•  

     

    Comment séduire les gogos

    par eva R-sistons

     

     

    Comment nous séduire pour ensuite mieux nous conditionner ? Il y a plusieurs méthodes. En voici trois, parmi d'autres. Je me contenterai de l'exemple de France2, la chaîne la moins nationale et la plus communautariste.

     


    laurent delahousse-copie-1

    http://www.paperblog.fr/3454954/flash-sur-laurent-delahousse/


     

    Pour attirer les dames et si possible les retenir, voici Laurent Delahousse, beau gosse, certes mièvre et douceureux, mais beau gosse. Elles mordent à l'hameçon ? En tous cas, le bonhomme est docilement aux ordres des Maîtres de la désinformation.

     


    http://farm4.static.flickr.com/3189/2799953581_6749ce29d1.jpg

     

    Avec Pujadas (Laisse d'Or du journaliste le plus servile), comme il est moche et ridicule avec sa grosse tignasse qui ressemble à une perruque masquant sans doute une calvitie précoce, autre registre. Là, on joue la carte de la pédagogie, du didactique. Avec moult cartes et schémas très orientés (suivez mon regard, à côté on fait mieux que chez nous avec le moins disant... il s'agit de conduire le public à accepter la réduction des coûts du travail donc des revenus, entre autres), le pseudo maître d'école nous explique tout. Il faut donner l'impression d'être sérieux, neutre, alors que le Journal est un vulgaire instrument de propagande au service des intérêts des plus nantis, de la Finance, des Anglo-Saxons, du peuple "Elu", etc

     

     

     

     

    Et le matin, réveil en fanfare dans le rire, dans la bonne humeur, la joie, la détente forcées avec le vieux Leymergie (dument lifté) et son Journal à l'américaine, un véritable show, un ballet rose-bonbon. Souriez, bonnes gens, vous êtes roulés !

     

    Vous voulez mon conseil ? Décrochez !

     

    eva R-sistons

     

    TV-jaune-decrochons.jpg

     

    .................


    votre commentaire
  • .
    http://oumma.com/14660/mairie-damiens-se-rebiffe-contre-giesbert-laffreux-gen?utm_source=Oumma+Media&utm_campaign=b6ee95bf1c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email
     

     

    Les Médias sont islamophobes. Quelle responsabilité !

     

    Les Musulmans, désormais, sont sans cesse assimilés à des Islamistes, à des terroristes, à des racistes haineux, etc.

     

    Enquête sur les vrais bréviaires de la haine et du racisme à l'intention des journalistes islamophobes, ici (cliquer sur le lien ci-dessous) :

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    La France en panne de politique étrangère

     

    En France, en matière de politique étrangère, le changement n’est ni pour maintenant, ni pour les cinq ans à venir. Le président François Hollande s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur, Nicolas Sarkozy : alignement complet sur les États-Unis. En récompense de son obéissance, Paris a été autorisé à faire prochainement la guerre au Mali, sans que l’annonce de cette nouvelle expédition coloniale suscite la moindre protestation au parlement.

    JPEG - 34.5 ko

    Le nouveau président français, François Hollande, a exposé sa vision des relations internationales et de la politique extérieure de son pays à l’occasion de la XXe conférence des ambassadeurs de France. Son discours était très attendu car il ne s’était jamais exprimé sur ces questions, son expérience se limitant à la direction du Parti socialiste et aux affaires intérieures.

    De manière inattendue, il a présenté une synthèse entre deux courants de son parti. D’un côté, les opportunistes pro-US autour de l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine. De l’autre, les idéologues complètement atlantistes et totalement sionistes autour de l’actuel ministre des Finances, Pierre Moscovici.

    Les deux groupes ne partageant pas les mêmes analyses, la synthèse est réduite à quelques points de consensus : la logique des blocs a disparue avec l’URSS ; le monde est devenu instable et a besoin d’être régulé par les institutions internationales ; les printemps arabes (au pluriel) confirment que le sens de l’Histoire est orienté vers la propagation du modèle politique occidental. Par conséquent, l’influence française peut se développer de deux manières. D’abord en jouant en toute circonstance le rôle de médiateur, Paris peut utiliser sa marge de manœuvre pour animer les institutions internationales malgré le refus des Russes et des Chinois de jouer le jeu selon les règles fixées par les Etats-Unis ; ensuite, Paris peut compter sur la langue française pour bénéficier d’une zone d’influence naturelle.

    La politique extérieure de François Hollande est déjà obsolète alors que son mandat ne fait que commencer. Elle n’intègre pas le déclin des États-Unis, la montée en puissance de la Russie et de la Chine, la réorganisation des relations internationales ; elle n’envisage que des ajustements avec la Chine, le Japon et la Turquie. Elle imagine que les institutions internationales, fruits du rapport de force de la fin de la Seconde Guerre mondiale, survivront et s’adapteront spontanément à la nouvelle donne. Enfin, la France espère exercer une influence en s’appuyant sur la francophonie sans avoir à se doter d’une force militaire significative et pense, par souci d’économie, partager le budget de sa Défense avec le Royaume-Uni.

    Dans la même logique, le président a réorganisé les ambassades de sorte que des objectifs économiques leur soient assignés. De cette manière, il a partagé les responsabilités extérieures entre les deux courants du Parti socialiste, respectivement installés au ministère des Affaires étrangères et à celui de l’Économie. Ce n’est pas un gage de cohérence.

    Lors de son intronisation, François Hollande a placé son quinquennat sous les auspices de Jules Ferry (1832-1893), une figure historique du socialisme français. L’œuvre de Ferry ne peut se comprendre que comme une tentative de la bourgeoisie de fuir ses responsabilités historiques (la libération de l’Alsace-Moselle occupée et annexée par les Allemands) en se lançant dans une expansion coloniale parée de bons sentiments. Sans surprise, le président Hollande se conforme à son modèle. Après avoir justifié qu’il ne ferait rien pour affranchir son pays de la tutelle états-unienne, il a dévoilé ses ambitions pour le Mali et la Syrie.

    Tout en précisant que les temps anciens de l’impérialisme français en Afrique sont révolus, il a annoncé que Paris avait sollicité un mandat de la CEDEAO pour intervenir militairement au Mali. Cette couverture juridique ne peut convaincre : l’organisation est présidée par Alassane Ouattara que l’armée française a installé au pouvoir en Côte d’Ivoire, l’an dernier. Toutefois, il ne semble pas que cette expédition ait été préparée sérieusement, ni qu’il ait évalué son impact intérieur sachant que 80 000 Maliens vivent en France.

    Pressé par son opposition de prendre une initiative à propos de la Syrie, François Hollande a annoncé que Paris reconnaîtra un gouvernement provisoire dès qu’il sera formé ; qu’il œuvre à traduire Bachar el-Assad devant la Cour pénale internationale ; et que la France prépare la reconstruction du pays. L’option militaire a été définitivement écartée, la Syrie ayant deux fois plus d’avions de combat que la France, et ses pilotes étant mieux formés, comme l’a fait observer l’ancien chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Jean Fleury.

    L’initiative de François Hollande n’avait pas été coordonnée avec son suzerain. Le jour même, la porte-parole du secrétariat d’État, Victoria Nuland, balayait d’un revers de main ces propositions. Les États-Unis n’entendent pas laisser Paris concocter lui-même un gouvernement provisoire en piochant dans le Conseil national syrien (marionnette de la France et du Qatar). Ils ont donc exigé la participation du Conseil national de coordination (indépendant), du Conseil pour la Révolution syrienne (créée par l’Arabie saoudite), et de l’Armée syrienne libre (organisée par la Turquie pour le compte de l’OTAN).

    Quand à l’administration de la Syrie « le jour d’après Bachar », Washington ne veut pas non plus la confier aux Français. D’autant que François Hollande a évoqué « les » territoires syriens en référence aux trois États confessionnels (alaouite, druze et chrétien) que la France avait jadis créés à l’intérieur de la Syrie. Ils étaient représentés par trois étoiles sur le drapeau du mandat français… devenu récemment celui de la « révolution ». Or, le projet de l’état-major US prévoit un découpage différent du pays, dans le cadre du « remodelage du Moyen-Orient élargi ».

    En définitive, comme en Libye, les rêves français ne pèseront pas lourd devant les projets préparés de longue date par les stratèges US. La France, qui n’a plus de stratégie diplomatique depuis cinq ans, ne devrait pas en avoir non plus dans les cinq années à venir.

     

    Thierry Meyssan

     

    Thierry Meyssan

    Thierry Meyssan Intellectuel français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Professeur de Relations internationales au Centre d’études stratégiques de Damas. Dernier ouvrage en français : L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007).

     

    http://www.voltairenet.org/article175720.html

     

     

     

    William Engdahl : « La France joue le rôle de nervi des États-Unis en Syrie »

     

    Le président François Hollande (au centre) et le ministre français des Affaires Etrangères Laurent Fabius (deuxième à droite) posent avec des opposants syriens à l’occasion de la 3ème rencontre des « Amis de la Syrie », tenue à Paris le 6 juillet 2012. Photo : Reuters


    « La France s’occupe de fournir aux rebelles syriens de l’argent et de l’artillerie pour le compte des Etats-Unis, qui ne veulent pas se salir les mains avant les élections présidentielles de novembre », a déclaré le professeur états-unien William Engdahl à la chaîne de télévision Russia Today (RT).

    D’après une source diplomatique citée par l’agence britannique Reuters, cette aide serait en train de parvenir, depuis vendredi dernier, à cinq autorités locales de soi-disant « zones libérées » dans les provinces syriennes de Deïr al-Zor, d’Alep et d’Idlib.

    Dans l’entretien qu’il a accordé à Russia Today, William Engdahl, auteur d’importantes analyses et recherches en matière de géopolitique, souligne que ce type d’actions ne peut qu’aggraver encore l’effusion de sang en Syrie.


    RT : Pourquoi la France est-elle en train de s’impliquer à ce point-là Syrie ? Qu’est que Paris cherche à obtenir par son soutien aux rebelles ?


    William Engdahl : Je pense que la France est un « marchand de paix » très malhonnête dans tout ce processus. Je pense qu’elle agit, si l’on peut dire, en agent du Département d’Etat US jusqu’à la fin des élections aux Etats-Unis. Obama n’a pas envie de s’embarquer dans ce qui serait un conflit direct très complexe en Syrie tant que les électeurs états-uniens ne se seront pas prononcés. Je pense que la France est en train de jouer le rôle de nervi et que l’idée de fournir de l’artillerie lourde à ces prétendues « zones-tampons » est une des choses les plus cyniques que l’on puisse imaginer. Cela va se traduire en guerre civile, en effusion de sang, cela va entraîner de tout sauf la paix. C’est donc une des décisions les plus dangereuses de tout l’engament de l’OTAN en Syrie en ces derniers 18 mois.


    RT : L’aide française directe peut-elle suffire à faire pencher la balance dans le conflit syrien ?


    William Engdahl : Bon, je pense que si l’on analyse toute l’information sur l’action des Frères musulmans depuis qu’ils sont arrivés à la présidence en Egypte, on voit bien que l’opposition syrienne est sous le contrôle des Frères musulmans, c’est la même organisation et son projet à long terme c’est l’introduction d’un fanatisme islamique sur le modèle d’Al-Qaeda ou du Taliban, avec l’instauration de la sharia en Syrie et pour en finir avec la tolérance à l’égard des diverses religions qui a été le signe distinctif de la vie en Syrie pendant des décennies, sous la famille al-Assad.

    Des journalistes qui se trouvent en Syrie rapportent depuis plusieurs mois que ce qu’on appelle « l’opposition » est souvent composé [de membres] d’Al-Qaeda ou de moudjahidines armés qu’on fait venir d’Arabie saoudite et d’autres endroits, qui décapitent des civils et attribuent ces atrocités au gouvernement. Pour avoir une idée de ce que signifierait le fait de reconnaître un gouvernement en exil ou de le fabriquer, il faudrait imaginer la Russie reconnaissant le Ku Klux Klan comme gouvernement des Etats-Unis en exil et lui fournissant de l’artillerie lourde pour qu’il puisse faire face à Washington ou quelque chose de ce genre. C’est simplement absurde.


    RT : Que gagne la France à prendre la tête, à vouloir être en tête en Syrie ?


    William Engdahl : C’est une bonne question. Historiquement, les élites françaises, depuis l’époque de Napoléon, si l’on peut dire, ont toujours eu tendance, sur le plan géopolitique, à assumer des positions qui sont au-dessus de leurs possibilités. Et je pense que depuis Sarkozy et à partir du soutien militaire français à Sarkozy pour le retour à l’OTAN, [l’élite française] a toujours eu tendance, face à chaque décision majeure sur le plan international, à surestimer ses propres possibilités, avec des conséquences catastrophiques pour la France. L’aventure syrienne dans laquelle le gouvernement Hollande-Fabius s’est embarqué risque de lui exploser en pleine figure… à la France, et même au monde, si ça devient une Troisième Guerre Mondiale à cause d’une erreur d’appréciation. C’est le plus dangereux que j’aie jamais vu en 37 ans comme analyste politique.

    Source
    Russia Today (Russie)


    http://www.voltairenet.org/article175785.html

     

     

    .

    Voir aussi :

     


    La France selon François Hollande

     

    Déclaration de François Hollande à la 67e Assemblée générale de l’ONU

     

    François Hollande à l’ONU : l’explication de texte

     

     

     

     

    JPEG - 34.5 ko

     

    .

    Autres infos :

    Etats-Unis: On a frôlé un nouveau Fukushima - Soutien à un lanceur d'alerte

    Nouvel Ordre Mondial: La "super-entité" du cartel banquier supranational expliquée

    La Machine de guerre américaine (et sélection infos Oulala.net)

     

    Council on Foreign Relation: Le nucléaire iranien est un gage de stabilité au Proche-Orient


    Les observateurs russes surveilleront l’élection présidentielle aux États-Unis

     

    .

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Depuis le 15/10, 19 chaines iraniennes dont [i]al-Alam[/i] et [i]Press TV[/i] sont interdites en Europe.

     

    Les chaines al-Alam et Press TV interdites en Europe : La liberté d’expression sélective !

    Lundi 15 octobre, un nouveau train de sanctions a été voté par l’Union Européenne contre l’Iran sous prétexte d’amener l’Iran à renoncer au développement de son programme nucléaire. Ces nouvelles sanctions s'attaquent aux transactions financières, aux secteurs de l'énergie et des télécommunications.

    C’est dans ce cadre qu’Eutelsat, société européenne de satellites, a décidé d’interdire à partir du 15 octobre, la transmission sur le satellite Hotbird des 19 chaines iraniennes dont les chaines al-Alam et Press TV.

    La liberté d’expression revendiquée comme une liberté fondamentale par les pays européens est bafouée par ces mêmes pays dès l’instant où elle concerne l’Iran ou tout autre pays appartenant à l’axe de la Résistance. Que craignent les pays occidentaux en interdisant la diffusion en Europe des chaines iraniennes ? Il s’agit de faire taire toute voix qui ne se soumet pas au lobby sioniste. Ce lobby, –ne nous en cachons pas- a une mainmise sur les médias occidentaux, il oriente l’information en fonction des intérêts de l’USraël.

    Les sanctions votées par l’Europe sont « illégales, irrationnelles et inhumaines » comme le dit le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast. Elles consistent, en effet, en un alignement de la politique européenne sur celle de l’USraël et visent à paralyser l’Iran en s’attaquant à son économie et donc à sa population civile !

    Le Guide suprême de la république islamique d’Iran, Seyyed Ali Khamenei a déclaré aux Occidentaux qu’ils étaient « trop faibles pour être capables de contraindre le peuple iranien à se mettre à genoux » devant eux.

    Nous savons que la nation iranienne et ses dirigeants ne cèderont pas aux pressions du bloc sioniste, l’Iran fait partie de l’axe de la Résistance, il ne sera jamais une colonie de l’Occident.


    Parti Anti Sioniste

    URL : www.partiantisioniste.com/articles/1235

    votre commentaire
  •  

     

    Alerte ! Arour le boucher est en Syrie
    Bahar Kimyongür

    27 octobre 2012

    Article en PDF : Enregistrer au format PDF

    D'abord, nos médias ont fait mine d'ignorer son existence. C'est qu'il faisait un peu tache d'huile sur leur joli tableau printanier. Une fois que sa barbichette teinte au henné a inondé les écrans télé des pays du Golfe et les rues syriennes acquises à la rébellion, ces mêmes médias ont eu le culot de traiter ses détracteurs de propagandistes du régime de Damas. Le quidam dont on parle ? Adnane Arour, la Bête de l'apocalypse syrienne.

    Manifestation de l’opposition syrienne organisée à Tripoli dans le Nord du Liban au printemps dernier. On y voit les portraits d’Arour et de Ben Laden, deux figures emblématiques du takfirisme. Sous leur portrait est indiqué : « Nous sommes tous le cheikh Adnane Arour », « Nous sommes tous le cheikh Ben Laden »
     
    Originaire de Hama, Adnane Arour est un ancien soldat de l’armée syrienne. Il a été limogé, dit-on, pour une sombre histoire de viol.

    Il s’engage ensuite dans l’insurrection anti-baathiste. Mais la répression le contraint à fuir le pays.

    Durant son exil saoudien, il se recycle dans le takfirisme, un courant sunnite radical qui prône l'Inquisition contre tous les courants religieux non sunnites à commencer par les chiites et les alaouites considérés comme « pires que les Juifs ».

    A partir de 2006, il anime une émission sur Wissal TV où il exhorte les jeunes sunnites à aller égorger les hérétiques chiites et alaouites et à « s'occuper de leurs filles entre 14 et 16 ans ».

    C'est à croire que sa pieuse retraite en « terre sainte » n'a eu aucun effet sur ses pulsions perverses.

    En Occident, certains s'étonnent aujourd'hui que la rébellion syrienne puisse faire preuve de tant de cruauté à l'encontre des forces loyalistes ou de simples citoyens qui ont le malheur d'appartenir à la mauvaise confession.

    Depuis son célèbre appel à « hacher les alaouites » et à « donner leur chair aux chiens » en cas d’insoumission au califat qu’il prône, son nom décore les poubelles de nombreuses villes.

    Mais sur les pentes du Djebel Zawiya, le « Peshawar » syrien, une zone montagneuse de la province d'Idlib réputée puritaine et réfractaire aux idées progressistes du panarabisme laïc, Arour fait des émules.

    Officiellement, les commandants de l'ASL ne voulaient pas de cet énergumène.

    Mais il y a quelques jours, Arour a été accueilli en véritable Pierre L'Ermite de cette armée prétendument libératrice.
     
    Arour avec les commandants de l’insurrection à Idlib, octobre 2012


    Arour prononça même le discours inaugural du « Commandement central des conseils révolutionnaires syriens » fraîchement créé dans le Nord de la Syrie en présence de son fils Mohammed Arour lui aussi combattant de la rébellion unifiée.
     
    Avec la verve qu’on lui connaît, Arour s'attaque aux opposants prêts à un cessez-le-feu avec l'armée syrienne, reprochant à ces mêmes militants d’être « plus dangereux que le régime ».

    A la veille de l’Aïd El Adha, il paraît donc difficile d'envisager le moindre apaisement avec un tel provocateur dans les rangs de la rébellion.
     
    Etaient présents à cette grand-messe démocratique copieusement arrosée d’« Allah ou Akbar » le major de l'ALS Maher Al-Naimi et le lieutenant-colonel Amar Abdullah Al Wawi du Mouvement des officiers libres. Récemment blessé dans une attaque de la base aérienne d'Abou Al Duhur et soigné à Antakya, certaines sources avaient donné Al Wawi pour mort.
     
    A noter aussi que dans son discours, Adnane Arour n'a pas manqué de remercier les Etats turc et jordanien avec une mention spéciale pour la dictature saoudienne : « Moi je sais tous les sacrifices consentis par l'Arabie saoudite » a-t-il confié.
     
    Et de conclure par un vibrant remerciement adressé aux « hommes d'honneur du Qatar et du Liban ».
     
    En janvier de cette année, Arour s'était rendu en Libye. En direct de Tripoli, il avait félicité l’aviation de l’OTAN pour son travail de précision dans ses bombardements contre les villes et les quartiers fidèles à Mouammar Kadhafi.
     
    Arour demande la même chose pour son pays. Message très vite reçu par le safari club de BHL qui rempile sur le front syrien aux côtés de ses frères d’armes Kouchner, Glucksmann, Bérès et Bettati (cf. Le Monde, Assez de dérobades, il faut intervenir en Syrie, 22 octobre 2012)
     
    Le Grand Soir tant espéré par les démocrates syriens sincères mais naïfs aura été de courte durée.
     
    Avec le retour d’Arour en Syrie, bonjour l’Apocalypse.
     
    Bahar Kimyongur est auteur de Syriana, la conquête continue, Ed. Couleur Livres & Investig’action, 2011 et porte-parole du Comité contre l’ingérence en Syrie (CIS)
    http://www.michelcollon.info/Alerte-Arour-le-boucher-est-en.html
    .
    Voir aussi :

    L’« armée syrienne libre » massacre ses captifs
    2 novembre 2012 | Cette vidéo montre des exactions commises par les combattants d’une brigade de l’« armée syrienne libre » (ASL) contre des Syriens fidèles au gouvernement Assad, le 1er novembre 2012, à l’entrée de la ville de Saraqueb.

     

    Un article d’Alexandre Latsa
    Une déclaration de guerre contre la Russie ?
    2 novembre 2012 | Récemment un théologien sunnite réputé, le cheikh Youssef Qardaoui, a tenu des propos assez surprenants et plutôt inattendus, en affirmant tout simplement que « Moscou (la Russie) était devenu récemment un ennemi de l’islam et des musulmans, un ennemi numéro un (…) et que la Russie est responsable de la mort des civils en Syrie ».

    Un article d’Alexandre Latsa
    Syrie : Réponse aux intellectuels français du café de Flore
    2 novembre 2012 | Dans une tribune publiée le lundi 22 octobre dans le journal Le Monde, des politiques et intellectuels français ont appelé ouvertement à une intervention militaire occidentale en Syrie, pour abattre le régime de Bashar-El-Assad. Le texte, signé par Jacques Bérès, Mario Bettati, André Glucksmann, Bernard Kouchner et Bernard-Henri Lévy est l’aboutissement d’une pensée politique occidentale, américano-centrée, qui associe les notions de « droit d’ingérence » et « d’Occident gendarme de la planète ».

     

     

    .

    William Engdahl : « La France joue le rôle de nervi des États-Unis en Syrie »
    William Engdahl : « La France joue le rôle de nervi des États-Unis en Syrie »
    .

    votre commentaire