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    Dieudonné à la télé ! (Quand ???)


    M. Éric Zemmour a déclaré que la plupart des trafiquants en France, sont Noirs ou Arabes. Ces propos ont causé un tollé. La LICRA devait porter plainte mais ne le fera pas, et par fausse symétrie le MRAP, lui, porte plainte…Attendons.

    M. Zemmour a reçu, au nom de la liberté d’expression le soutien de nombreux habitués de nos médias sionisés. M. Zemmour est toujours présent à la télévision (dans l’émission de haut niveau culturel « On n’est pas couché ! » de son ami Ruquier).  M. Zemmour a le droit de tout dire !
     
    Les derniers naïfs qui ne croient pas à l’existence du lobby sioniste dans les médias peuvent comparer le cas de M. Zemmour avec celui de M. Dieudonné.

    Ce dernier est toujours interdit de télévision (avec une ou deux exceptions, récemment). Sous la pression du CRIF et d’autres associations communautaires, aucun maire de France n’ose louer une salle à M. Dieudonné. Les propriétaires de salles privées subissent de telles pressions qu’ils y ont renoncé. M. Dieudonné doit se produire dans son théâtre personnel ou dans son autocar, quand il sillonne la France. Et ce, avec des tentatives « d’interdiction de stationner » toujours sous la pression du lobby sioniste.  M. Dieudonné a répondu, récemment, à M. Zemmour qui, bien-sûr, refuse tout débat public avec lui.

    La « rébellion » et  la « transgression » ont des limites que M. Zemmour connaît très bien. Ce sont les limites qui distinguent les vrais rebelles des bouffons de service qui, en plus, se savent protégés et peuvent dire n’importe quoi en toute impunité. Protégés par qui ?  Pourquoi ?  Chacun a le droit d’avoir son opinion à ce propos !  Certains crient déjà au deux poids - deux mesures.

    Il y aurait bien un moyen pour faire taire cet odieux soupçon :
    Dieudonné à la télé !


    Le Président,
    Yahia Gouasmi.

     

    http://www.partiantisioniste.com/communications/dieudonne-a-la-tele-0395.html


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  • Sommet Nucléaire : Le Mythe du Terrorisme…

    legrandsoir.info

     

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    Georges STANECHY

     
    «  Le temps vient toujours dans une nation où il faut se soumettre ou bien se battre. Ce temps est arrivé en Afrique du Sud. Nous ne pouvons pas nous soumettre et nous n’avons pas d’autre choix que de frapper à la mesure de nos moyens pour défendre notre peuple, notre avenir et notre liberté. »
    Nelson Mandela (1)

     

    Le “Terrorisme” est un mythe.

     

    Une fable, une illusion, une légende. Construction de l’esprit sans rapport avec la réalité.

     

    Un Totem.

     

    Maléfique. Rassembleur du clan des crédules. Dans la ferveur guerrière et la danse du scalp.

     

    Ronde mortifère, rythmée, scandée, par les tambourins et hululements des sorciers-charlatans : “experts en terrorisme”, “hyperterrorisme”, et autres hallucinations…

     

    Totem qui n’explique rien et ne fait que déplacer la difficulté. Mais qui, en la déplaçant, parait en atténuer « le scandale logique ». Comme disait Durkheim, repris par Claude Levi-Strauss dans Le Cru et le Cuit (2).

     

    « Scandale logique ». Oui.

     

    Janus

     

    En fait, nous le savons, scandale de la « Logique du Prédateur » : La Loi du Plus Fort. La loi du Deux poids - Deux mesures. Ou, comme disent nos amis anglophones, du : Double Standard. En plus imagé : Pile, je gagne – Face, tu perds…

     

    La violence guerrière, c’est Janus. Le Dieu aux deux visages. Visages de l’Enfer. Nul besoin d’être expert en Polémologie, pour en identifier les contours.

     

    Qu’elle soit financière, commerciale, culturelle, intellectuelle, ou armée, le plus souvent le tout à la fois, elle comporte deux visages, deux habillages. Deux “travestissements rhétoriques”.

     

    Celle exercée par Le Fort contre Le Faible, qu’il spolie, opprime, méprise : violence déclarée “Légitime”. Car, civilisatrice, bienfaisante, “démocratisante”. Même au prix de millions de morts et de destructions incommensurables.

     

    Dans l’autosatisfaction de la bonne conscience du Fort, évidemment.

     

    Celle employée par Le Faible contre Le Fort qui le pille, l’occupe, l’humilie, le massacre. Résistance dont la violence est inacceptable pour Le Fort qui la déclare Illégitime. La diabolisant, sous le vocable sacralisé de “Terrorisme”. Par glissement sémantique, le résistant devient un insurgé. Lequel ne peut être que terroriste.

     

    Le Fort s’arroge l’usage « légitime » de la violence. De la terreur. Qu’il s’estime seul en droit de détenir et d’exercer. Y compris dans ses configurations de destruction massive : chimique, bactériologique ou atomique.

     

    Car rationnel et civilisé, face aux sauvages.

     

    Avec ses moyens “étatiques”, par ses armées officielles et ses services secrets. Ou “privatisés”, par l’entremise de ses colons, mercenaires, “miliciens-politiciens-collabos”, et autres vecteurs.

     

    Dictant ses normes, anathèmes et excommunications. Juge et partie. Traités internationaux, Conventions de Genève n’étant que des chiffons de papier, pour reprendre l’expression de Bismarck. Le Fort impose la violence sous toutes ses formes.

     

    Même la plus abjecte : la torture.

     

    Tous les prétextes étant recevables pour “intervenir militairement”, selon son bon vouloir : guerres déclarées ou non déclarées, officielles ou secrètes.

     

    Au motif de la défense de ses “intérêts vitaux”, de ses “valeurs”, de sa civilisation, du devoir de mémoire. Voire, du péché originel. Lequel varie suivant les époques et les propagandes. Sans oublier le droit autoproclamé d’ingérence, pour raison humanitaire et “démocratique”.

     

    A titre défensif ou offensif. Et, même, à titre “préventif”. Car le Fort, dans sa mégalomanie, s’assimile aux divinités mythologiques : il possède la préscience. Il connaît et maîtrise l’avenir. Ou, aux Héros de science-fiction, maîtrisant l’espace-temps. Dune, Matrix, Stars Wars, il se trouve déjà dans leur monde, leur dimension, par son génie.

     

    En conséquence, le Fort dénie l’usage de la violence au Faible qui n’accepterait pas sa domination.

     

    Comment ne pas comprendre ?...

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    Pour lui, bombarder des mariages avec ses femmes et ses enfants, ce n’est que “neutraliser” des rassemblements terroristes. Raser par ses drones les maisons des chefs de village de toute une vallée, avec femmes et enfants, ce n’est que supprimer des “commandants” de l’insurrection. Mitrailler des civils dans les rues avec ses hélicoptères, c’est maintenir l’ordre. Gérer des centres de torture de par le monde, c’est assurer la sécurité.

     

    Les mercenaires qu’il paye grassement, en complément de ses propres troupes, pullulant en Irak ou en Afghanistan ne peuvent être que des « agents de sécurité ». Leur violence de soudards, s’ajoutant à celle de sa soldatesque, dans un pays conquis, martyrisé, rappelle celle des guerres du Moyen-Age. Mais non, ce n’est que de l’autodéfense. Justement, dans la lutte contre le terrorisme, afin d’aider les autorités du pays occupé...

     

    Le Fort, grâce à ses “valeurs”, ne peut accomplir que Le Bien.

     

    Lors de la seconde guerre mondiale, l’occupant allemand en France considérait les actes de résistance à ses pillages et à son oppression comme des actes terroristes. Réservant aux insurgés et aux populations civiles prises en otage, tortures et exécutions. A l’exemple des troupes françaises occupant l’Espagne, sous Napoléon, tombées dans la spirale de la férocité des représailles face à la lutte farouche du peuple espagnol.

     

    Souvent pour conforter des politiques d’occupation, de spoliation, de répression, et les justifier auprès de l’opinion publique, le Fort fomente des attentats. Nourrissant des guerres civiles, sur fond de pauvreté planifiée. Faisant sauter des édifices religieux, églises, mosquées, et autres, des bombes dans des lieux publics, multipliant les assassinats de responsables politiques et syndicaux.

     

    Allant, suivant la conjoncture médiatique, jusqu’à organiser l’enlèvement de ses propres ressortissants. Avec de fausses “organisations terroristes”, dont les sigles apparaissent et disparaissent comme autant de pâquerettes au printemps.

     

    Sur son propre territoire, le Fort affirme que des dizaines d’attentats sont déjoués chaque année grâce à la vigilance de ses services spécialisés. Mais, étrange : dans une démocratie, ces “présumés terroristes” devraient être jugés publiquement, pour tentative d’attentat. Avec débats publics et contradictoires permettant de comprendre : qui sont-ils, que veulent-ils ?... La nation, constituée de citoyens adultes et instruits, doit savoir. Mais, non. Impossible.

     

    Les observateurs savent que la quasi-totalité des attentats commis dans le monde à l’encontre de populations civiles sont l’œuvre de services spéciaux étatiques. “Démocraties” et dictatures, pour des raisons différentes mais souvent convergentes, étant des adeptes de ces méthodes.

     

    Car les dictatures se sont ruées au portillon, profitant de l’hystérie collective, pour mieux museler et déconsidérer leur opposition. A un échelon réduit, appliquant à leur tour, la relation du Fort, l’oligarchie au pouvoir, au Faible, leur peuple écrasé de répression.

     

    Un des exemples les plus tristement célèbres de ces manipulations est celui des nazis, qui avaient incendié le parlement allemand, le Reichstag. Présenté comme un attentat effectué par des communistes. Permettant la rafle de plus de 4000 cadres du parti communiste allemand, envoyés dans les premiers camps de concentration. Pour les inaugurer. Au grand soulagement des milieux financiers et industriels allemands, et même européens, de l’époque… (3)

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    Popeye

     

    Obama, les 12-13 avril derniers, a réuni les représentants de 47 Etats pour un “sommet sur la sécurité nucléaire”. Tout spécialement focalisé sur les risques du “terrorisme nucléaire”. Le plus grand sommet sur la sécurité depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, ne cessaient de répéter, avec zèle et obséquiosité, les médias de la propagande,

     

    Mais, en écoutant son discours et ceux des autres “dirigeants nucléaires”, je pensais à Popeye avalant ses épinards pour montrer ses muscles, se rassurant sur sa force tout en voulant intimider ses adversaires…

     

    Ce n’étaient que postures et mensonges. Dans la paranoïa et le cynisme, les plus ridicules dans l’outrance.

     

    Comme toujours dans ce genre de manifestations, les non-dits sont plus importants que les belles phrases de la bonne conscience. Dans cette mélasse de bla-bla-bla, de ces non-dits, je retiens les “non”.

     

    J’en ai recensé six :

     

    i) Non à la Paix

     

    Dès l’énoncé de ce sommet, les “grandes puissances” occidentales confirmaient qu’elles n’étaient pas intéressées par La Paix dans le Monde. Entre assurer La Paix et assurer La Sécurité, le choix est clair.

     

    Assurer La Sécurité : c’est Surveiller et Punir (4). La répression, la stigmatisation.

     

    “La Sanction”.

     

    Punir, cogner, frapper, isoler, marginaliser, étouffer… La régression de l’intelligence et de la Civilisation Humaine.

     

    Tenir un sommet sur “comment instaurer la Paix dans le Monde”, ce serait rappeler le respect du droit à l’autodétermination des peuples et nations. En conséquence :

     

    => Interdire toute occupation militaire d’un pays par un autre. Et, donc programmer le démantèlement de toutes bases aériennes, terrestres, navales d’un Etat chez un autre.

     

    => Interdire, dans une vigoureuse réactivation des Conventions de Genève, toute prise en otage des populations civiles : punitions collectives, embargos, incarcérations arbitraires, entraves à la libre circulation des personnes dans leur propre pays, famines imposées, destructions de maisons et de villages, destructions d’infrastructures civiles (notamment les stations d’épuration d’eau, de puits et de pompages), destructions d’écoles et d’hôpitaux, tueries et massacres.

     

    => Interdire les rapports de forces dans les relations internationales. En instaurant une authentique diplomatie, fondée sur le respect de son interlocuteur. Même de celui avec qui on n’est pas d’accord. Privilégiant la négociation, l’échange, l’empathie. Excluant menaces, chantages, déclaration méprisantes et belliqueuses.

     

    ii) Non au Désarmement

     

    Toute référence à un désarmement était exclue du sommet.

     

    Tout autant les discussions, réflexions et décisions, sur la maîtrise et diminution des budgets militaires. Par une limitation indexée sur un pourcentage des PIB, donnant lieu à des contrôles internationaux.

     

    Afin de :

     

    => limiter l’impact des lobbies militaro-industriels, devenus ingérables pour les gouvernements civils du fait de leur poids financier, corrupteur, dans un contexte d’opacité n’ayant plus rien à voir avec le "Secret Défense". Présentant à l’heure actuelle un des plus graves dangers pour la survie des « démocraties ».

     

    => donner la priorité aux besoins urgents et colossaux de notre planète que sont : alimentation, santé, éducation, emplois et retraites.

     

    iii) Non à l’identification et au contrôle des arsenaux nucléaires existants

     

    Le sommet a mis en lumière deux tabous, quant à la conception des occidentaux dans la “hiérarchisation” des puissances nucléaires :

     

    => Le refus des occidentaux de livrer la connaissance précise de leurs arsenaux nucléaires, dont le cumul est en mesure de faire sauter la planète. Constituant un danger autrement plus grave que la fonte des glaciers ou la disparition de l’hippopotame.

     

    Refus d’un inventaire actualisé chaque année, contrôlé par des organismes indépendants, et publié afin d’informer les citoyens du monde qui ont le “droit” de connaître les dangers que court La Terre des Hommes.

     

    => L’identification et le contrôle de l’arsenal, actuellement tenu secret, d’Israël, qui est estimé à 400 bombes nucléaires. Pays non signataire du Traité de Non Prolifération Nucléaire, qui avait dans les années 1970 fourni 6 bombes nucléaires à l’Afrique du Sud… (5)

     

    iv) Non à la résolution des conflits actuels

     

    Résoudre les conflits actuels, est la dernière des préoccupations des puissances occidentales. Notamment, celui de la Palestine.

     

    Il s’agit pourtant d’un des fondements de la sécurité internationale, notamment par l’imposition de la quarantaine de résolutions de l’ONU non appliquées à ce jour. Certaines, datant de 1967…

     

    Comment assurer la sécurité internationale, en laissant des pays en envahir d’autres, les détruire, les occuper, les piller ?... Y compris par dictatures et gouvernements fantoches interposés, via des élections truquées.

     

    Alors qu’on sait qu’aucun peuple, aucune nation, ne se livreraient à des actes de résistance, sous forme d’attentats à l’encontre des intérêts de pays étrangers, s’ils vivaient dans la liberté.

     

    v) Non à l’abandon de la politique de la canonnière

     

    Ce sommet a pour finalité le renforcement de la politique traditionnelle de l’Occident : maintenir son avance technologique sur le plan militaire. Fondement de sa richesse, depuis le XV° siècle, par la création des grands empires coloniaux, puis néocoloniaux, portugais, espagnol, hollandais, britannique, français, US, etc. : la politique de la canonnière.

     

    L’Occident entend monopoliser toutes les sources d’approvisionnements miniers et énergétiques de la planète. Pétrole et gaz, tout particulièrement. Et, à présent : uranium.

     

    Son but n’est pas la “sureté nucléaire”, car il sait très bien qu’aucun Etat ne vendra une arme nucléaire à un groupe armé non contrôlé par ses services spéciaux.

     

    Sa volonté, sous couvert de ses déclarations pacifistes, est de conserver sa prééminence nucléaire, dans une politique de terreur pour imposer son Empire.

     

    Si les occidentaux ont pu, par exemple, occuper et piller un pays aussi immense et peuplé que la Chine pendant un siècle (1840-1940), c’est grâce à leur supériorité en armement. Les Chinois qui n’avaient aucune intention de conquête et donc une armée aux armements limités, n’avaient pu s’opposer à leur flotte, leur artillerie à longue portée et leurs fusils à tir rapide. Mais, ils ont retenu la leçon…

     

    vi) Non à la Justice Internationale

     

    Le comble du cynisme, ou du ridicule, a été atteint par le président français, suggérant la création d’un tribunal international qui jugerait et condamnerait ceux qui se livreraient au “terrorisme nucléaire” : vente, formation, transfert de technologie.

     

    Autrement dit, les "crimes contre l’humanité" commis lors de la destruction de l’Irak, sur fondement de mensonges, avec plus de 1,5 millions de morts et d’immenses destructions, peuvent rester impunis. Ceux récents, des massacres de civils, au Liban, à Gaza ou en Afghanistan, tout autant.

     

    Comment être pris au sérieux avec un tel niveau d’inconscience et de mégalomanie, quant à la conception de la Justice Internationale ?...

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    En fait, camouflé sous cette manœuvre, il s’agit de criminaliser tous les chercheurs en énergie nucléaire dont les travaux, le niveau de compétence, l’indépendance d’esprit ou le patriotisme, ne conviendraient pas à l’Occident. Il suffira, en bon magicien de cirque, de sortir de son chapeau une inscription sur une “liste terroriste”, même sans preuve, Etats, instituts de recherche, organismes industriels, pour que toute collaboration, de ce fait, devienne “criminelle”.

     

    Comme cela a été effectué pour l’usine de produits pharmaceutiques de Khartoum au Soudan, spécialisée dans la production de médicaments génériques. Rasée avec tout son personnel dont de nombreuses femmes, par des missiles de croisière, sur ordre du président Clinton. Motif : elle fabriquait des armes chimiques. Ce qui était faux, tout le monde le savait, ainsi que l’ont reconnu les américains par la suite. Simplement, sa production gênait les lobbies pharmaceutiques en Afrique…

     

    Comme les occidentaux l’ont fait, pour le grand chercheur et “père” de la bombe atomique pakistanaise Abdul Qadeer Khan. Face aux menaces de l’Inde, il avait contribué à édifier une force de dissuasion nucléaire pour assurer la souveraineté et l’indépendance de son pays. A l’exemple de la Grande-Bretagne ou de la France.

     

    Toutes les calomnies à son égard ont été employées par les occidentaux, notamment les USA. Prétendant se faire livrer cet éminent scientifique comme un vulgaire criminel… Au prétexte qu’il aurait communiqué des secrets nucléaires aux Libyens et aux Iraniens. Même l’aurait-il fait, ce qui n’est pas le cas, les occidentaux n’ont jamais criminalisé leurs savants et techniciens qui ont collaboré avec les israéliens, sud-africains, australiens et autres, pour leurs recherches sur l’arme nucléaire.

     

    Les Pakistanais ont eu le courage de ne pas céder, en dépit d’énormes pressions. Abdul Qadeer Khan, retiré de la vie active, vit protégé dans sa villa. Mais, par crainte d’un enlèvement ou d’un assassinat des services spéciaux occidentaux, il est pratiquement en résidence surveillée.

     

    Ce sommet n’était qu’une Danse du Scalp des occidentaux. Souhaitant associer, à leur délire impérial, leurs vassaux avec les nomenklaturas et ploutocraties d’un certain nombre de pays.

     

    Tout le monde l’a compris, c’est l’Iran qui est visé. Son pétrole et son gaz. Et, au-delà de l’Iran, le contrôle de l’accès de l’Asie, spécialement de la Chine, aux fournisseurs d’énergie.

     

    Toutefois, personne n’est dupe. Comme le rappelle Anthony Payne :

    “… La politique mondiale du “développement inégalitaire” est liée et contingente des “hiérarchies de puissance” …

     

    Les pays désavantagés ne trouveront un développement plus égalitaire, n’obtiendront des concessions ou des changements dans les politiques actuelles du secteur des finances, du commerce, ou de l’environnement, qu’en opérant des changements d’alliances, dans un contexte de rapports de forces, en maîtrisant ou déployant les ressources de la puissance, même limitée, dont ils disposent.” (6)

     

    Telle est la voie étroite, mais inévitable, des puissances émergentes soucieuses de préserver leur souveraineté, dont fait partie l’Iran.

     

    Popeye, malgré ses boîtes d’épinard, ses moulinets de gonflettes musculaires, n’y peut et n’y pourra rien…

     

    Georges STANECHY
    http://stanechy.over-blog.com/artic...

     

    Photos du film de Stanley Kubrick, à voir et revoir (les TV le censurent…) : Docteur Folamour ou comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe (Dr. Strangelove or How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb).

    Monument d’humour noir sur les délires bellicistes des nomenklaturas.

    La scène où le pilote (joué par Slim Pickens) du bombardier américain chevauche avec son chapeau texan, fou de joie, la bombe nucléaire qu’il vient de lâcher sur la Russie (l’URSS dans le contexte de la Guerre Froide) est un moment “culte” de ce film…

     

    (1) Nelson Mandela, The Struggle is My Life, IDAF, 1978, cité par Sophie Pons dans Apartheid – L’aveu et le pardon, Bayard éditions, 2000.

     

    (2) Claude Lévi-Strauss, Mythologiques, t. I : Le Cru et le cuit, Paris, Plon, 1964.

     

    (3) Consultez les remarquables travaux sur cette époque de l’historienne française (actuellement boycottée et censurée par les medias) Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris 7. Notamment ses livres sur les liens entre la finance, la grande industrie (comme toujours, milieux violemment opposés à tout politique sociale) avec l’extrême-droite européenne et nazie.

     

    (4) Michel Foucault, Surveiller et Punir, Gallimard, 1991.

     

    (5) Shibil Siddiqi, Terrorism : The nuclear summit’s “straw man”, Asia Times, 16 avril 2010, http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/LD16Ak02.html

    “Israel presently possesses an estimated 400 nuclear weapons, from powerful thermonuclear devices to tactical or "battlefield" nukes.

    Its nuclear doctrine embraces not only a "first strike" posture but also one of "preemptive strike" against a conventional or unconventional attack on any of its weapons of mass destruction (nuclear, chemical or biological).

    It is also committed to maintaining nuclear superiority by preventing any other Middle Eastern country from obtaining nuclear weapons.

    It has already employed conventional attacks and assassinations to prevent such an outcome.”

     

    (6) Payne, Anthony, The Global Politics of Unequal Development, Palgrave Macmillan, New York, 2005, p. 246 & 247. Cité dans mon billet du lundi 16 juin 2008, Crise Alimentaire Mondiale : Le Boulanger, La Boulangère et Le Petit Mitron …

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  • Jean-Luc Melenchon Front de Gauche 2009-03-08.jpg

    Mélénchon a raison

     

    Je sens que je vais encore me faire des amis. Tant pis.

     

    D'abord une précision : Jean-Luc Mélenchon, d'un point de vue politique, est pour moi un adversaire de débat. Mais quand un adversaire sur le plan des idées affirme ce que l'on pense être une vérité sur le fond, il faut avoir l'honnêteté de reconnaître cette vérité.

     

    Le philosophe Mélenchon, initiateur du Front de Gauche, vient de rappeler que les médias de masse, et les journalistes qui les servent, prennent souvent "les gens" pour des cons. Et les mêmes s'étonnent (ou font semblant de s'étonner) que la politique n'intéressent plus les "gens".

     

    De quoi est-il question ?

     

    Entre les deux tours des élections régionales, Jean-Luc Mélenchon s'en est pris à un jeune journaliste en herbe. La vidéo sort maintenant, notamment sur le site Rue89. Coup médiatique de plus ? Peut-être. Mais, dans tous les cas, fort intéressant. 

     

    Sur la forme, Mélenchon n'aurait sans doute pas dû s'énerver et stigmatiser un jeune journaliste stagiaire. Mais la forme éclaire le fond. Et sur le fond, Mélenchon a raison : les journalistes, et les médias de masse, ont de plus en plus tendance à préfèrer le voyeurisme à l'intelligence, le sensationnel à la raison, l'émotion à l'empathie, le slogan à l'explication, l'exposé du fait divers à la compréhension du fait de société, la petite phrase au sens des mots, la marque à l'idée. Défendre l'intelligence et la longueur de temps pour traiter un sujet d'actualité, aujourd'hui, quand on est journaliste dans un "grand média" (qui doit vendre du papier, comme dit Mélenchon), est devenu quasi-impossible.

     

    Pourquoi ? Parce que le métier de journaliste, hautement artisanal, demande du temps, des moyens matériels et humains. Tout le contraire de ce qu'apportent aux professionnels les grands médias qui ont pignon sur rue. Rue89, site internet à vocation rénovatrice (ou alors, j'ai mal compris), a probablement tort de défendre a priori le stagiaire Félix Briaud contre le responsable politique Jean-Luc Mélenchon. Le jeune homme qui exerce son métier n'est pas en cause personnellement ; il est otage d'un système qui le dépasse. Certes, Mélenchon n'a pas raison de le traiter de "petite cervelle". Il est plus question de courage que de cervelle en l'occurence.

     

    Oui, il faut dénoncer la pauvreté d'esprit qui gangrène la sphère médiatique et laisse les citoyens dans une humeur de plus en plus détestable. Oui, il faut dénoncer l'intérêt commercial qui gouverne de plus en plus cette profession. Et oui, il faut mettre en cause, aussi, les problèmes de formation liés au métier lui-même.

     

    Si la majorité de nos concitoyens avait la vie belle, ce ne serait pas si grave. Un regard ironique suffirait. Les dilettantes auraient leur moment de gloire. Si la médiatisation n'était que divertissement, aucun problème !

     

    Mais notre société démocratique (ce mot a-t-il encore un sens ?) est plutôt mal en point, ces derniers temps, et les médias d'information, qui sont historiquement au coeur de cette société, sont également dans la panade. Mais, cela dit, je peux me tromper.

    Laurent Watrin

     

     

    http://eurocitoyen.blogspirit.com/archive/2010/04/06/melenchon-a-raison.html


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    La diversion de la burqa : surtout ne pas parler de social !

    La diversion de la burqa : Surtout ne pas parler de social ! 

     

    Serge Halimi dénonce "la poutre des polémiques subalternes"Le chômage ? La précarité ? Le temps partiel subi, les travailleurs pauvres ? Le mal-logement ? Les inégalités qui s’accroissent vertigineusement entre une minorité de privilégiés, bénéficiaires du bouclier antisocial, et l’immense majorité des autres qui ne s’en sortent plus ? Non : la burqa ! Tête-à-claques Copé, le premier, n’a que ce mot à la bouche. Comment ne pas s’insurger de cette diversion shflagrante des vrais problèmes des Français 

      

     
    Serge Halimi remet en perspective l’exploitation hypocrite de ce débat dans un article de l’édition d’avril du Monde diplomatique, titré avec pertinence Burqa-bla-bla.
     
    Extrait : "Les Français sont vraisemblablement plus nombreux à connaître le nombre de minarets en Suisse (quatre) et de « burqas » en France (trois cent soixante-sept) qu’à savoir que le Trésor public a perdu vingt milliards d’euros à la suite d’une décision « technique » de l’exécutif. Il y a dix-huit mois en effet, au lieu de subordonner son sauvetage des banques en perdition à une prise de participation dans leur capital, laquelle ensuite aurait pu être revendue avec un joli bénéfice, le gouvernement français a préféré leur consentir un prêt à des conditions inespérées… pour elles. Vingt milliards d’euros de gagnés pour leurs actionnaires, c’est presque autant que le déficit de la Sécurité sociale l’an dernier (22 milliards d’euros). Et quarante fois le montant de l’économie annuelle réalisée par l’Etat lorsqu’il ne remplace qu’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux. Le rétablissement électoral du Front national, et plus généralement de l’extrême droite en Europe, n’est pas tout à fait étranger à cette distribution de l’attention publique entre la poutre des polémiques subalternes qu’on enflamme et la paille des sujets prioritaires dont on prétend qu’ils sont trop compliqués pour le commun des mortels. Le fiasco des élections régionales derrière lui, M. Nicolas Sarkozy va s’attaquer à la « réforme des retraites ». L’enjeu social et financier étant considérable, on sait déjà que le gouvernement français s’emploiera à distraire la galerie en relançant le « débat sur la burqa".

    P.-S.

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    http://www.alterinfo.net/La-diversion-de-la-burqa-surtout-ne-pas-parler-de-social-!_a44937.html


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    Jean-Pierre PETIT-GRAS

     

    Le 25 mars dernier, l’Unesco publiait un rapport inquiétant sur les meurtres de journalistes dans le monde. Il y apparaissait que le Mexique, depuis des années, a ravi à la Colombie la deuxième place, peu enviée, dans ces macabres décomptes. Tout juste derrière l’Irak, où, comme dirait un président bling bling, des reporters imprudents se font canarder par un tank américain, à la fenêtre de leur hôtel...

     

    Pour celui qui ne lit plus guère que la presse dite « alternative », il est difficile de savoir si les « grands » journaux ont beaucoup fait état de ce rapport.

     

    Pour celui qui suit l’actualité mexicaine et latinoaméricaine depuis des années, les choses sont assez claires : les journalistes assassinés appartiennent pratiquement toujours à de petites feuilles locales, et ils sont tués parce qu’ils ont enquêté de trop près sur les agissements d’hommes politiques mafieux, de multinationales vertueuses, porteuses d’un « progrès » détruisant le cadre de vie de communautés entières , ou de bandes dont on ne sait jamais très bien si elles appartiennent au « crime organisé », ou aux « forces de l’ordre », ou aux deux à la fois.

     

    Mais il est une catégorie de journalistes qui, eux, ne prennent pas beaucoup de risques. Sinon celui de manquer gravement à la déontologie du métier. Une déontologie dont on imagine que la vérification des informations que l’on livre au lecteur fait partie des devoirs élémentaires de ce que l’on appelle l’honnêteté intellectuelle.

     

    Deux jours après la sortie du rapport de l’Unesco, le journal mexicain Reforma offrait sur huit colonnes un pseudo reportage sur un prétendu déserteur de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN), lequel aurait révélé, en vrac, le véritable visage du sous-commandant Marcos, celui de membres de l’ETA en action dans le « camp d’entraînement zapatiste de La Garrucha », et enfin, le financement de l’EZLN par l’organisation indépendantiste basque.

     

    Cette « information » pourrait prêter à rire. Le Marcos de la photo est un activiste italien solidaire des communautés zapatistes, Leuccio Rizzo. Des centaines de personnes ont immédiatement reconnu le jeune homme, et celui-ci réclame en vain une rectification de la part de Reforma. Les « terroristes de l’ETA » sont de jeunes femmes, espagnoles et française, qui participaient l’été dernier à un chantier international (rassemblant paysans zapatistes et membres de la société civile mexicaine, nord-américaine et européenne) pour la construction du futur local de la Junta de Buen Gobierno (Conseil de Bon Gouvernement, dont les membres sont désignés par leur communauté pour gouverner leur région, dans un système de rotation et de non-rémunération qui ferait pâlir d’envie -ou d’effroi- plus d’un chantre de la « démocratie participative »).

     

    Quant au financement de l’EZLN par l’ETA, il suffirait, pour le plus débutant et mal informé des journalistes novices, de jeter un coup d’oeil sur les condamnations incendiaires exprimées par les porte-parole des zapatistes (1), pour se dire qu’il y a, au minimum, matière à prudence et à vérification des dire du soit-disant déserteur.

     

    Mais c’est probablement trop demander à une presse dont le rôle est précisément de mentir et de manipuler l’opinion.

     

    La journaliste indépendante Gloria Muñoz rappelle, dans La Jornada du 3 avril, qu’un précédent montage sur l’identité de Marcos avait été suivie de l’invasion des communautés zapatistes par des milliers de militaires mexicains.

     

    Celle-ci, au-delà de son caractère grotesque, s’inscrit parfaitement dans le cadre de la recrudescence de la guerre de basse intensité que dénoncent les zapatistes, et qui se traduit en ces premiers mois de 2010 par une multiplication sans prédédent des agressions et provocations, d’un harcèlement épuisant et meurtrier, perpétrés par des groupes paramilitaires et parapoliciers. Le rôle de ces derniers, totalement instrumentalisés par les pouvoirs fédéral et locaux, est de pousser les zapatistes à une réaction violente, qui justifierait une intervention militaire massive, visant à exterminer les communautés en résistance, à liquider toute forme d’autonomie et à mettre la main sur les ressources naturelles et humaines de la région.

     

    Il appartient aux individus qui composons ce que l’on appelle, un peu niaisement, « l’opinion publique internationale », de nous tenir informés, vigilants et prêts à réagir à une nouvelle escalade. Car elle se prépare.

    Une des réactions possibles, et pas des moins salutaires, est de nous défier clairement de médias qui, comme le Monde et des centaines d’autres organes de la presse internationale, se sont empressés de reproduire tout ou partie de cette manipulation, sans daigner publier les indispensables rectificatifs.

     

    Une réflexion en vue de préparer un appel large au boycott du tourisme vers le Mexique (si madame Alliot- Marie veut bien accepter de comprendre qu’un tel appel n’a rien de raciste, ni d’antisémite, et qu’il ne vise ni les blancs, ni les métis, ni les indigènes) en serait une autre.

    Jean-Pierre Petit-Gras Ici

     

    (1) Lire par exemple La Jornada du 15 janvier 2003. Les textes sont accessibles sur l’internet. Ici

    Grande Démineuse De Tapettes à Gruyère et Pourfendeuse De Cornichons. http://reineroro.kazeo.com/


    Auteur : Jean-Pierre PETIT-GRAS - Source : http://www.legrandsoir.info/MEXIQUE-journalistes-a...

     

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=12098


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