• Une citation éclairante sur la nocivité de l’Euro, tant défendu par certains groupes obscures

    « Si l’euro survit, les usines françaises mourront. Loin d’être un élixir miracle, cette monnaie n’a profité qu’à la zone rhénane et a rendu le reste de l’Europe mortellement leucémique. Je n’hésite pas à dire que Jean-Claude Trichet et ses sbires sont des criminels économiques, car ils ont fabriqué des millions de chômeurs ».

    Philippe Villin (né en 1954), énarque, inspecteur des finances. Nommé vice-Pdg
    du Figaro par Hersant en 1988 et de France-Soir en 1994, il est débarqué du groupe en 1995. Il est aujourd’hui banquier de sa propre société de conseil.

     
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    Publié par le 17 septembre 2011 in Non classé

     

    Trader Noé – Analyse CA / EURUSD / AIR FRANCE / CAC40 / OR

    Le titre Crédit Agricole est revenu à proximité de son support des 4.6 euros. Si le cours venait à casser ce niveau en clôture, alors la tendance de fond pourrait s’amplifier avec un support majeur à 3.1 euros. Hier, il a chuté fortement en perdant 10.97 %. Est-ce dû à la dette Grecque ?
    Pour retrouver une dynamique haussière, il faudrait que le cours repasse au-dessus des 13 euros.

    Pour l‘EURUSD, nous avions annoncé la baisse lors de la rupture des 1.395 et les premiers objectifs ont été atteints. Tant que le cours évolue sous les 1.3950 (stops placés chez de nombreux institutionnels), la tendance de fond reste baissière, et les prochains supports restent 1.347 – 1.316 et 1.23 comme support majeur.

    Le 10 septembre, nous avions dit que pour Air France, le support des 5.6 euros était très important.
    Certains auront pu profiter de ce rebond, avec actuellement un cours à 6.2 soit + 12 % environ avec le rebond technique. Désormais, tant que les 6.45 ne sont pas franchis, restez très prudents.
    Le dépassement des 6.45 permettrait au cours de se rapprocher des 6.8-7 euros. Cependant, n’oubliez pas que la tendance de fond de l’indice CAC 40 reste malheureusement baissière.

    D’autre part, vendredi l’indice CAC40 n’est pas parvenu à dépasser la résistance des 3100 points.
    Le dénouement sur la Grèce avec un CAC 40 qui commençait également à s’essouffler vendredi, risque de peser la semaine prochaine (sauf solution exceptionnelle).

    Concernant l’OR, nous avions annoncé le 09 septembre un repli sur l’or. Il est passé de 1870 à 1750 (environ) sa zone support. (Soit -6 % environ).
    Concernant ce métal jaune, la première zone support se situe toujours entre 1720 – 1750. Actuellement, nous assistons à un cours qui fait son préchauffage avant de progresser fortement. Nous allons probablement vivre une hausse exceptionnelle qui pourrait commencer en octobre.

     
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    Publié par le 17 septembre 2011 in Non classé

     

    EUROCALYPSE & DICTATURE FINANCIERE

    Menthalo – Les mouvements boursiers ont besoin de respirations, cela s’appelle des consolidations ou des retracements.

    La chute de l’Euro vient ainsi de faire une pause, retraçant 38,20% de la baisse récente, ce qui prouve que les ordinateurs sont toujours aux commandes.

    L’objectif est inchangé. Une étude d’AOF, publiée ce matin même, considérait que l’EURO était sur-évalué et devrait se stabiliser à 1,20.
    Donc dans le bas du « range » de la fluctuation depuis 2006. Guerre monétaire et guerre commerciale, certes…
    mais également une dévaluation alternée des monnaies, vis à vis de l’or. Vous en verrez le résultat début décembre.

    MES = DICTATURE FINANCIERE

    Les Allemands sont très actifs pour lutter contre la dictature financière, que cherche à imposer Bruxelles.
    La pétition contre le renflouage des banques a réussi à rassembler 140.000 signatures.
    La pression sur le Bundestag pour le vote du 29 septembre s’accentue. Le gouvernement allemand risque d’être en position très difficile.
    De ce fait, l’euro risque d’être mis à mal par les marchés.

    Réveillez vous… indignez vous. Qui va lancer une pétition équivalente en France pour peser sur nos politiques ?

    Pour comprendre ce que l’oligarchie financière cherche à nous imposer, lisez cet article de Solidarité & Progrès (*)
    Pleins pouvoirs, Carte blanche et immunité judiciaire pour un Weimar à l’échelle européenne.
    Le rapport d’UBS disait : » ou l’Euro survit ou nous aurons la guerre civile « 
    Ce rapport se trompe. Nous allons avoir « fromage ET dessert » et beaucoup plus tôt que vous ne l’imaginez.

    * http://www.solidariteetprogres.org/Allemagne-Les-pouvoirs-exorbitants-du-MES-reveles-et-denonces_08087
    Lisez l’article de Zerohedge sur le rapport d’UBS

     
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    Publié par le 17 septembre 2011 in Non classé

     

    La solution de la directrice du FMI… nous voilà rassurés !

    Curieusement, Christine Lagarde s’est exprimée le jour même où les banques centrales sont intervenues pour freiner l’effondrement des cours des valeurs bancaires, et, dans le même temps, mieux noyer les insouciants qui ne veulent pas voir le monde tel qu’il est, mais plutôt à travers le prisme d’un optimisme aveugle. Les mots choisis par la directrice du Fmi sont très intéressants et absolument pas anodins. Elle a parlé des « atermoiements » des responsables politiques et des « dysfonctionnements politiques » qui en découlent. Puis d’un « cercle vicieux » qui frappe toutes les économies mondiales. Dans la foulée, Mme Lagarde a donné une conclusion logique à tout cela : il y aura encore plus d’incertitude sur les banques, sur les Etats, sur l’endettement des ménages, sur les dysfonctionnements du Système, etc., bref, nous risquons une CRISE DE CONFIANCE.

    Mme Lagarde ne serait-elle pas en train d’envoyer le message que le scénario de l’HYPER INFLATION est dans les tuyaux ? Si les banques font faillite et doivent être nationalisées par des Etats (eux-mêmes en faillite), comment peut-on assurer que les déposants retrouveront leurs billes ? Et s’ils font la queue dans les banques, ce sera la crise de confiance dans un papier monnaie que les banques centrales sont en train de détruire avec célérité, en imprimant sans contrepartie productive.

    Bien évidemment, comme Jacques Attali, la directrice du Fmi a une solution : « l’heure n’est pas au repli sur soi, aux demi-teintes ou aux palliatifs». Une seule solution peut fonctionner: le «front commun». Doit-on entendre Gouvernement Mondial ? Réforme monétaire mondiale ? Explications de Mme Lagarde : « Mon rôle est de m’assurer que cet appel à l’action est entendu. Je ne peux pas penser que les gouvernements ne partagent pas mon avis ». Et d’ajouter que « les pays ont intérêt collectivement à agir dans l’intérêt général de l’économie ». Mais de quelle économie parle Mme Lagarde ?

    Certainement pas de l’économie non financière, celle qui assure le bien être des populations. On le voit bien aujourd’hui, les taux d’intérêt sont maintenus au plancher pour aider les insiders à plomber les Etats et les banques en empruntant pour une bouchée d’intérêt à rembourser et juteusement rémunéré sur les produits spéculatifs. Le chef d’entreprise, lui, a de plus en plus de difficulté à trouver du crédit pour créer des emplois.

     
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    Publié par le 17 septembre 2011 in Non classé


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  • Durer… dans le court terme…

    Hier, les marchés financiers ont effectué un puissant rebond technique, prévu d’ailleurs dans les analyses de Trader Noé. Cela ne changera bien évidemment rien du tout à la tendance de fond, imprimée par ceux qui, au-dessus des banques centrales, ont un projet bien précis à réaliser. Cette crise n’ayant pas encore accouché du projet préparé depuis des décennies dans les officines des sociétés secrètes, elle est bien loin de son terme. Preuve en est : les moyens employés pour donner l’impression d’un « mieux ». Dans le milieu de la journée d’hier, on a appris qu’après concertations, plusieurs banques centrales sont intervenues pour acheter du papier avec de la monnaie électronique. Politique à courte vue qui traduit à la fois une véritable panique de certains intervenants, mais surtout la naïveté de ceux qui se goinfrent de papier de titres bancaires, à chaque fois que l’on dévisse. Comme l’a expliqué Trader Noé, se fondant sur sa grille de lecture (très spéciale) des graphiques, le mouvement de fond est très baissier. LIESI a obtenu confirmation de cette projection par d’autres sources bancaires : tel est l’objectif des super insiders. Cette tendance durera jusqu’en 2012 et pourrait se solder par la fermeture des bourses après l’annonce de mesures actuellement préparées dans un silence sépulcral.

    Par conséquent, l’action des principales banques centrales de la planète visant à renforcer l’approvisionnement des banques en dollars, n’est qu’un épisode provisoire que les analystes financiers décrivent comme « rebond technique ». Il est tout de même intéressant de savoir que cette action de refinancement, une première du genre, a été coordonnée par la Banque centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale des Etats-Unis, la Banque d’Angleterre, la Banque du Japon et la Banque nationale suisse. A part le Japon, inféodé aux Etats-Unis, la manœuvre est exclusivement « occidentale ». La perspective de ce rebond était parfaitement connu de C. Lagarde quand elle a averti sur les « atermoiements des dirigeants ». Une critique cinglante dont on peut aisément traduire le message : les « dirigeants » perdent le contrôle avec le monde réel et donc préparent très mal celui de demain. Encore une fois, l’establishment bancaire américain fait la pluie et le beau temps : depuis quelques jours, la plupart des fonds monétaires américains, grands pourvoyeurs de liquidités, avaient décidé de réduire leurs approvisionnements. Mais renversement de vapeur depuis hier… Changement de stratégie ? Nous avons répondu par un non catégorique. Les Etats-Unis sont en guerre contre l’Europe et les deux pièces maîtresses de Wall Street que sont JPM et Goldman Sachs sont des ennemis bien plus redoutables que n’importe quel potentat ou terroriste médiatique.

     
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    Publié par le 16 septembre 2011 in Non classé

     

    Chuttt !!! Ne dites rien à personne…

    Encore une fois, tout le monde a gagné.

    En sifflant la mi-temps alors que le score était catastrophique, les banquiers centraux ont offert aux nombreux imprudents, inconscients ou doux rêveur, l’occasion de reprendre leur souffle ou de revoir leur stratégie de fond en comble. En fait, de se refaire tout simplement !

    Voyez plutôt ; BNP, Société Générale et Crédit Agricole ont regagné près de 30% sur leurs plus bas.

    Déjà, on entendait les commentaires triomphants de ceux qui recommandaient ces mêmes valeurs, les séances précédentes, en omettant de nous rappeler que leurs conseils avaient été prodigués lorsque les cours se situaient 30% au-dessus des cours actuels.

    Beaux joueurs, les bears (les baissiers), pragmatiques et réalistes, reconnaissaient n’avoir pas anticipé le rebond – et pour cause – mais ajoutaient, fièrement, avoir eu raison durant toute la période baissière.

    La finance est ainsi faite !

    Que cela monte ou baisse, les professionnels des marchés ont toujours gagné quand on les interroge.

    Chers amis, ne vous laissez pas endormir par ce simulacre d’« école des Fans ».

    Cherchez plutôt à démêler le vrai du faux de cette communication financière.

    Rappelez-vous aussi qu’un titre qui a perdu 50% doit progresser de 100% pour revenir à son cours d’origine.

    Paroles de fantôme !

    Signé, le Fantôme de Brongniart

     
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    Publié par le 16 septembre 2011 in Non classé

     

    Trader Noé – Explication et mise au point

    Après s’être rapproché des 2750 points sans clôturer sous ce niveau le 12 septembre, nous avions anticipé le rebond technique le 13 septembre en écrivant:

    Profitez de ce rebond technique pour laisser un peu d’oxygène au marché.

    Bien sûr, la tendance de fond reste baissière et la rupture des 2750 points permettra à l’indice CAC 40 de se rapprocher rapidement des 2370 points puis des 1700 points.

    Dans un tel contexte de remontée artificielle, nous ne nous permettons pas de mentionner le terme « Achat » car tout va trop vite.

    Dans cette remontée, il ne s’agit pas d’acheter la valeur pour la valeur, mais simplement de profiter d’une reprise technique sous intraveineuse. Les day-traders peuvent pratiquer mais, nous le répétons, ce n’est pas le but de nos articles. Nous cherchons une lecture en tendance.

    Dans un tel contexte, c’est cette spéculation sur les dettes souveraines qui pourrait détruire l’économie. (exemple de la Grèce +100 % sur 1 an)…

    Nous pourrions prendre l’exemple du film Wall Street II:
    « Il ne s’agit pas malheureusement de savoir qui va couler mais la vraie question pourrait bientôt être qui ne coulera pas ? »

    Continuez à imprimer du papier pour favoriser cette spéculation et non l’économie et cette spéculation tuera le marché en déclenchant l’hyperinflation.

    Mme Lagarde ne s’est pas exprimée sans raison pour simplement dire « il faut re-capitaliser certaines banques ». Elle connait probablement parfaitement la situation, et si la France prête de l’argent à la Grèce, derrière il y aura rapidement une accélération spéculative sur les CDS de l’Italie, de la France etc…D’ailleurs l’Allemagne prête t’ elle ?
    De même, si nous ne prêtons pas, ce seront les banques qui pourraient être en difficulté. C’est le serpent qui se mange la queue !

    Certains ont employé le terme « nationalisation », mais avec quel argent ?

    Les INDICES

    En ce qui concerne les indices, le CAC 40 est arrivé hier sur la résistance des 3050 points annoncé le 12 septembre. Désormais, il y a aussi la résistance des 3100 points. De même pour l’indice SP 500, les prochaines résistances sont à 1230 et 1250 points.
    Pour le CAC 40, si les 3120 points était franchi alors la résistance majeure pourrait être à 3280-3350 points. Pour favoriser ce scénario, il faudrait vraiment que l’indice SP 500 dépasse les 1270 en clôture.

     
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    Publié par le 16 septembre 2011 in Non classé

     

    Trader Noé – Analyse d’ambiance

    Le rebond technique a bien eu lieu et les cours des indices CAC 40 et SP 500 sont à proximité des premières résistances. Malgré l’annonce de Moody’s, la baisse des bancaires reste modérée, probablement soutenue par un apport de liquidité. En ce qui concerne la Grèce, nous attendrons d’y voir un peu plus clair et nous continuons à rester très prudents sur les marchés, d’autant plus que les cours sont proches des résistances. D’ailleurs, si tout allait très bien, les bancaires auraient dû suivre le mouvement de l’indice CAC 40, or c’était plutôt l’inverse. Ce que nous redoutons, c’est que les problèmes de la dette Italienne refassent surface. La dette grecque est bien trop petite pour provoquer une explosion de la zone euro. Denis Kessler n’a pas dit, dernièrement, par hasard, « nous n’avons plus de munitions », la zone euro peut exploser. Nous restons très vigilants en rappelant que la tendance de fond reste très baissière.

    Un retour à 2750 points est fort probable et la vraie chute devrait probablement se faire l’année prochaine. En attendant, les CDS vont malheureusement monter et exercer une énorme pression. D’ailleurs, Nicolas Doze, sur BFM, a dit: « il va falloir mettre des militaires dans les rues en Grèce ».

    Dans un autre registre, La BNS aura probablement des difficultés à conserver un EURCHF à 1.20 ! Les institutionnels amateurs de carry trade ont déjà trouver la valeur pour remplacer le francs suisse, il s’agit de l’or ! Aurait-il changer de recette pour manger du pigs au carry ? Nous le saurons dans les semaines à venir. Il est bientôt l’or !

     
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    Publié par le 15 septembre 2011 in Non classé

     

    Le cinéma européen et les « forces de marché »

    Le doute s’installe un peu partout… Et la décision de Moody’s, en pleine tempête boursière, d’abaisser la note de crédit de la Société générale, n’arrange pas les choses alors que son PDG fréquente les plateaux de télévision pour « rassurer » les gens. Il le fait d’ailleurs très mal car les personnes interrogées sentent le mensonge à plein nez. Bref, les capitalisations boursières des banques françaises ne cessent de fondre, comme le chocolat suisse. Avec la crise de la dette publique au sein de la zone euro, à laquelle les Européens peinent à répondre, les investisseurs sont, nous dit-on, de plus en plus inquiets pour la solidité du système bancaire européen. La situation est devenue telle qu’une sortie de la Grèce de la zone euro est ouvertement évoquée par de hauts responsables politiques en Allemagne et aux Pays-Bas.

    Même si elles ont appliqué une décote de 21% sur la dette publique grecque qu’elles ont dans leurs comptes, les trois banques françaises (Crédit Agricole, BNP et Société générale) ont encore environ six milliards d’euros de dette souveraine grecque.  Crédit agricole et Société générale ont de surcroît des filiales dans le pays, avec respectivement Emporiki et Geniki . Surtout, une controverse est apparue fin août sur la valorisation des titres de dette grecque par certaines banques françaises. L’IASB, l’organisme chargé de fixer les normes comptables internationales, a reproché à certains établissements financiers, sans toutefois les nommer, d’avoir valorisé leurs créances sur l’Etat grec selon des méthodes internes de valorisation plutôt qu’en ayant recours aux prix de marché, ce qui aurait permis aux banques de passer des dépréciations moins lourdes dans leurs comptes.

    La solution miracle des groupes occultes

    On sait que le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, fut désigné après avoir été adoubé par le Groupe Bilderberg. C’est lui qui est donc chargé par ses « pairs » de préparer une réforme dans le sens d’une union économique renforcée entre les pays membres de la zone euro. Vaste programme que les médias justifient par « la pression des marchés ». Quelle belle formule ! Ces médias n’évoqueront jamais les raisons pour lesquelles ce sujet est aujourd’hui sur la table, alors qu’hier tout le monde s’en fichait. Bref, ces réformes devraient formaliser l’existence de l’Eurogroupe, lui conférer des pouvoirs de contrôle élargis, ainsi qu’un président permanent. Ce sera le sujet principal du sommet européen des 17 et 18 octobre… On peut faire confiance aux « forces de marché » pour mettre un peu plus de pression afin de justifier ce que les banquiers internationaux attendent… un peu plus de nouveautés en faveur d’un Nouvel Ordre Mondial.

    Attendons le discours de José Manuel Barroso, le caniche de Washington, qui s’exprimera le 28 septembre, lançant officiellement le sujet lors du discours sur l’état de l’Union, lors de  la session plénière du Parlement européen à Strasbourg. De notre modeste point de vue, le sommet de Cannes, dont nous avons parlé récemment commentant la visite de M. Baroin à Pékin, devrait être suivi, courant décembre 2011, d’une conférence intergouvernementale et d’une profonde révision du traité européen. En conclusion, nous dirons que cette crise profite plus que largement au programme de l’exécutif du Groupe Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Ces gens-là veulent en terminer définitivement  avec l’Etat nation.

     
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    Publié par le 15 septembre 2011 in Non classé

     

    Trader Noé – De l’argent jeté pour rien…

    Comme nous l’avions annoncé hier, le rebond technique a bien eu lieu, probablement dû à des interventions massives pour faire remonter les cours des bancaires et restaurer une confiance, ce qui est un bien.

    Le seul problème, c’est que l’agence de notation Moody’s ne s’est pas encore exprimée !

    Nous vous rappelons que les résistances de l’indice CAC 40 sont à 3000 et 3050 points et celle de l’indice SP 500 à 1185 et 1200 points.

    Au moindre éternuement, ce capital injecté serait une nouvelle fois assimilé à un coup d’épée dans l’eau dans une tendance de fond qui reste baissière tant que l’indice CAC 40 évolue sous les 4000 points environ.

    Concernant l’or, la correction se poursuit toujours et le niveau des 1750-1720 (ou éventuellement 1650) pourrait présenter les dernières opportunités pour prendre position. Ensuite, cela pourrait être prochainement la ruée vers l’or ! (Nous vous rappelons que les achats en espèces ne sont plus autorisés, et ce depuis le 01 septembre 2011).

    La parité GBPUSD est sur le support des 1.575, la rupture de celui-ci amplifierait le mouvement baissier vers  1.495 – 1.4750. La rupture de ce dernier permettrait à la parité de se rapprocher du support majeur à 1.32.

    En analysant les fondamentaux et l’évolution graphique de certaines valeurs, nous craignons pour l’année 2012 un grand changement dans la composition de l’indice CAC 40.
    Il faudrait vraiment que les banques favorisent les prêts aux entreprises pour relancer la croissance et la consommation. Dans le cas contraire, si le marché des actions est délaissé, les financiers n’auront plus grand chose à croquer, à part peut-être les matières premières et alimentaires (ce serait un drame pour des millions de personnes)…

     
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    Publié par le 14 septembre 2011 in Non classé

     

    La capitulation suisse

    La décision de la Banque nationale suisse, d’imposer un plafond de change au franc, n’a pas fini d’alimenter les conversations. Hier, un très gros investisseur (fréquentant quelques huiles de la Commission trilatérale et du Groupe Bilderberg) ayant placé une importante partie de son patrimoine devises en franc suisse, nous confiait : « C’en est fini de la Suisse ! C’est la pire guerre monétaire que nous vivons depuis les années trente. Aujourd’hui, les devises plongent, en 2012, plusieurs valeurs de votre CAC40 n’existeront même plus ». Aura-t-il raison ? Espérons qu’il se trompe. En tout cas, il est de plus en plus évident que la guerre monétaire actuelle prend une tournure dangereuse. Car il n’existe plus de devise papier refuge aujourd’hui.

    La décision de la Banque nationale suisse fut ainsi motivée: la « surévaluation du franc suisse constitue une menace aiguë pour l’économie suisse », et « nous visons à un affaiblissement substantiel et durable du franc suisse ». Cette décision survient à un moment où les statistiques macro-économiques sont mauvaises. On sait ce qu’il en est aux Etats-Unis. Dans la zone euro, l’activité manufacturière a chuté à son niveau le plus bas en deux ans et pareillement en Inde pour une période de 27 mois. L’indice de l’activité manufacturière de la zone euro est passé à 49,0 en août, ce qui représente la première contraction en deux ans.

    La Suisse, que d’aucuns voyaient (à tort) comme un havre de paix, ne l’est plus. Par cette décision, les banquiers suisses montrent que la tension dans le domaine de la politique des taux de change atteint un point inquiétant. Et ce n’est pas fini, si l’on écoute le ministre des Finances du Brésil Guido Mantega, lequel suspecte une troisième ronde d’assouplissement quantitatif, actuellement débattue à Washington. « Malheureusement, dit-il, la politique monétaire semble être la seule arme que les Etats-Unis ont choisi d’utiliser pour résoudre leurs problèmes, et cela entraîne des problèmes pour l’économie mondiale ».

     
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    Publié par le 14 septembre 2011 in Non classé

     

    Même le FMI ?…

    Une note interne du FMI traduit le souci des responsables de cette institution supranationale d’une aggravation de la crise. Il y est notamment reconnu que la crise de la dette pourrait entraîner le FMI dans de graves difficultés financières très prochainement. Comme les Etats sont de plus en plus nombreux à faire la queue pour obtenir de plus en plus d’argent du FMI, il est temps de préciser que l’institution n’a pas des moyens illimités.  C’est du moins ce qu’ils disent ! Selon les documents diffusés, le FMI ne peut attribuer que 390 milliards de dollars de prêts sans mettre en péril son bilan.
    Là aussi, on pousse à une réforme globale… Tout tombe en même temps : les banques, les Etats, maintenant le FMI.


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  • http://imageshack.us/photo/my-images/842/usaa.jpg/

    http://francois-d-alancon.blogs.la-croix.com/wp-content/uploads/2011/07/FT-Matt-Kenyon-300x173.jpg

    http://francois-d-alancon.blogs.la-croix.com/wp-content/uploads/2011/07/FT-Matt-Kenyon-300x173.jpg

     

    Tim Geithner et la Fed pour un renflouement monstre des banques européennes

    16 septembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Le secrétaire au Trésor américain Tim Geithner participe aujourd’hui et demain à la rencontre des ministres européens des Finances qui se tient à Wroclaw en Pologne. D’après les annonces qui ont fuité dans la presse via l’agence Reuters hier, et qui ont été confirmées à nos camarades américains du LaRouche PAC par des sources gouvernementales à Washington, Geithner a proposé aux dirigeants européens une technique pour porter le Fonds de renflouement européens (FESF) à 4 000 milliards d’euros ! Ce plan aussi fou que suicidaire doit se coupler à un recours « illimité » de la BCE et de la Banque d’Angleterre à la ligne de crédit en dollars qui leur est ouverte à la Fed.


    Évidemment, un tel mécanisme ne vise pas à relancer les économies des pays européens en faillite, mais à prolonger artificiellement la vie du système bancaire du vieux continent, centré à la City de Londres. Geithner a en effet proposé aux Européens de s’inspirer du système qu’il avait lui-même mis en place à la Fed de New York en 2008 avec le plan TALF. Le Term Asset-Backed Securities Loan Facility visait alors à sauver le monstrueux marché des ABS (valeurs mobilières adossées à des actifs), un produit financier dérivé sans valeur intrinsèque dont le seul rôle est de démultiplier artificiellement l’argent. Avec le TALF, la Fed prêta 200 milliards de dollars aux banques pour qu’elles rachètent des ABS, avec pour seule garantie 20 milliards de dollars du Trésor, soit un effet de levier démultiplicateur de 10 pour 1. Transposé au FESF, ce mécanisme créerait un fonds de renflouement potentiel de 4 400 milliards d’euros, sur la base des 440 milliards déjà garantis quasi-exclusivement par les contribuables allemands et français.


    Parallèlement, la BCE a annoncé hier qu’elle offrirait trois opérations de refinancement illimité aux banques européennes dès le 12 octobre (échéances à 3 mois au taux de 1,1%), sur la base de la ligne de crédit en dollars que lui offre la Fed depuis décembre 2007. Déjà, le 14 septembre, deux banques européennes ont recouru en urgence à ces prêts de la BCE à hauteur de 575 millions de dollars. D’après les rumeurs, il pourrait s’agir de la Société Générale et du Crédit Agricole.


    Cette politique de renflouement ex-nihilo pourra au mieux prolonger pour encore quelques jours ou semaines la survie d’un système déjà mort, mais ne fait qu’empirer la chute de l’économie mondiale sur la tête des peuples. Renflouer l’Europe et ses banques est une illusion suicidaire que nos dirigeants veulent vous faire payer au prix du sang, de la sueur et des larmes, et dans laquelle Geithner, Bernanke et Obama précipitent les Etats-Unis.

    Inspirateur et porte-voix des forces rooseveltiennes aux Etats-Unis, l’économiste Lyndon LaRouche a déclaré hier soir :

    Au diable les lignes de crédit en dollars de la Fed ; stoppons le chantage au renflouement de l’Empire britannique. Nous devons les mettre en faillite avant qu’ils ne vous tuent. Ce plan aboutira à la mort d’Américains ; il faut l’arrêter maintenant. S’il faut destituer le Président des Etats-Unis pour ce faire, eh bien faisons-le dès maintenant.

    C’est pour cela que j’insiste tant pour que les Etats-Unis reviennent immédiatement au critère Glass-Steagall instauré par Franklin Roosevelt avec sa loi de 1933 qui établit clairement : "Cette loi vise à établir un usage plus sûr et plus efficace des actifs bancaires, à réguler le contrôle interbancaire, à empêcher le détournement indu de fonds vers les opérations spéculatives, ainsi qu’à d’autres buts."

    Cette intention déclarée a toujours force de loi, constitutionnellement, dans ce pays. Alors rétablissons-la pendant que c’est encore possible.

    http://www.solidariteetprogres.org/Tim-Geithner-et-la-Fed-pour-un-renflouement-monstre-des-banques_08094

     

     


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  • 15 septembre 2011
    Le Monde diplomatique
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    Manière de voir n°119 / Octobre-novembre 2011

    Crise bancaire : le casse du siècle

    Numéro coordonné par Renaud Lambert et Pierre Rimbert

    Avec trois décennies de recul, l'assujettissement des économies au pouvoir des banquiers paraît limpide. Il procède d'une triple automutilation des Etats, qui au final héritent d'une même équation : moins de recettes, plus de besoins, une dépendance accrue vis-à-vis des créanciers.

    La suite de l'éditorial : Bâtisseurs de ruines

    Lexique

    I. Alchimistes du guichet

    Derrière les façades centenaires des institutions de Wall Street, de Londres, de Paris ou de Hongkong, un nouvel ordre bancaire s'est mis en place imperceptiblement au milieu des années 1970. Les fondements du commerce de l'argent codifiés après le krach de 1929 pour les besoins du capitalisme industriel se sont effrités, puis ont explosé, sous la poussée d'une force brute nommée finance. En moins d'une décennie, les frontières nationales et les chaînes législatives qui reléguaient les établissements de crédit au troisième rang économique derrière les Etats et les grandes entreprises ont tour à tour été brisées. Le marché planétaire appelait un système bancaire global.

    Ce nouvel ordre dispose d'outils, d'agents, d'institutions et de régulations spécifiques. Dans les bureaux haut perchés, le jeune loup au costume clinquant a évincé l'homme gris et son sous-main de cuir ; des instruments d'une sophistication inédite, des tactiques florentines, des profits himalayens ont supplanté le ronron du prêt à intérêt garantissant une marge de 3 % ; l'informatique et les mathématiques ont aboli l'espace et le temps des transactions.

    L'Art d'ignorer les pauvres

    de John Kenneth Galbraith.
    Le premier titre de la collection Prendre parti, une coédition du Monde diplomatique et des Liens qui libèrent.

    Disponible sur la boutique en ligne
    et en librairies

    En Europe, la politique monétaire, rouage central du gouvernement économique, fut soustraite au monde politique et placée sous le contrôle d'une Banque centrale « indépendante », c'est-à-dire proche des milieux d'affaires. Après quatre ans de tempête financière, un regard sur les ruines de l'économie mondiale inspire une question qui peut sembler triviale : au fait, à quoi devaient servir les banques ?

    Une galerie de voyous respectables
    Nicolas Guilhot

    D'où viennent les produits dérivés ?
    Ibrahim Warde

    Néoconquistadors
    Pedro Ramiro

    HSBC, histoire d'eau et d'opium
    Jean-Louis Conne

    Les banquiers centraux, pompiers pyromanes
    Frédéric Lebaron

    Protéger le « mur de l'argent »
    Serge Halimi

    L'absurde statut de la Banque centrale
    John Grahl

    Pour quelques milliards de plus
    Paul Lagneau-Ymonet et Angelo Riva

    Leçons d'histoire financière
    P. L.-Y. et A. R.

    Infortunes des normes internationales
    Dominique Plihon

    II. Une emprise tentaculaire

    Que la faillite, en septembre 2008, d'une seule entreprise, Lehman Brothers, ait pu conduire le monde au bord du gouffre indique assez la centralité des banques dans la vie économique. Que celles-ci aient ensuite forcé les Etats à échanger leurs dettes « pourries » contre de l'argent frais (c'est-à-dire contre le travail) du contribuable suggère cette fois l'ampleur du problème : le rouage a domestiqué la machine, le moyen s'est métamorphosé en fin.

    A cela rien d'étonnant. Au gré de leur expansion, les banques ont projeté dans tous les domaines de l'activité humaine leur logique (celle du crédit et du profit), leurs intérêts (les anciens de Goldman Sachs hantent les coulisses de Washington), leurs pratiques (celles du jeu spéculatif) et leurs produits (ô les dettes douteuses titrisées et dispersées aux quatre vents !). Qui veut remonter aux racines d'une crise immobilière en Espagne, d'une opération de blanchiment en faveur d'un dictateur chilien, de l'endettement de pauvres au Bangladesh tombe à coup sûr sur une banque ; l'enquêteur qui cherche à démêler les pratiques opaques d'une chambre de compensation luxembourgeoise tombe en revanche sur un os...

    Les présidents américains passent, Goldman Sachs demeure
    I. W.

    Un réseau serré d'amitiés haut placées
    I. W.

    La Riggs, blanchisseuse de dictateurs
    Alain Astaud

    « Mon cher général Pinochet... »
    A. A.

    La machine sacrée
    Yves Jeanneret et Emmanuël Souchier

    Complicités dans le trafic de drogue
    Christian de Brie

    Pauvres, votre argent les intéresse
    Jean-Loup Motchane

    A Madrid, des vies « sous hypothèque »
    Raúl Guillén

    « Ma victoire dans l'affaire Clearstream »
    Denis Robert

    III. L'ère du parasitisme

    Economie de spéculation contre économie de production : c'est l'Annapurna contre les causses du Larzac. D'un côté, la valeur des produits dérivés fabriqués par les banques vole vers les cimes ; de l'autre, la richesse mondiale trace sa courbe débonnaire, plafonnée à un niveau dix fois moindre (voir Production et spéculation). Problème : les titres spéculatifs les plus alambiqués reposent en dernier ressort sur des actifs bien réels, comme la tique sur le dos de sa proie. Quand crève la bulle du capital fictif, ce ne sont pas les parasites mais les peuples qui écopent.

    Le tour de passe-passe n'a pas échappé aux Islandais, mis en demeure de rembourser une ardoise vertigineuse laissée par les banquiers. Consultés par référendum, ils ont par deux fois dit « non ». On imagine sans peine le résultat d'un tel scrutin organisé en Grèce, en Irlande, en Espagne, au Portugal, en Italie, bref dans tous les pays où la collectivisation de la dette bancaire privée se traduit par l'austérité publique.

    Si les populations ainsi rançonnées se défient des acrobaties financières, le petit milieu des économistes, courtiers et analystes semble n'avoir rien appris. Serait-ce parce qu'il n'a rien encouru ? Après la faillite des caisses d'épargne américaines à la fin des années 1980, des centaines de responsables avaient fini derrière les barreaux. Cette fois, les aigrefins qui pilotent les institutions faillies ont exposé leurs turpitudes devant des commission parlementaires. Puis ils ont repris leurs affaires.

    Les Islandais votent contre les banquiers
    Silla Sigurgeirsdóttir et Robert Wade

    Primes et châtiments des traders
    I. W.

    Tout travail mérite-t-il salaire ?
    P. R.

    Lumière dans la salle des coffres
    Juliette Renaud et Juliette Rousseau

    L'exemplaire faillite des caisses d'épargne américaines.
    Jacques Decornoy

    Comme si rien ne s'était passé..
    I. W.

    Les marionnettes politiques et leurs bienfaiteurs
    S. H.

    Pour un système socialisé du crédit
    Frédéric Lordon

    Ce numéro est accompagné de photographies tirées de l'ouvrage « Détroit, vestiges du rêve américain », d'Yves Marchand et de Romain Meffre (éditions Steidl, Göttingen, Allemagne).

    Cinéma

    « Cleveland contre Wall Street ».

    De la corbeille à la barre

    « Espanistan ». De la brique à la trique

    « Inside Job ». De la chaire au tiroir-caisse

    Littérature

    Charles Dickens, « Temps difficiles »

    William Shakespeare, « Le Marchand de Venise »

    Woody Guthrie, « The Jolly Banker »

    Goethe, « Faust »

    Cartographie

    Cécile Marin (conseiller scientifique, Dominique Plihon)

    Le circuit de la création monétaire

    Les banques dans la machinerie financière

    Régulation et collusions

    Chronologie

    Un moteur à explosion

    Chaos

    Documentation

    Olivier Pironet

    Essais

    Sur la Toile






    « Crise bancaire : le casse du siècle », Manière de voir n°119, en kiosques
    et sur notre boutique en ligne.

    Retrouvez toute la collection de Manière de voir :

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    La chaîne de Ponzi des banques s'effondre

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    En écho à mon article d'hier, le système bancaire fonctionne comme une dangereuse organisation criminelle aux méthodes guerrières. Les dirigeants(parrains) de ce système d'escroquerie en bande organisée internationale utilisent un système frauduleux de vente pyramidale en chaîne de Ponzi réprimé en France depuis 1953 et dans la plupart des pays industrialisés. Il est grand temps de mettre en application l'article L122-6 du Code de la Consommation et d'envoyer en prison pour plusieurs siècles les organisateurs de la faillite des États.

     

    Pour vous donner une idée de l’environnement professionnel des salariés d'une agence bancaire, suivez cette vidéo édifiante sur leurs méthodes markéting guerrières qui poussent les employés au résultat à tout prix et au suicide :

     

     

    En droite ligne avec ce reportage, la Société Générale a trouvé son Kirviel 2011 au travers d'UBS qui cherche à cacher ses pertes en jetant la faute sur un de leurs traders (à lire ici).



    TF1 News nous informe que "la crise est devenue systémique" et nous allons bientôt être à cours de crédit pour les particuliers (rien que çà !).  avec "risque de cercle vicieux (notez le mot "vicieux") entre la dette souveraine, le financement des banques et la croissance négative", qui pourra provoquer un gel du crédit". 
    Dans la définition de ce système frauduleux selon Wikipedia, "les escrocs peuvent mettre en place un système à très long terme, qui mettra beaucoup de temps à apparaître vicieux". Oups ! (à lire ici)
     
    La machine s'emballe et cela fait plusieurs fois que je vous recommande de retirer vos liquidités !

    Les banques SONT A COURS DE CASH et l'actualité ne manque pas d'informations à ce sujet :

    - Le Nouvel Observateur "La liquidité, talon d'Achille des banques françaises"

    - CBanque : "Les banques européennes vont réduire de manière "extrêmement sévère" leurs activités aux Etats-Unis du fait des nouvelles conditions d'accès aux liquidités en dollars"

    - La Tribune : "personne n'est en mesure de résoudre les problèmes de dettes publiques, désormais trop énormes pour être absorbées autrement que par un appauvrissement généralisé"

    - ZoneBourse : La BCE signale "un manque de liquidités libellées en dollar dans la région sur fond d'aggravation de la crise des dettes souveraines"

    N'attendez-pas de voir votre agence bancaire fermée avec un panneau collé sur l'entrée : "Agence exceptionnellement fermée pour une durée indéterminée".

    Heureusement, quelques personnes pleines de bons sens commencent à se réveiller (et vous ??) :

    * Un petit porteur gagne un procès contre la Banque Populaire sur 20minutes.fr

    * Les Grecs retirent leur cash sur Reuters et se réjouissent de le prochaine aide caritative de l'Europe pour financer une méga-fête arrosée sur LeFigaro !

    * Un narbonnais bloque la porte de son agence bancaire BNP avec sa moto pour retirer ses 18000 € sur son compte sur lindependant.fr (Hallucinant !). La banque ne lui a donné que... 1500 €...

    * Encore à Narbonne, une cliente escroquée de 135'000 € porte plainte contre Groupama Banque pour détournement de fonds. Résultat : 1 an de prison ferme ! (sur MidiLibre)

    Il est grand temps que ce mode de fonctionnement hautement toxique s'autodétruise afin de reconstruire des bases saines et de mettre l'argent au service de l'Homme, et non l'inverse !

    Allez, allez, encore un petit effort, nous y sommes presque...

     

     
     
     

    Pyramide de Ponzi

     

    La Pyramide de Ponzi, est la première arnaque célèbre utilisant le système de la pyramide pour flouer les investisseurs. Elle a été mise en place par Charles Ponzi à Boston en 1920.

     

    Le système est simple, Ponzi proposait à ses investisseurs des rendements mirobolants de 50% en 45 jours. Comme il est impossible de réellement produire ces rendements, Ponzi utilisait les fonds des nouveaux investisseurs pour servir le taux d'interêt promis aux anciens investisseurs.

     

    Le système fonctionne tant que la pyramide grandit et qu'il y a suffisamment de nouveaux investisseurs pour financer les anciens investisseurs.

     

    A défaut la Pyramide s'ecroule, le système explose, et tous les derniers investisseurs perdent la totalité de ce qu'ils ont investi.

     

    C'est ce système qui a été utilisé par Bernard Madoff, à l'origine du scandale du fonds Madoff, qui a fait perdre près de 50 milliards de dollars à ses investisseurs quand le système a éxplosé en décembre 2008.

     

    http://www.jobintree.com/dictionnaire/definition-pyramide-ponzi-913.html

     

     

     

    Pyramide de Ponzi

    Chaîne de Ponzi 

    La pyramide de Ponzi ou la chaîne de Ponzi est une fraude financière basée sur la promesse de gros profits aux investisseurs. Le principe est de payer les intérêts des premiers investisseurs avec l'argent des nouveaux investisseurs. Le système frauduleux est découvert dès qu'il n'y a plus de nouveaux investisseurs. Les derniers investisseurs perdent tout.

    Charles Ponzi (1882-1949) immigre aux États-Unis en 1903. Il passe quelque temps en prison pour de petites fraudes. Installé à Boston en 1921, il devient millionnaire en six mois en imaginant un système de vente pyramidale.

    Ponzi fonde la « Securities Exchange Company ». Il attire les investisseurs en leur expliquant que les profits proviennent de l'achat et la vente de coupons-réponse internationaux *. Dans les faits, Ponzi a acheté très peu de coupons.

    Les premiers investisseurs sont effectivement bien rémunérés. Cette bonne nouvelle attire, à la chaîne, des milliers d'épargnants. Le recrutement de nouveaux investisseurs s'essouffle après quelques mois. L'escroquerie est finalement découverte et Ponzi est arrêté.

    Ce moyen frauduleux a été raffiné depuis. Au lieu d'annoncer un rendement de 50 % en 45 jours, telle la chaîne de Ponzi, on promet un rendement moindre, mais tout de même supérieur au marché (10 % - 20 %). De cette façon, la pyramide réussit à fonctionner beaucoup plus longtemps.

    Des pyramides d'une telle envergure ont été reprises un peu partout dans le monde. Plus près de nous, parmi les pays où des pyramides impliquant d'énormes sommes d'argent ont été démasquées, mentionnons la Roumanie (1994), l'Albanie (1997), la Colombie (2008), l'affaire Madoff aux États-Unis (2008) et l'affaire Kazutsugi Nami au Japon (2009).


    * Coupon-réponse international

    Au début du siècle, une entente internationale permettait d'acheter à peu de frais un coupon-réponse dans son pays pour l'envoyer à un correspondant localisé dans un pays étranger. Le correspondant présentait ce coupon à la poste qui l'échangeait contre un timbre.

    Un timbre américain valait trois fois plus cher que le coupon acheté en Italie.

    L.D.

    21 février 2009

    http://www.pause.pquebec.com/sujet/pyramide-de-ponzi.htm


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