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    Banques, UE, FMI...

    les vampires de la Grèce.

    A qui le tour ?

    L'Empire britannique. La City 

     

    Féodalités

     

    Là où l’Etat disparaît, s’abaisse ou se corrompt, l’illusion de la liberté et de la souveraineté individuelle se dissipe. Il faut alors faire acte d’allégeance à plus puissant que soi pour tenter de survivre. c’est ce qui se produit aujourd’hui dans le monde et au sein de l’Union européenne (UE). c’est bel et bien ce que l’on exige de la Grèce. celle-ci, condamnée à emprunter sur les marchés internationaux à un taux d’intérêt qui est pratiquement le double de celui de la France et de l’Allemagne, ne sera secourue par l’UE et le Fonds monétaire international (FMI) qu’en dernière instance, au bord de la tombe. Elle devra alors faire acte d’allégeance à ces deux institutions, en présentant un programme d’austérité encore pire que celui exigé aujourd’hui par les marchés. La Grèce n’est évidemment que le bouc émissaire et le maillon le plus faible de la chaîne ; le Portugal suit, puis l’Espagne et l’Italie, et enfin tout le monde, si la machine infernale n’est pas arrêtée.

     

    Car le renflouement des mégabanques par l’endettement public a entraîné une situation de faillite généralisée des monnaies et des états. Toutes et tous : déjà les machines à imprimer électroniques fonctionnent à tout va. La spirale de création d’actifs par la dette s’emballe : les banques centrales achètent ou prennent en pension des actifs toxiques des mégabanques, qui utilisent les fonds ainsi obtenus comme garantie pour emprunter et spéculer plus encore sur des marchés parallèles, les « piscines opaques » dont parlent les « experts ». La Grèce est la vache à lait de banquiers, surtout « français » et « allemands », qui obtiennent de l’argent à 1 % auprès de la Banque centrale européenne et prêtent à la Grèce à 6 ou 6,5 %, avec la bénédiction de Paris et de Berlin !

     

    Une véritable piraterie mondiale, dont l’UE est un élément, se trouve ainsi constituée. La matrice de ces réseaux est un conglomérat de féodalités opérant depuis la city, Wall Street et leurs paradis fiscaux. Tout le monde s’y installe, y compris les sociétés françaises et européennes de tous les secteurs de l’économie, avec l’assentiment hypocrite des gouvernements. C’est ce réseau de liens de dépendance qui constitue « l’Empire britannique ». Jusqu’en chine, menacée par un krach de l’immobilier, qui a dû laisser se constituer une bulle car elle ne pouvait faire autrement au sein du système.

    comme l’explique très bien Alain Supiot dans L’esprit de Philadelphie, le féodalisme s’inscrit alors dans le droit. ce n’est plus la soumission de tous à une même loi qui prévaut, mais la conformité du comportement de chacun à la place qu’il occupe dans le réseau.

     

    Nos Etats continentaux sont inféodés, par les Traités européens et le système de l’euro, à une UE dépourvue elle-même des attributs essentiels de la souveraineté. D’où l’appel, pour terminer le travail destructeur, à une « gouvernance mondiale » du FMI, imposant d’en haut l’allégeance financière et l’austérité dans un univers féodal de guerre de tous contre tous.

     

    Ce que nous exigeons ici, l’application de la séparation des banques de crédit, de dépôt et d’affaires, comme cela existait à partir de 1945 dans notre pays, et le retour à un principe de banque nationale servant le travail et les infrastructures, est ce qui permettrait de sauver le monde du mælström dans lequel il est en train de sombrer. Edgar Allan Poe a bien décrit comment y échapper dans la nature en appliquant un principe physique. cela n’est pas différent dans l’économie, qui est physique et non monétaire.

    Jacques Cheminade

    http://www.solidariteetprogres.org/article6511.html

     

     

     

    Bonjour à tous,

    monsieur Patrick Sebastien a hélas parfaitement raison lorsqu'il nous dit dans son message d'engagement que l'actuelle situation dans laquelle les politiques de tous bords ont précipité le pays, est devenue scandaleusement indigne.

    Il a aussi raison de vouloir faire naitre ce projet ambitieux qui consiste a fédérer le plus grand nombre de citoyens mécontents de la manière dont la République est traitée pour qu'enfin l'espoir d'un changement prenne corps.

    Il a raison enfin de refuser tout compromis avec un pouvoir hautement contaminé en écartant toute perspective de son exercice conventionnel.

    Je n'aurais jamais imaginé qu'un tel élan humaniste puisse ètre le fait d'un célèbre et populaire présentateur de télévision puisque j'espèrais qu'il surgisse naturellement des élus de notre Assemblée Nationale.

    Mais c'est ainsi qu'a évolué notre curieuse époque et peu importe si mes idéalistes visions Républicaines ne sont plus d'actualité, je suis content de voir enfin une lueur de lucidité éclairer la Nation.

    J'espère maintenant que cette étonnante ambition de volontarisme salutaire va perdurer pour qu'enfin ce pays renoue avec des valeurs fondamentales qui ont été sacrifiées sur l'autel des mercantilismes maffieux.

    Et si c'est le cas je la soutiendrais pour participer a ce rève ...
     
    Vous pourrez prendre connaissance du texte

    original diffusé sur son site  

     
    Et d'une vidéo dans laquelle il s'explique

    a propos de ce projet

    en cliquant sur ce lien

     


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    publié par liliM le 04/04/2010 22H13 
     
     
     

    Extrait d’informations ouvrières n°89 du 18 mars 2010

     

    Sur injonction de Bruxelles, tous les gouvernements européens, les uns après les autres, mettent en œuvre des plans de brutale régression sociale.

     

    François Forgue

    Comme le Fonds monétaire international (FMI), le Fonds monétaire européen (FME) offrirait une discipline rigoureuse aux pays de la zone euro en difficulté. Un principe clé serait celui de la conditionnalité des prêts : l’argent ne serait versé qu’aux pays réduisant de façon draconienne leur secteur public, les retraites, les dépenses de santé et plus généralement les salaires. »
    D’où vient cette suggestion, qui a le mérite de la franchise, établissant sans équivoque que la défense de l’euro et le maintien de l’Union européenne exigent la baisse des salaires, le démantèlement de tout le système des retraites et de la protection de la santé, la destruction des services publics ? Des « chroniqueurs de l’agence économique Reuters Breakingsnews », cités par Le Monde (11mars 2010).
    Certes, nos chroniqueurs économiques reconnaissent que «  la création d’un Fonds monétaire européen fait face à de solides obstacles politiques
     ». C’est le moins qu’on puisse dire. Mais est-ce l’essentiel ? Que de pareils propos soient émis suffit à attester de la profondeur de la crise politique comme économique.
    Cette « thérapie de choc » doit s’appliquer, précise-t-on, aux « pays en difficulté ».Mais y a-t-il aujourd’hui dans le monde, et plus particulièrement en Europe, un seul pays qui ne soit pas « en difficulté » ?
    Nous sommes tous menacés par les plans de destruction élaborés dans les cabinets ministériels de tous les gouvernements d’Europe et dans les commissions de Bruxelles. L’International Herald Tribune (12mars) titre : « La générosité des retraites menace les budgets de l’Europe. »
    Les millions de retraités à 700 euros par mois en France et dans les autres pays sont solennellement avertis : leurs privilèges assurés par une trop grande « générosité » doivent disparaître pour le salut de l’euro. Dans la crise qui souffle en tempête sur toute la planète, les véritables rapports de force entre les différents capitalismes apparaissent clairement. Il suffit de constater le haussement d’épaules et le rejet méprisant avec lequel ont été accueillis à Washington les plans européens de « contrôle de la spéculation  » ou la désinvolture avec laquelle Boeing a évincé EADS pour savoir qui est le plus fort.
    Cette situation, loin de conduire à une sorte d’harmonie, engendre au contraire une exacerbation des conflits entres les Etats-Unis et chacune des puissances européennes, et entre ces puissances elles-mêmes. Jamais les divergences d’intérêts entre les différentes composantes de l’Union européenne ne se sont aussi clairement affirmées. Mais cela signifie avant tout que ce à quoi se réduit « l’Union », c’est l’Union contre les travailleurs et les peuples, l’utilisation contre eux des institutions réactionnaires codifiées par les traités de Maastricht et de Lisbonne. Après le référendum en Islande, les yeux sont aujourd’hui tournés vers la Grèce et vers le Portugal. Ce ne sont que les prémisses, cibles explicitement désignées pour « les plans d’austérité draconiens ».
    Les travailleurs de tous les pays sont déjà durement frappés : par millions, les emplois sont détruits. Les plans « à la grecque » sont partout en préparation —ou même déjà en cours de réalisation —dans les pays où le gouvernement est composé de partis de la bourgeoisie comme dans ceux où ce sont des partis d’origine ouvrière qui exercent le pouvoir.
    L’euro, qui, en subordonnant la politique économique de chaque pays aux impératifs d’institutions financières multinationales, et avant tout aux plus fortes d’entre elles, a été le meilleur conducteur de la suprématie américaine, est aujourd’hui l’instrument direct de la dislocation de l’Europe, de la mise en coupe réglée de ses peuples.
    On utilise souvent le mot « guerre » pour désigner les conflits économiques ou commerciaux. De ce point de vue, il n’est en rien exagéré de dire que les institutions de l’Union européenne sont en guerre contre les peuples et les travailleurs, contre la démocratie.

    Cet article a été publié le 30 mars 2010

     

    Il n'est point besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. Guillaume le Taciturne


    Auteur : François Forgue - Source : Parti Ouvrier Indépendant (POI)

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=11960#11960

     


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