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    René Naba
    Mercredi 10 Novembre 2010



    Le dispositif médiatique français, une singularité dans le monde occidental

     

     

    La France se retrouve en 44me position, en matière de liberté de la presse, au classement annuel de «Reporters sans frontières», publié fin octobre. La «Patrie des Droits de l’homme », ce pays qui a longtemps revendiqué une «charge d‘aînesse» à l’égard des «peuples primitifs» pour justifier ses conquêtes coloniales, est désormais dépassé par des pays tels que la Lituanie, la Jamaïque, la Namibie, la Tanzanie, la Corée du Sud et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

     

    Le dispositif médiatique français présente une double singularité dans le monde occidental, celui d’être détenu pour l’essentiel par des amis d’un président en exercice, en l’occurrence Nicolas Sarkozy,  et, de concentrer la plus forte endogamie entre média et politique dans la sphère occidentale.

     

    Fait sans précédent dans les annales des médias, les grands titres de la presse écrite et audiovisuelle se trouvent sous la coupe de grands conglomérats quasi exclusivement tributaires des commandes de l’Etat, dont la fortune s’est constituée sur la base des marchés publics financés par le Budget, soit en dernier ressort par le contribuable, dont ils formatent désormais l’opinion par leur rôle prescripteur, découlant de leur position hégémonique.

     

    Voici, à titre informatif, le dispositif médiatique français, détenu pour l’essentiel par les deux principaux marchands d’armes, Arnaud Lagardère et Serge Dassault, et, le principal bétonneur du pays, Martin Bouygues.

     

    Arnaud Lagardère, qualifié de «frère» de Nicolas Sarkozy, actionnaire de référence  pour le compte français du groupe aéronautique EADS, est le premier éditeur français et le détenteur du principal réseau de librairie de France via les relais «Relay», dans les gares françaises et les stations du métro parisien.

     

    Dans le domaine audiovisuel, il possède trois stations de radio (radio Europe1, Europe 2, RFM), quatorze chaînes de télévision (Canal J, MCM, Mezzo, Tiji, la chaîne météo, CanalSatellite, Planète, Planète Future, Planète Thalassa, Canal Jimmy, Season, Ciné Cinéma et Euro Channel, ainsi que le site informatif Allo Ciné Info.


    Dans le domaine de la presse écrite: L’hebdomadaire Paris Match, Elle magazine, le Journal du Dimanche, et deux quotidiens régionaux, La Provence et Nice Matin.

    Dans l’édition, Hachette, Fayard, Grasset, les éditions juridiques Dalloz, Dunod et Armand Colin, les éditeurs scolaires Larousse Hatier, Hazan, Le Masque, Marabout, Pluriel, Stock, Le Livre de Poche.

     

    Arnaud Lagardère possède en outre «Lagardère Team Sport», une équipe pluridisciplinaire de sportifs de haut niveau pour des compétitions professionnelles.

    Martin Bouygues, parrain d’un des trois fils de Nicolas Sarkozy, Louis, est le premier groupe de bâtiment et travaux publics de France et propriétaire d’un des trois réseaux de téléphonie mobile (Bouygues telecom).

     

    Dans le domaine audiovisuel, il possède la chaîne généraliste de télévision TF1, la plus importante de l’espace francophone européen, et ses treize déclinaisons: la chaîne d’information continue, LCI, Odyssée, Eurosport, Histoire, UshuaïaTV, S Star, Cinétoile, Cinéstar, Télétoon, Infosport, Série Club, TF6, TV Breizh.

    Bouygues dispose d’une gamme de trois sociétés de production de films: Téléma, Film Par Film, TF1 Film Production, les sociétés de distribution de films: TFM, la société d’édition vidéo (TF1 Vidéo) et pour la presse écrite de  deux magazines (Tfou Mag, Star Academy), ainsi que du quotidien gratuit Métro.

     

    Serge Dassault, avionneur, fabricant du Rafale, l’avion de supériorité technologique, également proche de Sarkozy, possède Le Figaro, L’Express, le Figaro Magazine et Valeurs Actuelles. Le sénateur de l’Essonne a eu un moment, l’été 2010, des visées sur «Le Parisien», le quotidien le plus lu du bassin parisien.

    A ce trio, il convient d‘ajouter, Vincent Bolloré, le vacancier du président français, à qui il a prêté son yacht pour sa première escapade post électorale à Malte. M. Bolloré possède la chaîne de télévision Direct TV,, les journaux gratuits Direct Soir et Matin Plus, en sus du groupe publicitaire Havas où figure dans son escarcelle la firme RSCG de Jacques Séguela, le marieur de Nicolas Sarkozy avec le mannequin Carla Bruni, ainsi que l’institut de sondage CSA. Deux autres instituts de sondage sont détenus par des proches du président, l’IFOP par la patronne des patrons français, Laurence Parisot, présidente du MEDEF, Et Opinion Way, le plus grand bénéficiaire des contrats publicitaires de la présidence sarkozy.

     

    Deux grands titres quotidiens parisiens échappent à l’emprise directe du pouvoir: le journal «Le Monde», détenu majoritairement par des actionnaires ne bénéficiant pas de l’agrément présidentiel (le banquier Mathieu Pigasse (Banque Lazard), Xavier Niels (le réseau internet Free) ainsi que Pierre Bergé, le patron de la maison de couture Yves saint Laurent, ainsi que le quotidien «Libération» (banquier Edouard Rothschild), et deux hebdomadaires, la revue Marianne.

     

    Indice d’un activisme fébrile à l’égard des médias, l’homme qui avait placé son conseiller durant la campagne présidentielle, Laurent Solly, à la direction de TFI, récidivera quelques mois plus tard en propulsant Harry Roselmack au siège de présentateur du 20 Heures de la Une, premier noir aux manettes du JT le plus vu d’Europe, et son ami Pierre Sled, à la tête des programmes de France télévision, alors que Jean Pierre El Kabbache, sur Europe 1, lui fait office d’amplificateur radiophonique, sollicitant son agrément pour la nomination de journalistes affectés à sa couverture.

     

    Dans la foulée, Nicolas Sarkozy fera promulguer une loi sur l’audiovisuel public, en février 2009, conférant au Président de la république le droit de nomination des présidents de l’audiovisuel public (France Télévisions et Radio France), dessaisissant le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de cette prérogative, qui se borne désormais à donner un simple avis. Les commissions de l’Assemblée nationale et du Sénat disposent bien d’un droit de veto, qui demeure, toutefois, assez symbolique. Le Parlement ne peut, en effet, rejeter une nomination voulue par le chef de l’Etat que si une majorité qualifiée 3/5e des députés et sénateurs des deux commissions se dégage.

     

    Autre singularité française, l’endogamie entre média et politique atteint un record en France, où la scène politico médiatique contemporaine abonde de ces couples célèbres dont les plus visibles sont Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, et Christine Ockrent (France 24-pôle audiovisuel extérieur), Jean Louis Borloo, ministre d’État et ministre du Développement durable et Béatrice Schoenberg (France 2), Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre des Finances et Directeur du Fonds Monétaire International, et Anne Sinclair (RTL-TF1), Alain Juppé (à l’époque ministre des Affaires étrangères) et Isabelle Juppé (La Croix), sans oublier les deux dernières idylles, celle de Nicolas Sarkozy avec Anne Fulda (Le Figaro), du temps de l’escapade new-yorkaise de son épouse Cécilia Sarkozy et celle de François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste, avec Valérie Trierweiler (Paris Match, puis Direct TV) et l’intermède de François Baroin, du temps de son passage au ministère de l’Intérieur avec Marie Drucker (France 3).

     

    La mutation professionnelle a cédé la place à l’accouplement. Dans le nouveau cas de figure, l’activité ne change pas, mais se couple tant au niveau de la vie professionnelle que conjugale avec un partenaire qui représente l’autre pôle du pouvoir, nourrissant par là même le procès d’une confusion des genres préjudiciable à la démocratie.

     

    Dans ce contexte, Internet semble avoir pris la relève, devenant le refuge la presse critique, particulièrement les sites électroniques Médiapart et Rue 89, ainsi que le site satirique Bakchih aux côtés de l’hebdomadaire satirique «Le Canard Enchaîné», principal pourvoyeur des révélations de la presse française sur le dysfonctionnement du pouvoir.

     

    Indice du climat délétère qui règne dans les rapports entre médias et politique, sous la présidence Sarkozy, le chef de l’état a convoqué, en personne, dans un procédure inhabituelle, le directeur du Monde, Eric Fottorino, pour lui signifier son mécontentement du choix de ses nouveaux actionnaires, présumés proches du parti socialiste. Le journal le Monde, de son côté, a déposé une double plainte pour violation des sources professionnelles en rapport avec l’affaire Woerth Bettencourt, portant sur un possible financement occulte du parti présidentiel (UMP) et sur un possible conflit d’intérêt du ministre du travail, ancien ministre du budget.

     

    Deux journalistes travaillant sur cette affaire, Gérard Davet (Le Monde) et Hervé Gattegno (Le Point), ont été cambriolés, fin octobre 2010, et leur ordinateur respectif dérobé, de même que deux ordinateurs du site Mediapart, qui joua un rôle pionnier dans cette affaire, alors que le site «Rue 89» était poursuivi par Alain de Sérigny, conseiller d’Eric Woerth, en dédommagement d’un préjudice qu’il estime à cinq millions d’euros.

     

    « Le Canard enchaîné » va même jusqu’à soutenir que Nicolas Sarkozy, en personne, superviserait l’espionnage de journalistes. L’accusation est de taille. Dans un article signé de son rédacteur en en chef, Claude Angeli, l’hebdomadaire satirique en date du 3 novembre 2010 affirme que «depuis le début de l’année, au moins, dès qu’un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande à Bernard Squarcini, patron du renseignement français, de s’intéresser à cet effronté. En clair, de le mettre sous surveillance, de recenser ses relations et, surtout, ses informateurs ».

     

    Citant des sources anonymes au sein de la division centrale du renseignement intérieur (DCRI), le journal précise que la DCRI a même mis en place un groupe spécial chargé de traquer les sources de certains journalistes. La méthode, explique Le Canard enchaîné, passe d’abord par la consultation des factures téléphoniques détaillées des journalistes pour identifier leurs sources. « Les opérateurs sont d’une grande complicité avec nous », assure une source au sein de la DCRI. L’hebdomadaire évoque le cas d« Un bon nombre de membres du Quai d’Orsay convoqués au siège de la DCRI », à la suite d’une plainte déposée par Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères.

     

    Alain Genestar, Directeur de Paris Match, avait été, auparavant, démissionné de son poste sur injonction de Nicolas Sarkozy pour avoir autorisé la publication d’une photo de Cecilia Sarkozy, se baladant dans les rues de New York avec son amant de l’époque devenu depuis lors son époux, le publiciste Richard Attias et l’éditeur First, qui se proposait de publier un livre de Valérie Domain, journaliste à Gala et auteur d’une biographie autorisée sur Cécilia Sarkozy, y renoncera à la suite de sa convocation au ministère de l’intérieur, fin 2005, au terme d’une conversation sans doute persuasive de Nicolas Sarkozy.

     

    Pour la première fois depuis la création du classement annuel, en 2002, Cuba ne fait pas partie des dix derniers, mais occupe quand même la 166e place sur 178. Au trio infernal, Erythrée, Corée du Nord, Turkménistan” s’ajoutent l’Iran, la Birmanie, la Syrie, le Soudan, la Chine, le Yémen et le Rwanda, précise l’association.

     

    La France (44eme position) se place juste devant l’Italie (49eme place) en matière de liberté de la presse, parmi les grands pays européens. «La France perd encore une place et les déclarations de la majorité présidentielle «très menaçants, parfois insultants, envers certains médias ont eu une résonance mondiale et, dans beaucoup de pays, le gouvernement français n’est plus considéré comme respectueux de la liberté d’information», souligne RSF dans la 9eme édition de son classement dans une allusion aux attaques des partisans du président Nicolas Sarkozy contre la presse, particulièrement la presse électronique (Mediapart et Rue 89)  dans la foulée de l’expulsion musclée des Roms, en guise de dérivatif au scandale Woerth Bettencourt.

     

    RSF fait remarquer que «si l’Union européenne ne se ressaisit pas, elle risque de perdre son statut de leader mondial dans le domaine du respect des droits de l’homme», posant la question de son autorité morale à l’égard des régimes autoritaires. «Comment pourra-t-elle alors se montrer convaincante lorsqu’elle demandera aux régimes autoritaires de procéder à des améliorations?» écrit-il.

     

    Il invite en conséquence les pays européens à «retrouver leur statut d’exemplarité.”

    Pour aller plus loin

    Les journalistes nouveaux acteurs internationaux ?
    http://www.renenaba.com/?p=1159

    Philippe Val, un vallon épineux et barbelé
    http://www.renenaba.com/?p=2675

    Avec en complément un portrait de Christine Ockrent intitulé : «Christine Ockrent, le passe droit permanent : la reine Christine, reine de qui, de quoi de comment». Parution Le 12 novembre

    Média et démocratie1/2: De l’endogamie entre média et politique en France : De l’embedded à la française
    http://www.renenaba.com/?p=524

    Média et Démocratie 2/2 : les médias véhicule d’une idéologie dominante
    http://www.renenaba.com/?p=520



    source: http://www.renenaba.com

     

    http://www.alterinfo.net/Le-dispositif-mediatique-francais-une-singularite-dans-le-monde-occidental_a51601.html


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  • David Perrotin
    07/11/10 :: 9:26
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      inv
    Journalistes (mais aussi résistants au

     

     

     

    Journalistes (mais aussi résistants au "système"), sept manières de protéger vos sources

    inv
    Selon un rapport publié le 20 octobre par Reporters sans frontières, la France est classée à la 44e place en matière de liberté de la presse. Elle a perdu 33 places depuis 2002.


    Le climat actuel -cambriolages, surveillances téléphoniques- nous pousse à nous tourner vers les techniques de nos confrères travaillant sous des régimes clairement autoritaires.


    1
    Retour au pigeon voyageur


    Pour envoyer un courrier confidentiel à quelqu'un, le mieux reste de ne pas l'envoyer. Rien de plus simple. Il faut ouvrir un compte mail (Gmail ou Yahoo par exemple) et donner (par oral) l'identifiant et le mot de passe au destinataire. On enregistre ensuite le mail que l'on souhaitait envoyer dans les brouillons sans l'envoyer. Le destinataire n'aura plus qu'à se connecter sur le compte en commun et lire le message.


    On évite ainsi que le courrier ne soit relayé par plusieurs serveurs lors de son envoi et qu'il soit copié ou intercepté par la même occasion.


    2
    Lorsque l'envoi d'un e-mail est inévitable


    Envoyer son mail sans le protéger, c'est comme envoyer une carte postale sans enveloppe. Pour contrer la curiosité de certains (d'un gouvernement par exemple), on peut crypter son message. Pour ce faire, il faut utiliser un logiciel libre tel que GNU Privacy Guard. De nombreux sites expliquent le procédé.


    Plus sûr qu'un e-mail, certains sites permettent des discussions instantanées (tchat) qui ne sont pas susceptibles d'être surveillées.


    3
    Protéger méticuleusement son ordinateur


    Avant de sécuriser son système d'exploitation, il faut être sûr de la fiabilité de celui-ci et des logiciels qu'il accueille. Les logiciels libres ou le système d'exploitation Linux, par exemple, sont le fruit de différents programmeurs, ce qui renforce leur confidentialité.


    On peut aussi utiliser des espaces de travail séparés en fonctions de la sensibilité des fichiers. Avoir plusieurs supports de stockage, plusieurs systèmes d'exploitation, voire même plusieurs ordinateurs permettent de lutter contre la fuite de données.


    Des astuces très simples permettent également de lutter contre le vol de son ordinateur portable, à l'occasion par exemples d'un cambriolage. L'attacher avec un cadenas découragera les petits larcins pressés et peu équipés. Il y a également des alarmes USB qui alertent l'entourage dès que la clé est débranchée. Enfin, des détecteurs de mouvement existent. Ils s'accrochent à l'ordinateur et sonnent dès qu'il n'est plus immobile.


    4
    Rendre ses fichiers intraçables


    Il faut savoir se débarrasser des fichiers gênants. Un simple clic sur « vider la corbeille » ne suffit pas. Réécrire le fichier plusieurs fois sur l'espace qu'il occupe avec des données aléatoires est la meilleure manière pour le faire disparaître.


    On peut également crypter ses données, ce qui les rend incompréhensibles pour qui n'a pas le mot de passe. Les logiciels TrueCrypt sous Windows, FileVault sous Mac OS X et dmcrypt avec Cryptsetup ou Efs Crypt sous Linux sont plutôt efficaces.


    5
    Se méfier du téléphone portable


    La surveillance téléphonique semble être le moyen le plus connu et le plus à la mode pour surveiller les journalistes. De Mitterrand à Sarkozy, les procédés diffèrent mais le résultat est tout aussi efficace.


    Pour éviter que des « officines » ou d'autres instances procèdent à des écoutes ou aient accès aux fadettes, les listes des appels passés ou reçus par une personne, de simples précautions sont à prendre comme appeler d'une cabine téléphonique.


    On peut aussi acheter une puce de portable dans un magasin de téléphonie mobile et l'utiliser temporairement pour les appels à haut risque. Privilégier un logiciel de téléphonie par Internet est une autre solution, qui présente cependant, quelques failles : les autorités peuvent réclamer à Skype de pouvoir écouter des conversations.


    6
    Eviter de laisser des preuves à la rédaction


    Les journalistes de Mediapart, peu avant leur cambriolage, ont montré aux caméras de France 2, comme l'a noté Arrêt sur images, l'endroit où ils stockaient les enregistrements de Liliane Bettencourt. Ne pas les imiter est évidemment primordial. Louer un coffre-fort, confier des données confidentielles à une personne de confiance reste une démarche plus prudente.


    7
    Le papier : une valeur sûre


    Lorsque le mobile d'un journaliste est volé, toutes ses sources ou messages peuvent éclater au grand jour. Un ordinateur peut également être surveillé à distance. Un simple e-mail hébergeant un cheval de Troie permet de le contaminer à l'aide d'un logiciel espion (ce procédé est désormais exploitable juridiquement depuis la loi Loppsi 2).


    Ecrire ces données confidentielles ou ses numéros de téléphone sur un papier gardé en lieu sûr, c'est se protéger de tous ces risques. Et c'est renforcer l'anonymat de ses informateurs.


    Il est important de noter ses contacts sur papier et, s'il le faut, de renommer, sous forme codée, certaines personnes dont on souhaite conserver l'anonymat.


    Ces sept conseils destinés aux journalistes (la liste est loin d'être exhaustive et de nombreux blogs en détaillent d'autres) illustrent clairement le climat incertain qui plane sur cette profession. Contrer les attaques des uns, lutter contre la surveillance des autres, c'est protéger à la fois ses sources et renforcer la liberté de la presse (Tiens! elle existerait encore en France? Première nouvelle!).
    http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EklAEFAAAlWDUtfDzv.shtml

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  • Vendredi 12 novembre 2010 5 12 /11 /2010 23:37

    J'accuse l'Occident d'être responsable des malheurs des Haïtiens (eva R-sistons) 

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    http://lewebpedagogique.com/parlonsen/tag/haiti-histoire-12-janvier-2010-seisme/

     

     

    Haïti décimé... par l'Occident !

    par eva R-sistons

     

     

    Haïti, un pays décimé. Par la pauvreté ? Par les aléas climatiques ? Par la maladie ? Non, par l'Occident ! J'accuse l'Occident, une fois de plus... Passivité ? Non, action. Mais dévastatrice !

     

    Souvenez-vous: J'avais publié, ici-même, sur ce blog (§), un article sur l'île de San Diego ("le vrai visage du capitalisme anglo-saxon"), devenue la principale base américaine pour ses aventures impériales. Elle était idéalement située, sur le plan géo-politique. Mais elle était habitée. Avec la bénédiction de Sa Gracieuse majesté, la Reine d'Angleterre, la G.B. et ses alliés américains (vous savez, les descendants des pionniers qui ont conquis l'Ouest en massacrant les autochtones) se sont installés dans cette île paradisiaque après avoir, au préalable, éjecté tous les habitants (déportés en Angleterre, parqués dans des bidonvilles, livrés au chômage et à l'alcool) qui vivaient en osmose avec une nature généreuse. Déportés comme d'autres avant eux ! Dans l'indifférence générale, mais, aujourd'hui sujets de la G.B., commençant à faire valoir leurs droits avec des avocats sensibles à la question. 


    Ceci pour dire que quand les grands démocrates occidentaux ont des envies, ils les satisfont quel que soit le prix payé par les populations. Les gêneurs sont éliminés, déportés, anéantis; et les animaux gazés ! Comme dirait Bush, le bon peuple américain est animé par l'esprit du Bien, il est envoyé en mission par Dieu lui-même, et c'est un ardent défenseur des libertés. Comprenne qui pourra !

     

    haiti-sauveteurs-US.jpg

    http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-diaporamas/p-6600-Haiti-Les-sauveteurs-a-Port-au-Prince.htm

     

    Or donc, cette fois les Américains, toujours eux, ont jeté leur dévolu sur Haïti, située elle aussi, pour son malheur, dans une zone stratégique. Qu'y avait-il, sur cette île ? Pff ! De pauvres Noirs, de simples Noirs, et la vie d'un Noir vaut-elle celle d'un Blanc ? On connaît le goût des descendants des pionniers tant pour les Noirs que pour les Amérindiens. Bref, il fut décidé que l'île serait mieux dans l'escarcelle des bons Américains, et tout fut mis en oeuvre pour qu'il en soit ainsi.

     

    Première étape, les aléas climatiques. Aléas ? Vraiment ? Les spécialistes des techniques "haarpiennes" ont un peu aidé le climat. Et la terre trembla, trembla, trembla, occasionnant une multitude de morts. On envoya des journalistes des grands Médias occidentaux, et le monde eût droit à des images attendrissantes. Occident sauveur, Occident bienfaisant ! Tiens, par exemple, Israël avait délégué  une équipe, et justement les caméramans eurent l'excellente idée de filmer les sauveteurs hébreux en train de sortir une fillette des décombres. Alors, ils sont pas chouettes, les citoyens israéliens, hein ? Sarkozy a aussi dépêché quelques spécialistes des catastrophes naturelles, dûment filmés. Dans ces cas-là, ce n'est pas le nombre de bienfaiteurs qui compte, mais la médiatisation. 

     

     

    http://www.madinin-art.net/socio_cul/sida_haiti.htm

     

     

    Comme un bonheur n'arrive jamais seul, les Américains ont débarqué, avec, dans leurs "valises", quantité d'évangéliques chargés de prêcher la bonne parole... américaine, évidemment. A défaut de donner à manger aux Haïtiens meurtris, ils apportèrent la nourriture spirituelle et, surtout, idéologique. Et puis...

     

    Le monde vit de ses yeux une chose extraordinaire: Les sauveteurs américains n'étaient pas des pompiers, des médecins, mais... des soldats. Eh oui, dans leur hâte, les bons zamis du genre humain avaient oublié d'ôter leur uniforme. Et ils se mirent en devoir d'occuper toutes les parcelles de l'île, d'autant plus facilement que tout, absolument tout, était désorganisé. C'était le but, d'ailleurs ! Et l'on vit aussi l'admirable peuple haïtien tout supporter en chantant, dans une ferveur incroyable. Ils avaient tout perdu, mais pas leur foi et leur joie de vivre !

     

    haïti les soldats aident et calment le peuple par la musique POP

    aide américaine - http://michael-jackson-2009.fr/informations/king-of-pop-calme-les-foules-d-haiti-au-cours-des-missions-d-aide-de-l-armee

     

    Après cette 2e étape, en treillis, arriva la troisième. Comme les grands bienfaiteurs occidentaux de l'humanité trouvaient sans doute qu'il y avait encore trop d'autochtones pour accomplir leurs projets comme à San Diego, ils laissèrent la misère prospérer, si je puis m'exprimer ainsi, prospérer, prospérer... car il y avait au final, sur l'île, plus de soldats que de médecins et d'humanitaires. 

     

    Et ce qui devait arriver, arriva. Eau polluée, contaminée, famines, misère, dénuement, tempêtes, logements indécents, tout se ligua pour affaiblir encore un peu plus les malheureux Haïtiens. Aujourd'hui, les voici endurant un nouveau mal, le choléra. Quel sera le prochain fléau ?

     

    http://samedi.centerblog.net/rub-haiti-.html

     

    Car les Maîtres du monde sont plus préoccupés de dépopulation et de géopolitique que de sauvetage humanitaire. Haïti, comme San Diego, doit tomber dans leur escarcelle, en jeu: De juteuses aventures impériales. Haïti est si bien située !

     

    Et voici ce que, certainement, les Médias ne diront pas. Faut-il être effronté pour avoir de telles interprétations, n'est-ce pas ?

     

    Et si la fiction, cette fois, rejoignait la réalité ?

     

    Votre Eva R-sistons

     

    (§) http://r-sistons.over-blog.com/article-ile-de-diego-garcia-le-vrai-visage-du-capitalisme-anglo-saxon-monstrueux-51076065.html  .

     



     

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    ColombNouveauMonde

     

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    I ) Histoire d’ Haïti

    Pour en apprendre un peu plus sur l’histoire d’ Haïti, cliquez sur le lien suivant :

    Histoire d’ Haïti

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    II) La vie en Haîti avant le 12 Janvier 2010

    Le blog suivant vous permettra de découvrir certains aspects de la vie en Haïti :


    Paysages haïtiens

     

     

     

    Vous pouvez également visionner le diaporama suivant, qui présente les visages multiples du peuple haïtien :

    Haïti chérie

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    III) Le séisme du 12 Janvier 2010

    A la veille de l’ouverture d’Etonnant voyageurs en Haïti, un puissant tremblement de terre de magnitude 7 a frappé mardi 12 janvier l’Ouest d’Haïti dans la région de la capitale Port-au-Prince notamment Pétionville vers 17 heures ensevelissant de nombreuses personnes sous les décombres. Se sont effondrés le Palais présidentiel, un hôpital, l’Hôtel Montana, des bureaux, des magasins, des maisons à Port-au-Prince, Port-au-Prince mais aussi Jacmel et autres villes de Province…

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    6a00e5500b4a648833012876d45bb2970cLe séisme du 12 janvier 2010 intervient sur une faille active connue et étudiée pour sa potentialité à
    produire des séismes majeurs. Cette faille n’avait pas été à l’origine de séisme important depuis près
    de 200 ans.
    Le séisme, localisé à proximité de la ville de Port-au-Prince (15 km), a causé de très importants dégâts.
    L’importance des dommages est liée à la faible profondeur et la forte magnitude du séisme.

    Deux articles scientifiques pour avoir des précisions :

    Article CNRS

    Article Planet.terre, ENS Lyon

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    IV) Les conséquences du séisme


    A) Les destructions

    haiti 1

    Des dégâts considérables. Une grande partie de la capitale est entièrement détruite (voir le portfolio). Le Palais national s’est en partie effondré. Plusieurs ministères, le Parlement, des églises, des hôpitaux, des hôtels, des écoles et de nombreux établissements universitaires ont été détruits. Le président haïtien, René Préval, s’exprimant dans le Miami Herald, a qualifié les scènes dont il a été témoin d’ »inimaginables ». Les photos publiées, notamment via Twitter, témoignent de l’importance des dégâts.

    La secousse a très fortement perturbé les communications dans un pays aux infrastructures déjà très rudimentaires, rendant quasiment impossible l’acheminement de blessés dans les centres hospitaliers encore debout. Les lignes téléphoniques sont coupées, et le seul moyen de communication encore viable est Internet. La prison principale de Port-au-Prince s’est elle aussi effondrée, permettant à « quelques détenus » de fuir. Des pillards ont été vus à l’œuvre dans un supermarché (Revivez l’évolution de la situation au fil de la journée).

    La vidéo, accessible par le lien suivant, montre les dégâts à Port au Prince:

    Vue aérienne de Port au Prince

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    B) Le bilan humain

    Le séisme du 12 Janvier a fait 212.000 morts, selon un dernier bilan annoncé jeudi (4 février) par le Premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive. Ce dernier a aussi ajouté que le bilan était susceptible « d’augmenter un peu ». Le Premier ministre a également indiqué que 300.000 personnes avaient été blessées et que 4.000 autres avaient été amputées à la suite de la catastrophe.

    haiti 2

     

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    C) La survie des haïtiens après le séisme

    Des habitants qui ont tout perdu, leur maison, leur vie d’avant, se sont entassés dans le centre-ville transformé en immense camp de réfugiés. Ils réclament désespérément de l’eau, de la nourriture et des médicaments. Avec les heures qui passent, la température qui augmente, la situation empire. Certains en viennent à boire l’eau insalubre des fontaines publiques. Au fur et à mesure, les habitants de Port au prince ont cherché à fuir la capitale pour gagner l’étranger ou la province moins touchée que la capitale, mais où l’aide humanitaire accède difficilement, voire pas du tout.

    Survivre

     

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    V) Un avenir incertain

    Face à ce désastre, la communauté internationale et les ONG ont réagi rapidement en envoyant des secours. On ne peut que saluer le travail accompli par les sauveteurs et les différentes équipes envoyées sur place. Mais déjà, de nombreux obstacles, des désaccords entre les autorités locales et les Etats-Unis en particulier montrent que le chemin de la reconstruction sera long et difficile. La secousse de quelques instants va faire écho pendant de nombreuses années. Les lien suivants vous permettront de consulter un site régulièrement mis à jour.

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    Haïtipressnet

    infohaïti

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    L’espoir réside dans la force du peuple haïtien et sa capacité à surmonter les épreuves.

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    http://lewebpedagogique.com/parlonsen/tag/haiti-histoire-12-janvier-2010-seisme/

     

     

    Aider Haïti,

    ou l'occuper ?

     

    Ingérence américaine

     

    En Haïti, l'armée américaine reste toujours objet de suspicions... Mardi 19 janvier, ses hélicoptères se posent en force devant les ruines du palais présidentiel à Port-au-Prince, afin de sécuriser l'hôpital de campagne qui y est installé. L'image choque immédiatement. Parmi les sinistrés qui campent sur la place présidentielle, les nerfs sont à fleur de peau. "Nous sommes dans une situation de précarité alimentaire et sanitaire, et on nous envoie des soldats !" lance un jeune homme, le regard révolté. "Haïti n'est pas en guerre ! Nous avons besoin de nourriture, de solidarité, et non d'occupation !"


    Sous les encouragements, trois hommes partent à l'assaut des grilles du palais pour y accrocher le drapeau national. " Les Américains apportent des armes, des avions blindés, des hélicoptères, ils essaient de contrôler les ports et les aéroports ", s'emporte un sinistré. En choeur, le groupe entonne en français, puis en créole, La Dessalinienne, l'hymne national : " Pour le pays, pour les ancêtres, marchons unis. Dans nos rangs point de traîtres, du sol soyons seuls maîtres ... "


    Rouleau compresseur


    La présence des Etats-Unis est " généralement bienvenue ", explique Rotchild François Junior, un journaliste haïtien. Dans les rues de Port-au-Prince, il n'est pas rare ainsi de voir des tee-shirts à l'effigie de Barack Obama. " Les Américains sont très utiles pour le moment. On se demande comment on ferait sans eux ", ajoute le journaliste, reconnaissant toutefois que " certains Haïtiens se demandent s'ils ne sont pas là pour nous occuper définitivement ".


    Lorsque l'armée américaine a pris, au lendemain du séisme, le contrôle du minuscule aéroport de Port-au-Prince, rétablissant le trafic aérien, elle a privilégié ses propres avions, au détriment de l'aide humanitaire. " Il s'agit d'aider Haïti, il ne s'agit pas d'occuper Haïti ", a alors lancé le secrétaire d'Etat français à la coopération, Alain Joyandet. Même le commandant des casques bleus, le général brésilien Floriano Peixoto Vieira Neto, s'est irrité du rouleau compresseur américain.


    Depuis, la diplomatie a fait son oeuvre. Dimanche 24 janvier, casques bleus brésiliens et GI américains se sont retrouvés au petit matin dans le bidonville de Cité Soleil, pour procéder, devant les caméras, à une distribution de nourriture. Habitués du quartier, les commandos brésiliens contrôlent la foule et organisent les files d'attente, pendant que les soldats américains distribuent des rations estampillées " Cadeau des Etats-Unis d'Amérique ".


    " Il y a plein de nourriture, restez calmes ! ", lance un soldat américain que personne ne semble comprendre. Un autre ne sait que faire de deux enfants qui marchent à peine et qu'un père lui a confiés, pour mieux progresser dans la file d'attente. Observant la scène sur le côté, le général Peixoto et son homologue américain, le général Keen, font assaut d'amabilités.


    Trop présentes, les forces américaines ? " Nous sommes ici à l'invitation du président Préval ", explique le gradé américain. " Mais nous avons besoin des troupes et de la logistique. Ce serait une tragédie, si nous n'avions pas assez de forces pour nourrir les gens ", insiste-t-il.


    Andrew Salamo, un officier originaire du Midwest, qui commande 142 hommes, semble détendu. " Je me promène sans arme, sauf mon pistolet, et c'est pour ne pas le perdre car je serais dans la m... ", dit-il. "L'histoire entre les Etats-Unis et Haïti, n'a pas toujours été jolie, mais nous sommes ici pour aider", assure l'officier. " Dans les rues, les gens nous voient comme des rock-stars, s'amuse-t-il, mais, on veut gagner leur respect en les aidant. "


    Au large de Port-au-Prince, sur l'USNS Comfort, un immense navire-hôpital blanc, la présence américaine offre un autre visage. L'officier Mill Etienne, un neurologue de la marine, officie en créole auprès de Haïtiens blessés, qui ont été héliportés. Sa famille a fui l'île alors qu'il avait 5 ans. Passé par Yale et Columbia, il a rejoint l'armée après les attentats du 11 septembre 2001. " C'est un honneur de revenir aider le pays ", explique-t-il. La salle des urgences, impeccable, grouille de blessés dont les membres ont été écrasés. " On doit faire beaucoup d'amputations ", regrette le jeune neurologue.


    Robert Fetherston, un chirurgien qui coordonne les salles d'opération, est au bord des larmes. " Je n'ai jamais vu ça... Je soigne des enfants qui ont le même âge que les miens... Parfois, je dois me cacher pour pleurer. " Plus loin, une infirmière militaire pousse une couveuse qui abrite un minuscule bébé. Son prénom est Esther. " Sa maman avait des os brisés, on a dû sortir le bébé pour la soigner, raconte-t-elle. Elle est née un mois avant terme mais elle s'en est bien sortie, et la maman aussi. C'est génial de pouvoir aider, et c'est ce qu'on fait. "


    PS : Ce dossier, réalisé par Philippe Bolopion, a été publié dans l'édition du quotidien Le Monde en date du 28 janvier 2010.

    Voir également sur ce blog :  Haïti : l'Union européenne décide l'envoi de trois cents gendarmes ainsi que les articles qui y sont mentionnés.

     

    http://www.regards-citoyens.com/article--l-ingerence-americaine-dossier-special-haiti---le-monde--43776627.html

    (Dossier spécial Haïti Le Monde, Par De La Boisserie)

     

     

    L'ingérence étrangère et la « démocratie haïtienne » : Quels sont les enjeux ?

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=21669

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    Haiti, ingérence humanitaire ou intervention hégémonique ?

    http://ufpweb.org/etudes/haiti.htm

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    HAARP: Il faut se méfier des expérimentations de guerre climatique réalisées par l'armée des États-Unis


    Par Michel Chossudovsky, publié dans la revue The Ecologist et sur Global Research

    « HAARP est une arme de destruction massive, capable de déstabiliser des systèmes agricoles et écologiques au niveau mondial. »

    « "La guerre climatique" est susceptible de menacer l'avenir de l'humanité, mais elle a été exclue des rapports du GIEC, qui a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2007. »

     

    HAARP: Il faut se méfier des expérimentations de guerre climatique réalisées par l'armée des États-Unis
    Rarement reconnu dans le débat sur le changement climatique mondial, les conditions météorologiques dans le monde peuvent maintenant être modifiées dans le cadre d'une nouvelle génération d'armes électromagnétiques sophistiquées. Les États-Unis et la Russie ont développé la capacité de manipuler le climat à des fins militaires.

    Des techniques de modification de l'environnement ont été appliquées par l'armée US pendant plus d'un demi-siècle. Le mathématicien étasunien John von Neumann, en lien avec le Département de la Défense des États-Unis, a débuté ses recherches sur la modification des conditions météorologiques à la fin des années 1940, au plus fort de la Guerre Froide, et il prévoyait des « formes de guerre climatique encore inimaginables. » Pendant la guerre du Vietnam, les techniques d'ensemencement des nuages ont été utilisées à partir de 1967 dans le cadre du projet Popeye, dont l'objectif était de prolonger la saison des moussons et de bloquer les voies d'approvisionnement ennemies le long de la route de Ho-Chi-Minh-Ville [NDT : À l’époque de la guerre du Vietnam, Ho-Chi-Minh-Ville était connue sous le nom de Saigon].

    L'armée US a développé des fonctionnalités sophistiquées qui permettent de modifier les conditions climatiques de manière sélective. La technologie, qui est actuellement perfectionné dans le cadre du programme HAARP, High-frequency Active Auroral Research Program [En français : Recherches dans le domaine des hautes fréquences appliquées aux aurores boréales], est un appendice de l'Initiative de Défense Stratégique, « la Guerre des Étoiles. » D’un point de vue militaire, HAARP est une arme de destruction massive, qui opère à partir de l'atmosphère externe et qui est capable de déstabiliser des systèmes agricoles et écologiques partout dans le monde.

    La modification des conditions météorologiques, selon le document de l'US Air Force intitulé AF 2025 Final Report, « offre aux combattants de guerre un large éventail d'options possibles pour faire échec ou pour contraindre un adversaire, » des capacités, dit-on, de déclencher des inondations, des ouragans, des sécheresses et des tremblements de terre: « La modification des conditions météorologiques va devenir un élément de la sécurité intérieure et de la sécurité internationale et elle pourrait se faire de manière unilatérale… Elle pourrait avoir des applications offensives et défensives et pourrait même être utilisé comme moyen de dissuasion. La capacité de générer des précipitations, du brouillard et des tempêtes sur terre ou de modifier la météo spatiale … de même que la création de conditions météorologiques artificielles sont une partie d'un ensemble intégré de technologies [militaires]. »

    En 1977, une Convention Internationale a été ratifiée par l'Assemblée générale des Nations Unies qui interdit, « un usage militaire et toute autre forme d’utilisation hostile des techniques de modification environnementale ayant des effets étendus, durables ou graves. » Elle a défini « les techniques de modification environnementale » comme « toute technique pour changer, grâce à une manipulation délibérée des processus naturels, la dynamique, la composition ou la structure de la terre, y compris ses biotes, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou de l'espace intersidéral. »

    Bien que le fond de la Convention de 1977 a été réaffirmé dans la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) signée au Sommet de la Terre à Rio en 1992, le débat sur la modification météorologique à des fins militaires est devenue un tabou scientifique.

    Les analystes militaires sont muets sur le sujet. Les météorologistes n’enquêtent pas sur cette question et les écologistes se concentrent sur les émissions de gaz à effet de serre en vertu du Protocole de Kyoto. Il n'est pas non plus question de la possibilité que les manipulations climatiques ou environnementales fassent parties d'un agenda militaire ou des service de renseignement, alors qu’il est tacitement reconnu qu’elles font partie du débat plus large sur les changements climatiques sous l'égide de l'ONU.
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    Le Programme HAARP

    Créé en 1992, HAARP, basé à Gokona en Alaska, est un réseau d’antennes de forte puissance qui transmettent par ondes radios haute fréquence, d'énormes quantités d'énergie dans l'ionosphère (la couche supérieure de l'atmosphère). Leur construction a été financée par l'US Air Force, l'US Navy et l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense [Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA)]. Exploité conjointement par le Laboratoire de recherche de l'Air Force et le Bureau de la recherche navale, HAARP constitue un système de puissantes antennes capable de créer «des modifications locales contrôlées de l'ionosphère». Selon son site Internet officiel, www.haarp.alaska.edu , HAARP sera utilisé « pour induire un petit changement localisé dans la température de l'ionosphère afin que les réactions physiques puissent être étudiées par d'autres instruments située sur le site ou à proximité du site de HAARP. »

    Mais Rosalie Bertell, la présidente de l'Institut international des affaires de santé publique [International Institute of Concern for Public Health],a déclare que HAARP fonctionne comme « un gigantesque appareil qui peut causer d'importantes perturbations dans l'ionosphère, ce qui crée non seulement des trous, mais de longues incisions dans la couche protectrice qui empêche les radiations mortelles [en provenance de l’espace sidéral] de bombarder la planète. »

    Le physicien Dr Bernard Eastlund l’a appelé « le plus grand appareil de chauffage de l’ionosphère jamais construit. » HAARP est présenté par l'US Air Force en tant que programme de recherche, mais les documents militaires confirment que son objectif principal est « d’induire des modifications ionosphériques » en vue de modifier les conditions météorologiques et de perturber les communications et les radars.

    Selon un rapport de la Douma d’État russe: « Les plans étasuniens visant à réaliser des expériences à grande échelle sous le Programme HAARP [et] de créer des armes capables de rompre les lignes de communication radio et les équipements installés sur les engins spatiaux et les fusées, provoquent de graves accidents dans les réseaux d'électricité et dans les oléoducs et les gazoducs et ils ont un impact négatif sur la santé mentale de régions entières. »

    Une analyse des déclarations émanant de l'US Air Force nous fait penser à l'impensable: les manipulations clandestines de phénomènes météorologiques, des communications et des réseaux d'électricité comme arme de guerre mondiale, permet aux États-Unis de perturber et de dominer des régions entières. La manipulation météorologique est l'arme préventive par excellence. » Elle peut être dirigée contre des pays ennemis ou des « pays amis » à leur insu et être utilisée pour déstabiliser les économies, les écosystèmes et l'agriculture. Elle peut également déclencher des ravages sur les marchés financiers et les marchés de produits. La perturbation dans l'agriculture crée une plus grande dépendance de l'aide alimentaire et des grains de céréales de base importés des États-Unis et d'autres pays occidentaux.

    HAARP a été élaboré dans le cadre d'un partenariat anglo-étasunien entre Raytheon Corporation qui possède les brevets de HAARP, l'US Air Force et la compagnie British Aerospace Systems (BAES).

    Le projet HAARP est l'un des nombreux projets de collaboration dans le domaine des systèmes d'armement entre les deux géants de la défense. Le projet HAARP a été lancé en 1992 par Advanced Power Technologies Inc (APTI), une filiale de la société Atlantic Richfield (ARCO). APTI et ses brevets HAARP ont été vendus en 1994 par ARCO à E-Systems Inc. E-Systems Inc, engagé par contrat pour la CIA et le Département de la défense des États-Unis, est équipé du « Doomsday Plan [NDT : le plan de l’Apocalypse], » qui « autorise le Président à gérer une guerre nucléaire. » Le tout a été par la suite acquis par Raytheon Corporation, une compagnie qui compte parmi les plus importants fournisseurs de renseignement dans le monde. La compagnie British Aerospace Systems (BAES) a été impliquée dans le développement plus sophistiqué du réseau d’antennes HAARP, dans le cadre d'un contrat signé en 2004 avec l'Office de la Recherche Navale [Office of Naval Research].

    L'installation de 132 émetteurs de fréquence élevée a été confiée par BAES à sa filiale étasunienne, BAE Systems Inc. Selon un reportage publié en juillet par Defense News, le projet a été entrepris par la division de Guerre Électronique de BAES. En septembre, elle a reçu de l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense (DARPA) la principale récompense pour la réalisation technique de la conception, la construction et l'activation du réseau d'antennes HAARP. Le système HAARP est pleinement opérationnel et à bien des égards, il éclipse les systèmes d'armes stratégiques conventionnels existants. Bien qu'il n'existe pas de preuve formelle de son utilisation à des fins militaires, les documents de l'US Air Force laissent entendre que HAARP fait partie intégrante de la militarisation de l'espace. Par ailleurs, il est vraisemblable que les antennes ont déjà été soumises à des tests d’essai.

    En vertu de la CCNUCC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a pour mandat « d'évaluer les informations scientifiques, techniques et socioéconomiques utiles pour la compréhension des changements climatiques. » Ce mandat comprend une guerre écologique. « La géo ingénierie » est reconnue, mais les applications militaires implicites ne sont ni l'objet d'analyse politique ni l’objet de recherche scientifique dans les milliers de pages des rapports du GIEC et des documents connexes, qui pourtant sont appuyés sur l'expertise et les contributions de quelque 2500 scientifiques, décideurs et écologistes. « La guerre climatique » est susceptible de menacer l'avenir de l'humanité, mais elle a été exclue des rapports du GIEC, qui a reçu le Prix Nobel de la paix en 2007.

    Michel Chossudovsky est professeur d’économique à l’université d’Ottawa au Canada et il est le directeur du Centre de recherche sur la mondialisation www.mondialisation.ca en anglais www.globalresearch.ca

    Traduction de Dany Quirion pour Alter Info

    L’article original anglais est publié dans la revue The Ecologist de décembre 2007. Il est aussi publié sur ici : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=7561
    http://www.alterinfo.net/HAARP-Il-faut-se-mefier-des-experimentations-de-guerre-climatique-realisees-par-l-armee-des-Etats-Unis_a14598.html

     

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    http://levillagedesnrv.20minutes-blogs.fr/archive/2009/06/23/television-c-dans-l-air-ou-c-sous-l-o.html

     

     

     

     

     

     

     

     

    Calvi pris en flagrant délit

    de STIGMATISATION

    des Musulmans.

     

     

     

     

     


     

    Scandaleux ! Je viens d'écouter un ancien enregistrement que j'ai fait, C dans l'Air du 20 avril 2005, "Dans la peau de Benoît XVI".

     

    Yves Calvi-Krettly OSE demander ceci: "Est-ce que ça va être un Pape de combat (il hésite)... par exemple... face aux Musulmans... je ne dirais pas face aux Musulmans... face à l'Islam ?"  Et plus loin: "La rivalité notamment face à l'Islam de plus en plus "conquérant" est perçu comme tel par beaucoup de Catholiques même s'ils ne veulent pas le reconnaître...". Calvi, bien connu pour ses positions en faveur du Pouvoir libéral, atlantico-sioniste, est pris en flagrant délit de partialité, de racisme anti-Musulman, c'est avec ce genre de déclarations pointant du doigt le Musulman, l'Islam, comme l'ennemi, qu'on PORTE ATTEINTE à la paix sociale, et qu'on entretient le désir de partir en guerre contre les Arabes, contre les Musulmans, contre l'Iran... 

     

    Je pose gravement, solennellement, la question suivante (et je suis moi-même journaliste, attachée à l'indépendance de la presse, à la neutralité, au pluralisme, à l'impartialité): Peut-on se servir des Médias, de la Télévision, d'une Chaîne publique, financée par les Français eux-mêmes, pour attaquer un groupe d'individus, quel qu'il soit (hier le Juif, aujourd'hui le Musulman), pour inciter au choc de civilisations, à la guerre de religion, à la guerre ? Ce qui est dit, ici, est très grave, et devrait intéresser tous les défenseurs de la différence, du pluralisme, du bien-vivre ensemble, de la fraternité, du respect, et plus généralement, du... bien vivre !


    Que font les défenseurs des Droits de l'Homme ? Que font les militants anti-racistes ? Que font les BHL ? Leur indignation est elle à sens UNIQUE ? La question doit impérativement être posée. Aujourd'hui, le racisme anti-Musulmans remplace le racisme d'hier, anti-Juifs. Tous deux sont aussi abominables. Alerte ! Si nous ne réagissons pas, demain nous serons emportés vers la guerre civile, et vers un choc de civilisations aux conséquences incalculables, car planétaires et nucléaires !


    Eva R-sistons

     

    http://r-sistons.over-blog.com/article-parti-socialiste-ou-parti-sioniste-gauche-clone-de-la-droite-elus-traitres-60829914.html

     

    Hé hé, Calvi, ton aversion pour les Musulmans, les Arabes, l'Iran..  et ta soumission aux intérêts israéliens, montre-les moins, ça pourrait te valoir des ennuis, à force... essaie, si tu peux, de masquer davantage ta partialité, ton communautarisme, ta servilité envers les Maîtres du monde ! Pour faire semblant de servir l'information, au moins.... On ne t'a pas retiré ta carte de presse, encore, au fait ? Et ton pote Pujadas, Laisse d'or, roi de la désinformation ? On lui donne aussi sa carte de presse ? Hé hé, elle est belle, la Presse, en France.... eva R-sistons

     

     

     

     



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  • 36 min - documentary - climate change, indigenous issues   website


    http://embassyofindonesia.it/wp-content/uploads/2010/05/Indonesia-Rainforest.jpg
    State of the Forest is a hard-hitting report on the condition of Indonesia’s rainforest today. Still in the production phase, the film is presented above in 8 parts. Use the playlist button next to the play button to watch parts 2 through 8.

    Through “a mixture of voices from communities covering Papua, Kalimantan and Sumatra, also blended with the expertise of some of the key Indonesian academics and activists,” State of the Forest provides an overview of the history, future, and present-day reality of Indonesia’s rainforest.

    Films4, the producers of the film, explain on their website”The exploitation and clearance of forests has played a major part in funding Indonesia’s economy since the early 1970s, but the financial reward of this destruction has primarily only benefited an elite few. Land management has been largely unsustainable, based on short-term gains. The majority of the Indonesian population has had to suffer the broader consequences.”

    And yet, the rate of deforestation “continues to accelerate,” a daunting concern since, palm oil plantations were established so rapidly from 1991 to 2006 — at a rate of “more than fifty” football fields an hour.

    Today, “Indonesia is the second biggest producer of palm oil in the world, second only to Malaysia, and the palm oil industry provides the country with an important source of revenue. International demand has fueled the expansion of the industry.”

    There is already an est. 7.2 million hectares of land covered in palm oil plantations, and the Indonesian government is planning to dedicate another 4 million hectares by 2015, solely for biofuel production.

    Endlessly touted as being “environmentally friendly,” the replacement of Indonesia’s rainforest with palm oil plantations for biofuel “will exacerbate rather than reduce” stress on the environment — leading to even more natural disasters, water and air pollution, and increasing negative impacts on the 40 million Indonesians and Tribal Peoples that directly depend on the forest for their livelihood. (http://www.filmsforaction.org)


     Episode 1 State of the Forest - More Than Just Timber

     

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    4 autres vidéos ici :
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    http://www.internationalnews.fr/article-state-of-the-forest-more-than-just-timber-indonesia-documentary--44822591.html

    aidesep

    Les indiens, sur lequel le président a fait tirer à la mitraillette, "ne sont pas des citoyens de première classe" ! On peut donc les tuer comme des mouches !

     

     

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    Michel Collon Info


     

     Quand Chávez ou Correa parlent de réduire l’abîme social qui sépare les élites latinos et les peuples indigènes, on les traite dédaigneusement de populistes… mais quand Alan García se fait l’exécuteur des basses œuvres des grands groupes miniers U.S. et de l'accord de libre-échange (ALENA/NAFTA) alors là… silence gêné…


     

    Trente-trois personnes ont sans doute été tuées et une centaine d’autres blessées vendredi dans des affrontements entre la police péruvienne et des tribus de l’Amazonie opposées à l’octroi de concessions à des compagnies minières étrangères dans la forêt équatoriale du nord du Pérou.


    Au moins 22 manifestants ont trouvé la mort dans ces heurts, ont déclaré des chefs de tribu. Le gouvernement péruvien a fait état de 11 policiers et trois manifestants tués.



    Les chefs indigènes ont accusé des policiers opérant à bord d’hélicoptères d’avoir ouvert le feu sur des centaines de manifestants pour mettre fin au blocage d’une route à 1.400 km au nord-est de Lima.


    Les manifestants, très en colère, ont répliqué en prenant en otages un groupe de policiers près d’une station de pompage de la société nationale des pétroles, PETROPERU. Ils ont menacé d’y mettre le feu si les policiers ne renonçaient pas à vouloir disperser les manifestations en cours en Amazonie.


    “Nous retenons 38 policiers en otages“, a déclaré un manifestant à la radio RPP. “Nous sommes 2.000, prêts à incendier la station“, a-t-il averti.


    Des milliers d'amérindiens s’emploient depuis avril à bloquer routes et voies d’eau pour obtenir l’abrogation d’une série de lois adoptées l’an dernier pour encourager des compagnies étrangères à investir en Amazonie.


    L’échec du premier ministre


    Ce conflit, qui conduit certains à réclamer la démission du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur, souligne les divisions profondes qui demeurent au Pérou entre les élites fortunées de Lima et les communautés indiennes miséreuses des zones rurales.


    “Je tiens le gouvernement du président Alan García pour responsable d’avoir ordonné ce génocide“, a déclaré à la presse à Lima le chef indigène Alberto Pizango. Le gouvernement a lancé un mandat d’arrêt contre lui pour avoir encouragé le mouvement de protestation.


    Imputant les violences aux manifestants, le président García a estimé que le moment était venu de mettre fin aux blocages des routes, des rivières et des installations énergétiques.


    “Le gouvernement se doit d’agir pour imposer l’ordre et la discipline“, a dit de son côté le Premier ministre, Yehude Simon.


    Cet ancien militant de gauche, auquel Alan García a fait appel voici un an pour tenter d’éviter des troubles sociaux dans le pays, n’a pas réussi à négocier l’arrêt des blocus en cours dans le bassin de l’Amazonie.


    La compagnie argentine PLUSPETROL, qui avait déjà pratiquement arrêté les activités de sa concession 1AB dans le Nord péruvien, a fait savoir qu’elle y cessait la production. Elle extrait en temps normal un cinquième environ de la production pétrolière péruvienne.


    Voir diaporama

     

    Photo: Catapa

     



    http://www.michelcollon.info/index.php?view=article&catid=6&id=2088&option=com_content&Itemid=11

     

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    2 autres vidéos ici :

    http://www.internationalnews.fr/categorie-10183300.html

     

     

    Amérique latine/Latin America 

    Et aussi : http://www.survivalfrance.org/actu/4653
    Agissez !
    http://www.survival-international.org/actnow/writealetter/peruvianindians

    Plus d'infos:

    http://humeursdejeandornac.blogspot.com/2009/06/massacre-au-perou-12.html

    http://inti.france.free.fr/agir-labas/communique-public-massacre-populations-autochtones-perou.html


    Url de cet article: http://www.internationalnews.fr/article-il-y-a-un-an-un-massacre-dont-la-grande-presse-a-oublie-de-parle-celui-des-indiens-peruviens-par-alan-garcia-32506685.html
    http://www.internationalnews.fr/categorie-10183300.html

     


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