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    Statue de la liberté état policier

     

    Si nous sommes placés devant tant de menaces terroristes que la constitution se doit d’être suspendue pour être remplacée par des actions issues de décrets venant d’un exécutif incontrôlable, comment se fait-il alors que toutes les actions terroristes sont des arnaques organisées par le FBI ?

     


    Etats-Unis, Etat de plus en plus policier (Décrets, pas de débats..)

     

     

    Actualité alternative, sélection :

     

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    Sur mon blog officiel,

     

     

    http://www.fnb.to/FNB/Article/Bastion_80/Ba80.htm

     

    Voici un extrait de l'article

    L’Atlantisme est un totalitarisme (+ vidéo Soumission des Médias)

    qui peut parfaitement s'appliquer

     

    à la fausse Presse de Gauche

     

    (comme le Nouvelobs, Libération, Marianne etc)

     

    Chantal Dupille (eva)

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    Dernier numéro Nobs

    On veut nous faire accepter la rigueur ?

     

     le nouvel observateur Antisémitisme des banlieues musulmanes

     

     

     

    Hollande et Jules Ferry


    Ce n’est pas un hasard si François Hollande

    a choisi Jules Ferry comme saint-patron laïque

    de sa présidence normale.

    Jules Ferry représente exactement

    l’idéal atlantiste :

    l’homme qui est capable d’utiliser la démocratie

    pour servir les banques et le colonialisme

     

    tout en donnant le change au peuple

     

    avec quelques concessions sociétales de gauche.

     

    Il ne portera jamais atteinte

    aux piliers de la puissance bancaire

    et aux capitalistes-colons.

     

    Il (..) a une bonne conscience à toute épreuve

    malgré les crimes de ses amis partis coloniser

    les rivages lointains.

     

     

    Guillaume de Rouville



     

    Le NouvelObs,

     

    ultra-libéral,

    atlantiste,

    sioniste.

    Il commence à nous manipuler

    pour nous faire accepter ensuite

    l'homme qui achèvera

    de tuer ce qui reste de gauche

    à gauche.


    C Dupille

     

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    L’Atlantisme est un totalitarisme

    Par Guillaume de Rouville


     

     

      NatoEagle_WallBlood2-w.

     

     

     

    Un devoir d’introspection  

    L’Atlantisme est l’idéologie dominante des sociétés européennes actuelles, celle qui aura sans doute le plus d’influence sur le devenir de nos destinées communes et pourtant elle est de ces idéologies presque cachées dont on ne parle ouvertement que dans le cercle restreint du monde alternatif. Sont Atlantistes tous les collaborateurs européens de la vision hégémonique des États-Unis et de son idéologie propre qui répond au doux nom d’impérialisme. Autrement dit, l’Atlantisme est l’idéologie des exécutants serviles de l’idéologie impériale américaine ; elle lui est subordonnée et ne tire de sa soumission que les miettes de l’empire tombées à terre après le festin des empereurs.

    C’est une idéologie mineure dans l’idéologie majeure. Elle est à la fois  honteuse et conquérante : honteuse parce qu’elle ne joue jamais que les seconds rôles ; conquérante, parce qu’elle emprunte à son maître d’outre-atlantique ses visions hégémoniques délirantes et toutes ses caractéristiques totalitaires. C’est un totalitarisme dans le totalitarisme, une domination de dominés, un impérialisme de serfs et d’esclaves passés maîtres dans l’art de se soumettre. Parler de l’Atlantisme européen c’est parler du projet impérial américain et réciproquement. La seule chose qui les distingue est leur place dans la hiérarchie totalitaire : le premier n’est que l’émanation du second, ne se définit que par lui, se contente de l’imiter et lui obéit en tout ; il n’est, en revanche, son égal en rien.

    Chaque continent a ses collaborateurs au service de l’impérialisme américain, chaque zone d’influence de ce dernier a son atlantisme à lui. Nous aurions pu ainsi nous contenter d’évoquer les caractéristiques totalitaires de l’impérialisme américain pour comprendre l’Atlantisme. Mais, la position de subordination que les Européens ont adopté par rapport à leur modèle nord américain est le résultat d’un choix de nos élites auquel nous devons nous confronter directement, plutôt que de rejeter toute forme de responsabilité sur l’oligarchie américaine. Prenons notre part de responsabilité, voyons-nous tels que nous sommes, accomplissons un travail d’introspection nécessaire avant de relever la tête et de retrouver notre dignité. Car, avant de pouvoir se rebeller contre ses maîtres, il faut se percevoir comme esclave et reconnaître la part de consentement et de lâcheté qu’il y a dans cette situation.

     

     

    D’un totalitarisme l’autre

    Les caractéristiques de cette idéologie sont nombreuses et ne revêtent pas toutes la même importance, mais elles dessinent très clairement une idéologie totalitaire ayant ses spécificités propres qui ne se retrouvent pas nécessairement telles quelles dans les totalitarisme érigés en momies d’observation comme le stalinisme ou le nazisme. Il ne nous semble pas utile, en effet, de comparer l’Atlantisme à d’autres totalitarismes passés de mode, car on peut être un totalitarisme à part entière sans partager toutes les caractéristiques de ses modèles les plus achevés, modèles qui appartiennent à une autre époque.

    Il y a plusieurs degrés dans le totalitarisme atlantiste ; comme il y a plusieurs manières de le subir. Selon que l’on est un peuple d’Afrique ou du Moyen Orient ou un citoyen allemand ou français appartenant à la classe des favorisés, on ne vit pas de la même manière le totalitarisme atlantiste. S’il est globalement meurtrier, il peut être localement bénéfique pour une minorité. Autrement dit, le totalitarisme atlantiste est à géométrie variable (c’est son caractère ambigu) : tantôt impitoyable et brutal avec les uns, il peut être plus tranquille et pourvoyeur de certains bienfaits pour ceux qui le respectent et courbent l’échine devant sa puissance. Il n’en est pas moins présent partout et ne tolère guère la contestation quand cette dernière revêt un caractère menaçant pour son emprise.

    Car, si vous pouvez contester ses caractéristiques mineures et jouir, pour ce faire, de la plus totale liberté, vous ne serez pas autorisé à vous attaquer, dans la force des faits [1], à ses fondamentaux : (1) le libéralisme financier et la puissance des banques, (2) la domination du dollar dans les échanges internationaux, (3) les guerres de conquête du complexe militaro-industriel – pour, notamment, l’accaparement des ressources naturelles des pays périphérique à ses valeurs - ; (4) l’hégémonisme total des États-Unis (dans les domaines militaire, économique, culturel) de qui il reçoit ses directives et sa raison d’être ; (5) l’alliance indéfectible avec l’Arabie saoudite (principal État terroriste islamique au monde) ; (6) le soutien sans faille au sionisme.

    L’Atlantisme, c’est, en effet, un totalitarisme qui définit une liberté encadrée, bornée aux éléments qui ne la remettent pas en cause ; une liberté sans conséquence ; une liberté sans portée contestataire ; une liberté consumériste et libidinale ; une liberté impuissante. C’est une liberté qui nous adresse ce message : « Esclave, fais ce que tu veux, pour autant que tu me baises les pieds et que tu travailles pour moi ».

    Il convient, pour juger du caractère totalitaire ou non de l’Atlantisme, de le prendre en bloc et de voir s’il opprime, s’il tue en masse, à un endroit quelconque de cette planète. Il nous importe peu qu’il puisse être tolérable pour des populations entières (les élites occidentales et leurs protégés), s’il doit se rendre terrible et impitoyable pour le reste de l’humanité, sa mansuétude à l’égard de certains ne le rendant pas meilleur ou moins criminel. Ainsi, son ambiguïté est le résultat de la perception que nous pouvons en avoir lorsque nous nous plaçons dans la peau de l’homme blanc Occidental. Car, si nous essayons un instant de nous mettre à la place des Irakiens, des Libyens, des Syriens (parmi tant d’autres), son essence perd son ambiguïté et se révèle pour ce qu’elle est : une puissance criminelle qui pervertit l’humanité et les valeurs démocratiques.

    *

    Portrait du totalitarisme par lui-même

    Voyons, à présent, à grands traits et pour nous donner quelques repères, les principales caractéristiques qui nous permettent de dire que l’Atlantisme est bel et bien un totalitarisme.


    1. L’Atlantisme est un impérialisme 


    “What should that role be? Benevolent global hegemony. Having defeated the « evil empire, » the United States enjoys strategic and ideological predominance. The first objective of U.S. foreign policy should be to preserve and enhance that predominance by strengthening America’s security, supporting its friends, advancing its interests, and standing up for its principles around the world”. Toward a Neo-Reaganite Foreign Policy, de William Kristol et Robert Kagan, Foreign Affairs, juillet/aout 1996.

    C’est une idéologie qui sert un État militarisé (les États-Unis [2]) qui a recours (a) à la terreur - guerres préventives, enlèvement, déportations dans des camps de torture, assassinats extrajudiciaires quotidiens, etc.- (b) à la peur – menace terroriste instrumentalisée auprès de ses populations et (c) aux menaces – de rétorsions économiques contre les États récalcitrants, de guerres tous azimuts, de coups d’États – pour imposer sur la surface du globe sa vision ultra-libérale et pour s’accaparer, par la force létale, les ressources naturelles dont elle pense avoir besoin pour sa domination.

    C’est une idéologie au service d’une vision hégémonique de la puissance américaine. Cette dernière revendique son caractère hégémonique : (i) dans le domaine militaire, à travers les think tanks néoconservateurs comme le Project for a New American Century (et sa volonté affichée d’empêcher l’émergence d’une puissance capable de rivaliser avec celle des États-Unis) ou l’American Entreprise Institute et, enfin, à travers sa doctrine militaire officielle intitulée Full Spectrum Dominance ; (ii) dans le domaine économique et financier avec, entre autre, l’imposition du dollar comme monnaie d’échange international ; (iii) dans le domaine culturel, par la mise en place d’un programme de corruption des élites occidentales et internationales à travers, notamment, l’opération Mockingbird [3] dans les années 50 et le National Endowment for Democracy aujourd’hui.

    L’Atlantisme, adhère, sans piper mot et comme un bon soldat, à cette projection planétaire d’un ego qui n’est pas le sien. Sans l’Atlantisme la vision hégémonique des États-Unis ne pourrait pas avoir le caractère global qu’elle a aujourd’hui. L’Atlantisme participe pleinement à l’ensemble des crimes commis au nom de cet ego démesuré, soit directement, soit en les justifiant ou en les transfigurant en ‘actions humanitaires’ auprès de ses peuples.


    2. L’Atlantisme est un terrorisme 


    “À la fin de la guerre froide, une série d’enquêtes judiciaires menées sur de mystérieux actes de terrorisme commis en France contraignit le Premier ministre italien Giulio Andreotti à confirmer l’existence d’une armée secrète en France ainsi que dans d’autres pays d’Europe occidentale membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Coordonnée par la section des opérations militaires clandestines de l’OTAN, cette armée secrète avait été mise sur pied par l’Agence centrale de renseignement américaine (CIA) et par les services secrets britanniques (MI6 ou SIS) au lendemain de la seconde guerre mondiale afin de lutter contre le communisme en Europe de l’Ouest.[…] Si l’on en croit les sources secondaires aujourd’hui disponibles, les armées secrètes se sont retrouvées impliquées dans toute une série d’actions terroristes et de violations des droits de l’Homme pour lesquelles elles ont accusé les partis de gauche afin de les discréditer aux yeux des électeurs. Ces opérations, qui visaient à répandre un climat de peur parmi les populations, incluaient des attentats à la bombe dans des trains ou sur des marchés (en France), l’usage systématique de la torture sur les opposants au régime (en Turquie), le soutien aux tentatives de coups d’État de l’extrême droite (en Grèce et en Turquie) et le passage à tabac de groupes d’opposants.” Les Armées secrètes de l’OTAN, Daniele Ganser, Éditions Demi- Lune, page 24.

    Des attentats des années de plomb en Italie au conflit en Afghanistan, de la guerre du Kosovo à l’agression contre la Libye et de la déstabilisation de la Syrie à la préparation d’une attaque contre l’Iran[4], le terrorisme est l’un des moyens privilégiés par l’Atlantisme pour l’accomplissement de ses objectifs.

    Pour s’imposer à l’Europe de l’après-guerre, l’Atlantisme n’a pas hésité à utiliser la méthode terroriste des attentats sous faux drapeaux : en Italie, par exemple, pour décrédibiliser les forces de gauche les Atlantistes ont posé des bombes, dans les années 60 (attentat de la piazza Fontana à Florence), 70 et 80 (attentat de la gare de Bologne) dans des lieux publics avec l’intention de tuer des innocents. Avec ses relais médiatiques adéquats l’Atlantisme a pu faire passer ces meurtres pour l’œuvre de groupuscules d’extrême gauche et justifier, ainsi, la mise à l’écart de la pensée progressive dans ces pays et assurer le triomphe de leur idéologie.

    Aujourd’hui, pour déstabiliser les pays qui contestent l’un de ses six piliers, il instrumentalise à grande échelle, sous l’impulsion des États-Unis, le terrorisme islamique (principalement wahhabito-salafiste) avec l’aide de ses alliés que sont l’Arabie saoudite et le Qatar : en l’a vu à l’œuvre, notamment, en Serbie, en Tchétchénie, en Libye et en Syrie. Il utilise le même levier pour créer des poches de terrorisme qui lui permettent (i) de s’enrichir en vendant des armes et des conseils dans le cadre de la guerre contre le terrorisme, (ii) d’étendre le nombre de ses interventions et bases militaires (celles de l’Otan ou seulement des États-Unis, selon les situations) là où il y voit un intérêt géostratégique et (iii) de donner de la substance à la théorie du choc des civilisations, ce qui lui permet d’obtenir de ses populations l’approbation de ses politiques conquérantes.

    Le terrorisme est, plus généralement, au cœur de la doctrine et des stratégies militaires des démocraties occidentales et tout particulièrement de celles des États-Unis (Shock and Awe doctrine) qui les mettent en œuvre, notamment, par l’entremise de l’OTAN (pour plus de détails sur ce sujet, nous renvoyons à un article précédent : Dommages Collatéraux : la face cachée d’un terrorisme d’État).

    On le voit bien ici, l’Atlantisme n’est jamais que l’exécutant docile, mais consentant, de l’impérialisme américain à qui il emprunte tous les concepts (guerre contre le terrorisme, choc des civilisations) et les stratégies (instrumentalisation du terrorisme islamique). Quand il le faut (pour gérer son opinion publique interne), l’impérialisme américain laisse aux Atlantistes européens jouer les premiers rôle, mais en apparence seulement, comme en Libye où Nicolas Sarkozy et David Cameron ont rivalisé d’initiatives pour se mettre en avant, alors même que toutes les opérations militaires étaient dirigées, en réalité, par l’armée américaine.


    3. L’Atlantisme est un racisme 


    “Cette logique du ‘Musulman coupable par nature’, parce que Musulman, est à la base de l’institutionnalisation de la torture par les États-Unis qui peuvent ainsi soumettre à des traitements inhumains des milliers de personnes à travers le monde (Guantanamo n’étant que l’un de ces camps de torture dirigés par l’administration américaine) sur la base d’un simple soupçon de ‘terrorisme’, soupçon qui ne fait l’objet d’aucun contrôle judiciaire. La culpabilité d’un Musulman n’a pas besoin d’être prouvée, elle se déduit de son être même. Il s’agit là d’une forme d’essentialisme, qui est lui-même une forme radicale de racisme”. L’esprit du temps ou l’islamophobie radicale.


    Pour justifier sa guerre contre le terrorisme et le choc des civilisations l’Atlantisme stigmatise l’Islam et essentialise le Musulman sous des traits peu flatteurs : le Musulman serait par nature un ennemi des Occidentaux, voire du genre humain, des valeurs démocratiques et de la paix. Une fois essentialisé, il est plus facile d’aller le tuer ; les populations occidentales ne voyant dans les souffrances des Musulmans que les justes châtiments dus à des peuples racailles.


    L’islamophobie, le nationalisme pro-occidental et le sionisme – qui est une forme de racisme et d’ethnicisme – sont au cœur de la matrice idéologique atlantiste. Le plus étonnant, sans doute, et le plus inquiétant, est que ces éléments là sont partagés par les élites (et pour partie par les peuples occidentaux) par-delà les clivages politiques droite-gauche. On peut venir à l’islamophobie radicale par des voix opposées : le défenseur de la laïcité y viendra au nom de sa haine des religions, le social-démocrate bobo au nom du féminisme ou de la défense de l’homosexualité ; le conservateur au nom de la protection de ses racines menacées ; le sioniste au nom du droit d’un peuple élu à son espace vital, même si cela doit passer par le nettoyage ethnique d’un autre peuple, etc.


    4. L’Atlantisme est un anti-humanisme 


    “Depuis 2001, l’Europe a failli à défendre les droits de l’homme sur son propre sol, et s’est rendue complice de graves violations du Droit international au nom de la « guerre au terrorisme ». Des citoyens européens ou étrangers ont été enlevés par les services secrets américains sur le sol européen en dehors de toute disposition légale – ce sont les « extraordinary renditions » – et ont été emmenés dans des prisons secrètes de la CIA dont certaines sont situées dans un pays européen”. ReOpen911.info

    Il s’appuie sur le dogme de l’infaillibilité démocratique qui veut que les Occidentaux ne puissent mal agir ni commettre de crimes de masse puisqu’ils représenteraient des sociétés démocratiques ouvertes. Ils sont donc libres de bombarder civils et cibles économiques, d’assassiner des citoyens à travers le monde, de déstabiliser des régimes qui ne leur plaisent pas et, en se faisant, ils ne feront jamais qu’exercer leur droit du meilleur, autre appellation, plus aristocratique, du droit du plus fort. L’autre n’est pas le semblable ou le frère humain ; l’autre c’est l’adversaire, l’ennemi, un être non civilisé, à peine un être. On peut allègrement nier son humanité et le traiter comme une variable géopolitique.

    Vaincre ne lui suffit pas, il lui faut déshumaniser, torturer, humilier, violer, dégrader, détruire. Les Atlantistes ont collaboré militairement, économiquement, diplomatiquement, médiatiquement à tous les projets inhumains des États-Unis :  pour s’en tenir à des exemples récents, on pourra citer le camp de torture de Guantanamo (devenu depuis camp d’entraînement de djihadistes au service de l’empire), Abu Ghraib en Irak et l’humiliation des prisonniers, la mort filmée de Kadhafi, les exécutions sommaires (par drones notamment), les enlèvements réalisés par la CIA sur le sol européen (extraordinary rendition) et les dommages collatéraux en Afghanistan, etc.

    Dans un autre ordre d’idée, on peut également dire que l’Atlantisme est une aliénation consumériste : l’homme n’est pas sacré ; on peut le tuer pour accomplir des objectifs économiques ou géostratégiques. Cette désacralisation de l’homme qui se fait au profit de la marchandise (dont les marques sont, elles, intouchables) est par essence mortifère. Le profit est plus puissant que l’humanité : en ce qui concerne la France, on pourra évoquer les exemples du scandale du sang contaminé et du Mediator du groupe Servier.

    Hollande et Jules Ferry

    Ce n’est pas un hasard si François Hollande a choisi Jules Ferry comme saint-patron laïque de sa présidence normale. Jules Ferry représente exactement l’idéal atlantiste : l’homme qui est capable d’utiliser la démocratie pour servir les banques et le colonialisme tout en donnant le change au peuple avec quelques concessions sociétales de gauche. Il ne portera jamais atteinte aux piliers de la puissance bancaire et aux capitalistes-colons. Il est conquérant pour les puissants, raciste et a une bonne conscience à toute épreuve malgré les crimes de ses amis partis coloniser les rivages lointains.

    5. L’Atlantisme est un néo-colonialisme


    Si le bras armé de l’Atlantisme est l’Otan, son bras économique est constitué du binome FMI-Banque Mondiale. Ces deux institutions (aux mains des États-Unis et des Européens) ont, pour maintenir les pays en voie de développement dans la dépendance des Occidentaux, utilisé les 3 leviers principaux suivants [5] : (i) l’endettement des États et des peuples [6], (ii) la privatisation de leurs économies et des fonctions régaliennes de l’État au profit des grandes entreprises occidentales (les fameux plans d’ajustement structurels) et (iii) l’ouverture forcée de leurs économies au libre échange et à la concurrence mondiale (alors même qu’ils n’y sont pas préparés et se trouvent vis-à-vis des Occidentaux dans une situation certaine de vulnérabilité).

    L’Atlantisme commet des crimes économiques de masse en connaissance de cause pour le profit de quelques élus : en se faisant il démontre son allégeance aux principes de l’ultra-libéralisme prôné par la première puissance mondiale qui subordonne les valeurs humaines au fondamentalisme de marché.

    *

    Pour parvenir à s’imposer l’Atlantisme a besoin (i) de subvertir les souverainetés des nations européennes et (ii) de maîtriser les opinions publiques de ces nations. Il lui faut contourner, affaiblir ou pervertir toutes les composantes démocratiques des sociétés de notre continent pour pouvoir triompher des insoumissions, des doutes, des contestations auxquels il pourrait faire face. Autrement dit, l’Atlantisme s’attaque directement et en profondeur aux fondements de la démocratie des peuples d’Europe à qui il est demandé de suivre aveuglément une idéologie cachée (parce qu’elle est honteuse), innommée (parce qu’elle est innommable) et qui les dépouille de leur souveraineté et de leur libre arbitre. 

    L’Atlantisme subvertit les souverainetés nationales 

    Sans parler du nombre incalculable de gouvernements démocratiquement élus renversés par les États-Unis avec l’aide directe ou l’approbation tacite de leurs alliés Atlantistes depuis 1945 à travers le monde, et pour se limiter à l’Europe, on peut signaler les cas de la Grèce et de la construction européenne.

    En Grèce, aux lendemains de la seconde guerre mondiale, les Britanniques et les États-Unis appuient des mouvements d’extrême droite et d’anciens collaborateurs des Nazis afin d’empêcher la prise de pouvoir légale par les mouvements démocratiques progressistes. Les puissances occidentales atlantistes incitent à la guerre civile qui se solde par la victoire de leurs protégés et par près de 200 000 morts.  Après une évolution démocratique vers la fin des années 60, les Américains, avec l’aide des puissances européennes et grâce à leurs réseaux atlantistes, installent au pouvoir, en 1967, une junte militaire qui proclame le règne de l’ordre moral [7] et la fin de l’ouverture démocratique.

    La construction européenne menée par Jean Monnet est avant tout un projet atlantiste. Il y avait bien d’autres manières de conduire la réalisation d’une Europe plus unie. L’Atlantisme a fait le choix de l’impuissance européenne pour ne pas contrarier les ambitions hégémoniques des États-Unis. L’Atlantisme a réduit la souveraineté européenne et mis au pas tous les mouvements indépendants, gaullistes, souverainistes, communistes, qu’ils fussent de gauche ou de droite. Il a imposé ses dirigeants à tous les niveaux de la bureaucratie européenne et à la tête des principaux États de l’Europe qui ont imposé des traités inégaux mêmes lorsque ceux-ci ont été rejetés par les peuples (comme en 2005 avec le Traité constitutionnel).

    L’Atlantisme européen a réduit à néant, par étapes successives, l’ensemble des axes de souveraineté dont disposaient les États-nations d’Europe (et donc l’espace démocratique des peuples européens).

    Il s’est ainsi attaqué à la souveraineté (i) électorale – le principal organe de décisions est non élu : la Commission ; les traités rejetés par les peuples sont néanmoins imposés ; par la mise à l’écart systématique de la démocratie directe au profit de la démocratie représentative – (ii) monétaire – une banque centrale indépendante des peuples ou de leurs élus qui ne prête pas directement aux États membres qui doivent se financer à des taux plus élevés sur les marchés financiers-, (iii) budgétaire – par l’imposition de la règle d’or et le contrôle des budgets nationaux par une commission composée de technocrates non élus – et (iv) militaire – intégration de l’ensemble des pays européens dans l’Otan.

    Le dernier axe de souveraineté auquel l’Atlantisme se soit attaqué est celui de la souveraineté militaire française, la France ayant résisté plus longtemps que les autres nations européennes au rouleau compresseur de l’Atlantisme (ce fut la parenthèse gaulliste). Aujourd’hui, les Atlantistes proposent la fusion entre le français EADS et l’anglais BAE afin de retirer à la France le contrôle complet de sa chaîne industrielle d’armement (l’échec annoncé de la fusion ne les empêchera pas de revenir à la charge bientôt). Demain, ils mettront à mal la dissuasion nucléaire française en s’aidant du prétexte écologique anti-nucléaire.

    En France, la mise au pas des non-atlantistes s’est achevée sous la présidence Sarkozy. La diplomatie (avec à sa tête Bernard Kouchner), l’armée, les médias (grâce aux efforts de Christine Ockrent) ont été presque entièrement débarrassés de leurs composantes non altantistes. Hollande, en bon chien de garde de l’Atlantisme, parachèvera l’entreprise.

    La French-American Foundation et les Atlantico-Boys

    La French American Foundation est une organisation à but non lucratif qui se consacre depuis 1976 à dénicher en France les hommes et femmes d’influence qui sont susceptibles de porter les couleurs de l’Atlantisme. 

    Quelques anciens Young Leaders de la French American Foundation qui nous gouvernent en ce moment : François Hollande (1996), Arnaud Montebourg (2000), Pierre Moscovici (1996). Dans l’opposition, le plus en vue est Jean-Francois Copé.

    Une liste non exhaustive des Atlantico-Boys en France (autres que ceux déjà mentionnés) et de leurs relais : Alain Finkielkraut, André Glucksmann, Bernard Kouchner, Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Caroline Fourest, Frédéric Encel, Philippe Val, Francois Heisbourg, Mohamed Sifaoui, Jean-Claude Casanova, Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Jean Daniel, Pierre-André Taguieff ; la revue Commentaire, la Fondation Saint Simon (dissoute en 1999), le Cercle de l’Oratoire, l’Institut Turgot, l’Atlantis Institute, les revues Le Meilleur des MondesLa Règle du JeuLe Nouvel ObservateurLe MondeLibération, etc.

    L’Atlantisme est un contrôle et une manipulation des foules


    “The conscious and intelligent manipulation of the organized habits and opinions of the masses is an important element in democratic society. Those who manipulate this unseen mechanism of society constitute an invisible government which is the true ruling power of our country”. Propaganda, par Edward Bernays, 1928. 

    “L’Atlantisme a pris naissance au départ de la guerre froide. Dans les années 50, un vaste programme nommé Opération Mockingbird, aujourd’hui bien documenté, a été mis en place par la CIA pour infiltrer les médias nationaux et étrangers, et influencer leurs contenus afin que ces derniers se montrent favorables aux intérêts américains. La méthodologie consistait à placer des rapports rédigés à partir de renseignements fournis par la CIA auprès de journalistes conscients ou inconscients de cette manœuvre. Ces informations étaient ensuite relayées par ces journalistes et par les agences de presse.” ; 11-Septembre : de la misère journalistique à la logique de collabos, de Lalo Vespera, ReOpen911.info

    Sans la collaboration des médias, il ne serait possible à l’Atlantisme d’imposer ses fondamentaux dans l’esprit de l’opinion publique. Les médias font partie intégrante de la machine de guerre atlantiste. Pour créer le consentement et l’unanimisme dans une société ouverte il convient de maîtriser la production de l’information. Pour cela il est nécessaire de mettre à la tête des principaux médias des serviteurs zélés de l’Atlantisme. En France, dans le secteur privé des médias, seuls quelques grands groupes industriels appartenant à la nébuleuse oligarchique sont aux commandes (des vendeurs d’armes et des industriels qui vivent en partie grâce aux commandes de l’État) : il est naturel chez eux de servir les intérêts du plus fort (la période de la collaboration avec les Nazis est là pour nous le rappeler [8]). Dans le secteur public, le Président de la République ou ses fondés de pouvoirs choisissent leurs courroies de transmission humaines qui insuffleront l’esprit de soumission dans les rouages de la machine à désinformer.

    Les pourvoyeurs de l’information commettent des crimes médiatiques lorsqu’ils se font les relais pur et simple de la propagande atlantiste, comme nous l’avons vu lors de la guerre contre la Serbie, de l’invasion de l’Afghanistan et du bombardement de la Libye par l’Otan, de la guerre en Irak, de la déstabilisation de la Syrie (toujours par l’Otan) ou comme nous le constatons à propos du nettoyage ethnique continu dont sont victimes les Palestiniens. Dans chacun de ces cas, les médias cautionnent les explications officielles, leur donnent force et crédibilité, mettent en avant des intentions humanitaires, alors même qu’elles recouvrent des crimes qui devraient soulever notre indignation et aboutir à la mise en cause judiciaire et politique de leurs principaux responsables.

    Le tabou créé autour du 11-Septembre est symptomatique de la manière dont s’échafaude l’unanimisme dans une société où la liberté d’expression et la diversité des points de vue sont sensées régner. On démonise les questionneurs, on pourchasse les têtes brûlées, on les rend responsables des pires crimes du siècle dernier, on les ridiculise. On plante dans l’opinion publique des barrières psychologiques infranchissables (à travers, notamment, les accusations d’antisémitisme, de négationnisme et de révisionnisme) pour que la conscience citoyenne n’aille pas voir ce qu’il y a derrière ; on érige des murs dans les esprits pour enfermer leur consentement dans le champ des possibles atlantistes.

    Il y a une forme d’intolérance radicale face à la pensée alternative maintenue enfermée dans le Web. Cette intolérance est radicale en ce sens qu’elle stigmatise les déviants et tente d’en faire des parias à mettre au ban de la société et qu’elle parvient à fermer presque totalement l’accès aux grands médias qui comptent à la pensée dissidente lorsqu’il s’agit d’évoquer et de discuter les fondamentaux de l’Atlantisme.

    La psyché des Européens au service de l’Atlantisme 


    « Les Européens ne se sont toujours pas libérés psychologiquement de l’état de dépendance dans lequel ils se sont laissé prendre au sortir de la seconde guerre mondiale. Sous le prétexte que les États-Unis sont venus libérer les Européens il y a plus de 60 ans, il faudrait aujourd’hui que ces derniers abandonnent toute volonté d’indépendance, toute aspiration à choisir un modèle de développement alternatif. Il n’y a aucune logique dans une telle attitude. Faudrait-il que les États-Unis soient éternellement soumis à la France au prétexte que c’est grâce aux armes, aux finances et, en définitive, à la flotte de Louis XVI [9] que les Américains ont pu obtenir leur indépendance de l’Angleterre ? Que les Européens soient reconnaissants pour l’implication des États-Unis dans les deux Guerres Mondiales, cela est normal et bienheureux. Comme il est normal, également, que les Américains soient reconnaissant à l’égard de la France pour le soutien que ce pays leur a apporté à un moment décisif de leur histoire [10]. Mais la reconnaissance ne doit pas déboucher sur la dépendance et la vassalité. Est-il sain que les élites européennes se laissent maintenir dans cette dépendance ou ne cherchent tout simplement pas à la contrer ? Le simple respect de soi-même devrait suffire pour que chacun refuse de se considérer comme le sujet d’une autre personne. Accepter de se soumettre est une attitude morale et psychologique pernicieuse et humiliante. Il y a, en effet, une certaine humiliation à se laisser ainsi dicter son mode de vie et à aller chercher en permanence ses références culturelles, politiques, économiques outre-atlantique sans véritablement questionner leurs valeurs et leurs bienfaits. », La Démocratie ambiguë.

    *

    Conclure pour en finir


    Il ne s’agit là que d’un florilège de caractéristiques atlantistes fort incomplet, mais dont les principaux traits nous semblent dresser, à eux seuls, le portrait d’un totalitarisme contemporain non moins dangereux et effrayant que ses prédécesseurs. Qu’il s’invente un ennemi réel ou imaginaire, ou un ennemi qui devient réel à force d’être imaginé (et souhaité), on ne peut excuser les crimes de l’Atlantisme sous le prétexte fallacieux que son alter ego dans le mal (l’islamisme radical) en commettrait également ou que son modèle (le totalitarisme impérial de son maître) lui intimerait l’ordre de les perpétrer. L’Atlantisme a besoin du crime de l’autre pour commettre le sien en toute impunité et avec bonne conscience.

    Au bout de sa logique, il y a la mort des autres, la guerre généralisée, la misère du plus grand nombre. L’Atlantisme est bel et bien une idéologie génocidaire, au même titre que l’impérialisme américain. Caractérisation exagérée qui décrédibilise celui qui l’utilise diront certains ? Galvaudage d’un crime qu’on ne peut évoquer à la légère diront d’autres ? Posons-nous alors cette simple question : combien de morts et de souffrances à son crédit (comme auteur ou complice) ? La réponse de l’historien est sans détour : des millions de victimes depuis la fin de la seconde guerre mondiale ; des millions depuis la chute du mur de Berlin [11] et un long fleuve d’ombres, de sang et de souffrances qui ne cessent de couler sur tous les continents.

    La lutte contre l’Atlantisme est la grande aventure humaine de ce début de siècle pour nous autres Européens. À chacun d’y prendre part selon ses moyens et ses autres croyances. Que l’on croit au ciel ou que l’on n’y croit pas, que l’on soit misérable ou fortuné, d’ici ou d’ailleurs, chacun peut jouer sa partition dans le combat contre la fatalité de l’Atlantisme qui traînera avec elle, si cela est nécessaire à son triomphe, les cadavres de la démocratie et de la paix jusqu’aux charniers du capitalisme. Le combat contre l’Atlantisme est un humanisme.

    Guillaume de Rouville, auteur de La Démocratie ambiguë, Éditions Cheap, juillet 2012.


    [1] Les paroles des minorités alternatives sont rarement des faits au sens ou ceux-ci pourraient changer le cours des choses.

    [2] Les États-Unis ont un budget militaire annuel équivalent à celui des autres pays combinés.

    [3] Voir infra.

    [4] En septembre 2012, les États-Unis ont retiré de leur liste des entités considérées comme terroristes l’organisation dissidente iranienne Moudjahidin-e Khalk (MEK) qui perpétue régulièrement des attentats sur le sol iranien.

    [5] L’Europe tente, notamment, d’imposer cela à travers ces Accords de Partenariat Économique.

    [6] Pour les peuples, par le développement incontrôlé de la microfinance.

    [7] À ce sujet voir le film de Costa Gavras : Z.

    [8]  Voir : “Le Choix de la Défaite”, d’Annie Lacroix-Riz, Éditions Armand Colin, 2010.

    [9] C’est grâce à l’appui décisif de la flotte française, dirigée par le Comte de Rochambeau, que les États-Unis remporteront la bataille de Yorktown en 1781, tournant majeur de la Guerre d’Indépendance.

    [10] Lors de la Guerre d’Indépendance des États-Unis contre la Grande-Bretagne, entre 1775 et 1783.

    [11] À titre d’exemples : le génocide des indigènes au Guatemala après le coup d’État de 1954 ; l’embargo sur l’Irak qui tua des centaines de milliers d’enfants sur une période de 10 ans ; le dépeçage du Congo depuis plus de 15 ans avec l’aide des grands groupes occidentaux qui a, jusqu’à présent, coûté la vie à près de 4 millions de civils.


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  • http://fr.rian.ru/russia/20121015/196320522.html

    Vladimir Poutine
    MOSCOU, 15 octobre - RIA Novosti

     

    La victoire de Russie unie aux élections régionales de dimanche dernier prouve que la population accorde crédit à la politique du président Vladimir Poutine, le parti au pouvoir étant toujours associé au chef de l'Etat, ont estimé lundi des politologues interviewés par RIA Novosti.

    "Dans la conscience sociale, ce parti est associé à M.Poutine, et sa victoire aux élections est en bonne partie fonction de la campagne présidentielle qui a réussi à estomper les critiques négatives visant ces derniers tempes Russie unie", a indiqué Pavel Daniline.

    Et d'ajouter que les démarches entreprises par Vladimir Poutine à son poste de président ont renforcé la confiance en l'avenir et la stabilité, ce qui a amené la Russie unie à la victoire.

    Le politologue Nikolaï Mironov est persuadé que la déclaration du parti sur sa confiance envers la politique du président est bien fondée, le parti étant toujours associé dans la conscience des électeurs au nom de Vladimir Poutine.

    "Le parti est invariablement associé à M.Poutine. Il va sans dire que son retour au poste de président, ses premières démarches à ce poste et sa cote de popularité, élevée en permanence malgré d'insignifiantes oscillations, se sont incontestablement répercutés sur les résultats de Russie unie", a souligné l'expert.

    Selon lui, Russie unie est inséparable du président, et la victoire du parti aux élections de dimanche est la preuve de la crédibilité politique de M.Poutine.

    Les candidats de Russie unie ont remporté la majorité des élections régionales à différents niveaux tenues en Russie le 14 octobre. Ainsi, les représentants du parti du pouvoir ont remporté les élections des gouverneurs dans les cinq régions russes où elles étaient organisées pour la première fois après des années de suspension, au cours desquelles les chefs des régions étaient désignés par le président.

    Russie unie a également dominé les législatives régionales, devançant ses rivaux les plus populaires, tels que le Parti communiste (KPRF), le Parti libéral-démocrate (LDPR) et Russie Juste (social-démocrate).

     

    http://fr.rian.ru/russia/20121015/196320522.html

     

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    Sur la Russie :

    Elections locales russes: preuve de la crédibilité politique de Poutine (experts)

     

    Voir ici : http://fr.rian.ru/russia/20121015/196320522.html

     

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    Attentat De Beyrouth La Signature Du Mossad La Complicité D'Hariri Pour Renverser le Governement Actuel Par "L'Hiver Arabe" Au Pays Des Cèdres

    Comme En 2005 avec l'assassinat de Rafic Hariri - dont le fils Saad traitre à sa patrie et à son peuple joue la carte de l'Axe US Israel Arabie Saoudite - ce nouvel attentat tuant cette fois le chef de la sécurité intérieur libanais le brigadier gl Wissam al-Hassan fait partie du plan de destabilisation pré élection parlementaire 2013 du Liban orchestré par cet axe maléfique exécuté par le Mossad et ses complices au sein de la mouvance Mars 14, des traitres Hariri, Geagea, et la girouette Jumblatt. But : renverser le gouvernement en place et réinstaller les collabos Hariri et sa clique. Au pays des Cèdres un "Hiver Arabe" Made in USISRAEL"



    Attentat De Beyrouth La Signature Du Mossad La Complicité D'Hariri Pour Renverser le Governement Actuel Par "L'Hiver Arabe" Au Pays Des Cèdres

    Le 19 Octobre l'explosion d'une voiture piégée dans un quartier chrétien de Beyrouth Ashrafiya a fait 8 morts dont le chef de la sécurité libanaise Wissam al Hassan un Sunnite proche du président libanais Michel Sulaiman et 78 blessés principalement des Chrétiens libanais.

    Hassan avait récemment démantelé un réseau d'espionnage libanais travaillant pour le compte du Mossad. Le problème au Liban n'est pas tant l'ennemi extérieur que l'ennemi de l'intérieur ceux qui collaborent étroitement avec le régime juif sioniste et son Parrain américain regroupé au sein du groupe d'opposition Mars 14 dont le Mouvement du Futur de Saad Hariri et les partis de Gaegea et de Jumblatt.

    A l'évidence le régime juif sioniste a renoué avec ses vieilles habitudes d'opérations terroristes clandestines au Liban.

    Depuis 1992 jusqu'à aujourd'hui mêmes scénarios et mêmes objectifs: tenter de déstabiliser le Liban, répandre le chaos, et si possible allumer une guerre civile interconfessionnelle sunnite shi'ite. Qui bénéficie d'un tel scénario pouvant rapidement dégénérer comme celui qui se déroule depuis un an et demi en Syrie ?

    ISRAÊL.

    En Février 2005 un attentat terroriste de même type avait couté la vie à l'ancien premier ministre du Liban, Rafic Hariri. Cet assassinat visait à déstabiliser politiquement le Liban mais surtout avec la complicité du Mouvement du Futur tombé entre les mains du fils, Saad Hariri - milliardaire qui passe une grande partie de son temps entre Paris et l'Arabie Saoudite où vit sa famille - à chasser les Syriens du Liban pour préparer le terrain à une attaque et invasion israélienne.

    Le régime juif sioniste a tenté pendant l'été 2006 de parachever ce scénario, sans succés. L'armée israélienne a été battue par la Résistance libanaise du Hezbollah lors de cette guerre de 2006. Un coup dur pour les capacités de dissuasion de cette armée coloniale juive sioniste.

    Cet attentat de Beyrouth visant la déstabilisation du Liban constitue l'Acte 1 d'un scénario qui a pour but d'enclencher un "Hiver Arabe" au Liban - comme on l'a vu des aujourd'hui avec des centaines de jeunes libanais désoeuvrés payés grassement par Hariri/Arabie Saoudite se réclamant de son Mouvement du Futur et de la Coalition dite de Mars 14- une phase nécéssaire au retour en politique du collaborateur et traitre à son pays et à son peuple, Saad Hariri, lors des prochaines élections parlementaires de 2013.

    Le nouveau représentant de l'ONU pour le Moyen Orient, Jeffrey Feltman - ce choix par Ban Ki Moon lui-même marionnette des USISRAEL n'est pas du au hasard car Feltman ancien ambassadeur US au Liban est depuis toujours acquis à la cause juive sioniste - a récemment anticipé le résultat de ces élections de 2013 au Liban en claironnant que le Hezbollah et ses alliés seraient battus aux prochaines élections de 2013.

    Cette "anticipation" en dit long sur le programme de Feltman ce "représentant de l'ONU" et sa complicité dans le regain de violence terroriste au Liban ainsi que celle de Ban Ki Moon - qui a lui aussi "anticipé" (coincidence? ) la nouvelle flambée de violence au Liban en affirmant que ce qui se passe en Syrie risquait de déborder au Liban. Pendant tout le temps qu'il a été en poste à Beyrouth Feltman a continuellement interféré dans les affaires intérieures du Liban inclus lors de la guerre libano israélienne de 2006 au profit d'Israël.

    Là encore, comme en Syrie - et auparavant la Libye et l'Irak - l'objectif de ces campagnes terroristes de déstabilisation d'états souverains visent un changement de gouvernement cette fois au Liban. Des méthodes colonialistes s'appuyant sur des attentats terroristes visant principalement les populations civiles dont La France avait établi les "règles de bonne conduite" pendant la guerre d'Algérie et qui depuis ont été reprises en Amérique Latine, en Afrique, au Moyen Orient.

    En 2007, le journaliste d'investigation américain, Seymour Hersh, dans un article publié à l'époque dans the New Yorker intitulé "The Redirection" a fourni des détails de ce plan US, Israël, Arabie Saoudite.

    Selon Hersh, Hariri a mis sur pied une armée de miliciens dans le Nord du Liban en zone frontalière avec la Syrie d'où les allées et venues incessantes depuis le début de la guerre contre la Syrie en Mars 2011 notamment vers la ville syrienne d'Homs.Un grand nombre de ces mercenaires ont avoué avoir des liens directs avec Al Qaeda de même qu'avec les US, Israël et l'Arabie Saoudite. Ils ont été entrainés armés et financés par leurs "parrains" d'abord pour déstabiliser la Syrie et maintenant c'est au tour du Liban.

    Cette implication dans des actes terroristes en Syrie et maintenant au Liban de ces groupes de mercenaires/Al Qaeda stationnés sur la frontière libano syrienne avait déjà été détaillée par Hersh dans son article de 2007.

    "La Redirection" parle des opérations conjointes US Israël Arabie Saoudite visant à créer un front violent d'extrémisme visant le président syrien Bashar Al Assad, le Hezbollah au Liban et bien sûr le gouvernement actuel en Iran.

    Ces groupes terroristes pour certains donc affiliés à Al Qaeda ont combattu en Afghanistan en Irak contre les soldats américains mais ont été "retournés" par les services secrets saoudiens.

    Selon Hersh :

    "En 2005 selon un rapport établi par l'International Crisis Group basé aux US, Saad Hariri le dirigeant de la majorité sunnite au parlement libanais et le fils de l'ancien premier ministre assassiné- Saad a hérité de plus de 4 milliards de dollars après l'assassinat de son père - a versé 48 000 dollars pour la libération de 4 membres du groupe de militants islamiques Dinniyeh. Ces hommes avaient été arrêtés alors qu'ils tentaient d'établi un mini état islamique au Nord du Liban. Le Crisis Group a fait remarquer qu'un grand nombre de ces militants" s'étaient entraînés dans des camps d'al Qaeda en Afghanistan".

    "Selon le rapport du Crisis Group Saad Hariri plus tard a utilisé la majorité parlementaire pour obtenir "une amnistie pour 22 Islamistes de Dinniyeh de même que pour 7 militants soupçonnés d'avoir comploter un attentat contre les ambassades italienne et ukrainienne à Beyrouth l'année précédente. Il a aussi arrangé un pardon pour Samir Geagea, un dirigeant d'une milice chrétien maronite qui avait été condamnés pour 4 assassinats politiques dont l'assassinat en 1987 du premier ministre Rashid Karami. Hariri avait qualifié ses actions auprès des reporters comme étant humanitaires.

    Dans un interview à Beyrouth un haut responsable du gouvernement Siniora avait reconnu qu'il y avait des djihadistes sunnites opérant à l'intérieur du Liban. "Nous avons une attitude libérale qui permet à des groupes d'Al Qaeda d'être présents ici " a-t-il dit. Il avait lié ceci à l'éventualité que l'Iran et la Syrie pourraient décidé de transformer le Liban en " théâtre de conflit"


    "The Redirection " Seymour Hersh Le New Yorker 2007.

    Cet article mentionne également l'importance des financements clandestins américains au parti d'Hariri alors dirigé par Fouad Siniora et qui ont permis de développer cette milice de groupuscules terroristes:

    "Les Etats Unis ont également fourni un soutien clandestin au gouvernement Siniora selon un ancien haut responsable des renseignements et consultant du gouvernement US. " Nous sommes dans un processus de renforcement de la capacité sunnite à résister à l'influence shi'ite et nous répandons l'argent tout autour le plus largement possible" a dit cet ancien responsable. Le problème c'est que cet argent "va toujours dans plus de poches que vous ne pensez qu'il ira " a-t-il dit. Dans ce cas nous finançons tout un tas de sales types avec des conséquences sérieuses imprévisibles. Nous n'avons aucune garantie ni ne recevons de coupons signés par les gens que nous soutenons afin d'éviter que cet argent n'aille à des gens que nous ne voulons pas soutenir. C'est une aventure à haut risque".

    Les responsables américains européens et arabes avec qui je me suis entretenus m'ont dit que le gouvernement Siniora et ses alliés ont permis qu'une partie de l'aide finissent entre les mains de groupes sunnites radicaux émergeants au Liban Nord, dans la vallée de la Bekaa, et dans le Sud autour des camps de réfugiés palestiniens. Ces groupuscules constituent une barrière contre le Hezbollah et en même temps leurs liens idéologiques sont avec Al Qaeda"
    "


    The Redirection" Seymour Hersh Te New Yorker 2007

    A noter que récemment les responsables sécuritaires américains ont eux mêmes avoué qu'une partie des armes et financements en soutien à l'opposition syrienne allait directement à des groupes affiliés à Al Qaeda via la Turquie et le Liban.

    Autrement dit les gouvernements US et européens dont la France de Hollande et leurs acolytes des dictatures monarchiques arabes Qatar et Arabie Saoudite arment et financent Al Qaeda en Syrie comme au Liban tout en prétendant "combattre le terrorisme".

    A l'évidence ce nouvel attentat terroriste au Liban vise à étendre le chaos de la Syrie jusque chez son voisin libanais tout en accusant le gouvernement d'Al Assad d'en être responsable alors même que ce dernier est confronté à des attentats terroristes comme celui de ce matin à Damas qui a fait 10 morts et de nombreux blessés.

    Hariri et sa clique Geagea et la girouette Jumblatt sont prêts à sacrifier des vies libanaises pour servir leurs propres intérêts politico financiers de mêmes que ceux de leurs maîtres américains juifs sionistes et saoudiens.

    Il appartient au peuple libanais de resserrer les rangs ne pas tomber dans le piège d'une nouvelle guerre civile sectaire qui fait le jeu de leur ennemi commun : l'entité juive sioniste. Cette dernière désormais incapable militairement de combattre le Hezbollah la Syrie l'Iran a recours au terrorisme pour tenter d'arriver à ses fins : installer des gouvernements fantoches au Liban en Syrie en Iran.

    Le peuple Libanais comme le peuple Syrien sauront avec courage relever les défis d'un terrorisme colonialiste juif sioniste barbare et sanglant que soutiennent l'Empire sur le déclin US et ses états vassaux européens la France de Hollande en tête.





    Dimanche 21 Octobre 2012



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