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    Bonjour à toutes et à tous,

    Le mercredi 29 septembre 2010 eut lieu sur Arte à partir de 21h35 une soirée de propagande islamophobe que je tiens à dénoncer ici. Cette soirée était constituée de deux pseudo-"documentaires", La cité du mâle à 21h35 et Quand le rap dérape ! à 22h30, suivis d’un pseudo-"débat" à 22h55.

    Bien entendu, ces prétendus "documentaires" étaient constitués de cas particuliers, que l’on peut trouver dans tous les milieux, et artificiellement généralisés par l’émission à l’ensemble des musulmans. Il est même très probable que certains de ceux qui ont proféré les pires insanités furent payés pour cela.

    Quant au "débat", on ne peut pas non plus appeler cela un débat, puisque toutes les personnes présentes étaient bien d’accord pour casser du sucre sur le dos des Arabos-musulmans.

    Histoire de se mettre dans l’ambiance, je vous montre un extrait vidéo tiré de ce prétendu "débat" :

     

    Serap Çileli déclare se battre contre les musulmans
    et contre les politiques d’immigration laxistes.
    Cliquer sur l’image pour voir la vidéo de 1’20’’
    enregistrée sur Arte le 29 septembre 2010.

    Voici maintenant un exemple de ce qu’on a pu entendre de pire dans le premier documenteur. En écoutant parler ce jeune homme, demandez-vous s’il est possible qu’il prenne le risque de dire tout ça à visage découvert sans avoir été payé pour le dire ; et, dans ce cas, qu’y a-t-il de vrai dans ce qu’il dit ?

    Quand, ensuite, on nous montre sa soeur, qui, elle, n’a visiblement rien à se reprocher, on nous la montre masquée. Pourquoi ? pour la protéger ? Non, puisqu’elle dit elle-même, vers la fin de la vidéo (à 3’05’’), qu’elle est la soeur d’Okito. Alors, pourquoi ? Pour le spectacle ! Pour impressionner le télespectateur naïf. Mais, regardez et écoutez :

     

    Okito et sa soeur.
    Cliquer sur l’image pour voir la vidéo de 3’22’’
    enregistrée sur Arte le 29 septembre 2010.

    Voici maintenant Daniel Leconte dans ses grandes oeuvres, après l’ouverture du "débat", en train de nous "prouver" qu’il y a bel et bien un problème de phallocratie en banlieue ; c’est-à-dire, dans sa petite tête, en milieu Arabo-musulman, puisqu’il semble croire qu’il n’y a que des Arabos-musulmans en banlieue :

     

    Daniel Leconte accuse les banlieusards : « Depuis 2006,
    pas moins d’une agression sexuelle sur deux
    aurait lieue dans les cités, alors… »
    Cliquer sur l’image pour voir cette vidéo de 20’’
    enregistrée sur Arte le 29 septembre 2010.

    Répétons après Daniel Leconte : « Depuis 2006, pas moins d’une agression sexuelle sur deux aurait lieu dans les cités, alors… »

    Alors, alors… alors quoi ?

    Alors, monsieur Leconte parle de la banlieue sans même savoir que la moitié des gens vivant sur le sol de France vivent, si l’on peut appeler cela "vivre", en banlieue.

    Du coup, son chiffre, loin de prouver qu’il y a bien plus d’agressions sexuelles en banlieue qu’ailleurs, prouve au contraire que, malgré des conditions de vie déplorables, les banlieusards ne sont pas plus méchants que les autres avec les femmes.

    Le document suivant provient de l’INSEE et prouve bien qu’en France la moitié de la population réside en banlieue :

    http://www.insee.fr/fr/themes/docum…

    C’est la dernière ligne qui nous intéresse. Le chiffre de la colonne "Ensemble" est la somme des chiffres des colones "Ville-centre", "Banlieue" et "Périurbain" ; on a donc 82% des habitants qui résident en zone urbaine. Et, bien sûr, la colonne de droite indiquant le pourcentage de ceux qui vivent à la campagne, elle indique forcément 18%, puisque 82 + 18 = 100.

    La zone "périurbaine", c’est la grande banlieue ; c’est donc toujours la banlieue. Si l’on ajoute les deux chiffres "banlieue" + "périurbain", on trouve qu’en France 54% de la population vit dans les cités.

    Donc, il est tout à fait normal que "pas moins d’une agression sexuelle sur deux ait lieue dans les cités". Félicitons ici Daniel leconte pour sa brillante démonstration.

    Merci pour votre attention,
    Meilleures salutations
    do
    http://mai68.org

    Post-scriptum :

    1°) Rappelons que la loi française définit le racisme et l’interdit.

    La loi de 1972 introduit en outre à l’art. 24 de la loi de 1881 la disposition suivante :

    « Ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende de 2 000 F à 300 000 F ou de l’une de ces deux peines seulement. »

    Sauf, bien sûr, quand il s’agit d’un racisme d’État ; comme celui, en fRANCE, contre les Roms ou les Arabos-musulmans.

    2°) Attaquer les Arabos-musulmans sur leur rapport avec les femmes est d’un ringardisme des plus classiques et pourtant très courant chez les propagandistes de l’impérialisme américano-sioniste dans le but de justifier leurs guerres ; notamment en Palestine ou en Afghanistan.

    Pourtant, en fRANCE (petit"f" et grand "RANCE") l’on n’a jamais élu de femme à la tête de l’État, contrairement à un pays musulman comme le Pakistan, considéré non seulement comme étant musulman, mais carrément islamiste. Rappelons qu’une femme, Benazir Bhutto, fut élu premier ministre du Pakistan. C’est très probablement les Américains qui l’ont faite assassiner.

    Rappelons que ce n’est pas un cas isolé qu’une femme d’un pays musulman soit à la tête d’un parti puissant ; puisque c’est une autre femme, Maryam Radjavi, qui dirige les Moudjahidines du Peuple, dont l’idéologie était, en 1978, une espèce de synthèse entre islam et marxisme. Les Moudjahidines du Peuple, et Maryam Radjavi avec eux, furent à la tête de la révolution iranienne en 1978 jusqu’à ce qu’ils se fassent virer par l’Ayatolah Khomeyni envoyé en Iran par la France avec l’accord des USA pour récupérer la révolution en la détournant vers l’islamisme. Khomeyni était jusque là en résidence surveillée en France.

    3°) Justement, et j’insiste beaucoup là-dessus, l’islamisme a été puissamment installé dans les pays musulmans par l’impérialisme occidental.

    La démonstration est ici : http://mai68.org/spip/spip.php?article1419

    Extrait :

    « En Afghanistan, ce sont les Américains qui ont financé (avec l’aide de l’Arabie Saoudite grande alliée des USA), et armé, entre autre avec les fameux missiles Stinger, et entraîné militairement Ben Laden et les Islamistes pour virer les Russes. Même que les femmes afghanes doivent regretter l’époque russe avec la pilule et l’avortement libres et gratuits et le droit au divorce, au travail et aux études ! »

    Alors, quand on nous dit qu’il faut faire la guerre en Afghanistan pour sauver les pauvres femmes afghanes de ces méchants Talibans, on se fout totalement de notre gueule !

    D’ailleurs, regardez comment les Occidentaux traitent les femmes en Afghanistan (article et vidéo-preuve) :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article218

    Extrait :

    « les jets en rase motte poursuivaient des femmes et des enfants qui se réfugiaient dans des maisons en pisé, lesquelles étaient mitraillées et incendiées par des bombes au phosphore… »

    Comme quoi, les barbares ne sont pas ceux qu’on croit.

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=16434

     

     

    do (sans qualité)  Hier 15H10 

     

    Comme cette analyse est importante, je vais bientôt donner dans ce cadre des adresses alternatives pour le cas où les vidéos cesseraient d'être visible depuis mai68.org.

     

    Voici déjà une adresse alternative :

     

    http://vlr.chez.com/ag/1606.htm

     

    Et encore une :

     

    http://lacarmagnole.free.fr/ag/1606.htm

     

     

    Les vidéos sont effectivement ici, voyez-les vite, eva :

     

     

    http://vlr.chez.com/ag/1606.htm

     

     


     

     


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  •                       Sarkozy_Delambre-9-7cd91-TT-POSSIBLE.jpg  

     

                Souriez, vous êtes roulés par le gouvernement !

    Par eva R-sistons 

    Suivi des "dix stratégies de manipulation",

    par Noam Chomsky

     

    Amis Lecteurs,

     

    Voici quelques évidences, si évidentes qu'on n'a pas besoin de les dire. Mais cela va encore mieux en les disant. Et donc je vais les dire. En quelques lignes, car le sieur que nous avons choisi avec tant d'enthousiasme et d'espoir pour nous représenter au sommet de l'Etat, ou de ce qu'il en reste, est maître es-manipulations. Il faudrait un gros livre pour les raconter. Echantillons...

     

    Vous voulez de la sécurité, puisqu'on vous dit que c'est bon pour vous, eh bien vous allez être servi. De la Haute sécurité ! Les 200 femmes portant voile intégral vont se dévoiler, vous verrez leur frimousse, au moins. Vous saurez donc si vous avez affaire à une terroriste, puisque c'est bien connu, en chaque Musulman se cache un, ou une, terroriste. C'est le CRIF qui va être content ! Et comme vous avez besoin de déverser votre colère sur quelqu'un pour votre niveau de vie qui s'amenuise tous les jours un peu plus, voilà, prenez un Musulman, encore lui, le CRIF va à nouveau se réjouir, faites-en un terroriste, un poseur de bombes même à la Tour Eiffel, et le gouvernement sera épargné. Après les Juifs et les communistes, voilà les nouveaux boucs-émissaires !

     

    Un gouvernement, justement, qui insiste bien, comme avec le sieur Bertrand, sur le mot "populaire" pour l'UMP, afin de faire oublier qu'il est anti-populaire. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, les jeunes UMP ont choisi de s'appeler les "jeunes populaires", au moment où ils le sont de moins en moins. Mais ça fait peuple ! Souriez, vous êtes roulés.

     

    Ah, le bon peuple ! Terrorisé par les Roms et par trois tueurs de gendarmes. Affamé de sécurité. Voilà, créée spécialement pour lui, la Haute securité ! Dehors, les Roms, les voleurs de poules (quand il en reste, car les volailles sont surtout en taule, aujourd'hui, dans les élevages industriels. Jusqu'où se niche le progrès !), et hors de nos frontières, le délinquant immigré, tueur de forces de l'ordre. Il paraît que cela fera 3 ou 4 bonhommes par an ! Olé ! Ils font du bruit, au moins, c'est ça la communication moderne. Et ils permettent de monopoliser les infos au détriment de ce qui se détricote au Parlement. Patatra ! Le bon peuple n'est pas dupe. On a beau lui dire que la tour Eiffel est en danger, beau lui dire que la France sera préservée de ses pires délinquants, la courbe de popularité du Président ne cesse de descendre. Raté ! Ce qu'on gagne côté FN, on le perd du côté grenouille de bénitier. Fichtre ! Même le Pape n'est pas d'accord avec la politique de super Bling-Bling. Quand le Vatican s'en mêle, les brebis de Dieu obtempèrent. Dehors, Sarkozy ! Cachez-moi tout ça, et servez nous Fillon, vite fait ! Il a bonne mine, lui....

     

    Français, oyez bonnes gens, on ne touche pas à vos impôts, promis, juré ! Mais revoici la redevance télé, et puis vos médicaments sont déremboursés, les niches fiscales des plus modestes sont traquées, l'électricité devient compétitive à votre détriment, le forfait hospitalier va augmenter, etc etc. Pas touche mon impôt... bouclier fiscal ! Et touche au bouclier social.... Et comme l'Etat se désengage des collectivités territoriales, les contribuables, les classes populaires vont payer. Attention à vos impôts locaux !

     

    Mais le chômage régresse. Dans les statistiques, du moins. On fait tout pour ça, d'ailleurs. Vous n'arrrivez pas à vous entendre avec votre boîte vocale ? Vous avez 5 mn de retard ? Radié. Demain, cocorico, les médias vont annoncer les bons chiffres du chomâge.

     

    Et la crise ! Bravo la crise, on prend dans les poches des citoyens pour donner aux banquiers qui s'en mettent plein les coffre-forts; 700 milliards sur notre dos ? Bien plus, chut ! Et la dette, alors ? On va payer, aussi. L'austérité, la rigueur, les coupes dans les budgets sociaux et les services publics, c'est pour nous. Le chef d'orchestre de ces politiques, c'est Strauss-Kahn. Vous savez, le joli-joli "socialiste" chou-chou des Médias. Souvenez-vous: "Un homme nommé désir", sur C dans l'Air, l'émission de faux débats entre libéraux et ultra-libéraux. Désir de DSK ! Pfff, dehors l'imposteur ! On n'en veut pas, de votre "socialiste" qui brûle de prendre la Présidence de la France pour l'offrir à Israël. Et pour mieux retirer tout ce qui restait de social dans le PS, il s'y est glissé, il est devenu le conseiller économique de Jospin; la suite, vous la connaissez... Le Trotskyste est devenu champion du libéralisme bruxellois. Bien joué, Dominique ! Mais on t'a vu une fois, on a compris.


    Et l'Afghanistan ! Fichtre, nos soldats vont défendre la liberté, là-bas, puisqu'on nous le dit. Et surtout la sécurité ! Si on se bat en Afghanistan, juré, promis, les barbudos islamistes ne viendront pas en France semer la terreur, c'est simple. Fallait y penser ! Et ils y ont pensé.

     

    On nous prend pour des gogos, ou quoi ? 26 % de popularité, le grand Président ! Quand même, se donner tant de mal pour en arriver là, payer des hordes de communiquants et des brillants cerveaux sortis de Polytechnique pour imaginer comment toujours mieux berner les Français, et être toujours plus impopulaire, faut l'faire ! Les Français sont imprévisibles.... 

     

    Au fait, quand il n'aura même pas 10 % de popularité, il sera toujours le Président de tous les Français, qu'il aura d'ailleurs soigneusement dressés les uns contre les autres au préalable ? Hé hé....

     

    L'Histoire (de France) ne jugera pas, elle rigolera...

     

    Eva R-sistons aux manipulations du gouvernement le plus antipopulaire qu'elle ait eu.

     

     

    TAGS : Sarkozy, sécurité, UMP, CRIF, Tour Eiffel, Polytechnique, Jospin, Bling-Bling, D. strauxss-Kahn, Rom, délinquant, Médias, Israël, Fillon, Afghanistan, Juifs, communistes

     

    http://r-sistons.over-blog.com/article-les-10-strategies-de-manipulation-souriez-vous-etes-roules-par-sarkozy-58040963.html

     

     

     

    Les 10 stratégies de manipulation de masse,

    par Noam Chomsky 

    Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média. Nous la reproduisons ici. Elle détaille l'éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu'à maintenir le public dans l'ignorance et la médiocrité.

                                                          Chomsky_thelastminute.1280x960
    Image by: thelast minute

    PressenzaBoston, 9/21/10PRESSENZA Boston, 21/09/10


    1/ La stratégie de la distraction

    Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

    2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

    Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

     

    3/ La stratégie de la dégradation

    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

     

    4/ La stratégie du différé

    Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

     

    5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

    La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

    6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

    Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

     

    7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

    Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

     

    8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

    Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

     

    9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

    Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

     

    10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

    Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

     

    http://www.pressenza.com/npermalink/les-dix-strategies-de-manipulation-de-masses


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  • Que le blog de Paul Moreira:

    Photo

    De l’art du bidonnage en général et de la science de la propagande en particulier (et vice-versa)

    Dans ce métier particulier qui s’appelle le journalisme, avancer une information choc sans être capable de la prouver, de la sourcer, de l’étayer par une déclaration, un rapport, un procès-verbal, quelques noms, des évènements, des dates, des lieux… c’est une faute.

    Quand cette faute est commise par de jeunes journalistes enflammés, plus pressés de donner leur opinion que d’établir méticuleusement des faits, leur rédacteur en chef leur conseille, d’une voix bienveillante, d’enquêter un peu plus et de ramener une référence, un truc qui rende son affaire crédible. Et, bien sûr, on ne publie pas. Ou on ne diffuse pas.

    Quand c’est porté par des vieux renards sur le retour, le cas de figure est différent. Il y a alors deux solutions.

    Soit c’est du bidonnage pur et simple : on invente un truc plus ou moins gros pour « sexyfier » son papier (plus répandu qu'on le croit, malheureusement...).

    Soit c’est de la propagande. On veut convaincre avec tant de brutalité qu’on imagine des faits, peut-être fondés sur une rumeur ou sur une véritable envie de croire. Peut être des déclarations qu'on a pas eu trop envie de vérifier.

    La différence entre le bidonneur et le propagandiste, c’est l’intention politique. Le propagandiste a un agenda idéologique. Le bidonneur veut surtout faire avancer sa carrière.

    Mais, voyons les choses en face : entre les deux, la frontière est parfois floue.

     

    L’autre soir, dans l’émission de Durand, l’objet du scandale, sur France 2, j’ai vu une superbe œuvre de déconstruction journalistique appliquée par Frédéric Bonnaud au livre d’Eric Zemmour, présent sur le plateau et qui pourrait illustrer notre propos.

    Zemmour, la star de la droite extrême "identitaire" a écrit un livre intitulé "Mélancolie Française". Enorme surface médiatique pour un "essai" de plus sur le déclin de la France soumis aux hordes mahometanes. Normalement, ça fait de la mousse idéologique à pas cher, on rompt des lances en étant pour ou contre, sans vraiment s'occuper du réel.

    Le talent et la rigueur de Bonnaud : avoir traité le pamphlet de Zemmour en objet journalistique normal. Pouvant donc être soumis à vérification selon les règles de ce métier : une information = une source.

    Bonnaud s’est mis à demander à Zemmour ce qui lui permettait d’écrire qu’en Seine Saint Denis, « nombre de familles musulmanes interdisent à leurs enfants de parler le français, la langue du diable » ?

    Le dialogue qui suit est un verbatim que vous pouvez aller vérifier ici à la 27 ème minute du débat :

    - Bonnaud : D’où vous sortez ça ?

    -Zemmour : Mais de rapports, de mes lectures…

    -Bonnaud : Mais quels rapports ? D’où vous sortez ça ?

    -Zemmour : Mais je sors ça… de choses… intéressantes… de choses… de policiers… de rapports… y’a même des articles de journaux… dans le monde… dont je sors ça, oui monsieur!… de témoins qui racontent ça dans leurs familles… »

     

    Au bout de tout ce vasouillage, Eric Zemmour décontenancé finira par sortir l’argument de la Foi à Bonnaud : « Mais vous ne voulez pas voir… »

    Zemmour Voit, donc… Au lieu de visions, on aurait préféré une note de bas de page qui renvoie à ces fameux articles du monde. Peut être existent-ils mais alors, pourquoi ne pas les citer ?... C’est ce qui différencie le travail d’historien ou de journaliste du propos de bistrot. Et dans ce cas précis, propos de bistrot avancé d’un électeur rural du Front National qui n'aurait jamais vu un arabe ailleurs qu'à la télé...

    Dans les livres des journalistes d’enquête anglo-saxons que j’aime bien lire, chaque info un peu saillante est marquée par un renvoi à une référence, elle ressort dans un index. Il existe un appareil éditorial permettant de crédibiliser le travail du confrère. Des « fact checkers » qui passent vos écrits au crible. Les fact checkers vérifient chaque information que vous avancez. Ils passent des coups de fil et épurent tout ce qui n’est pas prouvable. Ce n’est pas une atteinte à la liberté d’expression. C’est la possibilité de fonder les opinions les plus radicales sur le béton armé des faits.

     

    http://premiereslignes.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/03/13/de-l-art-du-bidonnage-en-general-et-de-la-science-de-la-prop.html


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    Chiffres du chômage de juillet : Des résultats en parfait ... trompe l'oeil !

     

    Christine Lagarde est aux anges, après laa publication des chiffres du chômage de juillet, au point de déclarer : " Deux mois, ça commence à devenir du tendanciel" Faisant l'impasse sur les chiffres réels dont ceux des 50 ans ou plus, pour qui la hausse s’est poursuivie (+ 0,8 % en juillet, + 17,6 % sur un an)

    Décidément très en verve madame Lagarde a ajouté : " Si on couple ça avec le supplément de croissance par rapport aux prévisions, les créations nettes d'emplois pendant le premier semestre et une légère diminution des prix en juillet, ca nous fait un cocktail de rentrée qui est tout à fait positif ... / ... " - Source JDD

    En clair, avec la "formidable" politique de l'emploi du gouvernement, on va finir par manquer de chômeurs !

    Au delà du discours quasi "hystérique" habituel, auquel nous soumet chaque ministre en charge de l'emploi, il faut noter que madame Lagarde appuie sa démonstration exclusivement sur la seule catégorie A, qui est selon les termes de l'INSEE les : "demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi "

    Or, selon la nomenclature de l'INSEE, il existe d'autres catégories

    catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
    catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;
    catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;
    catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).

    Et, comme le fait remarquer le JDD : " ... / .... depuis le début de l'année, le nombre de demandeurs d'emploi a progressé de 5,4% par rapport aux sept premiers mois de l'année 2009. En outre, si l'on additionne les catégories A, B et C, le chômage a augmenté de 0,1% en juillet par rapport à juin (+5.300) pour s'établir à 3.963.800 personnes, un chiffre en hausse de 8,1% sur un an ... / ... "

    Afin d'être le plus précis possible, il préciser que : " ... / ... Si l'on ajoute les demandeurs d'emploi en stage, en formation ou en maladie (catégorie D) et ceux en contrats aidés (catégorie E), plus de 4,57 millions de personnes étaient inscrites à Pôle emploi fin juillet en métropole. Avec les DOM, le chiffre du chômage a atteint 4,2 millions ... / ... " - Source Europe1

    Sans oublier comme l'indique Alain Vidalies, secrétaire national du PS au travail et à l'emploi, dans un communiqué : " les chiffres exploités par le gouvernement ne sont obtenus que grâce à une explosion des entrées en stage (+ 17,2 % sur un mois) et des dispenses de recherche d'emploi (+ 24,4 % en juillet)" - Source Le Monde

    Tout ceci venant fortement relativiser la joie de madame Lagarde qui déplore quand même que : " En revanche sur les plus de 50 ans on a toujours un socle de seniors qui restent au chômage et qu'on arrive pas à ramener vers le marché de l'emploi", a commenté la ministre. "Là, je compte beaucoup, avec Laurent Wauquiez, sur le projet de loi qui sera en discussion bientôt devant l'Assemblée puisqu'il prévoit un dispositif spécifique d'aide à l'embauche des seniors pour encourager les entreprises à recruter des plus de 50 ans ... / ... "

    C'est probalement un oubli de la part de madame Lagarde, de ne pas avoir évoqué la discrimination à l'embauche dont les plus de 50 ans sont victimes au quotidien et la recrudescence de "ruptures conventionnelles " qui les touche de plein fouet : "Comme en matière de licenciement, ce sont les seniors (plus de 58 ans) qui sont principalement concernés par cette forme de rupture ... / ... " Voir Slovar du 19 août 2010

    Alors, quel est le contenu de ce dispositif "miracle" ?

    Transposer : " le dispositif "zéro charges" aux embauches, pour toutes les entreprises, "de salariés de plus de 55 ans", répond, sur Europe 1, Laurent Wauquiez"

    Dispositif zéo charges ?

    Le dispositif zero charges fonctionnait de la façon suivante : " Jusqu’au 30 juin 2010, toute embauche dans une TPE est totalement exonérée de charges patronales pendant 12 mois pour un salarié au SMIC " - Source Gouvernement

    Pourquoi a t-il été supprimé ?

    En mai 2010, Nicolas Sarkozy expliquait que : " ... / ... le nombre de demandes d'embauches au titre de cette mesure introduite début 2009 a atteint le million début avril, pour un coût total qui approche les 800 millions d'euros pour le budget de l'Etat. "Je crois qu'elle a bien rempli son office au plus fort de la crise et qu'avec l'amorce de la reprise depuis le quatrième trimestre 2009, elle est moins nécessaire ... / ... " - Source La Tribune

    " Elle est moins necessaire" ? Sauf qu'en septembre, reprend le débat sur la réforme des retraites. Et que la mesure phrare de cette réforme consiste à allonger la durée de cotisation et de reporter l'âge légal de départ à 62 ans !

    Ces modifications vont plonger nombre de chômeurs de 50 ans et plus dans la plus grande des précarités ... durable, une fois qu'ils ne seront plus indemnisés. Et ça, le gouvernement le sait ! Comme il sait que son discours sur le : "travailler plus longtemps" perd toute sa valeur au cas où le chômage frappant la catégorie des 50 ans et plus, augmenterait, de façon exponentielle !

    Alors, d'une leçon de gestion donnée en mai par le Président de la République, on va à nouveau faire cadeau de millions de charges sociales, pendant quelques mois ou un an tout au plus, "pour un salarié au SMIC " ? afin de "faire bouger les chiffres" !

    D'ailleurs, Laurent Wauquiez, assure sur Europe1 que : " cette mesure sera mise en place avant la fin de l’été, par le gouvernement et sera étudiée ... dans le cadre du projet de loi sur les retraites ... / ... " Quelle coincidence !


    Crédit photo
    AID
    Agefos PME


    Auteur : Slovar - Source : Slovar les nouvelles

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=15357

     

     

     

    Après les soi-disant bons chiffres du chômage, la soi-disant efficacité du RSA. Décidément, retour de vacances du gouvernement rime avec… boniments.

    L'Institut national de la statistique est l'incontournable étalon de l'économie française, bien que nous ne lui fassions pas toujours confiance (notamment en ce qui concerne sa façon d'élaborer le taux d'inflation ou de considérer "le moral des ménages").

    Le voici qui s'est lancé dans des "simulations" autour du RSA : simulations dont on se demande si elles sont au sens propre… ou au sens figuré. Car ses conclusions sont tellement ahurissantes, tellement éloignées de la réalité que vivent les RSAstes (dont nous recueillons les témoignages sur nos forums), qu'on se demande si l'UMP n'a pas racheté l'Insee avec les enveloppes de Mme Bettencourt pour en faire son officiel vecteur de propagande, à l'heure où le RSA "activité" est loin d'attirer les foules de travailleurs pauvres...

    Spectaculaire ?

    L'Insee estime que "l’efficacité du RSA en termes de gains du retour à l’emploi apparaît spectaculaire". Pourtant, c'est tout le contraire !

    Avant la mise en place du RSA, le 1er juin 2009, il existait pour les allocataires du RMI et de l'API un dispositif d'intéressement au retour à l'emploi, qui a été supprimé. Certes, ce dispositif était limité à douze mois et avait des allures d'usine à gaz, mais il était plus avantageux que le RSA "activité".

    Car le RMIste qui reprenait un emploi pouvait cumuler intégralement durant les trois premiers mois son allocation et son salaire (sans critère de montant), puis, les neuf mois suivant, recevait une prime mensuelle de 150 €. Sous certaines conditions, certes restrictives voire injustes, il pouvait demander la "prime exceptionnelle de retour à l'emploi" de 1.000 € au bout du quatrième mois. Enfin, s'il perdait son job (ce qui est le lot des précaires, les emplois "durables" de plus de 6 mois et les CDI n'étant plus la majorité des offres sur le marché) et restait sans activité durant plus d'un semestre, les compteurs étaient mis à zéro et le dispositif d'intéressement reconduit dès la reprise d'activité suivante.

    Aujourd'hui, le RMIste qui retravaille (et dont la rémunération autorisée pour en bénéficier est désormais plafonnée à 1,04 Smic pour une personne seule) perçoit sans bonus un complément de revenu mensuel moyen de 157 €, celui-ci étant fixé à hauteur de 62% du salaire : pour 100 € gagnés, le RSA "socle", devenu "activité", est déduit de 38 €. Effectivement, le versement de ce complément n'est plus limité dans le temps. Mais, convenez que le gain n'est pas "spectaculaire" ! Si l'on compare avec ce qui existait avant, la réputation de "subvention aux bas salaires" collée au RSA semble, hélas, plutôt justifiée.

    Droits connexes

    L'Insee dit : "Les droits connexes diminuent de façon progressive lorsque les revenus d’activité s’accroissent" alors qu'ils chutaient "de manière brutale lors de la sortie du RMI". C'est une vérité de La Palice, puisque que le gain de la reprise est nettement moindre !

    Il n'empêche que les RSAstes qui reprennent un emploi — parce qu'on leur force davantage la main sous menace de leur couper les vivres — sont confrontés aux mêmes problèmes : nombreux sont ceux à qui on suspend illico le RSA dès le trimestre suivant. Ils sont obligés mendier à la CAF la "neutralisation" de leurs ressources en cas de fin de contrat afin qu'on leur rétablisse un RSA à taux plein, sinon justifier leurs revenus quasiment en temps réel. Les incidences sur leur APL et autres droits connexes (CMU, taxe d'habitation, réduction transports…) sont immédiates, alors que pour les chômeurs en ASS ou d'autres bénéficiaires de prestations sociales, ces droits ne sont révisés que d'une année sur l'autre, au rythme de la déclaration d'imposition.

    Enfin, l'Insee occulte l'aspect particulièrement répressif et inégalitaire du RSA. Les allocataires doivent se soumettre, tous les trois mois, à une fouille en règle par le biais d'un formulaire intrusif — la DTR — où même votre épargne disponible ou les dons (famille, associations caritatives) pèsent dans son attribution. Et, effet de la décentralisation, les modalités du RSA peuvent varier plus ou moins sensiblement selon les départements.

    Pour cette "simulation" plus que sommaire, l'Insee mérite un carton rouge.

    SH


    Auteur : SH - Source : Actuchomage

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=15364


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    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=15397

     

     



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