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    publié par roland (webmaster) Hier 10H49  
    Les faits et rien que les faits
    Auteur : C.S.P - Source : C.S.P 
     
    Il paraît que plus c'est gros plus ça passe, mais quand c'est vraiment très gros ? Vraiment très très très : gros ? Ça passe encore ? Et quand c'est de l'übergros qui se voit de super loin, arrive t-il quand même qu'à un moment, ça ne passe plus du tout au point que c'en est même plus risible mais qu'on contemple la chose mi-amusé mi-sceptique devant quelque chose d'aussi...gros ?
    Et c'est bien évidemment dans la Pravda Sarkozyste qu'on trouve un morceau de bravoure franchement tonitruant dont il se murmure qu'il a fait pleurer Kim Jong-il quand il l'a lu. "
    Les français acceptent la retraite à 62 ans". Article non signé. Aucun journaliste du Figaro n'aurait-il donc voulu apposer son nom sur pareille aussi éhontée bousasse ? Ce ne sont pourtant d'habitude pas les scrupules qui les étouffent, mais ils faut croire qu'ils ont encore suffisamment le sens du ridicule pour s'épargner d'assumer une déclaration gouvernementale déguisée en article...
    "il n'y a pas de «tabou» des 60 ans. C'est le principal enseignement du sondage Ifop que nous publions"
    Ouais. Sauf que, au fait, le sondage IFOP (= MEDEF) en question n'est publié nulle part...on a beau s'écarquiller les mirettes à le chercher, il n'est tout simplement pas là ; on ne saura donc pas les questions posées ni à qui ni quoi ni comment, ni rien en fait ; un article non signé, basé sur un sondage de la boîte à Laurence Parisot, et dont on préfère sans doute par souci de pudeur nous épargner le détail concret : d'emblée, on est dans le crédible.
    "58% des personnes interrogées jugent «acceptable» le recul de deux ans de l'âge légal de départ à la retraite"
    Question posée ? Manière de présenter les choses ? Catégories de personnes interrogées ? Et aussi, accessoirement, un petit chiffre sur le nombre de personnes qui ne la trouverait pas "acceptable", cette vile réforme ? Keud.
    "79% des sondés estiment que le financement des retraites est «un problème grave qu'il faut régler d'urgence"
    Hun hun.Genre, "le financement des retraites est-il un grave problème qu'il faut régler d'urgence ?". Ok. Et après on pose la question du "comment ?". Mais non, toujours pas de détail de la chose.
    "Sur le fond de la réforme, les avis sont en effet beaucoup plus contrastés. La bonne foi du gouvernement n'est pas mise en cause: 61% des personnes interrogées estiment qu'il est déterminé à maintenir le système de répartition français. 58% jugent même l'exécutif «responsable vis-à-vis des générations à venir». Ce résultat montre que les critiques contre l'«inefficacité» de la réforme émises par l'opposition, mais aussi par une partie non négligeable de la majorité, notamment au centre, n'ont pas vraiment convaincu."
    Mais qui a été interrogé et comment à la fin, bordel à cul ???Point ne saura.
    "En revanche, la thématique développée autour de l'«injustice» du projet, dans son état actuel, trouve un écho. 67% des personnes interrogées estiment que le gouvernement n'est «pas juste dans ses choix». 60% lui reprochent de ne pas être «attentif aux questions liées à la pénibilité de certains métiers» et 70% pensent qu'il n'est pas «ouvert au dialogue»."
    Ah ? Ils sont pour la réforme des retraites mais ils la trouvent parfaitement dégueulasse ? Le français est certes complexe, mais tout de même. Ou alors, c'est une énorme farce. Aussi. On aura également noté que le Figaro, propriété de Serge Dassault - de l'UMP - est ces derniers jours bien moins disert sur les petits soucis d'accusation de collusion d'intérêts d'Eric Woerth dont le canard officiel de la droite dramatiquement décomplexée se contente d'évoquer les ennuis de façon très factuelle et descriptive.
    Mais ce n'est pas comme si le Figaro et ses journalistes avaient à prendre position, n'est-ce pas.

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13726

       

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  • retraite-parkinson.jpg

     

     

    Ces médias qui savaient que la réforme des retraites était « urgente, unique, inévitable » et avaient décrété que les Français étaient « résignés » à la subir ont découvert qu’il suffisait qu’un ministre, le 16 juin 2010, annonce un projet de réforme pour que celui-ci soit adopté,

    …Avant même d’être présenté au gouvernement, même s’il est probable que celui-ci, le 13 juillet, le confirmera, à quelques aménagements près

    … Avant même que le Parlement ne l’examine en septembre, même si sa composition laisse penser qu’il l’adoptera. A moins que….

    Des grèves et des manifestations sont d’ores et déjà prévues contre ce projet, et cela dès le 24 juin prochain. Qui sait si elles resteront sans effet ?

    Il n’empêche : le journalisme d’anticipation a accompagné la communication gouvernementale.

    Les titreurs, rédacteurs et commentateurs de la planète « Médias » ne se sont pas embarrassés de précautions : ils ont déjà entériné la réforme.

    - Le 16 juin 2010, à 8h17, Le Parisien.fr le sait déjà : « Le gouvernement sonne la fin de la retraite à 60 ans. D’ici à 2018, l’âge légal de départ à la retraite sera porté à 62 ans. » (16.06.2010, 08h17 | Mise à jour : 11h05 – sous le titre « Retraites à 62 ans : les points clés de la réforme »)

    - A 8h 26, Le Point.fr annonce (c’est le titre) : « Retraites - L’âge légal repoussé à 62 ans d’ici à 2018 » (« Publié le 16/06/2010 à 08:26 - Modifié le 16/06/2010) et confirme : « Fin du suspense. L’âge légal de la retraite sera porté à 62 ans en 2018 contre 60 ». Mais, tenant compte de la proposition de papotage du ministre, il ajoute, non sans contorsions : « [...] Les mesures annoncées par Éric Woerth ne sont toutefois pas définitives. »

    - « Jusqu’à dix heures nous allons commenter la fin de la retraite à 60 ans » annonce Nicolas Poincaré à 9 h. sur France Info (édition spéciale, 16 juin 2010). et de relancer, quelques minutes plus tard, l’ « édition spéciale sur la fin de la retraite à 60 ans ». (9h10, le 16 juin 2010)

    - Grillé par la concurrence. ? Europe 1.fr à 8h36 savait déjà :

    Car, voyez vous, « c’est officiel ». C’est du moins ce que Le Monde, cette référence déontologique et démocratique que les Martiens nous envient, proclame (sous le titre… « Gauche et syndicats cherchent la réplique au plan rigoureux de réforme des retraites ») : « C’est officiel. La retraite à 60 ans, cet " acquis " du premier septennat de François Mitterrand, a vécu. La retraite à 62 ans sera effective pour (presque) tous en 2018. » (Le Monde du 16 juin en ligne, édition imprimée du 17)

    - Le Figaro lui aussi savait :

    Pourtant, même si l’on peut espérer ou craindre que ce projet soit adopté par le Parlement, ce n’est qu’un projet et même un avant-projet tant qu’il n’a pas été adopté par le gouvernement.

    … Et par présomption de démocratie (comme on parle de présomption d’innocence), les médias qui se présentent comme les gardiens scrupuleux d’icelle aurait pu s’en souvenir. Mais ils se sont « résignés » à servir la soupe aux gouvernants…

    Un jour plus tard, ces mêmes médias savaient déjà tout.

    - 20 minutes , avec un jour de retard :

    - « Tout pour comprendre la réforme des retraites », titrait dès 8h46 France Soir.fr qui précisait tout en nuances : «  La réforme des retraites suscite encore quelques interrogations : Qui va payer ? Et combien ? A quel âge partira-t-on à la retraite  ? etc. »

    - Ou encore, Aujourd’hui en France  :

    ***

    Nos valeureux médias n’ont pas la puissance à laquelle ils prétendent et que, parfois, on leur attribue. Mais, suivant leur exemple, nous aussi nous avons opté pour un titre « choc » destiné à souligner la fonction qu’en toute inconscience (et parfois, malgré eux) ils remplissent en l’occurrence : avaliser la communication du gouvernement et anticiper sur ce que celui-ci escompte. Ce journalisme d’anticipation n’a guère d’autre pouvoir qu’un pouvoir de légitimation dont les effets sont difficilement mesurables. Mais c’est déjà trop.

    Henri Maler


    Auteur : Henri Maler - Source : Acrimed

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13628


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                                                      baillon-de-la-pensee-non-alignee-au-CRIF.jpg

     

     

    Le mot d'eva R-sistons à l'intolérable:

    Pris en flagrant délit de mensonge ! 

     

     

    Bonjour

     

    Je regarde souvent l'émission Kiosque, sur TV5 Monde, confrontation de journalistes de la presse étrangère commentant l'actualité du moment. Invités bien choisis, échanges intéressants.... Oui, mais là encore, il faut servir les intérêts d'Israël, de gré ou de force ! Vous avez dit télévision aux ordres ?

     

    Comme partout (et par exemple sur France24 aux mains de la femme de Kouchner, vous avez dit conflit d'intérêt ?), "on islamise la cause palestinienne pour mieux la discréditer" (comme le souligne très justement Alain Gresh), l'opération israélienne devient "légitime et même nécessaire", le Hamas est représenté comme le diable en personne: Prenant par la force le pouvoir (non, il a été élu démocratiquement, mais la démocratie, en Occident, n'est acceptée que quand on vote pour les marionnettes du Nouvel Ordre Mondial), refusant tout accord (faux, c'est Israël qui, seulement, négocie non pour la paix dont il ne veut pas, mais pour étudier les CONDITIONS de la paix, ses modalités !), rêvant de rayer Israël de la carte (non, c'est Israël qui rêve - bien haut d'ailleurs à travers des hommes comme Libermann, mais les Médias se taisent - de se débarrasser de ses voisins pour dominer la région et pour faire main-basse sur ses ressources) !

     

    Allons, télespectateurs, la victime c'est Israël, encore et toujours... Compatissez !

     

    Là, le texte de présentation de l'émission Kiosque est écrit. Les paroles s'envolent, les écrits restent, dit-on. Alors, voyez, noir sur blanc, ce que devient la réalité entre les griffes des Médias. Au mieux, grotesque. Au pire, scandaleuse.

     

    Les Médias sont nos meilleurs ennemis !

     

    Boycottons-les....

     

    eva R-sistons à l'intolérable  

     

     

     

    L' Edito, par Julien BRUNN

     

    Donc, Israël a perdu la bataille des images, mais, ce n’est pas nouveau.
    Pour comprendre cette bataille, un peu d’histoire, d’abord.
    En 2005, Israël se retire, unilatéralement, de cette bande de Gaza surpeuplée, occupée depuis la guerre de 1967, et auparavant administrée par l’Égypte.
    Deux ans plus tard, le Hamas religieux, dirigé par le Premier ministre palestinien, y prend le pouvoir par la force contre l’Autorité palestinienne, laïque. Laquelle accepte, depuis sa Cisjordanie, de poursuivre avec Israël un processus de paix chaotique, dont le Hamas, lui, refuse le principe même.

     

    http://www.tv5.org/TV5Site/kiosque/index.php?id_kiosque=353

     

     

     

    NB Eva : Tous les Médias reprennent ces formules. A croires qu'elles circulent dans toutes les Rédactions !

     

    Alors, elle est pas belle, la presse sionisée ???? Lanterne rouge de l'Europe, joli résultat !

     

     

     

    Alerte !

     

    A l'heure où Sarkozy reçoit Abbas,

    vous devez savoir que "la collaboration

    entre Israël et la France n'a jamais été aussi forte",

    et par exemple, les 2 pays collaborent étroitement

    "pour des opérations de type commandos,

    pour la guerre urbaine,

    luttes dans le cadre des opérations urbaines

    et des banlieues" A. Gresh

     

     


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  • Aquarium

    J’avais déjà quelques soupçons sur le fait que certains médias se prenaient pour des dieux, mais les récents mouvements sociaux, très largement médiatisés, n’ont fait que confirmer cette impression. Si en effet d’après la bible, dieu créa l’homme à son image, on peut dire que les médias donnent de la Chine la seule image qu’ils sont capables d’imaginer, c’est-à-dire le reflet de l’endroit où ils vivent, se révélant visiblement incapables d’imaginer autre chose qui existerait une fois passée les limites de l’aquarium de verre où ils évoluent.

    Sans prétendre que les Chinois sont des extra-terrestres possédant des pouvoirs surnaturels, il est intéressant de sortir quelque peu de ce bocal formaté, et de regarder d’un peu plus près ce que contient réellement ce pays qui est de plus en plus utilisé à des pharmaceutiques, les divers soubresauts internes servant de calmant d’un toux mondiale devenue chronique.

    La Chine vous le savez représente environ 25 % de la population mondiale, alors que dans le même temps, son taux d’exportations n’est que de 10 %, ce qui en laisse logiquement 90 % pour les autres pays, ce qui n’est pas négligeable. Vient ensuite ce que certains Occidentaux appellent le plus grand atelier du monde, ce qui une fois de plus est lié à la taille du pays et non à un particularisme quelconque. La part de l’industrie chinoise est en effet de l’ordre de 30 %, ce qui est la moyenne constatée dans beaucoup d’autres pays.

    Or, dans ces 30 %, ce n’est qu’une minorité d’entreprises qui travaillent pour l’export, qui si elles sont les plus vues par les journalistes enfermés dans leur périmètre vital, sont toutefois loin de représenter la part la plus importante de l’activité. Il convient d’ajouter que si un pays comme la France permet à toute entreprise d’exporter ses produits, alors que la réglementation chinoise en matière de licences est assez sévère, limitant ainsi le nombre de candidats.

    Viennent ensuite les salaires, cible des mêmes médias depuis quelque temps, et cela, suite aux quelques mouvements sociaux très largement médiatisés. Dans les zones où ces mouvements ont lieu, les employés sont en principe nourri et logé, ce qui ajouté au fait que le coût de la vie dans ce pays est entre 5 et 10 fois moins élevé que dans les pays dits riches, relativise le montant de ces salaires. Pas question de dire que ces employés sont bien payés, mais sur les sommes versés presque la totalité est considérée comme nette, ce qui est loin d’être le cas des salariés occidentaux.

    Regardez de près ce qu’il reste à un smicard Français une fois qu’il a enlevé le coût du loyer ou du remboursement de son crédit logement et de la nourriture en plus de toutes les taxes diverses, et vous constaterez que l’on n’est pas très loin du compte. Là également, certains se complaisent à ne montrer qu’une face de ce pays, agrémentée de plus avec une sauce partisane dont le goût leur convient, ce qui se révèle être loin des préférences de la majorité, et prendre quelques cas du moment ne peut refléter la réalité.

    Un autre exemple, que j’ai constaté de mes propres yeux, est l’augmentation de salaire qui s’est opérée de manière naturelle dans les petits commerces ou autres, qui représentent une bonne part de l’activité de ce pays. Il y a cinq ans, le salaire mensuel d’une vendeuse était de 500 RMB, souvent agrémenté d’un pourcentage sur les ventes, alors qu’il est aujourd’hui de 800 RMB, soit une augmentation de 60 %.

    Écrire ensuite que les ouvriers chinois sont majoritairement prêts à se révolter pour voir leurs salaires augmenter relève du rêve éveillé qui conduit certains à penser qu’une instabilité sociale en Chine réglerait les problèmes occidentaux, alors qu’elle ne ferait que déstabiliser le monde entier. Que certains salaires versés par des entreprises, d’ailleurs souvent d’origine étrangère, aient besoin de quelques réajustements, cela est certain, mais de là à penser que ce mouvement va se répandre au travers de tous le pays est d’une ineptie totale qui tient bien plus de la méthode Coué que de la quelconque connaissance du terrain. Face en effet au « tout, tout de suite » entretenu dans nos pays, et qui se traduit par un « rien à jamais », les Chinois opposent leur patience et leur pragmatisme qui fait que ce pays avance à son rythme et franchit bien des obstacles là où les mêmes diseurs de bonne aventure trébuchent à chaque marche.

    Quant aux rumeurs, là également entretenues, de re-délocalisations massives vers des pays comme l’Inde ou le Vietnam, il s’agit également d’un rêve gratuit. Comment en effet imaginer que des entreprises occidentales, ou du moins étrangères, puissent se priver de cet énorme potentiel de clientèle qui, augmentation de salaire aidant, serait enfin apte à acheter les produits fabriqués par ces mêmes sociétés, alors que les populations des pays visées par les délocalisations vivent tant la misère que dans une instabilité politique chronique.

    Ce qu’il ressort de toutes ces analyses « psychomédiatiques », c’est ce sempiternel besoin de rassurer des populations pour lesquelles les responsables politiques sont incapables d’apporter la moindre solution viable, et qui faute d’idées tentent de faire croire que l’herbe est toujours plus verte chez eux. Toutefois, et à force de trop se regarder le nombril, il se pourrait bien que sans trop tarder, certains rentrent dans le mur qu’ils n’ont pas vu venir, quitte à encore accuser la Chine d’être la cause de cette maladresse.


    Auteur : Hengxi - Source : Reflets de Chine

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13425


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  •  Jamais l'Europe n'avait traversé dans la période récente une crise d'une telle ampleur. Jamais les certitudes d'hier, les constructions qu'on croyait solides comme la pierre, n'avaient à ce point été remises en cause : la monnaie unique qui vacille, le libéralisme questionné, le libre-échange montré du doigt, etc.

     

    Tout s'agite, tout bouge, tout change...Sauf dans les médias français ! On ne peut que regretter en effet la très grande faiblesse du débat dans nos médias.

    A quelques rares exceptions près, la plupart des titres de presse, des chaînes de radio et de télévision ne traitent que très superficiellement les événements en cours, au point que l'opinion publique ne peut pas comprendre grand chose si elle ne prend pas la peine, et le temps, de s'informer par elle-même.

    On peut faire trois reproches principaux aux médias français :

     

    - D'abord, ils ne donnent pas toutes les informations sur la crise actuelle.

    Comme souvent malheureusement, il faut se reporter à la presse anglo-saxonne, ou allemande, pour savoir ce qui est en train de se passer. Par exemple, à moins d'être tombé sur le seul article du Monde qui évoquait le sujet, personne ne sait en France que des rumeurs très insistantes évoquent à l'heure actuelle un abandon de l'euro par la Grèce. Le premier ministre grec a même été contraint de publier un communiqué pour démentir l'information. Quant aux investisseurs, ils sont 41% à parier sur ce scénario, d'après un sondage Bloomberg.

    Qui le sait ? Qui en France sait autre chose sur la Grèce que le discours 100 fois répété sur les déficits abyssaux de ce pays, et la prétendue irresponsabilité des gouvernements ? Pas grand monde, en tout cas pas la masse de la population. Et pour cause...

     

    - Ensuite, ils n'organisent pas les débats qu'on pourrait légitimement attendre. Par exemple sur l'euro.

    A quand un grand débat sur les avantages et les inconvénients de la monnaie unique, 10 ans après son lancement, et à l'heure où des économistes de très grand renom remettent en cause son utilité ? Pourquoi les chaînes de service public ne prennent-elles pas l'initiative d'un tel débat ? On pense à l'euro, mais on pourrait aussi évoquer les plans d'ajustement du FMI ou le rôle des banques dans la crise. Les gens sont suffisamment intelligents pour comprendre les enjeux de ces débats et on peut parier qu'ils s'y intéresseraient grandement si on prenait la peine de les organiser.

     

    - Enfin, on peut une nouvelle fois faire un très grave reproche à la quasi-totalité des médias français : leur manque total d'objectivité, et leur parti-pris idéologique évident dans la crise.

    Et cette dernière remarque explique sûrement la précédente : si les médias n'organisent pas les débats essentiels, c'est parce qu'ils ne veulent surtout pas les ouvrir dans l'opinion !

    A-t-on déjà entendu un grand éditorialiste critiquer la monnaie européenne ? Non. A-t-on même déjà entendu une analyse de la crise qui mette en cause le rôle qu'y joue l'euro et la politique de la Banque centrale de Francfort ? Même pas, ou très à la marge. La plupart du temps, on se contente de répéter que la crise trouve sa source dans le comportement irresponsable de gouvernements "drogués à la dette et aux déficits"...Et pourtant, dans la presse étrangère, on lit d'autres analyses, plus profondes, plus fouillées, plus complètes, plus objectives.

     

    Bref, une nouvelle fois, les médias français sont assez largement en dessous de tout ! Refusant d'analyser lucidement la crise qui secoue la zone euro, ils sous-informent, et désinforment. Internet n'en devient que plus nécessaire encore !

    Jeudi 10 juin 2010

     - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -dollars

    Puis-je me permettre de rebondir ?

    Il me semble qu'en fait, de crise il n'y a pas. Des magouilles, oui. Des spéculations délirantes, oui. Des partis pris de refuser aux citoyens les informations leur permettant de comprendre et de débattre, oui. Si le NON au TCE a été un succès, c'est parce que le texte existait, qui a permis à des bénévoles de le décortiquer, et de porter à la connaissance de tous ses circonvolutions, ses faiblesses et ses tromperies. Tromperies consistant à créer un cadre précis, inventif, envahissant à tout ce qui était économique et surtout financier ; et en contrepartie à garder dans un vague très subtil et lénifiant tout ce qui concernait la politique, le social, les services publics, les droits de l'homme...

    Interdisez les marchés financiers, et vous verrez comme les choses pourront changer. Bloquez toute spéculation, par exemple en obligeant à déposer en gage préalable à l'achat de titres leur équivalent en valeur dans un portefeuille d'autres titres, et ne subsisteront que des arbitrages anodins entre valeurs. Les attaques sanglantes de valeurs par des argousins qui ne possèdent que le centième de la contrevaleur de ces valeurs, terminé. Qui aura le courage de l'imposer à des mastodontes comme Goldman Sachs, ou même la société Générale ? Le problème est là, et uniquement là. Chaque jour circule dans les "tuyaux" de la finance internationale plus de cent fois la richesse réelle du monde entier : est-ce acceptable ?

    Il n'y pas de crise : il n'y a que des banksters. Et leurs larbins, qui sont sensés diriger les pays du monde.

    BO

    sabre au clair


    Source : Le Vrai Débat

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13474


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