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    Le temps où il suffisait de dire « je l’ai lu dans le journal, je l’ai entendu à la radio, vu à la télévision » pour faire taire tous les incrédules est désormais dépassé. Ce qu’on écrit dans le journal, ce que l’on dit à la radio, ce qu’on nous montre à la télévision n’a plus la crédibilité d’antan. Une nouvelle profession s’y est taillé une place pour en faire le lieu privilégié de la désinformation aux allures de ce qu’il y a de plus vrai et de plus convaincant. Un métier qui se vend aux plus offrants. Des vendeurs d'images et d'opinions qui savent se vendre ainsi que ce qu'ils produisent. Ils ont tous et toutes l'allure de personnes qui ne sauraient mentir ou tromper leur public.

    Déjà, nous connaissons les fonctions des attachés de presse des ministres et des représentants des grandes institutions nationales et internationales. Ils ont pour tâches de mettre en évidence tous les beaux et bons côtés de leurs patrons tout en faisant apparaître subtilement tous les mauvais côtés de leurs adversaires. Qu’il en soit ainsi dans le cadre d’une institution ou d’un ministère gouvernemental, ne surprends personne et c’est normal qu’il en soit ainsi. On se souviendra du spécialiste en communication que le nouveau maire Labaume de la ville de Québec avait fait venir de France pour lui confier le maintien d'une bonne image publique devant  ses électeurs et électrices. Dans ce cas précis, ce fut un grand fiasco, puisque le maire a dû le remercier de ses services peu de temps après l’avoir engagé, ses compétences n'étant pas à la hauteur des attentes.

    Dans le cas de la presse écrite et des bulletins d’information nationales et internationales, la situation est différente. Le public s’attend à ce que ces grands réseaux d’information leur fournissent des faits, des analyses qui permettent de mieux comprendre ce qui se passe dans telle ou telle région du monde. C’est là la seule source pour plus de 80 % de la population de se faire un jugement sur ces faits et d’exprimer leurs attentes par rapport aux engagements de leurs gouvernements respectifs. Des dizaines de milliards de dollars sont engagés chaque année en armements et en interventions militaires dans divers pays du monde. Les dirigeants politiques et les médias de communication qui leur sont soumis en arrivent à convaincre par divers montages les citoyens et citoyennes de la justesse de ces dépenses et de ces interventions.

    Au cours des dix dernières années, nous avons vécu une sorte de sommet dans la mise en place des moyens permettant de tromper carrément les auditeurs et auditrices sous le couvert d’une présentation erronée de faits et d’analyses, fabriquées à dessein pour qu’elles soient reprises par tous les médias officiels (meanstream). Souvent, ce ne sera que plus tard que les langues se délieront pour mettre au grand jour la tricherie.

    On nous a  convaincus qu'il y avait en Irak des armes de destruction massive, qu'il était urgent d'intervenir avant que Saddam Hussein ne vienne tous nous empoisonner. Ce n'est que plus tard que nous avons appris que ce n'était qu'un grand mensonge soutenu par nos médias.

    On nous a également convaincus qu'en Libye, Kadhafi bombardait des populations civiles entières comme par plaisir de tuer. Ce fut également là un grand mensonge, entretenu par nos médias. Le chef de la fausse révolution libyenne admet que Kadhafi n’a pas tué de manifestants.

    En Syrie que n'a-t-on pas dit pour que le monde sache que le président Al-Assad est un dictateur sanguinaire qui n'a aucun respect des droits de la personne et qui prend une sorte de plaisir à tuer d'innocentes victimes. Encore là, le mensonge et les demi-vérités ont fait leur travail auprès de l'opinion publique.

    Que dire de ce qui se passe en Ukraine? Depuis des mois on nous dit que l'ex-président ne répondait plus à ses obligations et que le peuple ukrainien ne pouvait plus le supporter. Il fallait donc se porter au secours de ce peuple pris en otage par un Président sans conscience. Les faits nous révèlent de plus en plus qu'on nous a menti pour mieux agir dans le sens d'intérêts qui vont bien au-delà de celui de se porter à la défense d'un peuple.

    Ce même stratagème s'applique à Cuba et à Fidel Castro depuis plus de cinquante ans. Que n'a-t-on pas dit sur Fidel et que n'a-t-on pas fait pour le faire disparaître. L'homme qu'on cherche à détruire moralement et physiquement est toujours là, vivant simplement dans une demeure sans luxe et sans éclat. La dernière manipulation à paraître en fait un pacha milliardaire dont la fortune serait cachée dans une île secrète. Un autre grand mensonge, présenté comme la pure vérité.

    Au moment d'écrire ces lignes, le gouvernement du Venezuela révèle le plan mis en place par la droite vénézuélienne et Washington pour assassiner le président Maduro. Depuis plusieurs mois, une véritable campagne de dénigrement du Président et de la révolution bolivarienne est largement entretenue et soutenue par nos médias officiels. On dit de Maduro qu'il est un dictateur, qu'il opprime les étudiants qui manifestent pacifiquement, qu'il ne respecte pas les droits de la personne, etc. Encore là, des mensonges plus que nécessaires. Ils sont mis à jour par le gouvernement avec des preuves qui en démontrent la grande tricherie.

    Plus les évènements avancent dans le temps, plus nous découvrons les mensonges mis à la disposition d'une manipulation machiavélique de l'opinion publique. Des spécialistes de la désinformation se consacrent comme de véritables artistes à créer l'illusion et la ressemblance avec la vérité pour mieux assurer les interventions militaires et autres à des fins qui n'ont rien à voir avec les intérêts des peuples visés.

    Sur l’ensemble des questions relatives aux interventions des États-Unis dans le monde, je vous réfère à cet article portant sur la guerre asymétrique et la violence des États-Unis. Je ne crois pas que vous trouverez cet article dans les journaux qui servent le système.

    Pour terminer, je vous laisse avec le témoignage d’une journaliste, Sharyl Attkisson, qui a démissionné pour des raisons professionnelles après avoir œuvré dans les plus grands réseaux d’information des États-Unis, dont CNN et CBS. Elle nous dit comment ça se passe dans le milieu de la désinformation.
    OSCAR FORTIN

     

     

     

    16 juin 2014

    La philosophie nous enseigne la servitude. Elle la justifie et la légitime au profit des bourgeois qui depuis la Révolution Française se sont agrégés sans difficulté à nos dirigeants. C’est là principalement le contenu du livre polémique rédigé en 1932 par Paul Nizan : Les chiens de garde.

    Ainsi nos philosophes sont  les productions de la démocratie bourgeoise édifiant avec reconnaissance tous les mythes qu’elle demande. Ils défendent l’ordre des pouvoirs en place et accréditent de manière plus ou moins consensuelle ceux qui sont toujours du coté du manche.

    Il appartient aux politiques d’abattre la révolution et aux penseurs de produire des remèdes, de fabriquer des recettes, qui inspireront confiance à la bourgeoisie et persuaderont aux forces mêmes de la révolution de rester liées aux destins bourgeois ».

    Nos intellectuels ne produisent que des déclarations verbales, mais travaillent réellement contre les grandes fins qu’ils prétendent poursuivre. Ils doivent garder le silence tout en affirmant qu’ils ne le gardent pas. Ils n’avertissent pas. Ils ne dénoncent rien. De fait, cette fausse sagesse ne séduit et ne justifie qu’elle. Elle n’est d’aucun secours à celui dont la vie ne comporte pas le loisir des pensées vides.

    Un Etat ne requiert point uniquement l’exercice des forces brutales de ses juges, de ses militaires, de ses fonctionnaires et de ses policiers. Il requiert encore des moyens plus subtils de domination. Il n’est pas toujours nécessaire de combattre et d’abattre par la force des adversaires déclarés : on peut les persuader d’abord. C’est pourquoi le pouvoir répressif est doublé par le pouvoir préventif ».

    Nizan distingue avant tout les oppresseurs et les opprimés, puis stigmatise ceux qui profitent sournoisement de l’oppression, constatant qu’il est toujours plus facile à l’oppresseur qu’à l’opprimé de s’adapter à cette dernière.


    Nos intellectuels et leurs médiateurs favorisent notre soumission en faux monnayant toute colère et désir de révolte. Ils nous apprennent la fatalité. Désormais le destin humain consiste dans la liberté idéale et dans la servitude réelle. Telle une religion sous caution pseudo-scientifique, la sociologie, la philosophie, la psychanalyse et bien d’autres disciplines dites de sciences humaines nous invitent à accepter notre sort, que l’on soit gagnant… mais surtout perdant ! Ainsi à l’instar du prêtre qui substitua le malheur de la pauvreté en mérite au regard de Dieu, la guerre n’est plus pour le philosophe un entassement de morts répugnantes, mais la lutte du droit contre la force (du mal). De la même manière la misère disparaît devant les Idées de la misère !

    La bourgeoisie devine que son pouvoir matériel exige le soutien d’un pouvoir d’opinion. Ne subsistant en effet que par le consentement général, elle doit inlassablement donner à ceux qu’elle domine des raisons valides d’accepter son établissement, son règne et sa durée. Elle doit faire la preuve que son confort et sa domination et ses maisons et ses dividendes sont le juste salaire que la société humaine lui consent en échange des services qu’elle rend. Le bourgeois mérite d’être tout ce qu’il est, de faire tout ce qu’il fait, parce qu’il entraîne l’humanité vers son plus haut, son plus noble destin ».

    Certaines injustices sociales semblent parfois gêner nos clercs et nos bourgeois influents. Ils soulagent alors à peu de frais leur conscience par des pétitions qui mendient la clémence des pouvoirs. Mais comment aller au bout de ces pensées, de ces esquisses d’indignation  de révolte ? Ils ne sauraient les pousser jusqu’à un refus radical qui les contraindrait peut-être de proche en proche à ne plus accepter ce qui fonde leur confort, leur sûreté, leur ordre, cela sur quoi repose leur vie même. A se refuser eux-mêmes. Et comment peut-on se refuser soi-même quand notre orgueil nous divertit au point de se sentir élu


    Encore aujourd’hui, et toujours dans notre pays, les classes dominantes possèdent tous les moyens et tous les canaux que la révolution n’a pas. Cette dictature sournoise n’est pas morte… mais doit être tuée ! Nos intellectuels ne doivent plus être les « sténographes de l’ordre », mais ceux qui expliqueront la nécessité de le dépasser, voire de le subvertir. Il s’agit désormais de renverser l’irréversible et non faire croire que le monde n’est pas tout ce qu’il paraît.

    On ne fera plus jamais croire à personne qu’il suffise en tout temps, pour s’adapter au monde de le regarder et de l’interpréter comme il faut. »

    Cédric Bernelas

    Publié par : http://diktacratie.com

     

     

    Actualité non alignée

     

     

     morts de la seconde guerre mondiale décès pertes deuxième


    Merci la Russie pour ses bienfaits ! D-day, mythe pour la propagande de guerre

    La fabrique du terrorisme - Les "petites shoahs" - La seconde mort de Bourarach

     

    L'Europe a vendu son âme au diable ! - BHL - Libye, Syrie, Ukraine...

     

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    robot-robots

     

    Irak: EIIL est un instrument aux mains des USA, des Saoud.. et de la Fran

    Après la lutte contre le terrorisme, un nouveau prétexte de guerre totale US

    Guerres en cours,l'actualité: Ukraine,Syrie,Irak,USA. Slovaquie et OTAN

    Guerre Irak : Un spécialiste de l'Irak témoigne. Quel sens ?

    Les robots déclarent la guerre à l’homme. Comment sauver l’humanité de l’extinction ?

    Alerte ! Guerre de l’eau turco-syrienne : 7 millions de Syriens menacés
    Obama intensifie la confrontation de l’OTAN avec la Russie

    Les infos dont on parle peu n°65 (7 Juin 2014)

    Porochenko : le président ukrainien imposé par Washington
    L'Affaire Thomas Fabius : Des Explications Embrouillées Et De Nombreuses Questions...
    Le pape François prie-t-il pour le sionisme ?
    L’histoire vraie : il y a 50 ans, le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer «le débarquement des anglo-saxons
    TF1 et Poutine : montage, manipulation, falsification et omission, tout y était

    Pendant ce temps, les Etats-Unis renforcent leurs forces d’occupation de l’Europe
    Une escroquerie : l’Union européenne, facteur de paix
    La transcription de l’interview de Vladimir Poutine en version intégrale : le scandale des coupes de TF1
    Bachar el-Assad réélu 88,7 % : 73,42 % des Syriens ont participé à l’élection présidentielle (Fabius en réanimation)
    Syrie : courage et beauté contre la sauvagerie de la guerre

    Neutralité du Net : STOP, arrêtez tout, vous devez voir ça ! (et le faire voir)
    L’économie américaine n’est pas en train de mourir, elle est déjà morte
    Plateforme contre le transatlantisme : Mobilisation générale !
    Contrôle du marché mondial des semences et des aliments par les grands groupes privés
    Hélicoptères d’attaque MI 35 livrés par la Russie à l’oeuvre contre les djihadistes en Irak
    La Chine menace d’anéantir les Etats-Unis !

     


    au de sur le . Qu'aurait-on dit si Ianoukovitch avait agi ainsi ?


     

     

    armée

     

     



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  • La philosophie nous enseigne la servitude. Elle la justifie et la légitime au profit des bourgeois qui depuis la Révolution Française se sont agrégés sans difficulté à nos dirigeants. C’est là principalement le contenu du livre polémique rédigé en 1932 par Paul Nizan : Les chiens de garde.

    Ainsi nos philosophes sont  les productions de la démocratie bourgeoise édifiant avec reconnaissance tous les mythes qu’elle demande. Ils défendent l’ordre des pouvoirs en place et accréditent de manière plus ou moins consensuelle ceux qui sont toujours du coté du manche.

    Il appartient aux politiques d’abattre la révolution et aux penseurs de produire des remèdes, de fabriquer des recettes, qui inspireront confiance à la bourgeoisie et persuaderont aux forces mêmes de la révolution de rester liées aux destins bourgeois ».

    Nos intellectuels ne produisent que des déclarations verbales, mais travaillent réellement contre les grandes fins qu’ils prétendent poursuivre. Ils doivent garder le silence tout en affirmant qu’ils ne le gardent pas. Ils n’avertissent pas. Ils ne dénoncent rien. De fait, cette fausse sagesse ne séduit et ne justifie qu’elle. Elle n’est d’aucun secours à celui dont la vie ne comporte pas le loisir des pensées vides.

    Un Etat ne requiert point uniquement l’exercice des forces brutales de ses juges, de ses militaires, de ses fonctionnaires et de ses policiers. Il requiert encore des moyens plus subtils de domination. Il n’est pas toujours nécessaire de combattre et d’abattre par la force des adversaires déclarés : on peut les persuader d’abord. C’est pourquoi le pouvoir répressif est doublé par le pouvoir préventif ».

    Nizan distingue avant tout les oppresseurs et les opprimés, puis stigmatise ceux qui profitent sournoisement de l’oppression, constatant qu’il est toujours plus facile à l’oppresseur qu’à l’opprimé de s’adapter à cette dernière.
    Nos intellectuels et leurs médiateurs favorisent notre soumission en faux monnayant toute colère et désir de révolte. Ils nous apprennent la fatalité. Désormais le destin humain consiste dans la liberté idéale et dans la servitude réelle. Telle une religion sous caution pseudo-scientifique, la sociologie, la philosophie, la psychanalyse et bien d’autres disciplines dites de sciences humaines nous invitent à accepter notre sort, que l’on soit gagnant… mais surtout perdant ! Ainsi à l’instar du prêtre qui substitua le malheur de la pauvreté en mérite au regard de Dieu, la guerre n’est plus pour le philosophe un entassement de morts répugnantes, mais la lutte du droit contre la force (du mal). De la même manière la misère disparaît devant les Idées de la misère !

    La bourgeoisie devine que son pouvoir matériel exige le soutien d’un pouvoir d’opinion. Ne subsistant en effet que par le consentement général, elle doit inlassablement donner à ceux qu’elle domine des raisons valides d’accepter son établissement, son règne et sa durée. Elle doit faire la preuve que son confort et sa domination et ses maisons et ses dividendes sont le juste salaire que la société humaine lui consent en échange des services qu’elle rend. Le bourgeois mérite d’être tout ce qu’il est, de faire tout ce qu’il fait, parce qu’il entraîne l’humanité vers son plus haut, son plus noble destin ».

    Certaines injustices sociales semblent parfois gêner nos clercs et nos bourgeois influents. Ils soulagent alors à peu de frais leur conscience par des pétitions qui mendient la clémence des pouvoirs. Mais comment aller au bout de ces pensées, de ces esquisses d’indignation  de révolte ? Ils ne sauraient les pousser jusqu’à un refus radical qui les contraindrait peut-être de proche en proche à ne plus accepter ce qui fonde leur confort, leur sûreté, leur ordre, cela sur quoi repose leur vie même. A se refuser eux-mêmes. Et comment peut-on se refuser soi-même quand notre orgueil nous divertit au point de se sentir élu

    Encore aujourd’hui, et toujours dans notre pays, les classes dominantes possèdent tous les moyens et tous les canaux que la révolution n’a pas. Cette dictature sournoise n’est pas morte… mais doit être tuée ! Nos intellectuels ne doivent plus être les « sténographes de l’ordre », mais ceux qui expliqueront la nécessité de le dépasser, voire de le subvertir. Il s’agit désormais de renverser l’irréversible et non faire croire que le monde n’est pas tout ce qu’il paraît.

    On ne fera plus jamais croire à personne qu’il suffise en tout temps, pour s’adapter au monde de le regarder et de l’interpréter comme il faut. »

    Cédric Bernelas

    Publié par : http://diktacratie.com


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    Le vrai Kadhafi,
    une parution étonnante !

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    kadhafi-jeune.jpg


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    Affaire Halimi version goy : les médias prêtent silence

     

    D’Ilan Halimi à Christophe Rambour, en passant par Saïd Bourarach, embarquons pour un voyage au pays du « deux poids, deux mesures ».


    On apprend ce vendredi dans le Courrier picard que Christophe Rambour était un jeune homme sans histoire qui n’avait jamais eu de problème avec la justice, unanimement apprécié de son entourage, gentil et serviable.

     

    Il a été séquestré et torturé pendant plusieurs semaines par un groupe de 5 personnes âgées de 25 à 30 ans, avant d’être tué et éparpillé dans la nature par ses bourreaux.

     

    Ce fait divers est, pour le moment, exclusivement traité par la presse régionale.

     

    Affaire Halimi version goy : les médias prêtent silence  

     

    Le Courrier picard, l’Aisne Nouvelle, France 3 Picardie et France bleue Picardie ont couvert l’événement dans la rubrique chiens écrasés… Mais où sont les grands médias de masse ?


    Point de relais sur BFMTV, TF1 ou France Télévision

     

    En mars 2010, Saïd Bourarach avait été roué de coups sur son lieu de travail puis jeté dans le canal de l’Ourcq par un groupe de jeunes liés à la LDJ (Ligue de Défense Juive).

     

    Le traitement médiatique avait alors été quelque peu spartiate : petits reportages de 1 min 30 le lendemain des faits sur les chaînes hertziennes et la TNT, indiquant la mort par noyade de Saïd Bourarach après son agression… puis plus rien.

     

    Il aurait été professionnel de la part de nos « grands » médias d’informer le peuple de la suite de cette affaire. À savoir que ses agresseurs ont tous été relâchés !

     

    Comme l’a gentiment fait remarqué Michel Drucker : « Le pouvoir est entre les mains de ceux qui détiennent l’information ».

     

    Si ce pouvoir était impartial, il traiterait l’information de manière équitable. Or, il n’en est rien.


    Pour le meurtre d’Ilan Halimi, victime de la sauvagerie du « gang des barbares », le citoyen français a eu droit à un traitement médiatique cinq étoiles, avec un branle-bas de combat général de toute la classe médiatico-politique. Ce fait divers, certes horrible, a eu lieu en janvier 2006. Nous sommes en mai 2014, et le traitement médiatique de cette affaire se poursuit, puisse qu’aujourd’hui, on nous propose d’aller au cinéma pour « ne pas oublier ».


    Dans ce processus d’entretien de la souffrance autour de la mort d’Ilan Halimi, nous sommes dans un cas que décrivait  

     

    François Mitterrand lors d’une entrevue avec Jean-Pierre Elkabbach, en 1994 : « C’est l’entretien de la haine, et ce n’est pas la haine qui doit gouverner la France ».

     

    Il semble évident, au regard de l’inégalité de traitement par les médias de ces trois affaires, que le fameux « deux poids, deux mesures » est bien réel.


    Pour les faits divers concernant les goyim (non-juifs), la médiatisation de l’info se cantonne au niveau régional, voire à l’inexistant. Pour les faits divers concernant les non-goyim, la médiatisation de l’info se fait nationale, voire internationale, et termine sa course folle au cinéma, portée au pinacle.

    Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

    Jean de La Fontaine

    Selon que vous serez juif ou goy, les médias vous dresseront des statues, ou vous recouvriront du linceul de l’oubli.

     

    Article proposé par Waxbeen

     

    http://croah.fr/corbeau-dechaine/affaire-halimi-version-goyim-les-medias-pretent-silence/


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  • TF1 et Poutine : montage, manipulation, falsification et omission, tout y était

    Hier, comme beaucoup d’autres, je suis tombé dans le panneau avec le titre mensonger : « L’intégralité de l’interview de Vladimir Poutine » de TF1. Je n’ai à m’en prendre qu’à moi-même. Recherchant désespérément la version intégrale de l’interview du président Poutine, en principe détenue par TF1 et Europe1, je suis allé sur le site de TF1, avec méfiance car TF1 reste et restera toujours TF1, mais me disant que peut-être, ils n’oseraient pas falsifier une interview d’une personnalité comme Poutine, d’autant plus que l’interview avait été diffusé sur Europe1.

    Eh bien, TF1 est resté égal à lui-même. La rédaction a refait l’interview à sa sauce, utilisant les ciseaux pour effacer des explications éclairantes, pour ne faire retenir que certaines parties qui pourraient être interprétés dans le sens qu’ils voulaient donner, en veillant à gommer tout ce qui pourrait démolir la version officielle de ce qui s’est passé en Ukraine. Ils ont même été jusqu’à déformer la pensée de Poutine en jouant sur les différents sens des mots pour présenter Poutine comme un effroyable misogyne. Du pur TF1.

    Malgré l’agressivité des questions, surtout de la part du journaliste de TF1 qui, visiblement était en mission de combat, les réponses ont été claires et courtoises, même si, ici ou là, on a pu percevoir une certaine ironie quant à la capacité de compréhension des journalistes français. Visiblement, même si Poutine a pu être agacé à certains moments, sans toutefois le montrer, il semblait s’amuser de l’effarant simplisme survolté des français, comme un adulte face à deux gosses à qui il faut tout expliquer par le menu parce qu’ils ne savent rien de ce dont ils parlent.

    Poutine a parlé en chef d’état, non en homme ordinaire dans une conversation banale. Les deux journalistes, pourtant chevronnés, avaient une chance inouïe de décrocher le jackpot s’ils s’étaient départis de cette condescendance habituelle chez les occidentaux vis-à-vis du reste du monde. Ils savent tout de l’Allemagne, de la Grande Bretagne, de l’Italie ou des Etats-Unis, mais ne savent absolument rien de la Russie, et prétendent vouloir efficacement interviewer son président en arrivant avec déjà des réponses à leurs questions, et ne cherchant même pas à écouter celle de leur interlocuteur quand celles-ci sont différentes de ce qu’ils croyaient savoir. S’ils s’étaient un peu renseignés, ils auraient appris que Poutine est un communicant de première force qui ne lâche jamais un mot au hasard. Et, en bon communicant, il a vite dû se rendre compte que ses interlocuteurs en savaient, sur la Russie et l’Ukraine, autant que sur la sexualité des anémones de mer. Malgré tout, il a essayé de faire son boulot le plus sérieusement du monde, tout en s’en amusant comme, par exemple, quand Elkabbach lui dit qu’on ne le voit jamais rire. Il répond alors, imperturbable « je pense qu’un jour nous pourrions avoir l’occasion de rire ensemble d’une bonne plaisanterie », tout en sachant que l’occasion se présentera, dans les minutes qui vont suivre, autour d’un buffet avec des vins de France, le tout déjà préparé à l’avance dans l’une des pièces voisines.

    Pouvait-on attendre un autre comportement de TF1 ? Certains naïfs, dont moi, pouvaient penser qu’il y a des limites que la décence empêcherait de franchir. TF1 a montré qu’il n’y avait pas de limites infranchissables. Ils font partie de ceux qui sont déjà en guerre totale contre la Russie. Par leur maquillage et leur falsification de la vérité, ils prouvent (et ici, il y a des preuves flagrantes) que ce n’est pas parce qu’ils ne savent pas, mais volontairement qu’ils désinforment et déforment la vérité. Ils ne sont malheureusement pas les seuls. Il existe une sorte d’Union Sacrée que n’aurait pas reniée Clémenceau dans toutes les grandes rédactions françaises pour voler sus à l’ennemi, sauf que cet ‘’ennemi ’’ ne veut aucun mal à la France et ne cherche pas à lui nuire, bien au contraire. Si vraiment ennemi il y a, ce qui reste encore à démontrer, ce serait peut-être contre leurs bailleurs de fond qui défendent d’autres intérêts qui n’ont rien à voir avec leurs pays. La guerre, que tous ces journalistes casqués et bottés semblent appeler de leurs vœux, ne peut qu’être nuisible à la France. Leur Union sacrée est une Union Sacrée à l’envers, faite pour détruire non pour défendre leur propre pays.

    Vous trouverez au lien ci-dessous la retranscription de la version intégrale de l’interview de Vladimir Poutine, avec les commentaires d’Olivier Berryer.

    [ÉNORME] La transcription de l’interview de Vladimir Poutine en version intégrale : le scandale des coupes de TF1

    La version complète en anglais avait été publiée sur le site du Kremlin. Allez y jeter un coup d’œil et vous constaterez que la présidence russe a poliment attendu la diffusion de l’interview par TF1 avant de le poster elle-même. En matière de fair-play, Moscou pourrait nous envoyer des professeurs.

    President of Russia

    Avic – Réseau International

    Publié par : http://reseauinternational.net


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