• Critique des médias sur le web (février-mars 2010)

     

     

    N° 7 de notre nouvelle série d’articles : une sélection aussi régulière que possible d’articles de critique des médias parus sur le Web et disponibles gratuitement. Nous avons choisi ceux qui nous semblaient les plus intéressants (et les moins conjoncturels), que nous approuvions totalement ou pas leur contenu. Cette sélection a été établie grâce à l’irremplaçable « Portail des copains », Rezo.net, et à notre propre portail. Sa présentation et son contenu seront progressivement améliorés. (Acrimed)

    Février 2010

    - Mega Médias Circus : propagande, désinformation, mensonges et silences (Dissident Voice) (Le grand soir 01/02) – « Les grands médias étasuniens sont passés maîtres en matière d’informations partiales et de désinformation généralisée dans le but d’imposer la propagande officielle et d’anesthésier la vox populi. »
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    L’emprise des médias sur la banlieue (Contretemps 07/02) – « A propos de l’ouvrage de Julie Sedel, Les médias et la banlieue, version remaniée d’une thèse soutenue en 2007. Julie Sedel cherche à mettre en évidence la contribution spécifique des médias à la fabrication et à la diffusion du stigmate attaché aujourd’hui à la banlieue et à ses habitants. » Des extraits ici même.
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    Suisse : quand une agence photo refourgue de la pub aux médias (Rue89 09/02) – « L’agence de presse suisse Keystone diffuse des photographies commerciales sous couvert d’images d’information ordinaires. Grogne dans les rédactions suisses. Utilisée par de nombreux journaux, l’agence de presse suisse Keystone diffuse des photos de sport commerciales -prises lors de grands événements sportifs et commandées par des grandes entreprises suisses- sous couvert d’images d’information ordinaires. Une supercherie qui passe inaperçue et qui remplit les caisses de l’agence photo, contrôlée en partie par l’Agence télégraphique suisse (ATS). »
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    Chavez veut-il vraiment contrôler Twitter ? (Mémoire des luttes 10/02) – « La planète Internet est en émoi. Un article qui circule actuellement, et dont la teneur est reprise par de nombreux autres sites, donne le frisson : Chavez voudrait filtrer le net ! Comme il voudrait bâillonner les médias privés, c’est-à-dire 80 % des titres de presse et des stations de radio et de télévision qui le vilipendent quotidiennement. Voyons les choses de plus près. »
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    « Effroyables imposteurs » sur Arte : le roi est nu (Les Blogs du Diplo – Information 2.0 10/02) – « Rarement le désarroi des caciques des médias devant le discrédit qui les frappe aura été aussi évident que lors de cette soirée sur Arte, mardi 9 février, intitulée “Main basse sur l’info” ». Voir un extrait ici même.
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    Élisabeth Badinter, actionnaire féministe d’un Publicis sexiste ? (Rue89 11/02) – « Élisabeth Badinter, philosophe qui lutte contre la “victimisation du genre féminin”, est (aussi) la première actionnaire de Publicis, producteur de pubs (parfois) sexistes. Comment le vit la présidente du conseil de surveillance du quatrième groupe mondial de communication ? »
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    L’injuste procès des prétendues théories du complot (Le grand soir 12/02) – « Sortie du “reportage” de Ted Anspach, Les Effroyables Imposteurs, diffusé sur ARTE le 9 février 2010. Nouvelle tentative médiatique pour discréditer tout un mouvement global d’oppositions aux propagandes gouvernementales, en l’amalgamant aux théories dites “conspirationnistes”, diabolisées. »
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    Statistiques ethniques : Laetitia Van Eeckhout est-elle journaliste ou militante ? (Bakchich 16/02) « Dans son édition datée du samedi 6 février, Le Monde titrait à la Une : “Un rapport consensuel sur les statistiques ethniques” […] La teneur de cet article pose question quant à la capacité de ce grand quotidien à rendre compte des faits de façon professionnelle, tant il paraît relever davantage du caractère militant d’une partisane des statistiques ethniques que d’un travail journalistique approfondi. »
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    Radios libres not dead (CQFD 16/02) – « En 1981, chacun voulait avoir son antenne pour faire entendre sa bonne parole musicale, politique ou simplement délirante. Aujourd’hui, le rouleau compresseur du “Saint Marché” entend bien ramener les dernières brebis égarées dans le droit chemin commercial. »
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    Dati et Amara : icônes de la diversité ou archétypes de l’imaginaire colonial ? (Les mots sont importants 22/02) – « Il est apparu, depuis peu, dans l’imaginaire médiatique, une nouvelle figure : celle de la beurette méritante, fragile créature à mi-chemin entre Antigone et Cendrillon. Une histoire telle que les médias les aiment, un parcours de la misère vers la lumière avec pour bonne fée la République bienveillante. »
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    Lula et les médias (Le grand soir 22/02) – « Depuis que Luiz Inazio Lula da Silva a gagné les élections de 2002, beaucoup se sont demandé comment un ex syndicaliste de Pernambouc a pu arriver à la présidence, dans un immense pays comme le Brésil, sans l’appui des moyens de communication. »
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    Militer à l’ère du tout médiatique, Rencontre avec plusieurs représentants de mouvements militants (Mouvements 24/02) – « La “critique des médias” est indissociable d’une vision politique de l’espace public et du projet de sa transformation. Elle semble ainsi fonctionner comme un fond théorique partagé pour nombre de mouvements militants de gauche. Le dialogue engagé ici éclaire convergences et différences sur la question et renseigne sur la complexité des postures théoriques et pratiques adoptées vis-à-vis des médias dominants quand il s’agit de militer. »
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    La « violence à l’école », un écran de fumée (Le Plan B 24/02) – « La violence à l’école ne s’explique pas sans la violence sociale autour de l’école et la violence économique contre l’école. La première excite les journalistes ; le reste les endort. Mais les agressions d’enseignants montées en chantilly occultent le mouvement de l’étau qui se resserre. Sur les habitants des quartiers touchés par la grâce du libéralisme, sur l’Éducation nationale, “modernisée” à coups de suppressions de postes. »
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    Les Français aiment la police (CQFD 24/02) – « En guise de produit d’appel à un dossier sur la police, Siné Hebdo a commandé un sondage à l’institut CSA. Mauvaise pioche… »
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    Comment TF1 saccage une maison en cinq jours (Basta ! 25/02) – « Ou les dessous de l’émission « Tous ensemble ». TF1 propose un programme où l’animateur recrute des artisans et bénévoles pour retaper le logement d’une famille en difficulté. Ce témoignage d’un artisan est édifiant sur ce que vous ne verrez pas à l’écran : des travaux bâclés à cause de l’urgence, sans aucune considération en matière d’économie d’énergie et de matériaux écologiques. »
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    Colombie : l’État veut fermer le webzine Rebelión (Primitivi 25/02) – « Avant les élections législatives de mars et celles présidentielles de mai, le gouvernement Uribe s’enfonce de plus en plus dans la criminalisation à tout va, dernier volet en date : le Ministère Public colombien essaie d’accuser la revue internet Rebelión de terrorisme. »
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    Régionales : Nice-matin affiche sa neutralité de droite (Cuverville 28/02) – « De la manipulation de l’information par certains journalistes : l’exemple d’Olivier Biscaye, directeur des rédactions de Nice-Matin. »
    Mars 2010

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    Le bêtisier du développement durable (La décroissance 03/03) – « En images »
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    "Buzz" sur les "regrets" de Peillon concernant Chabot : analyse d’une désinformation (Antennerelais 03/03) – « La chaîne Public Sénat a rendu publique hier, sur Dailymotion puis LePost, une vidéo dans laquelle Vincent Peillon revient sur son "lapin à Arlette Chabot" du mois de janvier dernier (cette vidéo est un extrait, sorte d’"avant-première", d’un entretien qui sera diffusé dans 2 semaines sur Public Sénat). Aujourd’hui, cette vidéo est reprise par divers sites de presse avec une présentation plus ou moins distordue, allant jusqu’à accréditer telle ou telle idée mensongère. »
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    Crime 2.0 : le web dans tous ses états ! (Champ Pénal 03/03) – « Après avoir examiné les caractéristiques technologiques du web 2.0, nous nous penchons sur les rapports complexes que le droit entretient avec des technologies de l’information et de la communication dont le développement se fait à une vitesse incompatible avec le rythme plus mesuré du système juridique. Dans une seconde partie, nous examinons à l’aide d’une base de données d’incidents, les risques criminels et réputationnels qui sont associés au web 2.0, en nous posant notamment la question de l’exagération et de la distorsion de ceux-ci dans les grands médias. »
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    Internet source de l’exploitation capitaliste ? (Scarabee.org 05/03) – « Écrans, dans Libération, a publié mercredi une interview de Matteo Pasquinelli, « théoricien des médias », titrée « Nous n’exploitons pas le réseau, c’est le réseau qui nous exploite ». L’argumentaire se contente de répéter un article de Pierre Lazuly publié en août 2006 par le Monde diplomatique : « Télétravail à prix bradés sur Internet ». Mais là où l’ami Lazuly présentait un phénomène alors peu connu et se contentait de conclusions sur ce phénomène spécifique, l’article d’Écrans extrapole sur la dénonciation d’un « mythe » de l’internet (« cette société de pairs tant célébrée » — mais qui a réellement célébré cela ?) en se basant non sur une démonstration, mais sur des extraits d’une unique interview avec Matteo Pasquinelli. »
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    En Iran, Nokia connecte la répression (Blog du Diplo Information 2.0 05/03) – « On savait que la « révolution Twitter » en Iran était une épée à double tranchant. Les réseaux de communication ont permis à la contestation, suite à l’élection présidentielle frauduleuse du 12 juin 2009, de s’étendre, de se coordonner et d’informer au-delà des frontières de l’Iran. Ces mêmes outils ont aussi constitué de formidables moyens de surveillance des contestataires. Mais on ignore encore l’étendue de la participation des entreprises de télécommunications. Car, aux demandes d’information, elles opposent le secret commercial. »
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    Un hacker piraté par les médias (Blog d’Hugo 05/03) – « Les mots ont un sens. Pourtant, il arrive souvent que certains perdent leur signification, à force de détournements, de propagande et d’abus. C’est souvent le cas avec le mot hacker, très souvent confondu avec cracker, celui qui casse des systèmes de sécurité. »
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    Manipulations répétées en faveur du pouvoir : et si l’on coupait l’antenne à TF1 ? (Plume de Presse 08/03) – « Des manquements au “devoir de rigueur dans le traitement de l’information” : voilà de quoi TF1 s’est vue contrainte de s’excuser à l’antenne, sanction prononcée par le CSA. […]"Le 3 avril 2009, le JT de TF1 consacrait un sujet au vote d’Hadopi à l’Assemblée nationale. Les images montraient un hémicycle plein à craquer, laissant entendre que bon nombre de députés, et donc de représentants de la nation, avaient plébiscité le texte" »
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    De la photographie d’actualité à l’icône médiatique : « la Marianne de 68 » (2/2) (Culture Visuelle 10/03) – « Après l’observation et l’analyse dans un premier billet de la photographie de “la jeune fille au drapeau” de Jean-Pierre Rey à l’aune de l’intericonicité – ou effet de citation – et de la mise en forme de l’information dans la presse du printemps 1968, ce second temps revient sur la circulation médiatique de cette image, autre élément majeur qui participe du processus d’iconisation. »
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    Bienvenue dans la première "Murdocratie" au monde (Le grand soir 11/03) – « Adélaïde est la ville d’où Rupert Murdoch a lancé son empire. C’est ici qu’il démarré son parcours vorace. Aucune statue en guise de souvenir. Sa présence plane comme une ombre et contrôle le seul quotidien de la ville et même les imprimeries. Dans toute l’Australie, il possède prés de 70% des grands quotidiens plus le seul quotidien national, ainsi que la chaîne Sky Television, et beaucoup d’autres choses encore. Bienvenue dans la première Murdocratie au monde. »
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    Jusqu’à quand le mécanisme yankee de la désinformation ? (Le grand soir 11/03) – « Les Dow Jones, Citigroup, American Express, Goldman Sachs & Co apparaissent entre ceux qui donnent régulièrement des dons au « Comité pour la protection des Journalistes » (CPJ), une organisation ouvertement financée par des géants de la presse corporative tels que McClatchy Company (propriétaires de Miami Herald), Forbes Inc, Bloomberg, CNN, Time Warner et de l’Associated Press. »
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    L’amende amère (Télérama.fr 11/03) – « “Une bien belle image pour commencer cette édition du 13 heures…” Merci TF1. J’avais grand besoin d’un moment de détente. Et je savais que je pouvais compter sur Jean-Pierre Pernaut. “… Même si la neige tombe encore ici ou là – on en parlera tout à l’heure –, les amandiers sont en fleurs sur la Côte d’Azur” . Et c’est magnifique. Appréciez cette “bien belle image”. »
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    Comment censurer ces blogs qui dérangent La Voix du Nord ? En faisant pression sur l’hébergeur... (La Brique 12/03) – « Début 2010, de L’Error et ses potes « néogonzos » de "Lille43000" reçoivent un mail de leur hébergeur internet, OVH. Cette société les somme de retirer l’article « La Voix du Nord : les Identitaires sont nos amis ! » de leur blog dans les quarante-huit heures, sous peine d’une suspension de ses services. A l’origine de cette censure ? Le service juridique de La Voix, bien entendu, et ses gros sabots encrottés… La Brique a voulu en savoir plus. En vain… ou presque. »
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    « Le Jeu de la mort » ou la télé en zone extrême (Blog du Diplo Information 2.0 13/03) – « Le 17 mars, France 2 diffuse un documentaire de télé réalité, « Le Jeu de la mort », où 81% des candidats à un jeu télévisé ont actionné des manettes susceptibles d’administrer des chocs électriques mortels à une victime consentante. Il s’agit bien entendu d’une mise en scène voulant démontrer l’étendue du pouvoir du petit écran. Mais en cherchant à expliquer « jusqu’où va la télé », la chaîne nous renseigne surtout sur les limites d’une expérience. » Voir aussi notre article.
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    Marie-Claire sans retouches ? (Culture visuelle 15/03) – « Marie-Claire, nous promet, pour son numéro d’avril 2010, un numéro “100% sans retouches” […] Si les images ne sont pas “retouchées”, au sens “modifiées sous Photoshop”, elles sont pourtant bel et bien travaillées, fabriquées, composées. »
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    Meurtre du brigadier et ETA : deux couvertures médiatiques (Rue 89 17/03) « Déjà plusieurs fois que des Espagnols m’appellent, perplexes, depuis que l’on a appris le meurtre d’un brigadier français attribué à l’ETA, mardi 16 mars. Comment expliquer le peu d’espace que la nouvelle occupe dans les médias en ligne français ? « Et vous continuez vraiment à parler de “groupe séparatiste” ? » »
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    WikiLeaks décrété « menace pour l’armée » par le Pentagone (Rue 89 20/03) – « Ce service, lancé fin 2006 par des journalistes et des mathématiciens, est un site à but non lucratif qui propose aux internautes du monde entier de publier des documents intéressants pour leurs concitoyens – “Wiki” est une racine employée dans le jargon du net pour désigner les contenus issus d’un travail collaboratif et “leaks” signifie “fuite”. »
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    Les infomédiaires vous donnent rendez-vous (Bakchich 22/03) – « Google News, Wikio… La consommation d’info en ligne accroît le rôle des intermédiaires entre les médias et les internautes. On a voulu en savoir plus avec le chercheur Nikos Smyrnaios »
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    « Avec les citoyens qui cherchent à comprendre » (Combats.ch 23/03) – « Officiellement, le rôle des journalistes est de refléter toutes les opinions existantes dans la société, sans porter de jugement. Mais… Mais il y a des méthodes pour faire passer son avis, le même que celui du pouvoir, en l’occurrence, sous couvert d’indépendance à l’égard des pouvoirs. Le 2 mars dernier, 24 heures en a fait une démonstration d’école. »
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    Journalisme d’investigation à la télé : faisable, mais épineux (Rue 89 31/03) – « L’investigation à la télévision est-elle menacée ? A l’heure où les termes de « révélations » ou d’« enquête » reviennent de plus en plus dans les noms d’émissions, alors que ceux de « censure » ou d’« autocensure » se multiplient dans les rubriques télé des journaux, la question méritait d’être débattue. »


    http://www.acrimed.org
    http://www.alterinfo.net/Critique-des-medias-sur-le-web-fevrier-mars-2010_a44769.htm




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    Auteur : Spencer Delane - Source : Mecanopolis
     
     

    gadz

    Le comité de sécurité de la de la Russie à la Douma (Parlement) en Russie estime que Dokou Oumarov n’a rien à voir avec les attentats perpétrés dans le métro de Moscou, et que sa revendication n’est qu’une campagne de propagande destinée à amplifier les capacités réelles des séparatistes du Caucase. Certains  parlementaires n’hésitent plus à pointer du doigt les Etats-Unis qui se cacheraient derrière ces attaques.

     

    « La revendication par Dokou Oumarov des attentats terroristes du métro de Moscou doit être vérifiée », a indiqué hier Guennadi Goudkov, vice-président du comité de sécurité à la Douma, sur les ondes de la radio russe « Echo de Moscou ».

    « Nous sommes conscients que cela ne pourrait être qu’une campagne de propagande destinée à amplifier la capacité des rebelles qui sévissent dans le Caucase. Nous devons trouver les terroristes qui se cachent derrière ces attaques ainsi que leurs commanditaires », a encore indiqué M. Goudkov.

    Cette déclaration confirme les doutes que nous avions exprimés sur Mecanopolis, le jour même des attentats, en publiant une vidéo, datée du 19 février dernier, où Dokou Oumarov faisait état des difficultés financières rencontrées par les forces séparatistes du Caucase (lire à ce propos Entretien avec le commandant des séparatistes du Caucase).

    Le cafouillage des communiqués, jeudi 1er avril, tendrait plutôt à accroitre encore ces doutes. Un porte parole de l’Emirat du Caucase avait d’abord réfuté que l’organisation soit à l’origine de ces attaques avant que Dokou Oumarov, dans une nouvelle vidéo, ne les revendiques (voir notre article Confusion autour de la revendication des attentats de Moscou).

    Les États-Unis dans le collimateur

    Après les déclaration de Viktor Jirinovsky, mardi dernier, qui indiquait sans détour que « Ces deux attentats dans le métro de Moscou s’inscrivent directement dans un plan de destabilisation de la Russie, élaboré à Londres par les services spéciaux britanniques et étasuniens » (lire Les attentats de Moscou sont l’œuvre des services spéciaux américains et britanniques), de nombreux députés du Conseil de sécurité de la Russie lui emboite le pas aujourd’hui.

    Ainsi, le chef de file de ces parlementaires, Gadzhimet Safaraliyev, a indiqué hier que « les terroristes du métro de Moscou servent de couverture pour une organisation plus puissante. qui est à l’origine de ces attentats : les services secrets des États-Unis. Nous avons d’ailleurs des éléments qui nous permettent de penser que ces attaques ont été préparées en Géorgie ».

    « Les commanditaires sont les mêmes que ceux qui ont planifiés l’attentat du train Nevsky Express, en novembre 2009, et pour lequel nos services fédéraux (FSB) savent qu’il n’y a aucune implication des rebelles du Caucase » a encore indiqué M. Safaraliyev.

    Spencer Delane, pour Mecanopolis

    Sources : Al-Kavkaz, Lenta.ru, NEWSru.com

    Reproduction autorisée avec indication des sources


    Auteur : Spencer Delane - Source : Mecanopolis

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12035#12035


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  • L'année dernière en réaction à l'émergence d'études indépendantes sur les attaques du 11 septembre,

    neuf médias commerciaux, sept médias publics et deux médias indépendants ont diffusé des émissions analytiques enquêtant sur la version officielle.

     

     

    La question est de plus en plus traitée comme une controverse scientifique méritant débat, plutôt qu'une

     

    "théorie de conspiration" ignorant la science et le bon sens.

     

    Huit pays - La Grande-bretagne, le Canada, le Danemark, les Pays-Bas, la Nouvelle Zélande, la Norvège, la Russie, la France ( en trainant des pieds,et réfutant) ont permis à leur station de radiotélévison publique de diffuser l'ensemble des preuves contestant la vérité de la version officielle du 11 septembre.

     

    Cette approche davantage ouverte des médias internationaux est peut-être un signe que les organes médiatiques publics et privés dans le monde se positionnent et préparent leur public possiblement pour leur révéler la véracité de l'affirmation voulant que des forces au sein du gouvernement des Etats-Unis étaient complices de ces attaques, une révélation qui mettrait en doute la justification annoncée publiquement (notamment à la tribune de l'ONU) pour les opérations militaires en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.

     

    Le fait que les preuves sont désormais explorées dans les médias internationaux pourrait ouvrir la voie aux médias US afin qu'ils jettent un regard approfondi sur les implications de ce qui est maintenant connu sur le
    11 septembre et qu'à la lumière de ces connaissances, ils réexaminent les politiques étrangères du pays.

     

    Un article scientifique conclut à la présence de nanothermite dans la poussière des ruines du World Trade Center (3 avril 2009). Le premier auteur cité dans l'article, Dr Niels Harrit, professeur de chimie spécialisé en nanochimie à l'université de Copenhague a expliqué que la thermie date de 1893 et qu'il n'existe pas d'expert en nanothermie qui n'ait pas de liens avec l'armée.

     

    "Ce truc a uniquement été préparé dans le cadre de contrats militaires aux US et probablement dans de grands pays affiliés. Il s'agit de recherche militaire secrète".

     

    Cela n'a pas été préparé dans une caverne en Afghanistan...!

     

    http://millesime.over-blog.com/article-11-septembre-suite-47795566.html

     

     

     

     

    À ce jour, la version officielle sur le 11 septembre 2001 a officiellement résisté aux théories conspirationnistes voulant que ce qui s’est passé ce jour-là ne puisse s’expliquer uniquement en se référant à Ben Laden et à Al Qu’Aïda. N’empêche qu’avec les années et l’intervention toujours plus élevée de scientifiques et de personnalités publiques le montage de la « version officielle » commence à s’écrouler, peut-être pas encore en chute libre, mais sur le point de le devenir.

     

    Depuis la publication de « L’incroyable imposture » de Thierry Meyssan plus de 1381 documents, à ce jour, ont été répertoriés et classés par thèmes. Plusieurs associations et organisations dont celle regroupant plus de 1000 scientifiques, ingénieurs et architectes, ont pris l’offensive pour que soit rouverte l’enquête sur cet évènement tragique de l’histoire des États-Unis et du monde.

     

    Dans un article récent, Elizabeth Woodworth, militante contre tout ce qui est désinformation, fait l’analyse du changement de stratégies des médias officiels dans le traitement des questionnements soulevés par les opposants à la version officielle. Elle y fait l’analyse de 18 cas, tous aussi intéressants les uns que les autres. Certains y reconnaîtront des références au documentaire réalisé par la BBC et présenté tout récemment à Grand Reportage de Radio Canada sous le titre « les théories conspirationnistes sur le 11 septembre démantelées ».

     

    Pour ceux et celles que le sujet intéresse, l’article est plus qu’intéressant. Il permet un meilleur éclairage sur les enjeux en cause. Un sujet que nos médias officiels se gardent bien d’aborder de trop près.

    Oscar Fortin Québec, le 16 mars 2010

     

    http://humanisme.blogspot.com

     

    http://www.vigile.net/Le-11-septembre-2001


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  • LE BOBARD D’OR : objectif

    Participer à la bataille entre les grands médias et Internet.

    Les grands médias cherchent à discréditer Internet (« tout à l’égout de l’information », « informations non vérifiées », « informations déformées », « informations non traitées par des journalistes professionnels »). Il s’agit a contrario de montrer et d’illustrer la désinformation des grands médias en en démasquant la logique et en en dénonçant les aspects les plus outranciers.


    LE BOBARD D’OR : présentation

    « La mondialisation est heureuse. Le libre-échange mondial est bienfaisant. L’immigration est une source permanente d’enrichissement. Les traditions françaises sont faites pour être être bousculées.

    Ces affirmations ne devraient pas souffrir de discussion. Il se trouve pourtant des citoyens pour en contester le bien-fondé et, même, pour abuser des libertés qui leur sont impunément laissées sur Internet, pour y répandre le venin du doute et de la critique.

    Heureusement, les plus grands organes d’information écrite et audiovisuelle défendent avec science et brio le nouvel ordre mondial et l’idéologie dominante. Forts de leurs recettes publicitaires et des subventions publiques reçues (un milliard d’euros), sans parler du produit de la redevance audiovisuelle, les grands médias rétablissent les règles de la bienséance de la pensée.

    A de rares et regrettables exceptions près, les journalistes qu’ils salarient exercent leur métier avec un grand sens de leurs responsabilités sociales et politiques : ils aident leurs lecteurs, leurs spectateurs et leurs auditeurs à discerner le bien du mal et les bons des méchants ; dans un admirable esprit de sacerdoce, la grande majorité des journalistes assument fermement la défense des intérêts publicitaires, idéologiques et relationnels de leurs employeurs.

    Pour la défense du politiquement, de l’économiquement, de l’artistiquement, du moralement, de l’historiquement, du religieusement correct, les meilleurs de ces journalistes n’hésitent pas, quand le devoir le leur commande, à désinformer :

    • - par l’occultation de certains faits le plus souvent ;
    • - par leur déformation quand cela est nécessaire ;
    • - et même par le mensonge pur et simple quand la défense d’une vérité supérieure l’exige.

    Ces courageuses actions de défense des idées et des pouvoirs établis doivent être récompensées. »

    Distinguer et honorer les plus habiles ou les plus audacieux des désinformateurs est l’objet même de la remise des Bobards d’or, d’argent et de bronze.

    La photo qui a fait le tour du monde dans les grands médias : la population de Bagdad s'enthousiasme lorsque la statue de Saddam Hussein de la place Fedaous est abattue par les américains le 9 avril 2003.

    Un plan large qui a été connu ultérieurement et qui permet de se rendre compte de "l'énormité" de la foule (soldats américains et nombreux journalistes compris) pour une ville de 4,5 millions d'habitants.


    LE BOBARD D’OR : organisation

    Remise solennelle des prix le mardi 20 avril à la Salle des Agriculteurs, 8 rue d’Athènes, Paris IXe, à 20h 15.

    Un pot de l’amitié clôturera cette manifestation que nous souhaitons sympathique et divertissante.

    Participation financière volontaire.

    LE BOBARD D’OR : programme

    • - Présentation générale : Jean-Yves Le Gallou;
    • - Présentation des candidats nominés ;
    • - Annonce des lauréats
    • Cette présentation sera illustrée par des projections d’images, de sons et de textes.

    Nous invitons vivement nos lecteurs, très au fait de l’actualité nationale et/ou internationale, à envoyer à Polémia leurs suggestions avec, évidemment, les références utiles et contrôlables :

    • – les faits, date, lieux et circonstances ;
    • – la présentation de ces faits sous forme d’information par un journaliste, avec le nom du journaliste, celui du média concerné, l’émission, sa date et son heure ainsi que les distorsions relevées entre faits et information.

    Adresser les dossiers de candidature par le canal du Contact du site Polémia.

    A titre d’exemple, on peut se reporter à l’article de Polémia du 29/12/2009 :
    France 2 diffuse une photo du Honduras pour illustrer l’Iran

    Renseignements et inscription par Contact du site.

    Nous remercions par avance les contributeurs.

    Polémia 09/03/2010

    Grand concours du « Bobard d’or »

    http://www.marcfievet.com/article-grand-concours-du-bobard-d-or-prix-de-la-desinformation-au-meilleur-journaliste-de-la-presse-ecrite-televisuelle-et-radiophonique-46966168.html
    http://fr.novopress.info/53488/grand-concours-du-bobard-dor/  

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    Après les organisations identifiées à la CIA, mais aussi le terroriste international et l’agent Luis Posada Carriles, c’est au tour du soi disant Committee to Protect Journalists, basé à New York, parrainé par les grandes sociétés et clairement lié aux Services de renseignements américains, d’adhérer à la campagne médiatique contre Cuba déchaînée au cours des dernières semaines depuis Miami.
    Les Dow Jones, Citigroup, American Express, Goldman Sachs & Co apparaissent parmi les donateurs réguliers de dons au « Comité pour la protection des Journalistes » (CPJ), une organisation ouvertement financée par des géants de la presse corporative tels que McClatchy Company (propriétaires de Miami Herald), Forbes Inc, Bloomberg, CNN, Time Warner et de l’Associated Press.

    CPJ vient de publier une déclaration – diffusée par Associated Press elle-même – en faveur de William « Coco » Fariñas, un délinquant qui se prétend « journaliste » et qui vit depuis des années des « remises » mafieuses.

    L’organisation qui siège au 11ème étage du 330 7th Avenue à New York et qui est supposée défendre les journalistes, a pris dernièrement le relais du français Robert Ménard, de Reporters sans Frontières, devenu millionnaire avec la même histoire et qui jouit aujourd’hui de son nouveau statut sur son yacht, ancré dans les Emirats.

    Pour ne donner qu’un exemple des vertus « humanitaires » des parrains du CPJ, la banque d’investissement Goldman Sachs vient d’être dénoncée en Europe pour avoir manipulé les finances nationales de la Grèce en faveur d’investisseurs multimillionnaires provoquant ainsi une désastreuse crise financière que le contribuable grec devra assumer

    Sur la liste des «bienfaiteurs» du groupe qui vise à prêcher le respect des droits de l’homme, on trouve la très controversée Society Institute du milliardaire George Soros, qualifié par James Petras comme étant «un des plus grands prédateurs spéculateurs du monde. »

    Plus dévoyé encore, le CPJ, préoccupé par Fariñas, compte parmi ses relais les plus fervents des organes de propagande de l’État des Etats-Unis – celui-là même qui maintient 200 prisonniers dans ses cages de torture de Guantanamo – comme Radio Free Europe, Radio Liberty, Voice of America et même des inventions tellement identifiées à la version étasunienne de la Liberté de la presse comme la mafieuse Radio-TV Marti.

    La dernière intervention du CPJ contre Cuba est caractéristique de manœuvres de propagande menées par la CIA, toujours plus fréquentes, dans des situations qui privilégient le scénario de la guerre sale contre l’Amérique latine,

     Quand la CIA médiatise la mort qu’elle a programmée

    Récemment, la CIA avait préparé son plan pour médiatiser, avant qu’elle ne se produise, la mort d’Orlando Zapata, converti en « dissident » par ses propres services, et  programma son suicide par grève de la faim interposée.

     Le chœur des différentes unités « informatives » de l’Agence et du Département d’État engendra instantanément – selon le moteur de recherche Google – la publication dans plus de 2000 médias de toute une série d’interventions dont les caractéristiques démontrent l’existence d’un plan de propagande bien planifié.

    El Nuevo Herald de Miami, que la CIA utilise comme navire de proue dans ce genre d’opération, avec El Pais à Madrid et les agences EFE et AFP, dirigea le concert des attaques, en recourant à toutes les organisations financées par l’USAID et concertées déjà depuis longtemps pour ce coup médiatique.

    The Cuban Democratic Directorate (DDC) de Miami, archétype de la fausse ONG subventionnée par Washington à coup de millions, fut sans doute le plus strident des participants à un gigantesque spectacle qui a été relayé de manière fulminante par la toile d’araignée de l’agression médiatique préparée, instruite et orientée par les divers mécanismes affiliés.

    A ce show « anticastriste » se sont joint dans une parfaite synchronisation la  Cuban American National Foundation, le soi disant Conseil pour la liberté à Cuba, dont les membres, tous des partisans du terrorisme contre l’île, se sont également distingués au cours de la dernière année pour leur soutien à la dictature hondurienne.

    De la même manière, des apologistes de Roberto Micheletti, comme la congressiste Ileana Ros-Lehtinen, l’ « intellectuel » officiel de la CIA Carlos Alberto Montaner (écrivain et journaliste), qui ont applaudi les meurtres de la police assassine de la dictature, sont apparu «spontanément» pour «défendre les droits de l’homme. ». Ce qu’ils ont fait à côté des protagonistes habituels des shows anticastristes, comme le terroriste Angel de Fana, Silvia Iriondo et Ramon Saul Sánchez, tous des collaborateurs de premier plan de la CIA.

    Sánchez, qui pleura en se référant à Zapata, évita bien sûr de rappeler son passé de tueur à gages avec Omega 7 quand il ordonna à Pedro Remón d’assassiner l’exilé Eulalio José Negrin devant son fils de 12 ans, le 25 Novembre 1979.

    Mais le comble se produisit quand Luis Posada Carriles lui-même s’exhiba à Miami, devant les caméras du maffieux Channel 41, après un défilé d’environ 500 fanatiques que le Miami Herald avait évalué à 5 000.

    En tant qu’organe de la mafia locale, on peut supposer que le Canal 41 n’ignore pas que Posada est l’homme qui, en 1976 a ordonné d’assassiner les 73 innocents de l’avion de Cubana de Aviación, qui, à Caracas a envoyé ses sbires pour frapper à coups de pieds dans leur ventre des femmes enceintes, qui a trafiqué les armes et la drogue de ce que l’on a appelé le scandale Iran-Contra, et qui a ordonné les attentats assassins de La Havane en 1997.

     Devant le monument des mercenaires de la Brigade 2506 de Playa Girón, opération dans laquelle il avait été embauché en tant que sbire, le vieil assassin dit en se référant à Zapata qu’il « s’unissait à la douleur des Cubains pour la mort de ce héros. »

    La dénommée « grande presse », écrite, télévisuelle ou radiophonique, n’est que la partie la plus visible de la machine impériale d’ingérence dont font partie aussi, en plus des organismes de renseignement eux-mêmes, les agences de la NED, la Freedom House, International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute (NDI), la Development Alternatives Inc (DAI), les « fondations » européennes et autres pseudo ONGs telles que Reporters sans frontières et d’autres semblables.

    La tromperie systématique pratiquée par ces organes de communication érigés en monopoles de l’information pendant plusieurs décennies par d’authentiques conspirations, avec la coopération active et coupable des agences de presse « internationales », est devenu le phénomène le plus pernicieux de la lutte du capital pour assurer sa survie. Un combat mené et rigoureusement contrôlé par un empire insatiable, agressif et traître qui n’entend jamais la voix de la raison, sauf quand les peuples la lui imposent.

    Jean Guy Allard en Kaos en la Red

    Version originale :

    http://www.kaosenlared.net/noticia/hasta-cuando-mecanismo-yanqui-desinformacion

    Más información:

    América Latina

    Cuba

    http://r-sistons.over-blog.com/ext/http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=11533


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