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    L'Europe rétablit la peine de mort

     

    L'Europe rétablit la peine de mort. Mais oublie de prévenir les peuples européens de ce rétablissement . 
    Elle ne la rétablit pas pour les pédophiles ou les crimes de sang , non , ceux là resteront  exemptés de peine capitale ; elle la rétablit pour le crime  de contestation sociale ... plus précisément pour :



    c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»

    Je vous laisse prendre connaissance de ce texte surréaliste publié au Journal Officiel du 14 Décembre 2007 , dans la plus stricte omerta médiatique. NON  malheureusement , ce n'est pas un hoax . 
    Le journal officiel ci-dessous est tout à fait consultable sur les sites officiels de l'Union Européenne 
    Citation: 14.12.2007 Journal officiel de l'Union européenne C 303/17 FR




    EXPLICATIONS (*) RELATIVES À LA CHARTE DES DROITS FONDAMENTAUX (2007/C 303/02)

    Les explications qui figurent ci-après ont été établies initialement sous la responsabilité du praesidium de la Convention qui a élaboré la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Elles ont été mises à jour sous la responsabilité du praesidium de la Convention européenne, compte tenu des adaptations apportées au texte de la Charte par ladite Convention (notamment aux articles 51 et 52) et de l'évolution du droit de l'Union. Bien que ces explications n'aient pas en soi de valeur juridique, elles constituent un outil d'interprétation précieux destiné à éclairer les dispositions de la Charte.


    TITRE I — DIGNITÉ 
    ..................................


    1. Les dispositions de l'article 2 de la Charte correspondent à celles des articles précités de la CEDH et du protocole additionnel. Elles en ont le même sens et la même portée, conformément à l'article 52, paragraphe 3, de la Charte. Ainsi, les définitions «négatives» qui figurent dans la CEDH doivent être considérées comme figurant également dans la Charte:



    a) l'article 2, paragraphe 2, de la CEDH:
    «La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire:
    a)  pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
    b)  pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue; 
    c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.

    1. l'article 2 du protocole no 6 annexé à la CEDH:
    «Un État peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions ...».    


    http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2007:303:0017:00…


    Cette surprenante autorisation , faite en violation totale de la plupart des lois des pays Européens, n'aurait-elle pas été inspirée directement de la législation américaine qui autorise encore la peine de mort dans certains Etats ,  et qui autorise une détention totalement arbitraire et illimitée en vertu du NDAA décidé en catimini , le 31 Décembre 2012 Par le Président OBAMA lui même . 


    Effectivement depuis 2007 , l'influence américaine s'est considérablement accru sur les résolutions Européennes .. en particulier une certaine résolution du 25 Avril 2007 , antérieure donc à la parution des modifications ci-dessus rétablissant la peine capitale. 


    Cette résolution Européenne s'intitule : 

     
    Citation:


    Résolution du Parlement européen du 25 avril 2007 sur les relations transatlantiques



    Le Parlement européen ,
    —  vu ses résolutions antérieures sur les relations transatlantiques, notamment ses deux résolutions du 1er juin 2006 sur l'amélioration des relations entre l'Union européenne et les États-Unis dans le cadre d'un accord de partenariat transatlantique(1) et sur les relations économiques transatlantiques UE/États-Unis(2) ,
    —  vu la déclaration UE/États-Unis du 26 juin 2004 sur la lutte contre le terrorisme et la déclaration du 20 juin 2005 sur le renforcement de la coopération concernant la non-prolifération et la lutte contre le terrorisme,



    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=TA&reference=P6-TA-2…

    La suprenante parution au JO  de l'union Européeene du 14 Décembre , s'octroie donc le droit de rétablir la peine capitale  pour de présumés "terroristes"  qui auraient de plus l'idée d'inciter à des émeutes ou à des insurrections .  


    Ce fameux partenariat Transatlantique fait actuellement la Une d'un bon nombre de nos médias  , pour des raisons tout à fait objectives : personne ne sait de quoi il s'agit et tout le monde s'inquiète . De nombreux aspects de nos vies quotidiennes sont affectées par ce fameux pacte . Qu'il s'agisse de notre alimentation avec les OGM ou les aliments carnés .. , de nos semences  , il paraitrait que très bientôt nous n'aurons plus le droit de cultiver nos potagers .. ou encore de notre énergie avec les autorisations que vient de consentir la Commission Européenne , pour les explorations et exploitations de gaz de schistes , contrairement aux recommandations du Parlement Européen lui même , ou encore de justice arbitrale qui n'est rien d'autre que la privatisation de la justice , la rendant ainsi totalement dépendante des lobbys  et faisant ainsi totalement disparaitre la notion inscrite en article 1 de notre Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen : 

    Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit . 
     
    Toujours est-il que textes  comme négociations sont restés totalement secrets ,  traitement parfaitement démocratique comme tout le monde le sait .. 

    Heureusement certains sites de réinformation, comme celui de Contrelacour ,  très  au fait de ce qui se passe à Bruxelles,  s'inquiètent  de ces silences répétés  et avertissent sans relâche de ces dénis de démocratie  incessants .. pour ne pas parler de tentation totalitaire . 


    Marché transatlantique : les gouvernements nationaux privés d’accès aux documents de la négociationou encore 

    Marché transatlantique : le débat se focalise sur les tribunaux d’arbitrage au risque d’oublier le reste


    Monsieur Karel de Gucht a d'ailleurs pris peur devant l'émotion populaire  provoquée  par ce manque d'informations .. Il n'a pas décidé pour autant de donner les informations , celles ci demeurent toujours secrètes .. Il a juste décidé de suspendre les négociations sur quelques points , dont la justice arbitrale , pour ne pas inquiéter les peuples Européens avant  les Élections européennes devant avoir lieu entre le 22 et le 25 Mai 2014 . 


    Pourtant , ce partenariat transatlantique est assez bien décrit dans cette résolution d'Avril 2007 .. Il concerne à peu près tout ..  
    - la politique étrangère Européenne et en particulier le proche Orient .. et bien sûr l'Iran .. La Syrie n'était pas encore à l'ordre du jour en 2007 !!!
    - les visas 
    - la gouvernance économique mondiale 
    - les services financiers  et les mesures de régulation de circulation des capitaux "non contraignantes"  (sic)
    - le rôle très particulier de l'Allemagne  dans l'économie et le commerce de ce nouvel ensemble
    - l'environnement
    - l'énergie 
    - la propriété intellectuelle et la réforme des brevets


    Ce texte est pour une fois assez clair .. Je ne peux que vous recommander de le lire . 


    Il y a néanmoins un article sur lequel il me parait essentiel d'attirer l'attention . 
    Il s'agit de l'article 35 , dans la rubrique  



    Citation: Cadre institutionnel et rôle du Parlement
    35.  souligne que seule la participation plus large à tous les niveaux du Congrès des États-Unis, du Parlement européen permettra réellement de renforcer l'ensemble du processus et que les échanges interparlementaires existants devraient être graduellement transformés en une "assemblée transatlantique" de fait.


    Si on essaie d'analyser ce recouvre le terme "d'échanges interparlementaires existants" , il ne s'agit vraisemblablement  de rien d'autre que de mettre un terme à l'existence de nos Parlements Nationaux .. donc de nos démocraties . 


    C'est d'ailleurs très exactement ce qui se passe depuis plus d'un an avec ce fameux pacte puisque les parlements nationaux ne sont plus consultés  . 
    Ils ne l'ont pas été sur l'Union Bancaire Européenne  et sur  le rôle de la BCE  qui devient de plus en anti-démocratique  ,  vu le niveau de pouvoir qui viennent de lui être concédés par des technocrates  soumis aux lobbys .. 


    Les Parlements  ne le seront pas plus sur le reste  jusqu'au jour ou les nécessités budgétaires feront prendre conscience de leur inutilité .. 


    Le déficit démocratique de la zone euro : la liste de lecture des égarés 
    Citation: Paul de Grauwe Citation:


    La BCE ne connaît d’autre loi que la sienne.
     
     




    L’économiste belge Paul De Grauwe, plutôt europhile, est lucide sur la façon dont le traité de Maastricht consacre l’irresponsabilité de la BCE : 
     
     

    Non seulement la BCE est à l’abri de politiciens, mais les statuts [de la BCE] l’ont également placée au-delà de la portée des règles démocratiques qui sanctionnent les mauvais comportements. [...] 
     
     



    C'est bien une Europe hideuse , totalement irrespectueuse de tous nos fondements démocratiques , et en particulier celui qui impose  une  séparation des pouvoirs entre l'exécutif  et le législatif, qui est en train de se construire à nos dépens .    Le Gouvernement Hollande a essayé de devance l'appel avec son  projet de loi  heureusement refusé à l'unanimité par le Sénat , présenté le 15 Janvier dernier,  par le gouvernement  et voulant instituer une loi d'habilitation de réforme du Code Civil par Ordonnance .
    C'est à dire les pleins pouvoir à l'exécutif , ce qui ne se pratique en principe que quand l'état d'urgence est décrété . 


    Le Code civil désormais réformé par Ordonnance fin de la démocratie  


    C'est une Europe qui veut mettre les peuples en esclavage , au service de multinationales   ou d'établissement financiers sans âme ni conscience ,  réduisant l'humain à une variable d'ajustement pour reprendre les termes d'un certain Lakshmi Mittal .. S'exonérant totalement du respect des lois qui nous gouvernent , comme le montrent les "amendes" de plus en plus fréquentes infligées aux banques américaines comme Européennes, amendes toujours inférieures aux profits retirés, qui ne sont jamais accompagnées de sanctions pénales ,  et dont les préjudices ne sont même plus calculés ,  comme ceux concernant la fraude sur les taux ou sur les dérivés  ou encore les manipulations des prix des matières premières (énergie ou agriculture) . 


    Cette Europe qui rétablit une peine capitale sans même prendre la peine d'en informer les populations concernées.. dont l'incohérence est capable d'exiger une uniformisation de légumes consommables, mais  qui est incapable de mettre en place une régulation de capitaux  et de  la fiscalité en particulier sur les entreprises .. comme viennent encore récemment de le démontrer les dernières découvertes concernant  Mac Donald, Apple, Star Bucks , Paypal , Google . 


    Je crois que le bon sens populaire pour reprendre une expression chère à un certain Général de Gaulle , doit nous faire nous rassembler   de toute urgence pour refuser cette Europe  .. Quelques soient nos opinions politiques  .. quelques soient nos appartenances , pour nous comme pour nos enfants. 


    Car lorsqu'elle sera définitivement en place , il sera trop tard .. et je n'aurais sans doute plus le droit d'écrire un tel texte ..

     

    http://blogs.mediapart.fr/blog/vivre-est-un-village/260114/leurope-retablit-la-peine-de-mort

     

     

    Sur mon compte Twitter :

     

    Depuis des années, sur mes blogs, j'alerte sur le rétablissement de la peine de mort par l'UE. On en parle enfin ! La preuve que l'UE savait qu'elle serait contraire aux intérêts des citoyens et qu'ils manifesteraient, c'est qu'elle a prévu la peine de mort pour les insurgés, c'est-à-dire des manifestants devenus insurgés via des provocateurs glissés parmi eux (eva R-sistons)


    https://twitter.com/rsistons

     

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  • Cosmos_Bini_land_grabbing.jpg

     

     

    Déjà avant la crise financière de 2008, mais surtout depuis, des investisseurs de tous poils se tournent vers d'autres possibilités de faire de l'argent.

    Une des possibilités réside aujourd'hui, pour ces fonds d'investisseurs ("Fonds de Pensions"), dans l'acquisition et l’exploitation forcenée de terres cultivables situées dans le Tiers Monde.

     

    Lire ici, par exemple. La terre devient ainsi de l'OR VERT !

    Dans ces pays pauvres, il existe quantités de terres cultivées depuis toujours par des petits paysans. C'est le cas en Amérique du Sud, en Afrique, mais aussi ailleurs, en Asie par exemple.

    Les choses se passent toujours plus ou moins de la même façon : sous le prétexte de proposer à ces pays pauvres de "rentabiliser leurs terres", des hommes d'affaires (travaillant pour ces États ou ces fonds d'investissements tel OLIVIER COMBASTET) achètent des quantités impressionnantes de terres. Parfois ces terres appartiennent déjà à l’État (c'est le cas en Éthiopie par exemple), parfois ces terres appartiennent à des propriétaires heureux de toucher un capital.

    Mais, dans tous les cas, la réalité et les conséquences sont les mêmes : les paysans qui travaillaient la terre n'ont d'autre solution que d'abandonner leur métier. Ils se retrouvent condamnés à mourir de faim et à croupir dans les bidons-villes.

    D'une certaine manière, ces petits paysans sont condamnés à mort car ils se retrouvent privés de leur source de subsistance. Qu'il s'agisse de cultivateurs ou d'éleveurs.

    Souvent, ces petits paysans tentent de se rebeller. On connait bien le mouvement des paysans sans terre du Brésil (MST), privés de leurs terres par la Dictature de leur pays au nom d'une "Révolution Verte".


    Ajoutons, pour être complet, que certains États (Chine, Émirats du Golfe, Arabie Saoudite, Japon) font de même, conscients de leurs énormes besoins alimentaires.


    Aujourd'hui, c'est contre des accords secrets signés entre des dirigeants corrompus et des grands groupes (MONSANTO par exemple) ou des Etats que s'élèvent des paysans chassés d'une terre qu'ils exploitaient avec respect depuis des lustres.


    Quand des mouvements de révolte se manifestent, les exploitant peuvent compter sur les forces militaires des États corrompus pour faire régner l'ordre !

    Mais une firme comme MONSANTO n'a pas hésité, au Paraguay, à pulvériser directement des pesticides toxiques sur des groupes de "rebelles" pour les faire plier ! Lire ici.

    Il n'est donc pas exagéré de dire que cette façon de faire s'apparente plus à une forme de génocide qu'à du néo-colonialisme.

    Un autre élément vient d'ailleurs confirmer ce jugement. Il concerne la manière d'exploiter les terres.

    Dans tous les cas, ces immensités de bonne terre achetées à peu de frais font l'objet d'une exploitation "maximaliste" ne respectant en rien l'avenir de la terre.  C'est uniquement la course au profit immédiat qui mobilise les exploitants.

    Ils utilisent donc d'énormes engins qui labourent profondément la terre.

    Ensuite ils vaporisent sur ces terres des pesticides qui y détruisent toutes formes de vie (RUNDUP par exemple).

    Cela permet de planter des organismes "OGM résistants à ces pesticides", du soja ou du maïs. Ces plants, les seuls à profiter de la terre, poussent à grande vitesse. Des rendements extra-ordinaires sont obtenus les premières années. On utilise ensuite force engrais car la terre s’appauvrit, perd ses qualités naturelles.

    Mais il est certain que, au bout de quelques années, ces fonds de pensions abandonneront ces terres, les revendront. Ceux qui les rachèteront se retrouveront propriétaires de terres "dénaturées" et sans possibilités rentables durant des décennies.

    C'est dans ce sens que je dis que cette politique d'achat et d'exploitation est génocidaire.

    Oui, on peut dire que, après avoir volontairement ruiné des centaines de milliers d'Américains en les endettant jusqu'au cou, les financiers d'aujourd'hui (et certains États cupides) surexploitent des terres, ruinent et condamnent à mort des millions de petits paysans des pays les plus pauvres.

    Un vrai génocide. Un de plus.


    PS : Voir aussi un remarquable document d'ARTE, d'Alexis Marant, "Planète à vendre".

    source

     

    Edmund de Rothschild propriétaire de 30% des terres mondiales !!

     

     

    ..

     

     

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    Une construction à caractère fasciste …

    Où trouve-t-on une telle réglementation: tous les employés du MES [Mécanisme européen de stabilité, ndt.] bénéficient de l’immunité juridique, personne ne peut déposer plainte contre le MES ou ses employés. Mais par contre le MES peut déposer plainte contre tout un chacun et possède des droits incroyables: il peut exiger de la part de tous les Etats signataires et en tout temps autant d’argent qu’il lui plaît. Et tout ceci sans devoir donner de raisons. Les membres doivent obtempérer dans les sept jours sans opposition possible. Si un Etat ne peut satisfaire ces exigences (la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la Slovénie, Chypre) ce sont les autres Etats membres qui doivent reprendre automatiquement le montant de la dette qu’ils doivent eux aussi payer dans les sept jours. Il est prévu que les populations des Etats membres soient tenues de se plier à cette exigence avec leurs biens propres pour supporter les dettes de leur Etat. Le MES représente la prise de pouvoir de la haute finance internationale avec l’accord de nos représentants politiques.
    Selon les informations existantes jusqu’à présent, le projet d’accord sur le MES a été rédigé par le bureau d’avocats américain Fresh­fields Bruckhaus Deringer. Cet accord de type anglo-américain est à mille lieues de toute culture juridique européenne. Il a été rédigé en anglais, puis traduit en allemand. Les règles d’immunité de l’accord sur le MES furent, par commodité, recopiées des statuts de la BRI (Banque des règlements internationaux, Bâle, Rothschild), respectivement des statuts de l’US-ESF (Exchange Stabilization Fund). Le ministère allemand des Finances à lui seul occupe 1900 employés et aurait sans autre pu rédiger l’accord sur le MES selon le droit germano-romain au sein de son institution. Mais que fit Schäuble? Il remit le soin de rédiger cet accord à un bureau d’avocats américain qui est en relation directe avec les grands créanciers européens et Goldman Sachs.
    La chancelière Merkel, elle aussi, s’efforce de remettre la souveraineté budgétaire de la République fédérale allemande à l’administration fiscale du Mécanisme européen de stabilité. Tous les Etats qui se lancent sur cette voie acceptent la fin de l’Etat de droit libre et démocratique en renonçant à leur souveraineté budgétaire. Madame Merkel viole par là clairement son serment professionnel. La fameuse «union budgétaire» sent la dictature. Alors même que «tout pouvoir d’Etat émane du peuple» (art. 20 de la Loi fondamentale), les citoyens n’ont, là aussi, rien à dire quant il s’agit d’endosser les dettes d’Etats étrangers corrompus. Lors de telles décisions, on a de plus en plus l’impression que Madame Merkel est sous la contrainte de l’industrie de la finance.


    C’est l’ancien porte-parole de la ministre autrichienne des Finances, Maria Fekter (ÖVP), Harald Waiglein, qui représente l’Autriche dans le MES. Il fut autrefois journaliste à la télévision autrichienne ORF et à la «Wiener Zeitung». Il n’est pas un spécialiste, fut après son adhésion au parti bourgeois ÖVP en dernier chef de la section III «Politique économique et marchés financiers» au ministère des Finances à Vienne. Sur les plans européen et international, il possède uniquement quelque expérience en tant que porte-parole et journaliste. En tant que membre du directoire du MES, Harald Waiglein jouit de l’immunité, ne paie pas d’impôt sur le revenu et dispose avec ses collègues d’une fortune de 700 milliards d’euros pour commencer.
    Lors de l’effondrement de l’euro qui se profile, l’Allemagne devra payer jusqu’à 771 milliards d’euros, selon les calculs de l’institut Ifo. Face à un budget d’Etat de 306 milliards, cela «fait froid dans le dos». S’il faut encore ajouter les plans de sauvetage pour l’Espagne et l’Italie, la somme totale à payer pour l’Allemagne atteindra 2,8 billions d’euros. Il est indéniable que l’Allemagne s’effondrerait sous la charge d’un tel poids. C’est dans ce contexte que les journaux «Bild» et «Süddeutsche Zeitung» ont publié un appel de l’ancien Premier ministre anglais, Tony Blair, intimant l’ordre à l’Allemagne de sauver l’euro. Les Etats-Unis aussi attendent le sauvetage de l’euro par l’Allemagne, même si cela menace l’existence du pays. C’est ce qu’a déclaré le ministre américain des Finances Geithner, lors d’un court séjour chez le ministre des Finances Schäuble à son domicile de vacances sur l’île de Sylt. Il fit aussi comprendre que les Etats-Unis ne toléreraient pas une sortie de l’Allemagne de l’euro. Car le retour au Deutsche Mark signifierait la renaissance d’une monnaie qui serait rapide de nouveau la plus forte monnaie du monde – ce qui n’est certainement pas le vœu des Alliés et de l’industrie financière. La disparition du Deutsche Mark fut une des raisons fondamentales de l’introduction de l’euro.


    Angela Merkel a reçu aux Etats-Unis la médaille de la liberté, du fait qu’elle a appliqué sans broncher les objectifs d’après-guerre des Etats-Unis pour l’Allemagne, soit les 5D décidés pour l’Allemagne en 1945 lors de la Conférence de Potsdam: démilitarisation, dénazification, décentralisation, démocratisation et démontage. Pour mieux pouvoir appliquer tout cela, l’Allemagne n’a toujours pas de traité de paix et doit se contenter d’un traité d’armistice et de la clause d’«Etat ennemi» de l’ONU. Ainsi la Bundeswehr est soumise à l’OTAN et l’Allemagne reste occupée par 68 000 soldats américains et 30 000 soldats britanniques. L’Allemagne paie les frais d’occupation et offre constamment de nouvelles infrastructures aux occupants, soit des immeubles, des hôpitaux, des aéroports et des terrains d’exercices. Les troupes d’occupation et leurs services secrets peuvent agir en toute impunité dans le pays, n’étant pas soumis à la loi allemande, leurs casernes et leurs établissements jouissent de l’exterritorialité. Ainsi on construit à Landstuhl un nouvel hôpital américain pour 900 millions d’euros, l’Allemagne en supportant 600 millions.     •

    Source: Inter-Info d’octobre 2012

    (Traduction Horizons et débats)

     

    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=3695

     

    .

     

    Goldman Sachs finalise sa prise de contrôle économique sur l’Europe

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    A la surprise générale, le chancelier de l’Échiquier britannique, Georges Osborne, a annoncé lundi 26 novembre la nomination de Mark Carney, 47 ans, actuel gouverneur de la Banque centrale du Canada, au poste de gouverneur de la Banque d’Angleterre. Le nouveau patron de la Bank of England (BoE) doit succéder à l’actuel gouverneur Mervyn King en juin 2013.

     

    Mark Carney a fait des études à Harvard et Oxford, puis travaille treize ans pour la compagnie Goldman Sachs International à Londres. Il s’impliquera notamment dans l’économie post-apartheid de l’Afrique du Sud ainsi que dans les opérations de Goldman Sachs liées à la crise financière russe de 1998 , en conseillant la Russie de parier contre la capacité du pays à rembourser sa dette.

    La nomination de Carney survient à peine six mois après sa participation à la conférence du Groupe Bilderberg de 2012 à Chantilly, en Virginie, une réunion annuelle de plus d’une centaine de personnes les plus puissantes de la planète, qui usent régulièrement de leur position afin d’imposer certains choix … ou  nominer certains hommes.

    La présence de Carney à la réunion du Bilderberg de cette année lui a sans aucun doute permis de gagner les faveurs des membres du groupe pour le poste de gouverneur de la Banque d’Angleterre, tout comme pour d’autres sommités, comme Herman Van Rompuy, qui a été choisi comme président de l’Union européenne, quelques jours après avoir assisté à un dîner avec le Groupe Bilderberg.


    L’ascension de Mark Carney à la tête de la Banque d’Angleterre représente également la dernière pièce du puzzle pour le contrôle de Goldman Sachs sur pratiquement toutes les grandes économies à travers le continent européen.

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    L’an dernier, c’est l’ancien commissaire européen Mario Monti qui avait été choisi pour

    remplacer Silvio Berlusconi, le premier ministre italien. Monti était connu pour être un conseiller international de Goldman Sachs, président européen de la Commission Trilatérale et également un membre éminent du Groupe Bilderberg.

    « Il s’agit des mêmes criminels qui nous ont mené vers cette catastrophe financière. C’est comme demander à des pyromanes d’éteindre le feu », a commenté Alessandro Sallusti, rédacteur d’Il Giornale.

    De même, lorsque le Premier ministre grec George Papandreou a osé suggérer la possibilité pour le peuple grec de s’exprimer lors d’un référendum, il fût remplacé quelques jours après par Lucas Papademos, ancien vice-président de la BCE. Il a notamment été gouverneur de la Banque de Grèce qu’il occupera jusqu’à ce qu’il prépare son pays au passage à l’euro en 2001. C’est sous son mandat qu’a commencé le trucage des comptes publics de la Grèce, au moyen d’instruments financiers proposés par la banque d’affaires Goldman Sachs, qui a conduit à la crise de la dette publique. Aujourd’hui, c’est lui-même qui est à la tête du gouvernement grec pour mettre en place une politique d’austérité supposée résoudre cette crise.

    Papademos et Monti ont été nommés en tant que dirigeants non élus pour la raison précise qu’ils « ne sont pas directement responsables aux yeux du public », souligne le Time Magazine, illustrant une fois de plus le caractère autoritaire et antidémocratique de l’Union Européenne dans son ensemble.


    Peu de temps après, Mario Draghi – ancien vice-président de Goldman Sachs International – a été nommé en tant que président de la Banque Centrale Européenne.

    Le géant bancaire international, connu pour sa corruption et ses délits d’initiés, a désormais une influence énorme sur presque toutes les grandes économies occidentales.


    Source : Le Monde / Infowars / Le Journal du Siècle

     

    http://lejournaldusiecle.com/2012/11/27/goldman-sachs-finalise-sa-prise-de-controle-economique-sur-leurope/

     

     

     

    Une décision grave au Parlement européen

    Patrick Le Hyaric
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    Mardi 12 mars, le Parlement européen a adopté sans débat et en catimini deux rapports qui font entrer les pouvoirs de la Troïka dans le droit européen.

    Les missions de le Troïka sont ces délégations d’experts de la Commission, du FMI et de la Banque Centrale Européenne qui s’assurent que les États en difficultés appliquent les politiques qui leurs sont demandées en échange d’une aide.

    Sans revenir sur les conditions même de cette aide qui consiste le plus souvent à des prêts avec des taux d’intérêts plus élevés que ceux auxquels les États créditeurs empruntent – entraînant donc une plus value au passage –, il est important de revenir sur les buts et les conséquences de ces missions.

    Elles s’inscrivent dans une politique de mise en place graduelle d’une supervision étroite des budgets des États européens. Le semestre européen qui ouvrait la possibilité de donner des recommandations et des orientations de politique économique avant l’adoption de budgets en fut la première étape. Elle fut suivie par le Six-Pack qui créé un cadre de supervisions et de sanctions. Le TSCG est venu renforcer l’édifice en imposant aux États l’inscription d’une règle d’or dans leur cadre budgétaire limitant tout déficit structurel à 0,5%.

    Passons sur la définition du » déficit structurel » qui n’est toujours pas arrêtée bien qu’inscrit dans un Traité et désormais dans la Constitution de plusieurs États-membres. Le 2-Pack vient quant à lui clore cette construction avec deux textes législatifs :

    - un premier règlement permettant à la Commission de surveiller tout au long de l’année les budgets des États : le « Règlement établissant des dispositions communes pour le suivi et l’évaluation des projets de plans budgétaires et pour la correction des déficits excessifs dans les États membres de la zone euro », le rapport Ferreira.

    - un second règlement permettant à la Commission de superviser les budgets et de donner des orientations qui devront être suivies par les Parlements nationaux : le « Règlement relatif au renforcement de la surveillance économique et budgétaire des États membres connaissant ou risquant de connaître de sérieuses difficultés du point de vue de leur stabilité financière au sein de la zone euro », le rapport Gauzès.

    Pour résumer : le TSCG demande aux États membres de la zone Euro de s’astreindre eux-mêmes à l’autodiscipline, ces deux règlements permettent de s’assurer au niveau européen que c’est bien le cas.

    Bien que complémentaires du nouveau Traité sur l’austérité, ces deux textes, ont été adoptés à une large majorité grâce au soutien des verts et des socialistes. Ces deux groupes mettront en avant que le Parlement a obtenu les principes d’un contrôle plus démocratique sur les missions de la Troïka, que les investissements dits productifs pourront ne pas être comptabilisés comme de la dette, ou enfin qu’ils ont obtenu de la Commission une réflexion sur la faisabilité d’une mutualisation plus ou moins partielle de la dette des pays de la zone Euro.

    Mais en accordant leur soutient, ces groupes pourtant proches de nos combats, ont surtout donné une large majorité à ces deux textes adoptés à 528 et 526 voix sur les 751 députés que compte le Parlement européen. De fait le Parlement valide à une écrasante majorité les logiques de confiscation des souverainetés populaires qui sous- tendent ces textes.

    Demander un contrôle démocratique plus grand des missions de la Troïka reste une validation du principe même de ces missions qui mettent sous tutelle les politiques économiques des États. Exiger que la Commission procède à une réflexion à contrecœur sur la mise en place des Eurobonds d’ici mars 2014, c’est préparer les prochaines élections européennes avec une annonce pour la mutualisation de la dette, pour s’assoir dessus une fois les élections passées.

    En favorisant ces tactiques politiciennes les groupes qui ont soutenu ce rapport jouent un jeu dangereux semblable à celui qui se dessine sur le budget européen : jouer la confrontation pour ensuite laisser faire.

    Ces textes ne peuvent être améliorés, ou adoucis tout simplement, car ils cherchent fondamentalement à tuer la dépense publique en l’enfermant dans des normes budgétaires strictes dont seule la Commission aurait les clefs.

    Pour cette raison je me suis opposé depuis le début à ces textes et je regrette que les autres groupes politiques n’aient pas su en faire de même pour bloquer ces logiques irrespectueuses des souverainetés des peuples européens.

    Source : http://patricklehyaric.net/2013/03/13/une-decision-grave-au-parlement-europeen/

    URL de cet article 19745
    http://www.legrandsoir.info/une-decision-grave-au-parlement-europeen.html
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    Le fonctionnement de notre démocratie!

    by Lecitoyenengage

    Il est quand même utile parfois que l'on prenne le temps de regarder qui nous gouvernent et comment ils travaillent pour décider des lois qui vont régenter nos vies. Je vous suggère donc de regarder la vidéo ci-après où l'on voit comment l'assemblée du peuple traite les demandes d'informations et les questions d'un élu qui [...]

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    Les banquiers escrocs vont rendre des comptes en Islande

     

     

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    Crise à Сhypre: Et si le rêve européen touchait à sa fin?

    Global Research, mars 27, 2013

    Un peu d’histoire

    Les récents événements à Chypre ont donné lieu à un déferlement médiatique excessif et souvent bien éloigné de la réalité. La partie sud de l’île de Chypre (la partie nord étant envahie militairement par la Turquie depuis 1974) est peuplée de 770.000 habitants et ne représente que 0,3% du PIB de la zone euro. L’île, bien que relativement méconnue du grand public, du moins jusqu’à cette crise, a eu une histoire très tumultueuse la partageant largement entre l’Occident et l’Orient. Les lecteurs souhaitant en savoir plus peuvent consulter cette histoire illustrée de l’île s’arrêtant à 2004.

    C’est justement à cette date que Chypre a intégré l’Union Européenne (le pays étant le plus riche des nouveaux entrants à l’époque) puis en 2008 Chypre a intégré la zone euro. A ce moment l’île connaissait déjà des afflux de capitaux russes et la législation fiscale y était déjà sensiblement la même qu’aujourd’hui. La même année la crise financière à frappé l’île comme tous les pays occidentaux et lors de la restructuration de la dette Grecque, les actifs des banques Chypriotes (qui contenaient une forte proportion de bons du trésor grecs) ont été brutalement dévalorisés par cette décision de l’Eurogroupe. Le pays en 2011 avait pourtant une dette en pourcentage du PIBinferieure à celle de la France, de l’Italie et de l’Allemagne. Jacques Sapir rappelle en outre que les banques chypriotes ont aujourd’hui des actifs qui sont égaux à 7,5 fois le PIB de l’île, alors que la moyenne dans l’UE est de 3,5 fois, mais que c’est largement moins par exemple que le Luxembourg dont les actifs bancaires pèsent 22 fois le PIB.

    Le racket fiscal: nouvelle solution pour régler la crise?

    La Troïka (une alliance de la BCE, du FMI et de l’UE) a donc choisi une mesure radicale pour récupérer la trésorerie nécessaire au renflouement des banques: le prélèvement de l’argent via une ponction obligatoire pour tous les détenteurs de comptes sur l’île. Une mesure sans précédent et vraisemblablement contraire à toutes les normes juridiques bancaires internationales, que les autorités russes ont qualifié non seulement d’injustes et dangereuses et qui montrent bien selon eux que le modèle économique néolibéral est complètement épuisé. Des officiels russes ont même parlé d’une mesure de type soviétique et la presse russe à elle titré sur la fin de l’Europe civilisée.

    Les commentateurs français quand à eux ont ces derniers jours au contraire justifié ce racket fiscal imposé sur les comptes chypriotes par la Troïka en affirmant qu’après tout on y prélevait de l’argent sale et russe, ou russe et donc sale, et que par conséquent la mesure était justifiée. Mention spéciale à Marc Fiorentino pour qui il ne faut pas“s’emmerder” avec ce pays (...) Dans “lequel les gens ne payent pas leurs impôts (...) Et en frappant l’argent de la mafia russe”. Les Chypriotes apprécieront. Pour Christophe Barbier la mesure vise “l’argent pas propre de Chypre” ce que les milliers de petits salariés qui risquent d’être maintenant licenciés auront sans doute du mal à croire.

    Les politiques ne sont pas en reste. Pour le Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères Bernard Cazeneuve “il est normal que les oligarques russes payent”, pour Alain Lamassoure “il est normal que la lessiveuse à laver l’argent sale qu’est Chypre soit arrêtée et que les oligarques russes payent” et pour Daniel Cohn-Bendit “qu’on taxe un oligarque russe ne va pas lui faire mal digérer ce qu’il a mangé ce soir” (sources). Quand a François d’Aubert il affirme lui “qu’il n’y a pas de raison que le contribuable européen finance l’épargne des oligarques russes”.

    On aimerait bien entendre les mêmes commentateurs sur les investissements russes en Angleterre, ce pays qui accorde le droit de résidence à un grand nombre d’oligarques dont on peut grandement douter qu’ils aient fait fortune légalement, ou même et pour faire plus proche sur nombre d’investissements russes en France notamment sur la cote d’Azur à la fin des années 90.

    Romaric Gaudin remet lui relativement les pendules à l’heure en rappelant que “Les Européens, prompts à pleurer sur le sort peu enviable de Mikhaïl Khodorkovski oublient que ce dernier avait construit son empire sur la banque Menatep, basée à... Chypre” ou encore que “Lorsque l’argent russe va vers Chypre, il est forcément sale. En revanche, lorsque l’argent russe construit un gazoduc sous la baltique vers l’Allemagne, investit dans le football britannique, il devient respectable”.

    Les mythes sur Chypre ont la peau dure

    A Chypre, en y regardant de plus près, la situation n’est pas vraiment celle décrite dans la presse francophone.

    D’après l’économiste Natalia Orlova, le montant des dépôts dans les banques chypriotes s’élève à 90 milliards d’euros (particuliers et entreprises) dont seulement 30% est détenu par des personnes (morales ou physiques) pas originaires de la zone Euro. Les dépôts russes à Chypre sont selon elles estimés à environ 20 milliards et 13 milliards correspondent à des dépôts grecs, britanniques mais aussi du Moyen-Orient. L’immatriculation de sociétés a en effet contribué à la fortune de Chypre, qui offre il est vrai un cadre légal et fiscal avantageux et très souple. De nombreuses sociétés se sont ainsi très logiquement et légalement domiciliées à Chypre, au sein de l’Union Européenne. Parmi elles de nombreuses sociétés russes ayant des activités économiques intenses avec l’UE, bénéficiant à Chypre d’un régime fiscal avantageux (I.S à 10%) et d’un traité de non double imposition leur permettant donc de rapatrier leurs profits en Russie sans être taxées deux fois.

    Les arguments basés sur la “volonté de lutter” contre le blanchiment d’argent sale et russe, ou russe et forcément sale, ont tourné à la caricature grotesque puisque si les dépôts russes à Chypre se montent à environ 20 milliards d’euros, à titre de comparaison l’an passé, on a enregistré 120 milliards d’euros de mouvements de fonds russes vers Chypre, mais aussi et surtout 130 milliards d’euros de mouvements de fonds de Chypre vers la Russie (sources ici et la). Depuis 2005 les investissements de Chypre vers la Russie sont supérieurs aux investissements de Russie vers Chypre! Selon Marios Zachariadis, professeur d’économie à l’université de Chypre: “la proportion des avoirs étrangers illégaux à Chypre n’est pas supérieure à ce qu’elle est en Suisse ou au Luxembourg“, pays qui vient par ailleurs il y a peu de signer le traité de non double imposition avec la Russie tout comme Chypre. Une réalité confirmée par le secrétaire d’Etat allemand aux Finances, Stefan Kampeter qui a explicitement affirmé qu’il “n’y avait aucun signe à Chypre de dépôt illégal et que les allégations de blanchiment d’argent contre Chypre ne pouvaient être prouvées”.

    Le parlement chypriote a voté contre le pan initial de la Troïka qui envisageait un prélèvement obligatoire sur tous les comptes de l’île et c’est seulement dans la nuit de dimanche à lundi dernier qu’un accord a été trouvé, à savoir le prélèvement de 100% des actifs au-dessus de 100.000 euros sur tous les comptes de la banque la plus malade de l’île, et un pourcentage non encore fixé (30 à 40%) au-dessus de 100.000 euros sur tous les comptes de la seconde grande banque du pays. En clair, le racket pur et simple de l’argent chypriote et non chypriote (russe, est européen, anglais et oriental) massivement stocké dans les deux principales banques de l’île. Est-ce normal que des actifs étrangers légaux payent pour la crise grecque? Peut-on imaginer les sociétés françaises ou américaines de Russie se faire taxer 40% de leurs actifs pour payer la dette d’un pays qui au sein de l’Union Eurasiatique serait mal en point? On peut tenter d’imaginer la réaction américaine dans une telle situation.

    La guerre financière, entre énergie et orthodoxie

    Chypre apparaît en réalité de plus en plus comme un maillon (un pion pour Thierry Meyssan) au coeur d’une tension géopolitique opposant de plus en plus directement et frontalement la Russie et l’Occident.

    L’Eurogroupe a sans doute rempli ses objectifs réels. Tout d’abord celui de prendre une mesure test sur un pays de petite taille et qui a sans doute servi de laboratoire. Déjàl’Espagne et la Nouvelle Zélande se sont dites prêtes à faire passer une mesure similaire, pour combler le déficit de leurs systèmes bancaires. Nul doute que la liste va s’allonger. Les conséquences vont sans doute être très lourdes et pourraient insécuriser de nombreux titulaires de comptes dans la zone Euro. Bien que l’Eurogroupe répète en boucle que Chypre est un cas bien à part, nombreux sont les Européens tentés de déplacer leurs actifs financiers ailleurs, et sans doute outre-Atlantique, affaiblissant ainsi de plus en plus l’Europe et la zone euro. Les Chypriotes l’ont bien compris en brandissant dans la rue des pancartes “Nous ne serons pas vos cobayes” et alors que les rues de Nicosie sont pleines de messages adressés aux frères orthodoxes russes et que les manifestations de ces derniers jours voient fleurir les drapeaux russes.

    Après la faillite de la Grèce, la Russie s’était engagée il y a près d’un an sur la voie du rachat du consortium gazier grec DEPA/DESFA par Gazprom. Ces négociations intervenaient quelques mois après la chute du régime libyen (et la perte financièreimportante liée pour Moscou) mais elles se sont visiblement arrêtées lorsqu’il y a un mois le département d’Etat américain a tout simplement mis en garde Athènes contre une coopération énergétique avec Moscou et déconseillé une cession de DEPA à Gazprom qui “permettrait à Moscou de renforcer sa domination sur le marché énergétique de la région”. Empêcher une plus grande intégration économique Russie-UE est-il vraiment dans l’intérêt de l’Europe aujourd’hui alors que le président chinois vient de faire sa première visite internationale à Moscou avec à la clef une très forte intensification de la coopération politique, militaire mais aussi et surtout énergétique entre les deux pays ?

    En sanctionnant ainsi directement les actifs russes dans les banques de Chypre, c’est la Russie qui est directement visée et touchée. Bien sur les Russes ont logiquement des visées et elles sont bien plus importantes que la simple exploitation du gaz offshore dont le consortium russe Novatek a été exclu de façon assez inexpliquée. D’après l’expert en relations internationales Nouriel Roubini, la Russie vise simplement l’installation d’une base navale sur l’île (ce que les lecteurs de RIA-Novosti savent depuis septembre dernier) et que les Russes pourraient tenter de monnayer en échange d’une aide financière à Nicosie.

    A ce titre, les négociations russo-chypriotes n’ont pas échoué contrairement à ce que beaucoup d’analystes ont sans doute hâtivement conclu. Mais Chypre ne se trouve sans doute pas suffisamment dans la sphère d’influence russe au vu de la dimension de tels enjeux. Il faudrait pour cela qu’elle quitte l’UE et rejoigne la Communauté économique eurasiatique, comme l’a clairement indiqué Sergueï Glaziev, le conseiller du président Poutine.

    Il faut rappeler que Sergueï Glaziev avait au début de cette année dénoncé la “guerre financière totale que mènent les pays occidentaux contre la Russie aujourd’hui”. Une guerre financière qui semble confirmée par les dernières menaces de la BCE envers la Lettonie pour que celle-ci n’accueille pas d’éventuels capitaux russes qui pourraient vouloir sortir de Chypre.

    Sur le plan extérieur, Chypre reste un maillon crucial pour la Russie dans le cadre de son retour au Moyen-Orient et en Méditerranée, mais aussi dans le cadre de ses relations avec l’Occident. Sur le plan intérieur, le pouvoir russe peut enfin montrer qu’il est décidé à maintenir ses objectifs de lutte contre l’offshorisation de l’économie russe, dont Vladimir Poutine avait fait un point essentiel, dans son discours de fin d’année 2012. C’est dans cette optique que le groupe public russe Rosneft vient d’indiquer qu’il allait rapatrier de plusieurs zones du monde réputées offshore les actifs hérités lors de l’acquisition de son concurrent anglais: TNK-BP, notamment de Chypre et des Caraïbes.

    Au coeur du monde orthodoxe, la fin du rêve européen?

    Mais pendant qu’Occident et Russie s’affrontent par territoires interposés au coeur de la Méditerranée (Grèce, Syrie, Chypre...) le peuple chypriote et les dizaines de milliers de travailleurs anglais et est-européens immigrés à Chypre vont payer la facture et sans doute traverser des années difficiles, Jean Luc Mélenchon a par exemple déjà promisl’enfer aux Chypriotes.

    Alors que la Bulgarie a récemment interrompu ses négociations d’intégration à l’euro, la Grèce continue à s’enfoncer dans l’austérité. A Chypre aujourd’hui, selon les derniers sondages, 67% des habitants souhaitent désormais que leur pays quitte la zone euro, l’UE, et se rapproche de la Russie, une position soutenue activement par l’église orthodoxe chypriote.

    Au coeur de la Méditerranée et du monde orthodoxe, le rêve européen semble toucher à sa fin.

    Alexandre Latsa

    Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un “autre regard sur la Russie”.

    Copyright © 2013 Global Research

     

    La crise en Europe

       

    Piotr Iskenderov
    Vendredi 29 Mars 2013

    La crise en Europe

    Le rapport récemment diffusé par les économistes américains et européens de haut niveau réunis au sein du National Bureau of Economic Research au Massashutes porte pour la première fois une condamnation sans appel à la monnaie européenne unique.

    Les auteurs du document et notamment les Américains Jesus Fernandez-Villaverde, Tano Santos et le Britannique Luis Garicano prouvent d’une manière convaincante que c’est précisément l’introduction de l’euro qui a mis à mal le développement durable des économes européennes qu’on appelle aujourd’hui « à problèmes ». Le sujet est repris par notre observateur Piotr Iskenderov.

    Selon les estimations des économistes, le fait d’adhérer à la zone euro a provoqué un flux prodigieux de crédits en direction de la périphérie européenne. La dette extérieure nette des pays comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Irlande a augmenté en dix ans de 100% par rapport à leur PIB. Cependant, tout convaincant qu’il est, le rapport n’a pas d’effet rétroactif. En effet, on peut légitimement douter que l’Union Européenne ait pu renoncer en 1999 à l’introduction de la monnaie unique à la plus grande échelle possible. Comme l’a rappelé à La Voix de la Russie Nadejda Arbatova, expert du Centre de sécurité internationale de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales, - on ne devrait pas oublier le prix politique de la question qui est derrière les estimations économiques:

    « Nous devons penser aux conséquences politiques parce qu’il s’agit non seulement de la survie de la zone euro mais de l’avenir de toute l’Union Européenne. La désintégration de la zone euro portera inconstablement un coup dur à l’intégration européenne et ses nombreux détracteurs crieront à l’effondrement de l’UE dans son ensemble ».
    L’adhésion à la zone euro était une véritable aubaine pour les pays de la périphérie européenne. C’était une nouvelle monnaie super-stable commune aux Grecs et aux Allemands, le boom de crédits et une prospérité assurée. Mais ces pays étaient condamnés parce que mal préparés à la prospérité en question. L’euro a rendu inutile le douloureux processus des réformes dont la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande avaient plus besoin que de cette richesse inespérée. La chaîne d'affaires Bloomberg a fait savoir entre-temps que la Slovénie pourrait deveni un nouveau demandeur de crédits dans le cadre du programme de stabilisation lancé par l’UE et le FMI

    http://french.ruvr.ru

    .http://www.alterinfo.net/La-crise-en-Europe_a88464.html
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    Actualité non-alignée,
    Crise, pape, guerres, analyses...

    Vue du Vatican depuis le haut de la basilique Saint Pierre
    © Martijn Smeets - Shutterstock

    http://www.pays-monde.fr/tourisme-vatican-4/circuit-touristique-population-vaticane-208.html

     

     

    Chypre: Crime, faute - Témoignage (vidéo) - Rôle Allemagne, Russie - Vers coup d'Etat UE?

    Alerte UE: Un coup d'état institutionnel a eu lieu discrètement. Servitude des citoyens-godillots

    Hold-up du siècle, racket à Chypre - MES - Arnaque Système monétaire (+ vidéos)

    Opération "Je dépose mes poubelles devant les banques" (à relayer)

     

     

    UE-dictature-NOM.jpg

     

     

     

     

     

    Non au tout anglais

     

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    mardi 19 mars 2013

    La scandaleuse occupation de la Palestine

     

    The Economist consacre cette semaine un dossier très intéressant sur le processus de paix au Moyen-Orient. L’occasion d’évoquer les pistes possibles pour régler le conflit israélo-palestinien mais aussi évoquer la scandaleuse tutelle et occupation de la Cisjordanie.
    Quand Israël charcute la Palestine



    La carte publiée par The Economist est absolument stupéfiante et permet de se rendre compte à quel point l’état israélien opprime les territoires palestiniens. Même s’il s’agit d’un dossier que je suis fréquemment et sur lequel j’écris depuis longtemps, l’ampleur de l’occupation et du mitage du territoire cisjordanien dépasse encore ce que j’imaginais. Il suffit de voir la carte pour constater que « l’autorité » palestinienne n’exerce son autorité que sur une petite partie de la Cisjordanie (en marron).
    En effet, sur les parties en beige, Israël assure le contrôle de la sécurité. Et les parties en vert clair sont totalement sous contrôle israélien, tandis que les zones en bleu correspondent aux colonies. Enfin, Tel Aviv a construit un mur de séparation qui ne s’embarasse pas vraiment des frontières de 1967. Tout ceci pose de nombreux problèmes. Tout d’abord, avec un territoire aussi morcelé et occupé, les autorités locales n’ont d’autorité que le nom, ce qui les affaiblit considérablement.
    Ensuite, cela complique sévèrement les négociations pour aboutir à la constitution de deux Etats. D’ors et déjà, lors du processus d’Oslo, avaient été évoqués des échanges de territoire pour pouvoir intégrer une partie des colonies au sein d’Israël. Mais plus la colonisation continue, plus cela devient difficile et plus les tensions augmentent. En outre, certains Israéliens ne veulent pas abandonner le contrôle de la frontière de l’est. Cela amène certains à prôner une solution à un Etat.
    Israël, la nouvelle Afrique du Sud ?

    The Economist explore cette option dans un long papier passionnant. Mais s’il souligne que cette idée progresse actuellement, il note qu’elle vient plutôt des marges des deux camps : quelques idéalistes qui pensent que les deux peuples pourraient cohabiter pacifiquement, ou les ultras des deux camps : israéliens pensant pouvoir conserver la maitrise de cet Etat, quite à ne pas reconnaître la citoyenneté des palestiniens, ou palestiniens s’appuyant sur la démographie pour l’emporter.

    Du coup, une telle option ne semble pas crédible. Mais il y a le risque qu’Israël finisse comme l’Afrique du Sud, comme le montre la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions). Cette réponse citoyenne et non violente rejoint complètement la démarche qui m’anime depuis plusieurs années. The Economist souligne qu’Israël « ne pourra pas rester à la fois démocratique et juif s’il continue à contrôler la vie de millions de palestiniens sans leur donner de pleins droits politiques ».
    C’est pourquoi la solution de deux Etats semble largement préférable et il faut vraiment faire pression sur Israël pour la leur faire accepter. Aujourd’hui, comme il est le plus fort, il a tendance à faire ce qu’il veut, méprisant le peuple palestinien. Mais un tel comportement est à courte vue : que se passera-t-il quand Israël ne sera plus le plus fort de la région ? Mieux vaut qu’il ait montré l’exemple de la modération car si ses adversaires du moment ne retiennent que la loi du plus fort, un jour, celle-ci risque de se retourner contre l’état israélien. C’est pour sa sécurité qu’il faut le lui faire comprendre.
    Rien ne peut justifier la colonisation progressive et continue de la Cisjordanie. Cette guerre à mèche lente créé légitimement de très forts ressentiments qui sont une bombe à retardement extrêmement dangereuse pour la région et pour Israël. Il est temps de le lui faire comprendre plus durement, pour son bien.

    http://www.gaullistelibre.com/2013/03/la-scandaleuse-occupation-de-la.html#comment-form

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  • Silence Médias :

    Vingt-trois eurodéputés demandent la suspension de l’Accord d’association UE-Israël

     

    Dans une lettre adressée à la Haute Représentante de la politique étrangère pour l’Union européenne, Catherine Ashton, 23 membres du Parlement européen demandent la suspension de l’Accord d’association Union européenne-Israël.
    Il est absolument unique qu’une initiative de cette importance, commune à plusieurs partis, soit prise par des eurodéputés pour demander carrément la suspension de l’Accord d’association.



    ECCPalestine
    Dimanche 17 Mars 2013



    Vingt-trois eurodéputés demandent la suspension de l’Accord d’association UE-Israël
    Lettre intégrale


    Baronne Catherine Ashton of Upholland
    Vice-Présidente/Haute Représentante pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité
    Rue de La 200
    1049 Brussels

    c/c : Commissaire européen pour le Commerce international, Mr Karel de Gucht

    Strasbourg, le 11 mars 2013


    Madame la Haute Représentante

    Conformément à l’article 21 du Traité de l’Union européenne (TEU) les actions extérieures de l’Union doivent être guidées par les principes qui ont inspiré ses propres création, développement et élargissement, et qu’elle cherche à promouvoir dans le reste du monde : la démocratie, la primauté du droit, l’universalité et l’indivisibilité des droits de l’homme et des libertés fondamentales, le respect de la dignité humaine, les principes d’égalité et de solidarité, et le respect des principes de la Charte des Nations-Unies et du droit international. Aussi avant que le Traité de Lisbonne ait introduit une obligation juridiquement contraignante, l’Union européenne incluait des clauses de conditionnalité relatives aux droits de l’homme et aux principes démocratiques dans ses accords d’association et de commerce internationaux. Pour que l’Union européenne reste un négociateur crédible vis-à-vis des pays tiers, et pour améliorer les droits de l’homme et les libertés fondamentales, il est nécessaire que l’Union européenne applique ces clauses de conditionnalité.

    Depuis votre entrée en fonction vous avez toujours (1), au nom de l’Union européenne, exprimé vos préoccupations et condamné l’activité de colonisation en cours du gouvernement d’Israël partout dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est. L’Union européenne a invariablement déclaré que toute construction de colonies est illégale en vertu du droit international et constitue un obstacle à la paix, en particulier à une solution acceptable à deux États. Malheureusement, il est juste de dire qu’à ce jour les objections de l’Union européenne n’ont eu aucun effet sur un changement de politique. Nous avons besoin d’une approche nouvelle et décisive de l’action de l’Union européenne.

    Le cadre juridique des relations UE-Israël est fourni par l’Accord d’association UE-Israël, ou « Accord d’association euro-méditerranéen ». L’Accord est basé sur le respect mutuel des droits de l’homme et des principes démocratiques, comme stipulé explicitement dans l’article 2 de l’Accord. L’autorisation en cours pour l’activité de colonisation par le gouvernement israélien, tout comme plusieurs violations des droits de l’homme largement documentées par les Nations-Unies (2) et des organisations internationales des droits de l’homme (3), sont des violations des engagements d’Israël en vertu de l’article 2 de l’Accord.

    Les récentes discussions au sein du Parlement européen à propos de la signature d’un « protocole additionnel à l’ « Évaluation de la conformité des produits industriels » (CAA) ont fait ressortir les préoccupations du Parlement concernant les relations commerciales qui se poursuivent de l’Union européenne avec Israël malgré une politique qui viole l’Accord d’association. Ces préoccupations doivent être prises en compte au niveau approprié : l’Accord d’association.

    L’un des buts principaux de l’Accord d’association est de renforcer le dialogue politique entre les deux parties. La violation du droit international et des droits de l’homme par les activités du gouvernement israélien, et l’absence de réponse aux demandes de l’Union européenne pour le respect du droit international, en particulier pour un moratoire à l’expansion des colonies, obligent l’Union européenne à s’engager plus intensément dans un dialogue politique avec Israël sur ces questions inquiétantes qui doivent être officiellement et dûment abordées dans le contexte de l’Accord d’association.

    l’Union européenne doit être un chef de file pour le respect du droit international et la protection et la promotion des droits de l’homme universels. Nous demandons par conséquent à la Commission d’aborder officiellement ces préoccupations dès que possible au sein du Comité d’association, comme stipulé par l’article 67 de l’Accord d’association, et d’envisager la suspension (partielle) de l’Accord. Nous vous demandons également votre réaction et une proposition sérieuse pour traiter cette question cruciale.

    Source

    Signataires :

    Marietje Schaake MEP (ALDE)
    Jan Philipp Albrecht MEP (GREENS)
    Margrete Auken MEP (GREENS)
    Franziska Brantner MEP (GREENS)
    Tarja Cronberg MEP (GREENS)
    Chris Davies MEP (ALDE)
    Andrew Duff MEP (ALDE)
    Ismail Ertug MEP (S&D)
    Véronique De Keyser MEP (S&D)
    Nicole Kiil-Nielsen MEP (GREENS)
    Liisa Jaakonsaari MEP (S&D)
    David Martin MEP (S&D)
    Emilio Menéndez del Valle MEP (S&D)
    María Muñiz De Urquiza MEP (S&D)
    Norbert Neuser MEP (S&D)
    Niccolò Rinaldi MEP (ALDE)
    Judith Sargentini MEP (GREENS)
    Helmut Scholz MEP (GUE/NGL)
    Joanna Senyszyn MEP (S&D)
    Kyriacos Triantaphyllides MEP (GUE/NGL)
    Alexandra Thein MEP ALDE)
    Ivo Vajgl MEP (ALDE)
    Graham Watson MEP (ALDE)


    Notes

    1) Déclarations des 2 décembre 2012, 8 novembre 2012, 19 octobre 2012, 22 août 2012, 8 juin 2012, 22 février 2012, 20 décembre 2011, 2 novembre 2011, 15 octobre 2011, 27 septembre 2011, 17 août 2011, 12 août 2011, 5 août 2011, 6 avril 2011, 9 janvier 2011, 9 novembre 2010, 16 mai 2010, et 10 mars 2010.

    2) Rapport de la mission d’enquête internationale indépendante pour enquêter sur les implications des colonies israéliennes sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels de la population palestinienne dans tout le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est : http://www.ohchr.org/Documents/HRBo...

    3) :
    Human Rights Watch : http://www.hrw.org/middle-eastn-afr... ;
    Amnesty International : http://www.amnesty.org/en/region/is... ;
    Freedom House : http://www.freedomhouse.org/country...

    13 mars 2013 - European Coordination of Committees and Associations for Palestine - traduction : Info-Palestine/JPP

    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article13328 http://www.info-palestine.eu/spip.php?article13328

     

    http://www.alterinfo.net/Vingt-trois-eurodeputes-demandent-la-suspension-de-l-Accord-d-association-UE-Israel_a87959.html

     

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