- Comment et pourquoi les États-Unis ont créé l’État islamique…
- Les Etats-Unis ont commencé les frappes aériennes contre l'Etat islamique en Syrie
Le Monde est devenu l'organe de l'OTAN. Et il se prétend neutre, il n'affiche pas la couleur, contrairement par exemple à un Le Figaro. Actuellement, le Monde diabolise Poutine et la réalité des événements est masquée. Avec Le Monde, nous allons droit à un conflit nucléaire voulu par l'OTAN. Voici un article de septembre 2013 montrant le climat qui règne dans ce journal jadis sérieux, chantal dupile (eva R-sistons)
Auteur de plusieurs ouvrages, comme « Comment les riches détruisent la planète », « Pour sauver la planète, sortez du capitalisme » et « Fin de l’Occident, naissance du monde », le journaliste Hervé Kempf vient de démissionner du Monde avec fracas en dénonçant la censure qui y règne.
Ce n’est certes pas un événement planétaire. Mais c’est un petit signal – un de plus – qui témoigne du malaise grandissant qu’éprouvent les journalistes honnêtes et scrupuleux (car il en existe plus qu’on le croit) devant l’asservissement indigne des grands médias français à l’oligarchie euro-atlantiste.
De quoi s’agit-il ? Hier, 2 septembre, quinze ans après y être entré, le journaliste Hervé Kempf a claqué la porte du « Monde » où il traitait les questions d’écologie. Pour « solde de tout compte », il a publié sur son blogue les raisons de cette démission, en exposant par le menu détail l’ambiance détestable et la censure qui règnent dans le prétendu « journal de référence » de la presse française .
Il fait notamment état de l’échange de courriels qu’il a eu avec le directeur adjoint de la rédaction, Didier Pourquery, qui voulait lui enlever des mains le dossier de l’aéroport de Notre Dame des Landes, sur lequel Hervé Kempf avait publié des articles qui avaient certainement déplu à François Hollande et Jean-Marc Ayrault.
Voici cet échange :
- Didier Pourquery : « Bonsoir, en effet Hervé tu as bien noté que je ne souhaite pas que tu suives ce dossier (NDFXG : Notre Dame des Landes) pour le journal (ni pour le M d’ailleurs). Et j’ai bien noté que tu irais sur le terrain en tant que Hervé Kempf chroniqueur ’engagé’ (NDFXG : pas comme journaliste du Monde donc). Tout est clair. Merci. Didier »
- Hervé Kempf : « J’irai sur le terrain en tant que journaliste. Je ferai mon travail, qui est de témoigner de mon époque, en relatant honnêtement un moment important de l’histoire du mouvement écologique.
Dans le contexte actuel, le terme de chroniqueur « engagé » me paraît injurieux – à moins que l’on parle des « éditorialistes engagés » quand trois éditoriaux avalisent le Traité TSCG, ou de « chroniqueur engagé » à propos de notre camarade assurant la chronique Europe, aux vues très tranchées. J’en reste à ces exemples. »
SOURCE : http://www.reporterre.net/spip.php?article4586
A- Un journal possédé par 3 « milliardaires de gauche »
Le journal Le Monde est la propriété du groupe Le Monde, détenu depuis 2010 par trois hommes d’affaires richissimes : Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse.
De droite à gauche : Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, les trois copropriétaires du Monde.
1°)- Xavier Niel
Xavier Niel, vice-président d’Illiad, maison-mère de « Free », est également copropriétaire du Monde.
Xavier Niel n’est pas seulement co-propriétaire du Monde mais aussi vice-président et directeur de la stratégie d’Iliad, groupe de télécommunications français, maison mère du fournisseur d’accès à Internet et opérateur de téléphonie mobile Free, entités dont il est le fondateur.
En 2013, il possède la 10e fortune de France (et occupe la 179e place dans le classement des plus grandes fortunes du monde selon le magazine américain Forbes) avec un montant estimé de 5,90 milliards d’euros.
Sa vie a par ailleurs été entachée de démêlés judiciaires sordides. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire à la prison de la Santé (Paris) le 28 mai 2004 pendant un mois pour proxénétisme aggravé et recel d’abus de biens sociaux concernant un de ses « peep-shows ». Il a été condamné le 27 octobre 2006 à deux ans d’emprisonnement avec sursis et à 250 000 euros d’amende par la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour recel d’abus de biens sociaux datant de 2001 à 2004 dans un peep-show dont il était actionnaire.
Suite à cette affaire, Xavier Niel a attaqué plusieurs fois en diffamation le journal Libération et le journaliste Renaud Lecadre, auteur d’articles dans le quotidien et sur le site liberation.fr évoquant ses démêlés judiciaires. Mais Xavier Niel et la société Free sont déboutés systématiquement lors de procès qui se sont tenus au deuxième trimestre 2008, et condamnés à verser des dommages-intérêts à Libération pour procédures abusives.
[ SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Niel ]
En bref, Xavier Niel est un homme qui n’aime pas beaucoup que des journalistes fassent leur travail d’investigation et de recherche de la vérité.
2°)- Pierre Bergé
Quoi que très proche du PS, Pierre Bergé ne dédaigne pas les ors de l’Elysée, quel qu’en soit le locataire : ici avec Carla Bruni-Sarkozy
Pierre Bergé, ancien compagnon d’Yves Saint Laurent, qu’il aida à fonder la maison de couture du même nom, est un soutien de longue date, en termes médiatiques et financiers, du Parti socialiste. Ami intime de François Mitterrand, aujourd’hui Président des Amis de l’institut François Mitterrand, il est également militant de la cause homosexuelle et de la lutte contre le sida, co-fondateur de l’association Sidaction dont il est aujourd’hui président.
En 2011, Pierre Bergé est également un homme richissime, qui possède une fortune estimée à 120 millions d’euros.
Plusieurs incidents ont régulièrement émaillé les relations entre Pierre Bergé et les rédactions des médias qu’il possède :
- début mars 2011, Pierre Bergé a adressé à Erik Izraelewicz, directeur du Monde, un courrier électronique pour dénoncer un article consacré à François Mitterrand, comme étant « immonde, à charge, digne d’un brûlot d’extrême droite », une « honte qui n’aurait jamais dû être publiée ».
- le 11 avril 2013, Pierre Bergé a émis un tweet de protestation contre la page publicitaire de « La Manif pour tous » que la rédaction du journal Le Monde avait accepté de publier : « profondément scandalisé que le journal Le Monde ait publié une publicité pour lamanifpourtous contraire aux valeurs de ce journal », écrit-il, avant de conclure par : « ceux qui ont accepté [cette publicité] ne sont pas dignes de travailler dans ce journal. À suivre. » Cette menace n’a semble-t-il pas été suivie d’effet.
- le 2 juillet 2013, devant le Conseil de surveillance qu’il préside, Pierre Bergé a pris à partie le Directeur de la rédaction du magazine catholique La Vie, au sujet d’un éditorial que celui-ci avait rédigé contre le mariage pour tous : « Je ne suis pas obligé de supporter [l'éthique] de La Vie que je combats tous les jours. Oui, je serais heureux que ce journal ne fasse plus partie du Groupe. »
Au sein du groupe de presse, cette nouvelle sortie a provoqué de vives réactions. Le « Pôle d’indépendance », qui regroupe les autres actionnaires, les sociétés des rédacteurs et les sociétés du personnel, ont « rappelé », dans un communiqué de presse diffusé le lendemain, « que la définition de la ligne éditoriale des titres et sites du groupe est du ressort exclusif des directeurs des rédactions et de leurs équipes rédactionnelles.
[ SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Berg%C3%A9 ]
En bref, Pierre Bergé est un homme qui n’apprécie pas du tout que des médias et des journalistes pensent différemment de lui.
Matthieu Pigasse, ici en photo à gauche, à côté de Jean-Pierre Jouyet à droite. Ce dernier, proche de François Hollande et de Ségolène Royal, qui fut néanmoins Secrétaire d’État chargé des Affaires européennes de Nicolas Sarkozy, de mai 2007 à décembre 2008.
Diplômé de Sciences Po, ancien élève de l’ENA et administrateur civil au ministère de l’Économie et des Finances, à la Direction du Trésor, Matthieu Pigasse a été conseiller technique au cabinet du ministre Dominique Strauss-Kahn puis, un an plus tard, directeur adjoint du cabinet du ministre Laurent Fabius, chargé des questions industrielles et financières.
Depuis son passage dans ces cabinets ministériels de Dominique Strauss-Kahn et de Laurent Fabius, il est resté proche du Parti socialiste et particulièrement de Dominique Strauss-Kahn.
Il est d’ailleurs membre du conseil d’administration de la Fondation Jean-Jaurès, « think tank » du parti socialiste, ainsi que de la fondation ultra-européiste EuropaNova.
Sur les conseils d’Alain Minc, il a été recruté par la banque Lazard en 2002 comme associé-gérant de la banque en 2002. Il y a pris la tête de l’activité « conseil aux gouvernements » en 2003, puis est devenu successivement directeur du marketing, vice-président de Lazard Europe et enfin co-directeur général délégué de Lazard France en septembre 2009.
En 2007, il a conseillé Ségolène Royal et n’a pas caché ses ambitions concernant un ministère en cas de victoire de la candidate socialiste à l’élection présidentielle.
En 2009, il a collaboré avec Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Ségolène Royal, Bertrand Delanoë et aussi Manuel Valls.
[ SOURCE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Matthieu_Pigasse ]
Ce « banquier de gauche » copropriétaire du Monde, par ailleurs propriétaire du magazine « Les Inrockuptibles » et actionnaire du «Huffington Post» français, gagne un salaire d’environ 5 millions d’euros par an (soit à peu près 20 000 euros par jour ouvrable).
[ SOURCE : http://www.capital.fr/enquetes/hommes-et-affaires/mathieu-pigasse-patron-de-lazard-france-merci-la-crise-787609 ]
B- Un journal au bord de la faillite soutenu à bout de bras par l’État
Le journal Le Monde, dont la diffusion avait atteint 450 000 exemplaires quotidiens dans les années 1978-1981, tire désormais à 318 236 exemplaires par jour en 2012, en chute de -30% en trente ans. (il tirait encore à 358 000 en 2007).
Encore ce nombre compte-t-il l’ensemble des exemplaires diffusés, y compris ceux qui le sont gratuitement. Le nombre des exemplaires payés n’est que de 314 212, dont seulement 288 113 en France, en 2012.
En outre, ces exemplaires payés le sont très souvent par des organismes publics (l’État et les collectivités locales en achètent des milliers pour l’information de leurs cadres dirigeants) ou privés (hôtels ou compagnies aériennes par exemple pour les distribuer gratuitement à leurs clients).
Ce déclin tendanciel qui semble irrésistible a conduit le journal Le Monde dans des difficultés financières dont il ne semble pas voir le bout malgré les efforts de diversification et de redressement. En juin 2010, le journal recherchait 10 millions d’euros pour éviter la cessation de paiement en juillet et ses dettes s’élèvent à 94 millions d’euros.
Comme la plupart des titres de presse français, le journal Le Monde touche des subventions de l’État. Ainsi, il a perçu 2,95 millions d’euros d’aide du fonds d’aide à la modernisation de la presse de 2003 à 2010. En 2010, il est le second quotidien français qui reçoit le plus de subventions de l’État avec 17 millions d’euros d’aides directes.
SOURCES :
http://www.ojd.com/adherent/3147
http://www.inaglobal.fr/presse/article/le-monde-un-journal-en-peril
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Monde#Diffusion_et_audience
Évolution de la diffusion du journal Le Monde de 1945 à 2010 : après les fastes années 1960-1970, la diffusion du « quotidien de référence » ne cesse de reculer malgré tous les efforts entrepris.
Évolution du résultat net du journal Le Monde de 1946 à 2010 : complètement tenu par les forces euro-atlantistes, le « quotidien de référence » n’est plus rentable. Il ne survit que grâce à l’État, c’est-à-dire grâce aux contribuables, et selon la bonne volonté de l’UMPS. Le journal est ainsi devenu un outil de propagande européiste, particulièrement destiné aux cadres supérieurs du secteur public et au corps enseignant.
Évolution du chiffre d’affaires du journal Le Monde de 1991 à 2010 : une dégringolade qui met en jeu la survie du journal depuis les années 2000.
En bref, le « quotidien de référence » de la presse française est un journal :
C’est un euphémisme que de souligner que l’ensemble de ces caractéristiques ne prédisposent pas le journal Le Monde à faire preuve de liberté d’analyse et d’indépendance, ni vis-à-vis des pouvoirs en place, ni vis-à-vis de l’oligarchie euro-atlantiste.
La démission d’Hervé Kempf de ce journal est intéressante car elle vient confirmer publiquement et de façon éclatante cette domestication du « quotidien de référence » par les forces euro-atlantistes.
Il a en effet expliqué sa démission par les trois principaux motifs suivants :
Sauf erreur, c’est la première fois qu’un grand journaliste de la presse française démissionne en soulignant le parti-pris exclusivement pro-européen d’un grand média. C’est la preuve que les esprits évoluent et que les langues commencent à se délier.
François ASSELINEAU
Sur l'affaire Jouyet-Fillon, voir sur mon blog chantal dupille mon analyse non alignée qui sortira au plus tard lundi soir, Pourquoi on a assassiné politiquement Fillon. (eva R-sistons)
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Actualité et mes articles :
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http://www.algerie360.com/international/eric-denece-directeur-du-centre-francais-de-recherche-sur-le-renseignement-au-temps-dalgerie-%C2%ABle-qatar-mene-une-operation-aerienne-pour-exfiltrer-des-dizaines-de-terroristes-du-sahel
Eric Denécé est le remarquable Directeur du Centre français de Recherche sur le Renseignement et de sa société de conseil en Risk Management. Ecoutez-le quand il parle dans les médias ! Il dénonce le rôle trouble de la politique étrangère actuelle de Paris et les mensonges volontairement répandus comme celui de l'utilisation par l'armée d'Assad d' "armes chimiques". Pour M. Denécé, grand spécialiste du Renseignement, si elle veut lutter efficacement contre le terrorisme, la France doit collaborer avec le Gouvernement syrien - par exemple. La vérité commence à apparaître ! Ainsi, le journaliste du Figaro Georges Malbrunot et celui de l'Express, Patrick Chesnot, ont écrit ensemble un livre "Les chemins de Damas" sur le rôle trouble de la France. EI, Al Qaïda... sont des mercenaires pour faire le sale boulot et conduire au choc de civilisations. Eva R-sistons
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Voir sur mon blog :
Il n'y a pas d'armée islamique ou de groupe terroriste Al Qaïda (Renseignement)
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" Une journaliste de Press TV tuée par les services secrets turcs pour avoir dévoilé les liens entre Ankara et Daesh "
Disparition des vidéos impliquant l’Onu dans le soutien à Daesh
Tout ce que nous disent les médias, est mensonge décliné sur tous les tons - même s'il y a d'heureuses exceptions (2). Ainsi, les Etats-Unis ou la France, soi-disant, combattent le terrorisme alors que ces deux pays l'orchestrent et ne songent qu'à éliminer Assad, ou encore la Russie qui milite pour un monde multipolaire est honteusement diabolisée tandis que l'Ukraine liée aux nazis, est présentée comme "démocratique". Voici des exemples de ce que vous n'entendrez pas dans les meRdias (3).
Et dans TOUS les domaines, ceux qui cherchent la vérité, ceux qui la disent, ceux qui s'écartent de la Pensée Unique... sont censurés ou diffamés (comme le Président de l'UPR, François Asselineau), voire menacés de mort comme Dieudonné, ou éliminés comme nombre de Chercheurs ou de Scientifiques.
Finalement, les gêneurs sont éliminés d'une façon ou d'une autre. J.F. Kennedy avait promis de dire la vérité aux Américains sur le Nouvel Ordre Mondial, il a été assassiné juste avant ; Le chanteur Jackson venait de se convertir à l'Islam et commençait à dénoncer le NWO, tué également ; La gracieuse Princesse Diana allait épouser un Arabe et attendait un enfant de lui, elle disparaît dans un accident de voiture ; et tant d'autres meurent prématurément, comme l'un des Beatle, ou Balavoine, ou Coluche, ou Nestor Kirchner et Chavez, ou le patriote afghan Massoud, ou le Président polonais trop critique vis-à-vis de la modernité... La liste est longue. Et voici que Christophe de Margerie meurt subitement, alors qu'il a de trop bonnes relations avec la Russie aujourd'hui diabolisée, et qu'il a osé envisager qu'on puisse payer le pétrole autrement qu'en dollars. Se passer du dollar ? Kadhafi l'a payé de sa vie !
Lorsque l'on s'écarte de la Pensée Unique, il faut s'attendre à être discrédité, diffamé (je suis placée pour le savoir), censuré, menacé... et même éliminé.
Sans doute le PDG de Total a-t-il été, lui aussi, trop indépendant... Nos pseudo démocraties ne tolèrent aucun écart !
Chantal Dupille
Otttawa : Un autre attentat sous faux-drapeau
(lutte contre la Syrie, en fait)
Géopolitique de la guerre contre la Syrie et de celle contre Daesh
Washington parviendra-t-il à faire nettoyer ethniquement le Nord de la Syrie ?
Pour Ankara, le massacre est-il une option politique ?
Ukraine - l'assault de Donetsk
Bon anniversaire, M. Poutine ! Quelle popularité !...
Poutine a trouvé le talon d'Achille de l'Occident
Opinions - de la complicité des médias occidentaux...
Criminels de guerre - les CyberBerkut (Vidéos)
Fascisme ordinaire - à propos de viols en Ukraine
Bilan sanglant de l'Ukraine {vidéo 18+}
Réflexion - les Allemands et les Néonazis
Ukraine - les Polonais choqués du culot ukrainien
Fascisme ordinaire - le Français torturé
Réflexion - les Allemands et les Néonazis
C'est l'Alsace-Lorraine.Note : par ces mots, De Margerie expliquait que selon lui, la Crimée qui retourne à la Russie est l’équivalent de l’Alsace-Lorraine qui revient à la France en novembre 1918. C’est une chose logique.
Interview du 5 mai 2014 pour Le Nouvel observateur
Exclure la Russie du G8, c'est offrir 20 % de voix en plus à Poutine.Sur la livraison des Mistrals :
Interview du 5 mai 2014 pour Le Nouvel Observateur.
Bloquer la livraison des navires de guerre Mistral ? Le patron du Kremlin s'en contrefiche, c'est la France qui sera dans la mouise.Sur la volonté de l'UE de réduire sa dépendance gazière vis-à-vis de la Russie :
Interview du 5 mai 2014 pour Le Nouvel Observateur
Allons-nous construire un nouveau mur de Berlin ? […] La Russie est un partenaire et nous ne devrions pas perdre notre temps à nous protéger d'un voisin. Notre but est de ne pas être trop dépendant d'un pays – peu importe lequel. Sauf de la Russie, qui nous a sauvés à plusieurs reprises.Sur les liens entre économie et politique :
Interview du 8 juillet 2014 pour l'agence Reuters
Total n'est ni un outil politique, ni une ONG. La mission de Total n'est pas de restaurer la démocratie dans le monde. Ce n'est pas notre métier.
Interview du 11 septembre 2009 pour le quotidien Le Parisien
Total ne fait pas de politique. Et tant que ce n'est pas interdit, c'est permis. (…) Si on ne fait pas de politique, je suis convaincu qu'au-delà des considérations économiques, une entreprise comme Total peut avoir un rôle à jouer : en faisant partager aux politiques français son expérience en Russie et en montrant aux Russes que la poursuite d'une relation est possible […] Nous ne sommes pas une diplomatie parallèle, mais j'estime important de ne pas couper les ponts et d'expliquer, pour que chacun s'efforce de comprendre l'autre. Il faut croire que les choses peuvent changer, s'améliorer.Sur l'image de la Russie à l'étranger :
Interview du 16 mai 2014 pour le quotidien français La Tribune
Nous ne devons pas nous laisser persuader que la Russie est un ennemi, d'autant que notre approvisionnement en énergie dépend en grande partie de ce voisin […] On ne doit pas tomber dans la caricature des gentils Ukrainiens pro-occidentaux et des méchants pro-Russes.Sur les sanctions
Entretien du 4 septembre pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung
Les sanctions ? Elles ne servent à rien et ne feront que pousser les Russes et les Chinois à mieux coopérer, sur le dos de l'Europe. La vérité, c'est que l'Ukraine va très mal économiquement et que l'Europe n'a rien fait pour l'aider.
Interview du 5 mai 2014 pour Le Nouvel Observateur
Je ne plaide pas pour la Russie mais pour plus de compréhension. Les sanctions sont une voie sans issue ; l'interdépendance économique, en revanche, exige un dialogue constructif.
Entretien du 4 septembre au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung
Les Russes sont nos amis, nos partenaires ; je ne comprends pas vraiment à quoi on joue en prenant la direction d'un embargo au lieu de parler de conciliation.
Rencontre du 3 septembre à Paris avec le représentant de la Douma, Sergueï Narychkine.
Nous sommes contre les sanctions parce que nous pensons que l'entreprise est une force positive, un canal de dialogue et un chemin vers la compréhension mutuelle. L'entreprise a besoin d'être protégée et encouragée, surtout dans les moments difficiles. Aujourd'hui, c'est l'inverse qui se produit : l'entreprise est prise en otage par les politiciens. Par conséquent, nous devons agir.Sur les projets de Total en Russie :
Dernière allocution, lundi 20 octobre à Moscou, à l'occasion d'une réunion avec le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, sur les investissements étrangers en Russie
La Russie est un pays important dans la stratégie de Total, qui ambitionne d'en faire sa principale zone de production d'hydrocarbures à l'horizon 2020 […] Certes, nous ne voulons pas accroître notre exposition aux risques en Russie tant que la situation n'est pas normalisée, mais je ne serais toutefois pas un bon dirigeant si je revenais maintenant sur tout ce que nous avons édifié dans ce pays.Sur le paiement du pétrole en dollars :
Entretien du 4 septembre pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung
Le prix du baril de pétrole est coté en dollars. Une raffinerie peut prendre ce prix, et en utilisant le taux de change euro-dollar sur un jour donné, se mettre d'accord pour effectuer le paiement en euros.
Il n'y a aucune raison de payer le pétrole en dollars.
Entretien du 5 Juillet 2014 pour Reuters.
http://bestofactus.blogspot.fr/2014/10/le-pdg-de-total-decede-souhaitait.html
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"Le massacre des snipers à Maïdan : les preuves du médiamensonge" (Michel Collon)
George Soros Vs Russie, un deal à 20 milliards de dollars + vidéo
Vrais chiffres chômage septembre 2014, 67900 chômeurs de + malgré 283300 radiés
Médias infiltrés : L’aberration de Libération (Jacques Sapir)
N'attendez pas nos médias aux ordres pour vous diffuser cet Entretien avec François Asselineau
C’est officiel : les USA sont l’État terroriste n°1
Occulté par les médias, le grand basculement du monde avec l'OCS
A DIFFUSER : L’UPR demande au parlement d’engager la procédure de destitution de François Hollande
TAFTA : L’UPR lance une grande pétition pour demander à François Hollande l’organisation d’un référendum + lien
UPR : qui décide ? L’élargissement sans fin de l’UE
(Cliquer sur Patrick pour avoir le livre)
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Blog devenu depuis aujoud'hui diffuseur de pubs malsaines !
Voir aussi :
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Human Rights Watch (HRW), une ONG américaine très célèbre et très estimée, vient de publier, ce 21 juillet 2014, un rapport saisissant et très documenté de 214 pages qui démontre que le FBI a « encouragé, poussé et parfois même payé » des musulmans américains pour les inciter à commettre des attentats, au cours d’opérations montées de toutes pièces, après le 11 Septembre.
Selon ce rapport, dans la plupart des plus de 500 affaires de terrorisme examinées par les tribunaux américains depuis le 11 septembre 2001, « le ministère américain de la Justice et le FBI ont ciblé des musulmans américains dans des opérations clandestines de contre-terrorisme abusives, fondées sur l’appartenance religieuse et ethnique ». ( Je rappelle que le FBI (« Federal Bureau of Investigation », qui peut être traduit par « Bureau fédéral d’enquête ») est le principal service fédéral de police judiciaire des États-Unis et aussi l’un des services essentiels de renseignement intérieur).
Pour parvenir à cette conclusion – ô combien scandaleuse pour le pays qui se prétend être le défenseur des droits de l’homme et de la démocratie dans le monde -, l’ONG Human Rights Watch a jugé bon, on s’en doute, d’étayer son rapport par de nombreux exemples.
L’ONG HRW, aidée de l’Institut des droits de l’homme de la Faculté de Droit de l’Université de Columbia, a en particulier étudié 27 affaires, de l’enquête au procès, en passant par l’inculpation et les conditions de détention, et interviewé 215 personnes, qu’il s’agisse des inculpés ou condamnés eux-mêmes ou de leurs proches, d’avocats, juges ou procureurs.
« Dans certains cas, le FBI pourrait avoir créé des terroristes chez des individus respectueux de la loi en leur suggérant l’idée de commettre un acte terroriste », résume un communiqué, estimant que la moitié (!) des condamnations résultent de coups montés ou guet-apens. Dans 30 % des cas (!), l’agent infiltré a joué un rôle actif dans la tentative d’attentat.
Notons bien que l’on ne parle pas d’un phénomène marginal : les pourcentages de manipulation détectée sont énormes puisqu’ils concernent la moitié des cas !
[ Sources :
- ce rapport ô combien accablant, mais ô combien instructif, vient tout juste d'être mis en ligne sur le site en anglais de Human Rights Watch : http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/usterrorism0714_ForUpload_0_0_0.pdf
Il n'est pas encore disponible sur le site en français.
- la présentation du rapport est disponible sur http://www.hrw.org/node/127456 ]
Les forces de l’ordre américaines ont ciblé des Américains musulmans à la personnalité fragile pour leur suggérer l’idée et leur fournir les moyens logistiques des attentats.
Andrea Prasow, l’un des auteurs du rapport, a résumé la situation ainsi : « On a dit aux Américains que leur gouvernement assurait leur sécurité en empêchant et en punissant le terrorisme à l’intérieur des États-Unis. Mais regardez de plus près et vous réaliserez que nombre de ces personnes n’auraient jamais commis de crime si les forces de l’ordre ne les avaient pas encouragées, poussées, et parfois même payées pour commettre des actes terroristes.»
L’étude cite notamment les quatre inculpés de Newburgh, accusés d’avoir planifié des attentats contre des synagogues et une base militaire américaine, alors que le gouvernement avait, selon un juge, « fourni l’idée du crime, les moyens, et dégagé la voie » et transformé en « terroristes » des hommes « dont la bouffonnerie était shakespearienne ».
Selon HRW, le FBI a aussi souvent ciblé des personnes vulnérables, souffrant de troubles mentaux et intellectuels. Le rapport cite également le cas de Rezwan Ferdaus, condamné à 17 ans de prison à l’âge de 27 ans pour avoir voulu attaquer le Pentagone et le Congrès avec des mini-drones bourrés d’explosifs. Un agent du FBI avait dit de Ferdaus qu’il avait « de toute évidence » des problèmes mentaux, mais le plan avait été entièrement conçu avec le policier infiltré.
L’exemple de la manipulation des « terroristes » du Bronx par le FBI
Cette photo figure en couverture et en dos de couverture du rapport publié par Human Rights Watch le 21 juillet 2014.
Traduction de la légende figurant en dos de couverture : « Des agents fédéraux et des policiers escortent James Crombie (au centre) à la sortie des bureaux du FBI à New York le 21 mai 2009. En 2011, Comitie et trois autres hommes ont été condamnés à 25 ans de prison pour un complot présumé visant à faire sauter des bombes dans trois synagogues dans le Bronx et à abattre des avions sur la base aérienne de la garde nationale à Newburgh, New York.»
Commentaires : Non, les universitaires et les militants des droits de l’homme américains ne sont pas « conspirationnistes » et ne sont pas « antiaméricains »
Ce rapport, d’une rigueur méthodologique irréfutable, est riche de nombreux enseignements, et en particulier de trois :
Il me plaît de souligner que ce document – qui a certainement nécessité des mois et des mois d’enquête – a été conçu et produit par des citoyens américains, des étudiants, des universitaires et des militants des droits de l’homme.
Ils méritent tous nos remerciements et notre admiration pour leur courage et leur abnégation. Ils font partie, comme Edward Snowden, de ces pans entiers du peuple américain qui restent respectueux des valeurs humaines, de la liberté et de la démocratie. Ils me permettent au passage de souligner, une fois encore, à quel point le procès en « anti-américanisme » que certains de nos adversaires font à l’UPR, faute d’autres arguments, est aussi honteux que puéril. Comme nous l’avons fait dès la rédaction de la Charte fondatrice en 2007, l’UPR fait parfaitement la différence entre le peuple américain et ses dirigeants politiques, économiques et financiers qui ont kidnappé sa liberté et sa démocratie.
Les révélations de ce rapport de HRW doivent susciter l’indignation absolue chez tout être humain normalement sensible et éduqué.
Les cas analysés sur 214 pages serrées prouvent que le pouvoir aux États-Unis a recours, de façon désormais régulière, à tous les procédés les plus abjects du mensonge et de la manipulation des masses.
C’est un pouvoir fascisant et vicieux, qui multiplie les attaques « sous faux drapeau », et met à profit la faiblesse psychologique de certains individus pour les inciter à commettre des attentats dans le seul but de les démasquer ensuite, afin de nuire à la religion ou à l’ethnie qu’ils sont censés représenter.
Ce constat est d’autant plus alarmant pour la paix du monde que ce sont justement les autorités de ce pays qui développent la théorie du « Choc des Civilisations », notamment dans le but de vassaliser complètement les pays d’Europe à leur empire.
Lorsqu’un pouvoir considère comme normal de fomenter des attaques « sous faux drapeau », ou de piéger des marginaux en les incitant à commettre des attentats, afin de les arrêter ensuite, en stigmatisant leur ethnie ou leurs convictions religieuses devant l’opinion publique, il est à craindre que ce même pouvoir n’utilise les mêmes procédés à une plus grande échelle, pour susciter, dans l’opinion publique états-unienne et dans les opinions publiques européennes, la haine des Autres : haine des Russes, haine des Arabes, haine des musulmans, haine des Jaunes, haine des Noirs, etc.
Comme je l’ai maintes fois analysé, c’est aussi à relayer cette haine des autres civilisations que sert, hélas, la prétendue « construction européenne ».
Enfin, la publication de ce rapport doit agir comme une mise en garde salutaire auprès de tous nos compatriotes révoltés par la situation politique, économique et sociale, et plus particulièrement par ceux d’origine immigrée ou musulmans. Cette étude leur révèle l’étendue des pièges qui peuvent leur être tendus. On peut certes encore espérer que la situation du pouvoir en France n’a pas encore atteint le même degré de perversion des valeurs démocratiques et des institutions que celui atteint outre-Atlantique. Il n’en demeure pas moins que des indices convergents donnent à penser qu’en France, aussi, des forces sont à l’action pour pousser à la faute certains de nos compatriotes, les plus fragiles ou les plus facilement manipulables.
L’actualité la plus brûlante est là pour nous rappeler par exemple que des agents provocateurs peuvent infiltrer des manifestations pour les faire tourner à l’émeute et, du coup, retourner l’opinion publique contre les plus nobles causes et les dénoncer à la vindicte publique.
Quelle que soit son origine ethnique ou sociale, quelles que soient ses convictions politiques ou religieuses, chacun doit comprendre qu’il ne pourra y avoir d’issue et de libération que par un engagement politique déterminé et responsable, refusant toute violence, mais fondé sur la Raison et sur le Droit.
Face à la Révolte des Cipayes, le Raj britannique envoya l’armée et se livra à un massacre qui mit fin à toute velléité d’indépendance du peuple indien pendant 90 ans. Mais face à l’immense force protestataire muette du mouvement non-violent de Gandhi, contre lequel il ne pouvait pas envoyer de soldats, le vice-roi des Indes finit par capituler.
Puisse cet exemple être médité par nos compatriotes révoltés. La colère et la fureur, même lorsqu’elles peuvent se comprendre, ne sont jamais bonnes conseillères et se retournent quasiment toujours contre ceux qui leur cèdent.
Ainsi, face aux manifestations qui s’achèvent dans la violence, la France européiste envoie les CRS, et parfois crée de toutes pièces des incidents de fin de cortège. Et tout cela ne mène à rien, sinon qu’à rendre plus étouffant encore le climat politique et social.
Que faut-il faire alors ?
Eh bien il faut faire preuve de maturité, s’armer de patience, et passer à l’action s’engager de façon résolue dans un mouvement politique fiable et honnête pour imposer, par la voie démocratique, le changement tant attendu depuis tant d’années.
Et à quoi reconnait-on ce mouvement ? À la sûreté de ses analyses, à la solidité de sa logique, à la noblesse de son éthique, au désintéressement de ses dirigeants, toutes choses contre lesquelles la tyrannie est impuissante.
Face à la précision irréfutable des analyses, à la logique imparable des faits, à la légitimité incontestable du droit et à la rectitude démocratique des comportements, les forces euro-atlantistes ne savent plus quoi faire, sinon qu’à tenter piteusement et provisoirement de faire silence.
Les tyrans ne savent alors plus quoi faire car, comme le souligne un beau proverbe chinois, « point n’est besoin d’élever la voix quand on a raison ». C’est au fond toute la stratégie politique et l’éthique comportementale de l’UPR.
http://www.upr.fr/actualite/monde/ong-human-rights-watch-publie-rapport-prouvant-fbi-pousse-des-americains-musulmans-a-commettre-des-attentats#.VD2QxHzk9Rk.twitter
L'AVENIR DE LA FRANCE ====
LA 1ère PARTIE DE MON ENTRETIEN AVEC TÉLÉ-SUD-EST, RÉALISÉ LORS DE L’UNIVERSITÉ DE L'UPR À JONQUIÈRES, EST EN LIGNE.
Entretien de François Asselineau avec Télé Sud Est : L’avenir de la France
Voir dernier post de ce grand Parti qu'est l'UPR :
Depuis un tiers de siècle au bas mot, les Français sont conviés à prendre leur mal en patience devant les conséquences de plus en plus calamiteuses de la prétendue «… Lire la suite →
Ce dossier exclusif de l’UPR est destiné à démonter la désinformation constante des médias qui affirment que le FN veut faire sortir la France de l’UE et de l’euro et… Lire la suite →
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On dépeint l’État islamique (EI) comme un ennemi des États-Unis et du monde occidental.
Avec le soutien de la Grande-Bretagne, l’indéfectible allié des États-Unis, le président Barack Obama a ordonné une série de bombardements étasuniens sur l’Irak visant apparemment à vaincre l’armée rebelle de l’EI.
« Nous ne renoncerons pas à notre volonté de faire face à l’État islamique [...] Si les terroristes pensent que nous allons faiblir face à leurs menaces, ils ne peuvent pas être davantage dans l’erreur. » (Barack Obama et David Cameron, Strengthening the NATO alliance, lettre d’opinion publiée dans le Times de Londres, 4 septembre 2014, c’est l’auteur qui souligne.)
Mais qui est derrière le projet de l’État islamique?
Par une cruelle ironie du sort, les rebelles de l’État islamique, anciennement connu sous le nom « État islamique en Irak et au Levant » (EIIL) étaient jusqu’à tout récemment présentés comme « des combattants de la liberté de l’opposition » en Syrie, dévoués au « rétablissement de la démocratie » et au renversement du gouvernement laïc de Bachar al-Assad.
Et qui était derrière l’insurrection djihadiste en Syrie?
Ceux qui ont ordonné les bombardements sont ceux qui sont derrière le projet de califat.
Les milices de l’EI, qui sont actuellement la cible présumée d’une campagne de bombardements des États-Unis et de l’OTAN en vertu d’un mandat de « lutte au terrorisme », ont été et sont toujours soutenues clandestinement par les États-Unis et leurs alliés.
Autrement dit, l’État islamique a été créé par le renseignement étasunien , avec le soutien du MI6 britannique, du Mossad israélien, de l’Inter-Services Intelligence (ISI) pakistanais et l’Al Mukhabarat Al A’amah de l’Arabie saoudite (رئاسة الاستخبارات العامة ou General Intelligence Presidency (GIP) en anglais). Par ailleurs, selon des sources du renseignement israélien (Debka), l’OTAN, en liaison avec le haut commandement turc, était impliqué dans le recrutement de mercenaires djihadistes dès le début de la crise syrienne en mars 2011.
En ce qui concerne l’insurrection syrienne, les combattants de l’État islamique ainsi que le Front Al-Nosra, des forces djihadistes affiliées à d’Al-Qaïda, sont les fantassins de l’alliance militaire occidentale. Ils sont secrètement soutenus par les États-Unis, l’OTAN et Israël. Leur mandat consiste à mener une insurrection terroriste contre le gouvernement de Bachar al-Assad. Les atrocités commises par les combattants de l’État islamique en Irak sont similaires à celles commises en Syrie.
En raison de la désinformation médiatique, l’opinion publique occidentale n’est pas au courant que dès le tout début, les terroristes de l’EI ont été soutenus par les États-Unis et leurs alliés.
Les meurtres de civils innocents par les terroristes de l’État islamique en Irak sont utilisés afin de créer un prétexte et une justification en faveur d’une intervention militaire étasunienne pour des raisons humanitaires. Les bombardements ordonnés par Obama, cependant, ne sont pas destinés à éliminer l’État islamique, qui constitue un « atout du renseignement » étasunien. Bien au contraire, les États-Unis visent la population civile ainsi que le mouvement de résistance irakien.
Le rôle de l’Arabie saoudite et du Qatar
Fait amplement documenté, le soutien des États-Unis et de l’OTAN à l’État islamique est acheminé clandestinement par les plus fidèles alliés des États-Unis, à savoir le Qatar et l’Arabie saoudite. Les médias occidentaux ont reconnu que Riyad et Doha, agissant en liaison avec Washington et en son nom, ont joué (et jouent toujours) un rôle central dans le financement de l’État islamique, ainsi que dans le recrutement, la formation et l’endoctrinement religieux des forces mercenaires terroristes déployées en Syrie.
Selon le Daily Express de Londres : « Ils [les terroristes de l'EI] avaient de l’argent et des armes fournies par le Qatar et l’Arabie saoudite. »
« La plus importante source de financement de l’EI à ce jour provient des pays du Golfe, principalement de l’Arabie saoudite mais aussi du Qatar, du Koweït et des Émirats arabes unis », (Selon le Dr Günter Meyer, directeur du Centre de recherche sur le Monde arabe à l’Université de Mayence, en Allemagne, Deutsche Welle )
Ces fonds ont été acheminés aux terroristes de l’EI qui se battent contre les forces gouvernementales en Syrie:
Grâce à des alliés comme l’Arabie saoudite et le Qatar, l’Occident [a] soutenu des groupes rebelles militants qui ont depuis mutés en EI et autres milices liées à al-Qaïda. (Daily Telegraph, 12 juin 2014)
Selon Robert Fisk, le projet de califat « a été financé par l’Arabie saoudite » :
[V]oici la plus récente contribution monstrueuse de l’Arabie saoudite à l’histoire mondiale : le Califat islamiste sunnite en Irak et au Levant, conquérant de Mossoul et Tikrit et de Racca en Syrie – et peut-être de Bagdad, « humiliateurs » ultimes de Bush et d’Obama.
D’Alep, dans le nord de la Syrie, jusqu’aux environs la frontière irako-iranienne, les djihadistes de l’EIIL et autres groupuscules divers payés par les wahhabites saoudiens, et des oligarques koweïtiens, règnent maintenant sur des milliers de miles carrés. (Robert Fisk, The Independent, 12 juin 2014)
En 2013, dans le cadre de son recrutement de terroristes, l’Arabie saoudite a pris l’initiative de libérer des condamnés à mort incarcérés dans les prisons saoudiennes.
Une note confidentielle a révélé que les prisonniers étaient « recrutés” » pour rejoindre les milices djihadistes (y compris Al-Nosra et l’EIIL) afin de lutter contre les forces gouvernementales en Syrie.
Prison saoudienne
On aurait offert une entente aux prisonniers – rester et être exécuté ou lutter contre Assad en Syrie. Dans le cadre de l’entente, on offrait aux prisonniers un « pardon et une allocation mensuelle pour leurs familles, autorisées à demeurer dans le royaume sunnite ».
Les responsables saoudiens leur auraient donné le choix : décapitation ou djihad? En tout, des détenus du Yémen, de la Palestine, de l’Arabie saoudite, du Soudan, de la Syrie, de la Jordanie, de la Somalie, de l’Afghanistan, de l’Égypte, du Pakistan, de l’Irak et du Koweït ont choisi d’aller combattre en Syrie. (Voir Global Research, 11 septembre 2013)
Volte-face
Le 11 septembre 2014, coïncidant avec la commémoration du 11-Septembre, le roi d’Arabie saoudite ainsi que les monarques des pays du Golfe ont annoncé leur soutien indéfectible à la guerre sainte d’Obama contre l’État islamique, laquelle a été et est toujours financée par des fonds du Qatar et de l’Arabie saoudite dans le cadre d’une opération de renseignement soigneusement conçue.
Le secrétaire d’État John F. Kerry, à gauche, parle avec Joseph W. Westphal, l’ambassadeur étasunien en Arabie saoudite, et le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal à son arrivée à l’aéroport international du roi Abdulaziz de Djeddah, en Arabie saoudite le 11 septembre 2014 (Photo : Brendan Smialowski, Associated Press)
Alors qu’ils ont activement contribué au financement de l’État islamique, sans compter qu’ils ont recruté et formé des terroristes au nom de Washington, l’Arabie saoudite et les États du Golfe ont promis d’appuyer fermement la campagne militaire d’Obama, « d’avilir et finalement détruire » l’État islamique.
La déclaration d’appui contenue dans le communiqué, engage les « principaux pays arabes à travailler avec les États-Unis afin de couper le flux de combattants et les fonds étrangers de l’État islamique ». Elle confirme également que les membres ont discuté d’une « stratégie pour détruire l’EIIL où qu’il soit, y compris en Irak et en Syrie ».
L’Arabie saoudite a fini par comprendre que le groupe État islamique constitue aussi une menace sérieuse pour leur pays, et qu’il ne s’agit pas d’un mouvement sunnite traditionnel. L’un des éléments du plan d’Obama contre l’EI vise à saper les liens idéologiques et religieux avec l’islam invoqués par les militants de l’État islamique.
L’administration espère que Riyad usera de son influence parmi les chefs religieux islamiques. (Voice of America, 11 septembre 2014)
Recrutement de « terroristes modérés »
Dans le cadre de cet accord, la famiile Al-Saoud sera « l’hôte d’un centre de formation pour des milliers de combattants rebelles syriens qui luttent à la fois contre l’État islamique et le régime du président Bachar al-Assad ». Cette proposition est fausse et absurde. Jusqu’au 9 septembre, l’Arabie saoudite a « officiellement » soutenu l’État islamique contre le gouvernement de Bachar Al-Assad, et on lui a maintenant confié le recrutement de djihadistes pour combattre l’État islamique. Les médias n’ont toutefois pas réussi à relier les points et à découvrir le grand mensonge.
Il s’agit d’un projet diabolique : les artisans de l’État islamique ont informé le monde qu’ils « se lancent à la poursuite » de leurs propres terroristes dans le cadre d’une opération de contreterrorisme.
Bien que ces actions soient menées sous la bannière de la « guerre mondiale au terrorisme », les États-Unis n’ont pas l’intention de cibler leurs propres brigades terroristes de l’EI, intégrées par des forces spéciales et les services de renseignement occidentaux. En réalité, la seule campagne crédible et efficace contre les terroristes islamiques de l’EI est menée par les forces gouvernementales syriennes.
Inutile de dire que le financement et l’appui des États-Unis, de l’OTAN, de l’Arabie saoudite et du Qatar continueront. L’objectif n’est pas de détruire l’État islamique, tel que l’a promis Obama. Il s’agit plutôt d’un processus de déstabilisation et de destruction de l’Irak et de la Syrie, mené par les États-Unis. La campagne contre l’État islamique est utilisée pour justifier le bombardement des deux pays en ciblant principalement les civils.
Le but ultime est de déstabiliser l’État-nation que constitue l’Irak et de déclencher sa partition en trois entités distinctes.
L’objectif stratégique général des États-Unis et de l’OTAN consiste à déstabiliser toute la région du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord, de l’Asie centrale et du Sud, incluant l’Iran, le Pakistan et l’Inde.
Michel Chossudovsky
Article original : Going After the Islamic State. Guess Who is Behind the Caliphate Project?, publié le 12 septembre 2014.
Traduction: Julie Lévesque pour Mondialisation.ca