• Marjah, Afghanistan, la Fallujah d’Obama

    Honte.

    Matteo DELL’AIRA, Enrico PIOVESANA
    Lettre ouverte de l’infirmier chef de l’hôpital de Emergency à Lashkargah, où arrivent les civils blessés dans l’offensive contre la ville voisine de Marjah. Même des enfants de 7 ans.

    C’est ce que nous éprouvons tous ici à l’hôpital d’Emergency à Lashkargah, Afghanistan, après le début de la énième “grande opération militaire”, qui est à chaque fois plus grande...

    Un profond sentiment de honte pour ce que fait la guerre, toute guerre. Destruction, morts, blessés. Sang, lambeaux de chair humaine. Hurlements féroces et désespérés. Elle ne fait rien d’autre.

    Mais d’aucuns pensent encore que c’est une bonne façon d’exporter “ la paix et la démocratie”. La paix, en effet ils étaient en train de l’apporter aussi à Said Rahman notoire “insurgé” de la zone, mais celle éternelle. Il a pris un projectile en pleine proitrine, le matin de bonne heure, alors qu’il était au jardin.

    Il n’était pas en train de patrouiller la zone, il n’était pas en train de combattre, il n’était pas en train de viser quelqu’un. Il n’a même pas vu d’où arrivait le projectile qu’il a encore dans le corps et qui lui a défoncé le poumon droit. Il a juste senti une grande brûlure et s’est évanoui de douleur ensuite.

    On l’a transporté en hélicoptère jusqu’à Lashkargah, avec ces mêmes hélicoptères qui, juste avant, mitraillent, puis en ambulance dans notre centre chirurgical pour victimes de la guerre, assez instable mais avec son ourson en peluche tout neuf, cadeau de la démocratie.

    On aurait dit qu’il était bossu, de tout le sang qui s’était accumulé dans son dos.

    Il a été opéré immédiatement, on lui a mis deux drains thoraciques, presque plus grands que lui.

    Parce que l’”insurgé” notoire a sept ans.

    Sept.

    Voilà ce qu’est la “grande opération militaire”, la plus grande.

    Honte.

    Matteo Dell’Aira

    (Infirmier chef de l’hôpital de Emergency à Lashkargah, Helmand ).

    http://it.peacereporter.net/articolo/20260/Vergogna

    Source : Bye Bye Uncle Sam, 16 février 2010
    http://byebyeunclesam.wordpress.com/2010/02/16/come-a-fallujah/

    (Traduit de l’italien par m-a p)

    Voir aussi :
    Marjah. La situation des blessés à l’hôpital d’ Emergency a Lashkargah, Helmand :
    http://it.peacereporter.net/videogallery/video/12096



    "Comme à Fallujah"

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    [...] Le capitaine Ryan Sparks, commandant de la compagnie Bravo du 1er Bataillon, 6° régiment Marines, a comparé l’intensité des combats en cours à Marjah à ceux de l’attaque contre Fallujah en Irak, en 2004. “C’est comme à Fallujah, sauf qu’ici ils nous tirent dessus de tous les côtés parce que nous n’avançons pas en ligne droite, mais depuis différentes directions”.

    Selon les commandements alliés, il y a jusqu’à présent 35 insurgés tués, et 5 pertes civiles seulement. Les talibans ont cependant déclaré n’avoir perdu que 6 hommes (tous les autres seraient des civils), et avoir tué 192 soldats, afghans et étrangers. Des talibans, un message est arrivé hier pour le président Obama à l’occasion du 21eme anniversaire du retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan (15 février 1989) : “Les américains (états-uniens, ndt) devraient comprendre que s’il leur faut 15 mille hommes pour prendre le contrôle d’un seul district, pour prendre possession des 350 districts de l’Afghanistan il leur faudrait plus de 5 millions de soldats. Les dirigeants de la Maison Blanche tireraient plus de profits à comprendre la leçon de l’histoire plutôt que de se laisser aller à des exhibitions de force : Obama, comme Gorbatchev, doit regarder de façon réaliste la réalité sur le terrain afin de mettre fin à la tyrannie et à la répression à l’égard des afghans, au lieu d’apporter d’autres mésaventures aux USA (...).”


    Extrait de "De Marjah, la Fallujah d’Obama", Enrico Piovesana

    Voir aussi vidéo : Phosphore blanc sur Fallujah


    Publié le 16 février 2010 par Bye Bye Uncle Sam :

    http://byebyeunclesam.wordpress.com/2010/02/16/come-a-fallujah/

    Traduit de l’italien par m-a p

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    http://www.legrandsoir.info/Honte.html

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  • Pourquoi la propagande
    l’emporte sur la vérité




    Paul CRAIG ROBERTS

    Un article paru dans le journal Sociological Inquiry, Il doit y avoir une raison : Oussama, Saddam, et la justification induite, Vol. 79, N° 2, (2009), pp. 142-162, jette la lumière sur l’efficacité de la propagande. Les chercheurs ont examiné pourquoi les énormes mystifications réussissent là où les petites balivernes échouent. Les régimes peuvent s’en tirer avec de grandes impostures, mais les politiciens ne le peuvent pas avec la bagatelle.

    Les chercheurs expliquent pourquoi tant de gens croient encore que Saddam Hussein était à l’origine du 11/9 des années après qu’il est devenu évident que l’Irak n’avait rien à voir avec ces événements. Les gens ont développé des rationalisations élaborées qui se sont profondément accrochées à leurs convictions induites par la propagande du régime Bush sur la présumée implication irakienne. L’implication émotionnelle de la propagande s’est intégrée à leur identité personnelle et à leur sens moral. Ils ont cherché les informations qui soutenaient leurs croyances et évité celles qui les démentaient, sans tenir compte des faits de l’affaire.

    Dans Mein Kampf, Hitler explique la crédibilité en d’énormes mensonges par rapport au petit bobard : « Dans la simplicité de leur esprit, les gens tombent plus facilement victimes d’une monstrueuse fiction que d’un petit boniment, car eux-mêmes se laissent souvent aller à de petites contrevérités peu importantes, mais auraient honte de recourir à de grosses mystifications. Il ne leur viendrait jamais à l’esprit de fabriquer une énorme imposture, et sont incapables de croire qu’un autre pourrait avoir pareil toupet. Même si des faits prouvant qu’il en est ainsi sont portés de manière claire à leur connaissance, ils continuent de douter et pensent qu’il pourrait y avoir une autre explication. »

    Ce que les sociologues et Hitler nous disent, c’est que, avec le temps, les faits devenant évidents, les gens tiennent absolument sur le plan émotionnel aux croyances implantées par la propagande et trouvent que s’en libérer est une expérience déchirante. Il est plus confortable de dénoncer celui qui révèle la vérité plutôt que le menteur.

    La psychologie de l’adhérence à des convictions, même injustifiées, est un pilier de la cohésion et de la stabilité sociale. Ça explique pourquoi, dès que le changement est réalisé, même un gouvernement révolutionnaire devient conservateur. Le revers de la médaille de ce travers, c’est d’empêcher la reconnaissance des faits. Dans l’Union soviétique, cela rendit le système incapable de s’adapter à la réalité économique, et l’Union Soviétique s’effondra. Aujourd’hui, aux États-Unis, des millions de gens trouvent plus facile de scander « USA, USA, USA, » que d’accepter les faits montrant la nécessité du changement.

    L’inertie de l’effroyable imposture constitue la barrière qu’a du mal à abattre le mouvement pour la vérité sur le 11/9. Le racontar selon lequel ce mouvement se compose de théoriciens de la conspiration et de cinglés est évidemment absurde. Les dirigeants du mouvement sont des professionnels hautement qualifiés, comme des experts en démolition, des physiciens, architectes en construction, ingénieurs, pilotes, et anciens hauts fonctionnaires du gouvernement. Contrairement à leurs détracteurs qui répètent comme des perroquets l’histoire du régime, ils savent de quoi ils parlent.

    Voyez cet exposé de l’architecte [*] Richard Gage devant un public d’universitaires canadiens. La vidéo de la présentation dure deux heures et semble avoir été adaptée pour ne pas dépasser cette durée. Gage est flegmatique, mais ce n’est guère une personnalité éblouissante, ni un présentateur très clair. Peut-être est-ce parce qu’il s’adresse à un public d’universitaires et tient pour acquis qu’ils connaissent les termes et les concepts.

    Ceux qui croient en l’histoire officielle du 11/9 et traitent d’énergumènes les sceptiques peuvent tester la validité du constat des sociologues et l’observation d’Hitler en regardant la vidéo et en observant leurs réactions devant les évidences qui mettent leurs croyances en question. Êtes-vous capable de regarder la présentation sans railler quelqu’un qui en sait bien plus long que vous à ce sujet ? Quelle est votre réaction en sentant que vous ne pouvez plus défendre vos convictions devant les preuves présentées ? Vous raillez davantage ? Vous devenez furieux ?

    Une autre difficulté face au mouvement pour la vérité sur le 11/9, c’est que peu de gens sont formés pour comprendre les aspects techniques et scientifiques. Le camp qu’ils croient leur dit une chose, le camp qu’ils ne croient pas leur en raconte une autre. La plupart des gens n’ont pas les rudiments leur permettant de juger de la valeur des arguments.

    Par exemple, prenons le cas de l’attentat de Lockerbie. Une pièce à conviction utilisée pour condamner Magrahi consistait en un morceau de circuit imprimé de l’appareil qui aurait contenu le Semtex qui a fait exploser l’avion de ligne. Pas une personne vraiment très convaincue de la culpabilité de Magrahi et de la Libye et offensée par les autorités écossaises libérant Magrahi pour des motifs prétendument humanitaires, ne savait que les circuits imprimés à cette époque avaient une température d’inflammation très basse et partaient facilement en fumée. Le Semtex produit une très haute température. Il ne serait rien resté de l’appareil contenant le Semtex. Il est évident pour un expert que le bout de circuit imprimé a été posé après l’événement.

    J’ai demandé à plusieurs reprises, et n’ai jamais obtenu de réponse, ce qui ne veut pas dire pas qu’il n’y en ait pas, comment des millions de pages non brûlées, provenant de la destruction des tours du WTC, pouvaient planer dans l’air au-dessus de Manhattan, alors que l’explication officielle de la destruction raconte que les incendies étaient si chauds et si uniformément distribués qu’ils ont provoqué l’affaiblissement des structures d’acier massif et leur effondrement simultané, faisant s’écrouler les bâtiments dans les temps d’une chute libre, comme ils l’auraient fait s’ils avaient été abattus par une démolition contrôlée.

    Comment expliquer des incendies si chauds que l’acier cède, mais qui ne brûlent pas les pages de papier ?

    Les gens ne remarquent même pas les contradictions. Récemment, une équipe internationale de scientifiques, qui étudie depuis 18 mois des échantillons de poussière de la destruction des Tours Jumelles collectés par trois sources distinctes, a déclaré avoir découvert de la nano-thermite dans la poussière. Le gouvernement étasunien avait ses propres scientifiques pour discréditer la trouvaille, au motif que le bien-fondé de l’origine des échantillons n’a pu être vérifié. En d’autres termes, quelqu’un a trafiqué les échantillons et ajouté de la nano-thermite. C’est tout ce qu’il a fallu pour discréditer la découverte, malgré le fait évident que l’accès à la nano-thermite est strictement contrôlé et personne, à part l’US Army et, éventuellement, Israël, ne peut y accéder.

    Le physicien Steven Jones a produit des preuves accablantes du recours à d’explosifs pour abattre les bâtiments. Son témoignage n’est pas entendu, examiné, testé ou réfuté. Il est tout simplement ignoré.

    L’expérience du Dr Jones me rappelle celle de mon professeur d’Oxford, le distingué physicien chimiste et philosophe Michael Polanyi. Polanyi est l’un des plus grands scientifiques du 20ème siècle. À un moment tout président de section de la Société Royale a été son étudiant. Pour leurs travaux scientifiques, nombre de ses élèves ont obtenu un prix Nobel, comme Eugène Wigner à Princeton et Melvin Calvin à l’UC de Berkeley, et son fils, John Polanyi, de l’Université de Toronto.

    Jeune homme, dans les premières années du 20ème siècle, Michael Polanyi découvrit les explications de l’adsorption chimique. Les instances scientifiques jugèrent que la nouvelle théorie mettait trop en question les croyances existantes et la rejetèrent. Bien qu’éminent scientifique du Royaume-Uni, Polanyi fut dans l’impossibilité d’enseigner sa théorie. Un demi-siècle après, sa trouvaille a été redécouverte par des scientifiques de l’UC de Berkeley. La découverte a été encensée, mais ensuite les scientifiques les plus âgés ont dit que c’était une « vieille erreur de Polanyi. » Il se trouve que ce n’est pas une erreur. Polanyi a demandé de s’adresser aux scientifiques au sujet de ce demi-siècle de manquement de la science pour qu’ils reconnaissent la vérité. Comment fait la science, qui repose sur l’examen des évidences, pour marcher aussi mal. La réponse de Polanyi, c’est que la science est un système de croyances, exactement comme toute chose, et que sa théorie était en dehors du système de croyances.

    C’est ce que nous observons autour de nous, pas seulement au sujet de la perfidie des musulmans et du 11/9.

    En tant que spécialiste en économie j’ai passé un moment très difficile à faire le point sur l’économie soviétique, sur les théories de Karl Marx, et sur l’impact fiscal de la politique économique de l’offre. Aujourd’hui, certains de mes lecteurs deviennent furieux parce que mes écrits rapportent des choses qui sont en dehors de leur système de croyances. Ces lecteurs pensent que je devrais éliminer ce qui est incompatible avec leurs convictions et m’orienter sur le travail de terrain. Jamais ils n’ont eu quelque compréhension du sujet. Ils sont tout simplement offensés sur le plan émotionnel.

    Ce que je trouve curieux, ce sont ces gens que je connais, qui ne croient rien de tout ce que raconte le gouvernement, sauf sur le 11/9. Pour des raisons qui m’échappent, ils pensent qu’un régime, qui les mystifie sur tout, leur raconterait la vérité sur le 11/9. Comment cela pourrait-il être, je leur demande. Le gouvernement ferait parfois des bourdes et dirait la vérité ? Ma question ne les incite guère à repenser leur croyance en l’histoire du 11/9 du gouvernement. Ils se mettent plutôt en colère avec moi parce que je doute de leur intelligence ou de leur intégrité ou de quelque trait béni, par exemple [le discernement n’est pas donné à tout le monde, certains ont arrêté leur initiation à la vie après le choc d’avoir appris que le Père Noël n’existe pas, ndt].

    Le problème devant la vérité, ce sont les besoins affectifs des gens. Dans le cas du 11/9, de nombreux individus pensent devoir croire leur gouvernement pour ne pas faire l’effet d’être peu coopératifs ou mauvais patriotes, et ils ont très peur d’être stigmatisés « sympathisants terroristes. » Ceux de l’extrême gauche ont le besoin affectif de croire qu’il s’agissait d’un « retour de flamme » des peuples opprimés par les États-Unis. Certains gauchistes pensent que les États-Unis méritent ce genre de retours de manivelles et croient pour cela la propagande du gouvernement sur les musulmans qui les auraient attaqués.

    Des gens naïfs pensent que, si l’explication sur le 11/9 du gouvernement était fausse, les physiciens et les ingénieurs prendraient tous la parole. Certains l’ont fait (voir ci-dessus). Seulement, pour la plupart des physiciens et des ingénieurs ce serait un acte suicidaire. Les physiciens doivent leur carrière à des subventions gouvernementales, et leur service est fortement tributaire du financement public. Pour l’essentiel, en prenant la parole, un physicien met fin à sa carrière universitaire. S’il est professeur titulaire, pour apaiser Washington l’université rachètera son poste, comme BYU l’a fait dans le cas de l’honnête Steven Jones.

    Une firme d’ingénierie qui oserait parler ne se verrait plus jamais accorder de contrat du gouvernement. Par ailleurs, ses clients patriotes cocardiers considéreraient la société comme une apologiste du terrorisme et arrêteraient de faire du business avec elle.

    À New York, il y a aujourd’hui une poussée énorme des familles victimes du 11/9 en faveur d’une enquête réelle et indépendante sur les événements. Des dizaines de milliers de New-yorkais ont fourni les signatures nécessaires aux pétitions exigeant que l’État propose de voter pour l’instauration d’une commission indépendante. Seulement, jusqu’ici l’État ne se conforme pas à la loi.

    Pourquoi les dizaines de milliers de New-yorkais qui demandent une véritable enquête sont-ils considérés comme des théoriciens de la conspiration ? Les sceptiques en savent bien plus sur les événements du 11/9 que les gens mal informés qui les qualifient de ce nom. La plupart des gens que je connais, qui se contentent de l’explication officielle, n’ont jamais examiné les preuves. Pourtant, ces nullités conspuent ceux qui ont étudié la question de près.

    Il y a évidemment quelques énergumènes. Je me suis souvent demandé s’ils sont ridicules intentionnellement, pour discréditer les sceptiques bien informés.

    Un autre problème auquel fait face le mouvement pour la vérité du 11/9, c’est que ses alliés naturels, ceux opposés aux guerres des Bush-Obama et les sites Internet soutenus par le mouvement pacifiste, craignent d’être accusés de traîtres et d’anti-étasuniens. Il est assez difficile de s’opposer à une guerre pour ceux que le gouvernement étasunien a réussi à diaboliser. Les sites pacifistes pensent qu’en permettant de remettre en question le 11/9, ils pourraient être étiquetés « sympathisants terroristes » et que cela discréditerait leur opposition à la guerre. Information Clearing House est une exception.

    Les sites pacifistes ne réalisent pas que, en acceptant l’explication officielle sur le 11/9, ils ont sapé leur propre mouvement d’opposition à la guerre. Dès que vous admettez que des terroristes musulmans l’ont fait, il est difficile de s’opposer à les punir pour cela. Ces derniers mois, d’importants sites pacifistes, comme antiwar.com, ont eu des difficultés, leurs campagnes de levée de fonds prenant beaucoup plus de temps qu’auparavant. Ils ne comprennent pas qu’en admettant les prémisses du gouvernement pour ses guerres, il est impossible de s’opposer aux guerres.

    Autant que je sache, la plupart des gens ont bien plus confiance en leur gouvernement qu’en la vérité. Durant la Grande Dépression, avec leur « New Deal » les libéraux réussirent à inculquer aux Étasuniens la confiance en leur gouvernement comme en un protecteur. Cela marcha avec la gauche et la droite. Les extrémités de l’éventail politique sont elles aussi incapables d’une remise en cause fondamentale du gouvernement. Cela explique la facilité avec laquelle notre gouvernement embobine systématiquement les gens.

    La démocratie repose sur l’idée que les gens sont des êtres rationnels, qui examinent les faits et les arguments et ne sont pas faciles à manipuler. Les études ne trouvent pas que ce soit le cas. Dans ma propre expérience universitaire, en politique publique et en journalisme, j’ai appris que tout le monde, depuis le professeur jusqu’à étudiant du secondaire, a des difficultés avec les faits et les analyses qui ne collent pas à ce qu’ils pensaient déjà. L’idée selon laquelle « nous n’avons pas peur de suivre la vérité partout où elle pourrait conduire » est une notion extrêmement romantique et idéaliste. J’ai rarement vu un esprit ouvert, même en dissertation académique ou aux strates les plus hautes du gouvernement. Dans le grand public, la capacité à suivre la vérité partout où elle pourrait mener est quasi inexistante.

    La réponse du gouvernement au 11/9, indépendamment de qui en est responsable, a changé notre pays pour toujours. Nos libertés civiques ne seront jamais plus aussi solides qu’elles l’étaient. La capacité financière des États-Unis et leur niveau de vie sont réduits pour toujours. Le prestige de notre pays et son leadership mondial sont à tout jamais compromis. La première décennie du 21ème siècle a été dilapidée en guerres inutiles, et il semble que la deuxième décennie sera aussi perdue dans la même quête inutile et ruineuse.

    Le plus inquiétant de tous reste le fait que la responsabilité des événements hostiles du 11/9 n’a fait l’objet d’aucune enquête.

    Paul Craig Roberts

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    Paul Craig Roberts

    Paul Craig Roberts fut ministre adjoint des Finances dans l’administration Reagan. Il est coauteur de The Tyranny of Good Intentions. Il peut être contacté à l’adresse : PaulCraigRoberts@yahoo.com

    Traduction copyleft de Pétrus Lombard

    SOURCE : http://www.reopen911.info/News/2010/02/09/la-propagande-au-detriment-de-la-realite/

    Références ReOpenNews : (*) Vidéos sous-titrées en français avec Richard Cage :
    http://video.google.fr/videosearch?...

    URL de cet article
    http://www.legrandsoir.info/Pourquoi-la-propagande-l-emporte-sur-la-verite.html

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  • Criminaliser la critique envers Israel (Counterpunch)

    Paul CRAIG ROBERTS

    photo : Rahm Israel Emanuel, chef de cabinet d’Obama.

    Le 16 octobre 2004, le président George W. Bush a signé la loi du lobby israélien, Global Anti-Semitism Review Act. Cette loi confie au Département d’Etat des Etats-Unis (ministère des affaires étrangères – NDT) la surveillance de l’antisémitisme à travers le monde.

    Pour surveiller l’antisémitisme, il faut d’abord le définir. Quelle est sa définition ? Selon le lobby israélien et Abe Faxman (directeur de la « Ligue Anti-diffamation » - NDT), cela pourrait se résumer à « toute critique envers Israël ou les juifs ».

    Rahm Israel Emanuel (chef de cabinet d’Obama - NDT) n’a pas perdu son temps à la Maison Blanche. Dès qu’il aura fait adopter la loi « Hate Crimes Prevention Act of 2009 » (« loi contre les crimes/délits de haine »), aucun américain ne pourra dire la vérité sur le traitement infligé par Israël aux Palestiniens et le vol de leurs terres sans tomber dans l’illégalité. Il sera interdit aux Chrétiens de faire référence au Nouveau Testament qui dit que les Juifs ont exigé la crucifixion de Jésus.

    Il sera interdit de mentionner l’influence extraordinaire du lobby israélien auprès de la Maison Blanche et du Congrès, comme ces résolutions écrites de l’AIPAC qui ont félicité Israël pour ses crimes de guerre contre les Palestiniens de Gaza, et qui ont été approuvées par 100 % du Sénat et 99 % de la Chambre des Représentants tandis que le reste du monde condamnait Israël pour ses actes barbares.

    Il sera interdit d’émettre des doutes sur l’Holocauste (une révolution aux Etats-Unis où la liberté d’expression – jusqu’à présent – était « sacrée ». Mais il sera toujours possible d’enseigner que le monde a été crée il y a 5000 ans - NDT).

    Il sera interdit de faire remarquer la représentativité disproportionnée des Juifs dans les médias et leur influence sur la politique étrangère (des Etats-Unis).

    En d’autres termes, cette loi marque la fin de la liberté d’expression, de la liberté d’enquêter, et du premier amendement de la Constitution. Tout fait ou vérité qui toucherait Israël sera tout simplement interdit.

    Etant donné la politique du gouvernement des Etats-Unis, qui tend à faire imposer sa loi au monde entier, qui deviendront la Croix-Rouge Internationale, la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies et les différentes organisations de défense des droits de l’homme qui ont demandé une enquête sur l’agression militaire d’Israël contre la population civile de Gaza ? Seront-elles emprisonnées pour critique « excessive » d’Israël ?

    La question est sérieuse.

    Un rapport récent de l’ONU, qui n’a pas encore été publié dans son intégralité, pointe Israël du doigt pour l’attaque contre un bâtiment des Nations Unies à Gaza. Le gouvernement israélien a riposté en accusant le rapport d’être « ouvertement tendancieux » ce qui classe le rapport de l’ONU dans la catégorie des « critiques excessives et d’expression de sentiments ouvertement anti-Israéliens ».

    Israël est en train de réussir à utiliser ouvertement le gouvernement des Etats-Unis pour réduire au silence ses critiques malgré le fait que c’est la presse et les soldats israéliens ont révélé les atrocités israéliennes à Gaza et le meurtre prémédité de femmes et d’enfants encouragés par des rabbins. Il s’agit clairement de crimes de guerre.

    C’est la presse israélienne qui a publié les images de T-shirts de soldats israéliens qui démontraient que la volonté délibérée d’assassiner des femmes et des enfants faisait désormais partie de la culture de l’armée israélienne. Les T-shirts étaient l’expression horrifique d’une barbarie. Sur un t-shirt on pouvait voir une palestinienne enceinte avec une cible sur le ventre et le slogan « une balle, deux morts ». Ces T-shirts sont une indication que la politique israélienne envers les Palestiniens est celle d’une extermination.

    Depuis des années, les critiques les plus violentes des mauvais traitements infligés aux Palestiniens émanent de la presse israélienne et des mouvements pacifistes israéliens eux-mêmes. Par exemple, le quotidien israélien Haaretz et Jeff Halper de l’ICAHD ont fait preuve d’une conscience morale qui apparemment fait défaut aux démocraties occidentales où les crimes d’Israël sont couverts et même loués.

    La loi US sur la haine sera-t-elle appliquée à Haaretz et Jeff Halper ? Les commentateurs US qui ne feront que reprendre les informations de Haaretz et de Jeff Halper seront-ils arrêtes pour « propagation de haine envers Israël et antisémitisime » ?

    De nombreux américains ont le cerveau lavé par la propagande selon laquelle les Palestiniens sont des terroristes qui menacent un Israël innocent. Ces Américains considéreront cette censure comme une simple mesure rendue nécessaire par la lutte contre le terrorisme. Ils accepteront la diabolisation de leurs concitoyens qui rapporteront des faits indéniables sur Israël et approuveront que ces derniers soient punis pour avoir aidé des terroristes.

    Une forte pression est exercée pour criminaliser toute critique envers Israël. Des professeurs d’université américains ont été les victimes d’une manoeuvre bien orchestrée pour éliminer toute critique. Norman Finkelstein s’est vu refuser un poste à l’université Catholique suite aux pressions du lobby israélien. A présent le lobby est en chasse contre le professeur de l’université de Californie (et Santa Barbara) William Robinson. Le crime de Robinson http://fr.mc261.mail.yahoo.com/mc/h... : son cours sur la politique internationale dont certaines lectures des critiques de l’invasion de Gaza par Israël. http://www.counterpunch.org/henwood...

    Le lobby israélien a apparemment réussi à convaincre le Département de Justice (sic) d’Obama qu’accuser deux officiels de l’AIPAC, Steven Rosen et Keith Weissman, d’espionnage est un acte antisémite. Le lobby israélien a réussi à retarder leur procès pendant quatre ans et à présent le procureur général Eric Holder a abandonné les charges. Pourtant, Larry Franklin, l’officiel du Département de la Défense qui a été accusé de fournir des documents à Rosen Et Weissman, purge actuellement une peine de prison de 12 ans et 7 mois. L’absurdité de la chose est extraordinaire. Deux agents israéliens ne sont pas coupables de recevoir des secrets, mais un officiel américain est coupable de les avoir donnés ! S’il n’y a pas d’espion dans l’histoire, comment Franklin a-t-il pu lui fournir des secrets ?

    La criminalisation de toute critique envers Israël met fin à tout espoir de voir les Etats-Unis mener une politique étrangère indépendante au Moyen-Orient et qui serve les intérêts de l’Amérique plutôt que ceux d’Israël. Elle met fin à tout espoir de voir les Américains échapper à leur endoctrinement par la propagande israélienne.

    Afin de maintenir leurs esprits emprisonnés, le Lobby oeuvre pour faire interdire, pour antisémitisme, toute vérité ou fait qui serait désagréable pour Israël. Il est permis de critiquer n’importe quel pays dans le monde, mais critiquer Israël relève de l’antisémitisme, et l’antisémitisme deviendra bientôt un délit de haine dans tout l’occident.

    La majorité de l’Europe a déjà interdit l’expression de doutes sur l’Holocauste. Il est même interdit de le reconnaître mais de mettre en doute le chiffre de six millions de Juifs assassinés. Pourquoi l’Holocauste est-il intouchable ? Comment un événement aussi indéniable peut-il être mis en danger par quelques cinglés antisémites ? A-t-il réellement besoin d’être protégé par une police de la pensée ?

    Emprisonner les gens pour leurs questionnements est l’antithèse de la modernité.

    Paul Craig Roberts
    Ancien secrétaire adjoint au Trésor de l’administration Reagan.


    ARTICLE ORIGINAL
    http://www.counterpunch.org/roberts05072009.html

    traduction VD pour le Grand Soir http://www.legrandsoir.info

    http://www.legrandsoir.info/Criminaliser-la-critique-envers.html


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    confrontation.jpg

    Guerre de l'information: Officiellement, il n'y a
    plus de guerre... Comment les citoyens sont bernés

     

     

    "La France n'est pas en guerre", déclarait effrontément,

    récemment, le gouvernement (1). Mensonge ! La France a

    déclaré la guerre, une sale guerre impérialiste et offensive,

    à l'Afghanistan - et au Pakistan, dans la foulée. Aujourd'hui,

    les frontières sont vite franchies ! Dans le plus assourdissant

    des silences. Car le silence est aussi une stratégie !


    Figurez-vous que j'ai chez moi une vidéothèque très importante,

    et que je suis en train de faire le "ménage", le tri, bref de séparer

    le nécessaire de l'inutile. Or, il se trouve que j'écoute à nouveau,

    actuellement, tout ce qui concerne la guerre d'Irak. Edifiant !

    Je viens par exemple d'entendre que l'Irak comptait quelque

    trente millions d'habitants, au début de la guerre. Et aujourd'hui,

    quel bilan ? Peut-être jusqu'à un million et demi de morts,

    des millions de blessés (sans parler des dommages collatéraux),

    quatre à cinq millions de déplacés, de réfugiés (2). Et combien

    de drames humains, de familles disloquées, meurtries à jamais ?

    Les Médias se gardent de nous dire que l'Irak, habituel soutien

    de la cause palestinienne - et donc bête noire d'Israël - était un

    pays laïc, moderne, avec une médecine de pointe, un pays

    certes artificiellement soudé par un Dictateur, mais enfin un

    pays souverain, puissant, nationaliste - et que ce pays est

    aujourd'hui éclaté, morcellé en zones, divisé, affaibli - et bien

    sûr sous la domination de l'occupant.

     

    Or, les vidéos que j'écoute en ce moment même font état des

    péripéties de la guerre, des souffrances des populations,

    et de la résistance croissante des opinions internationales à

    cette guerre inique et d'une sauvagerie rare. Voici ce que j'ai

    entendu il y a un instant : "Les "pacifistes" (comprenez les

    citoyens, tout simplement) se réunissent pour dénoncer les

    offensives militaires". Le sous-titre de toutes ces informations,

    données en boucle, est en lui-même explicite: "Edition spéciale

    Irak". En d'autres termes, la couverture médiatique, même

    aseptisée, mais très ample, rendait compte de la colère des

    peuples, de leur refus de l'agression contre l'Etat irakien, et

    plus généralement, des guerres néo-coloniales.


    De toutes façons, il y a quelques années encore, la guerre était

    un événement, abondamment couvert, nous en connaissions l

    es grandes péripéties. J'ose le dire: C'était une sorte de

    spectacle, et chaque soir le télespectateur avait un compte-rendu

    détaillé, surtout officiel d'ailleurs (3), des événements. Il fallait aller

    sur des chaînes comme Al Jezirah (4) pour avoir une autre version

    de la guerre, plus proche de la réalité - une indépendance,

    d'ailleurs, qui valut à la chaîne du Quatar d'être bombardée (5). La guerre de l'information est une réalité ! (6) Et en particulier,

    l'opinion n'aime pas voir ses soldats mourir, et encore moins les populations civiles du pays attaqué ! (7)

     

    Des guerres "propres"
    de plus en plus sales

    En dépit des vertueuses allégations, les guerres "propres" sont

    de plus en plus sales, les frappes chirurgicales sont un mythe, et

    la réalité des conflits récents ou actuels nous montre au

    contraire une population civile touchée de plein fouet, sans doute comme jamais, avec des armes de destruction massive qui ne

    sont l'apanage ni de l'Irak, ni de l'Iran, mais bien de l'Occident,

    aux mains soi-disant propres. Il suffit de songer aux mères de

    Gaza qui, aujourd'hui, n'en déplaise au gouvernement français

    qui s'en lave les mains, mettent au monde des enfants malformés

    (8). Une extermination qui ne dit pas son nom ! (9)


    Et justement, l'Occident qui se donne en modèle de vertu partout

    dans le monde, excelle surtout par son hypocrisie. Lorsque l'Irak

    a été attaqué, les USA sont entrés, officiellement, en guerre. Et le

    monde a suivi, certes de loin et avec des images triées sur le

    volet, les péripéties de cette guerre ignoble.


    Aujourd'hui, le Prix Nobel de la Paix Obama se prépare sans

    doute, et tant pis pour les promesses électorales, à envoyer

    des renforts en Irak (9), pour mater la résistance de la

    population. En Agfhanistan, la présence américaine se

    renforce. Et comme le Pakistan est voisin de l'Afghanistan,

    la guerre s'est déplacée: Dans un Etat souverain, islamique,

    disposant de l'arme atomique. Aux Informations, on glisse ici

    ou là un mot, une phrase, en passant, une petite parenthèse

    sans importance, en quelque sorte, entre deux faits divers

    ou deux scandales qui détourneront l'attention du public.


    La guerre a été déclarée contre l'Irak. Mais pas contre

    l'Afghanistan, bourbier rappelant celui du Vietnam ! Ni aussi,

    dans la foulée, contre le Pakistan. Oui, on savait qu'il y avait

    une guerre contre l'Irak, on la craignait, on la dénonçait - mais

    on ne sait pas vraiment que la guerre a été déclarée, par

    exemple, aux Pakistanais: Pour contrôler cette région

    hautement stratégique et l'arme atomique, et afin d'empêcher

    d'autres puissances rivales de s'intéresser de trop près

    au Pakistan.

     

    Propagande de guerre

    Avec Marie Drucker sur FR3, par exemple, et son "Mourir pour

    la France, est-ce encore un idéal ?" (10), pour Israël, en

    réalité, si la guerre est déclarée à l'Iran, et à l'instant

    j'apprends que la Chaîne Public Sénat propose une série

    "coulisses de la croissance chinoise", car tout est fait, en

    réalité, pour nous préparer aux futurs conflits décrétés par

    l'Occident impérialiste, contre les ennemis qu'il s'invente,

    l'Iran, la Russie ou la Chine, peut-être un jour le Vénézuela,

    pour ne citer que ces exemples. Avant d'attaquer l

    'adversaire, il faut le déconsidérer !


    En France, il existe une chaîne de télévision dirigée par

    des ultra-sionistes, c'est FR2. Elle est devenue plus que

    toute autre, "la voix de son maître". Et c'est ainsi que la

    propagande, certainement décrétée par l'Elysée lui-même,

    nous a valu lundi dernier un "Pakistan, pays de tous

    les dangers ?" (11). Voici ce que j'écrivais récemment

    sur mon blog r-sistons à l'intolérable: "Décryptons l'émission:

    Le Pakistan est votre ennemi, on vous prépare à son attaque

    et à son anéantissement. Vous remarquerez d'ailleurs qu'on

    ne parle plus de guerre, finis les conflits comme en Irak, avec

    suspense, suivi, etc. Aujourd'hui, on tue discrètement. La

    France n'est pas en guerre, officiellement. Mais la réalité

    du terrain est toute autre. Et on entre "doucement" en guerre,

    pas après pas, sans bruit en quelque sorte, pour ne pas

    alerter l'opinion. L'horreur est la même, mais plus sournoise,

    hypocrite. Et tout repose sur la communication. A ce petit

    jeu sordide, Obama excelle.... Avec des hommes comme lui,

    le pire est apprivoisé, et rendu présentable. Tactique

    différente, objectifs identiques..."


    Oui, la réalité est la même, mais la stratégie est changée. On

    ne déclare plus la guerre, on y entre progressivement, sans

    alerter l'opinion, sans faire de bruit, sans provoquer de

    vagues, et donc de contestation, tout au plus les Médias

    font-ils état de bavures quand elles sont trop grosses,

    comme lorsque des bombes tombent en pleines noces

    villageoises (12) ...


    Le cynisme de l'Occident est tel que la guerre devient

    abstraite, lointaine, désincarnée, comme si elle n'existait

    pas... Et elle "n'existe plus" ! D'ailleurs, le lavage des

    cerveaux contre attentats souvent sous faux drapeaux,

    "terroristes" ou Talibans machistes est tel, que l'opinion

    ne s'inquiète même plus de ce que font nos armées

    dans ces régions... Et tandis que les bons peuples

    s'amusent d'apprendre que la photo de Carla nue va être

    vendue aux enchères (13), ou s'indignent de savoir que

    le fils Sarkozy n'a même pas besoin de faire d'études

    pour décrocher le fruit de diplômes reconnus (14), on

    bombarde, on détruit, on occupe des territoires entiers,

    on provoque des exodes massifs de populations, on

    déloge les habitants ou on les anéantit... Qui s'en émeut ?

    Plus personne, puisque la guerre "n'existe pas", puisque

    "la France n'est pas en guerre"...

     

    L'imposture va-t-elle éclater ? Quand dira-t-on aux peuples

    la vérité, à savoir que l'Afghanistan et maintenant le

    Pakistan, connaissent le même sort que l'Irak ? Faudra-t-il

    attendre que l'Iran soit, lui, "rayé de la carte", pour qu'enfin

    les citoyens dénoncent l'intolérable ? Le cynisme de l'Occident

    dépasse tout ce que le monde a connu...

    Il appartient à ceux qui savent, de dénoncer l'imposture

    et de demander que Justice soit rendue aux peuples spoliés.

    Paradoxalement, c'est peut-être l'imposture de la pandémie

    qui alertera les peuples sur la manière dont on les traite...

    l'imposture de trop !


    Notes

      

    1) : Dans une tribune commune, publiée par Le Monde daté de samedi

    30 août, Bernard Kouchner et Hervé Morin se sont mis d'accord pour dire

    que les soldats engagés en Afghanistan ne sont pas en guerre (..) "Là-bas,

    nous ne sommes pas en guerre contre quiconque : nous construisons la paix".
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/asiepacifique/20080829.

    OBS9333/kouchner_et_morin__nous_ne_sommes_pas_en_guerre.html
       


    (2) : 21 mars 2008: "Le bilan de la guerre pour les arabes,

    ce sont des souffrances et des destructions : 1 million de

    morts et 4,5 millions de déplacés et réfugiés ; des dizaines

    de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants détenus

    sans jugement dans des prisons US ou irakiennes ;

    des régions entières irradiées et polluées jusqu’à

    en devenir inhabitables ; les vestiges des plus anciennes

    civilisations urbaines pillés, rasés, voire ensevelis sous

    l’asphalte. Pour les occidentaux, le bilan c’est le

    renversement des démocraties par le mensonge

    et l’obscurantisme, le retour des crimes coloniaux

     et de la barbarie, la transformation complète de

     l’économie des États-Unis en économie de guerre"

    http://www.voltairenet.org/article156085.html


    (3) : (..) Un plan politique de grande envergure de

    désinformation: de la préparation de l'opinion par les

    "think tanks" des neo-cons a la calomnie contre la

    France (rebelle a l'époque), en passant par le

    contournement des vrais renseignements que

    fournissait la CIA, le contrôle des medias par la

    fourniture d'un flot constant d'informations (les

    journalistes embarqués dans les unités militaires

    sont une première de génie!) et le discrédit frappant

    les "récalcitrants", ou encore l'assurance d'un monopole

    américain de l'information par les attaques de hackers

    contre la chaîne qatarie Al Jezirah, tout y est. On se

    croirait revenu aux grandes heures du KGB (..) in

    La guerre de l'information, 4.9.2007. Sur la désinformation

    et la guerre, un livre qui présente surtout des faits

    concernant le Kosovo, l'Afghanistan et le déclenchement

    de la dernière guerre d'Irak : Serge Halimi et Dominique

     


    (4) : En Occident, Al Jazeera est considérée par certains

    comme « la voix des islamistes », car elle offre

    d'autres vues sur l'actualité du monde arabe que

    celles des grands médias européens ou nord-américains.

    Il s'agit surtout d'une chaîne d'information internationale

     


    (5) : Les locaux de la chaine ont été bombardés par

    les États-Unis à deux reprises : la première fois en

    Afghanistan et la deuxième fois en Irak. Un journaliste,

    Tarik Ayyoub, est mort à Bagdad à cause du

    bombardement. The Daily Mirror a annoncé le

    22 novembre 2005 à la une que le Président des

    États-Unis George W. Bush aurait voulu bombarder

    les locaux de la chaine à Doha, mais le Premier ministre 

     du Royaume-Uni Tony Blair l'en aurait dissuadé.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Al-Jezira . Voir aussi :

    http://pascasher.blogspot.com/2009_04_01_archive.html

     

    (6) : 29.4.2009: Des attaques militaires prévues contre les Médias.

    Le journal des Sages de Sion du Jewish Institue for National Security

    Affairs (JINSA) nous dit ouvertement leur programme d'attaque

    contre la presse et pas seulement la presse libre. Toute la presse. http://pascasher.blogspot.com/2009_04_01_archive.html 

    Même si cela peut paraître impensable aujourd'hui, les guerres

     de l'avenir pourront nécessiter la censure, le blackout de nouvelles,

    et ultimement, des attaques militaires contre les médias partisans.

    Se percevant eux-mêmes comme des êtres supérieurs, les journalistes

    se sont mis dans la position d'une espèce protégée de combattants.

    Mais la liberté de la presse s'arrête lorsque ses abus tuent nos soldats

    et renforcent nos ennemis.

    http://www.securityaffairs.org/issues/2009/16/peters.php
    Journal of International Security Affairs, Spring 2009 http://pascasher.blogspot.com/2009_04_01_archive.html

    (7) De l’intérieur de la cité assiégée, les émetteurs

    d’Al-Jezirah diffusaient des images au monde entier..

    En direct, la chaîne a donné l’évidence documentaire

    visible qui invalidait les dénégations des Américains

    quant au fait qu’ils tuaient des civils. Ce fut un désastre

    en matière de relations publiques et la réponse des USA

    a été d'attaquer le porteur de nouvelles. 

    http://pascasher.blogspot.com/2009_04_01_archive.html  


    (8) http://www.silviacattori.net/article974.html 
    et http://r-sistons.over-blog.com/article-l-horreur-absolue-qu-on-vous-cache-naissance-de-malformes-a-gaza-37127382.html      

    ("extermine quotidennement, sans Tribunal de Nuremberg...")


    (9) Le quotidien "Washington Post" a affirmé lundi que le

    président américain Barack Obama avait décidé

    d'envoyer en Afghanistan, sans l'annoncer, 13'000

    soldats américains en plus des 21'000 renforts qu'il a 

     rendus publics en mars, après sa prise de fonction.

    http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200002&sid=11343618&cKey=1255423270000 

     

    (10) http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-25474704.html,

     http://r-sistons.over-blog.com/article-25426833.html,

     http://r-sistons.over-blog.com/article-25362305.html

    (11) Un Oeil sur la planète, magazine présenté par

    Etienne Leenhardt: Pakistan, le pays de tous les dangers ?

    12 octobre 2009 

     

    (12) http://www.geostrategique.net/viewtopic.php?t=6232&sid=e3ffe8622aba3411ade6541341fd8200 "le 6 juillet dernier

    l'aviation de l'OTAN a bombardé des noces afghanes dans la province

    de Nangarhar, tuant 47 civils, dans leur majorité des femmes et des

    enfants." (7 mars 2008) - Une commission accuse l'OTAN de massacrer

    les civils afghans; ou http://www.alterinter.org/article1747.html,
    http://forums.france3.fr/france3/Les-Pieds-Noirs-Le-documentaire/bakchich-info-sujet_394_1.htm etc
     

    (13) http://fr.news.yahoo.com/45/20091015/ten-carla-bruni-une-photo-nue-vendue-aux-a4307fe_1.html 


    (14) http://www.20minutes.fr/article/355511/France-Jean-Sarkozy-a-l-Epad-une-mauvaise-chose-pour-deux-tiers-des-Francais.php 

     

     

     

     

     

    Articles à lire aussi sur la désinformation:


     


    Alors même que les stratèges de l'OTAN
    affirment être dans une configuration
    de guerre "nucléaire"...


    La nouvelle doctrine de défense des russes a fait l'objet d'une loi et publié un jour après que la Roumanie ait annoncé son intention de déployer des missiles intercepteurs US dans le cadre d'un bouclier de missiles global auquel la Russie s'oppose farouchement.


    La Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires uniquement si son existence en tant qu'État est mise en danger.


    Le commentaire du quotidien indien The Hindu spécifiait que « La doctrine détaille 11 menaces militaires externes à la Russie, dont sept venant de l’Ouest.


    L’expansion vers l’est de l’OTAN et son insistance pour un rôle mondial sont identifiées comme la menace numéro un pour la Russie. ».


    Les médias n'en parlent pas mais les USA, via l'OTAN, se sont engagés résolument dans une stratégie offensive mettant en péril l'équilibre Est/Ouest en méprisant les positions de la Russie.


    Les USA sont la source d'autres menaces majeures répertoriées dans la doctrine, même si le pays n'est jamais mentionné dans le document.


    Celles-ci incluent les tentatives visant à déstabiliser les pays et régions et à saper la stabilité stratégique ; les accumulations militaires dans les états et les mers voisins ; la création et déploiement de défense antimissiles stratégiques, ainsi que la militarisation de l'espace extra-terrestre et le déploiement des systèmes stratégiques non nucléaires de haute précision.


    Rappelons que le conseiller Barack Obama, Brzezinski, spécialiste des opérations secrètes sordides, des coups d’États, des sabotages divers et d’autres actions criminelles, est un adepte de l'attaque de la Russie !


    http://www.voltairenet.org/article164063.html



    Plus d'infos sur : artemisia-college.org


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  • « L’autoproclamée Agence de presse »


    Réponse à Arte, Marianne, au Figaro et plus généralement à toute la presse aux ordres (Zeynel Cekici)

    Vous aussi devenez correspondant d’Alter Info



    Depuis plusieurs années déjà, nos détracteurs à défaut de reproches fondés et de bases juridiques pour fermer notre agence de presse ASSOCIATIVE, en opposition aux agences COMMERCIALES, en sont réduits à la discréditer par de piteux procédés et des arguments tout aussi fallacieux.
    Que les correspondants d’Alter Info ne tombent pas dans le piège qui consiste à faire croire que nous ne serions pas une agence de presse. Les petits soldats aux ordres peuvent toujours reprendre en cœur le même petit refrain, « L’autoproclamée Agence de presse », ne leur en déplaise, Alter Info est bien une AGENCE DE PRESSE ASOCIATIVE et nos cartes de correspondants ont exactement la même valeur juridique que celles octroyées par la presse marchande. Tous les quotidiens régionaux ou nationaux ont des correspondants bénévoles (sans rémunération) auxquels ils octroient une carte de correspondant et un statut reconnu par les pouvoirs publics.

    Même s’il est dérisoire de penser convaincre un esprit dogmatique, j’avais pris la peine de bien expliquer à Anspach que le droit français reconnaissait un statut aux correspondants bénévoles, œuvrant pour les agences de presse associatives. Je ne doute pas qu’il ait bien saisi la validité légale de nos cartes de correspondants. Cependant, il n’a pas cru bon de diffuser le passage dans son ensemble qui explicitait l’aspect juridique, mais juste quelques secondes pour appuyer ces affirmations Ce petit journaleux ainsi que ses acolytes de
    Marianne.fr, du Figaro ou encore Lalibre.be, espérant un auditoire qui les écoutent encore, chantent tous en cœur « L’autoproclamée Agence de presse ». Ils feignent d’ignorer (ou alors ils sont complètement stupides) les privilèges que le droit français octroie aux citoyens ayant une conscience politique et sociale et qui souhaitent s'organiser en association. 


    Naturellement, je me réserve le droit d’attaquer pour diffamation tous ces petits journaleux en mal de reconnaissance. En attendant, j’ai une lutte à mener et très peu de temps à perdre avec ces insignifiants petits soldats aux ordres.

    Je les invite donc à vérifier par eux-mêmes la légitimité juridique et l’existence légale de notre agence de presse. En premier lieu, auprès du Tribunal d’Instance de Mulhouse, ensuite auprès de la Cnil et de la BN. Quand à l’inscription à la commission paritaire qui n’est que facultative, nous n’avons nulle obligation de nous y soumettre, ne serait-ce que pour échapper aux « privilèges » accordés à la presse aux ordres. Si ce n’est que pour profiter de quelques menus avantages et nous soumettre en contrepartie au régime en place, la commission paritaire ne nous est d’aucune utilité.
    En créant ce site et l’agence de presse associative, mon but n’était pas d’en faire un métier, ni une source de revenus, mais tout au plus d’être libre. Mon objectif est de libérer l’information de toutes les contraintes - économiques et idéologiques - auxquelles sont confrontées les agences (entreprises) commerciales. Elles ont des contraintes politico-financières auxquelles nous échappons grâce à notre statut d’agence de presse associative et les avantages de ce statut juridique.


    C’est surtout d’un point de vue philosophique que je tiens à ce qu’Alter Info reste une agence de presse associative. Les propositions commerciales n’ont pas manqué, et pourtant j’ai préféré le statut associatif à celui d’entreprise commerciale. Non parce que la gestion est plus simple et les motivations non matérielles ; je tiens simplement à ce qu’Alter Info garde toute son indépendance, aussi bien d’un point de vue financier, qu’idéologique. Les intimes qui connaissent mon parcours et mes capacités peuvent en témoigner, si telle avait été mon but, je n’aurais eu aucune difficulté à transformer notre agence de presse associative en entreprise commerciale.


    L’information non marchande nous libèrera -
    Alter Info pour une presse citoyenne et participative
     


    Chacun des lecteurs du site, s’il le souhaite, pourra le renforcer et participer ainsi à la lutte contre les injustices. C’est pourquoi, je vous invite à vous impliquer davantage et à contribuer selon vos capacités. Vous pouvez être une simple sentinelle de l’info et nous transmettre des sources, devenir rédacteur officiel ou non, correspondant bénévole, contributeur financier (dix euros par mois), créer votre blog Alter Info ou même vous organiser en association dans vos villes respectives. (Nous vous aiderons si nécessaire pour toutes les démarches administratives). Comme vous pouvez le constater, les moyens ne manquent pas. Plus que jamais il est temps de transformer les paroles (les écrits) en actes.


    Créez votre blog Alter

    Peu de nos lecteurs le savent, mais chacun peut créer gratuitement son blog hébergé par Alter Info. Certes, nous n’avons que peu incité nos lecteurs à le faire jusqu’alors, mais le moment est arrivé. Quand les masques tombent il est plus aisé de discerner le vrai du faux et de voir qui est qui. La guerre est déclarée et nos détracteurs n’hésiteront plus à s’avilir encore davantage pour me nuire et tenter de fermer ce site. J’invite vivement tous nos lecteurs à s’impliquer davantage, à ne plus être des spectateurs face à l’injustice et les complices passifs de crimes commis en notre nom à tous. Il est temps d’agir ! Chacun pourra contribuer et ainsi transformer ses paroles en actes.  

    Il vaut mieux mourir debout que de vivre à genoux 
    ; vive la résistance !



    http://www.alterinfo.net/Reponse-a-Arte,-Mariane,-Figaro-et-plus-generalement-a-toute-la-presse-aux-ordres-Zeynel-Cekici_a42626.html?preaction=nl&id=10801444&idnl=63578&


    Réponse à Arte, Marianne, au Figaro et plus généralement à toute la presse aux ordres (Zeynel Cekici)


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