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    Comment Valls s'impose au Monde



    Rédigé par Juan S. le Lundi 31 Mars 2014 à 23:26 | 47 commentaire(s)



    C'est une énigme, Manuel Valls va devenir premier ministre. Juste avant le second tour des municipales, un article signé David Revault d'Allonnes dans les colonnes du Monde daté de samedi 29 mars, célèbre encore l'actuel ministre de l'intérieur.


    Le titre pourrait faire hurler: "Manuel Valls se prépare discrètement pour Matignon."



    Notez le choix du terme: "discrètement". Onze ans après l'Autre, on nous rejoue le même scénario du ministre de l'intérieur populaire, agité et ambitieux. Qui a vu de la discrétion ?
     
    S'en suit deux longues colonnes où des proches de Manuel Valls expliquent pourquoi leur mentor est incontournable pour remplacer Ayrault le plus rapidement possible.

    On attend la contradiction. 

    Elle intervient dans la seconde partie de l'article. Elle est modeste. Jamais le journaliste ne pointe-t-il l'évidence: en quoi le ministre le plus populaire et le plus à droite de cette équipe Hollande pourrait il être exonéré de toute responsabilité dans les résultats du scrutin municipal ?

    Pire, en quoi cet homme censé incarner la loi et l'ordre - ministère oblige - a-t-il contribué à désactiver l'instrumentalisation systématique de l'immigration et de la sécurité dans le débat politique ?

    A t on noté un quelconque effet Valls dans les communes qu'il a visité ? 
     
    La gauche de gouvernement perd son électorat et voici qu'on penserait à Manuel Valls. Dans son article, le journaliste normalise un peu plus l'idée de cette nomination, en amoindrissant les critiques, en gommant la réalité politique du scrutin local le plus récent.
     
    Incroyable.
     
    Ou pas.
    http://www.marianne.net/sarkofrance/Comment-Valls-s-impose-au-Monde_a1432.html
     


     

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    A lire, Valls :

     

     

    La France modelée par le CRIF conduit à la France franquiste de Valls

     

     http://aspeta.blogspot.fr/

     

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    Remaniement ministériel, 1er avril : François Hollande et Manuel Valls beaucoup plus forts que La Plume !

     

     

    Nouveau gouvernement :

    Plus ça change et plus c’est la même chose

    http://www.upr.fr/actualite/france/nouveau-gouvernement-ca-change-cest-meme-chose

     

    marionettes-hollande.

     

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    L’amour fou de Manuel Valls pour Israël, le Qatar et le Maroc
    Par : Jacques-Marie Bourget


    Valls à contretemps
    Par Jacques Sapir


    Re(ma)niements
    Par Jacques Sapir

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    Lettre ouverte au locataire du Quai d’Orsay
    De Jan Varoujan

    mercredi 2 avril 2014, par Comité Valmy


    Voir en ligne : SYRIE : Un appel à tous les Arméniens à travers le monde des Arméniens de Kessab - Nouvelles d’Arménie

    Lettre ouverte au locataire du Quai d’Orsay

    Jan Varoujan

    30.03.2014

    Monsieur le Ministre,

    Tout en admettant que le champ géopolitique et diplomatique est un terrain où l’on joue un jeu dont les règles ne sont pas toujours comprises par le vulgum pecus, où la morale n’a pas sa place, où l’on applique aisément la règle du deux poids deux mesures, il est néanmoins difficile d’admettre certains excès.

    C’est ainsi que vous prétendez combattre le terrorisme d’al-Qaïda (et de ses « produits dérivés ») en Afrique tout en soutenant les mêmes catégories de barbares en Syrie. Syrie où récemment les terroristes étrangers (et non pas des opposants rebelles) ont attaqué la ville frontalière de Kessab dont la population est majoritairement arménienne, et détruit ses églises. Les quelques photos ci-jointes montrent, avec éloquence, les « hauts faits d’armes » de ces sauvages… Vous verrez aussi les « tchétés djihadistes » composé de recrues turques. Ces brutes qui se sont introduites en Syrie avec l’aide, et sous la couverture militaire, de la Turquie, le pays de « votre ami Ahmet » comme vous l’appeliez Ahmet Davutoglu lors de sa visite en France le 5 juillet 2012. Turquie où, à la frontière de Syrie, en présence de l’ambassadeur Laurent Bili, vous avez déclaré le 17 août 2012 que « Assad ne mériterait pas d’être sur la terre ». Un appel au meurtre qui serait considéré comme un délit pour n’importe quel citoyen lambda.


    Un groupe de Turkmènes.

     

    Kessab a une importance symbolique pour les Arméniens. Ce « village », situé à proximité de la frontière entre la Syrie et la Turquie présente la particularité d’être composé essentiellement de chrétiens, descendants des rescapés du génocide perpétré par la Turquie contre les Arméniens. Ah mais j’oublie… pour vous le Génocide Arménien est à mettre entre guillemets, comme vous l’aviez fait, geste à l’appui, devant la commission des Affaires Étrangères de l’Assemblée Nationale, le 17 juillet 2012. Comme le font d’ailleurs les négationnistes de ce funeste crime contre l’humanité.

    Regardez ces quelques photos et demandez-vous pourquoi vous n’avez même pas eu un mot de compassion pour ces Arméniens de Kessab tués et des églises profanées.


     

    J’ai commencé cette lettre en m’adressant au locataire du Quai d’Orsay. J’aime bien ce libellé. Cela montre que celui qui occupe cette place n’est là que tout à fait temporairement.

    Je ne me permettrai pas d’être aussi brutal que vous l’étiez vis-à-vis du Président Assad, mais simplement vous dire que vous ne méritez sans doute pas d’être au Quai d’Orsay. Par conséquent, aussi paradoxal qu’elle puisse paraître, ma plus grande satisfaction serait que cette lettre n’arrive jamais à son destinataire.

    Source :
    Blog de Jan Varoujan : éditorialiste, chercheur, photographe. Spécialiste de l’Asie mineure et du Caucase.

    Mise en ligne CV : mardi 1er avril 2014

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article4438

     

     

    Laurent Fabius désavoué : Le gouvernement renonce sans le dire à la décision de ne pas livrer les navires Mistral à la Russie 

    http://www.upr.fr/presse/communiques-de-presse/lupr-demande-laurent-fabius-soit-demis-ses-fonctions-ministre-affaires-etrangeres

     

     

     

     

     http://aspeta.blogspot.fr/

    (voir tout sur ce lien)

     

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  • crifbanquise-copie1

    http://www.mecanopolis.org/?p=3990

    Comme chaque année, le Lobby Sioniste parisien organise son dîner, cérémonie obligatoire d’allégeance au Sionisme à laquelle les politiciens de droite comme de gauche se sentent obligés de participer par crainte de se faire traiter d’antisémite et d’être excommuniés de la vie publique


     

    Le CRIF écrit-il les discours de Hollande sur la Palestine ?

    http://blog.mondediplo.net/2012-11-…

     

    Mardi 27 novembre 2012, par Alain Gresh du Diplo (Monde diplomatique)

    Finalement, le gouvernement français votera en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien. A reculons, après avoir longtemps hésité, en demandant mille et une garanties à l’Autorité palestinienne. Il est loin le temps où la France défendait une position originale, appelait à l’autodétermination des Palestiniens et au dialogue avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), passant outre aux injonctions des Etats-Unis et d’Israël.

    L’information de l’hebdomadaire L’Express ne semble pas avoir suscité de fortes réactions. Dans un article du 8 novembre de Marcelo Wesfreid, « Paul Bernard, la plume de l’ombre de François Hollande », on apprend en quoi consiste le travail de Paul Bernard :

    « De l’ouverture de la conférence sociale à l’anniversaire de la Libération de Paris, de la commémoration du Vél’ d’Hiv à celle de la tuerie de Toulouse, du discours sur l’école à celui sur la mutualité française, il est celui qui rédige les premières trames, amendées ensuite par son supérieur hiérarchique, le conseiller politique Aquilino Morelle, puis remodelées par le président lui-même. Paul Bernard planche aussi sur les interviews télévisées et les Légions d’honneur, quand il ne s’occupe pas d’une préface de livre. »

    Qui est donc cet homme de l’ombre ?

    « Les plumes ne ressemblent jamais aux technocrates qui peuplent les cabinets. Et Paul Bernard n’a pas le parcours type d’une plume. En sortant de Normale-Sup, un DEA sur la littérature de l’époque napoléonienne en poche, il entre chez Publicis comme chargé de mission auprès du magnat de la publicité Maurice Lévy. Il participe pour le compte de l’homme d’affaires à la rédaction du rapport commandé en 2006 par le ministre des finances Thierry Breton, sur l’“économie de l’immatériel”, cosigné avec Jean-Pierre Jouyet.

    Parallèlement, il rejoint le Mouvement juif libéral de France (MJLF), un courant du judaïsme progressiste qui s’est notamment illustré en menant campagne pour l’accès des femmes aux fonctions du culte. Le touche-à-tout a récemment intégré le comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). »

    Rappelons que parmi les objectifs du CRIF figure celui de soutenir l’Etat d’Israël. Et que, depuis des années, cette organisation a toujours soutenu toutes les aventures militaires israéliennes, de la guerre contre le Liban en 2006 à celle contre Gaza en 2012.

    Mais ne croyez surtout pas que l’homme est de parti pris. Il explique : « Il faut oublier ce qu’on pense et ne pas chercher à peser dans le sens de ses propres idées. »

    Imagine-t-on un instant un citoyen français de confession musulmane, engagé dans une association de soutien au peuple palestinien, chargé d’écrire les discours du président de la République ?

    Je ne sais pas si M. Bernard cherche ou non à imposer ses propres idées sur le conflit, mais comment ne pas remarquer ce que le président français a dit lors de la conférence de presse avec le premier ministre Netanyahou : « Il y a aussi la tentation pour l’Autorité palestinienne d’aller chercher à l’Assemblée générale de l’ONU ce qu’elle n’obtient pas dans la négociation (…). Seule la négociation pourra déboucher sur une solution définitive à la situation en Palestine. » (Lire, par exemple, « Sur la Palestine, Hollande conforte Netanyahou », L’Humanité, 2 novembre.)

    Or c’est, au mot près, ce que disent les dirigeants israéliens depuis des mois (« Statements by Israeli leaders », ministère israélien des affaires étrangères), et qui est repris par le CRIF. On peut aussi se reporter à la déclaration de M. Netanyahou l’an dernier (« B. Netanyahu : “La vérité c’est que les Palestiniens bloquent les négociations” », RTBF, 18 septembre 2011) :

    « Mon voyage [aux Nations unies] a un double objectif : faire en sorte que la tentative [des Palestiniens] de contourner des négociations directes échoue (…) La vérité, c’est qu’Israël veut la paix et que les Palestiniens font tout leur possible pour bloquer des négociations directes (…). Ils doivent comprendre que la paix ne peut être obtenue que par des négociations, et non en essayant de les contourner par la voie de l’ONU. »

    Une simple coïncidence ? Sans doute, et le réalignement de la politique française sur la Palestine dépasse, bien évidemment, le travail de tel ou tel homme de l’ombre.

    M. Bernard a aussi rédigé, si l’on en croit L’Express, le discours de Hollande du 1er novembre, lors de la cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat du 19 mars 2012 (Ecole Ohr Torah - Toulouse). La cérémonie s’est tenue en présence de M. Netanyahou.

    « Ces enfants de la France reposent aujourd’hui à Jérusalem. Nos deux pays, nos deux peuples, sont réunis autour de leur souvenir. Monsieur le Premier Ministre, vous représentez un pays créé, au lendemain de la Shoah, pour servir de refuge aux juifs. C’est pourquoi chaque fois qu’un juif est pris pour cible parce que juif, Israël est concerné. C’est le sens de votre présence. Je la comprends, je la salue, je vous accueille. »

    Il est donc normal qu’Israël soit concerné par la situation des juifs de France ? A-t-on demandé leur avis aux juifs de France qui ne veulent rien avoir à faire avec Israël et qui ne se reconnaissent pas dans cet Etat ? A-t-on demandé leur avis aux juifs de France qui ne se reconnaissent pas dans un premier ministre qui mène une politique d’oppression des Palestiniens ?

    Il est paradoxal que ceux-là même qui dénoncent l’importation du conflit israélo-palestinien en France invitent le premier ministre d’Israël à une telle cérémonie, favorisant les amalgames nauséabonds entre juifs, sionistes et Israël. Les mêmes qui dénoncent la mobilisation des banlieues ou des musulmans de France en faveur des Palestiniens soutiennent celle des juifs de France (ou de certains d’entre eux) en faveur d’Israël.

    Ce « deux poids deux mesures » encourage la montée d’un antisémitisme stupide, qui veut faire croire que les juifs de France disposent d’un statut différent de celui des autres citoyens.

    Dans une déclaration du 22 novembre, l’Union française juive pour la paix (UJFP) s’interrogeait aussi pour savoir « Qui représente les Juifs et la “communauté juive” en France ? » et s’inquiétait du soutien inconditionnel du CRIF à l’Etat d’Israël dans son attaque contre Gaza. Cette prise de position contribue davantage à la lutte contre l’antisémitisme en France que toutes les déclarations du CRIF ou de certains de nos responsables politiques (lire aussi la lettre du grand rabbin à l’organisation et la réponse de celle-ci).

    Lorsque l’on a un ministre de l’intérieur, Manuel Valls, qui peut proclamer que, par sa femme, « il est lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël », nous pouvons nous inquiéter. Valls a tenté d’obtenir la suppression de cette citation, notamment dans sa biographie sur Wikipedia et en demandant à la radio de Strasbourg, sur laquelle il a proféré ces insanités, de les retirer au nom du droit d’auteur. Mais la censure ne peut rien contre Internet.

    Dans une tribune publiée par l’hebdomadaire Marianne (22 novembre), « Un citoyen étonné », Pierre Conesa s’étonne que le président français n’accorde aucune place à certaines des victimes non juives de Merah.

    « Avant les assassinats de l’école juive, Mohamed Merah avait exécuté de sang-froid trois parachutistes (le maréchal des logis Imad Ibn Ziaten, 30 ans, et deux militaires du rang, Abel Chennouf, d’origine algérienne, 26 ans, et Mohamed Legouad, Français musulman d’origine algérienne, 24 ans) et avait blessé grièvement à la tête un quatrième (Loïc Liber, 28 ans) les 11 et 15 mars à Toulouse et à Montauban. Aucun membre de ces familles n’a été associé à la visite présidentielle à Toulouse. Qu’en est-il de ces victimes aujourd’hui ?

    Le ministre de l’Intérieur avait reçu en octobre, à la préfecture de Haute-Garonne, Hatim Ibn Ziaten, frère aîné du premier soldat tué, à Toulouse, la sœur de Mohamed Legouad et le père d’Abel Chennouf, et leurs avocats. L’avocate Me Maktouf a évoqué “un ras-le-bol, un mal-être insupportables”. L’un de ses clients, Albert Chennouf, perçoit 700 euros de retraite et a déjà dû faire l’avance de 1 700 euros de frais en tant que partie civile. Les avocats de ces soldats veulent avec raison faire reconnaître que les quatre militaires visés sont “morts pour la France”, permettant ainsi une prise en charge partielle de leurs frais de justice et une aide à leurs familles. Ce serait là un signe à l’égard de la communauté maghrébine qui, à travers ces jeunes engagés, a démontré son attachement à la France et a payé un très lourd tribut.

    Pour l’heure, le président Hollande n’a pas jugé bon de les recevoir, leur faisant répondre par un courrier d’un conseiller. Sarkozy s’était au moins senti obligé de leur adresser une lettre manuscrite… »

     


    http://blog.mondediplo.net/2012-11-…

     

    Hollande fait écrire ses discours

    par un dirigeant du CRIF !

     

    C’est Paul Bernard, un dirigeant du CRIF, qui écrit les discours du président de la république "française". La fRANCE (petit "f" et grand "RANCE") fait donc effectivement partie des territoires occupés par Israël.

    Rappelons que parmi les objectifs du CRIF figure celui de soutenir l’Etat d’Israël quoiqu’il fasse. Et que, depuis des années, cette organisation a toujours soutenu toutes les aventures militaires israéliennes.

    Dans chacune des anciennes colonies françaises d’Afrique, depuis qu’elle a soit-disant été décolonisée, se tient au côté de son "président" quelqu’un directement nommé par Paris, qui prend toutes les décisions importantes. On l’appelle le "résident français".

    Et bien, la fRANCE étant maintenant une colonie israélienne, il est donc tout à fait normal que le résident israélien se tienne auprès du "président" de la "république" française pour prendre les décisions importantes concernant notre pays, rédiger ses discours, et décider de la guerre : Libye, Syrie, etc.


    do
    http://mai68.org

     

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    A lire :


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    Communiqué de la Coordination pour la souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence

    Dénonciation de l’immixtion belliciste de la France en Syrie et affirmation du droit du peuple syrien à disposer de lui-même souverainement

    dimanche 27 janvier 2013, par Comité Valmy



    Coordination pour la souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence

    Communiqué du 28 janvier 2013

     

    Le 28 janvier 2013, M. Fabius accueille à Paris les représentants de la Coalition pour la Syrie, une structure fantoche créée à la demande des dirigeants états-uniens et qu’il considère depuis deux mois comme les « seuls représentants légitimes du peuple syrien ». Il choisit de les recevoir le jour même où l’opposition syrienne patriotique qui refuse toute ingérence étrangère ainsi que la guerre civile, se réunit à Genève.


    Cette rencontre constitue le volet diplomatique d’une ingérence dans les affaires syriennes qui dure maintenant depuis deux ans. Le gouvernement français a déjà largement pris part à l’agression contre la Syrie en recrutant, entraînant et fournissant aux rebelles du matériel divers et prenant la direction des opérations, aux côtés de la CIA et des services de renseignements turcs de la formation des combattants (artillerie et transmission)1) . Cette ingérence est en contradiction avec les principes du droit international et de la charte l’ONU en 1945. « Aucun Etat ne doit entreprendre d’action visant au renversement par la force du régime en place dans un pays tiers. » Sur le plan diplomatique, le gouvernement français cherche donc à contourner la légalité du droit international pour favoriser la reconnaissance d’une « légitimité » factice par diverses organisations régionales (Union européenne, Ligue arabe, Amis de la Syrie) pour une coalition créée par l’OTAN qui n’a aucune représentativité populaire.


    Créée au Qatar, la « Coalition de Doha » est dirigée par M. Mouaz Al Khatib, un imam lié aux Frères musulmans, qui, selon le géographe F. Balanche, en constituent la « colonne vertébrale ». La Coalition reconnaît comme premier allié, Jabhat Al-Nosra, un groupe terroriste qui est une émanation directe d’Al Qaida. Et pour cause, c’est ce groupe qui inflige les plus lourdes pertes au gouvernement syrien 2) et à la population civile. M. Fabius a même fait part de son soutien implicite aux terroristes en affirmant que « sur le terrain, ils [Al Nosra] font du bon boulot ».3)

    La diplomatie française cherche à prendre les devants d’une politique états-unienne de remodelage du « Grand Moyen Orient », en éliminant l’« Axe du Mal » (Syrie, Iran) (lire : axe de la Résistance) et en favorisant un axe pro états-unien (Turquie, Etats du Golfe). 4)

    C’est donc une politique consciente d’escalade dans la guerre que le gouvernement français cherche à attiser, au moment même où la même France s’attaque au Mali aux groupes qui sont en relation directe avec ceux qu’elle soutient en Syrie. Comprenne qui pourra.

    La Coordination pour la souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence dénonce fermement cette politique d’immixtion dans les affaires des pays souverains, affirme le droit du peuple syrien de choisir lui même ceux qui le gouvernent, ainsi que le refus de tout armement des « djihadistes » ou de « l’ASL » en soulignant que ce conflit, extrêmement polarisé, pourrait dégénérer en un embrasement généralisé déclenchant une guerre mondiale.

    Coordination pour la souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence



    1) Le Canard enchaîné, 8 août 2012.
    2) Le Figaro, 21/12/12
    3) Le Monde, 14/12/12
    4) Courrier international, n° 1152, « Vers la création d’un axe sunnite proaméricain »

    Contact : Chrysanthie - chrysantheme1410@rocketmail.com

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3171


     http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3171


     

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    .http://honneur-patrie.com/

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    Lire aussi :

     


    La colère des militaires contre la France vendue à l'UE, aux USA, à Israël



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    Vidéo : les entrevues de l’idiot – La soumission des médias à l’idéologie atlantiste

    Le 22 octobre 2012 · Catégories : Vidéos, Vidéos de l'idiot
     
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    « Sans la collaboration des médias, il ne serait possible à l’Atlantisme d’imposer ses fondamentaux dans l’esprit de l’opinion publique. Les médias font partie intégrante de la machine de guerre atlantiste. [...]


    Les pourvoyeurs de l’information commettent des crimes médiatiques lorsqu’ils se font les relais pur et simple de la propagande atlantiste, comme nous l’avons vu lors de la guerre contre la Serbie, de l’invasion de l’Afghanistan et du bombardement de la Libye par l’Otan, de la guerre en Irak, de la déstabilisation de la Syrie (toujours par l’Otan) ou comme nous le constatons à propos du nettoyage ethnique continu dont sont victimes les Palestiniens. Dans chacun de ces cas, les médias cautionnent les explications officielles, leur donnent force et crédibilité, mettent en avant des intentions humanitaires, alors même qu’elles recouvrent des crimes qui devraient soulever notre indignation et aboutir à la mise en cause judiciaire et politique de leurs principaux responsables. »

    Extrait de l’article L’Atlantisme est un totalitarisme par Guillaume de Rouville.

     

     


     

     

    Guillaume de Rouville, La Démocratie ambiguë, Éditions Cheap.

     


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  • Claude Sérillon, « conseiller en communication, « spin doctor »... donc menteur ?


    Bernard GENSANE
    Président US : "Courrez ! Votre vie en dépend !" - Conseiller : "Ce qu’il veut dire par là, c’est que le jogging est bon pour votre santé".

    Claude Sérillon, ainsi que sa compagne Catherine Ceylac, sont deux grands professionnels, sympathiques, sans esbroufe. Le problème est que le bon Claude vient de franchir un certain pas en devenant « conseiller en communication » du président de la République.

    Il n’est pas éloigné le temps où le comparse de Drucker dénonçait ses collègues journalistes devenus de simples chargés de communication. Il va désormais leur fournir de la matière première.

    À l’annonce de la nomination de Sérillon, des dépêches – plus ou moins bien intentionnées – l’ont qualifié de « spin doctor » de François Hollande, un rôle qu’il semble avoir joué depuis quelque temps déjà de manière officieuse. Malheureusement, le diable se cache toujours dans les mots.

    Le concept de « spin doctor » nous vient des États-Unis. Donc, prudence. Il est apparu dans les années trente, et a été popularisé dans les années quatre-vingt lors de l’affrontement entre Ronald Reagan et Walter Mondale. Un « spin doctor » est donc un conseiller en communication ET « marketing », chargé de « vendre » une personnalité politique. Une des techniques favorites du « spin » est de raconter des histoires, le désormais célèbre « storytelling ». En illustration de ce que sont devenus les bobards officiels, on peut se remémorer le mensonge de Sarkozy, en 2008, concernant l’amputation des mains d’Afghanes s’étant vernis les ongles, pour justifier l’intervention occidentale dans ce pays : « Il est impossible de dialoguer avec des gens qui ont amputé d’une main une femme parce qu’elle avait mis du vernis à ongles ». Ce mensonge (qui ne dédouanait en rien le fanatisme des talibans) circulait sur la toile depuis des années. Tantôt sous la version d’une femme adulte à qui l’on avait coupé la main, tantôt sous la version plus “ douce ” d’une gamine de dix ans à qui l’on avait arraché les ongles. Un colonel de l’armée étatsunienne expliqua que l’histoire des ongles arrachés avait été scénarisée par le « spin » du Premier ministre Tony Blair, Alastair Campbell. Dès novembre 2001, Laura, la femme de George Bush, avait fait courir ce bobard, sous forme d’hypothèse : « Seuls les terroristes et les talibans menacent d’arracher les doigts qui ont les ongles vernis ». Conjecture reprise, encore plus prudemment, par Cherie, la femme de Tony Blair : « En Afghanistan, si vous avez du vernis à ongles, vous pouvez avoir les ongles arrachés ». Le kleiner Mann ne s’embarrassa pas de ces précautions rhétoriques. Pourtant, en septembre 2007, le mensonge avait été éventé par Jim Wilkinson, conseiller en communication à la Maison blanche : « la meilleure chose que nous ayons faite pour obtenir le soutien de pays où la coalition antiterroriste se heurtait un grand scepticisme ».

    En anglais, le verbe « to spin » a deux sens : faire tourner (a spinning top = une toupie), avec la connotation, qui nous intéresse ici, de l’effet que l’on donne à une balle de tennis. Un effet qui tord les faits pour les présenter de manière favorable. Ce verbe signifie également « filer » (ou tisser), avec une connotation qui devient rapidement péjorative : « he spun me a yarn » = il m’a débité une longue histoire, « to spin a web of lies » = inventer un tissu (une toile) de mensonges, par exemple en forgeant des slogans, des éléments de langage, comme on dit désormais, en faisant de la « pédagogie » pour orienter la compréhension des faits dans le sens voulu par les émetteurs du message. Lorsque l’on est dans le spinning, on ne sait plus très bien où l’on en est : « my head is spinning round = j’ai la tête qui tourne ». Le conseiller en relations publiques est donc un façonneur d’images, et il peut devenir une éminence grise, voire un gourou. En tout état de cause, nous sommes loin de la démocratie, loin d’un rapport de vérité au peuple.

    Les deux plus célèbres « spin doctors » de ces vingt dernières années furent Karl Rove (qui fréquenta six universités sans décrocher le moindre diplôme), le mauvais génie de George Bush, capable d’inventer et de faire passer un mensonge à l’heure, et Alastair Campbell qui, avant d’avoir mené en bateau les opinions publiques au sujet de la guerre en Irak, avait vendu la doctrine blairiste du New Labour aux militants du parti pendant que le futur Premier ministre négociait avec le milliardaire de la presse Rupert Murdoch.

    Sérillon n’en est pas là. Pour l’instant.

     

    Bernard Gensane

     

    http://bernard-gensane.over-blog.com/

    URL de cet article 18857
    http://www.legrandsoir.info/claude-serillon-conseiller-en-communication-spin-doctor-menteur.html
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