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    Alerte ! Les Médias n'informent plus sur les guerres, ils font eux-mêmes les guerres en désinformant massivement, ce sont des acteurs essentiels ! Note d'eva

     

     

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    Un nouvel (*) article de Rainer Hoffman sur le massacre de Houla
    « L’extermination » par les rebelles sunnites
    http://www.silviacattori.net/article3336.html

    Le journaliste allemand du Frankfurter Allgemeine Zeitung Rainer Hermann confirme ici son premier article selon lequel le massacre de Houla a été perpétré par les rebelles sunnites. Et non par l’armée régulière syrienne comme cela a été rapporté.



    17 juin 2012

    Funérailles d’une des victimes civiles de Houla © AFP

    Le massacre de Houla marqua un tournant dans le drame syrien. Il y eut un grand nombre de réactions indignées à travers le monde lorsqu’on appris que 108 personnes avaient été tuées à Houla le 25 Mai, dont 49 enfants. Les demandes pour une intervention militaire afin de faire cesser le bain de sang en Syrie se firent de plus en plus forte tandis que la violence s’en est allé crescendo depuis lors. Basés sur les « nouvelles » délivrée par les médias des pays du Golfe et les dires des observateurs de l’ONU le jours suivant le massacre, l’opinion mondiale condamna quasiment sans exception l’armée régulière syrienne et les milices Shabiha proche du régime pour le massacre perpétué.

    Au cours des semaines qui suivirent, et sur la base de témoins des événements, le Frankfurter Allgemeine Zeitung contesta cette version officielle des événements. Il rapporta que les civils tués étaient soit des alaouites soit des chiites. Ils furent tués de sang froid par des sunnites à Taldou, une ville située dans la plaine de Homs, tandis que de violents combats faisaient rage aux check points entourant le village entre l’armée régulière syrienne et l’« Armée Syrienne Libre ». Notre article fut passé sous silence par de nombreux médias à travers le monde et rejeté par les autres sous prétexte qu’il n’était pas crédible. Ce qui nous amène à poser quatre questions :
    Pourquoi l’opinion mondiale a-t-elle suivi jusqu’à maintenant une autre version des événements ?
    Pourquoi le contexte de la guerre civile rend-il douteux ce qui est vraisemblable ?
    Pourquoi les témoins sont ils crédibles ?
    Quels sont les autres faits qui renforcent notre version des faits ?

    © F.A.Z.

    Premièrement, pourquoi l’opinion mondiale suit elle une autre version des faits ? Il n’est pas douteux que durant les premiers mois du conflit, alors que l’opposition ne possédait pas d’armes et se trouvait sans défense, toutes les atrocités qui furent commises le furent par le régime. On assuma donc qu’il était évident que cela continuerait ainsi [1]. De plus les médias syrien gouvernementaux n’ont aucune crédibilité. Par exemple ils se servent de l’étiquette « gangs de terroristes armés » depuis le début du conflit. Du coup personne ne les croit, même quand c’est effectivement le cas. Deux chaines de médias, Al Jazeera et Al Arabia sont devenues les chaînes d’information de référence alors que leurs propriétaires, le Quatar et l’Arabie Saoudite, sont deux États activement impliqués dans le conflit en cours. Nous avons de très bonnes raisons de faire nôtre le dicton : « Dans une guerre c’est la vérité qui meurt en premier ».

    Deuxièmement, pourquoi dans ce contexte de guerre civile, la version douteuse est-elle celle qui apparaît comme vraie ? Depuis quelques mois de très nombreuses armes furent infiltrées en Syrie et les rebelles ont des armes de calibres moyens depuis très longtemps. Chaque jour plus de 100 personnes sont tuées en Syrie, pour moitié environ entre chaque camp. Les milices qui opèrent sous la bannière de l’« Armée Syrienne Libre » contrôlent de larges parties des provinces de Homs et de Idlib et elles tentent d’étendre leur domination sur d’autres parties du pays. L’augmentation du chaos a fait apparaître une vague de kidnapping criminels et a favorisé le règlement de vieilles disputes. Si on regarde les pages de Facebook où parlent des Syriens : tout le monde a des histoires quotidiennes de nettoyages ethniques à raconter, des histoires de gens assassinés uniquement parce qu’ils sont alaouites où sunnites.

    La plaine de Houla, qui se trouve entre la ville sunnite de Homs et les montagnes des allaouites, est majoritairement peuplée de sunnites ; elle a une longue histoire de tensions entre sectes. Le massacre se produisit à Toulda, un des plus grand villages d’Houla. De tous les noms des civils tués, 84 sont connus. Ce sont ceux des pères, mères et 49 enfants de la famille Al Sayyid et des deux branches de la famille Abdarrazzaq. Les habitants de la ville affirment que les victimes étaient des alaouites ou bien des sunnites convertis au chiisme. A quelques kilomètres de là, près de la frontière Libanaise, cela les rend suspect d’être des sympathisants du Hezbollah, haïs par les sunnites. Furent également tués à Toulda des parents du membre du parlement, fidèle au gouvernement, Abdalmuti Mashlab.

    Les maisons de ces trois familles sont situées dans différentes parties de Taldou. Tous les membres de ces familles furent sélectionnés puis assassinés sauf un. Aucun voisin ne fut blessé. Une connaissance du terrain était indispensable pour mener à bien ces tueries. L’agence Associated Press cite le seul survivant de la famille Al Sayyid, Ali, 11 ans : « Les meurtriers étaient chauves et avaient de longues barbes ». Cette description est celle de djihadistes fanatiques et non pas des milices Shabiha. Ali raconta qu’il survécut car il fit semblant d’être mort et qu’il se macula avec le sang de sa mère.

    Les sunnites rebelles liquident toutes les minorités.

    Le 1er avril, la soeur Agnès-Maryam, du monastère de Jacob (« Deir Mar Yakub ») qui se trouve au Sud de Homs dans le village de Qara, a décrit dans une longue lettre ouverte le climat de violence et de peur qui régne dans la région. Elle concluait que les rebelles sunnites avait pour objectif l’élimination planifiée de toutes les minorités. Elle décrit les expulsions des alaouites et des chrétiens de leurs maisons, qui sont ensuite occupées par les rebelles, les viols de jeunes filles que les rebelles s’attribuent comme trophées de guerre. La soeur vit de ses yeux les rebelles tuer un marchand dans une rue de Wadi Sajjeh à l’aide d’une voiture piégée et ensuite les entendre déclarer aux cameramen d’Al Jazzera que c’était un crime du gouvernement. Finalement elle raconte comment des rebelles sunnites ont enfermés dans une maison du district de Khalididja à Homs des chrétiens et des alaouites pris en otages pour la faire exploser pour ensuite attribuer cette horreur au gouvernement syrien.

    Pourquoi, donc, les témoins syriens de mon article peuvent ils être considérés comme fiables ? Parce qu’ils n’appartiennent à aucun parti en conflit, parce qu’ils sont pris au milieu de ce conflit et qu’ils ont tout intérêt à faire cesser au plus vite toute escalade de la violence. Plusieurs de ces gens ont déjà été tué ce qui explique pourquoi aucun ne veut plus révéler son identité. Dans une période où une vérification indépendante des faits sur place n’est pas possible, il ne peut y avoir aucune certitude que chaque détail des faits décrits se soit exactement passé de la manière ainsi décrite. C’est ainsi que même si le massacre d’Houla s’est bel et bien passé de la manière décrite, on ne peut pas en tirer de conclusion pour les autres massacres. Comme pour les événements du Kosovo, chaque massacre devra être l’objet d’une enquête spécifique après ces événements.

    Quels sont les autres faits qui corroborent notre version des faits ? Le Frankfurter Allgemeine Zeitung ne fut pas le seul ni le premier à rapporter une nouvelle version du massacre de Houla. D’autres rapports ne purent entrer en compétition avec les grands médias internationaux pour faire entendre leur version des faits. Celui du journaliste russe Marat Musin par exemple, qui travaille pour la petite agence ANNA et qui se trouvait à Houla les 25 et 26 mai, non seulement fut en partie témoin de ce qui se produisit là-bas mais il publia également les témoignages d’autres témoins oculaires des faits. Autre exemple : le journaliste hollandais arabophone, indépendant et vivant à Damas, Martin Janssen, contacta le monastère de Jacob à Qara, qui a accueilli de nombreuses victimes du conflit et dont le travail humanitaire des nonnes est exemplaire.

    Les rebelles ont présenté aux observateurs de l’ONU leur version du massacre

    Les nonnes lui racontèrent comment, le 25 mai ,plus de 700 rebelles armés, venant de Rastan, débordèrent un check point de l’armée sur la route de Taldou et comment ils empilèrent les corps de leurs victimes civiles et militaires devant la mosquée et comment, le jour suivant, ils racontèrent leur version du massacre,qu’ils attribuèrent à l’armée gouvernementale, aux oreilles complaisantes et gagnées à leur cause des grands médias internationaux tout comme des observateurs de l’ONU. C’est ainsi que le Secrétaire Général de l’ONU annonça au Conseil de Sécurité de l’ONU que les circonstances exactes de ce massacre n’étaient pas claires. Cependant l’ONU pouvait confirmer : « il y a bien eu des tirs d’artillerie et de mortier. Il y eut également d’autres formes de violence, des exécutions rapprochées ainsi que graves abus ».

    On peut reconstituer la suite des événements de la manière suivante : le 25 mai, après la prière du Vendredi, plus de 700 rebelles armés, sous la direction de Abdurrazzaq Tlass et Yahya Yusuf, arrivèrent en trois groupes de Rastan, Kafr Laha et Akraba ; ils attaquèrent trois check points tenus par l’armée régulière autour de Toulda. Les rebelles, numériquement les plus forts, et les soldats de l’armée, en majorité sunnites, se battirent violemment ; ces engagements coûtèrent la vie à deux douzaines de soldats, en partie des conscrits. Durant et après ces combats les rebelles, aidés par des habitants de Toulda, supprimèrent les familles Sayyid et Abdarrazzaq.
    Elles avaient refusé de se joindre à l’opposition.

    Rainer Hermann
    Frankfurter Allgemeine Zeitung, 13.06.2012.

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    Voir aussi :

     

     Jean Bricmont : Guerre en Syrie ? « On va vers une espèce de folie »


    http://www.silviacattori.net/article3336.html

     

    Journaliste allemand: Massacre de Houla perpétré par les rebelles sunnites

     

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    Autre guerre :

     

    Le régime de Kagame entretient la guerre civile au Kivu

     


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     31/05/2012

    Syrie: Les Etats-Unis disent qu'ils pourraient se passer de l'ONU
    http://www.alterinfo.net/notes/Syrie-Les-Etats-Unis-disent-qu-ils-pourraient-se-passer-de-l-ONU_b4318980.html

     

    Evhee Beuder

     

    http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau?sk=wall&filter=2

     

    Les Etats-Unis disent qu'ils pourraient se passer de l'ONU
    Faute d'une initiative rapide du Conseil de sécurité pour faire pression sur la Syrie, les Etats membres devront envisager d'agir sans mandat de l'ONU, a averti mercredi Susan Rice, ambassadrice américaine auprès de l'organisation.

    Pour la diplomate, qui s'adressait à l'issue d'une audition de Jean-Marie Guéhenno, adjoint de Kofi Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, il n'y a que trois moyens de mettre fin au conflit.

    Le Premier serait que Damas respecte le plan en six points conclu par M. Annan, qui prévoit notamment le repli des forces impliquées dans la répression du soulèvement populaire et l'ouverture d'un dialogue avec l'opposition en vue d'une "transition politique", a dit Susan Rice.

    Le deuxième passerait par une initiative du Conseil de sécurité à même de contraindre le régime de Bachar al-Assad à se conformer à ce plan, a-t-elle poursuivi.

    Aucun de ces deux scénarios ne parait viable dans la mesure où les autorités syriennes ne semblent pas décidées à respecter leurs engagements et parce que la Russie reste hostile à la voie des sanctions internationales.

    "En l'absence de ces deux scénarios, il semble qu'il n'y ait qu'une alternative et c'est le pire des cas", a dit Mme Rice.

    "C'est celui de l'escalade de la violence, de l'extension et de l'intensification du conflit", a estimé l'ambassadrice américaine, évoquant l'issue "la plus probable".

    Ce conflit "implique(rait) d'autres Etats de la région, il prend(rait) une forme de plus en plus sectaire et nous (serions)face à une crise majeure, non seulement en Syrie, mais dans la région", a-t-elle ajouté.

    En pareil cas, le plan Annan deviendrait caduc et "les armes afflueraient de partout", a-t-elle poursuivi.

    "Les membres du Conseil et de la communauté internationale n'auraient d'autre choix que d'envisager une action en dehors du cadre du plan Annan et de l'autorité du Conseil", a ajouté Susan Rice, sans préciser la nature de cette action.
    Les Etats-Unis se sont passés de l'aval de l'ONU pour intervenir au Kosovo et en Irak, mais Washington et ses alliés occidentaux ont jusqu'ici exclu le recours à la force contre le régime syrien et se refusent à armer les rebelles.

    (ats / 31.05.2012 02h09)


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    Mercredi 30 mai 2012
    PRESSE ET MEDIAS
    (Illustration sur.http://www.alterinfo.net)

     

    Dossier spécial mensonges

    sur la guerre contre la Syrie

     

    STOP les mensonges dans les Médias ! Tout est faux, propagande de guerre au bénéfice de l'Occident anglo-saxon,  impérialiste, criminel, Occident qui veut dominer la planète et ses ressources ! (eva) NB : Le massacre de Houla rappelle celui qui a été mis en scène par l'OTAN pour justifier la guerre contre la Yougoslavie. L'Histoire  est un éternel recommencement ! 

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    Alerte info: en Syrie (Houla), l’ONU dédouane finalement le Gouvernement syrien.

     

    houla.jpg?w=594&h=294 

    Alerte info :

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    Le régime syrien avait nié dimanche 27 mai toute responsabilité dans la mort d’une centaine de personnes vendredi dernier à Houla(centre), attribuant le massacre à des terroristes et annonçant l’ouverture d’une enquête sur ces violences. 

    “Nous réfutons totalement toute responsabilité gouvernementale dans ce massacre terroriste qui a visé les habitants”, avait déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jihad Makdissi mais, les condamnations fusaient.

    Or ce matin, selon l’enquête de l’ONU, les victimes de Houla ont été “sommairement exécutées”. Du coup, on sait que ce ne sont plus les forces gouvernementales puisqu’on parlait de… bombardements des forces de Bachar al-Assad. Or, le constat est amer pour les menteurs: aucune artillerie lourde utilisée pour exécuter ces gens.La piste Al Qaïda avec ses égorgeurs, alliés de l’Occident et des renégats syriens ne fait plus aucun doute.

    Il ne faut jamais aller plus vite que la musique !

    La France vient d’expulser l’ambassadrice syrienne. Hollande annonce la couleur. Quelle honte !

     

    http://allainjules.com/2012/05/29/alerte-info-en-syrie-houla-lonu-dedouane-finalement-le-gouvernement-syrien/


     

     

    HOULA: LA GRANDE MISE EN SCÈNE

       

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    LA MANIPULATION ET LE MENSONGE AU SERVICE DE LA HAINE ET DE LA GUERRE. L'OCCIDENT EN EST DEVENU UN CHAMPION. C'EST COMME SI L'IRAK, L'AFGHANISTAN, LA LIBYE N'ÉTAIENT PAS SUFFISANTS POUR NOUS EN CONVAINCRE, VOILÀ QUE C'EST MAINTENANT LA SYRIE.


    oscar fortin
    Mercredi 30 Mai 2012
    HOULA: LA GRANDE MISE EN SCÈNE



    Un véritable scénario de « mission impossible » : comment prendre le contrôle d’un pays par la force, alors que la communauté internationale, les Nations Unies en l’occurrence, ne donne pas le feu vert pour couvrir l’intervention des belligérants? Dans le cas de la Libye, le « cuisinage » de l’opinion publique et la manipulation des membres du Conseil de sécurité avaient été rapides et particulièrement efficaces par rapport à ce qui se passe en Syrie.

    Dans le cas de cette dernière, l’opinion publique demeure plus sceptique à l’endroit de ces apôtres « humanitaires » qui ont laissé la Libye sous des décombres et avec des dizaines de milliers de morts. Certains parlent même de plus de 120 000 morts. Ces « humanitaires» sont repartis après avoir mis la main sur les milliards de dollars du peuple syrien et s’être assuré du contrôle des richesses pétrolières. Par rapport à ces comportements peu humanitaires, la Russie et la Chine s’opposent maintenant à ce qu’une opération semblable se réalise en Syrie.

    Que faire alors pour se débarrasser du président Bachar Al-Assad et prendre le contrôle de la Syrie? Il y a tout de même un certain décorum à respecter de la part du prix Nobel de la paix 2009 : entamer une guerre sans l’accord du Conseil de sécurité des Nations Unies serait mal vu par l’opinion publique internationale. Par contre, faire appel à des mercenaires qui n’ont pas de permissions spéciales à demander au Conseil de sécurité devient une alternative intéressante.

    Il suffit de les armer, de les payer, de leur apporter un soutien technique et logistique. Pendant qu’eux feront la vie dure à Bachar Al-Assad et au peuple syrien, « les humanitaires » s’assureront que les médias répercutent leur violence et leurs crimes comme résultats des interventions de l’armée syrienne. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), mis en place à Londres par leur propre service d’intelligence, recevra les photos des victimes ensanglantées alors que des spécialistes rédigeront des textes démontrant la cruauté du régime de Bachar Al-Assad. Les grandes agences occidentales et leurs satellites régionaux n’auront plus qu’à diffuser le scandale d’autant de crimes horribles commis par le gouvernement syrien.

    Cette première étape de la guérilla n’a pas donné les résultats escomptés. Le référendum sur la nouvelle constitution a pu se réaliser tel que convenu et la participation a dépassé les 58 % de l’électorat syrien et elle fut acceptée avec plus de 50 % de ce même électorat. Il en fut de même pour les élections législatives du début de mois de mai. En dépit des actions terroristes, ces élections ont pu se réaliser dans le cadre de la nouvelle constitution et permettre à 9 partis politiques de faire leur entrée à l’Assemblée législative. S’ajoute le fait que la présence de groupes terroristes et de mercenaires à la solde de pays étrangers est de plus en plus évoqué par les observateurs de la mission de paix et par certains pays, dont la Russie et la Chine, opposées à une intervention militaire de pays étrangers. Même le Secrétaire général des Nations Unies qu’on ne peut accuser d’être en faveur du régime syrien a dû reconnaître qu’il y avait des groupes terroristes dans le pays et que la violence provenait de diverses sources. Le gouvernement n’en avait pas seul le monopole.

    Le temps était donc venu, pour les pays belligérants, de frapper un grand coup. Selon diverses sources, des affrontements ont été provoqués, entrainant la mort de soldats et de terroristes, mais aussi de nombreux civils, dont des enfants. Selon ces mêmes sources, des commandos auraient regroupé plusieurs de ces morts dans un même endroit et auraient utilisé des produits balistiques susceptibles d’incriminer le gouvernement syrien d’être l’auteur unique de ce massacre.

    Il faut croire que ce scénario avait été préparé de longue date puisqu’à peine connu ce massacre, les principaux opposants au régime syrien se mobilisèrent : réunion d’urgence du Conseil de sécurité, expulsion des ambassadeurs syriens, campagne orchestrée des médias disposant déjà de photos et de vidéos, prêts à être mis en ligne et publiés. Les communiqués de presse parlaient déjà du gouvernement syrien comme du seul responsable du massacre alors qu’aucune enquête n’avait encore été menée.

    On s’est peu préoccupé si le général Robert Mood, chef des observateurs de la mission de paix sur le terrain, avait quelque chose à dire. Par la suite, ce dernier a fait état de la tragédie et il en a attribué la responsabilité aux deux parties en conflit. Ces nuances sur les responsabilités partagées ne semblent pas avoir eu de l’importance pour nos gouvernements et nos médias. Kofi Annan qui s’est rendu à Damas pour rencontrer les autorités gouvernementales a fait appel à toutes les parties armées pour qu’elles mettent leurs armes de côté et qu’elles s’assoient autour d’une même table pour régler pacifiquement le conflit.

    La Russie et la Chine confirment leur soutien au plan de Kofi Annan et s’opposent à toute intervention militaire visant le renversement du gouvernement et le changement de régime. Cette dernière prérogative appartient au peuple et à lui seul.

    Si l’opinion publique n’a pas toujours le temps de se retourner pour analyser ce qui lui est dit et pour prendre en considération la crédibilité de ceux qui le disent, d’autres s’en chargent, de sorte que la grande tromperie, celle du gros méchant qui ne mérite que la potence et celle de ce pauvre peuple qui n’attend que la main humanitaire pour le libérer ne passent plus. Voici à titre d’exemple l’entrevue accordée par le sociologue, Alain Soral, à une radio française portant spécifiquement sur cette dernière mise en scène.

     


    Irib 2012.05.29 A.Soral par Hieronymus20

    Il y a eu trop de mensonges par le passé, trop de crimes commis et de guerres sanglantes, fondés sur la tricherie et la manipulation, pour que cette fois, ces mêmes menteurs et manipulateurs, puissent nous en passer une autre. Ce sont eux qui ont fait plus de 100 000 morts en Libye sans verser une seule larme et là, devant 100 morts dont nous ne connaissons toujours pas les coupables, ils sont prêts à partir en guerre pour en faire des dizaines de milliers d’autres. Non, merci, je n’embarque pas.

    Quelques références :

    http://www.liberte-algerie.com/international/syrie-le-chef-des-observateurs-previent-d-un-risque-de-guerre-civile-apres-le-massacre-de-houla-qui-a-fait-plus-de-90-morts-178879

    http://www.alterinfo.net/Guerre-civile-en-Syrie-et-ingerence-occidentale-Les-escadrons-de-la-mort-de-l-OTAN-ont-ils-oeuvre-a-Houla_a76987.html

    http://www.alterinfo.net/notes/Syrie-Moscou-exige-une-enquete-objective-de-l-ONU-sur-la-tragedie-de-Houla_b4315005.html

    http://www.alterinfo.net/Le-gouvernement-syrien-nie-toute-responsabilite-et-donne-sa-version-des-faits_a76964.html

    Oscar Fortin
    Québec, le 29 mai 2012
    http://humanisme.blogspot.com

     

     

    http://www.alterinfo.net/HOULA-LA-GRANDE-MISE-EN-SCENE_a77010.html

     

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    Le Massacre De Houla Fait Partie Du Nettoyage Ethnique Du Gouvernorat D’Homs Prévu Comme Base Arrière Pour L’ASL


    L’ASL et ses soutiens occidentaux dont la France de Hollande sont passés au plan B en Syrie : établir une zone tampon type Benghazi entre Homs la frontière libanaise et turque pour servir de base arrière pour les extrémistes de l’ASL Al Qaeda et consorts cherchant à renverser Assad. Hollande tout comme Sarkozy n’hésite pas à soutenir clandestinement des massacres de civils syriens dans le cadre du nettoyage ethnique du gouvernorat d ’Homs vidés de ces Chrétiens Alaouites et Sunnites fidèles à Assad. Et il faudrait voter pour ces terroristes de l’ UMPS enracinés dans leur néo colonialisme sanglant ?!!!!!! JAMAIS ! !!!!! Et qu'en pense Mme Taubira l'irréductible " indépendantiste" ?



    Le Massacre De Houla Fait Partie Du Nettoyage Ethnique Du Gouvernorat D’Homs Prévu Comme Base Arrière Pour L’ASL


    Ce que les médias occidentaux soutenant la guerre contre le gouvernement syrien de Bashar Al Assad ne vous disent pas sur les massacres de Houla où 116 personnes dont 32 enfants de moins de 10 ans ont été exécutées froidement :

    D’abord faut être stupide ou corrompu jusqu’à la moelle ce qui semble le cas du gouvernement Hollande pour s’imaginer que le gouvernement syrien à la veille d’un rapport de mission du chef des forces de maintien de la paix au CSONU aurait commis ce type de massacres.

    Cela fait plus d’un an que les forces armées et de sécurité syriennes sont diabolisées par ces médias propagandistes occidentaux qui justifient les actes terroristes de l’ASL Al Qaeda et consorts parce qu’ils sont partie prenante du changement de régime voulu par les Américano sionistes et leurs laquais dont Hollande en Syrie. La collusion médias responsables politiques n’est plus à prouver en France on le voit dans l’équipe de Hollande et pour Hollande lui -même « embedded « -(au lit avec) à une journaliste.

    Et le régime syrien serait aussi suffisamment stupide pour laisser les tortionnaires de l’ASL Al Qaeda et consorts filmer tranquillement ces massacres qu’on l’accuse sans preuve d’avoir commis ?! De nombreuses vidéos ont été mises en ligne mais leurs sources les lieux de tournage date et autres éléments essentiels de référence pour leur accorder une quelconque crédibilité journalistique manquent.

    Néanmoins -tout en considérant ces documents filmés avec méfiance - quand on analyse en détails les photos des victimes y compris celles des enfants on constate des traces de balles dans la tête et le visage principalement le bas du corps ayant été « épargné ». Il semble donc que la plupart des victimes ait été liquidée à l’arme à feu à bout portant. Ceci n’infirme pas le fait qu’il y a eu des échanges à l’arme lourde dans la zone en question entre les terroristes de l’ASL et l’armée syrienne.

    Par conséquent difficile d’affirmer en ce qui concerne les victimes comme l’a fait l’organe de propagande des Frères Musulmans basée à Londres l’ Organisation syrienne des Droits de l’homme (OSDH) « qu’ils ont péri dans des bombardements intensifs des forces gouvernementales » une version des faits reprises en boucle par les médias occidentaux menteurs. De plus les opposants se sont empressés de récupérer les cadavres et de les enterrer pour éviter toute expertise sérieuse post mortem concernant ces massacres. Le gouvernement syrien a mis sur pieds une commission d’enquête pour faire la lumière sur ce qui s’est passé à Houla mais se heurtera inévitablement au refus des familles d’autopsier les cadavres pour des motifs religieux et cela les opposants le savent.

    C’est sur la base de ce type d’information douteuse non vérifiée que la France de Hollande se précipite au CSONU pour déposer une résolution - déjà prête depuis longtemps concoctée par Sarkozy - cherchant une nouvelle fois comme son prédécesseur à imposer sa « solution » de corridors humanitaires avec cargaisons d’armes et de forces spéciales pour aider à renverser Assad comme cela s’est fait en Libye pour Kadhafi.

    Le massacre de Houla arrive comme par hasard au moment ou le chef des forces de maintien de la paix onusiennes, le général Robert Mood, devait faire un compte rendu de mission devant le CSONU sur les avancées du plan Annan.

    La France De Hollande et la Grande Bretagne voulaient faire adopter ce soir une résolution au CSONU condamnant le gouvernement syrien exigeant que l’armée syrienne « arrête d’utiliser des armes lourdes et retire ses troupes des villes et de leurs alentours «

    Autrement dit que l’armée syrienne capitule face à une armée de mercenaires à la solde de puissances étrangères et autres extrémistes salafistes massacrant sauvagement la population syrienne et que le gouvernement syrien renonce à défendre sa souveraineté nationale et son peuple.

    Un dictat néo colonial sur lequel repose la politique étrangère du PS comme de celle de l’UMP ces deux partis n’ayant jamais condamnés bien au contraire les atrocités commises par la France coloniale.

    La Russie est intervenue ce soir au CSONU pour demander à ce que ce dernier entende d’abord le GL Mood.

    Hollande tout comme Sarkozy n’hésite pas à soutenir clandestinement des massacres de civils syriens dans le cadre du nettoyage ethnique du gouvernorat d ’Homs vidés de ces Chrétiens Alaouites et Sunnites fidèles à Assad pour que cette région soit transformée en base arrière pour l’ASL comme Benghazi en Libye.

    En clair Hollande mène pour la Syrie la même politique étrangère d’ingérence néo coloniale que celle menée par Sarkozy non pas pour défendre les intérêts de la France mais ceux hégémoniques des US et d’Israël au Moyen Orient.

    Et il faudrait voter pour ces terroristes de l’ UMPS enracinés dans leur néo colonialisme sanglant ?!!!!!!
    JAMAIS ! !!!!!

    PS : Et qu’en pense Mme la ministre de la justice, Christiane Taubira l’irreductible « indépendantiste » de cette politique néocoloniale du gouvernement Hollande dont elle fait partie ?


    Dimanche 27 Mai 2012
    Mireille Delamarre

     

     

    Une photo d’Irak pour illustrer le massacre de Houla en Syrie

     

    L'article de la BBC sur le massacre de Houla en Syrie illustrée par une photo d'Irak. Image prise sur la page Facebook de Marco di Lauro, auteur du cliché irakien.
     
    L'article de la BBC sur le massacre de Houla en Syrie illustrée par une photo d'Irak. Image prise sur la page Facebook de Marco di Lauro, auteur du cliché irakien.

    Dans la presse Erreur d'illustration sur le site de la BBC.

    Bévue, aujourd’hui, sur le site de la BBC. Pour illustrer un article sur le massacre de Houla en Syrie, qui fait les gros titres de l’actualité depuis samedi, le site de la BBC a publié une photo montrant un enfant sautant au dessus de rangées de cadavres emmaillotés dans un linge blanc.

     

    En découvrant le cliché, son auteur, le photographe Marco di Lauro, qui travaille pour Getty Images, dit au Télégraph avoir "failli tomber de sa chaise". Et pour cause, la photo a été prise le 27 mars 2003 en Irak, au sud de Bagdad.

    En légende de la photo publiée sur le site de la BBC, il est écrit que le cliché a été transmis par un activiste, que son authenticité n’a pu être vérifiée mais qu’il est censé montrer les victimes du massacre de Houla.

     

    Le régime syrien ne laissant pas les photographes et journalistes étrangers entrer et travailler librement en Syrie, de nombreuses publications à travers le monde ont recours à des photos envoyées par des activistes de la révolution syrienne. Des clichés dont l’authenticité est, effectivement, souvent très difficile à évaluer.

     

    Un responsable de la BBC a indiqué que la photo avait été enlevée. Il a précisé que la BBC avait tenté de retrouver la source de l’image et avait souligné que son authenticité n’était pas établie.

    "Ce qui me surprend vraiment, c’est qu’une entreprise d’information comme la BBC ne vérifie pas ses sources et soit prête à publier n’importe quelle image envoyée par n’importe qui : un activiste, un citoyen journaliste ou qui que ce soit. C’est tout", explique di Lauro au Telegraph.

     

    Sur sa page Facebook, le photographe dénonce également le fait que quelqu’un utilise sa photo comme moyen de propagande contre le gouvernement syrien.

     

    .http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/761033/Une_photo_d%27Irak_pour_illustrer_le_massacre_de_Houla_en_Syrie.html#.T8X7Zy4ZtFc.twitter

      .

     

    VIDEOS en commentaires cliquer ici :

     

    Une photo d’Irak pour illustrer le massacre de Houla en Syrie

    #???

    (Trouvé sur Twitter, communiqué par François Asselineau, ainsi que le texte ci-dessous)

     

     

    Voir aussi ici,

     

    François a gardé le même ministre des Affaires étrangères et Défénse que Sarkozy = Bernard Henri Lévy


    Syrie : BHL suggère à Hollande de plaider

    pour une intervention militaire

     

    Source: lci.tf1.fr

    http://lesmoutonsenrages.fr/2012/05/29/syrie-bhl-suggere-a-hollande-de-plaider-une-intervention-militaire/#more-26279

     

     

    Un philosophe combattant s'expose à bien des dangers. Au fait, il ne s'est pas trouvé un seul islamiste libyen pour entarter BHL... ?

    Un philosophe combattant s'expose à bien des dangers. Au fait, il ne s'est pas trouvé un seul islamiste libyen pour entarter BHL... ? - http://www.infosyrie.fr/decryptage/la-verite-si-je-mens-bhl-nous-dit-pourquoi-il-a-fait-bombarder-la-libye/

     

     

    Note d'eva R-sistons sur BHL  :

     

    Au lieu de fanfaronner devant les Médias et au Festival de Cannes §, le faux philosophe BHL devrait se retrouver devant un Tribunal pour crimes contre l'humanité, puisqu'il est Celui qui aujourd'hui, incite le plus aux guerres impériales et impérialistes : Libye, Syrie, demain l'Iran.

     

    § Festival de Cannes dont le Président est, certainement pas par hasard, un soutien d'Israël, entité qui orchestre en coulisses la déstabilisation de la région, Irak, Libye, Syrie, etc, avant d'attaquer l'Iran, le gros morceau, mais pour cela tous ces pays doivent être soumis, comme la Libye désormais, afin, ensuite, de  servir de base arrière à la guerre en préparation contre l'Iran, qui dérivera en guerre mondiale; l'enjeu est donc terrible, BHL avec sa propagande prépare en fait la grande guerre planétaire de dépopulation. A noter que BHL aimerait, paraît-il,  briguer la présidence d'Israël. Le personnage est aussi gourmand que cynique. (eva)

     

    .

     

    Manipulation médiatique occidentale: une photo d'Irak pour illustrer le massacre de Houla en Syrie

    jammas.hussain20120529022619250.jpg

    Bévue, hier  sur le site de la BBC. Pour illustrer un article sur le massacre de Houla en Syrie, qui fait les gros titres de l'actualité depuis samedi, le site de la BBC a publié une photo montrant un enfant sautant au dessus de rangées de cadavres emmaillotés dans un linge blanc.

     

    lire la suite

     

    .

    BHL appelle à l’intervention militaire en Syrie

    images_475.jpg

    Quand il s'agit de bombarder des populations civiles arabes , BHL déploie toute son énergie de lâche pour tenter de convaincre le président François Hollande d'une intervention militaire en Syrie. Ce plumitif de la guerre au service d'Israël, a publié  un texte  dans plusieurs journaux européens dans lequel il appelle à  une intervention militaire en Syrie:  "La France fera-t-elle, pour Houla et Homs, ce qu'elle a fait pour Benghazi et Misrata ?


    lire la suite

     

     

    Texte intégral de la Conférence de presse de Bachar El Assad à l'ONU

    En réponse à la déclaration des Nations Unies concernant le massacre d’al-Houla

     

    Texte intégral de la conférence de presse du Dr Bachar Al-Jaafari à l’ONU

    Texte intégral de la conférence de presse au cours de laquelle l’ambassadeur de Syrie à l’ONU, Bachar Al-Jaafari, a dénoncé « le tsunami de mensonges qui ont été dits il y a quelques minutes par certains membres du Conseil. » - Silvia Cattori

     

     

    Vidéo sur le site :

    Texte intégral de la Conférence de presse
    transcrit [1] et traduit de l’anglais par JPH pour silviacattori.net


    En Syrie il y a eu un crime épouvantable, horrible, injustifié, et injustifiable. Ce massacre a été condamné par mon gouvernement dans les termes les plus forts. Et sur ce point, la version de la condamnation de mon gouvernement a rejoint exactement la formulation adoptée il y a quelques minutes par le Conseil de Sécurité.

    Je voudrais également condamner ici, au nom de mon gouvernement, le tsunami de mensonges qui ont été dits, il y a quelques minutes, par certains membres du Conseil qui ont tenté de vous induire en erreur en disant que leur manière de lancer des accusations contre mon gouvernement était basée sur ce qu’ils ont affirmé être des « preuves ». Ils ont tort et ils vous induisent en erreur. Ni le Général Mood, ni qui que ce soit d’autre n’a dit au Conseil de Sécurité et à la session informelle qu’il blâmait les forces du gouvernement syrien pour ce qui est arrivé. Il est vraiment pitoyable et regrettable que certains membres du Conseil soient sortis -quelques minutes après que le Général Mood ait terminé son exposé- pour vous induire en erreur et vous dire des mensonges sur ce qui s’est passé.

    Je vous invite tous à regarder ce qui s’est passé à al-Houla dans son intégralité. Dans ce tableau complet, ce qui s’est passé hier al-Houla se situe dans un contexte que nous devons comprendre pour saisir et comprendre qui a perpétré ce crime.

    Hier, après la prière du vendredi, deux cents à trois cents hommes armés se sont réunis vers deux heures de l’après-midi. Ils se sont réunis en fait en plusieurs points, et ensuite ils se sont déplacés pour se regrouper en un seul endroit, à al-Houla. Ils avaient des voitures pick-up chargées d’armes lourdes comme des missiles anti-chars, des mortiers et des mitrailleuses, à la manière libyenne que vous avez pu voir il y a quelques mois, et ils ont commencé à attaquer les forces de l’ordre qui étaient positionnées dans la région en cinq endroits différents ; les attaques armées ont duré de deux heures de l’après-midi jusqu’à onze heures du soir.

    Donc, ici, nous ne parlons pas d’une attaque armée qui aurait eu lieu et se serait terminée en une demie heure. Il s’agit d’une opération armée d’envergure planifiée à l’avance avec de nombreux objectifs. Après avoir attaqué les positions des forces de l’ordre, les groupes armés se sont tournés vers les civils, puis ils se sont rendus dans un autre village qui est tout proche d’al-Houla, à une distance d’un kilomètre, où ils ont brûlé l’hôpital national, ils ont brûlé les récoltes des agriculteurs et ils ont brûlé des maisons. Ils ont aussi tué des dizaines de civils innocents dans un autre village, également proche d’al-Houla, appelé Shomaria. Donc, ici, nous ne parlons pas d’un seul incident qui aurait eu lieu dans un endroit précis, nous parlons d’un théâtre d’opérations qui a englobé beaucoup de petits villages de la région.

    Mon gouvernement a nommé une Commission nationale d’enquête qui a pour mission de découvrir qui sont les auteurs de cet horrible massacre afin qu’ils soient traduits en justice. Ceux qui ont commis ce crime en seront tenus responsables par les autorités syriennes, devant la loi de notre pays.

    Le communiqué de presse adopté aujourd’hui par le Conseil de Sécurité, a adopté en quelque sorte la version des évènements présentée par le Général Mood. Si vous regardez la formulation du communiqué de presse, vous constaterez que rien n’indique que le Conseil rejette le blâme sur les forces du gouvernement syrien pour les meurtres et la perpétration des massacres. Au contraire il identifie d’autres éléments dans ce tableau qui peuvent être responsables de ce qui s’est passé. Je dis cela parce que le communiqué de presse dit que le Conseil de Sécurité condamne dans les termes les plus forts les meurtres confirmés par les observateurs des Nations Unies. Je confirme également ici au nom de mon gouvernement que des dizaines de civils ont été tués, cent quatorze – et ensuite une attaque qui a impliqué des tirs d’artillerie et de chars sur un quartier résidentiel.

    Ensuite, les membres du Conseil de Sécurité ont également condamné le meurtre de civils par des tirs à bout portant et par de graves violences physiques. La plupart des meurtres qui ont eu lieu à al-Houla sont dûs à ce genre d’assassinats, des gens tués à bout portant, et non en raison des tirs d’artillerie, car des tirs d’artillerie n’auraient pas laissé les corps des victimes dans l’état où vous les avez vus. Nous parlons ici du style de meurtres qu’a connu l’Algérie au début des années nonante.

    Mon gouvernement ne ménagera aucun effort, quels qu’ils soient, afin de trouver les auteurs de ces massacres, et de les traduire en justice.

    Je voudrais ajouter à cela, que le Conseil de Sécurité devrait se réunir également pour identifier ceux qui arment les groupes terroristes en Syrie, qui les accueillent, qui les suscitent et les incitent à la violence, et qui les protègent, et appeler à ce qu’ils soient également traduits en justice. Certains membres du Conseil, leurs fonctionnaires l’ont dit publiquement. Certains d’entre eux sont des membres permanents. Leurs hauts fonctionnaires ont dit publiquement qu’ils ne ménageraient pas leurs efforts pour fournir des armes à l’opposition syrienne, et certains d’entre eux ont parlé d’ « armes non-létales », je ne sais pas ce que cela signifie. Mais le résultat immédiat de cette militarisation de l’opposition s’est traduit sous la forme de l’enlèvement des pèlerins libanais revenant d’Irak au travers du territoire turc, et sous la forme d’attentats-suicides et de l’infiltration du territoire syrien par al-Quaida.

    Nous n’avons donc pas besoin d’un double langage au Conseil de Sécurité. Nous devons tenir chacun responsable devant la justice, même si nous touchons à certains membres permanents. Ceux qui disent avoir grand intérêt à arrêter la violence et à la réussite du dialogue national en Syrie devraient cesser de s’ingérer dans nos affaires intérieures, cesser d’armer, d’héberger, de financer et de protéger les groupes terroristes armés dans mon pays. On ne peut pas être en même temps pyromane et pompier. Et Malheureusement, c’est exactement le cas de certains membres de ce Conseil de Sécurité. Les dimensions arabe, régionale et internationale de la crise syrienne ne sont pas la situation la plus trouble, et chacun sait ce dont nous parlons.

    Je suis à votre disposition.

    Question : Dans la déclaration il est dit « Les attaques ont comporté des tirs de l’artillerie et des chars du gouvernement syrien sur des quartiers résidentiels ». Êtes-vous en désaccord avec cela ?

    Bashar Al-Ja’afari : Je suis en désaccord avec l’interprétation qui vous a été fournie de cette phrase par l’ambassadeur allemand, l’ambassadeur britannique, et d’autres. L’interprétation était erronée. Il appartient au Général Mood de présenter les faits. Et pas à l’ambassadeur allemand, ou l’ambassadeur britannique, ou d’autres ambassadeurs.

    Question : Mais le fait qu’il y a eu des bombardements gouvernementaux sur un quartier résidentiel, était-ce un fait ?

    Bashar Al-Ja’afari : Le Général Mood n’a pas dit cela.

    Question : Vu que les circonstances n’étaient pas claires, le Général Mood est-il plus factuel que le Secrétaire Général ?

    Bashar Al-Ja’afari : C’est exactement ce que je voulais dire à votre collègue. Le Général Mood a dit cela, que les circonstances n’étaient pas claires en ce qui concerne qui était à blâmer pour ces attaques. Oui, il a dit cela, mais dans ce contexte, pas dans le contexte qui vous a été fourni par certains ambassadeurs.

    Question : Pensez-vous que cette lettre du Secrétaire Général est plus proche de la déclaration des ambassadeurs allemand et britannique ou de la déclaration faite par le Général Mood dans les consultations ?

    Bashar Al-Ja’afari : Plus encline à sympathiser avec les ambassadeurs allemand et britannique, bien sûr.

    Question : Qu’en est-il de l’enquête ?

    Bashar Al-Ja’afari : Il y a une coopération étroite entre le gouvernement syrien et l’UNSMIS [United Nations Supervision Mission in Syria] en Syrie. Bien sûr après avoir nommé la Commission nationale syrienne d’enquête, les autorités syriennes vont partager avec le Général Mood le résultat de ces enquêtes, et ensuite, naturellement, le Général Mood va partager cette information avec le Conseil de Sécurité et M. Kofi Annan.

    Un point important, messieurs : vous-vous souviendrez peut-être que chaque fois que le Conseil de Sécurité avait prévu une session pour discuter de la crise syrienne, quelque chose devait se produire en Syrie. Ou un attentat-suicide, ou une attaque terroriste, ou une forme de massacre, celle que, malheureusement, nous discutons aujourd’hui. Donc, ce n’est pas une coïncidence fortuite que ce massacre ait eu lieu seulement un jour avant l’arrivée de M. Kofi Annan en Syrie. Cette dimension est très importante parce qu’elle jette des doutes sur les motivations réelles de ceux qui ont perpétré ce crime horrible. Ils cherchent l’escalade, ils cherchent à mobiliser le Conseil de Sécurité contre le gouvernement syrien. Aucun gouvernement que ce soit ne massacrerait ses propres citoyens pour parvenir à une victoire politique sur ses opposants. L’utilisation de l’artillerie et les tirs de chars et de missiles n’auraient pas tué ces civils innocents de la façon dont ils ont été tués. Et cela a été notifié par la déclaration de presse du Conseil de Sécurité qui dit qu’ils ont été tués à bout portant. Cela signifie que c’est un pur assassinat, il ne s’agit pas du recours à l’artillerie et aux tirs de chars.

    Question : Vous dites que ce n’est pas le gouvernement syrien, mais qui l’a fait ?

    Bashar Al-Ja’afari : Les groupes terroristes armés ont lancé ce type d’attaques terroristes depuis le début de la crise en Syrie. Ce n’est pas ici le premier incident qui a eu lieu en Syrie. Bien sûr, ce qui s’est passé hier est un crime horrible, épouvantable, injustifié et injustifiable. Mais aucun gouvernement sur terre ne commet ce type de meurtre. Il s’agit de groupes armés, il s’agit d’un crime terroriste. Nous ne pouvons pas le décrire avec d’autres termes. Ceux qui ont commis ce crime seront tenus responsables devant la justice syrienne, et la Commission nationale d’enquête nommée hier par le gouvernement devra présenter son rapport dans les trois jours à compter d’aujourd’hui. Donc, assurément, nous allons savoir qui est derrière ce crime horrible ; c’est une affaire de trois jours.

    Question : Ne serait-ce pas un prétexte pour blâmer le gouvernement qu’ils donnent par procuration aux membres du Conseil de Sécurité ?

    Bashar Al-Ja’afari : Comme je l’ai dit au début, nous devrions regarder le tableau dans son intégralité. La question n’est pas d’aller dans les détails. Parfois les détails sont importants mais parfois ils ne le sont pas. La question est d’avoir le bon jugement sur ce qui s’est passé. Et pour avoir le bon jugement vous devez considérer le tableau dans son intégralité dans son contexte historique, avec ses dimensions géopolitiques. Comme je l’ai dit, il y a une dimension arabe, il y a une dimension régionale et une dimension internationale de la crise syrienne. Et certains pays disent publiquement qu’ils vont appuyer – et ils ont déjà appuyé – la branche militaire syrienne de l’opposition avec des armes. Les gens devraient être très prudents en lisant la carte de ce qui se passe en Syrie.

    Question : Serait-ce pour pousser à augmenter la taille de l’UNSMIS, peut-être pour armer son personnel, pour une sorte d’internationalisation ?

    Bashar Al-Ja’afari : C’est peut-être un des objectifs visés par ceux qui ont commis ce crime. Cela pourrait être une des raisons. Une raison très importante pour perpétrer ce genre de crime horrible : accentuer l’internationalisation de la crise syrienne, et augmenter le personnel de l’UNSMIS.

    Merci.


    URL de cet article :
    http://www.silviacattori.net/article3266.html

    (UN BLOG A VISITER, note d'eva)

     

    Vidéo aussi

     

    Texte intégral de la conférence de presse du Dr Bachar El Assad à l'ONU

     

       

    Et aussi :

    Guerre civile en Syrie et ingérence occidentale: Les escadrons de la mort de l’OTAN ont-ils œuvré à Houla ? 

    Le gouvernement syrien nie toute responsabilité et donne sa version des faits 

    Houla : la Russie a-t-elle lâché le régime Assad?

     

    .

    Et à l'instant, je reçois ceci :

    En marge de Houla : bilans truqués & photo recyclée

    29 mai 2012 Posté par benji sous complots et théories

     

    Voilà, lorsqu’on n'a pas de preuves, on recycle les images du passé et on fait croire que c’est d’actualité! Triste de voir autant de corps alignés, sauf que la photographie date de 2003 et concerne l’Irak… J’ai quand même souhaité vérifier les propos puisque actuellement la désinformation fait des ravages, mais cela correspond, l’info est confirmée par le journal the telegraph ainsi que par le site de l’auteur de la photo.


    BBC.jpgLa frontpage du site de la BBC : le prestigieux média britannique a réagi dans l’urgence quitte à faire n’importe quoi, un peu à l’image des journalistes et dirigeants occidentaux

    La tuerie de Houla le ferait presqu’oublier, mais la mort violente est un phénomène quotidie en Syrie. L’OSDH parle d’un nouveau « massacre » de 41 « civils à Hama dimanche, naturellement perpétré par l’armée, décidément subitement prise d’une folie meurtrière très utile pour les adversaires intérieurs et extérieurs du régime. Les militaires de Bachar poussant « l’obligeance » à inclure à nouveau des enfants  dans la liste de leurs victimes. L’OSDH incrimine en l’espèce une « offensive » des forces armées syriennes. Une offensive contre qui ? Des enfants en bas âge ou des combattants de l’ASL ?


    Nous jugeons toujours, comme d’ailleurs le gouvernement russe, que les responsabilités et circonstances ne son toujours pas clairement établies en ce qui concerne la tuerie survenue à Houla – pour désigner le groupe de localités voisines qui ont été touchée par des violences meurtrières. Et nous ne savons pas, comme d’ailleurs les États-Unis, le Quai d’Orsay et I-Télé ce qui s’est passé à Hama dimanche. Nous sommes absolument certains en revanche que l’OSDH est une officine de propagande stipendiée du gouvernement britannique et au service du CNS et de l’ASL c’est-à-dire des Frères musulmans. Et que ni la France, ni la Grande-Bretagne, ni les États-Unis – ne parlons pas du Qatar et de l’Arabie séoudite – ne sont intéressés vraiment par la vérité, ni d’ailleurs par la liberté : ils poursuivent tous un but géopolitique et diplomatiquement beaucoup plus « profane ».


    Urgent : BBC recherche photo cadavre arabes pour article anti-syrien


    Nous venons de parler, et avons parlé maintes fois avant, du rôle des médias comme relais de la propagande CNS et OTAN. On vIent justement d’avoir une preuve nouvelle, à propos de Houla, de leur rigueur professionnelle. Le grand photographe-reporter Marco di Lauro -  récompensé en plus de vingt ans de carrière par une vingtaine de prix et distinctions internationaux, et qui, entres autre médias, travaille avec Paris-Match -  a eu la surprise de tomber, en consultant la page d’accès du site de l’honorable et vénérable BBC, sur une de ses photos censée illustrer le massacre de Houla. Le problème c’est que cette photo de dizaines de corps enfermés dans des sacs blancs, di Lauro l’a prise… le 27 mai 2003 à al Musayyib, en Irak ! On suppose que pour les journalistes citoyens (« citizens » ?) de la BBC, l’urgence iconographique excuse toute les approximations et puis, après tout, des cadavres arabes dans des sacs c’est toujours des cadavres arabes, non ? Et tant pis si ces Irakiens ont été victime de ces Américains qui jouent aujourd’hui les amis de la liberté et les protecteurs des Arabes  ! Enfin, ce n’est pas grave, en tous cas moins grave que la désinformation continuelle de articles et analyses, de la BBC et de ses confrères et consoeurs du monde « libre ».


    Ceci dit, redit et re-redit, voyons du côté des victimes qui intéressent si peu la majorité des membres du Conseil de sécurité. L’agence Sana annonce le tout dernier haut-fait des stipendiés du Golfe et des auxiliaires objectifs de l’OTAN : un bus transportant des soldats est tombé dans une embuscade près de Ménine dans les environs de Damas ; le bilan est de quatre morts et de onze blessés


    Et comme un rappel entêtant et funèbre de tout ce qui vient d’être dit, redit et re-redit, la journée du dimanche 27 mai a vu de nouvelles obsèques de « martyrs » des forces de l’ordre : 16 cercueils drapés de tricolore de plus, emmenant à leur champ de repos un lieutenant, deux adjudants-chefs, un adjudant, sept sergents-chefs, deux caporaux, deux conscrits et un policier, tombés à Deraa, Deir Ezzor, Alep, Hassaké et Damas sous les balles et les bombes des fanatiques que les croisés de la démocratie à la sauce atlantiste ne veulent pas entendre parler. Mais que l’armée syrienne continuera à traquer et à éliminer quoiqu’en pensent les faux-témoins et faux vertueux de l’Occident plus trop chrétien et absolument plus progressiste et héroïque.

     

    20120527-142841_h421719.jpg

     

    Source: Infosyrie

     

     

    http://lesmoutonsenrages.fr/2012/05/29/en-marge-de-houla-bilans-truques-photo-recyclee/#more-26273

     

    .

    Les Etats-Unis préparent une guerre par procuration et sur plusieurs fronts contre la Syrie

       

    Depuis la parution, le 16 mai, de l’article du Washington Post sur un afflux d’armes aux forces d’opposition syriennes, le projet du gouvernement Obama d’une guerre par procuration contre la Syrie est devenu encore plus évident.

      
    Chris Marsden
     


    Les Etats-Unis préparent une guerre par procuration et sur plusieurs fronts contre la Syrie
    http://www.alterinfo.net/Les-Etats-Unis-preparent-une-guerre-par-procuration-et-sur-plusieurs-fronts-contre-la-Syrie_a76847.html

    ..

     

    .

    Plus ancien, mais révélateur (et sur un blog que je vous recommande) :

    mardi 13 mars 2012

    Massacre à Homs : Les victimes soutenaient le président Assad

    0+Homs.jpg
    Le ministre syrien de l’Information Adnane Mahmoud a imputé à des « gangs terroristes » la tuerie de femmes et d’enfants à Homs et accusé l’Arabie saoudite et le Qatar d’être « complices » de ces groupes, dans une déclaration lundi à l’AFP.
    « Les gangs terroristes ont perpétré le plus atroce des massacres dans le quartier de Karm al-Zeitoun à Homs pour exploiter le sang syrien et faire pression en vue de susciter des réactions internationales contre la Syrie », a-t-il dit. suite sur le lien
    ou ici : Silvia Cattori
    .

    mardi 27 septembre 2011

    Syrie, mise en garde sur la situation

    Communiqué du Parti communiste syrien
    logo_annour.png
    Les communistes syriens soutiennent le mouvement pour des réformes démocratiques, mais mettent en garde sur l’ingérence impérialiste croissante et les risques d’un « scénario libyen ».

    .

    Et aussi, 29 et 30.5.12 :

     

    Syrie [Réseau Voltaire]

    Le plan de déstabilisation de la Syrie [Réseau Voltaire]

    La débâcle de Syrie [Réseau Voltaire]

    Mensonges et vérités sur la Syrie [Réseau Voltaire]

    Revue de presse Syrie [Réseau Voltaire]

    La triple alliance contre la Syrie [Réseau Voltaire]

    Au crible des informations tendancieuses, la situation en Syrie ...

    .

    Accuser Bachar al-Assad d'avoir égorgé des bébés en bombardant Houla serait d'une stupidité crasse !
     

     
    D'un côté, les bombes ou les balles n'égorgent pas les gens ; de l'autre, Bachar al-Assad n'aurait jamais bombardé Houla pendant que ses hommes étaient à l'oeuvre au sein même de la ville !
     
    Par ailleurs, l'égorgement au couteau est la marque des islamistes.
     
    Et l'on sait bien que ce sont les Américains qui financent les islamistes, souvent par l'intermédiaire du Qatar, leur société écran du moment :
     
     
    <div
    >  
    Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé à enquêter sur la tragédie, avant d'imputer la responsabilité du carnage aux autorités officielles ou aux anti-Assad. Selon Moscou, le pilonnage de Houla pourrait constituer une provocation de la part de l'opposition. En gros, un nouveau Timisoara!
     
    Auparavant, les médias syriens ont annoncé que les assaillants avaient utilisé des couteaux, ce qui constitue un signe distinctif des islamistes. D'après le ministère syrien des Affaires étrangères, l'attaque contre Houla a été perpétrée par plusieurs centaines de terroristes armés.
     
    Le plan de paix de Kofi Annan passe par la victoire sur le terrorisme et l'arrêt de la contrebande d'armes.
     
    On comprend par conséquent les réactions russe et chinoise :
     
    .

    .

    Propagande de guerre USA – John Rendon Mr Propagande, manipulateur, faiseur de guerre de Bush et profiteur
    .

     

    Syrie, suite liens :

    .

     

    Un “instant magique” de la vérité du monde
    dedefensa.org

    30 mai 2012, par Comité Valmy

    Un “instant magique” de la vérité du monde
    Les évolutions “diplomatiques” autour du massacre de Houla valent bien les évolutions des circonstances du même massacre (voir ce 30 mai 2012). Elles sont particulièrement significatives du côté américaniste, notamment par les circonvolutions intérieures de la position officielle, montrant bien que, pour Obama, la Syrie (comme l’Iran) est d’abord une bataille intérieure. (Les élections présidentielles, certes.) Dans ce cas, et sans surprise pour nous, la (...)


    rubon12.jpg

    Syrie : la manipulation bat son plein... le sectarisme aussi

    30 mai 2012, par Comité Valmy

    Les phases de l’insurrection syrienne
    Il faut croire que la contestation syrienne est entrée depuis le massacre de Houla dans une nouvelle phase.
    Militarisée dès ses premiers jours, elle se lança de plein pied dans des attaques contre les forces de l’ordre, les commissariats de police sans oublier les bâtiments officiels comme les ministères ou autres. En plus des militaires et des policiers, elle enleva et liquida des civils, des professeurs d’université, des proches des personnalités proches du (...)
    .

     

     

     

     

    16 mai – Syrie : Le rendez-vous avec l’Histoire de François Hollande
    Par Franck de Bouvines

     

     

    16 mai – Fabius au Quai d’Orsay : on a changé de Juppé ? Par Louis Denghien

     

     

    26 mai – Le Venezuela brise une nouvelle fois l’embargo contre la Syrie
    Réseau Voltaire | 25 mai 2012

     

     

     

     

    ._______________________________________________________________________________

     

     

    Libye, Afrique et Africom : une catastrophe en cours (Counterpunch)
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    Dan GLAZEBROOK

    La destruction du pouvoir régional indépendant qu’était la Libye a pavé la route pour la reconquête militaire de l’Afrique.

    L'étendue de la tragédie que l'OTAN et ses alliés ont engendrée en Libye devient de plus en plus tristement évidente avec chaque jour qui passe. Les estimation sur le nombre des victimes varient, mais il semble qu'il y en ait eu au moins 50 000 ; à vrai dire, le ministère de la Défense britannique se vantait déjà en mai dernier que la massacre avait fait 35 000 morts. Mais ce chiffre ne cesse d'augmenter. La destruction des forces de l'état par le blitzkrieg Anglais, Français et Etasunien a laissé le pays dans un état de totale anarchie - au pire sens du terme. Les anciens "rebelles", qui n'avaient rien d'autre pour les unir que la volonté temporaire de servir de soldats au sol à l'OTAN, se retournent les uns contre les autres. 147 ont été tués au cours d'un conflit interne dans le sud de la Libye plus tôt dans l'année, et ces dernières semaines des bâtiments gouvernementaux - dont les quartiers du premier ministre - ont été attaqués par des "rebelles" qui réclamaient leurs salaires. 1,4 milliards de (...) Lire la suite »
    Déclaration commune de 35 partis communistes et ouvriers : L’OTAN, menace pour la paix mondiale !
    Communiqué du Collectif communiste Polex Deux poids, deux mesures ! Le massacre de populations civiles en Syrie est criminel. Mais il est abject d’en attribuer la responsabilité au seul pouvoir de Bachar el-Assad, alors que certains insurgés multiplient les attaques armées et les attentats, et (...)
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    Moscou et Pékin rejettent

    toute intervention armée en Syrie

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    Moscou et Pékin rejettent toute intervention armée en Syrie

    Syrie/pressions: la Russie et la Chine contre toute intervention militaire

    Syrie : La nouvelle géopolitique

    «Roulette russe» de l'Occident en Syrie  

    30/05/2012

    «Roulette russe» de l'Occident en Syrie
    http://www.alterinfo.net/notes/Roulette-russe-de-l-Occident-en-Syrie_b4318597.html
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    Jeudi 31 mai 2012

    Syrie  Un massacre en Syrie, vendredi 25 mai 2012 dans la ville de Houla, a dépassé le seuil critique dont usent les media pour donner de l’importance à un fait dans le cas d’un conflit dit de « faible intensité ». Cent morts, d’un seul coup, ont été annoncés plusieurs fois, souvent faussement et sans qu’on puisse réellement vérifier la véracité des sources.

     

    Cette fois pourtant, toutes les parties du conflit syrien concordent : la gamme des atrocités mesurées à Houla se mesure sur une échelle atroce et vérifiable, celle du carnage de masse qui touche principalement les innocents. Pour moitié des enfants.

     

    Voice venu le temps des premiers articles annonçant la faillite imminente du plan de paix de Kofi Annan accepté le 27 mars par le gouvernement syrien. Mais durant ces deux derniers mois, peu d’articles ont fait état des énormes difficultés et des actions irresponsables qui ont affaibli jusqu’à le vider de sa substance le plan des Nations-Unies.

     

    Le massacre de Houla n’est que le dernier fait parmi les milliers de violations comptabilisées, parmi les bombes criminelles destinées à toucher au cœur les principales instances du pouvoir syrien, parmi les actions de guérilla, parmi les massacres interethniques perpétrés par des escadrons de la mort, parmi les trafics transfrontaliers d’armes (avec une tension toujours plus grande au Liban),  jusqu’à la naissance de véritables no man’s lands qui annoncent une guerre civile endémique et une internationalisation du conflit.

     

    Le mot « libanisation », vieux de plusieurs décades, illustre parfaitement ce que pourrait malheureusement connaître la Syrie.

     

    L’implication de chars d’assaut dans les combats de Houla comme l’unique cause du massacre a été interprétée par une organisation londonienne peu digne de foi : l’observatoire syrien pour les droits humains. Les morts ont ainsi été imputés à un bombardement de l’armée gouvernementale durant les manifestations anti-régime de vendredi. Une grande partie des media occidentaux et des pétromonarchies accrédite cette version. Les terrifiantes images des victimes ne soulèvent pourtant aucun doute : les victimes n’apparaissent pas avoir été frappées par un bombardement mais semblent avoir purement et simplement été exécutées, y compris les enfants.

     

    Dans ce film d’horreur, vous ne verrez pas la tête d’une gamine surgissant des décombres, comme à Gaza en 2009, mais des corps d’enfants étendus sur le côté le long d’un mur intact, des corps d’enfants desquels s’échappe un flux de sang. Dans l’échelle de l’horreur, c’est du pareil au même. Mais dans la compréhension des faits, ça change tout.

     

    Même à cette occasion, le centre d’information « vox clamans » du diocèse gréco-catholique de Homs recueille des témoignages qui décrivent un scénario analogue à celui des autres massacres survenus ces derniers mois : des bandes toujours mieux armées attaquent soit l’armée syrienne, lui causant d’importantes pertes, soit des civils de différentes ethnies.

     

    Une stratégie criminelle est en train d’émerger dans la lignée des précédents tristement célèbres d’Amérique centrale ou d’Irak, et qui est en mesure de mettre définitivement à mal le niveau minimum de sécurité que les États ont le devoir de garantir dans le cadre du pacte de citoyenneté. C’est un type de pression qui en soi remet à zéro n’importe quel plan de paix ou n’importe quelle tentative de vouloir ramener à une autorité régalienne le monopole légitime de la violence.

     

    Alors, qui est derrière tout ça ? Le plan Annan ne plaît pas à ceux qui veulent coûte que coûte un changement de régime. Il ne plaît pas non plus aux États-Unis ni aux pétromonarchies. Une des violations les plus patentes à ce plan de paix a été l’escalade des trafics d’armement à partir de l’étranger en faveur des éléments les plus inflexibles de l’opposition syrienne. Le plan ne plaît pas également aux groupes toujours mieux équipés de type djihadiste, des milices d’assassins fanatiques qui veulent sceller violemment leur alliance objective avec Washington et Riyad. Et il ne plaît manifestement pas aux secteurs incroyablement myopes et rétrogrades du régime syrien, qui sentent menacées leurs rentes par les réformes imposées par Bachar al-Assad sous la pression des événements.

     

    Il y a beaucoup d’observateurs qui regardent se dérouler en Syrie le film de l’horreur avec un prisme déformé jusqu’à attribuer à une unique main assassine les milliers de morts. La réalité se présente au contraire sous de multiples facettes. C’est la raison pour laquelle nous devrions être très prudents dans nos jugements. Á moins qu’on ne veuille nous désinformer. Auquel cas, nous serons là aussi très vigilants.

     

    Capitaine Martin

     


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    Syrie – Le complot : alliances, presse «mainstream», Kofi Annan et l’OSDH

    http://allainjules.com/2012/04/26/syrie-le-complot-alliances-presse-mainstream-kofi-annan-et-losdh/


    Publié le26 avril 2012

    10

     

    TRIBUNE LIBRE DE DJERRAD AMAR

    Titre original

    Les preuves du complot contre la Syrie :

    Les alliances, la presse «mainstream», Kofi Annan et l’OSDH

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    Bashar al-Assad

    Bashar al-Assad

    Pour mettre à exécution le projet américano-arabo-sioniste au Moyen-Orient, la presse et les agences d’informations ont été perverties en instruments de guerre pour instaurer la division et le chaos. On les nomme les médias «mainstream» déployés désormais en première ligne du front pour appuyer la politique de la «canonnière», actuellement du «porte-avions», pour servir les intérêts économiques et géostratégiques occidentaux. 

    Pour le cas de la Syrie – comme pour l’Irak, la Libye et d’autres – il s’agit de tromper, diaboliser, en vue d’éliminer, le «régime de Bachar El Assad», qui entrave leur stratégie de domination. La déstabilisation de ce pays entre dans le cadre du projet de démembrement du monde arabe sur des bases ethniques, tribales ou confessionnelles inspiré du Plan Yinon de 1982. Pour son cas il est prévu de reconstituer les fédérations, du temps du mandat français, créées par le général Gouraud en 1920, c’est-à-dire les Etats de Damas, d’Alep, Alaouites et Druzes qui furent un échec.

    Dès lors, tous les moyens, même les plus abjects, sont permis pour atteindre ce but. La désinformation constitue le moyen redoutable pour manipuler les consciences. Tous leurs articles, reportages, compte-rendu et «infos» nous dévoilent, chaque jour de mieux en mieux, les détails et les secrets de leur conspiration.

    La Syrie, pays de la résistance contre le sionisme et l’hégémonie américaine, est donc bien immunisé, par son expérience, contre la diversion et à la subversion d’autant que les objectifs des ennemis sont clairs et déclarés et leurs moyens identifiés. Son armée et forte et cohérente, son peuple uni et cultivé. Comment dès lors peut-on croire pouvoir rouler facilement ce pays à Histoire riche et continue, surtout par des pays factices dits «arabes» dont les populations n’étaient, depuis seulement le siècle dernier, que des tribus nomades sans repères.

    Après avoir utilisé, sans succès, toutes les ruses les voici user de leur dernière carte politique avant le son du glas qui annoncera l’échec de toute leur stratégie dans cette région et au-delà.

    La mission de Koffi Annan, avions-nous dit par ailleurs, n’est que l’expression de l’échec de leur projet dans le Moyen-Orient contre les remparts de Damas – qui était une étape décisive visant l’influence grandissante de l’Iran (allié de la Syrie) qui gêne leurs plans géostratégiques afin de casser l’axe Chine-Russie-Iran organisés dans le bloc baptisé BRICS certainement l’ultime tentative/tactique pour justifier de la nécessité «de venir en aide aux civils» par une intervention militaire internationale’ légalisée par l’ONU. La dernière, celle de la «ligue arabe» ayant échoué, pour cause de vérité, à l’avantage de la Syrie.

    Avant même l’arrivée des observateurs, cette foisci de l’ONU, les revoilà avec les mêmes mensonges éhontés et fourberies essayer de suborner et influencer ces nouveaux témoins en fixant, à l’avance, leur chance de réussite à 3% – dont la cause, comme convenue, sera imputée au «régime de Bachar» et non les «révolutionnaires pacifistes» – à rapporter partiellement les propos de Kofi Annan pour donner l’impression que cet envoyé fait des reproches uniquement au pouvoir syrien, à justifier le lamentable échec du nouvel appel à manifester par la brutalité des services de répression en annonçant leur «au moins sept personnes ont trouvé la mort au cours des manifestations…». Ces personnes sont en fait les victimes de leurs attentats qui continus, malgré la trêve, dans les villes de Hama, Idlib, Deraa, Halab et les environs de Damas où l’on enregistre des dizaines d’attentats et d’assassinats des forces de l’ordre et de citoyens. La dernière mission des observateurs de la «Ligue arabe» a échoué devant les pressions et les tentatives de leur faire dire ce qu’ils déclarent n’avoir pas vu c’est-à-dire «les massacres des populations par l’armée» mais avoir constaté ce que le américano-arabo-sionistes ne veulent pas que le monde sache c’est-à-dire «le massacre des civils (hommes femmes et enfants), des policiers, des militaires, des intellectuels, des hommes de culte ainsi que les destructions des infrastructures économiques, sociales, culturelles et sanitaires» par des «groupes armés» et organisé par leurs valets arabes ; le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Turquie. Et comme programmé ce sera, selon leurs médias, comme toujours le «régime» qui est fautif par son armée qui continu à «tuer les civils pacifiques.

    Mais le monde a déjà tout vu et entendu! Leurs faux discours, les dizaines d’enregistrements qui montrent bien les groupes armés dans leurs œuvres macabres, les manipulations d’images et des faits surtout d’Aljazeera, CNN, Alarabia, France 24, BBC arabic et Orient News que les modestes télés syriennes ne cessent, tous les jours, de mettre à nu avec des preuves et un professionnalisme exceptionnel. Les preuves par l’image que présentent ces chaines sont d’une crédibilité et d’une persuasion telle qu’il est impossible d’émettre le moindre doute ; mettant ces méga-média internationaux dans le désarroi. Il est, en effet, difficile sinon impossible, de présenter le moindre argument pour sauver votre «honneur et crédibilité» – lorsqu’on vous montre «vos propres» journalistes/reporters diriger des «acteurs» pour des mises en scènes que vous présenterez comme des faits qui se sont réellement déroulés. L’échappatoire par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (l’OSDH) basé à Londres – qui fournit des informations’ à de nombreux médias occidentaux – est une autre grosse tromperie que les médias connaissent parfaitement comme étant «artifice». Cet OSDH qui n’existe nulle part ailleurs – a été créé par la CIA pour les besoins de la stratégie. Selon Alexandre Loukachevitch, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, cet observatoire ne comprend que deux personnes: le directeur et son secrétaire-interprète. Il est dirigé par un certain Rami Abdel Rahmane qui «ne possède ni de formation journalistique ou juridique ni même d’instruction secondaire.» Dans une interview accordée aux médias en novembre dernier, il a fait savoir que ce Rami «résidait en permanence à Londres, était citoyen britannique et exerçait un métier d’entrepreneur (propriétaire d’un snack-bar)». Loukachevitch souligne aussi que les employés de l’OSDH évitent tout contact avec les diplomates russes.

    Malheureusement, de nombreux médias, qui font autorité dans les pays arabes en particulier, se sont transformés en relais de leur propagande reprenant, comme des perroquets, leursinformations’ ; même si elles desservent leur cause ou leur pays et en payant en plus. Quelle déchéance !

    Même pour la mission de Annan/ONU, les États-Unis – ces arrogants qui méprisent le monde piétinent les lois – et leurs valets arabes feront tout pour faire échouer sa mission, car d’une part aucune garantie n’a été donnée à Annan et à la Syrie pour que le scénario’ d’avec la Ligue ne se reproduise pas et d’autre part parce que leur objectif stratégique reste bien la «chute du régime» qui est une condition sine qua non pour la domination du régime sioniste de la région.

    A notre sens, le but visé, par Annan interposé, est bien de gagner du temps par cette tactique «élimination /reconstitution» des groupes pour faire croire à une persistance de la crise par la résistance du «peuple» face à la répression de «l’armée de Bachar» tout en espérant faire échouer les réformes profondes, politiques et économiques engagées par le pouvoir syrien. Des réformes, en fait, que redoutent, par contagions, les monarchies du golfe contrairement au souhait qu’ils affichent, perfidement, de voir la «démocratisation» de la Syrie.

    Mais la contre-tactique syrienne – soutenue surtout par la Russie, la Chine, l’Iran et d’autres – consiste à accepter le plan en six points proposé par Annan/l’ONU en faisant admettre une «condition» que la logique et la raison ne peuvent rejeter: «Oui pour la trêve contrôlée par l’ONU» tout en questionnant sur «l’avis l’autre partie». Là est le piège devant lequel se trouvent les conspirateurs. S’il y a appel à une trêve, c’est que les deux parties sont armées et les deux doivent l’accepter ! Il serait irrationnel de l’exiger à l’une et pas à l’autre. Passons !


    MAIS QUELLE EST BIEN L’AUTRE PARTIE ?


    Les groupes armés et les terroristes? Les USA? Le Qatar ? L’Arabie Saoudite? La Turquie ? Tous ? Les premiers, qui sont un instrument, qui obéissent à des ordres, on peut les exclure. Reste les autres. Mais leur problème est que toute garantie exprimée de leur part supposerait une confirmation qu’ils sont les commanditaires du drame syrien et non un «soulèvement spontané» d’un peuple «réclamant des droits légitimes». Ils confirmeraient ainsi qu’il s’agissait bien d’un «complot et manipulation extérieur» contre un État souverain ; donnant du coup raison au pouvoir syrien qui ne cesse de le crier et de le prouver! Ce sera alors toute leur stratégie qui s’effondrera ; pour longtemps ! Ils ne s’y donc prononceront jamais ! Ils sont bien comme disent les Algériens, dans la situation ou «d’un côté c’est très chaud et de l’autre c’est brûlant».

    La solution doit donc venir des groupes armés en les convainquant qu’ils sont les objets d’un complot en voie d’échec, que leur entêtement les conduira au suicide par une présence militaire dissuasive et déterminée qui n’attend que l’ordre d’en découdre avec eux d’une part tout en leur présentant les assurances quant à leur sort s’ils abdiquent d’autre part. L’on voit déjà des centaines d’éléments qui composent ces groupes se livrer, sans conditions, aux services de sécurité syriens avec leurs armes et leurs informations’. D’ailleurs la majorité des armes et matériels sophistiqués fournis aux «groupes armés» ont été récupérés par l’armée syrienne.

    Il sera extrêmement difficile aux comploteurs de reconstituer les réseaux dont les préparatifs ont exigé du temps, de la patience, des plans, des tactiques, des recrutements et beaucoup d’argent. D’où les profonds troubles qu’ils manifestent avec leurs «amis de la Syrie» version III, leur persistance dans des mensonges encore plus débiles, leurs déclarations stupides et funestes que condamnent la raison et le Droit international, leurs ennuyeux salmigondis ; attitudes déraisonnables et insensées qui ne mèneront jamais aux résolutions onusiennes souhaitées.

    Même si le Plan de l’ONU/Annan devait échouer, il le sera, comme celui de la «Ligue», à l’avantage de la Syrie et en mieux! Surprise de dernière minute, le Secrétaire général de la Ligue Arabe, Nabil El Arabi, vient de faire un virage à 180° en déclarant qu’ «aucun pays n’est disposé à participer à une intervention militaire en Syrie». Tous montrent une réticence à cette option qui a instauré un chaos indescriptible en Libye.

    L’échec du complot contre la Syrie est bien consommé ! Les conditions d’hier pour le dialogue ne sont plus celles d’aujourd’hui ; celles de demain ne seront plus celles actuelles !

    Une anecdote : Discussion entre un vieux sage fellah algérien avec son fils qui n’avait pas saisi cette «crise syrienne» d’autant qu’il n’entend que «dictateur Bachar», «répression du régime», «massacre de civils par l’armée» etc…

    Le vieux questionne : Qui est clairement contre la Syrie ? Le fils répond : l’Amérique, l’Angleterre, la France, Israël, la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar. Le vieux : Qui est clairement pour la Syrie ? Le fils répond : la Russie, la Chine, l’Iran, l’Irak, le Venezuela, le Hezbollah, le Hamas palestinien, le… le vieux l’arrête net en lui lançant «Eh bien les choses claires et le choix du camp est évident, non ? Rappelle-toi la Libye!»

    Terminons en rappelant que les puissants détenteurs du Grand Capital trouvent toujours chez les pays moins puissants, à défaut des siens, les solutions à ses crises multiformes, en fomentant des guerres, faire tomber des régimes, assassiner des personnalités gênantes. Pour faire accepter des décisions impopulaires majeures, il leur faut préparer l’opinion en la mettant sous pression «de conformité» par leurs médias de masse. D’où l’invention du «False flag» que Wikipédia définit comme des «opérations secrètes destinées à tromper le public de telle manière que les opérations apparaissent comme si elles sont menées par d’autres entités». Les «False flags» sont donc des mensonges, de la diversion, de la subversion, des déformations grossières et délibérées de la vérité utilisée comme tactique de propagande pour faire accepter l’inacceptable. On trouvera toujours des raisons «logiques» pour cela, puisque l’histoire montre que l’on est passé de «civilisation», «évangélisation», «progrès» à «sécurité», «démocratie» «liberté», «droits de l’homme» en inventant les prétextes «ADM», «protection des civils», «aides humanitaires», «ingérence humanitaire».

    La Yougoslavie, L’Irak, l’Afghanistan, la Somalie, le Soudan, la Côte d’Ivoire, la Tunisie, la Libye, le Yémen, le Bahreïn, le Mali, l’Egypte et la Syrie sont, jusque-là, les pays victimes de leur stratégie funeste de domination qui consiste soit à détourner des révoltes légitimes contre la mauvaise gouvernance et les compromissions de leurs dirigeants afin de maintenir leurs vassaux ou les faire remplacer par des semblables, soit à faire carrément tomber les régimes réfractaires à leur projet en leur fomentant des troubles pour les démembrer.

     

    http://allainjules.com/2012/04/26/syrie-le-complot-alliances-presse-mainstream-kofi-annan-et-losdh/

     


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