•  

    Bouteldja_1_-67a54.jpg

     

     

    Eva : Formidable intervention

    de Houria Bouteldja

    que je découvre

     

    Houria Bouteldja, membre des Indigènes de la république,

    et son porte-parole,


    elle remet les pendules à l'heure !

     

    Elle ose parler à l'écran

    - du sionisme

    - de la LDJ (voir plus bas)

    - et elle situe le racisme français à son juste niveau :

     

    Le racisme anti-Juifs est intolérable,

    mais les racismes les plus répandus,

    en France, aujourd'hui,

    sont à l'encontre non des citoyens juifs mais

    des Musulmans, des Noirs, et des Roms,

    voilà la vérité !

    Et entre autres, cette belle et courageuse jeune femme

    fustige le fait que le racisme anti-Juifs ait un nom particulier

    (ce qui est un privilège par rapport aux autres)

    au lieu d'une seule dénomination,

    pour tous les racismes,

    comme avant !

     

    Découvrez-là, enfin une parole vraie, forte, à la télévision !

     

    eva R-sistons


     

     

    A propos de cette video

    Il y a sept mois, Mohamed Merah abattait quatre enfants juifs à Toulouse (Notes d'eva : Une témoin a fait une description totalement différente de l'assassin. Et 2 militaires Musulmans au service de la France ont été tués, dont on ne parle pas) . Le 6 octobre dernier un groupe de sept jihadistes présumés est démantelé, ils sont suspectés d’un attentat contre une épicerie casher à Sarcelles, qui n’a fait aucune victime. Enfin sur Twitter le 10 octobre, le hashtag #unbonjuif a entraîné une déferlante de propos antisémites.

    Pour le président de l’Union des Étudiants Juifs de France, Jonathan Hayoun, « Twitter n’a pas pris la mesure du racisme et de l’antisémitisme en France alors que la situation n’a jamais été aussi grave ». Finalement l’UEJF a obtenu, vendredi dernier, de Twitter le retrait des tweets antisémites. Cette annonce intervient au lendemain du blocage par Twitter d’un compte néo-nazi en Allemagne.
    Face à une recrudescence d’actes antisémites qui inquiètent la communauté juive, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls a assuré jeudi dernier face aux juifs de Toulouse, « la totale mobilisation des pouvoirs publics pour lutter contre tous ceux qui font de la haine des juifs le ressort ignoble de leurs agissements ». Il a rappelé avoir délivré des instructions renouvelées de vigilance autour des écoles et des synagogues juives.
    Ces événements replacent le racisme et l’antisémitisme au cœur des débats en France.

    Il y a-t-il une recrudescence de l’antisémitisme en France ? Comment le gouvernement doit-il réagir ? Y a-t-il un lien entre les récentes affaires concernant des islamistes et cette montée de l’antisémitisme ? Arnaud Ardoin en débat avec ses invités (Bravo à M. Ardoin qui organise des débats dignes de ce nom, note d'eva) .


    Invités :

    Claude Goasguen, député UMP de Paris et président du groupe d’Amitié France-Israël
    Houria Bouteldja, membre des Indigènes de la république
    Ariel Goldmann, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)
    Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche

    Chaque soir, Arnaud Ardoin et ses invités débattent avec vous, dès 18h45, en direct sur www.lcp.fr.

    Pour cette cinquième saison, découvrez notre formule entièrement consacrée à l’actualité avec davantage d’interactivité… Commentez en direct votre rendez-vous quotidien sur les réseaux sociaux.
    Nous attendons toutes vos réactions sur notre page Facebook et sur Twitter via le hashtag : #CVR, une émission en permanence connectée !
    Retrouvez-nous également tous les jours sur le site de notre partenaire Lejdd.fr. Cette année encore, plus que jamais, le débat de Ça vous regarde, c’est d’abord… votre débat !

    En présence de députés, d’experts, de personnalités mais aussi de citoyens, ce magazine dédié à la vie parlementaire et politique développe chaque soir un thème fort au cœur de l’actualité. Entre analyses, débats, reportages et témoignages de citoyens en direct, Arnaud Ardoin impose une autre façon de présenter et d’aborder l’actualité grâce à l’interactivité.

    De simple téléspectateur, le citoyen devient acteur dans le débat par webcam interposée ou via le forum dédié à l’émission. Information en miroir, Ça vous regarde favorise l’information à double sens en renvoyant les préoccupations, les questionnements des sentinelles citoyennes à celles des parlementaires.

    Diffusion : du lundi au jeudi à 20h45 après Ça Vous Regarde : l’Info


    En partenariat avec :


    logo-jdd-lcp.png45286_dailymotion_img.jpg

     

     

     

    http://www.lcp.fr/emissions/ca-vous-regarde-le-debat/vod/140369-antisemitisme-le-retour-des-vieux-demons/claude-goasguen-houria-bouteldja-arnaud-ardoin-ariel-goldmann-alexis-corbiere

     

     

    La Ligue de défense juive (anglais : Jewish Defense League, LDJ, JDL) est un mouvement néosioniste activiste, créé aux États-Unis en 1968 par Meir Kahane, fondateur deux ans plus tard du parti politique israélien Kach. Le mouvement se répandit plus tard dans plusieurs pays du monde.

    Se présentant comme un mouvement d'auto-défense anti-raciste2 et opposé au terrorisme3, la LDJ est considérée par le FBI comme un groupe terroriste4,5 et une « organisation juive violente et extrémiste »4 et par le Southern Poverty Law Center comme un « groupe de haine » (« hate group ») anti-arabe6. L'organisation s'est rendue responsable par le passé, à côté d'un militantisme activiste plus classique, de plusieurs attentats et assassinats aux États-Unis7 contre des intérêts arabes et soviétiques et des personnalités considérées comme « ennemies du Peuple juif ». (..)

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_de_d%C3%A9fense_juive

     

    .

    arton12730-aac04.jpg

     

    Les deux courriers de Jacob Cohen, écrivain juif antisioniste, à Valls suite à ses agressions par le LDJ


    Source : jacobdemeknes.blogspot.fr via Egalité et Réconciliation

     

    Paris, le 5 juillet 2012

    Lettre ouverte à M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur

     

    Monsieur,

    Ce qui se passe en ce moment en France vous déshonore. Je vous dénie le titre de Républicain.

    Le 12 mars 2012, j’ai été agressé, en tant qu’écrivain juif antisioniste, par la Ligue de défense juive, qui a filmé et posté l’agression. Vos services n’ont pas levé le petit doigt pour les arrêter.

    Se sentant dans une totale impunité, et bénéficiant des protections dues aux judéo-sionistes, la LDJ a récidivé aujourd’hui. Plainte a été déposée au commissariat du 4e. Mais je ne me fais aucune illusion sur la suite.

    Vous avez de tout temps, comme toutes les autorités de la République, et en premier lieu le Président, affirmé votre soutien indéfectible au CRIF et à son bras armé, la LDJ, aux méthodes fascistes.

    Cette soumission aveugle est révoltante. Je vous laisse imaginer si j’avais été un écrivain sioniste membre du CRIF agressé par des islamistes. Le tollé que cela aurait provoqué.

    Vous n’avez ni le sens de la justice ni la volonté de mener une politique équilibrée. L’Histoire vous jugera.

     

    Jacob Cohen


    arton12812-c26f7.jpgM. Valls, je vous ai écrit il y a quelques jours et je n’ai reçu aucune réponse. Il est possible que mon cas suscite peu d’intérêt chez vous. Je ne suis pas le "bon juif" défendu par le CRIF pour lequel la République se mobilise et qui est reçu et réconforté par les plus hautes autorités. Mais vous auriez pu charger un membre de votre cabinet pour me répondre.

    Mais je comprends votre embarras. Qu’auriez-vous pu répondre ? Comment justifier l’injustifiable ? Comment reconnaître que vous pratiquez une politique de 2 poids 2 mesures ?

    Je ne suis qu’un écrivain juif et antisioniste, un renégat en quelque sorte, agressé à 2 reprises par le bras armé du CRIF, j’ai nommé la Ligue de défense juive. Une organisation que votre ministère connaît très bien et qu’il protège amoureusement. Pourtant les faits sont gravissimes. Les criminels de la LDJ m’ont agressé, filmé l’agression et postée celle-ci sur leur site. La 1ère agression date de plus de 4 mois. Et les criminels sionistes se baladent dans Paris et commettent d’autres agressions. La preuve ? Regardez cette belle vidéo de vos amis de la LDJ :

     

     


     

     

    Très républicaine, n’est-ce pas ?

    Savez-vous, M. Valls que vous êtes complice et pénalement responsable de ne pas avoir prévenu d’autres crimes de se commettre, et de non-assistance à personne en danger ?

    Vous faites le matamore pour la sécurité mais uniquement pour celle des "judéo-sionistes". Cela dit, vous n’avez pas tort. Ayant des ambitions présidentielles, vous savez où réside le vrai pouvoir et vous vous empressez de le servir. Au mépris des règles de la République, et la première c’est l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

    Je ne vous envoie pas de lettre personnelle cette fois (dommage pour le timbre). J’espère qu’il se trouvera un membre des RG pour vous prévenir.

    Manuel Valls, je vous méprise.

     

    Jacob Cohen, écrivain franco-marocain, militant anti-impérialiste et antisioniste.

     

    http://www.diatala.org/article-par-jacob-cohen-manuel-valls-le-larbin-du-crif-108100669.html

     

     

    Jacob Cohen a publié le 5 juillet sur son site une lettre ouverte adressée à Manuel Valls, Ministre français de l’Intérieur !

    http://jacobdemeknes.blogspot.fr/

     

     

    (..)

     

    http://www.youtube.com/watch?v=dvWxoYULWrw

    printemps-des-sayanim1.jpg?w=193&h=300Difficile après çà de croire en leur loyauté ! De plus, n’ont-ils pas créé un réseau dans le monde entier, qui collabore avec le Mossad ? Ces juifs de la diaspora, se nomment les « Sayanim » , c’est-à-dire les informateurs en hébreu. D’après Jacob Cohen, ils seraient dans les 3.000 en France et se recruteraient au sein du Bnaï Brit (une franc-maçonnerie juive internationale) et autres organisations juives nationales comme le CRIF. 

     

    Un livre est paru sur ce sujet : « Le printemps des Sayanim » aux éditions l’Harmattan.


    http://info-palestine.net/article.php3?id_article=9047

    http://jacobdemeknes.blogspot.com/ 

    http://lecaennaisdechaine.over-blog.com/article-le-printemps-des-sayanim-recit-de-jacob-cohen-50005415.html


    C’est ainsi que de nombreux attentats ont pour origine le Mossad, mais exécutés avec l’aide des Sayanim, ils sont bien plus difficiles à détecter. Les attentats de Buenos-Aires par exemple :

    http://www.voltairenet.org/article141896.html

    Pour plus d’informations sur le sionisme, on se doit d’écouter le discours de Freedman (1890-1984) en 1961, à l’hôtel Willard de Washington DC.

    http://www.dailymotion.com/video/xiphun_discours-benjamin-freedman-1961-partie-1_news

    http://www.dailymotion.com/video/xipiaa_discours-benjamin-freedman-1961-partie-2_news

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Harrison_Freedman

     

    .

     

    Le mois de juillet fut très instructif pour essayer de comprendre par qui la marionnette Hollande est guidée.

    la-marionnette-f-hollande-des-guignols.jOn soupçonnait déjà chez lui un manque de caractère :

    Mais à ce point, non.   A se demander comment a-t-il pu recueillir  86% des voix des musulmans de France au second tour.

    http://www.atlantico.fr/rdvinvite/vote-musulmans-election-presidentielle-nicolas-sarkozy-francois-hollande-islam-ifop-jerome-fourquet-428668.html?page=0,0

    Son premier discours, n’a-t-il pas été de mettre en valeur un raciste notoire, Jules Ferry : « Il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. »

     

    Tout début  juillet, l’écrivain juif Jacob Cohen, fait l’objet d’une attaque à Paris dans le quartier Saint-Paul où la Ligue de Défense Juive (LDJ) semble faire  régner la terreur.


    jacob-cohen-attaquc3a9-en-juillet-2012-pLa deuxième du genre en fait, puisqu’il avait également été agressé par un groupe de la LDJ, juste avant la présentation d’un de ses livres en mars 2012. Un témoin des faits avait formellement reconnu trois d’entre eux. Mais aucune instruction ne fut pourtant ouverte à ce sujet… Quelques jours avant, le 28 juin, des individus de cette milice fasciste opérant en France, s’en étaient pris à Olivia Zémor, présidente de l’association CAPJPO (Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient). Alors qu’elle était assise à la terrasse d’un café à la Bastille, elle reçut sur la tête et le corps de la peinture à l’huile qui a nécessité un transport aux urgences de l’Hôtel Dieu par les pompiers, étant donné la toxicité du produit. olivia-zemor.jpg?w=640Une plainte fut déposée et une enquête fut ouverte, d’autant plus que la LDJ a revendiqué cet « exploit » en publiant une vidéo sur internet. Réaction de l’Etat sur ces agressions, aucune.

    Intimidations, menaces, agressions : Olivia Zemor, une grande dame juive,  dénonce le terrorisme et la barbarie des sionistes au péril de sa vie.

    http://www.youtube.com/watch?v=OV0Jl2t8XZ8

     

     

    Il est clair que la LDJ bénéficie en France de protections en haut lieu.  

    C’est dans un bâtiment officiel, protégé par la police française, que ses membres s’entrainent :

    http://www.youtube.com/watch?v=zvWirENfFoo

    Ce n’est pas le sémite qui est protégé ici mais le sioniste ! Les rares fois où les individus de ce groupe ont été contraints de payer des dommages et intérêts à des victimes (comme lors du saccage de la librairie Résistances), l’Union des Patrons Juifs de France (UPJF) appelèrent publiquement les auditeurs de « RADIO J » à envoyer de l’argent pour payer leurs dettes !  saccage-de-la-librairie-rc3a9sistance1.jCette association est pourtant classée comme terroriste aux USA. Elle est même interdite en Israël. Il y a quelques semaines, le mouvement du rabbin Meir Kahane, dont se revendique la LDJ, a mis en ligne sur le site massada2000.org, une liste de près de 9000 personnes (des « juifs traîtres ») désignées à la vindicte publique comme étant des juifs ayant la « haine de soi ».  Alors que les militants pour la Palestine sont injustement condamnés pour « incitation à la haine et à la violence«   parce qu’ils appellent au boycott d’lsraël, ces « fachos » peuvent appeler à la haine et la violence tout à fait librement. Les amis français de Bienvenue en Palestine n’eurent-ils pas les CRS sur le dos dans les aéroports, septembre dernier ?

    http://www.youtube.com/watch?v=vmVsPb_tcCM&feature=player_embedded#!

    Par contre, la LDJ pendant ce temps, pouvait recruter, sans être inquiétée des adeptes, pour aller agresser physiquement les Palestiniens en Cisjordanie.

     

     

     

    Extraits de https://effondrements.wordpress.com

     

    Jacob Cohen « Effondrements de civilisation

    https://effondrements.wordpress.com/tag/jacob-cohen/
    5 juil. 2012 – Posts about Jacob Cohen written by duc. ... groupe de la LDJ, juste avant la présentation d'un de ses livres en mars 2012. ..... http://fr.metapedia.org/wiki/Union_g%C3%A9n%C3%A9rale_des_Isra%C3%A9lites_de_France ...
    .
    .
    Voir aussi :

    Les ultra-sionistes attaquent - Le Nouvel Observateur

    tempsreel.nouvelobs.com › Société

    Quand la LDJ se met à agresser des juifs ! - Egalite et Réconciliation

    www.egaliteetreconciliation.fr › Revue de presse 2012 mars

    Jacob Cohen présente son dernier livre explosif : Dieu ne repasse ...

    mobile.agoravox.fr/.../jacob-cohen-presente-son-dernier-117803
    2 juin 2012 – Bien le bonjour de la part de la LDJ à Jacob Cohen smiley .... C'est curieux alors, Wikipedia n'a pas tout à fait le même avis... smiley. Il faudrait ...


    1. Olivia Zemor et les sionistes - YouTube

      Mercredi 27 juin 2007



      Les dernières nominations gouvernementales ont été l’évènement mondain de la politique spectacle de ce mois de juin. Rumeurs d’abord, conjectures et certitudes, ensuite. Chacun y allant de son scoop, dans l’agitation médiatique.


      La nomination que je retiens, est celle de Fadela Amara. Symptomatique du degré de désinformation  et de manipulation qu’atteignent, actuellement, les médias.


      C’était trop ! Dans la flagornerie, la plus obséquieuse, amusant de lire ou d’entendre le concert de louanges sur cette "spécialiste des banlieues et de la défense de la femme". Et, au passage, encenser l’habileté de Sarkozy. La courtisanerie, en pleine effervescence…


      Encore plus rigolo, les commentaires regrettant le ralliement d’une personnalité de "Gauche" à la "Droite" au pouvoir…


      Fadela Amara "de Gauche" ? Il y a longtemps que le terme de "Gauche" ne veut plus rien dire ! "Gauche" ou "Droite", sont les étiquettes des affairistes en politique qui ne représentent, en termes d’idées, que l’ambition au service de leurs intérêts personnels. 

      Depuis, sa création médiatique, j’ai toujours considéré Fadela Amara et son mouvement, Ni Putes Ni Soumises (NPNS), comme étant, ce que j’appelle, de « l’Esbroufe au Carré ». Le culot, puissance dix.  Du vent, du courant d’air, de l’image, du bruit. Du business, aussi.


      La représentation même de la manipulation politique dans la démagogie. Et, dans le cas de NPNS, le symbole de l’aliénation. Au service du racisme et de la haine.


      Car, Fadela Amara et son mouvement NPNS ont été au cœur de toutes les campagnes, anti-arabes et antimusulmanes, qui ont ravagé la France ces dernières années. Elles ont joué un rôle moteur lors de l’hystérie collective qui avait submergé notre pays, avec pour thème central le fameux « foulard ».


      Je me souviens, les archives télévisuelles sont là pour en témoigner, de la méchanceté hallucinée de Fadela Amara, sur les plateaux de télévision, à l’encontre des adolescentes portant le "foulard". Souhaitant qu’on les « brise ». Soutenant leur exclusion du système d’enseignement…

      Je la vois, encore, postillonnant son inculture… Elle ne connaît ni l’Islam, ni le monde arabe, ni la civilisation, l’histoire, la philosophie et la spiritualité musulmanes. Rien. Le vide. Seuls les clichés, souhaités par ses sponsors, sont débités en rafales. Oui, les "néocons" franchouillards, tous partis confondus.


      Tant de haine… Je comprends la discussion, la contestation, la polémique. Mais, la haine ? Cette explosion ne pouvait avoir pour ressort qu’un profond mépris de soi, face au courage des convictions de ces jeunes filles inoffensives.


      Je me souviens encore, les archives sonores sont là, d’une autre des dirigeantes de NPNS, soutenir dans une station de radio, à un auditeur, qu’il ne fallait surtout pas se mêler de ce qui se passait en Palestine ou en Irak. Autrement dit : taisez-vous, ne vous montrez pas et ne vous posez pas de question sur ce qui peut se passer ailleurs… La propagande à l’état brut. 

      Je me souviens…

       

      Je m’arrête là. Je voulais écrire une série de posts, sur ce qui restera dans notre histoire comme une des manipulations, une des impostures majeures, générées par notre « habitus » colonial. Probablement, un des derniers soubresauts.

       
      Mais, tout a été dit et bien dit, sur ces propagandes et désinformations. J’ai rencontré des textes excellents : rien à enlever, ou à rajouter. Pas une virgule. Je vous les recommande et je les laisse parler. Faites-les circuler et lire autour de vous. Je me limiterai à deux textes :
       
      ð       Ni Putes Ni Soumises : un appareil idéologique d’Etat, par Stéphanie Marteau et Pascale Tournier

      ð       Ni Putes Ni Soumises ou la logique du bouc émissaire - aux sources du Fadela-Sarkozysme, par Pierre Tevanian

      Je sais. On ne peut qu’avoir la nausée devant ce grouillement d’arrivisme (1), prêt à toutes les manipulations, compromissions et reniements.

      Alors, positivons et goûtons l’antidote. J’en propose deux, il y a en d’autres. C’est vrai. Deux femmes. Si je les ai choisies, c’est qu’elles sont représentatives de ces femmes citoyennes, qui sont un exemple de discernement et de volonté refusant la manipulation du mouvement NPNS, malgré la pression médiatique.

      Premier antidote, je vous propose Diam’s. Oui, la chanteuse de rap. J’aime sa fraîcheur, son courage. Tout en étant discrète, car elle  se sent avant tout artiste, elle appelle un chat, un chat. Elle a été sollicitée par NPNS, mais a toujours refusé (2). Leur "combat" n’est pas le sien. La diabolisation des banlieues, des garçons ou des hommes, ce n’est pas son style. Et, pourtant, elle a connu les coups. Mais, elle refuse l’amalgame et, encore plus, de véhiculer un discours d’exclusion, de diabolisation, de racisme.


      Diam-s3.jpg
       
       
      Le deuxième, une militante à qui je tiens à rendre hommage : Houria Bouteldja. Une Grande Dame. Qui anime le Mouvement des Indigènes de la République. Elle a été une des premières à dénoncer l’arnaque politique de NPNS. Elle me réconcilie avec l’action politique par sa dignité, sa combativité et sa force de conviction. Au service des valeurs humaines.


      Houria-Bouteldja.jpg
       
       
      Rien à voir avec ce que la caste au pouvoir veut imposer, via son monopole des médias, à notre imaginaire et notre crédulité…
       
      Ce sont ces femmes qui sont le sel de la terre.
       
      Pas les autres…









      (1)  NPNS est une émanation du clan, ou lobby, du militantisme sioniste du PS, représenté par Julien Dray, fondateur de SOS Racisme. Comprendre les racines de NPNS, demande de connaître le montage de SOS Racisme et les différentes manipulations de ce mouvement. Lire à ce propos, l’excellent article de Leila Salem : Histoire Secrète de SOS Racisme.
      (2)  Diam’s : « Au début, elles m’ont plu. Et puis j’ai vu leur discours changer, et je me suis rendu compte qu’elles faisaient mal aux quartiers. Quand j’ai vu qu’elles posaient aux côtés de Raffarin et du PS, je me suis dit : “C’est foutu" ». Cité dans : Ni Putes Ni Soumises : un appareil idéologique d’Etat (Op.Cit.).

      ► 7:31► 7:31
      www.youtube.com/watch?v=OV0Jl2t8XZ825 janv. 2009 - 8 min - Ajouté par mdi2008paca
      intimidation menace agressions : olivia zemor qui est juive dénonce le terrorisme et la barbarie des sionistes ...

      .

      Mercredi 27 juin 2007



      Les dernières nominations gouvernementales ont été l’évènement mondain de la politique spectacle de ce mois de juin. Rumeurs d’abord, conjectures et certitudes, ensuite. Chacun y allant de son scoop, dans l’agitation médiatique.


      La nomination que je retiens, est celle de Fadela Amara. Symptomatique du degré de désinformation  et de manipulation qu’atteignent, actuellement, les médias.


      C’était trop ! Dans la flagornerie, la plus obséquieuse, amusant de lire ou d’entendre le concert de louanges sur cette "spécialiste des banlieues et de la défense de la femme". Et, au passage, encenser l’habileté de Sarkozy. La courtisanerie, en pleine effervescence…


      Encore plus rigolo, les commentaires regrettant le ralliement d’une personnalité de "Gauche" à la "Droite" au pouvoir…


      Fadela Amara "de Gauche" ? Il y a longtemps que le terme de "Gauche" ne veut plus rien dire ! "Gauche" ou "Droite", sont les étiquettes des affairistes en politique qui ne représentent, en termes d’idées, que l’ambition au service de leurs intérêts personnels. 

      Depuis, sa création médiatique, j’ai toujours considéré Fadela Amara et son mouvement, Ni Putes Ni Soumises (NPNS), comme étant, ce que j’appelle, de « l’Esbroufe au Carré ». Le culot, puissance dix.  Du vent, du courant d’air, de l’image, du bruit. Du business, aussi.


      La représentation même de la manipulation politique dans la démagogie. Et, dans le cas de NPNS, le symbole de l’aliénation. Au service du racisme et de la haine.


      Car, Fadela Amara et son mouvement NPNS ont été au cœur de toutes les campagnes, anti-arabes et antimusulmanes, qui ont ravagé la France ces dernières années. Elles ont joué un rôle moteur lors de l’hystérie collective qui avait submergé notre pays, avec pour thème central le fameux « foulard ».


      Je me souviens, les archives télévisuelles sont là pour en témoigner, de la méchanceté hallucinée de Fadela Amara, sur les plateaux de télévision, à l’encontre des adolescentes portant le "foulard". Souhaitant qu’on les « brise ». Soutenant leur exclusion du système d’enseignement…

      Je la vois, encore, postillonnant son inculture… Elle ne connaît ni l’Islam, ni le monde arabe, ni la civilisation, l’histoire, la philosophie et la spiritualité musulmanes. Rien. Le vide. Seuls les clichés, souhaités par ses sponsors, sont débités en rafales. Oui, les "néocons" franchouillards, tous partis confondus.


      Tant de haine… Je comprends la discussion, la contestation, la polémique. Mais, la haine ? Cette explosion ne pouvait avoir pour ressort qu’un profond mépris de soi, face au courage des convictions de ces jeunes filles inoffensives.


      Je me souviens encore, les archives sonores sont là, d’une autre des dirigeantes de NPNS, soutenir dans une station de radio, à un auditeur, qu’il ne fallait surtout pas se mêler de ce qui se passait en Palestine ou en Irak. Autrement dit : taisez-vous, ne vous montrez pas et ne vous posez pas de question sur ce qui peut se passer ailleurs… La propagande à l’état brut. 

      Je me souviens…

       

      Je m’arrête là. Je voulais écrire une série de posts, sur ce qui restera dans notre histoire comme une des manipulations, une des impostures majeures, générées par notre « habitus » colonial. Probablement, un des derniers soubresauts.

       
      Mais, tout a été dit et bien dit, sur ces propagandes et désinformations. J’ai rencontré des textes excellents : rien à enlever, ou à rajouter. Pas une virgule. Je vous les recommande et je les laisse parler. Faites-les circuler et lire autour de vous. Je me limiterai à deux textes :
       
      ð       Ni Putes Ni Soumises : un appareil idéologique d’Etat, par Stéphanie Marteau et Pascale Tournier

      ð       Ni Putes Ni Soumises ou la logique du bouc émissaire - aux sources du Fadela-Sarkozysme, par Pierre Tevanian

      Je sais. On ne peut qu’avoir la nausée devant ce grouillement d’arrivisme (1), prêt à toutes les manipulations, compromissions et reniements.

      Alors, positivons et goûtons l’antidote. J’en propose deux, il y a en d’autres. C’est vrai. Deux femmes. Si je les ai choisies, c’est qu’elles sont représentatives de ces femmes citoyennes, qui sont un exemple de discernement et de volonté refusant la manipulation du mouvement NPNS, malgré la pression médiatique.

      Premier antidote, je vous propose Diam’s. Oui, la chanteuse de rap. J’aime sa fraîcheur, son courage. Tout en étant discrète, car elle  se sent avant tout artiste, elle appelle un chat, un chat. Elle a été sollicitée par NPNS, mais a toujours refusé (2). Leur "combat" n’est pas le sien. La diabolisation des banlieues, des garçons ou des hommes, ce n’est pas son style. Et, pourtant, elle a connu les coups. Mais, elle refuse l’amalgame et, encore plus, de véhiculer un discours d’exclusion, de diabolisation, de racisme.


      Diam-s3.jpg
       
       
      Le deuxième, une militante à qui je tiens à rendre hommage : Houria Bouteldja. Une Grande Dame. Qui anime le Mouvement des Indigènes de la République. Elle a été une des premières à dénoncer l’arnaque politique de NPNS. Elle me réconcilie avec l’action politique par sa dignité, sa combativité et sa force de conviction. Au service des valeurs humaines.


      Houria-Bouteldja.jpg
       
       
      Rien à voir avec ce que la caste au pouvoir veut imposer, via son monopole des médias, à notre imaginaire et notre crédulité…
       
      Ce sont ces femmes qui sont le sel de la terre.
       
      Pas les autres…

      (1)  NPNS est une émanation du clan, ou lobby, du militantisme sioniste du PS, représenté par Julien Dray, fondateur de SOS Racisme. Comprendre les racines de NPNS, demande de connaître le montage de SOS Racisme et les différentes manipulations de ce mouvement. Lire à ce propos, l’excellent article de Leila Salem : Histoire Secrète de SOS Racisme.
      (2)  Diam’s : « Au début, elles m’ont plu. Et puis j’ai vu leur discours changer, et je me suis rendu compte qu’elles faisaient mal aux quartiers. Quand j’ai vu qu’elles posaient aux côtés de Raffarin et du PS, je me suis dit : “C’est foutu" ». Cité dans : Ni Putes Ni Soumises : un appareil idéologique d’Etat (Op.Cit.).

      ______________________________________________________



      Un Sayanim célèbre, DSK :


      dsk_sa10.jpg

    votre commentaire
  •  

    oct 12

    Signature du dessinateur Deligne

    Le prix Nobel de la paix est décerné à l’Union européenne

    Le prix Nobel de la paix est décerné à l'Union européenne

     

    Un article de Kourosh Ziabari

    Les lauréats du prix Nobel pour la Paix
    tournent en ridicule la liberté d’expression

    À peine trois jours après avoir obtenu le Prix Nobel pour la Paix, pour son supposé rôle en faveur de la paix et de la réconciliation à travers le continent européen, l’Union Européenne (UE) a commis un acte des plus antidémocratiques. Sa décision de ne plus faire diffuser par la société à capitaux français Eutelsat [exploitant le satellite du même nom] 19 chaînes de télévision iraniennes, dont Press TV de langue anglaise et qui diffuse 24 heures sur 24, revient à refuser à des millions de personnes à travers le monde la possibilité d’accéder à un point de vue alternatif et critique venant d’un groupe de médias qui tentent depuis longtemps de contrebalancer l’influence incontestée des grands médias occidentaux sur l’opinion mondiale.
    21 octobre 2012

    Cette initiative peut être à juste titre considérée comme la dernière tentative en date pour faire pression et isoler l’Iran, s’attaquer à son indépendance politique et à sa ferme résistance contre les politiques bellicistes et guerrières de l’Occident. Il s’agit là d’une violation flagrante des principes de la liberté d’expression. Cette décision a été prise alors que les Européens et les Américains se sont toujours vantés depuis la Deuxième guerre mondiale, d’être les commandants en chef et les pionniers de la liberté d’expression et de la démocratie. Leurs affirmations se justifient... mais seulement dans les cas où cette liberté d’expression sert de prétexte à dénoncer et interférer dans les affaires intérieures « d’autres » pays mal considérés, comme l’Iran, Cuba, le Venezuela et la Syrie, dont les pouvoirs occidentaux aiment beaucoup faire usage dans le rôle des méchants que l’on peut à loisir frapper et agresser.

    Il a été dit que cette décision controversée est en conformité avec les sanctions unilatérales appliquées à l’Iran par l’Union Européenne. Mais la question qui peut être soulevée est la suivante : de quel droit les États belligérants de l’UE censurent-ils les stations de télévision d’un pays souverain, qui ont toujours respecté les contraintes techniques et les règlements des fournisseurs de satellites ? Ces fournisseurs sont-ils légalement autorisés à investiguer le contenu des programmes des chaînes de télévision qu’ils diffusent ?

    Mike Harris, directeur général de AMT Capital Partners basé en Arizona, une firme bancaire privée d’investissement équitable, est persuadé que c’est Israël, l’entité inquiète et contrariée au Moyen-Orient, qui a voulu et encouragé l’interdiction des chaînes de télévision iraniennes.

    « Regardons un moment de quoi est fait Eutelsat... le président de la société est un citoyen franco-israélien, de double nationalité. Si vous jetez un coup d’œil sur le comité de direction, ce sont tous des franco-israéliens, » a déclaré Harris dans une entrevue avec Press TV.

    Naturellement Israël sera le grand gagnant de ce retrait des stations de télévision iraniennes des fréquences d’Hot Bird [constellation de 3 satellites exploités par Eutelsat]. Press TV, Al-Alam et d’autres canaux iraniens sur la liste noire d’Eutelsat offraient une couverture robuste, spécialisée et régulière, sur les atrocités commises par les États-Unis, le Royaume-Uni et leur relais israélien au Moyen-Orient, et cela était apparemment devenu intolérable. Aucun autre moyen de communication important dans le monde n’a maintenu une telle attitude anti-impérialiste et anti-sioniste avec l’influence, la dextérité et la compétence de Press TV, et ceci ne pouvait être toléré plus longtemps, particulièrement dans le contexte de crise et de profonde dépression socio-économique que le monde occidental connaît aujourd’hui.

    « Eutelsat fait dans la surveillance et l’espionnage, de même que la plupart des sociétés de communication, des fournisseurs de téléphone portables et les infâmes choke points [goulots d’étranglement] qui garantissent que toutes nos communications, toute notre intimité se plient à ce qui est toléré. La plupart de ces choke points - des sociétés comme Google - appartiennent à des Israéliens. Appelez cela une coïncidence, » écrit Gordon Duff dans un récent article.

    Depuis son lancement en juillet 2007, Press TV était sous une énorme pression des États occidentaux, particulièrement le gouvernement britannique qui a finalement réalisé son rêve de faire taire Press TV en l’expulsant de la plate-forme Sky [British Sky Broadcasting] en janvier 2012, et en imposant une amende de 100 000 livres à la chaîne pour ce qu’il a qualifié de violation de ses règlements de radiodiffusion.

    « On dit qu’Ofcom [autorité britannique de régulation pour les industries de la communication] a des liens étroits avec la famille royale de la Grande-Bretagne. Et les messages diffusés au grand jour par le site internet de dénonciation WikiLeaks, montrent que les programmes de Press TV sur le mariage royal - que beaucoup dans le pays même avaient décrit comme exagéré - avaient irrité la famille royale, » rapporta Press TV, le 20 janvier 2012.

    Aujourd’hui, en intensifiant son hostilité anti-iranienne en frappant et censurant une chaîne de télévision dont le seul péché est d’avoir une orientation politique différente de celle des médias corporatifs sous domination sioniste, l’UE prouve encore plus qu’elle n’a en rien mérité une récompense aussi élevée et prestigieuse que le Prix Nobel pour la Paix, et que la décision prise par le Comité Nobel suédois était totalement politique, destinée à ravaler la façade d’une Europe frappée par une crise dans laquelle elle se noie. Si l’UE a contribué à la paix et à la fraternité dans le monde, pourquoi ne peut-elle pas tolérer la diffusion libre et sans restriction d’un média progressiste et indépendant ?

    La décision de la commission de l’Union Européenne d’exclure Press TV et 18 autres stations de télévision iraniennes de la diffusion, est une violation totale de la liberté d’expression, mais soyons francs : qui demandera des comptes aux responsables de cette action criminelle ? Peut-être qu’aucun des chefs d’États européens ne réagira à cette décision hostile et injustifiable, car ils ont tous été les premiers a encourager « l’emprisonnement » des médias iraniens, véritable épine dans leur flanc. Il est temps pour les organisations internationales et les militants pour la paix, les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes autour du monde, de protester contre cette agression flagrante et éhontée contre la liberté d’expression, et de mettre un terme à cette duplicité et cette éternelle hypocrisie occidentales.

    Kourosh Ziabari, 17 octobre 2012.



    votre commentaire

  • Serge Charbonneau dénonce la propagande des médias occidentaux sur la Syrie

    Lettre ouverte à Mme Michèle Ouimet et ses semblables
    .
    20 octobre 2012

    À Mme Michèle Ouimet et ses semblables.


    Bonjour,

    D’après vous, cette réalité montrée ici, est-elle vraie ?

    Avant nous avions des journalistes qui faisaient du journalisme. Avec des images soutenant la description de la réalité, sans jugement, mais « MONTRANT » des faits.

    Aujourd’hui pour obtenir de tels documents, nous devons faire appel au journalisme russe. Les Ouimet, Gruda, et tous ces journalistes de bureaux de Radio-Canada ne font plus de journalisme. Ils nous font de l’émotion propagandiste avec aucune image autre que celle de "bons" combattants. Ces gens qui hurlent « allah o akbar » en tuant, en décapitant même comme ici.

    Les brillants professeurs d’université comme Sami Aoun donnent leur appui à ces malades :

    Tentez de voir ici l’entrevue de Sami Aoun qui déclare que ces fous sont financés par des « philanthropes » (À 4 minutes 20 secondes du début) Écoutez ici :
    http://www.radio-canada.ca/emissions/24_heures_en_60_minutes/2011-2012/Entrevue.asp ?idDoc=233642&autoPlay

    C’était le 18 juillet 2012. Pourquoi nous offre-t-on une telle qualité de visionnement à la SRC ? Dites-moi, pourquoi ce document est comme vous pouvez le constater ?

    Y a-t-il encore des journalistes honnêtes parmi vous ? C’est M. Aoun qui a demandé à la SRC d’offrir cette qualité de visionnement ? [1]

    Par « philanthropie » ?

    Oui, des brillants professeurs d’université comme Sami Aoun donne leur appui à ces malades du « allah o akbar » , tout comme vous les Ouimet, Gruda et Cie. Comment est-ce possible que vous soyez devenus si inhumains ?

    Où donc est passé votre sens des valeurs ?

    Pourquoi fermez-vous les yeux sur la Libye qui nous offre un enseignement terrible ?

    Je suis disponible pour que vous me fassiez comprendre en me regardant dans les yeux pourquoi vous NIEZ la réalité ? Est-ce par idéologie ? Qu’est-ce qui vous rend si inhumain ?

    Comment faites-vous pour fermer les yeux sur ces malades qui vocifèrent contre Assad en tenant dans leurs mains une tête fraîchement décapitée ?

    Hein ? Mme Ouimet ? Pourquoi « allah o akbar » sonne-t-il si gentil et si civilisé pour vous ?

    Honte à vous tous, journalistes et spécialistes, concernant la propagande que vous véhiculez et surtout surtout cette réalité que vous ne dénoncez pas, toutes ces atrocités et ce terrorisme qui se vit en Syrie depuis bientôt deux ans et qui s’est vécu en Libye (et continue de se vivre).

    Honte à vous de nous cacher Bani Walid, Tawarga, Syrte et toute cette Libye saccagée par 10 000 bombes dites "humanitaires". Où donc est votre « humanité » ? Où donc est votre professionnalisme ?

    Où donc sont simplement vos valeurs « humaines » ?

    Serge Charbonneau, Québec
    Vigile.net, 20 octobre 2012.



    [1] Lors de l’écriture de ce courriel, l’entrevue de Sami Aoun par Sébastien Bovet était non-disponible. On obtenait le message suivant : « Oups ! Une erreur est survenue nous empêchant d’afficher le contenu demandé »
    Le message clignote ! L’erreur est-elle devenue "chronique" ? « allah ô akbar »

     

     

    http://www.silviacattori.net/article3840.html

     

    .




    Acrimed a besoin de sous

    Faites vos vœux toute l’année :

    les cartes postales d’Acrimed

    le 22 février 2008

    Pour les vœux que vous prodiguez chaque année,
    voire toute l’année, à vos amis, et donc à Acrimed,
    nous vous offrons, contre quelques euros,
    les cartes postales sarcastiques réalisées par

    http://www.acrimed.org/article2546.html

    .

    votre commentaire
  • Un article d’Ashley Smith
    Amnesty en faveur de l’Occupation ?

    La plupart des gens associent Amnesty International à la lutte contre la torture, la contestation de la peine de mort et les campagnes pour la libération de prisonniers politiques. En plus de ces importantes campagnes, Amnesty s’est opposée ces dix dernières années à la guerre en Irak et a milité pour la fermeture du camp de concentration US à Guantánamo Bay, Cuba.
    18 octobre 2012

    L’affichage pro-occupation
    d’Amnesty International sur
    un abribus de Chicago

    (Amnesty International)


    Les militants contre la guerre se sont indignés lors du sommet de l’OTAN en mai dernier à Chicago quand ils se sont rendu compte qu’Amnesty International USA avait couvert les abribus de la ville d’affiches sur lesquelles était écrit : " Droits humains pour les femmes et les jeunes filles en Afghanistan : OTAN, continuez les progrès !".

    Pire encore, Amnesty USA avait organisé son propre "sommet parallèle" au cours des réunions de l’Otan avec, comme intervenante, Madeleine Albright, la secrétaire d’État tristement célèbre de Bill Clinton, dont on n’oubliera jamais la réponse terrifiante qu’elle avait faite à une question sur 60 Minutes concernant les sanctions infligées à l’Irak dans les années 1990.

    Le journaliste Lesley Stahl lui avait dit : "nous avons appris qu’un demi-million d’enfants sont morts. C’est-à dire plus qu’à Hiroshima. Pensez-vous que cela en vaille le prix ? " Albright avait répondu : "je pense que c’est un choix très difficile, mais nous pensons que c’est le prix à payer".

    Avec, parmi ses intervenants-vedettes une véritable criminelle de guerre, le sommet parallèle d’Amnesty USA lançait une campagne qui, en tout état de cause, appelait l’OTAN à poursuivre le "bon travail" réalisé en Afghanistan. Les intervenants et la documentation promotionnelle recyclaient la justification “féministe” de George Bush de l’invasion et l’occupation - à savoir que l’OTAN libérerait les femmes de la domination des Taliban.

    Amnesty USA affirmait, dans une "lettre ouverte aux présidents Obama et Karzai" :
    "aujourd’hui, trois millions de filles vont à l’école, par rapport à pratiquement aucune quand les Taliban étaient au pouvoir. Les femmes constituent 20 % des diplômées de l’Université. La mortalité maternelle et enfantine a baissé. 10% des juges et des procureurs sont des femmes, alors qu’il n’y en avait aucune du temps des Taliban. C’est cela que nous voulons dire quand nous parlons de progrès : ces avancées pour lesquelles les femmes ont lutté ces dix dernières années".

    Comparez cela à la propre propagande de l’OTAN :
    "au cours des dix dernières années de notre partenariat, les vies des hommes, des femmes et des enfants en Afghanistan se sont sensiblement améliorées en matière de sécurité, d’éducation, de soins de santé, de débouchés économiques et de défense de leurs droits et libertés. Il y a encore à faire, mais nous sommes déterminés à collaborer afin de conserver les importantes avancées que nous avons réalisées au cours de ces dix dernières années".

    Il n’y a pratiquement aucune différence.

    La vérité sur les femmes sous occupation de l’OTAN

    Ces affirmations sont pathétiques. L’occupation de l’Afghanistan par l’OTAN s’est traduit par le règne de la terreur pour toute la population du pays, la répression, le bombardement de noces et le soutien au président fantoche Hamid Karzai et à son régime de seigneurs de la guerre corrompus.

    Même le New York Times reconnait qu’il n’y a pratiquement pas eu de progrès du tout. Un éditorial du Times raconte : "Selon la Banque mondiale, on estime que 97% du PIB en Afghanistan, qui s’élève à environ 15.7 milliards de dollars, proviennent de l’aide militaire internationale et de l’aide au développement et des achats dans le pays par les armées étrangères."

    Toute revendication de la part des hauts responsables USAméricains ou de l’OTAN sur les améliorations des conditions pour les Afghans doivent être prises avec des pincettes. Dans les dernières révélations sur leurs mensonges concernant les progrès, on apprend, à l’issue d’une enquête menée par le congrès US, qu’à l’hôpital Dawood, qui a été financé par les US, les patients se retrouvent dans des "conditions dignes d’Auschwitz". Comme le rapporte Democracy Now ! :

    "Les lanceurs d’alerte de l’armée ont publié des photos prises en 2010 qui montrent des patients privés de nourriture et laissés à l’abandon à l’Hôpital Dawood, considéré comme le joyau du système de soins afghan, où le personnel militaire du pays est soigné. Les photos montrent des patients terriblement émaciés, certains atteints de gangrène et avec des plaies rongées par les vers".

    Femmes afghanes
    Avant l’intervention humanitaire de l’OTAN ...

    ...Et après l’Occupation (ou l’inverse)

    Les conditions que connaissent les femmes en Afghanistan ne font pas exception à ce schéma général. Ni l’Otan, ni le régime de Karzai n’ont fait progresser les droits des femmes - Karzai a signé une loi qui donne le pouvoir aux maris de forcer leurs femmes à avoir des rapports sexuels et de les priver de nourriture. Comme l’ont écrit Sonali Kolhatkar, fondatrice de la "Mission des Femmes Afghanes", et Mariam Rawi, membre de l’"Association Révolutionnaire des Femmes d’Afghanistan" :

    "Sous le régime taliban, les femmes étaient confinées chez elles. Elles n’avaient pas le droit de travailler ou d’aller à l’école. Elles étaient pauvres et n’avaient aucun droit. Elles n’avaient pas accès à l’eau potable ni aux soins médicaux et elles étaient forcées de se marier, souvent alors qu’elles n’étaient encore que des enfants. Aujourd’hui, les femmes dans l’immense majorité de l’Afghanistan vivent exactement dans les mêmes conditions, avec une différence notable : elles sont cernées par la guerre".

    Après plus d’une dizaine d’années d’occupation militaire, l’espérance de vie moyenne des femmes afghanes est de 51 ans. Le pays arrive à la dernière place à la fois en matière de mortalité maternelle et de mortalité infantile. L’UNICEF rapporte que 68 % des enfants en dessous de 5 ans souffrent de malnutrition.

    Depuis le renforcement des troupes décidé par Barack Obama, les conditions des femmes sont devenues bien pires, pas meilleures. "Le conflit qui a lieu sur le pas de leur porte", écrivent Kolhatkar et Rawi, "met leurs vies et celles de leur familles en danger. Cette situation leur procure aucun droit que ce soit dans le cadre familial ou en public, et elle les confine encore plus dans la prison de leur maison".

    C’est la raison pour laquelle Malalai Joya, ancienne députée au parlement afghan, affirme que la seule chose sensée que l’OTAN et les US peuvent faire, c’est de quitter son pays. Lors d’une manifestation contre le sommet de l’OTAN, elle a déclaré :

    "Nous avons de nombreux problèmes en Afghanistan– le fondamentalisme, les seigneurs de la guerre, les Taliban. Mais nous aurons plus de chances de les résoudre si on nous laisse nous autodéterminer, qu’on nous donne notre liberté, notre indépendance. Les bombes de l’OTAN n’apporteront jamais la démocratie et la justice à l’Afghanistan, ni à tout autre pays".

    Contrôle des dégâts

    A la suite du tollé qu’ont soulevé l’affiche d’Amnesty USA et le sommet parallèle, l’organisation publiait sur son site web un communiqué explicatif intitulé : "on comprend le message". L’association admettait que son affiche était déroutante, surtout au moment où des milliers de manifestants s’apprêtaient à protester contre l’occupation de l’Afghanistan par l’OTAN.

    Mais, qu’Amnesty USA ait compris le message, ce n’est pas si évident que cela.

    L’organisation affirme : "Nous n’appelons pas l’OTAN à rester dans le pays", mais dans sa rétractation présumée, elle reprend tous les mythes sur les progrès qu’ont fait les femmes sous l’occupation de l’OTAN, et elle demande que l’OTAN mette en œuvre un processus de paix et un accord d’après guerre dans le but de faire progresser l’égalité des femmes. S’attendre à ce que l’OTAN s’affiche pro-féministe lors d’accords de paix c’est comme espérer d’un pyromane qu’il se transforme soudain en pompier.

    La déclaration d’Amnesty USA n’était qu’une opération de relations publiques pour détourner l’attention sur ce que son affiche révélait dans un lapsus politique - à savoir qu’Amnesty soutient l’occupation de l’Otan dans l’espoir que l’alliance militaire des pays les plus puissants au monde jouera un rôle progressiste en Afghanistan.

    La vérité, c’est que, alors qu’Amnesty USA a poursuivi son travail progressiste dans certains domaines – comme publier un rapport important critiquant la guerre de l’OTAN en Libye et les violations des droits humains qui ont suivi – elle semble adapter ses campagnes internationales sur les droits humains de façon à ce qu’elles collent avec le programme de politique étrangère de l’administration Obama.

    Pour ne citer qu’un exemple, Amnesty USA, fut un temps, ne cessait de critiquer le camp de prisonniers de Guantánamo, où sont détenus des prisonniers ciblés de la "guerre contre le terrorisme". L’ancienne secrétaire générale d’Amnesty, Irene Khan, l’avait nommé "le goulag de notre époque" et avait décrit les États-Unis comme étant une "superpuissance politique militaire et économique sans égal" qui "fait des pieds de nez aux lois internationales et aux droits humains".

    Mais lors du sommet parallèle d’Amnesty à Chicago, la co-fondatrice de Code-Pink, Jodie Evans, dénonçait ce qu’elle estimait être un recul par rapport aux tentatives qui avaient été faites pour fermer Guantánamo. Soutenue par une délégation de militants anti-guerre, Evans avait déclaré : "cela fait dix ans maintenant que je milite aux côtés d’Amnesty pour exiger la fin de la torture et la fermeture de Guantánamo, et j’apprends que vous avez laissé partir le personnel qui travaillait sur ce dossier, c’est lamentable".

    Lors de son assemblée générale au mois de mars à Denver, Amnesty USA avait invité l’ambassadeur US en Syrie, Robert Ford. Ford a travaillé sous les ordres de l’ancien ambassadeur en Iraq, John Negroponte, pendant la période la plus violente de l’occupation de l’Irak par les États-Unis.

    Negroponte s’était fait connaître au cours des sales guerres en Amérique Centrale dans les années 1980, soutenant la montée d’escadrons de la mort d’extrême droite dans la région contre les forces de gauche. En Irak, les services de Negroponte et de Ford ont servi la même cause, mettant en place la prétendue "Option el Salvador" qui consistait à soutenir des paramilitaires sectaires pour réprimer la résistance irakienne. Leur travail a contribué à déclencher la guerre civile en Irak.

    Quiconque est attaché à la justice soutient la lutte parfaitement légitime contre Bashir al-Assad et son régime cruel. Mais Ford, lors de son court passage en tant qu’ambassadeur avant d’être rappelé, avait été accusé d’avoir cherché à créer des forces de collaboration qui serviraient de marionnettes des Etats-Unis dans une Syrie post-Assad – quelque chose qui semble dans la ligne de ce qu’il avait fait en Irak et des objectifs du gouvernement US en Syrie. Néanmoins, Amnesty a permis à ce porte-parole de la politique impériale de Washington de bénéficier d’une tribune importante à son rassemblement.

    La campagne d’Amnesty USA pour un traité sur le commerce des armes visant à restreindre la vente des armes légères soulève les mêmes questions. Comme l’écrit Brendan O’Neill, rédacteur en chef du site "the Spiked" :

    "La demande d’un traité qui empêcherait les pays occidentaux de vendre leurs armes à des pays tarés peut paraître radicale. En réalité, ce que veut Amnesty, c’est que l’armement soit concentré entre les mains des grandes puissances, censées être des pays dignes de confiance, et également que ces pays jouent le rôle de gouverneurs mondiaux de la guerre et de la paix en acceptant la circulation des armes dans certains pays et pas dans d’autres. Il n’y a rien de particulièrement radical à supplier Washington et ses potes occidentaux de décider qui a le droit ou pas de faire la guerre."

    Putsch à Amnesty USA

    Et donc, que s’est-il passé à Amnesty USA ?

    L’organisation avait essuyé un feu nourri de critiques de la part de la classe politique US, en particulier, à cause de ses attaques virulentes contre le camp de prisonniers de Guantánamo. Le Wall Street Journal avait traité les rapports d’Amnesty sur Guantánamo de "propagande pro-Al-Qaeda".
    Comme s’était insurgé le Washington Post dans un éditorial, disant que : "transformer un rapport sur la détention de prisonniers en une nouvelle excuse pour casser du Bush ou de l’Amérique décrédibilise les critiques légitimes d’Amnesty contre la politique US et affaiblit la force de ses enquêtes sur les sociétés fermées".

    Mais Amnesty et ses dirigeants ont également été courtisés par l’administration Obama, qui a entrepris d’afficher un vernis de défenseur des droits humains pour masquer le programme de politique étrangère du gouvernement.

    Ce mélange de pression et de séduction a eu des répercussions à Amnesty USA directement. En janvier 2012, le conseil d’administration de l’association nommait Suzanne Nossel – qui venait à peine de quitter ses fonctions au Département d’État dirigé par Hillary Clinton – nouvelle directrice de l’organisation.

    C’est Nossel qui a accéléré le changement déjà amorcé à Amnesty avant sa nomination. Elle a utilisé l’excuse d’une crise budgétaire pour mettre en place un nouvelle stratégie qui a réorienté l’association pour être plus en phase avec l’empire US, a fermé de nombreux bureaux et licencié certains de ses employés parmi les meilleurs et les plus critiques.

    Nossel est un pur produit des milieux de la finance et de la politique. Elle est diplômée de la Faculté de Droit d’Harvard, où elle était rédactrice en chef du "Harvard Human Rights Journal". Sitôt après avoir obtenu son diplôme, elle a travaillé dans des entreprises privées, au département d’État et au siège d’organismes de défense des droits humains.

    Dans le monde de l’entreprise, Nossel était cadre chez Bertelsmann, le grand groupe de médias, chez McKinsey & Company, la société de consultants et célèbre usine à fabriquer des PDG, et rien moins que le Wall Street Journal, l’ennemi juré des campagnes d’Amnesty contre Guantanamo.

    Dans les services administratifs de Washington, Nossel a travaillé au département d’Hilary Clinton en tant qu’assistante de l’ambassadeur de l’ONU Richard Holbrooke, qui avait manipulé les inquiétudes de la population à propos des droits humains pour justifier la guerre U.S. au Kosovo en 1999. Loin d’être menée pour défendre les droits humains, cette guerre a conduit à la plus grande vague d’épuration ethnique de l’histoire de ce conflit.

    Quand les démocrates ont perdu la Maison Blanche en 2000, Nossel a travaillé dans les groupes de réflexion de l’impérialisme libéral, notamment, au "Council on Foreign Relations".
    Dans leur histoire du Council, intitulée "Imperial Brain Trust" ("état-major impérial"), Laurence Shoup et William Minter disent que l’organisation joue "un rôle essentiel pour façonner la politique étrangère. Au "Council", les secteurs-clés des grands milieux d’affaires se réunissent avec les experts universitaires du monde de l’entreprise pour élaborer un cadre général pour la politique étrangère".

    Nossel a également travaillé dans les milieux des ONG en tant que directrice générale à Human Rights Watch (HRW), ce qui a permis aux autres ONG humanitaires de devenir, à leur tour, les avocats de l’impérialisme. Par exemple, HRW avait légitimé le coup d’état orchestré par les États-Unis en 2004 contre le président démocratiquement élu d’Haïti, Jean-Bertrand Aristide. Peter Hallward décrit, dans son livre "Damming the Flood", comment HRW avait grossi le rapport sur les violations des droits humains sous Aristide à un point inimaginable. Ainsi, dit-il, l’association avait donné "sa caution morale pour un changement de régime imminent".

    Nossel soutient éhontément l’hégémonie US dans le monde, l’économie néolibérale et le sionisme, tous drapés dans le manteau des droits humains. Dans un article de 2004 de Foreign Affairs, elle avait inventé l’expression : "Smart Power", le pouvoir de l’intelligence, qui a été reprise par Hillary Clinton pour être le maître-mot de la politique étrangère de l’administration Obama.

    Nossel avait proposé le "Smart Power" comme alternative aux faucons néocons de Bush, qui isolaient les U.S. de ses alliés historiques. Nossel expliquait que les États-Unis, au lieu de miser sur un déploiement de l’armée unilatéral, devaient utiliser tout leur éventail d’armes à disposition, depuis la diplomatie, les pressions commerciales et jusqu’à la machine de guerre, ce qui serait la "meilleure garantie à long terme de la sécurité des États-Unis contre le terrorisme et d’autres dangers".

    Naturellement, elle exultait de savoir que la nouvelle Secrétaire d’État d’Obama, Hillary Clinton, avait adopté la formule “Smart Power”. Nossel lançait avec enthousiasme que Clinton ; "est fondamentalement optimiste. Elle dit qu’en utilisant tous les outils du pouvoir de concert, la trajectoire du déclin américain peut être inversée. Elle va faire du "Smart Power" quelque chose de super". Obama a nommé Nossel à un poste du Département d’État où elle a retrouvé a clique des "interventionnistes humanitaires", parmi lesquelles Samantha Power, Susan Rice et Hillary Clinton elle-même.

    Alors, cela ne surprendra personne que Nossel considère les droits humains non pas comme une fin en soi, mais comme un moyen d’asseoir l’hégémonie des États-Unis. Dans un article publié en 2008 dans "Dissent", elle expliquait :

    "Plus les États-Unis rejoindront et mobiliseront les autres pour envoyer des messages similaires, prendre des positions communes et exercer des pressions coordonnées, plus Washington aura de l’influence".

    Nulle part la subordination des droits humains aux intérêts impériaux n’a été plus évidente que dans son travail aux Nations Unies – où elle s’est fait un devoir d’écarter toute critique d’Israël et de la dépossession et l’oppression qu’il inflige actuellement aux Palestiniens. Dans "Testimony to Congress" (Témoignage au Congrès) en 2011, par exemple, Nossel affirmait que :

    Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU "est encore loin d’être l’institution qu’elle doit être, en particulier, en ce qui concerne le traitement partial dont Israël fait l’objet. En rejoignant le Conseil et en devenant sa voix la plus importante, la plus assurée, nous commençons à influencer l’orientation et la conduite de cette institution. Les Palestiniens et les autres cherchent à se servir des forums de l’ONU pour exercer une pression sur Israël et l’isoler. C’est simplement inacceptable et l’Administration a été claire sur ce point. Partout, nous avons rejeté les tentatives de mettre Israël à l’index et nous avons pris des mesures pour renforcer sa position à Genève".

    Nossel a même exprimé son soutien aux menaces d’Israël de lancer une frappe militaire préventive contre les prétendues installations nucléaires iraniennes. Dans un article de 2006, elle avait déclaré : "la communauté internationale veut tester la diplomatie et d’autres formes de réponses pacifiques aux menaces de l’Iran. Si ces tentatives échouent, Israël devra peut-être remettre sur le tapis la question d’une guerre préventive".

    Les ONG, le financement par les entreprises et l’impérialisme

    Si Nossel a joué un rôle décisif dans la dégradation d’Amnesty USA, les racines de sa collusion avec l’impérialisme s’inscrivent dans un cadre plus général au sein des organisations humanitaires traditionnelles. Beaucoup d’entre elles, parmi les plus importantes, ont établi des liens plus étroits avec les pouvoirs alors qu’elles sont perçues comme étant contestataires.

    Dans son livre, "The Thin Blue Line", Conor Foley explique comment les ONG comme Médecins Sans Frontières ont abandonné leur position traditionnelle de neutralité dans les conflits et ont même appelé à des interventions de l’empire pour "sauver des vies". Ainsi, dit-il, les organisations dont la vocation était de "soulager les souffrances humaines pouvaient, à l’occasion, se voir confier la tâche de fabriquer un casus belli".

    Il y a deux raisons importantes à cette transformation. D’abord, les ONG dépendent de dons pour fonctionner, et une grande partie d’entre eux provient d’institutions liées aux entreprises, telles que la Fondation Ford ou les Fondations pour des Sociétés Ouvertes de George Soros. Les ONG sont ainsi pied et poings liés avec des menottes en or au système et à ses priorités.

    En conséquence, les organisations humanitaires sont de plus en plus intégrées dans l’establishment libéral. Au mieux, elles parlent des abus et des difficultés, non pas pour donner le pouvoir aux exploités et aux opprimés de transformer le système, mais pour tenter d’inciter moralement la classe dirigeante et son gouvernement à adopter de meilleures politiques.

    Et c’est ainsi que les ONG dominantes se sont retrouvées étroitement liées aux dirigeants de l’empire et à leurs états. La manifestation la plus évidente de cette relation tranquille, c’est le jeu de chaises musicales qui a lieu entre les administrations des groupes privés, l’état et les dirigeants des ONG. La transformation de Nossel qui est passée de cadre d’entreprise à bureaucrate du Département d’État, puis directrice d’une ONG humanitaire est de plus en plus la norme, pas l’exception.

    Cette évolution coïncide avec l’utilisation de l’"humanitarisme" pour justifier la projection de la force militaire US dans le monde d’après la guerre froide. Aucun autre que l’ancien directeur du Comité des chefs d’États-majors interarmées, le général Colin Powell lui-même, n’a mieux exposé la relation incestueuse entre les ONG dominantes et le militarisme US quand il a déclaré que les ONG étaient "un multiplicateur de forces pour nous, une importante partie de notre équipe de combat".

    C’est pour cette raison que le récent passage d’Amnesty USA à une politique partisane en faveur de l’empire américain n’est pas venu de nulle part.

    Francis Boyle, qui a été membre du Conseil d’administration d’Amnesty USA dans les années 1980 et au début des années 1990 a déclaré à Covert Action Quarterly que l’association est depuis longtemps plus zélée quand il s’agit de dénoncer les violations des droits humains dans les pays qui sont dans le collimateur de l’impérialisme US.
    Si, d’autre part, il s’agit de : "parler des violations des droits humains des Etats-Unis, de la Grande Bretagne, d’Israël, alors, c’est la croix et la bannière pour arriver à les obliger à faire véritablement quelque chose sur la situation. Ce n’est pas impossible, mais c’est fait vraiment à contrecœur et à la suite d’un maximum de luttes internes et de pressions, etc. Mais, vous savez, ce n’est pas comme la liste des ennemis officiels."

    Boyle affirme également qu’Amnesty USA a joué un rôle en poussant Amnesty International, qui reçoit environ 20 % de ses fonds de sa section US, à prendre le parti de l’empire. Le pire exemple en est la collusion d’Amnesty avec les US pour justifier la première guerre du Golfe en 1991.

    Amnesty a joué un rôle-clé en se faisant l’écho de l’histoire qui disait que les soldats irakiens enlevaient les bébés koweitiens, les laissaient mourir et renvoyaient les machines à Bagdad. L’administration Bush Sr. avait claironné cela comme prétexte à une guerre qui était, de toute évidence, destinée à protéger la domination US sur le Moyen-Orient et ses réserves de pétrole stratégiques.

    Mais l’affaire des couveuses était un canular – rien de cela ne s’était produit. Et quand la vérité a éclaté, Amnesty avait refusé de se rétracter.

    "Il n’y a absolument rien eu", dit Boyle, "il n’y a jamais eu d’enquête, il y a eu un blackout total de la part du siège de Londres. Ils ont toujours refusé d’admettre qu’ils s’étaient mal comportés. Il n’y a jamais eu d’explication, jamais eu d’excuses."

    Une Campagne pour des réformes à Amnesty

    Reconnaissant l’importance du mal à Amnesty USA, plus d’une centaine de bénévoles qui travaillent de longue date pour l’organisation mènent campagne pour empêcher Nossel de laminer davantage encore la mission du groupe. Dans une pétition adressée à la directrice exécutive, ils exigent "un moratoire immédiat … sur la mise en œuvre de la Nouvelle Stratégie et les changements de personnels annoncés dernièrement".

    Sur une page Facebook créée pour pousser Nossel à écouter les membres d’Amnesty, de plus en plus en colère, Marcia Lieberman, dirigeante d’Amnesty- Providence, Rhode Island, écrit :

    "Nous vous avons demandé respectueusement de nous écouter, mais vous vous êtes bouché les oreilles. Nous vous avons demandé poliment qu’il y ait une courte pause pour permettre aux membres de s’engager vraiment, mais vous avez foncé pour imposer l’adoption de votre projet. Vous n’auriez pas pu faire de meilleur choix si vous aviez décidé d’éliminer les membres du personnel les plus avisés, les plus expérimentés et les plus précieux. Vous avez détruit la mémoire institutionnelle de cette organisation en vous en emparant si résolument".

    Après le fiasco du sommet parallèle de Chicago et dans le mécontentement croissant des membres du personnel d’Amnesty USA, Code Pink a lancé une campagne de pétitions dont les premiers signataires sont, entre autres, la colonel Ann Wright et Medea Benjamin. Elles encouragent les membres du CA d’Amnesty USA "à demander la démission de Suzanne Nossel, son allégeance aux acteurs gouvernementaux puissants ne pouvant qu’être un obstacle à la véritable activité et à la mission d’Amnesty".

    Ceux qui s’opposent à la guerre et aux injustices doivent soutenir cette démarche. Mais en même temps, la gauche doit constater la compromission du modèle d’organisation des ONG. Il arrive que les ONG participent à diverses actions, comme l’a fait Amnesty USA. Mais à cause de leur intégration à l’establishment libéral, elles ne peuvent pas contester le système et ses priorités.

    Le soutien désastreux d’Amnesty à l’occupation de l’Afghanistan est la meilleure preuve que la nouvelle gauche qu’il nous faut construire doit rompre avec le modèle des ONG et créer des organisations démocratiques de simples citoyens capables de mener une lutte contre le système.

    Ashley Smith
    8 août 2012.


    Ashley Smith, écrivain et militant, vit à Burlington, Vermont. Il écrit fréquemment pour "Socialist Worker" et "the International Socialist Review".


    Ajout de la traductrice

    Déclaration d’Hillary Clinton lors de son audition devant la commission sénatoriale :

    "Nous devons utiliser ce qu’on a appelé "le smart power ", à savoir, l’ensemble des outils à notre disposition : diplomatiques, économiques, militaires, politiques, légaux, et culturels. Il faut choisir le bon outil, ou la combinaison d’outils la mieux adaptée à chaque situation".

    NB : Le terme "smart power", n’a pas été choisi par hasard (smart veut dire intelligent, mais aussi : astucieux, futé).
    Le smart power veut marquer la rupture avec l’unilatéralisme agressif de l’Administration Bush.
    Ce nouvel outil est censé être la synthèse de la contrainte (hard power) et l’incitation par l’exemple (soft power).

    Encore un outil de propagande et de novlangue, si on me demande.
    Evidemment.
    Ca se saurait, si Clinton et Obama faisaient dans la subtilité et la diplomatie.

    Lecture complémentaire :

    « Amnesty International et Human Rights Watch : les mercenaires de l’Empire »

    et, sur blog.emceebeulogue.fr (entre autres) :

    « Les défenseurs des droits humains, guerriers de l’Empire »

    « Les ONG internationales, et l’industrie de la catastrophe : l’exemple haïtien »

    Traduit de l’anglais par emcee, ©des bassines et du zèle (13.08.2012) :
    http://blog.emceebeulogue.fr/post/2012/08/13/Amnesty-en-faveur-de-l-Occupation

    Texte original en anglais (08.08.2012) :
    http://socialistworker.org/2012/08/08/amnesty-for-occupation

     

    http://www.silviacattori.net/article3836.html


    votre commentaire
  •  

    Dimanche 21 octobre 2012

     

    19.10-Beyrouth-attentat-Liban-930620_scalewidth_630

     

     

    Le 19 octobre, un attentat à Beyrouth a fait huit morts et 86 blessés selon Le Nouvel Observateur. La cible serait le général Wissam al-Hassan, chef du renseignement libanais, qu’on dit proche de Saad Hariri. Celui-ci a immédiatement accusé la Syrie d’être l’auteure de l’attentat. « C'est probable », estime doctement Laurent Fabius, qui n’a pas besoin de preuve pour être convaincu. Walid Joumblatt non plus, qui hurle sa haine de Bachar El Assad.

    Est-il possible d’avoir un doute ? Oui, et au moins pour deux raisons. La première est que ce même Saad Hariri (et ses amis : États-Unis, Israël et Arabie Saoudite) avait déjà accusé la Syrie lors de l’attentat qui avait coûté la vie à son père, Rafic Hariri, début 2005. Un tribunal international avait même été spécialement mis sur pied pour arrêter et juger des responsables syriens. Huit « coupables » avaient été arrêtés. Malheur, il fallut les libérer… mais deux ans plus tard, parce que le « tribunal » avaient utilisé de faux témoins ! Ensuite, l’Iran avait été, sans succès. Puis le Hezbollah !

    On voit bien la logique de ces accusations. Finalement, il est apparu que Rafic Hariri avait été tué, non par une voiture piégée, mais par un missile sophistiqué de fabrication allemande lancé par un drone. À l’époque, les drones qui survolaient le Liban étaient essentiellement israéliens !

    Donc, un menteur reste un menteur ! D’autant plus que les raisons du mensonge sont très politiques ! Rappelons-nous : Rafic Hariri est assassiné en février 2005. Le 14 mars, une manifestation d’un million de personnes est organisée à Beyrouth par Saad et ses amis. D’où le nom de « mouvement du 14 mars », rebaptisé « courant du futur » aux élections qui suivent que la coalition pro-israélienne remporte haut la main, battant le Hezbollah et ses amis. Qu’est-ce que quelques morts face à un tel succès ? De surcroît, l’armée syrienne, qui était présente au Liban depuis la fin de la guerre civile, est contrainte de se retirer. Israël attaquera l’année suivante. Surprise : l’armée syrienne n’est plus là, mais le Hezbollah fait face et l’emporte sur l’armée israélienne !

    Si on ne se pose pas la question « à qui profite le crime ? », on navigue dans une exaltation romantique propice à toutes les manipulations.

    Le récent attentat de Beyrouth procède du même principe. À peine commis, le clan du 14 mars accuse la Syrie, et demande la démission du gouvernement en termes délicats : « nous appelons ce gouvernement à partir et son chef à démissionner immédiatement, car le maintien de ce gouvernement offre la plus grande protection et couverture aux criminels pour ce complot criminel ».

    Mêmes méthodes, même objectif !

     


    D.R.


    votre commentaire