• La République des larbins

    Vingtième jour déjà de notre grève du zèle en soutien au mouvement pour les retraites : voici plumedepresse-Jour.

    Lancé par Jean-Luc Mélenchon à l’adresse de David Pujadas, le mot est à la mode : « larbin ». L’affaire est bien résumée sur son blog par le Conseiller de Paris du Parti de gauche, Alexis Corbière : « mon camarade Jean-Luc Mélenchon réagit à la façon dont, lors d’un journal de 20h00, le journaliste de France 2, David Pujadas, mène une interview de Xavier Mathieu, responsable syndical des travailleurs de l’usine Continental de Clairoix dans l’Oise. Cette interview date du 21 avril 2009, les 1120 salariés de l’usine viennent d’apprendre que leur demande de plan de sauvetage a été rejetée par les pouvoirs publics. Les locaux de la Préfecture de l’Oise à Compiègne font les frais de leur colère. D’un coté, plus de mille personnes viennent de perdre leur emploi. De l’autre, quelques ordinateurs sont renversés, des vitres sont brisés. Devant des millions de spectateurs, qu’est-ce qui indigne M. Pujadas, d’après vous ? »

    Le Figaro pleure, le Medef va craquer : ne lâchons rien !

    « Irresponsables », « jusqu’au-boutistes », « radicalisés » ? Certes, mais la faute à qui ? C’est maintenant ou jamais ! Voici plumedepresse-Nuit.

    « La facture des grèves s’alourdit », pleure Le Figaro. « Verdict : la facture serait de 200 à 400 millions d’euros par jour de grève. Soit un coût de 1,6 milliard à 3,2 milliards pour les huit journées de perturbations subies. »

    Copé répand encore sa propagande éventée : journalistes, faites votre travail !

    Nous poursuivons notre grève du zèle  - dix-neuvième jour aujourd’hui – et ses deux articles quotidiens en soutien au mouvement pour les retraites. Mais parfois, nous vous confessons que c’est vraiment dur. De ne pas céder au découragement et laisser en plan le blog, plutôt que de se laisser aller à n’user que d’invectives, tant la tentation est grande. Par exemple, en lisant l’interview accordée au Parisien par Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, nous n’avons d’abord ressenti qu’une irrépressible envie de l’agonir d’injures. Lisez plutôt : tous les poncifs les plus éculés de la propagande réactionnaire y sont. »

    Cette presse qui ment

    On ne lâche rien ! Voici plumedepresse-Nuit.

    De prime abord, les grands médias semblent bien trop puissants, à notre échelle de fourmi, pour pouvoir contrecarrer efficacement leur propagande ou leur désinformation. Mais gare à l’effet démultiplicateur d’Internet ! Lorsque des centaines de blogs démontent ainsi par exemple le discours libéral sur le Traité constitutionnel européen, le « Non » finit par largement l’emporter au référendum, contre toutes les « élites » médiatiques ! Le combat pour défendre nos retraites passe donc forcément aussi par cette réappropriation citoyenne de l’information. Cas pratiques avec Le Figaro et France Soir. »

     

     


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  • AcrimedCes médias qui avaient sonné la retraite de la mobilisation avant même qu’elle ait commencé, entonnent désormais le grand air de la radicalisation. Des médias en grand nombre, mais pas tous : suffisamment pour que tout le monde connaisse les paroles.

     

    - Après avoir clamé sur tous les tons, dès le mois de mai, que la réforme sarkozyste était « urgente », « unique » , « inévitable », « incontournable » et non négociable, sinon à la marge et autour des maigres concessions préparées d’avance par le gouvernement...

     

    - Après avoir chanté en chœur, dès le mois de juin, que les Français étaient « résignés » à perdre le droit à prendre leur retraite à 60 ans...

     

    - Après avoir, avant de prendre leurs vacances, observé de loin, de travers, et d’un œil perplexe ces manifestations manifestement inutiles, puisque de toute façon le gouvernement « ne pouvait pas céder » aux revendications de « la rue »...

     

    - Après avoir fait partager à leur lecteurs, leurs émois de septembre face à cette résignation qui n’en finit pas de se résigner…

     

    Les plus valeureux de nos médias et de nos éditorialistes conjuguent désormais la « résignation » et la « radicalisation ».

     

    Jeudi 7 octobre

     

    Le Figaro.fr prend de l’avance et… cinq jours avant la grève, prophétise :

    Le Parisien du même jour annonce :

     

     

    En page intérieure de cette mémorable édition, Le Parisien propose un « zoom sur ces militants syndicaux qui plaident pour une radicalisation du mouvement » : témoignages et interviews de trois cheminots et de Mireille Chessa la «  pasionaria de la Canebière ». « Zoom » complété par une interview en trois questions d’un « sociologue ». : « Sommes-nous au tournant d’un conflit social plus dur ? » / « Les préavis de grève reconductible sont-ils le signe d’une radicalisation ? » Les réponses à ces deux questions quasiment identiques sont dans les questions et … font la « Une » du Parisien  ! Dernière question : « Pourquoi les leaders syndicaux CGT, CFDT, et même FO refusent d’user de cette arme ?  » Réponse : « Parce qu’ils sont responsables ». Parole de sociologue.

     

    Et les « ultras » du gouvernement qui sont « radicalisés » depuis plusieurs mois ? Le Parisien qui ne les a pas rencontrés nous apprend que l’Elysée « refuse de dramatiser mais reste attentif » - c’est le titre de l’article – mais que « l’exécutif affiche toujours sa fermeté ». Mais pas son « ultra » radicalité….

     

    Le Parisien n’est pas seul sur ce créneau : Le Monde.fr titre en une, le 7 octobre : « Les syndicats entre radicalisation et exaspération ». La Tribune.fr, le même jour : « Retraites : risque accru de radicalisation du conflit » – article enrichi par un sondage qui vaut bien des éditoriaux : « SNCF, RATP… les appels à la grève illimitée se multiplient. La menace de grève illimitée dans les transports vous semble…1. Scandaleuse – 2. Inutile – 3. Pénible – 4. Nécessaire »...

     

    Et la cohorte des éditorialistes n’est pas en reste : « La radicalisation n’est pas fatale », fait mine de se rassurer Gérard Carreyrou sur son « blog » publié sur France-Soir.fr (8 octobre). Mais elle est menaçante quand même, s’indigne, en des termes subtils, Jean-François Pécresse, dans Les Echos : « Cheminots et traminots, électriciens et gaziers : le coeur de l’armée rouge du syndicalisme a beau courir à reculons vers la grève reconductible, il vient de faire entrer le conflit des retraites dans une nouvelle dimension  » (7 octobre). « C’est en tout cas une voie dangereuse sur laquelle s’engage le conflit », s’alarme Jacques Camus, de La République du Centre, (7 octobre).

     

    Et Paul Burel, de Ouest-France brandit la menace d’une « démonstration de force plus ou moins contrôlée d’une base stimulée par les ultras de tous bords (…). Et d’ajouter : L’ultime péril , le plus incontrôlable, réside naturellement dans les possibles débordements inhérents à toute radicalisation  ». Parmi ces « débordement inhérents », figure d’abord le vocabulaire de ce journalisme qui désigne par « radicalisation » à la fois le passage à d’autres formes d’action que les grèves « carrées » (de 24 heures), et les incidents qui pourraient émailler celui-ci [1], dans une confusion allègrement entretenue.

     

    « Radicalisation ! Le mot est dans l’air du temps et il fait peur », note – finement…– Gérard Carreyrou. Mais s’il est dans l’air du temps, c’est que la plupart des bouches des ténors médiatiques le vomissent, parce qu’il fait peur, pour faire peur.

     

    Lundi 11 et mardi 12 octobre

    Il faut bien vendre. C’est pourquoi Le Parisien-Aujourdhui en France épouse la courbe des sondages, et quelques jours après avoir mise en garde contre les « ultras », la « résignation » éditoriale, le 11 octobre, gagne la première page. Les Français sondés sont-ils des « ultras » ?

    Mais le péril radical est toujours là : « Gauche et droite craignent une radicalisation » ! D’où l’on est tenté de conclure, ou bien qu’une grève durable n’est pas une radicalisation, ou bien que la gauche et la droite ne représentent que 38 % des Français ! Ou bien ?

    Pour Le Monde, ce sont les syndicats et l’Elysée [2] qui se partagent les « risques » d’une radicalisation :

     

    Quant au Figaro, il surenchérit sur Le Parisien du 7 octobre. Sans doute a-t-il eu le temps d’enquêter...

     

     

    Le Monde, Le Figaro, Le Parisien : trois variantes d’une même radicalisation.

    Henri Maler et Olivier Poche (avec Gilles et Nathalie)

    Notes

    [1] Et, dont, implicitement, les manifestants sont tenus par avance responsables.

    [2] Double lecture, comme l’explicite les deux sous-titres, qui renvoie aux deux sens (médiatiquement) possibles du terme « radicalisation ».


    Auteur : Henri Maler, Olivier Poche - Source : Acrimed

     

    http://dazibaoueb.fr/article.php?art=16588


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  • Jean Lévy

    jeudi 30 septembre 2010, par Comité Valmy

     

    Jardin de yuyuan à Shanghai

     


    Le Monde n’aime guère la Chine populaire, c’est connu.


    Mais là, la coupe est pleine : le quotidien du soir fait de son éditorial*, un véritable réquisitoire à l’égard de la politique économique de cet Etat.

    Le journal dénonce « Les méthodes du Dragon sur le marché mondial », ce qu’il nomme « les mauvaises manières de la Chine »,.

    Après avoir insisté sur la « colère qui ne cesse de monter » au Congrès américain, et déploré qu’à Bruxelles, « les Européens (soient) jusque là bien timides et silencieux sur le sujet », le Monde énumère, « dans l’arsenal d’une concurrence passablement déloyale », « une autre arme utilisée par Pékin : les grandes entreprises publiques, étatiques, chinoises ».

    Et d’expliquer :

    « Contrairement à une image qui doit trop à notre occidentalo-centrisme, le capitalisme chinois est moins ‘libéralisé’ qu’on ne le croit. L’une de ses forces de frappe réside dans ses entreprises étatiques. Elles sortent gagnantes de la crise 2008-2009, indiquait, cette semaine, le ministère chinois des finances. BTP, énergie, pétrochimie, téléphonie, aéronautique, dans ces secteurs, l’Etat chinois a favorisé la création de grands groupes publics (…) Là, pas d’appels d’offres, ou alors purement formels : les marchés sont attribués aux groupes chinois. . (…) Là pas de concurrence indue : les firmes étrangères ou chinoises privées sont priées d’aller voir ailleurs…Là, pas d’actionnaires à rémunérer : pour ses entreprises, l’Etat chinois est grand prince ! ».

    Tel est le diagnostique établi par le Monde des « mauvaises manières » chinoises.

    De mauvais esprits pourraient rétorquer que ces « mauvaises manières » permettent à ceux qui les pratiquent, de « jouer gagnant », alors que « le marché libre » et « la concurrence » enfoncent dans la crise et la pauvreté de masse, les Etats, qui en font leur loi.

    Le Monde n’en a cure, car, pour lui, assumer sa souveraineté, préférer l’intérêt national au profit privé, ce sont là les perfidies d’un système que le Monde rejette avec effroi.

    Mais l’horreur est à son comble, quand le quotidien constate que :

    « On est ici dans un capitalisme d’Etat contre lequel le capitalisme ‘privé’ ne joue pas à armes égales (…) car qu’ils opèrent à l’abri de la concurrence sur leurs propres marchés, ces grands groupes étatiques chinois ou leurs filiales passent à l’offensive sur les nôtres ».

    Qui oserait dire que le Monde ne s’identifie pas au capitalisme privé ?

    Le journal concède certes, du bout des lèvres :

    « On reconnaît que la Chine tire, en partie, l’économie mondiale » et, selon les experts de l’ONU, on lui doit aussi, par ses succès remportés contre la pauvreté, une baisse de la misère dans le monde. Mais, c’est pour conclure :

    « Mais une fois dans la cour des ‘grands’, il faut jouer selon ses règles »

    Les règles du Capital mondialisé, bien sûr, et du Monde « recapitalisé », en premier lieu.

    * Le Monde,

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article874


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  • L’establishment réagit à la controverse sur le 11/9 suscitée par Ahmadinejad comme un gosse pris la main dans le sac



    Steve Watson
    Dimanche 26 Septembre 2010



    L’establishment réagit à la controverse sur le 11/9 suscitée par Ahmadinejad comme un gosse pris la main dans le sac

    Infowars.net, Steve Watson, 23 septembre 2010


         La réaction des politiciens de l’establishment et de leurs porte-parole médiatiques aux commentaires du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à propos des événements du 11 septembre 2001, ressemble à celle d'un enfant fautif pris la main dans le sac avec du chocolat plein la figure.


         La démarche visant à gonfler la situation en créant un cirque médiatique créera en fin de compte un retour de manivelle, car de plus en plus de gens découvrent que, malheureusement, les commentaires du président iranien, bien qu’enveloppés dans un ressentiment anti-israélien omniprésent, sont justes.


         Ahmadinejad a tout simplement déclaré ce que pensent des millions de gens : qu’il existe des preuves suggérant que les attentats du 11/9 sont en quelque sorte un coup monté de l'intérieur. C’est un constat de fait, peu importe la manière répugnante dont il puisse être délivré.


         Donnant plus tard une interview au service persan de la BBC, dans lequel il a déclaré au peuple iranien que ces commentaires étaient « insultants et haineux, » le président zunien Barack Obama s’est dit « outré et blessé. »


         Comme toujours, la réalité des faits a été déformée au-delà de l’acception. Le départ en colère d’une minorité de délégués des Nations Unies au moment du discours d'Ahmadinejad, a été transformé pendant la nuit en révolte de grande envergure par la corporation médiatique.


         L'Union européenne, nous raconte-t-on, était si dégoûtée par les commentaires d’Ahmadinejad, que « la totalité des représentants des 27 nations de l'UE sont sortis. »


         Pourtant, en 2008, quand le parlement européen a organisé un débat sur les événements du 11/9, les preuves contredisant l'explication officielle et les raisons pour lesquelles une enquête indépendante doit être effectuée, il n'y avait eu absolument aucun tollé.


         Quand le député européen Giulietto Chiesa et l’ancien ministre allemand de la Défense Andreas von Bulow ont mené le débat sur les incohérences du 11/9, personne n’est sorti et les journaux ne l’ont pas signalé à la une, parce qu'il n'y avait guère de chance de salir et discréditer la question du fait de la nature des personnages qui la posaient.


         De même, quand un homme politique japonais important, Yukihisa Fujita, a organisé des débats et parlé des questions autour du 11/9, incitant des parlementaires de divers pays à envisager de demander à l'ONU d'enquêter, aucun politiciens de l’establishment ne l’a dénoncé et les journaux ne l’ont pas annoncé en première page.


         Quand l'ancien président de l'Italie, Francesco Cossiga a déclaré qu'à son avis le 11/9 était une vaste opération de l’intelligence supervisée par l'appareil de renseignement de Zunie [*], ce n’est pas apparu à la une des journaux.


         Quand plusieurs membres de la Commission sur le 9/11 nommés officiellement ont déclaré que l'appareil de renseignement et le gouvernement zunien avait fait obstruction activement à leur enquête, aucun homme politique n’a dit être scandalisé et les journaux n’ont pas répercuté cela en première page.


         Quand des chefs de l’armée, des scientifiques, des ingénieurs, des architectes, des professionnels du droit, des secouristes de première ligne, des membres des familles et tous les autres milliers de gens cités dans cet article ont mis en doute l'explication du gouvernement zunien sur le 11/9, ce n’était pas à la une des journaux.


         Catherine Ashton, la chef des Affaires étrangères de l'UE, a dit aujourd’hui : « Il est scandaleux et inacceptable que la Zunie a été en quelque façon responsable des attentats terroristes du 11/9 ou que la majorité des gens en Zunie pensent que c’est le cas. »


         Que vous croyiez ou non à l'explication officielle sur le 11/9, il ressort de plusieurs sondages et enquêtes menées au cours de ces quelques années passées, que la majorité des Zuniens la mettent en doute. Ils veulent une enquête indépendante et ils rendent responsables des éléments de leur propre gouvernement. Ce sont de simplement faits :

         Les médias ont exagéré le bruit de la controverse, avec le vice-premier ministre britannique, Nick Clegg, « dénonçant » Ahmadinejad à l'ONU aujourd'hui à la suite de ses commentaires d’hier.


         Dans son discours, Clegg déclare : « ...Hier, une fois encore à cette tribune, un grave sujet de préoccupation mondiale a été éclipsé par la déclaration bizarre, offensante et accrocheuse du président Ahmadinejad. Ses remarques visaient à détourner l'attention des obligations de l'Iran et à faire les gros titres. Elles ne le méritent pas. »


         Si Clegg ne veut pas de gros titres, pourquoi a-t-il choisi d’aiguiller son discours entier autour de ce qui fait tapage ?


         Selon l’article du Guardian, « ...le président iranien a dit qu'il existait des preuves montrant que le gouvernement de Zunie avait au moins pourvu aux besoins des attentats, notamment avec dans les décombres des tours jumelles, les passeports des hommes qui ont été impliqués avec des responsables zuniens, bien qu'aucune trace des kamikazes présumés n’a été retrouvée. »


         Ce passage est très intéressant car le journaliste du Guardian semble penser Ahmadinejad sous-entend que la preuve que des éléments du gouvernement zunien sont impliqués dans les attentats consiste en certains passeports retrouvés dans les ruines, et que ça fait partie de la « théorie du complot. »


         En fait, ce que veut réellement dire Ahmadinejad, c’est que la preuve que des extrémistes islamistes avaient perpétré ces attentats se composait d'un passeport retrouvé dans les décombres. Cette affirmation [d’un fait] invraisemblable fait partie de la version officielle des événements.


         À vrai dire, si vous avez réellement lu ce que dit Ahmadinejad, il devient clair que l’objet de son discours était de relier les attentats du 11/9 aux guerres d’Irak et d’Afghanistan, qui sont toujours en cours. Peu importe à quel point Ahmadinejad vous fait horreur, avec de bonnes raisons, c'est un point clé que les politiciens remettent rarement, sinon jamais, sur le tapis lors des sommets internationaux.


         Sans la justification du 11/9, il n’y aurait certainement pas eu de guerre en Afghanistan, et peu de soutien international pour envahir l'Irak. Ces guerres d'agression sont justifiées comme des retombées du 11/9, c’est pourquoi cet événement doit être abordé. Une minutieuse enquête indépendante sur ce qui s'est passé le 11/9, sur la façon dont les attaques ont été effectuées et par qui, est le moins auquel nous puissions compter. À la place, il est désormais admis comme règle qu'il est en quelque sorte « choquant, » « bizarre » ou « haineux » d’exiger une explication plausible des événements, ou même d'en parler.


         Cette attitude sert d’étape pour effacer tout à fait cet événement de l'histoire. Elle aboutit uniquement à créer toujours plus de soupçons qui conduisent à leur tour les gens à examiner les indices et à découvrir la vérité par eux-mêmes.


         Vous devez tout simplement accepter le fait que des centaines de milliers, plus probablement des millions, d’Afghans et d'Irakiens innocents sont morts en fin de compte à cause de ce qui s'est passé le 11/9. Si vous n'acceptez pas aveuglément que c’est vrai, vous êtes « bizarre » ou « choquant. »


         Dans une conference de presse largement couverte aujourd'hui, le président iranien a réitéré ses commentaires en constatant :

         « Je ne dit pas le droit, mais ne sentez-vous pas que le moment est venu d'avoir un comité d'établissement des faits ? »


         Il a aussi fustigé les guerres zuniennes en Irak et en Afghanistan comme une réaction excessive aux attentats :

         « Les Zuniens ne devraient pas occuper tout le Moyen-Orient... bombarder les banquets de mariages... anéantir un village entier juste parce qu'un terroriste s’y cache. »


         Il est vraiment pitoyable que ce dictateur de pacotille [**], avec son dégoûtant dossier des droits de l’homme, parle plus raisonnablement de cette question que nos dirigeants élus.


         Même si vous acceptez sans réserve l'explication officielle du 11/9, vous n’êtes pas obligé de déconner avec l'attaque de l'Afghanistan. L'histoire officielle raconte que les pirates ont été formés sur des bases aériennes zuniennes et que le complot du 11/9 a été conçu en Europe. En outre, les Talibans avaient accepté de coopérer avec le gouvernement zunien et d'extrader Oussama Ben Laden avant le 11/9, puis à nouveau immédiatement après le 11/9.


         Malgré cela, si vous osez demander pourquoi l'Afghanistan a été attaqué après le 11/9, c’est « choquant » et vous êtes « bizarre » et « haineux. »


         En réalité, la chose la plus « bizarre » sortie de cette triste affaire, c’est la réaction de l'establishment avec sa sous-estimation du souhait populaire de comprendre et de remonter à la source de dix ans de conflit mondial intense et d’immense dégradation économique et morale au sein de la société.


         Semblant les plus coupables, la plupart de nos ainsi nommés politiciens pleurnichent et usent de roublardise.


         Il est évident que la mainmise de l'establishment sur les commentaires d'Ahmadinejad et le grand cirque médiatique entourant aujourd’hui cette histoire est une tentative visant à réaliser deux choses : obtenir du soutien pour prolonger les sanctions contre l'Iran, et salir ceux qui continuent à poser des questions sur le 11/9 et les guerres d'agression au Moyen-Orient, en les associant à un « ennemi » fabriqué du monde libre.


    Original : infowars.net/articles/september2010/240910Establishment.htm
    Traduction copyleft de Pétrus Lombard



    Notes du traducteur


    * Francesco Cossiga a aussi parlé du Mossad. Une organisation extérieure ayant infiltré les systèmes informatiques, de communication et de sécurité était absolument nécessaire, car peu de Zuniens auraient été capables de zigouiller 3000 compatriotes. C’est le fond de l’affaire, tel qu’il transparaît des découvertes du journaliste d’investigation Christopher Bollyn.

         Selon Bollyn, l’infiltration des réseaux zuniens a été réalisée sur plusieurs années par des compagnies dépendantes du Mossad, grâce à des Néo-conservateurs à des postes clefs là-bas.

         L’affaire des pirates de l’air est une fabrication donnant de la consistance au phénomène de terrorisme international. Les soi-disant pirates de l’air, piégés par le Mossad pour faire croire en leur rôle, n’ont pas participé aux attentats puisque ce sont des avions télécommandés, une spécialité israélienne, qui ont été jetés sur les tours préparées pour la démolition contrôlée durant la période où la sécurité des tours a été supprimée, juste avant les attentats. Les rumeurs d’une affaire de terrorisme en préparation ont été soigneusement ébruitées au préalable, pour faire croire en l’imminence d’un grand attentat terroriste avec des avions en Zunie.

         Les avions télécommandés n’ont pas été interceptés à cause de la confusion qui régnait du fait d’une manœuvre aérienne qui se déroulait opportunément ce jour-là dans le nord du pays. Les opérateurs de la surveillance aérienne ne savaient pas si ces avions faisaient partie de l’exercice militaire et ils recevaient des ordres contradictoires, grâce sans doute à l’infiltration des Israéliens dans le réseaux de commandement militaire et aussi, selon Wayne Madsen, grâce à Cheney qui supervisait l’ensemble de l’opération sur un réseau de commandement secret.


    ** Steve Watson ne semble guère aimer Mahmoud Ahmadinejad, mais que sait-on de sûr à propos de cet homme en Occident, à part ce qu’on nous en raconte ? Et que sait-on de ce qui se passe exactement en Iran, à part ce que disent des « journalistes » qui répètent comme des perroquets la propagande du Pentagone ou ce que des ennemis du régime transfuges de ce pays leur racontent ?

         Je ne sais pas si Steve Watson a eu connaissance du scandale Sakineh qui a fait rage en France. Un coup monté où tout est si faux que l’on se demande comment le président d’un État peut avoir le toupet de se faire porteur de cette propagande. Et toute cette comédie uniquement pour discréditer un régime iranien qui fait obstacle au mondialisme. Un nouveau coup monté qu’aucun journaliste français n’a bien entendu dénoncé.

         L’attitude des journalistes occidentaux, et français en particulier dans leur grande majorité, est d’une gravité extrême pour l’avenir de la démocratie. Le fait qu’ils ne parlent jamais de l’affaire du 11/9, sauf pour ridiculiser ceux qui s’intéressent aux incohérences de l’histoire officielle, démontre qu’ils sont complices de l’establishment pour trahir leurs compatriotes.

         Croyez-vous qu’une personne sensée peut croire la version officielle zunienne des attentats du 11/9 ? Croyez-vous que nos dirigeants, avec leurs services de renseignement, ne savent pas la vérité à ce sujet ? La situation artificielle actuelle, avec un terrorisme international bidon inventé par Israël, est pratique pour eux pour discréditer les contestataires des pays qu’ils pillent. Elle leur donne aussi des excuses pour établir des dictatures chez eux. C’est grâce aux journalistes qui nous trahissent, que nous pouvons constater aujourd’hui que les politiciens détricotent tranquillement la démocratie en France.



    Dimanche 26 Septembre 2010
    http://www.alterinfo.net/L-establishment-reagit-a-la-controverse-sur-le-11-9-suscitee-par-Ahmadinejad-comme-un-gosse-pris-la-main-dans-le-sac_a50203.html

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