• Kouchner en conflit d'intérêts avec Ockrent sur l'audiovisuel extérieur ?


    © SIPA


    Bernard Kouchner, qui a écopé des missions du Secrétaire d’Etat à la Coopération démissionnaire, Alain Joyandet, devra-t-il démissionner pour conflit d’intérêt avec sa compagne, Christine Ockrent, directrice adjointe de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF) ?

    Chiche”, lance le Canard enchaîné dans son édition parue ce mercredi 7 juillet. L’hebdo rappelle les propos du ministre des Affaires étrangères en mars 2008: “Si on pouvait déceler un conflit d’intérêts entre le ministre des Affaires étrangères que je suis pour le moement et Christine Ockrent, c’est moi qui démissionnerais. Ce sera la première fois qu’un mec s’en ira parce que sa femme est promue (…). Et ça fera du bien à la France”.

    Alain Joyandet, rattaché au ministère des Affaires étrangères, avait notamment pour mission de superviser l’AEF, permettant au ministre Kouchner de se dédouaner de tout conflit d’intérêts, souligne, par ailleurs, le Canard enchaîné.

    Aucun conflit d’intérêts pour Luc Châtel

    Je n’ai pas le sentiment qu’il y aura de conflit d’intérêts nouveau depuis dimanche en la matière”, a déclaré, de son côté Luc Chatel en rendant compte à la presse des travaux du Conseil des ministres.

    Christine Ockrent a été nommée en mars 2008 directrice générale de l’audiovisuel extérieur de la France (AEF), la holding qui chapeaute France 24, RFI et TV5 Monde. lire la suite...

     

    http://teleobs.nouvelobs.com

     

     

    La charge de Rufin contre un Quai d'Orsay «complètement marginalisé et sinistré»



    On les disait amis, ils semblent désormais sérieusement brouillés. L'écrivain Jean-Christophe Rufin, ex-ambassadeur de la France au Sénégal, se livre à une charge sévère contre Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères. Décrivant dans un entretien au «Monde» un Quai d'Orsay «complètement marginalisé et sinistré», des diplomates dans le «désarroi le plus total», Rufin regrette que le co-fondateur de Médecins sans frontières se laisse dicter sa politique africaine par Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, et des «réseaux de lobbying».



    Le fond de l'affaire n'est pas nouveau. L'impuissance de l'ancien french doctor aux Affaires étrangères a déjà été décrite, notamment par Libération. Kouchner lui-même a reconnu qu'il devait s'accommoder d'influences parfois contraires. Mais Jean-Christophe Rufin, nommé à Dakar en 2007 par Nicolas Sarkozy, et débarqué fin juin sur insistance du président Abdoulaye Wade, détaille par le menu cette diplomatie si paradoxale: «D'un côté, il y a un Quai d'Orsay qui sert de vitrine à la fois "people" et morale, et, de l'autre, une realpolitik faite par derrière et par d'autres.»

    Invité de RTL ce matin, l'auteur de «Katiba» a évoqué «une politique africaine indiscutablement en crise». Selon lui, «le Quai d'Orsay ne pèse plus rien dans les affaires africaines». Celles-ci sont gérées par Claude Guéant. «Très influent», l'ancien préfet «agit d'autant plus librement qu'il n'en répond ni devant l'Assemblée ni devant le gouvernement». «Il dépend du seul président de la République, dont j'ignore s'il est complètement informé des initiatives de son collaborateur», s'inquiète Rufin.

    Kouchner devrait «savoir partir»


    L'ancien président d'Action contre la faim s'en prend aussi aux «intermédiaires officieux qui ont été remis en selle depuis trois ans». «Les réseaux se sont reconstitués», explique-t-il à RTL, «on a quelque chose de très... lire la suite de l'article sur Libération.fr


    http://fr.news.yahoo.com/76/20100706/twl-la-charge-de-rufin-contre-un-quai-d-1a8f422.html


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  • publié par babelouest (crisonnier mais libre) le 04/07/2010 15H51 

     

    S’il devait retourner à l’école, il serait au premier rang, ne cessant d’applaudir le maître que pour appeler à la discipline et exhorter ses camarades à travailler plus. Gérard Carreyrou a passé l’âge, mais il reste - à TF1 hier comme à France Soir aujourd’hui - le fayot de service, bramant toujours dans le sens du pouvoir. À tel point qu’il a réussi à redonner tout son lustre au mot "propagande". Respect !

    lundi 28 juin 2010, par JBB


    68 ans, et toujours au turbin ! Un exemple pour cette France qui rechigne à se lever tôt et à travailler plus longtemps. Un modèle, même. Loin, très loin de ces petits saligauds de grévistes qui « rêvent toujours d’une oasis de facilité au milieu d’un monde cruel » [1], croient encore - les naïfs ! - dans le « paradis terrestre des utopistes de l’État providence » [2] et restent « englués dans un passé mitterrandien qui commence à dater » [3]. Gérard Carreyrou a beau être passé de TF1 à France Soir comme on tombe de Charybde en Scylla, directeur de l’information de l’alors plus puissante chaîne française devenu éditorialiste de luxe en un canard qui peine à s’affirmer [4], il ne lâche rien. Et livre chaque jour - ou peu s’en faut - à des lecteurs qui n’en demandent peut-être pas tant un petit bijou de propagande gouvernementale. Un édito aussi sirupeux, tout en courbettes et amour pour le pouvoir, qu’agressif en sa forme propagandesque [5].

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    Ne pas faire retraite

    Gérard Carreyrou parle de (presque) tout. Mais il n’est jamais aussi bon que quand il évoque (souvent, très souvent) la « nécessaire » réforme des retraites. En décembre 1995, déjà, il tempêtait vent debout contre ces manifestants refusant l’évidence - c’est-à-dire un plan Juppé allongeant notamment la durée de cotisation. Et il fustigeait, au 20 Heures de TF1, « un mouvement où les fantasmes et l’irrationnel brouillent souvent les réalités » [6], en même temps qu’il louait la bravoure du Premier ministre : « M. Juppé a marqué sans doute un point, celui du courage politique. » Et Serge Halimi de constater, dans Les Nouveaux chiens de garde : « La langue de bois des Importants venait de laisser voler ses plus jolis copeaux : d’un côté — celui du pouvoir et de l’argent — le "courage" et le sens des "réalités" ; de l’autre — celui du peuple et de la grève — les "fantasmes" et l’"irrationnel". Ce mouvement social aurait-il l’impudence de remettre en cause vingt années de pédagogie de la soumission ? »

    Quinze ans après, rien n’a changé - c’en serait presque rassurant, les mots et dogmes de Gérard Carreyrou comme certitude qu’il y aura toujours, en ce monde, quelque chose d’intangible à quoi se raccrocher, fut-ce le plus bel exemple de crétinerie mensongère. Juppé était « courageux » en 1995 ? Fillon est « rigoureux » en 2010 [7], « crédible et courageux » [8] et « son discours sur les déficits s’inspire tout à la fois de Churchill (…) et de Kennedy (…) » [9]. Le plan Juppé en appelait au sens des « réalités » ? La « grande réforme » [10] aussi, « ambitieuse et nécessaire pour assurer la pérennité des retraites des Français », « qui marque une rupture avec le passé de facilité mais [qui] est incontournable et nécessaire dans le contexte de la crise et de nos déficits abyssaux » [11]. C’est juste une question de bon sens, finalement : qui pourrait bien refuser « des propositions mesurées qui passeront fatalement par un allongement progressif de la durée de cotisation et par le glissement ou le contournement du tabou des 60 ans » [12] ? C’est mesuré et fatal, on vous dit…
    La « grande réforme » est même si inéluctable qu’une grande partie des habitants de ce pays en a pris conscience et s’y est résignée. Contre mauvaise fortune bon cœur : « une majorité de l’opinion sait qu’il n’y a pas d’autres choix » [13], « l’opinion française est (…) en train de comprendre qu’il n’y a pas d’alternative à la réforme des retraites, beaucoup d’hommes et de femmes de gauche comme de droite sont préparés, sinon enthousiastes, à faire cet effort national » [14], « la réforme des retraites est passée dans les têtes avant de s’inscrire dans la loi » [15], « une large partie de l’opinion (…) sent bien dans ses profondeurs qu’on n’a pas d’autre choix » [16], etc… Finalement, Gérard Carreyrou lit dans l’opinion comme une mauvaise cartomancienne dans le Ricoré ; au fond de la tasse, entre deux gouttes, c’est la résignation et l’acceptation qu’il trouve.

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    Propagande à l’arme lourde

    C’est en cela que les très nombreux éditos de Gérard Carreyrou sont si révélateurs : sans s’embarrasser de quelques précautions ou nuances - ce n’est pas le genre du bonhomme… - , convaincu de s’adresser à des classes populaires (puisque c’est le lectorat cible de France Soir) qu’il imagine sans doute complétement crétines et idiotes, l’homme répète, martèle, pilonne. Il bombarde, même. Celui qui, à l’antenne et en compagnie de Michèle Cotta, s’extasiait au premier soir de l’offensive en Irak [17] devant les images de bombardement au laser diffusées par les forces américaines - « Ce sont effectivement des images tout à fait étonnantes (…). Dans quelques instants, d’autres images tout à fait étonnantes. » [18] - fait preuve du même goût pour l’arme lourde quand il s’agit de mettre en avant l’action gouvernementale. Même sa justification ultérieure, quand il tente d’analyser a posteriori son effarante fascination pour le tapis de bombe US, vaut aussi grille d’analyse pour son incessant bombardement éditorial sur la réforme des retraites : « Bien sûr, certains disent qu’on jubile à l’antenne, qu’on semble y prendre du plaisir. Je ne dis pas que c’est bien. Je dis que c’était inévitable parce qu’enfin - si j’ose dire - le système qu’on avait mis en place depuis des mois allait pouvoir fonctionner. » [19] C’est cela même : le système qu’on avait mis en place depuis des mois allait pouvoir fonctionner… À cette différence que cela fait des années que Gérard Carreyrou (comme ses semblables) ronge son frein. Une fois venu le moment de l’hallali sur les 60 ans, il s’agit de se lâcher : taïaut !

    Rien d’autre qu’une offensive, donc. Gérard en a l’habitude, lui qui a été à bonne école (militaire), celle de son ami de toujours, l’ancien soldat Charles Villeneuve. Eux deux ont fait les 400 coups (antisociaux) ensemble. Se sont imposés de concert à Europe 1 [20], avant de lâcher Jean-Luc Lagardère pour Bouygues. Ont tous deux fait partie de l’équipe dirigeante de TF1 [21]. Et ont surtout produit ensemble Le Droit de Savoir, émission qui n’avait de cesse de vanter l’exemplaire travail de la police, de fustiger les prétendus profiteurs du système ou de dénoncer « la France qui triche »« Les uns profitent à l’excès de l’assurance chômage, les autres fraudent le RMI, d’autres encore fabriquent des arrêts maladie bidons. Des milliards d’euros leurs sont versés chaque année par les organismes de protection sociale », attaque ainsi bille en tête Charles Villeneuve en mai 2007. Juste avant les présidentielles, quel hasard…
    D’une certaine façon (ou même : d’une façon certaine), Gérard Carreyrou a donc participé à l’élection de Nicolas Sarkozy. L’ancien militant PSU des années 60 - devenu depuis giscardien, balladurien [22] et enfin sarkozyste - en tire sans doute une légitime fierté, lui qui porte aux nues, dans France Soir, le président en exercice. Jusqu’à le comparer à Roosevelt - parce qu’il « n’a pas changé depuis son élection mais grandit dans l’épreuve » [23]. Ou à le créditer de toutes les réussites : « Omniprésent et hyperactif dans la mise en œuvre d’une solution européenne face à la crise, Nicolas Sarkozy démontre une nouvelle fois qu’il a la stature d’un président des temps difficiles, comme il l’avait prouvé aussi bien dans la crise financière de 2008 que dans la crise Russie-Géorgie. » [24] Tant d’amour en deviendrait presque touchant.
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    Contre le bolchévisme, le syndicalisme et la lutte armée…

    Ça fait longtemps que Gérard Carreyrou a choisi son camp. Pas seulement pour Sarkozy. Mais surtout contre les syndicats, la gauche, les grévistes et - de façon générale - la piétaille. Quand, il y a 20 ans, Le Canard Enchaîné publie la déclaration d’impôt de Jacques Calvet, alors patron de Peugeot Citroën, et montre que celui-ci a vu son salaire augmenter de 45 % en deux ans, c’est Gérard qui vient pleurer à l’antenne de TF1 : « Ils ont braqué un revolver chargé sur la nuque du grand pédégé. » [25] Solidarité de classe, déjà : au mitan des années 90, révèle Le Nouvel Observateur, c’est un salaire de 2,8 millions de francs annuels que touche l’apparatchik de TF1. Entre grands patrons, on se comprend…
    C’est sans doute au nom de cette même solidarité que Gérard Carreyrou bave tant qu’il peut quand L’Express publie en 2008 un entretien avec Jean-Marc Rouillan. L’éditorialiste de France Soir monte au créneau, admonestant l’ancien d’Action Directe du haut de son confortable fauteuil : « J’estime que vous devriez avoir la décence de vous taire, monsieur l’assassin condamné à la perpétuité. » [26] Et s’attire une cinglante réponse de Pierre Carles, publiée dans CQFD : « Dans sa chronique de France Soir, Carreyrou explique que Jean-Marc Rouillan aurait "lâchement assassiné" le général Audran "parce que son nom de famille commençait par la première lettre de l’alphabet". Puis ce fut au tour du PDG de Renault, Georges Besse, "dont le nom commençait par un ’b’". Enfin, il lâche à l’adresse de Jean-Marc Rouillan : "Vous vous prépariez à un autre assassinat dont le nom de la victime aurait commencé par un ’c’". C comme… Carreyrou ? »

    Gérard peut dormir tranquille : Rouillan est retourné moisir en taule. Et l’éditorialiste a tout loisir de poursuivre son incessante propagande, sans sueurs froides ni regards jetés en arrière pour s’assurer qu’aucun vengeur social n’approche dans son dos. Serein, il peut savourer la faible mobilisation syndicale du 27 mai, y revenant par deux fois, juste avant et juste après. Dans Echec probable, il gage que « la raison l’emporte[ra] sur les pesanteurs de l’immobilisme social » ; dans L’échec du 27 mai, il se félicite de l’absence de « véritable dynamique de contestation ». Que celle-ci se fasse jour, près d’un mois plus tard, et Gérard Carreyrou évacue en deux lignes ce « baroud d’honneur avant les grandes vacances » [27], avant de longuement revenir sur un fallacieux et mensonger sondage du Figaro [28]. C’est ainsi : le sarkozysme est apostolat, le servir dans France Soir impose certaines œillères. Il faut bien tenir bon la barre quand l’heure est grave : «  Déjà écrasé par les déficits financiers qui n’ont fait que croître et embellir avec la crise, notre pays semble aujourd’hui menacé par un déficit encore plus grave, un déficit moral. » [29] Et il ne sera pas dit que celui qui invitait, sur l’antenne de TF1 en 1989 et en réaction aux (faux) charniers de Timisoara, à créer des Brigades internationales pour « mourir à Bucarest », sera resté bras croisés en 2010. Mourir pour le sarkozysme, c’est une jolie invitation, non ? Allez, dépêche-toi, Gérard…

    Notes

    [1] Édito de France Soir, le 24 juin : Lucidité et manifestations.

    [2] Ibid.

    [3] Édito de France Soir, le 29 mai : L’échec du 27 mai.

    [4] Malgré les rodomontades de son nouveau propriétaire, Alexandre Pougatchev, et en dépit de tout l’argent injecté (20 millions d’euros pour la seule campagne de communication autour de la nouvelle formule), les ventes de France Soirelles se situaient en moyenne à 86 715 exemplaires ; bien loin, encore, de l’objectif fixé à 150 000 exemplaires pour fin 2010 et à 200 000 pour fin 2011. ne décollent pas autant que son nouveau propriétaire le voudrait. Pour le mois d’avril,

    [5] Quand elle est à ce point frontale, la propagande tient quasiment de la trouée allemande dans les Ardennes.

    [6] Cité par Serge Halimi, Le Monde diplomatique, janvier 1996.

    [7] Édito de France Soir, le 26 juin : Fillon le rigoureux.

    [8] Édito de France Soir, le 5 mai : Grèce, retraites : le lien.

    [9] Édito, Fillon jusqu’en 2012 ?

    [10] Si, si, c’est comme ça qu’il l’appelle. C’est même le titre de son édito du 26 mai : Le choix de la grande réforme.

    [11] Édito du 17 juin : Sévère mais juste.

    [12] Édito de France Soir, le 5 mai : Grèce, retraites : le lien.

    [13] Édito du 17 juin : Sévère mais juste.

    [14] Édito du 5 mai, Grèce, retraites : le lien.

    [15] Édito du 29 mai : L’échec du 27 mai.

    [16] Édito du 10 juin : Égalité et équité.

    [17] Soit le 18 janvier 1991.

    [18] Cité par Arnaud Mercier, « Médias et violence durant la guerre du Golfe », Cultures & Conflits.

    [19] Interview à L’Evénement du Jeudi, le 21/02/1991, citée par Arnaud Mercier, ibid.

    [20] Ils n’étaient pas seuls, d’ailleurs. À défaut d’un quelconque autre titre de gloire, Europe 1 restera comme cette radio qui, dans les années 1970, a chaleureusement couvé, sous l’autorité d’Étienne Mougeotte (et surtout de Jean-Luc Lagardère), certains des pires pousses d’une nouvelle caste médiatique : Gérard Carreyrou, Jean-Claude Dassier, Robert Namias et Charles Villeneuve, soit l’essentiel du futur état-major de TF1. Ces caricatures de journalistes - giscardiens aux dents longues - s’étaient même baptisés, en 1974 et en référence à la révolution des Œillets, du pompeux terme de « capitaines portugais ».

    [21] Charles Villeneuve y a été directeur des sports, ainsi que directeur général de TAP, filiale de TF1 et directeur des opérations spéciales. Gérard Carreyrou, lui, a notamment occupé les postes de directeur de la rédaction et de directeur de l’information de TF1.

    [22] Gérard Carreyrou a été l’un des artisans du matraquage pro-Balladur de TF1. Ce qui lui vaudra d’ailleurs une temporaire mise à l’écart, une fois acquise la victoire de Chirac.

    [23] Édito du 4 décembre 2008 : A la Roosevelt.

    [24] Édito du 11 mai : Retour présidentiel, contradictions au PS.

    [25] Cité par Nicolas Cori, dans Les Cordons de la Bourse.

    [26] Édito du 1er octobre 2008 : L’indécence de l’assassin.

    [27] Édito du 24 juin : Lucidité et manifestations.

    [28] Voir sur le sujet ce bon article d’Arrêt sur Image : Sondage : Les Français approuvent (enfin) la réforme des retraites.

    [29] Dans l’édito titré Déficit moral.

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14009


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  • Yves Calvi photographié par le Studio Harcourt en 2010.
    Yves Calvi photographié par le Studio Harcourt en 2010. (Wikipedia)
    Il peut se payer un portrait chez Harcourt, grâce à nos sous ! eva R-sistons à l'intolérable 

     


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    Calvi-Krettly (C dans l'Air, faux débats sur la V)

    ou le journalisme de caniveau, de connivence,

    par eva R-sistons

     

     

    Vous voulez voir comment le faux journaliste Calvi-Krettly parle de la "rigueur" dans son émission de faux débats C dans l'Air réunissant presque exclusivement (sauf quelques rares opposants hésitants, sans conviction, s'exprimant avec difficulté...) des partisans acharnés du libéralisme assassin, de l'Empire anglo-saxon ou des néo-sionistes ? Voyez l'émission du mardi 29 juin 2010, "Rigueur: Le hors-d'oeuvre", écoutez : http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1472 (C dans l'Air, France V).

     

    Vous entendrez par exemple dire que le problème c'est le coût des fonctionnaires (il convient donc de les supprimer, et plus rapidement), qu'il faut "externaliser" (missions de service publics effectuées par le secteur privé) etc etc, ou encore que 100 emplois publics coûtent à la collectivité 133 emplois privés; Calvi le journaleux demande même (au nom des télespectateurs mais en jubilant) s'il faut mettre à la charge des syndicalistes le coût des grèves, et puis on entend dire que ce que gagne un Ministre c'est finalement peu, Calvi intervient encore pour demander si la France a  toujours les moyens de payer les prestations sociales, réponse d'un ultra-libéral: "Ce sont de faux droits, cause de vrais déficits"... Que d' énormités !

     

    On voit à quoi sert  Calvi dans les Médias PUBLICS : Cracher sur tout ce qui est public, avantages sociaux, etc, ce n'est pas un journaliste, il trahit sans cesse sa fonction, il est payé avec les sous des Français pour détruire tout ce à quoi ils tiennent et qui a été conquis au fil des siècles, laborieusement, souvent au prix de leur vie, par leurs aïeux,  il est uniquement là pour être un RELAIS du Gouvernement qui liquide la France, là pour être son porte-parole, pour faire de la propagande, pour être... un COLLABO !

     

    Avons-nous vraiment réalisé ce qu'est réellement Calvi-Krettly (de son vrai nom) ? Un traître à sa fonction, et à la Nation française ! Qu'attend-on pour lui réserver le même sort qu'à Pujadas (voir article  "David Pujadas reçoit la laisse d'or du journaliste le plus servile (eva R-sistons)") ?

     

    Cette télé est à VOMIR, les Calvi, Delahousse, Darmon, Chabot, Drucker, Pujadas, Leymergie, Benoît Duquesne... sont de simples propagandistes payés fort cher pour nous mentir, pour nous tromper, pour nous faire du mal, pour servir les intérêts des milliardaires au détriment de l'ensemble des intérêts des Français... Leur place est devant un Tribunal ! L'Histoire, de toutes façons, jugera !

     

    Eva, journaliste indignée par tous ceux qui abaissent les Médias Français au rang des caniveaux, qui tuent la liberté d'information et la démocratie, et qui conduisent notre Presse à être lanterne rouge en Europe ! Vous avez dit république irréprochable ? Ou Mafia squattant nos Médias publics ?

     

     


    Commentaire lu:

     

     

    4.Posté par kouid well le 05/07/2010 22:57

    L'émission C dans l'air est une sorte d'autoroute à deux voies mais à sens unique, aucun avis contradictoire n'est soulevé par ses pseudo-analystes "béni-oui-oui", des analystes ne caressant Israël que dans le sens du poil et l' avantage de cette émission, c'est qu'on sait que les intervenants sont choisis pour leur partialité sans faille et leur engagement connu d'avance, mais ce qui dérange c'est d'une part leur autosuffisance affichée et leur penchant inné au mensonge présenté en pâture aux ignares sous forme d'analyse "d'experts en stratégie en tout genre" ... Lorsqu'ils s'agit des turpitudes criminelles des sionistes ils se rangent d'avance sur toutes les thèses israéliennes aux quelles ils n'osent jamais y introduire le moindre petit iota de doute...si Israël annonce que deux plus deux font dix-huit ...ils acceptent avec le sourire le plus imbécile.. Alors pour moi,C dans l'air m'amuse et me divertit parce que je sais d'avance ce qu'ils vont dire et quelle est leur conclusion finale: tout le monde il est beau , tout le monde il est gentil dans cet Occident tenu fermement en laisse par le lobby israélien....les grands méchants sont toujours les victimes du génocide que mène Israël en Palestine  

     

     

    http://www.alterinfo.net/Calvi-Krettly-icone-du-journalisme-de-connivence-de-caniveau-_a47892.html


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  • (" Cible " Woerth ? Le pôvre ! Eva)

    • Posted: 2010-06-28 12:59:54
      "Ne sous-estimez pas ma capacité de résistance". Le ministre du Travail, Eric Woerth, empêtré depuis une dizaine de jours et les révélations du site Médiapart dans l'"affaire Bettencourt", s'est à nouveau longuement défendu dimanche 27 juin 2010 sur le plateau du "Grand jury RTL-Le (...)

      MEDIA ENCLOSURE: http://www.france5.fr/c-dans-l-air/IMG/arton5870.jpg

    http://feeds.feedburner.com/france5/cdanslair   VIDEO du 28 juin 2010

     

     

    scroll haut HAUT 
    / BAS scroll bas

    Alors que le ministre du Travail, pris dans la tourmente de l’"affaire Bettencourt", estime être "une cible politique", Florence Woerth dit avoir "sous-estimé le conflit d’intérêts" entre son emploi et les fonctions de son époux. Le PS demande l’ouverte d’une enquête. 


    "Ne sous-estimez pas ma capacité de résistance". Le ministre du Travail, Eric Woerth, empêtré depuis une dizaine de jours et les révélations du site Médiapart dans l’"affaire Bettencourt", s’est à nouveau longuement défendu dimanche 27 juin 2010 sur le plateau du "Grand jury RTL-Le Figaro-LCI", de toute intervention dans ce dossier.

    Entouré de plusieurs autres membres du gouvernement et de la majorité, l’ancien ministre du Budget et trésorier de l’UMP s’est posé en homme serein. "Je ne suis pas affaibli. Je ne souffre pas du tout, parce que je n’ai rien à me reprocher", a-t-il affirmé. En réalité, Eric Woerth se dit être une "cible politique, parce qu’on veut ralentir le rythme et la réussite de la réforme des retraites", dont il a charge. "Je suis visible, donc à abattre. Mais j’ai la confiance du président", a-t-il souligné.

    Il est vrai que le ministre du Travail, engagé dans la délicate réforme des retraites et cité il y a peu comme "Premier ministrable", peut compter sur le soutient du chef de l’Etat - qui lui a réitéré à deux reprises sa confiance ce week-end, en marge du G20 de Toronto - ainsi que sur celui du gouvernement et de l’UMP. De Jean-François Copé à François Fillon en passant par Xavier Bertrand et François Baroin, la majorité a fait bloc pour défendre "le soldat Woerth" contre les


    http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1471

     

     

     

    Et toi Calvi le journaleux, tu ne le soutiens pas aussi au lieu de faire ton boulot de journaliste ? Coquins-copains ???? eva

     

     


    Lire sur l'affaire Woerth:

     

    http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-quand-l-affaire-woerth-liliane-bettencourt-l-oreal-n-est-que-le-signe-avant-coureur-d-une-longue-et-fatale-maladie-2-2-53266862.html



    Et surtout,

    l'Histoire secrète de l'Oréal,


     

    http://www.voltairenet.org/spip.php?page=liste-article&id_article=12751

     

    link


    et d'une façon générale, toute l'actualité comme les Médias ne vous en parlent pas, sur mon blog

     

    http://sos-crise.over-blog.com

     

     


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    David Pujadas

    Communiqué : David Pujadas reçoit sa laisse d'or

    samedi 3 juillet 2010

    Le 30 juin 2010 vers 21 h 30, alors que le présentateur du journal télévisé de France 2 David Pujadas quittait les bureaux de France Télévisions, une délégation l’attend sur le trottoir pour lui remettre le trophée le plus convoité du Parti de la presse et de l’argent (PPA) : la Laisse d’or.

    L’objet, composé d’un collier en métal robuste et d’une lanière en cuir véritable, avait été acheté le jour même dans une quincaillerie parisienne et enduit d’une fine mais alléchante couche de peinture dorée. Une boîte de cirage, une brosse et un plumeau multicolore doté, selon son fabricant, du pouvoir d’« attirer la poussière » complétaient la panoplie.

    En décernant ce kit au présentateur du « 20 heures » de France 2, les organisateurs entendaient récompenser le « journaliste le plus servile », comme ils l’ont expliqué au Plan B, qui passait par là. Selon eux, Pujadas mérite la Laisse d’or pour son amour des euros (12 000 euros de salaire mensuel), sa haine des syndicalistes [1] et son dévouement pour les puissants, réaffirmé récemment dans le film culte de Denis Jeambar, Huit journalistes en colère« Le journalisme des bons sentiments, c’est aussi une bien-pensance. C’est l’idée que, par définition, le faible a toujours raison contre le fort, le salarié contre l’entreprise, l’administré contre l’État, le pays pauvre contre le pays riche, la liberté individuelle contre la morale collective. En fait, c’est une sorte de dérive mal digérée de la défense de la veuve et de l’orphelin. » (Arte, 9.2.10), qui le montrait fustigeant la surmédiatisation des humbles :

    La cérémonie fut brève mais solennelle. Au moment où le journaliste « en colère » s’apprête à enfourcher son scooter, le comité des fêtes surgit d’un arrêt de bus pour l’acclamer, le couvrir de confettis et lui enrouler sa laisse autour du cou (qu’il a fort bas). Le récipiendaire ne cache pas son émotion, laquelle redouble lorsque ses hôtes entreprennent de dorer intégralement son scooter en le vaporisant de peinture aérosol. « Vive le laquais du Siècle ! Vive le roi des laquais ! », exulte la foule en liesse, cependant que la monture du présentateur se métamorphose en carrosse royal (voir photo).

    Sans doute intimidé par cette profusion d’hommages, et soucieux manifestement d’y convier les vigiles, David Pujadas prend alors ses jambes à son cou pour s’engouffrer dans l’immeuble de France Télévisions, où le sas de sécurité le retient une bonne trentaine de secondes, le temps pour l’assistance de se disperser dans la bonne humeur. On le verra ensuite donner l’ordre aux vigiles de recouvrir la selle plaquée or de son carrosse d’une bâche en plastique. Après quoi il grimpera dessus et quittera fièrement les lieux dans une explosion de dorures et de vrombissements.

    David Pujadas n’a pas souhaité donner plus de retentissement à son embouffonnage. Mais que le public se rassure : les images de la scène figureront dans le prochain film de Pierre Carles…

    Notes

    [1] Exprimée notamment lors de son interview en direct de Xavier Mathieu, le porte-parole CGT des grévistes de l’usine Continental de Clairoix, le 21 avril 2009. Lire à ce propos « Des journaux télévisés face aux “violences” des salariés »http://www.acrimed.org/article3132.html. sur le site d’Acrimed,

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    A noter la réaction outrée de Bruno Roger-Petit dans le Post

    BO

    sabre au clair


    Source : Le Plan B

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13989#13989

     

     

    • R-sistons à la désinformation


    Dernier exemple du plus servile des journaleux:

    Bravo les Zaméricains en Irak !!!!

    par eva R-sistons:


    L'Irak, vous connaissez ? Un million et demi de morts, quatre millions de réfugiés, des hordes de blessés, d'handicapés, de vies brisées, et un pays propulsé plusieurs siècles en arrière, divisé, exsangue: L'horreur absolue ! Merci les Anglo-Saxons ... et les Israéliens (leurs complices et muses).


    Vu par David Pujadas, le valet du grand capital anglo-saxon et israélien (Journal de 20 h, 1.7.2010, FR2):


    "The American Village", tête de pont américaine en Irak, au Kurdistan (reconnaissant !!!).


    "Les Américains ont libéré l'Irak ! On aime l'Amérique ! On est ouvert à la concurrence ! L'environnement est favorable aux affaires !"

    "C'est l'autre visage de l'Irak (avec les bienfaiteurs américains, sans doute !!!!), là-bas pas d'attentats et de violence..."


    Du Grand Pujadas, de l'ignoble pur, de la propagande pour les criminels Anglo-Saxons et israéliens qui font du business en assassinant les peuples et en tuant les Etats, un sommet inégalé ! Oui, Pujadas est bien le plus servile laquais du grand capital apatride qui dévaste la planète ! Honte à lui ! Et ce misérable journaliste a une carte de presse ? Quel scandale !


    Eva R-sistons à l'INTOLERABLE de cette chaîne servile entre toutes


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