• Inégalité de traitement par les médias si la victime est juive ou goy

     

    Affaire Halimi version goy : les médias prêtent silence

     

    D’Ilan Halimi à Christophe Rambour, en passant par Saïd Bourarach, embarquons pour un voyage au pays du « deux poids, deux mesures ».


    On apprend ce vendredi dans le Courrier picard que Christophe Rambour était un jeune homme sans histoire qui n’avait jamais eu de problème avec la justice, unanimement apprécié de son entourage, gentil et serviable.

     

    Il a été séquestré et torturé pendant plusieurs semaines par un groupe de 5 personnes âgées de 25 à 30 ans, avant d’être tué et éparpillé dans la nature par ses bourreaux.

     

    Ce fait divers est, pour le moment, exclusivement traité par la presse régionale.

     

    Affaire Halimi version goy : les médias prêtent silence  

     

    Le Courrier picard, l’Aisne Nouvelle, France 3 Picardie et France bleue Picardie ont couvert l’événement dans la rubrique chiens écrasés… Mais où sont les grands médias de masse ?


    Point de relais sur BFMTV, TF1 ou France Télévision

     

    En mars 2010, Saïd Bourarach avait été roué de coups sur son lieu de travail puis jeté dans le canal de l’Ourcq par un groupe de jeunes liés à la LDJ (Ligue de Défense Juive).

     

    Le traitement médiatique avait alors été quelque peu spartiate : petits reportages de 1 min 30 le lendemain des faits sur les chaînes hertziennes et la TNT, indiquant la mort par noyade de Saïd Bourarach après son agression… puis plus rien.

     

    Il aurait été professionnel de la part de nos « grands » médias d’informer le peuple de la suite de cette affaire. À savoir que ses agresseurs ont tous été relâchés !

     

    Comme l’a gentiment fait remarqué Michel Drucker : « Le pouvoir est entre les mains de ceux qui détiennent l’information ».

     

    Si ce pouvoir était impartial, il traiterait l’information de manière équitable. Or, il n’en est rien.


    Pour le meurtre d’Ilan Halimi, victime de la sauvagerie du « gang des barbares », le citoyen français a eu droit à un traitement médiatique cinq étoiles, avec un branle-bas de combat général de toute la classe médiatico-politique. Ce fait divers, certes horrible, a eu lieu en janvier 2006. Nous sommes en mai 2014, et le traitement médiatique de cette affaire se poursuit, puisse qu’aujourd’hui, on nous propose d’aller au cinéma pour « ne pas oublier ».


    Dans ce processus d’entretien de la souffrance autour de la mort d’Ilan Halimi, nous sommes dans un cas que décrivait  

     

    François Mitterrand lors d’une entrevue avec Jean-Pierre Elkabbach, en 1994 : « C’est l’entretien de la haine, et ce n’est pas la haine qui doit gouverner la France ».

     

    Il semble évident, au regard de l’inégalité de traitement par les médias de ces trois affaires, que le fameux « deux poids, deux mesures » est bien réel.


    Pour les faits divers concernant les goyim (non-juifs), la médiatisation de l’info se cantonne au niveau régional, voire à l’inexistant. Pour les faits divers concernant les non-goyim, la médiatisation de l’info se fait nationale, voire internationale, et termine sa course folle au cinéma, portée au pinacle.

    Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

    Jean de La Fontaine

    Selon que vous serez juif ou goy, les médias vous dresseront des statues, ou vous recouvriront du linceul de l’oubli.

     

    Article proposé par Waxbeen

     

    http://croah.fr/corbeau-dechaine/affaire-halimi-version-goyim-les-medias-pretent-silence/


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