• Prochaine réunion du groupe Bildeberg, du 3 au 6 juin 2010

      

    Riche ou pauvre, qu'est-ce que ça peut faire, du moment qu'on a de l'argent !

      

    daniel Lecompte small

    Comme dit le journaliste : Daniel Lecomte :

    Les journalistes sont là pour informer, pas pour changer le monde

     

    Il ne faut guère compter sur des professionnels comme lui pour couvrir ces événements que sont les réunions annuelles du Groupe Bildeberg et de la Trilatérale, puisque dans ces réunions il ne se passe rien, vu qu'en sortant les participants nous déclareront qu'ils n'ont rien à dire.

     

    Les citoyens-internautes ont finit par apprendre que ces réunions avaient lieu chaque année, qui regroupaient des gens connus, comme Hillary Clinton, Dominique Strauss-Kahn, Henry Kissinger, Rockefeller, Beatrix des Pays-Bas, Richard Pearle, Bernard Koutchner, Ben Bernanke (FED), etc.

     

    Ces gens ... refont le monde, à leur manière. Mais, leur prêter des intentions peu avouables, c'est du conspirationnisme. Tous ne veulent que notre bien.

     

    Le groupe Bildeberg effectuera sa réunion annuelle en 2010 du 3 au 6 Juin , à Sitges, en Espagne (une petite station balnéaire exclusive située à environ 20 miles de Barcelone, sur la Costa Brava) derrière un mur de gardes armés qui scelleront cette station dans une vaine tentative pour maintenir cet événement secret.

     

    La réunion du groupe Bildeberg suivra celle de son groupe frère, la commission Trilatérale, qui se réunira à l’hôtel « Four Seasons » de Dublin , en Irlande, du 6 au 10 Mai. Les meneurs du groupe Bilderberg assistent également à la réunion des Trilatéralistes afin de réaliser la carte de leur programme commun. Environ 300 personnes assistent aux réunions de la Commission trilatérale, qui se déroulent derrière les espaces de leur hôtel qui sont coupés de l’extérieur et surveillés par des gardes. Environ 100 personnes participeront à la conférence Bilderberg,laquelle scellera la station tourte entière derrière des pelotons de policiers en uniforme et de gardes de sécurité privée.

     

    Bildeberg espère maintenir la récession mondiale pendant au moins un an, selon un consultant financier international qui traite personnellement avec beaucoup d'entre eux. La raison de ceci est que, parmi plusieurs raisons, Bildeberg espère encore créer un ministère du trésor « mondial » sous l’organisation des Nations Unies. Le groupe a entrepris cette mission pour la première fois lors de sa réunion au printemps dernier en Grèce, mais cet effort a été bloqué par les nationalistes en Europe et aux Etats-Unis. Ces " nationalistes " (un mot considéré comme déplacé, inconvenant, au sein du club) se sont opposés au fait d’abandonner leur souveraineté à l'ONU.

     

    La source de l’AFP a souligné les mots du président français Nicolas Sarkozy dans un discours du 29 mars à l'Université de Columbia (qui est notoirement de gauche), et où il a dit: « Nous devons inventer un Nouvel Ordre Monétaire Mondial ». Il faisait clairement référence au «département du trésor» mondial qui a été récemment proposé. Selon une telle formule, le dollar disparaîtrait. Toutes les monnaies, y compris les monnaies de singes, seraient fondues en une seule, la parfaite fausse monnaie, ce qui permettrait aux plus endettés de partager leur addition avec les copains.

     

    L’objectif ultime du Bildeberg demeure inchangé : transformer l’ONU en un gouvernement mondial ou les « Etats-Nations » deviendraient de simples références géographiques. L'Union européenne doit devenir une entité politique unique, suivie par « l’union américaine » et, enfin, par « l’union Asie-Pacifique » L'Union américaine doit inclure l'ensemble de l'hémisphère occidental, y compris Cuba et d'autres îles.

     

    Comme l'UE, "l’AU" (Union américaine) aurait un pouvoir législatif, une Commission exécutive et un chef d’état qui peut imposer des lois aux pays membres.. Il devrait y avoir une monnaie commune, semblable à celle de l'Union européenne, supprimant ainsi le symbole de la souveraineté de chaque état membre. « L’Union Asie-Pacifique », ou «APU», doit suivre une voie similaire.

     

    Mais la prise de conscience croissante du public concernant l'agenda malfaisant des membres de Bilderberg et de trilatéralistes a émergé, apparaissant comme un obstacle important.

     

    Pendant des décennies, jusqu'en 1975 où « The Spotlight » a vu le jour, le blackout était complet, à 100% dans le monde entier. (« The Spotlight » est l'ancêtre direct de l'AFP). Aujourd'hui, en Europe, les grands journaux métropolitains et moyens de diffusion donnent à ces deux groupes une lourde attention, en première page. Aux États-Unis, les journaux indépendants et les stations de radiodiffusion donnent une large couverture du meeting Bilderberg.

     

    Mais les grands journaux et les réseaux de diffusion tentent de maintenir un black-out complet aux Etats-Unis. C’est parce que leurs dirigeants ont assisté à ces réunions sous la promesse à vie du secret.. Les propriétaires hypocrites du Washington Post y ont participé depuis 1954. Le président du journal The Post, Donald Graham, et son rédacteur en chef adjoint, Jimmy Lee Hoagland, ont assisté à chaque réunion depuis des années.

     

    A mesure que la sensibilisation du public s’accroît, la résistance patriotique augmente aussi . Il y a une forte résistance dans toute l'Europe à l’accroissement les pouvoirs de l'UE au détriment des souverainetés nationales. Aux États-Unis, il y a une résistance croissante au North American Free Trade Agreement (Accord de Libre Echange Nord-Américain ou ALENA) qui a été proposé, lequel permettrait d'éliminer les frontières entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. L'ALENA doit s'élargir, en vertu des projets des Bilderberg et de la trilatérale, afin d'inclure tout l'hémisphère et d'évoluer vers « l’Union américaine ».

     

    Dans les années 1990, les Bilderberg étaient confiants dans le fait que « l’American Union » verrait le jour d'ici l'an 2000. Une décennie plus tard, ils se battent encore - et sont peut être en train de perdre cette bataille. Car ces gens ne sont forts que de la faiblesse des citoyens de tous les pays, notre faiblesse et de notre passivité.

     

    La démocratie est une activité qui est censée se jouer à ciel ouvert, au su et au vu de tous. Mais par leur essence même, ces réunions sont antidémocratiques. Quand des free lance se hasardent à filmer les voitures amenant les participants, nous sommes surpris de voir quels sont ceux qui se réunissent pour ces assises secrètes. Si un journaliste tend un micro, les seules phrases qu'il pourra glaner seront du genre ;

    - Nous avons discuté de différents sujets, d'intérêt général. Nous avons écouté des rapports sur différentes questions.

     

    Faux. Ces gens débattent de projets très précis, fixent des calendriers de mesures, prennent des engagements non écrits dont le contenu échappe totalement aux citoyens de la planète, qui ne sont que les dindons de la farce.

     

    En psychologie il existe une problématique qu'on appelle " le dilemme du prisonnier ". Vous lirez sur Wikipedia de quoi il retourne. Des réunions comme la Trilatérale ou la réunion du groupe Bildeberg sont un exemple de comportements d'oligarchies de possédants, ou de leurs représentants, de leurs "fondés de pouvoir" que sont les hommes politiques, issus des différents pays, qui choisissent de s'entendre, d'adopter des mesures communes, plutôt que de se combattre inutilement.

     

    On s'entend toujours sur le dos de quelqu'un. Là, ce quelqu'un, c'est vous, c'est moi. L'Europe se constitue et, chose étrange, les écarts entre riches et pauvres se creusent de plus en plus. Le chômage se maintient à un taux élevé, ce qui permet d'exercer une pression efficace sur les salaires. Les organes de presse perdent le peu de liberté qui leur restait, acquis par des groupes. Les règles adoptées sont toujours les plus catastrophiques, les plus dommageables. Ces "ententes" passent par le délabrement des services publics, la perte des acquis sociaux, la détérioration des environnements, le règne de la malbouffe et du dommageable pour la santé.

     

    Je reviens à ce que j'ai déjà dit dans d'autres pages. S'agit-il de la manifestation d'un cynisme sans frein, de calculs sordides ? Vous pouvez peut être le penser. Eux, non. Il y a plus de vingt ans j'étais l'invité d'un milliardaire italien, sur un Yacht de rêve, de trente cinq mètres de long. Il s'agissait d'une expédition en mer des Caraïbes, annoncée dans les médias de l'époque. C'était feu Jacques Mayol qui m'avait mis sur ce coup. Le but était de rechercher une fabuleuse pyramide engloutie, quelque part entre la Floride et Cuba, dont l'écrivain Charles Berlitz avait parlé dans son best seller " le triangle des Bermudes ". Si vous dénichez cet ouvrage vous y verrez un échogramme, un enregistrement fait à l'aide d'un échosondeur, par Don Henry, un marin de Fort Lauderdale, Floride.

     

    Cet échogramme avait ... la forme d'une pyramide engloutie. Et nous voilà donc partis avec ce milliardaire, Mayol, un Allemand qui s'était échappé d'Allemagne de l'Est en passant par les égout à l'aide d'un scaphandre de sa fabrication et un photographe italien. Le lieu était censé se trouver près d'un endroit perdu nommé Cay Sal Bank, au large de Cuba, que vous trouverez aisément sur une carte.

     

    Le yacht de trente mètres quadrille la zone. Pas plus de pyramide que de beurre en broche. Le marin avait vendu à Berlitz un échogramme truqué. Avant de quitter Fort Lauderdale, nous avions demandé au capitaine d'acheter des bang sticks. Ce sont des sortes de lances, portant à leur extrémité des balles de 9 mm, fendues, et qui constituent les seules défenses efficaces contre les gros requins, qui abondent dans le coin. Par souci d'économie le capitaine, un anglais, avait acheté les plus courtes : un mètre.

     

    bang stick

     

    Passons sur cette aventure, haute en couleur, qui pourrait constituer le chapitre d'un livre à elle toute seule. Nous n'avons découvert que plus tard que le riche propriétaire du yacht avait utilisé cette soit-disant expédition que comme couverture, pour réaliser une opération de blanchiment d'argent sale. Mayol et moi avions rejoint Fort Lauderdale, où le bateau, ayant traversé l'Atlantique avec l'argent, à notre insu, nous attendait déjà. Le milliardaire vint nous y rejoindre. Avant de gagner le large, le yacht fit escale à Nassau, au Bahamas. Motif officiel : participation du milliardaire à une " réunion du conseil d'administration d'une banque ".

     

    Quand nous arrivons à Nassau, la police du port monte à bord, pour vérifier les identités des différents passagers. Avant sa venue, le capitaine nous explique que son patron ne tient pas à ce que l'on sache qu'il est dans le coin sans nous donner de raison précise et, effectivement, celui-ci disparaît (il nous a raconté plus tard que c'était dans une cache spécialement aménagée dans son bateau à cet effet).

     

    Après que les policiers aient quitté le bord notre homme réapparaît, et descend prestement à terre en portant un attaché case lourdement chargé. Direction ... la banque.

     

    Quelques mois plus tard éclatait le scandale de la Loge P2 italienne. Mayol m'apprit que notre milliardaire était en prison, en ajoutant :

     

    - Il doit être en train d'acheter ses juges...

     

    Ce dont je souviens, c'est la façon dont ce milliardaire se percevait : comme un capitaine d'industrie "responsable du sort de milliers de salariés". Il avait l'air de croire à ses paroles.

     

    Si vous pouviez être dans la tête des participants de réunions comme celle de Bildeberg ou de la Trilatérale, vous ne trouveriez que des gens soucieux de mieux aménager le monde futur, dans l'intérêt général (charité bien ordonnée commence par soi-même). Des gens qui construisent notre avenir, voient loin, grand. Pas des " pense-petit " comme vous et moi. " Couillonner le pauvre monde ?". Allons donc, quelle vilaine pensée! Quel mauvais esprit ! Du conspirationnisme, toujours !

     

    A propos de ces questions monétaires, cela me rappelle une phrase d'un faux-monnayeur Marseillais, disant à l'adresse du tribunal :

     

    - Monsieur le juge, mes billets de cinquante francs, ils étaient si beaux qu'on aurait pu les vendre soixante !

     

    http://www.jp-petit.org/nouv_f/bildeberg.htm

     

    http://r-sistons.over-blog.com/ext/http://bridge.over-blog.org/


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  • Jean-Luc Melenchon Front de Gauche 2009-03-08.jpg

    Mélénchon a raison

     

    Je sens que je vais encore me faire des amis. Tant pis.

     

    D'abord une précision : Jean-Luc Mélenchon, d'un point de vue politique, est pour moi un adversaire de débat. Mais quand un adversaire sur le plan des idées affirme ce que l'on pense être une vérité sur le fond, il faut avoir l'honnêteté de reconnaître cette vérité.

     

    Le philosophe Mélenchon, initiateur du Front de Gauche, vient de rappeler que les médias de masse, et les journalistes qui les servent, prennent souvent "les gens" pour des cons. Et les mêmes s'étonnent (ou font semblant de s'étonner) que la politique n'intéressent plus les "gens".

     

    De quoi est-il question ?

     

    Entre les deux tours des élections régionales, Jean-Luc Mélenchon s'en est pris à un jeune journaliste en herbe. La vidéo sort maintenant, notamment sur le site Rue89. Coup médiatique de plus ? Peut-être. Mais, dans tous les cas, fort intéressant. 

     

    Sur la forme, Mélenchon n'aurait sans doute pas dû s'énerver et stigmatiser un jeune journaliste stagiaire. Mais la forme éclaire le fond. Et sur le fond, Mélenchon a raison : les journalistes, et les médias de masse, ont de plus en plus tendance à préfèrer le voyeurisme à l'intelligence, le sensationnel à la raison, l'émotion à l'empathie, le slogan à l'explication, l'exposé du fait divers à la compréhension du fait de société, la petite phrase au sens des mots, la marque à l'idée. Défendre l'intelligence et la longueur de temps pour traiter un sujet d'actualité, aujourd'hui, quand on est journaliste dans un "grand média" (qui doit vendre du papier, comme dit Mélenchon), est devenu quasi-impossible.

     

    Pourquoi ? Parce que le métier de journaliste, hautement artisanal, demande du temps, des moyens matériels et humains. Tout le contraire de ce qu'apportent aux professionnels les grands médias qui ont pignon sur rue. Rue89, site internet à vocation rénovatrice (ou alors, j'ai mal compris), a probablement tort de défendre a priori le stagiaire Félix Briaud contre le responsable politique Jean-Luc Mélenchon. Le jeune homme qui exerce son métier n'est pas en cause personnellement ; il est otage d'un système qui le dépasse. Certes, Mélenchon n'a pas raison de le traiter de "petite cervelle". Il est plus question de courage que de cervelle en l'occurence.

     

    Oui, il faut dénoncer la pauvreté d'esprit qui gangrène la sphère médiatique et laisse les citoyens dans une humeur de plus en plus détestable. Oui, il faut dénoncer l'intérêt commercial qui gouverne de plus en plus cette profession. Et oui, il faut mettre en cause, aussi, les problèmes de formation liés au métier lui-même.

     

    Si la majorité de nos concitoyens avait la vie belle, ce ne serait pas si grave. Un regard ironique suffirait. Les dilettantes auraient leur moment de gloire. Si la médiatisation n'était que divertissement, aucun problème !

     

    Mais notre société démocratique (ce mot a-t-il encore un sens ?) est plutôt mal en point, ces derniers temps, et les médias d'information, qui sont historiquement au coeur de cette société, sont également dans la panade. Mais, cela dit, je peux me tromper.

    Laurent Watrin

     

     

    http://eurocitoyen.blogspirit.com/archive/2010/04/06/melenchon-a-raison.html


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    Le train de vie mené par l’hôte du palais de l’Elysée est stupéfiant. Des millions d’euros par an voir le Site :

     

     http://kamizole.blog.lemonde.fr/2009/09/21/fastueux-train-de-vie-a-l%E2%80%99elysee-du-temps-de-sarko-1er-%C2%ABroi-sans-pareil%C2%BB/

     

    Même si une certaine représentativité est nécessaire eu égard à la fonction, on est en droit de se poser des questions quant aux avantages personnels dont Monsieur Sarkozy bénéficie. Est-ce bien légitime qu’un seul homme et sa compagne, son entourage, ses alliés, puissent jouir gratuitement, au nom de la 5ième république, de 8 avions, 61 voitures de fonction, 1000 employés, 40 chauffeurs, j’en passe et des meilleurs , tout cela sans le moindre risque d'être inquiété ?

    Le quotidien allemand, Bild Zeitung s’en étonne et le dénonce dans son article paru le 21 septembre 2009. Qui paye ? Vous et moi avec nos impôts alors que des centaines de milliers de familles françaises vivent en dessous du seuil de pauvreté. Tout est passe-droit, népotisme, gaspillage, impéritie, sans compter l’incapacité à relever l’économie. Notre pays est bien mal géré avec à sa tête un monarque qui ne fait rien pour redresser les finances de l'état excepté celles des banquiers, un peu plus riches depuis la crise financière. Et nous, moutons de payants de courber l’échine par nos silences et  notre incapacité à réagir contre ces abus.

     

    On est aux limites du supportable. Que fait la cour des comptes ?  

     

    Nous avons eu l'imprudence de mettre à la tête de l'état, un homme intelligent, fort habile, adroit et fin retord, un excellent  diplomate aux discours populistes, un tribun qui laisse ses adversaires sans voix (même Le Pen). Journalistes, pamphlétaires !  Sortez de vos silences hypocrites, planchez sur cette  gabegie  au lieu de perdre votre temps et votre énergie pour des problèmes qui n'en sont pas comme le voile, l'Islam, la guerre au Pakistan, l'identité nationale, la garde à vue, la taxe carbone, mille détails dont on à cure.

     

    Quand vous irez voter lors de la prochaine élection présidentielle, souvenez-vous de tout cela et sanctionnez sévèrement et légalement.

    Alléluia Banzaï

     

     

    http://georgio77.over-blog.org/article-monsieur-sarkozy-president-45855910.html

     

     

     

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    SCANDALEUX 

     

    Lorsqu'on  sait que le petit Louis (dernier de Sarkozy)  est scolarisé  

    depuis septembre à Dubaï, l'article s'éclaire d'un  jour nouveau ! C'est   intéressant.

    Pendant que  Le gouvernement  ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy veut  imposer une  réforme géniale: il a décidé d'offrir aux expatriés la  gratuité  des écoles et lycées français de  l'étranger.
     

    Un cadeau  sympa, non ? Sauf  qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que  l'addition,  pour l'Etat, s'annonce  carabinée. 

     Ces écoles,  très cotées,  étaient jusqu'à présent payantes. Certains lycées sont des  établissements publics, d'autres, privés sous  contrat.

     

    En  tout 160.000  élèves y sont scolarisés, dont 80.000 français.  Sous la tutelle du  Quai d'Orsay, chaque établissement  fixe assez librement ses tarifs  et ça atteint des sommets:  5 500 € l'année à Tokyo, 6 500 € à  Londres, 15 000 € à New York  et 17 000 €, le record, à San  Francisco.

     

    Au diable  l'avarice! Pour  les expatriés modestes, un système de bourses  plutôt généreux  est déjà en place.

     

    A New  York, par exemple, il  faut gagner moins de 65 000 € par an - pas  vraiment le SMIC-  pour décrocher 4 500 € d'aide.   

     

    Environ   un quart des élèves français bénéficient d'une bourse.  

     

    Mais   pour Sarko, ce n'était pas  assez. Depuis l'an  dernier et à la demande express de l'Elysée, l'Etat prend en charge  l'intégralité des frais de scolarité des élèves français de  terminale... Quels que soient les revenus des parents. Plus   besoin de bourse !  A la  rentrée de septembre,  ce sera le tour des premières, puis des  secondes l'an prochain,  et ainsi de  suite. "  J'aurais  pu commencer la  gratuité par la  maternelle, a expliqué Sarko, le 20   juin dernier, devant la communauté française d'Athènes,  mais  j'ai voulu commencer  par l'année la plus chère pour que vous  puissiez constater la  générosité des pouvoirs publics  français. Encore  merci !

     

     

    Mais  générosité pour qui  ? A Londres, l'une des familles concernées par  ce généreux  cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus  annuels. Et  deux autres gagnent plus d'un  million.
     

    Jusqu'alors, une partie du  financement était assurée par des  grandes entreprises françaises  désireuses d'attirer leurs cadres  vers l'étranger. Ces boîtes,  comme Darty ou Auchan, rentrent déjà  leur chéquier : pourquoi  payer les frais de leurs expat’ si l'Etat régale ?  

     

    Un   coût qui fait boum au Quai d'Orsay, l'Agence française de l'enseignement à  l'étranger a simulé le coût de cette  plaisanterie mais s'est bien  gardé d'en publier le   résultat. Lequel est tout de même tombé dans les  palmes du  "Canard". 
     

    D'ici dix ans, appliquée du  lycée jusqu'au  CP (sans parler de la maternelle), la gratuité  coûterait à l'Etat  la bagatelle de 713 millions d'€ par an  ! Intenable !
     

    La vraie  priorité, c'est  l'ouverture de nouveaux établissements, pas la   gratuité.
     

    Mais  pourquoi Nicolas  Sarkozy s'est lancé là-dedans  ?

    Peut-être  parce qu'il se sent personnellement concerné par la question:   après avoir été annoncé à New York puis à Londres, petit Louis   est finalement inscrit au lycée  françaisde  Doha... Et  il va falloir payer  !
     

    Auditionné  par le Sénat à  la fin juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus  "inconvénients". Son cabinet songe   d'ailleurs à couper la poire en deux: une gratuité    partielle... mais toujours sans conditions de revenus.  Sauf que,  pour le moment, Sarko n'en veut pas.  

    "Je   tiens beaucoup à la  gratuité",   s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans prendre le   temps de préciser comment sera financée cette très généreuse  gratuité !

    A   DIFFUSER LARGEMENT. Ce ne sont pas les médias qui nous le   diront. Et puisqu'il faut faire des économies à l'Education  Nationale, je vous laisse juge. Tout va bien. Surtout pour  certains.Il  n'y a plus d'argent  ???

    Eh   oui, les caisses de  l'Etat  ne  sont pas vides pour tout le  monde........

    (envoyé par une enseignante)

     

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  • Le Siècle est un club, fondé en 1944 par Georges Bérard-Quélin[1], réunissant des membres influents de la « classe dirigeante » française. On y retrouve des hauts fonctionnaires, des chefs d'entreprises, des hommes politiques de droite ou de gauche, des syndicalistes, ou encore des représentants du monde de l'édition et des médias de premier plan. En 2005, le Siècle comptait 580 membres et 160 « invités » qui attendaient une décision sur leur demande d'admission[1].

    Chaque dernier mercredi du mois les membres du Siècle se réunissent à l'Automobile Club de France, place de la Concorde à Paris[2].

     

    Source Wikipédia:

    Le Siècle - Wikipédia

     

    Vidéo sur la mafia du siècle, un club de réflexion ou l'élite industrielle, politique et médiatique se réunit pour parler ( et surement pour prendre des décisions non-démocratiques )... Ce genre de groupe est hautement nuisible à la démocratie et doit être dénoncé avec force car ce n'est pas dans les médias ( qui leur obéissent aveuglement, car dans le cas contraire on entendrait parler d'eux plus souvent ) que le peuple sera correctement informé des agissements de cette véritable mafia !!!

     

     

    VIDEOS :

     

     

    http://www.marcfievet.com/article-le-siecle-48828846.html

     

     

     

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  • La malédiction Sarkozy tombe sur les médias

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    L'impopularité du Président gagne tout ce qu'il touche, Et comme il touche beaucoup les médias...le secteur se gangrène. Démonstration d'abord à Radio France, où le malheureux Jean-Luc Hees s'emploie à nier la réalité avec acharnement. «Tout va bien, je suis heureux, la radio va bien, donc je suis donc très heureux » est le discours qu'il a tenu devant l'association des journalistes média la semaine dernière. Sauf que ce Jean-Luc Hees  qui se refuse à reconnaître les problèmes liés à son mode de désignation, qui se refuse à admettre que ses salariés lui en veulent, et que son autorité interne est contestée, tout comme celle de Val, à cause de la marque hystérisante de Nicolas Sarkozy, ce Jean-Luc Hees avait l'air - malgrè son discours en béton armé- amer et fatigué. Nettement moins fringuant que le Hees éclatant du bonheur de la revanche, celui de l'an dernier qui après avoir arraché la bénédiction de l'Elysée, flottait dans son bonheur XXL, comme le Petit Chose enfin récompensé. Le Hees 2010 est désabusé  et il le sera encore plus s'il poursuit sa lutte contre Guillon ( car son discours anti-Guillon a évolué : l'an dernier, il espérait recadrer l'humoriste, et assurait qu'il le garderait en poste. Cette année, il passe la patache chaude à Val, en assurant ne pas savoir si Guillon sera toujours la en septembre...on prépare donc les esprits au renvoi).

     

    Le nouveau bagnard médiatique marqué au fer rouge est désormais le patron de l'AFP, Emmanuel Hoog, imposé à ce poste par Sarko. Il a fallu trois tours de scrutin, et non pas un comme l'on écrit la plupart de mes confrères pour y arriver. La manipulation était à tous les niveaux : Le Figaro annonçait, pour des raisons mystérieuses que Philippe Micouleau avait des chances à l'élection. Le Micouleau en question fut éliminé au premier tour de scrutin. Puis, au second tour, ce fut Louis Dreyfus qui obtint 7 voix, contre 8 à Hoog. Passé pas loin, donc Dreyfus...ce qui aurait été une vilaine claque pour l'Elysée, qui prenait très au sérieux ses chances de victoire. C'est à ce moment la que les administrateurs de l'AFP ont organisé le premier tour « officiel » - en fait, le troisième- de scrutin, et que Hoog a eu toutes leurs voix.  L'Elysée le leur avait ordonné, ils l'ont fait. Sur le fond,  la victoire de Hoog ne devrait pas être une mauvaise nouvelle pour l'AFP : cet homme a très bien piloté l'INA pendant 10 ans, il a réussi à innover, il a eu des idées excellentes. Si l'Ina est vivant aujourd'hui, c'est parce que son goût pour la communication et la mise en lumière ont aussi servi l'entreprise, tout comme son goût pour la modernité. A l'AFP, il devra renouveler le miracle et faire évoluer une institution qui en a besoin pour survivre. Mais cela ne changera pas le fond de l'affaire : la méthode de désignation. D'abord parce que tout  indique que Hoog ne voulait pas du poste ( il voulait avoir Arte, mais Arte appartiendra à Jérôme Clément jusqu'à ses 70 ans), ensuite, il devra se défaire de l'étiquette collante « nommé par Sarko », parce que l'Elysée ne doit jamais apparaitre en première ligne à l'AFP, même si aucun patron ne peut y être nommé sans le feu vert implicite du président.

    Cela augure donc mal de la prochaine nomination en direct de l'Elysée, celle du patron de France Télévisions. Contrairement à ce que disent tous les courtisans de l'Elysée, la nomination des patrons des médias publics par le CSA avait au moins un grand avantage : celle de couper le cordon ombilical entre le Château et ses dépendances médiatiques. En rétablissant la ligne directe, Sarkozy va continuer à tuer la légitimité de tous les PDG qu'il va nommer...et en faire des hommes faibles par nature.

     

    PS: Et en prime, les Français sont de moins en moins curieux du cirque Sarko: le Président a longtemps permis à tous les journaux de faire monter leurs ventes. Ce n'est plus le cas. Il n'y a donc plus aucun gagnant derrière cette agitation.

     

    http://claude-soula.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/04/19/la-malediction-sarkozy-tombe-sur-les-medias.html


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