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    Arianna Huffington lance Anne Sinclair et le Huffington Post en France

    lundi 23 janvier 2012

    Un raz-de-marée de journalistes dans les locaux du copropriétaire Le Monde à Paris a confirmé l’intérêt des médias français pour le lancement ce 23 janvier du pure player Huffington Post en France.

    C’est la première version en langue « étrangère » du site américain qui revendique le leadership aux Etats-Unis et promet une remise en question du journalisme dans l’hexagone. Anne Sinclair assurera « un poste à plein temps » en tant que directrice éditoriale qui prône un modèle « sérieux mais divertissant ».

    Une ruée de 200 journalistes pour une petite start-up de huit salariés sur internet. Cela s’appelle un buzz ou le lancement du Huffington Post en France. Mentionner le pays n’est d’ailleurs plus à la mode, probablement pour ne pas donner l’impression qu’il s’agit d’une colonie américaine ou une simple traduction qui attend les internautes français. C’est bien un site pour les Français et fait par huit journalistes français qui était mis en ligne ce matin, avec le savoir-faire technologique et la recette du site américain : un mélange savant entre l’information et le divertissement qui sont pris gratuitement d’autres sites, enrichis d’opinions et d’articles de bloggeurs qui contribuent gracieusement avec leurs tribunes. Le Huffington Post ne se considère pas comme producteur d’information, mais d’abord comme un espace de débat. Des carnets de campagne sur la présidentielle, commandés à Rachida Dati (UMP) et Julien Dray (PS), illustrent le slogan « Ni de gauche ni de droite, mais pas sans point de vue ».


    « Loin des réactions parisiennes et convenues »


    La principale raison d’être affichée par le site est un virulent règlement de compte avec l’état du journalisme en France. Le projet éditorial parle d’ « une société qui est aujourd’hui bouleversée et sclérosée », il envisage de promouvoir un journalisme « loin des réactions parisiennes et convenues » et promet « d’offrir un espace de débat aujourd’hui trop étroit dans notre pays ».

    Pourtant, rien n’est moins sûr que la Huffington Post soit une véritable offensive contre les fameux conflits d’intérêt ou la collusion souvent déplorée entre journalistes et politiques en France. « La démocratisation du débat », autoproclamée par le Huffington Post, est censée être réalisée et garantie par une directrice éditoriale nommée Anne Sinclair et qui avait publiquement comparé l’affaire DSK à l’affaire Dreyfus. Arianna Huffington avait embauché Anne Sinclair en pleine tempête médiatique concernant son mari, le socialiste Dominique Strauss-Kahn. Lors de la conférence du lancement du site, personne n’avait demandé à Anne Sinclair dans quelle rubrique elle mettrait l’affaire DSK sur le site du Huffington Post, mais elle a assuré avec sa légendaire voix grave et inébranlable : « Toute information importante sera traitée normalement comme elle l’aurait été ailleurs. »


    L’image du Monde


    Avec un budget tenu secret, le site sera financé par la publicité et espère atteindre son équilibre à partir de 2014. Pour le lancement en France, le site a conclu pour la première fois un partenariat : une collaboration avec le prestigieux journal Le Monde qui a fusionné son site participatif Le Post avec le site du pure player américain. Le partenariat (Le Monde détient 34 % du capital du Huffington Post) ne sera aucunement éditorial mais uniquement industriel et capitalistique, et pourtant, certaines voix critiques au sein du Monde craignent déjà que le site brouillera l’image du quotidien du soir.

    Après la France, le Huffington Post lancera en mars et avril des sites en Espagne et en Italie, suivis d’autres pays : la Turquie, le Brésil, l’Allemagne

     

    http://www.yolele.com/spip.php?article1491


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    On boute l'Anglais dehors, ou on s'y perd ?

    Par eva R-sistons

     

     

    Court télescopage...

     

    On croit rêver ! Sarkozy l'Américain, qui fait courbettes et risettes à Bush honni du monde entier avant de conquérir la France en 2007, pour notre malheur, Sarkozy l'Anglais si Anglais qu'il réserve son premier déplacement à nos zamis anglo-saxons, Sarkozy l'agent de la CIA qui entraîne la France à entreprendre toutes les guerres de l'OTAN pour le compte des Américains, Sarkozy qui livre la France aux Yankees pour qu'ils imposent leur modèle inégalitaire et brutal, au-dessus des Lois, Sarkozy qui veut nous voir tous parler l'Anglais au lieu du Français, cet homme-là ose revendiquer l'héritage de Celle qui a jeté dehors les Anglais, hors de France ? Il ose se dire patriote, alors que sa seule patrie est celle de Neuilly, de l'Argent-Roi  apatride ? Mais de qui se moque-t-il ? 

     

    Après avoir flirté avec les Musulmans en tant que Ministre du Culte pour capter en 2007 leurs voix, voici que l'Occupant de l'Elysée veut les quelques 700.000 voix des Arméniens en France en les caressant dans le sens du poil, et il chasse même sur les terres du FN en faisant semblant de s'intéresser à l'Histoire de France, à l'héroïne qui bouta dehors les Anglais, lui le valet des Anglo-Saxons ? Mais de qui se moque-t-on ? 

     

    http://storage.canalblog.com/24/56/54235/71644693.jpg

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    Quant à Obama le Prix Nobel de la Paix, le voici qui mène plus de guerres que Bush n'aurait rêvé d'en entreprendre, et pour les masquer, il se pose en Président qui retire les troupes d'Irak (en y laissant les agents de la CIA, et les miliciens de Blackwater et Co sans foi ni loi, c'est encore pire) mais... pour mieux les déployer en Asie ! Et cela apparaît clairement dans la Conférence de Presse qu'il a donnée le 5 janvier pour expliquer sa nouvelle stratégie militaire...

     

    Conférence de Presse d'Obama sur la nouvelle stratégie militaire US

     

    Ainsi, tout n'est qu'imposture: Faux patriote français et vrai américain va-t-en guerre, voilà Sarkozy et son ami Obama...

     

    Quand boutera-t-on cette clique anglo-saxonne de France et de tous les Etats du monde ? A travers Jeanne d'Arc, c'est la seule question qui mérite d'être posée. Basta le modèle anglo-saxon militaro-financier, il n'a pas sa place dans la France de Jeanne d'Arc, de 1789, de Jaurès, de de Gaulle... Retrouvons notre identité et notre indépendance !

     

    eva R-sistons

     

    NB Et pendant ce temps, la lèpre journalistique, ardemment sioniste, poursuit son travail de conditionnement pour nous préparer à la guerre mondiale: Dernier exemple, sur France24, le journaliste passé des Chaînes parlementaires à France24 (la télé des néoconservateurs Ockrent-Kouchner pour propager la parole française, en réalité usraélienne, quelle imposture là aussi) nous prépare à accepter la future guerre syrienne aussi humanitaire qu'en Libye, on connaît la chanson ! On met hors d'état de nuire les vilains Syriens (laïcs, sic !) pour sauver les bons Syriens (d'Al Quaïda, sic !), on protège les habitants en bombardant les civils comme toutes les infrastructures, on réduit le pays moderne et laïc à un Etat en ruines et en proie aux luttes intestines, bref le journaleux au service des intérêts d'Israël et plus généralement, de l'Empire assassin, nous conditionne pour approuver l'engagement de la France sarkozienne au service des intérêts usraéliens ! Nos médias abondamment sionisés sont un scandale... et au final, qu'aura-t-on ?=

       Le plan anglo-sioniste et néocon d'attaque de la Syrie - Punir l'incitation à la guerre

     

     

    Iran : Scénario d’une catastrophe - pour quand ? Quelles conséquences ?

     

    Bientôt un holocauste nucléaire sur une grande partie du Moyen-Orient ?

     

    Un Rabbin anti-sioniste annonce que la fin d'Israel est proche (vidéo 1mn)

     

    Retrait des Américains d’Irak : Le chaos en cadeau d’adieu

     

     

    Lettre ouverte aux Généraux, aux Officiers, à la troupe: Soyez lucides !

     

    et plus généralement,

     

    Quand la comédie tournera t-elle à la tragédie ? (Le Liesi)

     

    Ecroulement d'un monde, déchaînement bientôt (F. Lordon, Dir. Rech.CNRS)

     

    N'oubliez pas :

     

    Message type à envoyer à nos Députés (adresse fournie) contre guerre

     

     

     

    http://larecherche.typepad.fr/.a/6a00e54eff70fa883401543211d585970c-800wi

    http://larecherche.typepad.fr/.a/6a00e54eff70fa883401543211d585970c-800wi

     

    Lire aussi,

     

     

    A propos des guerres, un Lecteur

    me suggère de les rebaptiser :

    Assassinats de masse !

    .

     


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    http://www.hns-info.net/spip.php?article24680

     

    Les obsessions de Pujadas,

     

    par eva R-sistons

     

     

    Ce 18 octobre 2010,

     

    Journal de 20 h sur (F)rance2,

     

    Pujadas y étale ses obsessions habituelles :

     

    L'Opposition de Gauche ou à Sarkozy,

     

    et bien sûr, en fervent supporter d'Israël,

     

    l'Islam, à chaque Journal critiqué, dénoncé, dénigré -

     

    directement, ou indirectement, sournoisement ou subtilement.

     

     

    Sa haine de la populace, de la Gauche, des manifestants,

     

    Pujadas (Lauréat de la Laisse d'or de la désinformation,

     

    "Larbin" pour Mélenchon - appellation amplement justifiée)

     

    la propose en direct ce lundi soir, dans le titre du Journal:

     

    "Lycéens, les casseurs s'invitent".

     

    Allons, citoyens, vite, n'hésitez pas à faire l'amalgame

     

    entre lycéens et casseurs !

     

    Il est temps de préparer une sortie à la crise

     

    comme en mai 68: Avec une France profonde apeurée,

     

    se jetant dans les bras du Sauveur Sarkozy,

     

    avec, aussi, une Chambre introuvable.

     

    Au passage, le "larbin" en chef du pouvoir

     

    invite Angela Merckel pour qu'elle soit

     

    l'avocate de l'"indispensable" réforme des retraites.

     

    Aucune ficelle n'est trop grosse pour la star de la désinformation !

     

    Tous les jours, ou presque,

     

    il invite des membres du Gouvernement

     

    pour qu'ils justifient la politique gouvernementale.

     

    Et quand l'Opposition intervient,

     

    c'est pour être, au pire, discréditée,

     

    ramenée à ses querelles internes

     

    (jamais la Droite, pourtant déchirée),

     

    au mieux réduite à critiquer le "style" de Sarkozy

     

    (on se garde d'aborder les questions de fond),

     

    ou à dire des insignifiances.

     

    En effet, tout ce qui est gênant pour le Gouvernement

     

    est impitoyablement traqué,

     

    les invités sont coupés dès qu'ils deviennent compromettants. 

     

     

    Quant à l'Islam, tout est fait pour le discréditer.

     

    Objectif: Justifier le futur choc de civilisations

     

    cher au coeur des gouvernements israéliens

     

    et même au coeur de célèbres pseudos Nobel

     

    comme Elie Wiesel ou Shimon Peres.

     

    Ce soir, donc, l'occasion est fournie par

     

    l'interview d'une catholique convertie à l'Islam,

     

    portant voile intégral et partageant la vie d'un polygame.

     

    "La polygamie est préférable, dit-elle,

     

    à  l'adultère hypocrite".

     

    Et cerise sur le gâteau, l'islamophobe Pujadas

     

    (qu'en pensent la LICRA, le MRAP...)

     

    demande perfidement à Angela Merckel:

     

    "L'Allemagne est-elle menacée par les immigrés

     

    ou par l'Islam ?". Ainsi, jour après jour,

     

    le faux journaliste et vrai propagandiste

     

    distille dans l'esprit des télespectateurs

     

    que l'islam constitue pour eux une menace.

     

     

    Sur une chaîne publique, c'est tout simplement scandaleux.

     

    Pujadas mérite au mieux le dégoût, au pire l'opprobe.

     

    Il est temps que l'imposture éclate au grand jour !

     

    Mais celui qui fréquente le club des ennemis du peuple, "Le Siècle",

     

    ne fera-t-il pas jouer ses amitiés

     

    pour échapper aux conséquences de ses interventions ?

     

    Affaire à suivre...

     

     

    Eva R-sistons à l'intolérable

     

    TAGS : Pujadas, France 2, Elie Wiesel, Shimon Peres, Prix Nobel, Islam, Angela Merckel, Laisse d'or de la désinformation, Sarkozy, Le Siècle, LICRA, MRAP, catholique, Droite, Gauche, Mélenchon

     

     

    mis en ligne mardi 13 juillet 2010 par jesusparis

    David Pujadas reçoit sa Laisse d’or

    Source / auteur :

    Le plan B

     

     

    Le 30 juin 2010 vers 21 h 30, alors que le présentateur du journal télévisé de France 2 David Pujadas quittait les bureaux de France Télévisions, une délégation l’attend sur le trottoir pour lui remettre le trophée le plus convoité du Parti de la presse et de l’argent (PPA) : la Laisse d’or.

     

    L’objet, composé d’un collier en métal robuste et d’une lanière en cuir véritable, avait été acheté le jour même dans une quincaillerie parisienne et enduit d’une fine mais alléchante couche de peinture dorée. Une boîte de cirage, une brosse et un plumeau multicolore doté, selon son fabricant, du pouvoir d’« attirer la poussière » complétaient la panoplie.

     

    En décernant ce kit au présentateur du « 20 heures » de France 2, les organisateurs entendaient récompenser le « journaliste le plus servile », comme ils l’ont expliqué au Plan B, qui passait par là. Selon eux, Pujadas mérite la Laisse d’or pour son amour des euros (12 000 euros de salaire mensuel), sa haine des syndicalistes [1] et son dévouement pour les puissants, réaffirmé récemment dans le film culte de Denis Jeambar, Huit journalistes en colère (Arte, 9.2.10), qui le montrait fustigeant la surmédiatisation des humbles : « Le journalisme des bons sentiments, c’est aussi une bien-pensance. C’est l’idée que, par définition, le faible a toujours raison contre le fort, le salarié contre l’entreprise, l’administré contre l’État, le pays pauvre contre le pays riche, la liberté individuelle contre la morale collective. En fait, c’est une sorte de dérive mal digérée de la défense de la veuve et de l’orphelin. »

     

    La cérémonie fut brève mais solennelle. Au moment où le journaliste « en colère » s’apprête à enfourcher son scooter, le comité des fêtes surgit d’un arrêt de bus pour l’acclamer, le couvrir de confettis et lui enrouler sa laisse autour du cou (qu’il a fort bas). Le récipiendaire ne cache pas son émotion, laquelle redouble lorsque ses hôtes entreprennent de dorer intégralement son scooter en le vaporisant de peinture aérosol. « Vive le laquais du Siècle ! Vive le roi des laquais ! », exulte la foule en liesse, cependant que la monture du présentateur se métamorphose en carrosse royal (voir photo).

     

    Sans doute intimidé par cette profusion d’hommages, et soucieux manifestement d’y convier les vigiles, David Pujadas prend alors ses jambes à son cou pour s’engouffrer dans l’immeuble de France Télévisions, où le sas de sécurité le retient une bonne trentaine de secondes, le temps pour l’assistance de se disperser dans la bonne humeur. On le verra ensuite donner l’ordre aux vigiles de recouvrir la selle plaquée or de son carrosse d’une bâche en plastique. Après quoi il grimpera dessus et quittera fièrement les lieux dans une explosion de dorures et de vrombissements.

     

    David Pujadas n’a pas souhaité donner plus de retentissement à son embouffonnage. Mais que le public se rassure : les images de la scène figureront dans le prochain film de Pierre Carles…

    .

     

     

     

    Notes

    [1] Exprimée notamment lors de son interview en direct de Xavier Mathieu, le porte-parole CGT des grévistes de l’usine Continental de Clairoix, le 21 avril 2009. Lire à ce propos « Des journaux télévisés face aux “violences” des salariés » sur le site d’Acrimed, http://www.acrimed.org/article3132.html.

     

    http://www.hns-info.net/spip.php?article24680


     



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  •  " Aucun chiffre de voitures brûlées ne sera communiqué pour la nuit du 13 au 14 juillet afin de mettre fin à cette tradition malsaine consistant à valoriser, chaque année à la même époque, des actes criminels. Des consignes ont été données aux préfectures afin qu'elles ne communiquent pas non plus sur le nombre de voitures brûlées dans leur département. "

     


    Voici ce qu’on peut lire sur le site du Ministère de l’Intérieur.


    La muselière d’Etat : Cachez ces chiffres que nous ne saurions voir.

     

     

    Mais en même temps, on montre, on exhibe dans la débauche du grand spectacle. : celui du départ du Président de son palais pour se rendre à la French Pride des Champs Elysées.


    Grand moment d’une télévision officielle à la botte du Président, marchant à son pas de l'oie blanche quand il faut faire parler la Première Dame, quand on interview Woertz et Bachelot, quand l’écran se divise en de multiples inserts montrant le Président quand il est présentable et le déroulement d'un carnaval d’une grandeur révolue entre temps des colonies et no future. (Et FR2 enfonce le clou: "Sarkozy et Bruni main dans la main", eva)


    Propagande qui, comme tout spectacle totalitaire, dans son arrangement, sa perfection, se désigne malgré tout comme artifice.


    Car il y manquait juste ce qu’est le 14 juillet : Le Peuple et la République.


    Le maître mot de ce carnaval totalitaire fut :" émotion".
    Pleurons. Petit père des Peuples. Trémolos. Combattants blessés. Enfants meurtris. Emotion. Ce fut le seul mot "politique" du jour!
    Mais de la République et de ses valeurs, il n’y eut rien.

     

    Pour la première fois nous assistions à ce spectacle tragique d’un peuple absent. Relégué si loin qu’il en était invisible, remplacé par l’écran hypnotique, tel un nouveau mur de la honte, de ce pouvoir sans politique avec ses représentants n’existant qu’en qualité de courtisans agrippés à leurs titres…

     

    Quelque chose de pathétique ressortait du décorum, quelque chose de funèbre dans ces images du Président dans son cocon d’invités et constamment entouré par les regards inquiets d’une armée costarisée et sombre de gardes du corps aux aguets…

    Comme si le maître mot de ce pouvoir là, c’était désormais la peur.

    La paranoïa est le symptôme d'un pouvoir totalitaire.


    Comme si de l’autre côté de ce Mur de la honte et de l’argent, il y avait le Peuple qu’il fallait évacuer… ce jour même où il devait être mis à l’honneur.

    Ce peuple invisible était la terreur de Sarkozy.

    Le Mur allait-il tenir longtemps?

     


    Auteur : Nouvel Hermes - Source : Nouvel Hermes

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14280&rech=24680#14280


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  • Copains-coquins,

    duo Pujadas-Sarkozy,

    par eva R-sistons

     

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    Ce soir,


    Fr2 la télé animée par les supporters du CRIF,

     

    via Arlette Chabot la copine de Sarkozy,

     

    a délégué David Pujadas, le copain de Sarkozy,

     

    son plus fidèle valet

     

    ("Laisse d'or" du journaliste le plus servile,

     

    star de la désinformation),

     

    pour faire la promotion du Boss en déconfiture.

     

    David Pujadas chargé d'organiser une session de rattrapage

     

    pour que Sarkozy ne coule pas complètement !

     

    Ouais, pour permettre au Président de l'UMP

     

    (qui osera encore dire des Français ?)

     

    de se justifier devant une opinion dégoûtée !

     

    T'en fais pas, Lecteur, Lectrice,

     

    le David saura trouver les questions

     

    qui auront l'air d'être gênantes,

     

    indépendantes, pour faire croire

     

    qu'il n'est pas le copain du sieur Sarkozy !

     

    Mais pff ! Dans le fond,

     

    tout sera soigneusement préparé

     

    pour au final justifier l'injustifiable.

     

    Olé, caramba ! La voix de son Maître

     

    dans toute sa splendeur,

     

    oyez, bonnes gens,

     

    ce soir c'est la fête des copains-coquins !

     

    PujadasTV-copie-2.jpg

     

    Déjà, FR2 voix du CRIF, du MEDEF, de l'Empire

     

    et de p'tit, tout p'tit Sarkozy

     

    (Sarko, comme dit l'autre compère Yves Calvi

     

    pour nous rendre plus proche celui qui n'en a rien

     

    à branler des Français qui ne sont pas milliardaires),

     

    FR2, donc, s'évertue jour après jour

     

    à nous dissimuler les péripéties fâcheuses

     

    de l'Affaire Woerth, et à cocoricoter

     

    que ouais, Woerth il est blanc comme neige,

     

    immaculée conception du Système UMP,

     

    il n'a trempé dans rien, juré, promis,d'ailleurs

     

    ses copains au Parquet, au Fisc et au Gouvernement

     

    se tuent à nous le dire.

     

    Vous avez dit Justice dépendante ?

     

    Fisc aux ordres de Bercy ?

     

    Médias complices du Nabot ?

     

    Hé, hé, ce soir on va rigoler !

     

    On va voir comment Pujadas va permettre

     

    à Sarkozy de pérorer à son avantage !

     

    Vous avez dit la République des copains-coquins ?

     

     

    MEME PAS PEUR.jpg

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14192

     

     

    Si quelques veaux sont dupes, convaincus,

     

    réconciliés avec leur Président,

     

    alors oui, sont vraiment veaux, irrémédiablement veaux !

     

    Et nous, nous, qui sommes si intelligents,

     

    ce soir, olé ! Oui on va bien rigoler,

     

    FR2 atteindra un nouveau sommet du ridicule,

     

    de la complaisance,

     

    de la manipulation.

     

    Vous avez dit télé de connivence ?

     

    Lanterne rouge de la désinformation et de la propagande !

     

    Rions un bon coup ce soir,

     

    et demain, surtout, surtout,

     

    oublions cette caricature de télé...

     

    sauf pour la dénoncer !

     

    Eva R-sistons aux copains-coquins

     


     

    Sarkoverdose.jpg



    Lettre ouverte à Sarkozy, d'une citoyenne indignée

     

     

    Monsieur le Président,


    Ce soir, lundi 12 juillet 2010, vous avez décidé de vous adresser aux Françaises et aux Français sur une chaîne de télévision publique. Ce soir, Monsieur le Président, j’ai décidé de ne pas vous écouter.


    Je ne fais que reproduire votre propre attitude : Entendez-vous la colère des salariés qui manifestent, de plus en plus nombreux, contre votre politique sociale injuste et destructrice de tous leurs acquis durement gagnés depuis des décennies ? Non.

    Entendez-vous les résistances qui s’opposent à la casse de l’école de la république, au traitement inhumain que vous infligez non seulement aux détenus, mais aux sans-papiers, même aux demandeurs d’asile en attente de régularisation ? Non, vous semblez même sourd aux condamnations des organismes internationaux : aucune honte, aucun remords.

    Entendez –vous l’opposition, même quand elle se manifeste dans votre propre camp ? Non, vous semblez imperméable à toute critique. Et, surtout, inutile de vous demander une mesure de justice sociale telle que l’annulation du « bouclier fiscal » : Là, votre audiogramme est complètement plat. Ce bouclier est sacré, c’est sans doute la valeur la plus immuable de votre république. Vous saccagez des principes constitutionnels comme la laïcité, les droits de l’Homme, ou encore le code du travail, mais « Pas touche au bouclier fiscal » !


    S’il vous arrive de répondre, c’est par la censure, souvent déguisée en « licenciements » pour cause de renouvellement, ou encore par la décision d’étendre un peu plus votre pouvoir vers l’absolutisme. Vous confondez d’ailleurs, vous ou vos ministres à votre botte, la liberté d’expression démocratique et le fascisme, fascisme ainsi banalisé. Est-ce vraiment votre opinion, Monsieur le Président de notre République ? Ce serait inquiétant et je n’ose pas y croire. Une autre réponse est parfois apportée à l’expression du mécontentement populaire, surtout à l’encontre de notre jeunesse, mais jamais directement par votre personne : les arrestations arbitraires, qui suivent souvent des provocations policières ou d’agitateurs sortis d’on ne sait où, les jugements des syndicalistes, militants, manifestants, humanitaires.


    Vous allez sans doute m’opposer votre légitimité garantie par votre élection. Puis-je vous dire ce que je pense ? J’ai sincèrement l’impression qu’il y a eu quelques légers malentendus en 2007. Vous vous êtes présenté comme le président de la rupture, mais vous auriez du à mon avis préciser avec quoi vous prétendiez rompre. Vous étiez aussi le président du pouvoir d’achat, mais vous avez oublié de dire qu’il s’agissait de l’augmentation du pouvoir d’achat des plus riches grâce à une paupérisation de tous les autres. Quant à la république irréprochable que vous promettiez, je n’ai pas le souvenir que vous ayez pris des mesures avant que les scandales aient éclatés. En ce qui concerne le dernier, le fait que seules des instances liées à votre pouvoir politique l’aient étudié n’évitera pas la persistance de soupçons. Pourquoi refuser de passer l’affaire à un juge d’instruction indépendant ? Les Français penseront qu’il doit y avoir une raison. Et le renvoi de deux ministres ne suffira pas à fermer ce chapitre : ils ressemblent trop aux « lampistes » bien commodes.


    C’est pour toutes ces raisons, Monsieur le Président, que j’ai décidé d’être aussi sourde que vous et que, pour ne pas perdre mon temps, j’ai choisi de ne pas écouter France 2 ce soir. J’invite toutes les citoyennes et tous les citoyens qui pensent comme moi à faire de même et je vous prie de bien vouloir accepter mes regrets les plus sincères.


                                                                                           Danièle Dugelay – Les Ulis (91)               

                                                                                            Le 12 juillet 2010  (lettre ouverte)

     

     

    PAUL LE POULPE.jpg

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14197

     

     

     



    Auteur : Olivier Bonnet - Source : Plume de Presse

    mort

    gay

    On connaissait Nicolas Sarkozy est mort et Nicolas Sarkozy est gay. Et maintenant, il y a ce que vous allez découvrir plus bas. Il fallait oser ! Enfin, en tout cas Le Monte l’a fait. "Nous caricaturons juste l’hyper-président de manière vulgaire et outrancière", déclare au Post Stéphane de Rosnay, éditeur du bimestriel. Pour le numéro annonçant la bonne nouvelle le décès du chef de l’Etat, le directeur de la publication, Frédéric Lafeuille, avait été convoqué par la police pour "atteinte à la dignité de la personne". Pour celui révélant son orientation sexuelle, l’imprimeur et la société qui distribue le journal avaient reçu "la visite de policiers agissant dans le cadre d’une réquisition judiciaire visant des faits d’atteinte à la représentation de la personne", relatait le blogueur multicartes Guy Birenbaum. Mais Rosnay, nullement intimidé, persiste. Ce coup-ci, son directeur de publication Lafeuille est convoqué aujourd’hui pour être entendu par la Brigade de répression de la délinquance. A cause de la croustillante Une ci-dessous, donc.

     prison

    L’association de l’image et du titre est véritablement obscène ! Mais non, pas l’aimable pochade ci-dessus. C’est d’un autre journal que nous parlons. Regardez ci-dessous et tâchez de réprimer le haut-le-coeur.

    figNous avons déjà fustigé la Une proclamant Claire Thibout dénonce « la romance de Mediapart » : "un titre qui devrait valoir au directeur du journal le goudron et les plumes, tant il bafoue la réalité donc la déontologie journalistique". La Pravda sarkozyste s’était tout simplement mise au service d’une manipulation venue de l’Elysée. Elle récidive aujourd’hui dans la malhonnêteté. Quel est ce "rapport qui blanchit" Woerth ? Le Figaro le présente comme celui de l’Inspection générale des finances (IGF) et il ment. Daniel Schenidermann l’avait à l’avance prédit sur @rrêt sur images : "Ecoutez bien, dans les jours et les heures qui viennent, les présentateurs qui vous parleront "du rapport de l’Inspection des Finances", censé apprendre lundi au pays soulagé qu’Eric Woerth, non, quelle surprise, n’a pas donné d’instructions écrites, en trois exemplaires, avec copie carbone et exemplaire aux Archives Nationales, demandant de ne pas contrôler le patrimoine de Liliane Bettencourt. (...) à chaque fois qu’ils évoqueront "le rapport de l’Inspection générale des Finances", ils vous tromperont. Ce n’est pas un rapport de l’IGF, qui va être rendu lundi, mais un rapport personnel de son chef, Jean Bassères, très estimable haut fonctionnaire certainement, mais nommé par son ministre, et dont le sort ultérieur (promotion ou placard) dépend de lui (...) Se faire blanchir par l’administration placée sous ses ordres : si Poutine (au hasard) avait recours à cette grosse ruse, on entend d’ici les ricanements de la presse française." Gilles Klein, toujours chez @rrêt sur images, précise ce qu’il faut penser de ce rapport : "François Baroin veut "obtenir de l’inspection générale des finances (IGF) la preuve de l’absence d’intervention de son prédécesseur, Eric Woerth, dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt", constate Le Monde, mais la procédure choisie n’est pas habituelle. "Le rapport n’a pas été commandé à l’IGF, comme il est d’usage, mais à son chef, Jean Bassères." "L’IGF n’a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l’IGF, mais de son patron. Il a été confié directement par le ministre au haut fonctionnaire qu’il a nommé", souligne un ancien chef de l’IGF." Le délai très court imparti à M. Bassères pose aussi question. "Ce ne sont pas de bonnes méthodes, relève un autre expert de l’IGF. Comment huit jours peuvent-ils suffire pour voir ce qu’a fait l’administration générale, aller au fond du dossier transmis par le procureur de Nanterre - en janvier 2009, sur de possibles fraudes fiscales liées à l’enquête pour "abus de faiblesse" visant le photographe François-Marie Banier ?" "Jamais par le passé, rappelle cette source, un rapport de l’IGF n’a mis en cause un ministre ou un gouvernement." "On ne peut demander l’impossible à ses membres, ils ne bénéficient pas des garanties de neutralité ou d’inamovibilité des magistrats de la Cour des comptes ou du Conseil d’Etat."

    ldcÇa n’empêche pas Le Figaro d’écrire, sous la plume de Laurence de Charette* : "Les conclusions du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sont formelles : « Éric Woerth, durant la période où il était ministre du Budget, n’est pas intervenu auprès des services placés sous son autorité pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. (François-Marie) Banier et (Patrice) de Maistre, ainsi que sur les sociétés Téthys et Clymène  » où travaillait son épouse Florence. Rendu public hier, ce document, signé par Jean Bassères, haut fonctionnaire plutôt classé à gauche, contribue largement à laver Éric Woerth des soupçons qui pesaient sur lui." Ah, trop fort le coup du "plutôt classé à gauche" ! Relisons à nouveau Schneidermann : "ce haut fonctionnaire a fait une partie de sa carrière sous des ministres de gauche. Imaginez jusqu’où il pousse le trotskisme : il a dirigé "pendant quelques jours" le cabinet de Laurent Fabius à Bercy. Le seul fait qu’il ait accepté cette mission, dans ces conditions mirobolantes, démontre d’ailleurs assez sa parfaite indépendance : au moins, il ne craint pas les critiques". Voilà donc Woerth, par la grâce du Figaro, "lavé des soupçons qui pesaient sur lui".

    dpC’est à n’en pas douter l’air de pipeau que va nous jouer à son tour Nicolas Sarkozy ce soir sur France 2, face à David Pujadas : "Ce sera donc dans le cadre détendu du jardin de l’Elysée. Ou dans la bibliothèque, si le temps ne le permet pas. Car la météo est bien la seule inconnue de l’opération, annonce ce matin Schneidermann. (...) On aurait pu imaginer que, mis en cause, le président de la République irréprochable se déplaçât jusqu’au studio du 20 Heures. Mais non. Pourquoi aller à Pujadas quand Pujadas est au garde-à-vous, prêt à sauter sur son scooter pour déférer à la convocation ? Qu’on n’ait aucune crainte sur l’indépendance du présentateur. On ne cesse de vous le répéter : il n’y a pas davantage de pressions sur la presse, que sur la Justice, ou sur l’Inspection des finances, tous corps cultivant une farouche indépendance. Pujadas aime d’ailleurs tellement l’indépendance, qu’il s’en est forgé une définition toute personnelle, désormais légendaire. L’essentiel, à ses yeux, est la lutte contre la "bien-pensance". Entendez par bien-pensance "l’idée que, par définition, le faible a toujours raison contre le fort, le salarié contre l’entreprise, l’administré contre l’Etat, le pays pauvre contre le pays riche, la liberté individuelle contre la morale collective." Nul doute qu’il saura parfaitement mettre en pratique sa conception. On observera donc avec intérêt sa lutte contre les affreuses tentations de la bien-pensance, qui pourraient le conduire, s’il n’y prenait garde, à donner raison à la petite comptable contre la banquière de luxe, au majordome contre le gestionnaire de fortune, ou au site de presse contre l’Elysée irréprochable."

    ewSi seulement Pujadas pouvait faire son métier ! Interpeller ainsi le président sur les mensonges de Woerth que rappelle Le Post, "J’ai rencontré (Liliane Bettencourt) deux-trois fois. Elle ne me reconnaîtrait pas" : c’est ce qu’avait déclaré le ministre à la fin du mois de juin. Or quelques jours plus tard, Le Monde révélait que le ministre avait dîné chez l’héritière l’Oréal le 30 janvier 2008. Marianne publie le procès verbal attestant que ce repas a bien eu lieu. L’hebdomadaire précise qu’un autre dîner a eu lieu, au printemps 2008, où étaient notamment présents le couple Woerth et Patrice de Maistre, bras droit de Liliane Bettencourt. Ce repas était organisé par l’association qui regroupe les plus gros donateurs de l’UMP, dont Eric Woerth est trésorier. "Madame Bettencourt a fait l’objet de nombreux contrôles fiscaux" : c’est ce qu’Eric Woerth a déclaré le 27 juin lors de grand jury RTL-LCI-Le Figaro. Or quelques jours plus tôt, le 22 juin, Liliane Bettencourt annonçait, par communiqué, "la régularisation fiscale de l’ensemble de ses avoirs qui seraient encore aujourd’hui à l’étranger" : "J’ai décidé de faire procéder à la régularisation de l’ensemble des avoirs familiaux qui seraient encore aujourd’hui à l’étranger, en collaboration avec l’administration fiscale française," a-t-elle fait savoir. Comment, si des contrôles fiscaux avaient effectivement eu lieu, l’héritière l’Oréal pouvait-elle encore se trouver en situation irrégulière par rapport au fisc ?" Ajoutons un autre élément à charge, souligné dans notre billet récapitulant le Bettencourtgate, qui démentit le ministre : "En douze ans, ma cliente, qui était chargée d’établir les déclarations d’impôt et l’ISF de Mme Bettencourt, n’a jamais été saisie de la moindre demande ou vérification émanant d’un contrôleur fiscal", le contredit formellement l’avocat de l’actuelle comptable personnelle de la milliardaire. Deuxième mensonge avéré de Woerth. Puisse Pujadas aborder aussi - soyons fou - une troisième menterie ministérielle : "Je n’ai jamais déclenché de contrôle fiscal (...) comme je n’ai jamais empêché un contrôle fiscal", a déclaré l’ex-ministre du Budget, interrogé sur l’affaire Bettencourt lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCILe problème, c’est que les journalistes ne comprennent pas comment fonctionne le fisc".

    postLe Post complète d’une autre citation woerthienne : "Le contrôle fiscal (...) fonctionne de manière autonome du ministre". Or Bakchich écrit : "Eric Woerth a déclaré vendredi soir avoir lui-même autorisé en 2009 un contrôle fiscal de François-Marie Banier. "Eric Woerth (…) souligne que c’est sous son autorité qu’a été lancé un contrôle fiscal sur Monsieur Banier", affirme un communiqué du ministère du Travail." Effectivement, le journaliste que nous somme ne comprend pas comment fonctionne le fisc : si ce n’est pas le ministre qui déclenche ou empêche un contrôle fiscal, pourquoi revendique-t-il de l’avoir fait pour Banier ? D’autant qu’une phrase du rapport du patron de l’IGF contredit le communiqué cité par Bakchich : "La mission a vérifié que le lancement du contrôle de M. Banier n’a pas été demandé, empêché ou orienté par le ministre", est-il précisé. Aucune intervention de Woerth donc, d’après le "rapport qui blanchit", ce dont il se vantait pourtant lui-même dans un communiqué ! De toute façon, la version du rapport est à son tour contredite : "selon un représentant du parquet de Nanterre contacté par Marianne, relève Le Post, le ministère aurait à l’inverse conseillé au fisc de "jeter un oeil" sur les comptes personnels de François-Marie Banier, en raison d’ "un certain nombre de mouvements de fonds". Et Marianne de s’interroger : "Pourquoi une éventuelle fraude de François-Marie Banier soulève-t-elle l’intérêt (légitime) du parquet alors qu’une possible fraude de Mme Bettencourt ne l’intéresse pas ?" On s’y perdrait presque ! Alors, Woerth-le-serial-menteur est-il ou pas intervenu ? A votre avis ? Depuis le début de l’affaire, le pouvoir nous enfume. Attendons-nous ce soir, avec Sarkozy lui-même sur France 2, à une apothéose de foutage de gueule, exercice dans lequel il est depuis longtemps passé virtuose.

     

     

    *Laurence de Charette est une récidiviste de la désinformation : elle avait déjà signé en mars dernier un article titré La CEDH ne remet pas en cause le statut du parquet, ce qui était exactement, comme c’est amusant, la position de Michèle Alliot-Marie, récompensée pour cela dans nos colonnes d’un Bonnet d’âne : la ministre comme la zélée propagandiste du Figaro faisaient juste semblant de ne pas avoir lu que l’arrêt de la Grande chambre de la Cour européenne des droits de l’Homme, qu’elles étaint censées commenter, écrit textuellement : "Le procureur de la République n’est pas une autorité judiciaire au sens que la jurisprudence de la Cour donne à cette notion : comme le soulignent les requérants, il lui manque en particulier l’indépendance à l’égard du pouvoir exécutif pour pouvoir être ainsi qualifié". Pas une autorité judiciaire, mais le statut du parquet n’est pas remis en question ? Laurence de Charette est enfin aussi l’auteure d’un article où elle explique tranquillement Pourquoi un enfant sera passible de prison dès 12 ans, se félicitant dès la première ligne que "La ­justice des mineurs s’émancipe de son carcan d’après-guerre". Vous aurez noté l’emploi du mot "carcan". Une "journaliste" comme on les aime en Sarkozie !


    Auteur : Olivier Bonnet - Source : Plume de Presse
    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14199

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