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    Servent et Drucker

     

     

    Médias et Libye - Des experts militarisés déguisés en civils : le cas de Pierre Servent
    Mars était le nom du dieu de la guerre des romains, c’est aussi, en cette année 2011, le mois de l’offensive médiatique de l’« expert » en questions militaires et (surtout) du colonel de réserve Pierre Servent.
    Il est normal que l’armée française et le ministère de la défense exposent et défendent leurs points de vue dans les médias, et que des services officiels comme le Service d’information et de relations publiques des armées (Sirpa) se consacrent à cette activité.
    Toutefois, il est plus troublant de voir et d’entendre toujours les mêmes points de vue partisans de la politique militaire française exposés par des « experts » dont les médias ne nous donnent pas les liens passés et présents avec les institutions militaires et diplomatiques.
    Suivons l’offensive médiatique de l’un de ces « experts » : Pierre Servent.
    Les états de service de Pierre Servent

    A lire ses notices sur le site de son éditeur Buchet-Chastel et sur le site de Glam Speak, une « agence conseil en conférenciers et animateurs », Pierre Servent a un curriculum vitae pouvant impressionner des médias en mal d’experts :
    - « Diplômé de l’IEP et DEA d’Histoire contemporaine »
    - « journaliste, chroniqueur et essayiste », « journaliste indépendant »
    - « ancien du Monde », « écrit régulièrement des chroniques dans le quotidien La Croix »
    - « auteur de plusieurs ouvrages politiques et historiques »
    - « Directeur de la communication du groupe Caisse d’Épargne de 2002 à 2005, il exerçait les mêmes fonctions au groupe Vivendi Waters (Veolia) de 1997 à 2002 »
    - « excellent animateur [tarifé] de conventions »
    - « spécialiste des conflits et de l’armée », « consultant « Défense et Stratégie » pour un grand nombre de médias audiovisuels français et étrangers »
    Une lecture plus approfondie de ces notices [1] nous amène à rajouter quelques brillants galons à ce CV :
    - « a servi comme officier dans les Balkans, en Afghanistan et en Afrique (notamment au sein de l’état-major de la Force Licorne/Côte d’Ivoire, au côté du général Poncet) »
    - « a été conseiller du Ministre de la Défense de 1995 à 1997 et Porte-parole de ce Ministère avec en point d’orgue la création du point presse hebdomadaire en 1996 »
    - « Colonel de réserve »
    - « Président de la Réunion des ORSEM (association regroupant plus de 1200 officiers de réserve français et européens spécialistes d’état-major) »
    - « directeur de séminaire au Collège Interarmées de Défense (CID) »
    - « conseiller du Commandement des opérations spéciales (COS) »
    On le voit, les liens passés et présents de Pierre Servent avec les institutions militaires sont si forts que les passer sous silence ne permettrait pas de comprendre ses prestations médiatiques qui ne contredisent jamais le point de vue des autorités françaises sur les interventions militaires… de l’armée française.
    Pierre Servent, spécialiste de l’expertise ou expert en spécialités ?

    Et pourtant... tout au long de ce mois de mars 2011, les médias qui ont fait appel, de manière directe ou indirecte, à l’ « expertise » de Pierre Servent (près de quarante fois !) ont été d’une remarquable discrétion sur ses liens avec l’armée française et très imaginatifs pour le qualifier. « Spécialiste » ? « Expert » ? « Journaliste » ? Qu’on en juge plutôt avec cet inventaire à la Prévert :
    « Spécialiste » par lepelerin.info le 9 mars, france-info.com le 20 mars ; « spécialiste des conflits et de l’armée » par radiobfm.com le 5 mars ; « spécialiste de la défense » par le parisien.fr le 22 mars, 20minutes.fr le 22 mars ; « spécialiste des questions de défense » par Europe1.fr le 18 mars, france-info.com le 20 mars, parismatch.com le 19 mars, site du téléphone sonne de France Inter le 3 mars, le site de C dans l’air de France 5 les 16 et 18 mars ; « spécialiste des questions militaires » par pelerin.info le 9 mars, lexpress.fr le 18 mars, lepoint.fr (dans 2 dépêches) le 18 mars ; « spécialiste des problèmes de défense » par rfi.fr le 20 mars ; « spécialiste des affaires militaires » par le jdd.fr le 20 mars ; « spécialiste des conflits » par letemps.ch le 22 mars.
    « Expert en stratégie militaire » par le dauphine.com le 2 mars, le site de C dans l’air de France 5 les 16 et 18 mars, leparisien.fr le 20 mars ; « expert » par ledauphine.com le 2 mars, l’ estrepublicain.fr le 22 mars ; « expert militaire » par l’ estrepublicain.fr le 22 mars ; « expert en défense » par le parisien.fr le 22 mars ; « expert en questions militaires » par le site des matins de France Culture le 18 mars ; « expert des questions militaires » par pelerin.info le 9 mars.
    « Journaliste indépendant » par radiobfm.com le 5 mars, lejdd.fr le 20 mars ; « journaliste spécialiste des questions stratégiques et militaires » par le site d’Inter activ’ de France Inter le 18 mars ; « analyste » par lexpress.fr le 18 mars, lepoint.fr le 18 mars ; « consultant militaire » dans Mots croisés sur France 2 le 28 mars.
    Et enfin :
    « Enseignant au Collège Interarmées de Défense » par ledauphine.com le 2 mars ; « professeur à l’Ecole de guerre » par le site du téléphone sonne de France Inter le 3 mars, letemps.ch le 22 mars ; « professeur au Collège interarmées de Défense » par le site des matins de France Culture le 18 mars.
    Mission accomplie ! Pierre Servent est bien un « pro » de la communication car il arrive à se faire percevoir et présenter par la quasi totalité des médias comme il le souhaite, c’est à dire comme un « spécialiste », un « expert », un « journaliste », c’est à dire comme quelqu’un d’indépendant des pouvoirs militaires et diplomatiques… ce qu’il n’est évidemment pas.
    Psychologie de guerre

    Notre « expert » atteint son objectif d’occultation quasi-totale de ses engagements présents aux côtés des autorités françaises, et, depuis le début du mois de mars 2011, en bon petit soldat de « la communication de crise », il n’a tenu aucun propos dissonant par rapport au discours officiel. Et délesté de son bel uniforme, il traduit en langage civil la ligne diplomatico-militaire du moment, avec un tropisme « psychologisant » prononcé : « mener une action psychologique » [2], « Casser le moral de l’armée. Abîmer psychologiquement les généraux (…) le mental des troupes (…) mener une guerre psychologique » [3], « une phase militaire et psychologique importante (…) sidérer psychologiquement » [4], « la psychologie des généraux du régime » [5], « les mensonges et manipulations psychologiques (…) politiquement et psychologiquement » [6]. Etc.
    D’une certaine façon, Pierre Servent est un peu au traitement médiatique de la guerre, ce que Christian de Boissieu [7] ou Daniel Cohen sont au traitement médiatique de l’économie : des partisans. Si ces derniers sont acteurs dans la finance (car membre d’institutions financières ou bancaires), ils ne sont pas moins des commentateurs – des « experts » - adoubés par les médias. Il en est de même avec Pierre Servent, « expert » médiatique et militaire.
    Quand un individu doit sa position sociale à une institution (militaire, par exemple), qu’il est formé aux techniques de communication et qu’il est reconnu comme « spécialiste » ou « expert » par des médias, il officie, sans s’en rendre compte, comme un porte-parole de cette institution lorsqu’il est convié dans les médias.
    Nicolas Boderault
    http://www.acrimed.org/article3566.html

    Notes

    [1] Voir aussi l’article « Mission séduction pour l’armée française » paru dans Le Monde diplomatique d’août 2010.
    [2] estrepublicain.fr le 22 mars
    [3] leparisien.fr le 20 mars
    [4] europe1.fr le 18mars
    [5] lejdd.fr le 20 mars
    [6] letemps.ch le 22 mars
    [7] Voir « Un expert médiatique : Christian de Boissieu, économiste engagé… dans la finance ».

    http://www.acrimed.org/article3566.html http://www.acrimed.org/article3566.html



    Lundi 4 Avril 2011
    Nicolas Boderault
    http://www.alterinfo.net/Medias-et-Libye-Des-experts-militarises-deguises-en-civils-le-cas-de-Pierre-Servent_a57134.html

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    La guerre de Sarkozy

    par eva R-sistons

     

    Attention : A partir de maintenant,

    propagande de guerre.

    Sarkozy se fiche des insurgés libyens,

    sinon il interviendrait au Bahrein,

    où le Régime assassine aussi son peuple.

    Sarkozy aime les bastons, comme Bush son pote,

    il aime être au centre de tout,

    il aime qu'on parle de lui

    et il veut faire oublier, à l'extérieur,

    ses échecs à l'intérieur.

     

    La France de de Gaulle se méfiait

    des Anglo-Saxons, Britanniques et Américains,

    la France de Chirac a refusé de s'enrôler

    dans la coalition impériale,

    la France de Sarkozy l'impulse, au contraire,

    comme il ferraille pour l'avoir contre l'Iran.

    Voici notre pays en guerre,

    la Libye est riche en pétrole

    et à sa tête, elle a un dirigeant imprévisible,

    insoumis, rebelle.


    La France, c'est un signal,

    a fait équipe avec les Anglais

    toujours au premier rang pour coloniser,

    et les Américains, en embuscade, ont rejoint

    les va-t-en guerre.

    Ils font la guerre par procuration,

    via leur homme en France.

     

    L'alliance naissante Sarkozy-Cameron

    est de mauvaise augure,

    elle était préfigurée par la visite du nouvel élu en 2007

    en Angleterre, tout un symbole

    du changement d'orientation de la France,

    qui efface les traditions gaullienne,

    mitterandienne et chiraquienne :

    Pour le couple franco-allemand.

     

    Les insurgés seront privés de leurs luttes,

      elles seront confisquées par les marionnettes

    de l'Occident prédateur, criminel.


    Victoire de la France,

    clame Delahousse au Journal de 20 h

    de FR2 la télé gouvernementale,

    en prévision des Elections proches.

    Il y a des guerres, aussi,

    qui se font pour gagner des voix à l'intérieur,

    comble du cynisme.

    Il faut le savoir.

     

    Delahousse demande pourquoi la France

    n'intervient pas, aussi, en Côte d'Ivoire !

    Elle est jolie, la télé des marchands d'armes !

     

    Place à la propagande, maintenant,

    la guerre est belle,

    les peuples bombardés les acclament,

    et les lendemains seront plus radieux,

    au milieu des ruines

    et avec des familles amputées.

     

    La Ligue arabe a cautionné

    le sémillant Président français,

    avec ses dirigeants qui représentent plus

    les multinationales du pétrole

    que les populations arabes.

    Mais la caution est là, cocorico !

    Sauf que seul le Qatar est parti

    batailler contre ses pairs arabes.

     

    Les Américains vont participer à la guerre, "pleinement",

    comme l'assure Alain Juppé.

    C'est l'assurance d'une guerre propre,

    sans dommage collatéraux !

    On a vu ça en Irak... en partout !

     

    Il est temps que les peuples

    se débarrassent de leurs dirigeants cupides et belliqueux !

     

    comme dubaï ou abu dhabi, le qatar se lance dans la construction de complexes de

    http://www.linternaute.com/savoir/magazine/photo/qatar-iles-artificielles/ile-artificielle-the-pearl-qatar.shtml

     

    La France est partie en guerre,

    ses zamis américains en font des dizaines dans le monde,

    en silence, avec, chut, des millions de sacrifiés

    aux intérêts financiers.

    La France est partie en guerre

    sans consulter le Parlement,

    l'Empire a bien choisi notre Président:

    Il oeuvre pour Lui et pour ses privilégiés.

     

    On devait avoir une simple zone d'exclusion aérienne,

    nous avons une guerre.

    Souriez, Français, vous êtes roulés !

    Vos enfants vont mourir pour

    les multinationales apatrides !

     

    Une bonne nouvelle, quand même,

    quatre grandes nations émergentes

    se sont abstenues à l'ONU :

    Chine, Russie, Inde, Brésil.

    Le signe d'une nouvelle alliance

    contre l' Empire unilatéral ?

     

    Les Infos sont terminées,

    place au Sport et aux Variétés.

    Les Français s'amusent !

     

    Et nous, si nous sommes la cible d'attentats, demain,

    nous ne pourrons pas nous plaindre.

    Nous l'avons eu, notre Sarkozy de Nagy Bocsa,

    "ensemble, tout est possible" !

     

    eva R-sistons

     

    Tout est étudié, dans les "Infos"

    de la télé aux ordres:

    On nous rappelle, pour les Cantonales,

    que les Elus dans trois ans seront remplacés par

    les conseillers territoriaux !

    Alors, abstenez-vous, les veaux !

     


     

    La propagande en temps de guerre
    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-23413830.html
    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-33565761.html

     

     

    « À défaut d’avoir recours à la force pour contrôler les populations, on peut parfaitement les contrôler par l’opinion » Harold Laswell, spécialiste des médias.

    "La presse libre n'existe pas. Aucun de vous n'oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d'autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la verite, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l opinion au service des Puissances de l Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses". John Swaiton, l'éditeur du New York Times, lors de son discours d'adieu.

    "Informer n'est pas une liberté pour la presse, mais un devoir"  Viktor Dedaj


    Décodage de 25 techniques de désinformation :
    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-23391706.html
     

    Télévision : De l'info sans infos. Tour d'horizon
    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-31419415.html

    .

     

     

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  • Propagande de guerre USA – John Rendon Mr Propagande, manipulateur, faiseur de guerre de Bush et profiteur
    http://www.planetenonviolence.org/Propagande-de-guerre-USA-John-Rendon-Mr-Propagande-manipulateur-faiseur-de-guerre-de-Bush-et-profiteur_a327.html

     

     

    Insidieuse campagne contre l'Iran,

    sur FR2 -13 h 15,

    par eva R-sistons à l'intolérable

     

     

    Mon Oeil avec Delahousse,

    le 13 h 15 de FR2,

    ce 12 février 2011,

    sur la chaîne animée par des supporters d'Israël 

    et des porte-paroles du gouvernement,

    au service de l'UMP et d'Israël,

    avec les sous des contribuables,

     

    voici un nouveau détournement d'une chaîne publique

    au service de la propagande de guerre d'Israël.

     

    Scandaleux montage. Contre l'Iran...

    Pour insinuer que ce pays s'apprête à attaquer Israël

    et donc pour dresser les téléspectateurs contre lui,

    et préparer la future guerre voulue par Israël

    et par l'Occupant de l'Elysée,

    bref pour inciter nos jeunes à partir, demain, mourir en Iran

    en croyant protéger la France et ses alliés,

    alors qu'il s'agit de satisfaire le désir d'hégémonie d'Israël

    et d'accroître les profits des multinationales.

     

     

    "L'Iran, son programme nucléaire, la bombe,

    il n'a qu'une envie, balancer sa bombe nucléaire sur Israël

    qui ripostera, ça arrivera,

    eh bien ce péril là a reculé d'au moins deux ans

    2 ans de paix offerts, et à quoi on doit ça ?

    Les centrifugeuses d'enrichissement d'uranium sont en arrêt

    elles n'ont pas été attaquées, pas bombardées,

    et pourtant elles sont paralysées !

    A quoi doit-on cette BONNE nouvelle ?

    ... à la cyber-guerre ! Avec des bijoux d'informaticiens !

    Des ordinateurs rendus inopérants,

    une cyber-attaque,

    bienvenue dans la guerre d'avenir, la cyber-guerre !"

     

    Sur le ton de la badinerie, une vraie propagande de guerre

    au service de l'Entité sioniste,

    considérée par les citoyens européens

    comme l'Etat le plus menaçant de la planète !

     

    Alors, FR2 au service d'Israël

    falsifie la réalité, la tord complètement,

    en présentant l'Iran

    qui n'a jamais attaqué personne

    et qui n'a pas l'intention d'attaquer,

    comme désireux de détruire Israël avec sa bombe !

    Alors qu'en réalité, c'est Israël qui brûle d'attaquer l'Iran,

    et le fera, on le verra tous,

    attaquer pour perpétuer sa domination criminelle sur la région,

    et au passage piller, avec son allié US,

    les ressources pétrolières du pays, les voler

    comme un vulgaire cambrioleur !

     

    Ce n'est pas l'Iran qui attaquera,

    c'est un odieux mensonge,

    un abus scandaleux de dire cela,

    FR2 est aux mains des tenants d'Israël

    qui se servent d'une télévision d'Etat,

    financée par l'argent des contribuables,

    pour préparer la guerre qui mettra à feu et à sang toute la région,

    l'Iran sera détruit comme l'Irak

    et actuellement, l'Afghanistan,

    c'est le but d'Israël,

    et FR2 ose prétendre que l'Iran

    constitue un danger pour cette entité !

     

    Il n'y a personne pour dénoncer ces mensonges,

    ce scandaleux détournement d'une chaîne publique

    à des fins de propagande de guerre

    et d'incitation abusive à la haine d'un Etat toujours pacifique ?

    Justement, je viens de revoir une vidéo du temps de S. Hussein,

    l'Iran a été attaqué par cet Etat avec la complicité de l'Occident.

    Il s'est défendu, en perdant des centaines de milliers d'Iraniens.

     

    L'Iran n'a JAMAIS attaqué personne,

    il cherche seulement à se protéger par l'arme de dissuasion suprême,

    alors qu'il est entouré d'ennemis cherchant à le détruire !

    C'est son droit absolu de se protéger, et son devoir !

    Et FR2 ose le présenter comme un Etat belliqueux ?

     

    En permanence, FR2 ne manque jamais une occasion

    de critiquer, d''attaquer les pays arabes, l'Islam,

    et au passage la Chine, la Russie, et... l'Opposition en France.

    Comme Calvi-Krettly sur C dans l'Air.

     

    C'est un détournement intolérable de l'information

    au service du Pouvoir,

    du monde de l'Argent,

    des industriels de guerre,

    d'Israël,

    et donc CONTRE les intérêts des citoyens

    qui pourtant financent eux-mêmes cette Chaîne infâme

    en croyant qu'elle est au service de l'information.

     

    Citoyens, sachez que FR2 a érigé

    la désinformation et la propagande

    en règle absolue,

    cette chaîne doit être boycottée par tous.

     

    Elle bat tous les records de désinformation !

    D'ailleurs son journaliste vedette,

    entendez le plus servile,

    a vu sa servilité récompensée

    par une LAISSE d'or,

    vous savez on attache une laisse à un toutou.

     

    C'est avec des gens comme ceux-là

    que la France perd son identité, ses valeurs,

    son indépendance, son âme.

    Et le journalisme, ses lettres de noblesse !

    Honte à FR2 !

     

     

    Citoyens, protestez en masse !

    Cette chaîne dépasse toutes les limites !

     

    Eva R-sistons


    decrochons-de-la-TV-copie-2.jpg

     

     

     

     

     


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  •  La couverture de TIME du 9 juillet est particulière. Elle se compose de la photo de la jeune Bibi Aisha (18 ans, mariée à 12), mutilée par son mari (pour avoir quitté le domicile conjugal), et d'une affirmation expliquant que c'est "ce qui arrivera si nous quittons l'Afghanistan".

    Ma première impression est marquée par la qualité de la photo.
    Mais le commentaire montre tout le poids des mots derrière le choc de l'image.

    Tout d'abord, on peut considérer que cette mutilation barbare s'est produite en 2009, alors que le pays était déjà occupé depuis 8 ans par les forces occidentales. Leur présence n'a donc rien changé.
    L'Afghanistan serait-il pire s'il n'était pas occupé ? Le journal Time veut-il suggérer que ce cas se multiplierait jusqu'à devenir habituel si les armées commandées par les Etats-Unis quittaient ce pays ?
    Encore faudrait-il pouvoir observer sous les burqas pour s'en assurer.

    Se servir de la légitime horreur qu'inspire cet acte barbare exceptionnel pour justifier la guerre est une manière de procéder très douteuse. On pourrait tout autant se servir du prétexte de cette mère infanticide pour déclarer la guerre à la France, ce pays "barbare" où les mères tuent leur nouveau-né. La perversion de certains doit-elle rejaillir sur tout un peuple ?

    On trouve des images semblables, pendant la guerre d'Algérie.


    A cette époque, il n'y avait pas de Taliban, ni Al Qaïda, juste des nationalistes Algériens. Après la prise de pouvoir du FLN, les mutilations se sont-elles multipliées ? Non, bien sûr…

    On en viendrait même à se dire que c'est le climat de guerre, avec toute son horreur, ses chairs meurtries, ses membres coupés, ses gueules cassées, qui banalise d'une certaine façon cette mutilation absurde, qui n'est qu'une moindre blessure parmi d'autres, souvent mortelles.

    De son côté, la voix du Djihad (site "officiel" Taliban) dément être impliqué dans cet acte contraire à la Charia, selon une traduction signalée par le site @rrêt sur images.

    Dans la lois Islamique sacrée, couper des oreilles et des nez humains, que la personne soit vivante ou morte, est illégal et interdit. Dans de nombreux hadith de Muhammad , la mutilation et le fait de couper nez, oreilles ou lèvres chez un mécréant mort a été fortement interdit, comment alors l'Emirat Islamique peut être faire une telle chose chez quelqu'un de vivant, et musulman qui plus est? Dans la Sharia, si quelqu'un commet un acte aussi haineux en toute injustice, il sera récompensé par la loi du Talion.

    Nous sympathisons avec notre soeur Aisha et nous appelons cet acte atroce un crime contre l'humanité et contre la loi Islamique.


    D'une propagande à l'autre, qui croire ? Que chacun se fasse sa propre opinion, voici simplement quelques éléments de réflexion.


    Auteur : Rimbus - Source : Rimbus le blog

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14916


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    Troupes US en Irak
    © Rick Lomis / Los Angeles Times


    Guerre et mensonge (3/3)

    L’Empire du Mensonge, les Etats-Unis, a doté ses armées d’un Bureau d’influence stratégique qui a intoxiqué les médias du monde entier ; Pour « vendre » la guerre contre l’Irak, il a caricaturé la situation et inventé la menace des armes de destruction massive. Mais cette guerre n’est rien, pas plus que les autres conflits intermédiaires auxquels on nous prépare. La cible ultime, c’est la Chine, car elle se développe et il n’y a pas de place sur Terre pour une seconde puissance consommatrice de cette taille. C’est pourquoi, souligne Giulietto Chiesa, la paix exige le changement de nos modes de vie.


    Comment pouvait-on justifier une attaque contre l’Irak ? Il fallait au préalable fournir à l’opinion publique internationale la preuve que Saddam Hussein était en possession d’armes nucléaires et biologiques. À cette fin, on a fondé aux Etats-Unis ce que certains appellent le « Bureau pour l’information et la désinformation », en anglais l’Office of Strategic Influence (OSI). Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, c’est le Pentagone qui s’occupe directement de ces affaires-là. Avant, il existait bien quelque chose du même genre, mais ça dépendait du Département d’État. À présent, l’Office of Strategic Influence est aux mains de Donald Rumsfeld [1].

    Le Pentagone émet une série de documents que le système médiatique mondial se charge immédiatement de diffuser. On prépare ses amis, comme ils disent. On les (et ils nous) prépare en disant beaucoup de choses dont certaines sont vraies, d’autres à moitié vraies, d’autres encore complètement fausses. Il sera ainsi très difficile de faire la part entre information et désinformation. Nous le savons d’ailleurs, la guerre du Vietnam a commencé avec une formidable invention : l’accusation portée contre les perfides Vietnamiens d’avoir attaqué les navires états-uniens dans le golfe du Tonkin. Ce n’est que plusieurs années après, lorsque la guerre était terminée, qu’on a découvert qu’il n’y avait eu aucune attaque. Faire la liste de ces combines demanderait des ouvrages entiers. Ce qui est stupéfiant, c’est que les journalistes — les Italiens en premier lieu — se font toujours avoir et n’essaient même pas d’en tirer une leçon.

    La société civile états-unienne

    En ce qui concerne les États-Unis, il est très difficile d’espérer que les opposants à la guerre deviennent suffisamment nombreux pour obliger cette Administration à changer de cap. Les raisons en sont multiples et profondes, et nous devons encore y réfléchir à fond. Pendant des dizaines d’années, on nous a inlassablement présenté les États-Unis comme étant le modèle de la démocratie occidentale. Les choses en vont-elles ainsi ? Non ! L’Amérique n’est plus le modèle de la démocratie occidentale. Il y a belle lurette qu’elle ne l’est plus.

    En ce qui concerne le développement de la société civile, l’Europe est beaucoup plus en avance que les États-Unis. En regardant les choses en profondeur, même le système électoral états-unien — que nous avons cherché à copier sans comprendre que chaque démocratie avait sa propre histoire — se révèle beaucoup moins démocratique que nos scrutins proportionnels obsolètes [2]. Même dans les pays européens où l’on pratique le scrutin majoritaire, il s’agit de systèmes électoraux bien mieux articulés et moins embaumés que le bipartisme absolu des Etats-uniens, où les différences entre les deux partis sont désormais si ténues que choisir entre les deux apparaît dénué de sens. C’est pourquoi, en toute logique, la majorité ne se rend même plus aux urnes. Par ailleurs, le niveau de formation démocratique (et d’information politique) du citoyen états-unien est très bas.

    Il ne s’agit pas d’être pour ou contre les États-Unis. J’y ai pour ma part vécu et travaillé. J’ai connu une société dynamique et très diversifiée, mais aussi repliée sur elle-même, réduite à l’adoration du rendement et de la carrière et, dans sa majorité, incapable de défendre ses propres droits. En tout cas dépourvue d’organisations qui lui donnent la possibilité de les défendre. Ce n’est pas un hasard si, dans l’ensemble de l’Occident avancé, les États-Unis sont le seul pays qui maintienne la peine de mort. Le fait est que nous vivons dans un monde d’information où un pourcentage important des articles publiés dans les pages de nos journaux est consacré à l’exaltation de la démocratie états-unienne Des propos comme ceux que je tiens ne trouveraient probablement pas de place dans les pages d’un journal à grand tirage en Italie.

    Une dizaine de jours après le 11-Septembre, lorsque le président des États-Unis a transmis son message à son peuple, sur toutes les chaînes, il n’a rien trouvé de mieux à dire que cette phrase : « Retournez faire du shopping ». En l’écoutant, j’ai eu le frisson. N’y avait-il rien de mieux à faire que d’appeler à remplir les centres commerciaux, les temples de la consommation ? Quelques jours plus tard, nous avons vu les queues de milliers de consommateurs états-uniens qui s’étaient levés à six heures du matin pour aller aux soldes de fin de saison. Anticipés pour la circonstance. Alors si ce qu’on nous dit est vrai, que l’Amérique nous devance toujours de vingt ans, c’est nous-mêmes que nous risquons de voir en regardant dans ce miroir. Horreur.

    Peut-être que les Chinois aussi s’y reflètent, unis par l’idée qu’il faut consommer toujours plus, gaspiller toujours plus, s’amuser toujours plus et ainsi de suite dans une sorte de compulsion de répétition. Mais la compulsion est le symptôme d’une grave maladie mentale, et il m’est difficile de ne pas avoir l’impression que des millions d’Etats-uniens sont désormais arrivés à un haut degré de lobotomisation. Regardez leurs villes, construites à la mesure de et en fonction des malls, des centres commerciaux. On ne va plus faire une promenade, on va acheter quelque chose dans les malls, on va visiter les malls, comme on allait autrefois visiter un musée.

    C’est pourquoi il me semble improbable d’espérer de la part du peuple états-unien une réponse massive hostile à la guerre. Qui a été atteint par le virus de l’hyperconsommation, qui a parcouru jusqu’au bout la route le transformant en consommateur impénitent conçoit mal l’existence même des problèmes que nous soulevons ici. Il ne les voit pas, tout simplement. Il est devenu aveugle. S’il est vrai que — comme on l’a efficacement résumé — pendant les dix dernières années, les Etats-uniens se sont enrichis en dormant, comment leur faire comprendre qu’ils doivent se réveiller ? C’est difficile, pour eux. Pour nous aussi, très bientôt, ce sera difficile.

    On a aussi dit, justement, que les USA étaient l’unique pays au monde où l’épargne n’existait plus et où les gens dépensaient plus qu’ils ne gagnaient. C’est une situation absolument anormale. La dette des États-Unis envers le reste du monde s’élève à quelque 12 000 milliards de dollars et elle continue de croître au rythme de 12-15 milliards de dollars par mois. Comment peut-on imaginer vivre en paix dans un monde où un pays de 300 millions d’habitants consomme à lui seul un tiers des ressources mondiales, et qui se trouve à l’origine de près d’un quart de la pollution de l’environnement, notre maison commune ?

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    Giulietto Chiesa
    © Humberto Salgado / Agence IPI.

    La super-société globale

    La vérité est que nous nous dirigeons vers une super-société globale gouvernée par une super-classe globale de super-riches de toutes les régions du globe. Lesquels vivront dans leurs villes réservées, surveillés par leurs polices privées parce que les polices nationales seront destinées exclusivement au contrôle des pauvres. On assiste déjà à ce nouveau genre de configuration urbaine. À Johannesburg, en Afrique du Sud, les villes séparées des riches existent déjà. À Moscou, des quartiers entiers sont conçus tout exprès pour les riches, de grands bâtiments où l’on trouve tout — terrain de golf, salles de gymnastique, magasins, promenades, jardins d’enfants, écoles — avec une issue unique que surveillent des agents privés et de très hauts murs. Voilà l’image du futur.

    Les élites n’auront plus besoin de vivre dans un seul pays, elles vivront dans le monde, dans les endroits qui leur seront réservés. Il ne sera plus possible de mélanger les classes car ce sera devenu trop dangereux pour elles. Telle est l’idée qui s’impose aujourd’hui dans le monde. L’idée de ceux qui pourront consommer, et consommer énormément, tandis que les autres, l’écrasante majorité, resteront dehors. Une partie affectée aux services indispensables sera admise à l’intérieur et pourra bénéficier des retombées de ce bien-être. Les autres pourront crever, parce qu’ils seront inutiles. Et la preuve du fait qu’ils seront inutiles sera tautologique : ils seront inutiles car ils auront perdu la course au succès. Or, ceux qui perdent, dans cette super-société des puissants et des avides, auront de toute façon tort et aucun capitalisme compatissant ne viendra à leur secours. Pourquoi donc les laisser continuer impunément de consommer de l’air, de l’eau et de la nourriture ?

    Après la guerre en Irak

    On savait qu’il allait couler du sang, beaucoup de sang : on nous l’a montré, mêlé à la poussière du désert. Cette fois, ils ont décidé que ça fonctionnerait mieux ainsi. Il ne s’agissait plus de mission humanitaire, qui exige une certaine délicatesse. On allait en Irak pour faire peur aux réprouvés qui continuaient de peupler le monde. Il fallait donc que le sang se voie et qu’il soit suivi d’une punition exemplaire, dure, implacable. Une guerre emblématique, une guerre exemplaire, un avertissement. La deuxième guerre d’Irak des États-Unis a eu sa nécessaire chorégraphie impériale, réglée par avance, exécutée avec la plus grande précision.

    En réalité, il y a bien eu quelque raté. Les chaînes impériales devaient se contenter d’instiller la peur. Aucun autre type de message n’était prévu. Mais les télévisions arabes sont venues troubler la fête de cette quatrième guerre de l’Empire. Pour la première fois dans l’histoire des médias mondiaux (Kaboul n’avait été qu’une modeste avant-première), on a commencé à nous raconter la douloureuse histoire des perdants. Pis encore : non pas celle des perdants naïfs, qui cultivent en secret l’espérance de David — pouvoir abattre Goliath d’un seul coup de lance-pierre entre les yeux —.

    Non, les télévisions arabes nous ont raconté la guerre à travers les yeux des perdants qui savent qu’ils ne peuvent pas vaincre, qui ne se font pas d’illusions ; qui sont conscients que, dans le pire des cas, ils mourront comme des chiens et que dans le meilleur, ils ne sauveront leur vie et celle de leurs enfants que pour être asservis. Et puisque les télévisions occidentales ne pouvaient pas montrer grand-chose, enfermées qu’elles étaient dans de grands hôtels soigneusement exclus des cibles (à part ça, c’est bien connu, il y a toujours des erreurs de visée), voilà que le monde entier a vu, lors des deux premières semaines, les images des perdants plus que celle des gagnants. Cela a produit un effet fantastique.

    C’était comme assister à Hiroshima du côté des Japonais. Une primeur absolue même si, sous cette perspective, l’héroïsme des pilotes d’Enola Gay, ceux qui ont largué la Bombe, apparaissait moins clairement. Quoi qu’il en soit, il était malaisé d’interpréter ce que nous avions sous les yeux comme de l’héroïsme. Parce que ces attaquants aussi bien équipés, avec tous ces machins suspendus autour, avec tous ces avions au-dessus et ces hélicoptères à côté, avaient l’air de robots programmés pour apporter une liberté sans mode d’emploi.

    Comme des gens qui auraient débarqué sur une Lune complètement équipée pour la plantation de pommiers et de poiriers. Et le plus étrange semblait de découvrir que, depuis les anfractuosités de cette Lune, il y avait des gens qui résistaient et qui combattaient, sans aucun espoir de victoire. Ces pommiers et ces poiriers, ils n’en voulaient pas. Pouvait-on le prévoir ? Nombreux l’avaient prévu. Certes, George Bush et Tony Blair, eux, ne l’avaient pas prévu. Alors que je rédige ces lignes finales, le scandale des fausses armes de destruction massive, les mensonges proférés au monde entier pour faire la guerre contre l’Irak, ont déjà explosé. Gagnée en mai, la guerre irakienne se transforme en défaite au mois d’août. La guerre en Afghanistan se poursuit. L’illusion d’une paix palestinienne conçue en tant que capitulation des Palestiniens devant Sharon s’est envolée. La feuille de route est bonne à jeter. Bref, aucun des objectifs déclarés par George Bush n’a été atteint.

    La seule, la vraie, la grande guerre remportée par Bush est celle qu’il a menée contre l’Europe, en la divisant (par le biais de la guerre en Irak) et en préparant les dix chevaux qu’elle s’apprête à faire entrer dans ses murs. L’Europe, Troie mal assurée et ignorante du danger, abritera bientôt dix Achéens plus américains que l’Amérique. Dans ce contexte, le rôle qu’elle pourrait avoir de contenir la stratégie impériale américaine devient extrêmement problématique. La France et l’Allemagne tiennent bon mais Bush a de son côté Blair, Berlusconi, Aznar qui, dans la « vieille Europe », jouent le rôle d’alliés des « dix Achéens de la « nouvelle Europe ». Paris et Berlin sont écrasées.

    Quant à la Russie de Poutine, elle a perdu avant même de commencer. Exemple sans précédent dans l’histoire d’un pays qui se suicide, elle a assisté sans bouger à sa propre ruine. Elle a accepté l’annulation du traité ABM de 1972, apposant sa signature sous la déclaration formelle marquant la fin de sa puissance, même moyenne. L’élargissement de l’Otan à l’Est ne lui a arraché qu’une grimace. Enfin, elle a perdu l’Asie centrale sans broncher. Dans quinze ans, cette Russie sera tombée à moins de 100 millions d’habitants et elle flottera dans ses frontières actuelles comme les habits d’un géant sur le dos d’un nain. Peut-être aura-t-elle encore des missiles, qui ne lui serviront même plus (comme maintenant) à exercer une pression politique sur l’Empereur : ustensiles rouillés et inutiles.

    De la Chine enfin, on devra parler encore longtemps. Le destin et l’histoire lui ont attribué un rôle prépondérant dans le siècle qui vient de commencer. C’est la Chine, le vrai problème de Washington. C’est à la Chine qu’était consacré le PNAC, le « Projet pour le Nouveau Siècle Américain ». Les dirigeants chinois le savent pertinemment. Et aucune reprise, ou reprise partielle, de Wall Street ne permettra de se débarrasser du problème, qui contrecarrera l’axiome de Bush, qui fut aussi celui de Reagan : le niveau de vie états-unien n’est pas négociable. Très bientôt, il n’y aura plus de place sur cette planète pour deux Amériques, une blanche et une jaune. Même l’hypothèse d’englober la Chine (comme subalterne des États-Unis, évidemment) dans le marché occidental ne résoudrait pas la question. Tel est le véritable profil de la situation que notre génération et la suivante devront affronter : nous sommes arrivés au terminus.

    Le développement que le monde a connu ne peut pas se prolonger indéfiniment. Il faut choisir — si l’on accepte le tableau que j’ai dressé — qui peut survivre dans un univers déjà gravement « troublé ». Ceux qui pensent, même à gauche, en termes de « reprise » du vieux développement (sur le plan économique) et qui croient pouvoir modérer les prétentions de l’Empire (sur le plan politique) sont condamnés à la stupeur et à l’impuissance devant les événements tragiques qui s’annoncent.

     Giulietto Chiesa

    Giulietto Chiesa est journaliste. Il fut correspondant de presse d’El Manifesto et d’Avvenimenti, et collaborateur de nombreuses radios et télévisions en Italie, en Suisse, au Royaume-Uni, en Russie et au Vatican. Auteur de divers ouvrages, il a notamment écrit sur la dissolution de l’URSS et sur l’impérialisme états-unien. Ancien député au Parlement européen (Alliance des démocrates et libéraux, 2004-2008), il est membre du Bureau exécutif du World Political Forum.


    http://no-war.over-blog.com/ext/http://bridge.over-blog.org/ext/http://www.voltairenet.org/article164026.html
    Le système d’information et la guerre contre l’Irak

    par Giulietto Chiesa*

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