William J. Donovan.

    Qui est William J. Donovan ? Un officier états-unien qui, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, avait fondé l’OSS (Office of Strategic Services) l’ancêtre de la CIA (Central Intelligence Agency). Pendant la guerre, il dirigea les services secrets US.


    L’OSS forma les futurs directeurs de la CIA. Parmi eux : William Casey. C’est sur recommandation de ce William Casey que la NED a été fondée par l’Administration Reagan au début des années 1980.

    Mais revenons un instant sur ce Frank Altschul qui travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, futur chef des services secrets US et fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, paravent de la CIA. Frank Altschul est aussi le fondateur d’« Overbrook Fondation », ce nouveau sponsor de RSF.

    La Fondation Ford.

    Le 20, puis le 25 août 2006, j’adressai à Robert Ménard, deux mails dans lesquels je l’invitais à souscrire à ses obligations légales en répondant à un certain nombre de mes questions. Par exemple, je demandais si, outre la NED dont les subventions sont affichées et le CFC (dont les subventions ont été cachées plusieurs années) RSF avait d’autres sponsors US. Ménard me fit répondre par Jean-François Julliard, aujourd’hui patron de RSF : « … nous avons fait une demande auprès de la Fondation Ford qui a été refusée. Par ailleurs, nous avons reçu pour l’année 2006 une dotation de 30 000 dollars de la Fondation Overbrook (première dotation). Et en 2003 de la Fondation Real Networks (26 000 euros, dotation qui n’a pas été renouvelée). C’est tout pour les Etats-Unis ».


    On voit aujourd’hui que la demande à la Fondation Ford a été renouvelée avec succès et ce, après la publication de mon livre, lu attentivement à RSF (Robert Ménard le critique à trois reprises dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (Robert Laffont)). Or, que révélais-je dans mon livre ? Ceci que j’ai cueilli sous la plume d’Alain-Gérard Slama dans le mensuel « Lire » de mai 1995 : «  Raymond Aron raconte, dans ses Mémoires, son embarras lorsqu’il découvrit, à la fin des années 60, que le Congrès pour la liberté de la culture, officiellement financé par la fondation Ford et par quelques crédits européens, et dont il était un des phares, était soutenu, en coulisse, par la CIA. Pour un mouvement international censé réunir, en totale indépendance, la fleur de l’intelligence occidentale contre le stalinisme, et dont les revues Liberté de l’esprit et surtout Preuves, furent, en France, le bras séculier, on se serait passé de la caution. »


    Presque cinquante ans plus tard, et alors qu’il n’est plus possible d’être trompé, RSF recherche à deux reprises cette caution et finit par l’obtenir.

    Le 6 avril 2006, en réponse à une interview que j’avais donnée la veille au quotidien Métro, RSF nia toutes les subventions états-uniennes (qui étaient pourtant affichées sur son site) et me menaça d’un procès. Pourquoi le fit-elle si ces sponsors étaient avouables ?

    Mon lecteur en aurait-il une petite idée ?


    Maxime Vivas.


    PS. Les informations ci-dessus (dûment vérifiées) sont en partie puisées dans les deux ouvrages cités publiés par Aden Editions.


    URL de cet article
    http://www.legrandsoir.info/Comment-la-CIA-penetre-nos-medias.html


    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10751

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  • Auteur : Korben - Source : korben.info

    Comment identifier une personne sur Internet

    Par Korben le 2 février 2010 | Nb visites : 3 440

    2559830929 6135530b40 o Comment identifier une personne sur Internet



    On se croit en sécurité derrière son navigateur mais des chercheurs en sécurité sont en train de travailler sur une technique pour dé-anonymiser les internautes. Il partent du principe que chaque personne possède un navigateur différent, des plugins différents, avec des versions différentes, des polices différentes, un fuseau horaire différent…etc. Et toutes ces petites différences, misent bout à bout, permettent au final de créer une empreinte unique du navigateur (donc de la machine utilisée pour aller sur le net). Ça, c’est ce que l’EFF a appelé Panopticlick et que vous pouvez tester en allant ici.



    Mais une nouvelle technique exploite les réseaux sociaux. En effet, en exploitant l’historique de votre navigateur, un attaquant (ou un espion ou une société privée) peut savoir sur quels sites vous avez été. A partir de là, en connaissant vos préférences de navigation, les groupes auxquels vous appartenez sur Facebook ou autre et en utilisant la technique de la EFF sur l’empreinte unique du navigateur, il devient possible de clairement vous identifier en tant que personne lors de votre surf
    quotidien et ce même si vous passez par un
    VPN



    Effrayant non ? Toutes les explications sont disponibles dans ce document PDF et vous pouvez tester la technique si vous faites parti du réseau social Xing en cliquant ici.

    [source & photo]




    Auteur : Korben - Source : korben.info


    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10665

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  • Elkabbach, wikipedia


    Jean-Pierre Elkabbach en 1991 Presse
    publié par roland (webmaster) Avant-hier 15H14 

    Parce qu'un beau jour, il faudra bel et bien en finir avec la vermine à cartes de presse qui infeste les rédactions et régurgite à longueurs de colonnes, de temps d'antenne et de blogs à la con, les même saloperies et mensonges en tout genre déguisées en "informations". Oui, bel et bien en finir avec cette caste de pisse-copies aux ordres dont la seule activité concrète et de se mettre au service des pouvoir avec une servilité et une bassesse qui feraient honte à des gorets, puisque ceux-ci aussi se roulent certes dans la fange mais n'ont pas la prétention de faire semblant d'être objectifs dans leur crasse. Un porc est infiniment plus respectable qu'un journaliste, et en plus on peut le manger ; alors que même si il n y avait plus d'autre nourriture et que comme dans La route on était acculé à la déchirante nécessité de se nourrir de ses semblables, personne ne voudrait goûter de journaliste, de peur d'en mourir d'infection foudroyante.

    Et c'est qu'en plus ils ont la dégueulasse prétention de se prétendre majoritairement "de gauche", ces cloportes ! Mais de quoi on parle, là ? "De gauche", les vers de terre qui applaudissent à toutes les "réformes" néolibérales ? "De gauche", en soutenant les traités européens qui avalisent l'étranglement de tous par la dictature de la rentabilité ? "De gauche", ce mépris de classe même pas dissimulé qui s'étale partout ? "De gauche" le soutien indéfectible à la bourgeoisie contre le reste de la population ? La "gauche" en version solférinesque, celle qui trahit et finit par se persuader de ses propres mensonges, la "gauche" qui rampe en quémandant des places et des prébendes, la "gauche" qui ne sait même plus ce que ça signifie d'être vraiment de gauche et se permet de donner des leçons de morale quand elle a mise toutes ses vestes en lambeaux à force de les retourner frénétiquement. La voilà, la "gauche" de la vermine journalistique, une caution morale pour faire oublier sa misérable lâcheté et se faire croire à soi-même qu'on a un rôle "citoyen" alors que la démocratie n'a jamais été autant mise en danger que par l'action corrosive des nuisibles médiatiques.

    Quant à cette sous-espèce que constitue cette insulte vivante au genre humain qu'est le journaliste "de droite", il n'existe plus de mots pour qualifier son inqualifiable obscénité. Le vocabulaire s'exténue à chercher en vain des mots assez forts pour tenter de nommer l'abjection qui le constitue, il faudrait inventer des vocables spécifiques, un langage exprès rien que pour lui, ce qui aurait également l'avantage non négligeable d'immédiatement le désigner à la vindicte populaire : "Regardez ! Là ! un ***** !!!", et celui-ci de fuir la tête baissée pour échapper aux briques qu'on lui lancerait au visage. Un journaliste de droite, c'est ce qui justifie sans cesse la domination, c'est ce qui défend l'indéfendable en le faisant avec un enthousiasme jamais démenti, c'est ce qui fait tourner les têtes dans d'autres directions pour faire oublier que le véritable ennemi, c'est précisément celui qui fait le chèque mensuel du journaliste de droite. Le journaliste de droite est un propagandiste décomplexé du pouvoir, il le sait et il aime ça, et il en redemande parce cette place est la plus confortable et rentable qui soit, tout en oubliant jamais de se faire passer pour une victime de la "bien-pensance" en pleurant à chaudes larmes sur les complaisants plateaux-télé qui l'invitent avec délectation ; à ce titre, le journaliste de droite ne peut prétendre au titre d'être humain normal, c'est une chose. Et une particulièrement gluante, qui plus est.

    Tous les jours, et : tous. Les. Jours, les journalistes corrompent la réalité, déforment les fait, ne présentent que la version des évènements qui vont correspondre à la volonté des propriétaires des médias. Regarder un journal télévisé en y cherchant des parcelles d'informations à peu près objectives au prix d'une analyse permanente du flot de conneries qui vous déferlent dessus est devenu un effort intellectuel tellement violent qu'on a envie de se rouler en boule dans un coin en suppliant que ça s'arrête. Sauf que ça ne s'arrête jamais. Jamais. Jamais...

    Et les médias mentent.
    Ils mentaient avant.
    Ils mentent toujours.
    Et vont mentir de plus en plus.
    Puisque non seulement il n y a aucune raison qu'ils s'arrêtent mais que tout les encourage à continuer de plus belle.
    Pendant 24 heures, Chavèz a été accusé d'avoir prétendu que c'était les États-Unis qui étaient responsables du tremblement de terre en Haïti. Ce n'est qu'après qu'elle ait fait le tour de la planète en ayant été reprise sans aucune vérification, de personne et nulle part, qu'on s'est enfin avisé que cette "information" était fausse de bout en bout. Mais qu'importe : le mal était fait et restera dans les consciences que si Hugo Chavèz ne l'a en effet pas dit, il aurait très bien pu le dire...
    Manière de préparer les consciences à la "libération" du Vénézuéla par des militaires "démocrates" à peine soutenus par la CIA, un beau jour ? De toutes façons, énième tentative de discrédit de tout ce qui ose se dresser contre ce néolibéralisme qu'aucun journaliste "responsable" n'aurait l'impolitesse de vraiment remettre en question.

    Pour d'autre exemples, voir le billet de
    Rue-affre (via Agnès) qui résume tout le bien qu'on peut penser de nos journaputes.

    Les journalistes sont payés. Payés par les gens qui possèdent la cuvette où ils vomissent, que celle-ci soit en papier ou en pixels. Les gens qui ont acheté la cuvette sont très riches, vraiment très très riches, et ils ont très envie que ça continue. Ils n'ont donc, et mettons nous à leur place, aucun, aucun intérêt à ce que leurs employés émettent des opinions en direction des populations qui pourraient aller dans le sens contraire à cette visée d'enrichissement exponentiel. Ils ont même franchement envie de convaincre le plus grand nombre qu'il est utile et urgent et bien et bon qu'ils s'enrichissent, et de leur point de vue quoi de plus normal ? C'est eux qui paient, après tout.

    Et le journaliste sait qu'il ne recevra son chèque que si il obéit à ce que son employeur lui demande. Ce qu'il ne voit même pas comme de la prostitution, d'ailleurs, puisque son parcours cadet de la bourgeoisie/Science-Po/école de journalisme l'a depuis lurette converti aux charmes austères de l'économie de marché ; pourquoi diable remettraient-il en question ce qu'on lui a toujours explicité comme naturel et normal ? Hein ? Franchement ? Donc, le journaliste dit, en le pensant très sincèrement par ailleurs, que le Marché : c'est bien. Que la gauche : doit s'adapter à ces réalités. Que prétendre le contraire : c'est du totalitarisme. Que les "réformes" : sont dures mais nécessaires. Que le racisme : c'est mal. Mais que l'immigration : pose des questions.
    24 heures sur 24/7 jours sur 7/365 etc...

    Le journaliste est un complice ses saloperies faites par ses employeurs. Il est complice du marchand d'armes et du bétonneur et du financier. Il a une responsabilité directe dans l'acceptation d'un monde où les armes sont le meilleur produit d'exportation de la France, où des ouvriers meurent sur des chantiers de BTP parce que les mesures de sécurité coûtent trop cher, où des parasitent spéculent jusqu'à la démence pour ruiner des économies nationales. Il est complice et coupable parce qu'il offre de la respectabilité à des bouchers et construit une réalité qui n'a plus q'un rapport très lointain avec ce monde dans lequel nous vivons. Il fabrique du mensonge et il est payé pour ça : il est complice et coupable, qu'on ne l'oublie jamais.

    Il ne suffira pas de renationaliser TF1 ou de virer Joffrin à coup de pompes dans train : il faudra en finir avec les "journalistes", prendre des mesures de salubrité publique pour briser définitivement cette caste réactionnaire qui se dresse contre la population et lui explique à quel point elle doit aimer son asservissement aux puissances d'argent.

    Et il serait bel et bon en vérité que le NPA commence à montrer l'exemple en arrêtant d'inviter systématiquement à nos boums des gens qui n'y viennent qu'avec le seule intention de nous nuire, n'est-ce pas Sylvia Zappi ?. Ce début est très en deçà de ce qu'il sera nécessaire d'accomplir ? Sans aucun doute.
    Mais il faut bien commencer quelque part.


    Auteur : C.S.P - Source : C.S.P

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10653

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  • blié par roland (webmaster) Avant-hier 16H33 


    Le 29 décembre dernier, César Silva, journaliste engagé dans la lutte du peuple hondurien contre le coup d’Etat, a été victime d’un enlèvement et sauvagement torturé par des inconnus qui, selon lui, étaient des militaires ou des policiers en civil. Selon plusieurs organisations des droits de l’Homme présentes au Honduras, ce fait relève d’une stratégie répressive mise en place par le gouvernement de facto en connivence avec les forces répressives du pays, pour semer la terreur parmi la population et les media qui ne se sont pas soumis aux forces responsables du coup d’Etat.



    César Silva et Edwin Renán Fajardo, le jeune homme de 22 ans assassiné le 22 décembre dernier, sont les auteurs d’un grand nombre de documents audiovisuels qui on été indispensables pour raconter au monde la tragédie que vit le peuple hondurien depuis le 28 juin, et pour organiser des activités de formation et de prise de conscience pour la résistance dans différents quartiers et bidonvilles de la capitale et dans le reste du pays.


    Au cours de son enlèvement, il a été emmené dans la banlieue de Tegucigalpa, la tête recouverte d’un sac, et a subi un interrogatoire pendant toute une journée pour qu’il livre des informations sur de supposés dépôts d’armes de la Résistance dans le pays. Il a été sauvagement roué de coups, torturé, dévêtu, et presque asphyxié. Mais il a finalement été libéré, ce qui n’a pas été le cas de Walter Tróchez, le défenseur des droits de l’Homme assassiné quelques jours après sa séquestration.


    Sirel a pu rencontrer César Silva quelque part en Amérique Centrale, dans un lieu dont nous ne mentionnerons pas le nom, à la demande de l’interviewé, pour des raisons de sécurité. Tout de suite après son enlèvement et sa libération, celui-ci a décidé de suivre les conseils des ses amis et d’abandonner le pays pour préserver sa vie.


    Comment s’est déroulé l’enlèvement ?


    Je revenais du sud du pays où nous avions distribué du matériel audiovisuel à des réseaux de paysans. En arrivant à la capitale, j’ai arrêté un taxi pour rentrer chez moi. Je ne m’imaginais pas que mon téléphone portable avait été mis sur écoute et que toutes mes conversations étaient enregistrées, de sorte que l’on pouvait connaître tous mes déplacements.


    Alors que l’on arrivait au périphérique, une camionnette s’est approchée du taxi et les personnes qui s’y trouvaient ont sorti des pistolets et nous ont arrêtés. Pensant qu’il s’agissait d’un braquage, je leur ai dit d’emporter mon équipement, mais ils ont répondu sans détours : « ces merdes ne nous intéressent pas, connard, c’est toi qu’on est venus chercher. »


    Ils m’ont fait monter dans la camionnette, ont menacé le taxi en lui disant d’oublier ce qu’il venait de voir, et ils ont démarré. D’abord ils m’ont obligé à me baisser et à garder ma tête entre mes genoux, et quand je ne pouvais plus supporter la position, ils m’ont frappé au visage et l’ont recouvert d’un sac. Une heure plus tard nous nous sommes arrêtés à la campagne et on m’a enfermé dans une pièce plongée dans une obscurité totale. C’est alors que l’interrogatoire a commencé.


    Que s’est-il ensuite passé ?


    Ceux qui m’interrogeaient étaient de plus en plus agressifs à mesure que le temps passait, même si l’un d’entre eux tentait d’être plus aimable avec moi. Je savais qu’il s’agissait bien évidemment d’une stratégie. Ils m’ont demandé où étaient les armes, par où on faisait entrer les troupes dans le pays, combien de cellules étaient à ma charge et quels étaient mes contacts internationaux.


    Je ne comprenais pas ce qu’ils voulaient et je leur répétais que j’étais journaliste et que je ne savais rien aux sujets de ces armes. Ensuite ils ont commencé à s’énerver et à me frapper violemment au visage, dans le ventre, dans le dos et dans les testicules. Ils m’ont enlevé mes habits et m’ont jeté à terre, m’ont mis de l’eau dans le nez et ont appuyé une chaise sur ma trachée pour me faire suffoquer.


    Ils savaient parfaitement qui j’étais, et qu’à un moment donné je me mettrais à parler du matériel audiovisuel que je produisais avec Renán Fajardo. Ils en ont même fait mention explicite. Au petit matin, ils ont à nouveau essayé de me faire peur et se sont mis à planifier mon assassinat à voix haute. Mais ils ont finalement décidé de me libérer. Ils m’ont fait monter dans un véhicule et quand ils se sont arrêtés la personne qui étaient à côté de moi m’a donné un coup de pied dans le dos et m’a jeté dans la rue.


    Je me suis relevé et j’ai décidé de dénoncer ce qui venait de se passer au COFADEH (Comité des familles des Détenus Disparus au Honduras) pour que l’on conserve une trace écrite de ce qui est en train de se passer dans le pays.


    T’es-tu demandé quelles étaient les raisons pour lesquelles tu as été séquestré ?


    Quand la répression n’a plus lieu au quotidien à l’occasion des mobilisations, ce sont les enlèvements sélectifs qui commencent à se mettre en place. En ce qui me concerne, je crois que le travail que j’ai accompli avec Renán pendant la fermeture de Radio Globo y Cholusat Sur-Canal 36 a été assez néfaste aux responsables du coup d’Etat. C’est un travail qui était diffusé partout et qui d’une certaine manière permettait de briser l’isolement et la désinformation, objectifs du gouvernement de fait.


    Le matériel audiovisuel que nous produisions se penchait sur tout ce qui se passait dans le pays. Il racontait la répression, les assassinats, la violence, et nous le distribuions pour qu’il soit utilisé par la Résistance, afin d’informer les gens qui ne pouvaient avoir accès aux informations dans les milieux fermés.


    Nous avons finalement décidé d’arrêter ce travail quand ont commencé les violations de domicile et la répression au cours des activités organisées dans les quartiers et les bidonvilles par les chefs de la résistance. Plusieurs assassinats ont eu lieu parmi ceux-ci.


    D’après toi, pourquoi a-t-on décidé de ne pas t’assassiner ?


    Je crois qu’ils n’avaient jamais reçu l’ordre de le faire, et surtout parce qu’ils voulaient utiliser mon cas pour semer la terreur parmi mes collègues nationaux dont le travail est véritablement préjudiciable aux responsables du coup d’Etat. Le message se dirige aux autres : s’ils ont pu faire cela avec moi, ils peuvent le faire à n’importe quel moment et avec n’importe quel autre journaliste. Ce qu’ils veulent, c’est que nous nous taisions.


    Par contre, ce qui me préoccupe vraiment, c’est qu’il y a déjà un grand nombre de collègues qui se sont pliés aux ordres du pouvoir de facto, qui se sont vendus pour quelques billets et qui vendent le sang du peuple pour un boulot.


    Pourquoi as-tu décidé de quitter le pays ?


    Après mon enlèvement je savais qu’ils pouvaient débarquer chez moi à tout moment pour m’assassiner. De plus, les organisations de droits de l’Homme et plusieurs amis m’ont dit qu’ils ne voulaient plus voir de nouvelles photos de victimes et m’ont conseillé de quitter le pays. J’espère que ce ne sera que temporaire, car mon désir est de revenir et de pouvoir continuer à faire mon travail.


    Je n’ai pas peur, mais je dois être plus prudent pour ne pas livrer ainsi ma vie aussi facilement. Ils n’ont qu’à lutter un peu plus s’ils veulent me tuer.

     

    Source: La Revolución Vive


    Auteur : Giorgio Trucchi - Source : Investg'action


    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=10649

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