• Président élu sur le point d'être renversé

    par les USA (comme au Honduras récemment

    ou par ex au Chili Allende) pour

    raisons de prédation et de domination


     

     

     

    24 Julio 2010 cubadete traduit par danielle

    Bleitrach pour changement de société

    Une intervention directe du gouvernement des États-Unis dans une opération militaire planifiée pour séquestrer ou pour assassiner le président Hugo Chávez, ainsi que pour renverser le gouvernement constitutionnel, a été révélée  au mandataire vénézuélien par une source de confiance, par l’entremise d’ une lettre reçue le 23 juillet dernier.

    La missive envoyée depuis un territoire nord- américain explique que « la phase de la préparation de la communauté internationale avec l’aide de la Colombie est en pleine exécution (…),ce qui s’est passé jeudi à l’OEA est une partie du plan initial, un pion qu’ils ont avancé », a indiqué la source.

     

    Chávez lui-même a rendu public le contenu de la lettre lors du  discours qu’il a prononcé au Panthéon National, durant l’acte commémoratif de la Naissance du Libérateur,  Simón Bolívar, en indiquant que cette source l’a alerté sur d’autres événements, « y compris avant 2002 « .

    Conformément à l’information de la dite source, l’intervention directe des États-Unis  obéit au fait à ce que, selon leurs conclusions, « les seuls Colombiens, ne pouvaient pas exécuter l’opération dans le court terme, de telle sorte qu’ils ont directement décidé d’y être impliqués ».

    la lettre a ajouté que même s’il y avait des actions et des échéances programmées pour le  26 Septembre  (date des élections parlementaires), ils sont en train d’anticiper sur leur propre agenda et « ils unissent la phase de préparation avec celled’exécution (…), pour cette raison ils font des mouvements qui devaient être  exécutés ultérieurement. « .

    « Ce qui est lié au déplacement d’une force massive de frappe(…) jusqu’au Costa Rica sous prétexte de la lutte contre le trafic de stupéfiants. La vérité est  que sa mission est  d’appuyer les opérations militaires de manière ouverte », prévient l’informateur dans la missive.

    Quelques données du plan

    La connexion entre le gouvernement d’Alvaro Uribe et le Département d’État nord-américain dans des actes d’ingérence et d’agression contre le Venezuela et d’autres pays de l’ALBA, a été dénoncée par  Hugo Chávez lui-même, en maintes occasions.

    L’existence de cette connexion été aussi dénoncée par d’autres mandataires de l’Amérique latine, comme Raphaël Correa, qui a dénoncé la violation de la souveraineté équatorienne 1 mars 2008, avec l’incursion d’effectifs de l’armée colombienne sur le territoire de ce pays.

    Dans son allocution de ce 24 juillet, le président Chávez a commenté que « le mouvement de la flotte yankee au Costa Rica (…), coincide parfaitement avec ce qui est exprimé  dans cette communication » ce qui impliquerait une menace éventuelle contre le Venezuela, le meurtre ou la séquestration de son Président et une tentative de renversement du gouvernement.

    Le débarquement récent de sept mille marines au Costa Rica ce n’est pas le seul événement qui indique l’existence du plan d’agression dénoncé au Président Chávez.

    La réactivation de la Quatrième Flotte et de sa patrouille pour « garantir la sécurité maritime à la Mer Caraïbe, en Amérique centrale et en Amérique du Sud »; (http: // www.southcom.mil/AppsSC/news.php ? StoryId=1262) le 12 juillet 2008; ainsi que l’installation des sept bases militaires en Colombie dans le deuxième semestre de 2009, ce sont certaines des actions internationales qui révélent l’intention des États-Unis.

    Quelques faits mettraient en évidence la connexion de l’administration d’Uribe avec le Département d’État nord-américain comme le dénonce le Gouvernement vénézuélien : l’arrêt à Caracas de 120 paramilitaires le dimanche 9 mai de 2004; les accusations de la part du gouvernement colombien de complicité avec les FARC dans les années 2003, 2004, 2005, 2006, 2008 et les formulées dans l’OEA le 22 juillet 2010. Toutes liées à des faits ponctuels comme l’arrêstation au Venezuela de Rodrigo Granda par des fonctionnaires de la DAS qui agissaient clandestinement dans le pays; le contenu des documents supposément trouvés dans l’ordinateur du guérillero colombien Raúl Reyes,  dont ils se sont emparé en Équateur.

    Durant la lecture de la missive, le Chef de l’État a rappelé que la même source l’a informé en 2004 sur quelques faits qui sont arrivés au mois de mai et il a fait référence aux paramilitaires capturés.

    En suite de l’article voici la lettre complète lue   par le président Hugo Chávez :

    « Un ami, un vieux ami, – il y a des années je ne le vois pas-, comme je te l’ai commenté en diverses occasions,  lis les trois derniers messages que je t’ai envoyés, estime que l’idée continue d’être la génération du conflit par le côté occidental, de manière à ce que les derniers événements confirment tout, ou presque tout ce qui a été déjà été discuté, et d’autres informations qui me sont arrivées depuis en haut.

    Ce qui se voit actuellement et s’est passé récemment, est une partie  du plan complet, rien ne se passe sans  connexion, tout est au préalable étudié et executé conformément à une stratégie déjà tracée.

    La phase de la préparation de la communauté internationale avec l’aide de la Colombie, est en pleine exécution, ce qui est en train d’être vu, et l’affaire de jeudi à l’OEA est une partie du plan initial, un pion qu’ils ont déplacé. Sont réunies la phase de préparation avec la phase d’exécution, cela veut dire que les choses sont en train d’avancer, je te confirme qu’ils ont une date limite celle du 26, mais pour certaines raisons ils avancent les manoeuvres qu’ils devaient exécuter ultérieurement.

    Dans ce cas ils accélèrent l’étape d’exécution, et cela est lié au déplacement d’une force massive de frappe, comme ils l’appellent – jusqu’au Costa Rica sous prétexte de  lutte contre le trafic de stupéfiants la vérité est que sa mission est à d’appuyer les opérations militaires de manière ouverte parce qu’ils évaluent la réaction des FARC, et de l’ELN ainsi que des Cubains et des Nicaraguayens et ils ont tiré comme conclusion que les seuls Colombiens ne pouvaient pas exécuter l’opération dans le court terme, de telle sorte qu’ils ont décidé de s’impliquer  directement quandil y aura conflit.

    (…)

    L’opération militaire est en marche, je vois qu’ils accélèrent les échéances, le plus important est qu’il y a un accord qui a abouti par demande colombienne elle-même à savoir qu’ils se chargent de la frontière, mais il n’y a pas d’intention ni grande capacité de conduire des opérations très loin à l’intérieur du territoire  et ce qu’ilsont décidé a été que comme la partie importante de l’offensive ou de l’objectif, est, Mauricio -  Mauricio est un vieux nom, il ne s’agit pas de notre ministre de la Communication,  Mauricio est un vieux nom de code qui utilisé  pour ce type de communication – l’objectif est Mauricio et l’autre la chute du gouvernement sur le modèle de ce qui s’est passé avec Noriega alors ce que feront ceux du nord sera une opération combinée avec deux objectifs, ils ne veulent pas entrer à Caracas, ils  n’osent pas entrer à Caracas ils chassent Mauricio surtout hors de Caracas, fais’attention-lui à ce qui est dit avant  c’est très important, je te le répète, en même temps ils essaieront de neutraliser une partie de la force armée, ils négocieront pour que quelques unités n’agissent pas, ils essaieront de rallier soit des militaires dans l’active soit des retraités pour contrôler les villes de manière à ce que, dis  à Maurice que j’ai pris très au sérieux ces informations. »

    (Con información de Prensa MinCI/Soledad Ramírez)

    | (VIDEO) El presidente venezolano denuncia plan integral de ataque en su contra


    Auteur : Danielle Bleitrach - Source : Changement de société

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14517

     

     

     

    De la Colombie au Vénézuela....

     

    Cacher la tombe ou préparer la guerre ?

     

     

    Les deux mon général :

    Au moment où la Commission Colombienne des Droits de l’Homme dénonce la découverte d’une fosse commune contenant plus de 2000 corps (deux mille morts, victimes de la violence dans le pays près d’une caserne de l’armée officielle ce qui laisse présager que les victimes sont des jeunes paysans "falsos positivos" enlevés par l’armée, déguisés grossièrement en guérilleros pour toucher les primes et récompenses) la Colombie nous monte tout un cirque avec la complicité du secrétaire général de l’OEA en dénonçant la présence de campements des guerrillas colombiennes sur le territoire vénézuelien. L’ambassadeur de Colombie à l’OEA est un personnage qui bien que jeune est déjà un vieux renard (pardon pour les renards) inéligible à vie dans son pays à quelque charge élective que ce soit pour corruption avérée. Et ce personnage fumeux présente comme seules preuves sa parole, ses affirmations sur des images anciennes, parfois truquées, et des cartes de google en donnant des coordonnées fantaisistes des supposés campements en territoire vénézuélien.

    C’est déjà dur qu’avec de fausses preuves on a déjà déclenché les guerres en Afghanistan et en Irak (où sont les armes de destruction massives ? en quoi l’Afghanistan est responsable de l’attaque des tours ? etc. ), mais le problème c’est qu’on s’y laisse tous prendre (ou presque) et qu’on avale pour argent comptant tous leurs mensonges les plus éhontés. Que les médias aux ordres ne fassent pas la plus petite investigation qui d’évidence démonterait les affirmations colombiennes, c’est normal, ils sont payés pour cela et n’existent plus que grâce à cela mais que d’honnêtes gens, voire des gens plutôt à gauche ou à l’extrême gauche (dans leurs dires ou dans leur tête) doutent et ne font pas non plus la moindre recherche de vérité, c’est encore plus dur.

    Alors, oui, renseignez-vous, cherchez un minimum, utilisez votre tête et internet pour rétablir la vérité, cela peut encore contribuer au sauver la planète.



     

    Auteur : Alfare - Source : Le Grand Soir 

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14517

     

     

     

    Et qui parle de cela ?

     

    Possible attaque israélienne contre le Liban cet automne

     

     

     




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  • Un reportage sur Sarkozy censuré en France

    Ce reportage réalisé par la TSR ( Télévision Suisse Romande ) a été censuré en France.

    Sources : BU2z

     

    .

     

     

    http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4655

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  • Assassinat d’Hariri : La patte d’Israël
    Rannie Amiri

    Global Research, Rannie Amiri, 23 juillet 2010

     

          Au Moyen-Orient, les corrélations entre machination politique, espionnage et assassinat sont soit limpides comme de l’eau de roche, soit une bouteille à l’encre.

     

          Quant à l’affaire toujours en suspend de l’assassinat en février 2005 du premier ministre libanais Rafic Hariri, les fondements de cette opération secrète, incluant le rôle d'Israël, ont à présent fait surface.

     

          Les mesures énergiques prises contre les réseaux d'espionnage israéliens opérant au Liban ont abouti à plus de 70 arrestations dans les 18 derniers mois. Il y avait parmi elles quatre officiers de haut rang de l'armée libanaise et de la Sécurité générale. L'un d’eux espionnait pour le compte du Mossad depuis 1984.

     

          Une percée importante survenue fin juin dans le cours de l'enquête a mené à l'arrestation de Charbel Qazzi, chef de transmission et de diffusion chez Alpha, l'un des deux fournisseurs de services de téléphonie mobile appartenant à l'État du Liban.

     

          Selon le quotidien libanais As-Safir, Qazzi a avoué avoir installé des programmes informatiques et implanté des chips électroniques dans les émetteurs d’Alfa. Ceux-ci pouvaient être utilisés par les services secrets israéliens pour surveiller les communications, localiser et cibler les individus à assassiner, et déployer potentiellement des virus capables d'effacer les informations enregistrées lors des communications. La collaboration de Qazzi avec Israël daterait de 14 ans.

     

          Le 12 juillet, une seconde arrestation a été opérée chez Alfa. Tarek al-Raba'a, un partenaire ingénieur de Qazzi, a été arrêté sur charges d'espionnage pour Israël et de préjudice à la sécurité nationale. Quelques jours plus tard, un troisième employé d’Alfa était arrêté de la même façon.

     

          Les Israéliens ont refusé de commenter ces arrestations. Néanmoins, leur capacité évidente à pénétrer les domaines militaire et des télécommunications du Liban a secoué le pays et soulevé de toute urgence des inquiétudes pour la sécurité.

     

          Qu'est-ce que tout cela a à voir avec l'assassinat de Rafic Hariri ?

     

          En dehors des ramifications délétères évidentes du travail d’officiers de hauts rangs de l'armée libanaise pour Israël, la légitimité même du Tribunal spécial pour le Liban (STL) est désormais en question. Le STL est un machin ratifié par l'ONU, chargé de poursuivre les auteurs de l'assassinat de l'ancien premier ministre. Le 14 février 2005, une tonne d'explosif a éclaté près du convoi de M. Hariri qui passait, le tuant ainsi que 21 autres personnes.

     

          On pense que le STL formulera son acte d'accusation sur l’affaire dès septembre, en s'appuyant lourdement pour le faire sur des enregistrements téléphoniques et des transmissions de téléphonie mobile.

     

          Selon l'AFP, « Un rapport préliminaire de l'équipe d’enquêteurs des Nations unies a déclaré avoir recueilli comme preuve des données d’appels de téléphonie mobile effectués le jour de l'assassinat d’Hariri. »

     

          The National a aussi signalé, « L'enquête internationale, qui pourrait présenter les actes d'accusation ou les conclusions dès septembre, d’après des articles non-vérifiés de médias, s’est servie d’enregistrements téléphoniques pour tirer ses conclusions sur le complot du meurtre d’Hariri, qui a été largement imputé à la Syrie et ses alliés libanais... »

     

          Le 16 juillet, lors d’un discours télévisé, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyid Hassan Nasrallah, a spéculé que le STL utilisait des informations glanées dans des communications falsifiées par les Israéliens pour impliquer faussement le groupe dans l’assassinat du premier ministre :

          « Dans leur analyse, quelques-uns comptent sur les témoignages de l'acte d'accusation (du STL), dont certains se sont avérés être des faux, et sur les réseaux de télécommunications qui ont été infiltrés par des espions capables de changer et manipuler les données.


          Avant la guerre (de 2006), des espions ont donné des informations importantes à l'ennemi israélien, et sur la base de ces données, Israël a bombardé certains immeubles, maisons, usines et institutions. Beaucoup de martyrs sont morts et de nombreux autres ont été blessés. Ces espions sont complices des massacres, des crimes, des menaces et du déplacement [de l’exode sur les routes des gens mitraillés par les chasseurs israéliens, ndt]. »

          Nasrallah a qualifié la manipulation du STL de « projet israélien » destiné à « créer une vague de protestations (uproar) au Liban. »

     

          À vrai dire, le Liban a connu un avant-goût de cela en mai 2008. À l’apogée d'une impasse de 18 mois lors de la formation du gouvernement d'unité nationale du premier ministre Fouad Siniora, la décision de son cabinet de déclarer unilatéralement illégal le système de téléphonie fixe du Hezbollah a poussé le pays au bord de la guerre civile.

     

          Reconnaissant l’importance de sécuriser leurs lignes de communication dans la lutte contre l’invasion israélienne de juillet 2006, et soupçonnant que les télécommunications publiques étaient peut-être perverties, le Hezbollah a résisté au projet de Siniora de démanteler son réseau. Dans un mouvement rapide et uni, ses hommes ont avancé à l'ouest de Beyrouth et mis rapidement un terme au plan du gouvernement. Deux ans plus tard, leurs soupçons se montrent justifiés.

     

          Michel Aoun, député de l'opposition et patron du Mouvement patriotique libre, avait déjà informé Nasrallah que le STL inculperait probablement les membres « incontrôlés » du Hezbollah pour avoir exploité « ...la tension libano-libanaise et libano-palestinienne, et la guerre israélienne contre le Liban. »

     

          Donnant du crédit à Nasrallah et aux assertions d’Aoun, le commandant en chef des Forces de défense israéliennes Gabi Ashkenazi, a prédit « avec beaucoup d’espoirs, » que la situation se détériorerait au Liban en septembre, après que le STL inculpe le Hezbollah pour l'assassinat d’Hariri.

     

          La joyeuse déposition prémonitoire d’Ashkenazi devant la commission des Affaires étrangères de la Knesset, trahit ce qu’Israël espère des retombées des conclusions du STL, qui seront : fomentation de guerre civile et de discorde au sein des groupes sectaires du Liban, divisés en général en factions pro et anti-syriennes. Ashkenazi anticipe cela car il connaît bien sûr l’accès libre d'Israël aux enregistrements téléphoniques critiques, qui permettra de monter un coup contre le Hezbollah pour le faire accuser du crime.

     

          Les argousins et les agents secrets d'Israël au Liban et leur infiltration du réseau de télécommunication ont été éventés. Le STL devrait tout au moins reconnaître que la preuve de la présumée implication du Hezbollah dans la mort d’Hariri (un groupe qui jouissait historiquement de bonnes relations avec le premier ministre défunt) est entièrement polluée et vraisemblablement falsifiée.

     

          L'arrestation de Qazzi et al-Raba'a lors du démantèlement du réseaux d'espionnage israélien, devraient inciter le STL à porter son attention vers le seul acteur régional qui a bénéficié de l'assassinat de Rafic Hariri ; celui qui continuera tant que son dessein de compromettre le Hezbollah ne sera pas réalisé.

     

          Il est temps de regarder vers Tel-Aviv.



    Original : www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=20233
    Traduction copyleft de Pétrus Lombard

     

    http://www.alterinfo.net/Assassinat-d-Hariri-La-patte-d-Israel_a48428.html


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    article de Paul Jorion

     

    Le parlement hongrois a voté hier jeudi 22 juillet une taxe sur les banques, les compagnies d'assurances et autres établissements financiers, s'élevant à 0,45 % de leurs bilans, leurs actifs et passifs étant additionnés.

    La taxe représentera environ un tiers du bénéfice des banques, et la moitié de celui des compagnies d'assurances.

    La mesure a été adoptée à une très large majorité : 301 voix pour, 12 contre et une abstention.

    Il s'agit d'une taxe d'exception qui sera d'application pour trois ans. Elle devrait rapporter 700 millions d'euros.

     

    Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, dont le parti Fidesz dispose depuis le mois d'avril d'une majorité des deux tiers au parlement, a déclaré que cette taxe était logique du fait de la responsabilité des banques dans la crise; il a ajouté que les 200 milliards de forints permettraient que les avantages sociaux soient préservés.

    La Hongrie s'efforce en ce moment de réaliser des économies de fonctionnement substantielles en fusionnant ses communautés locales; les effectifs de l'administration publique devraient également être réduits de 15 % pour réaliser une économie d'environ 419 millions d'euros. Ces mesures combinées permettraient de réduire le déficit à 3,8 % du PIB hongrois en 2010, et à 3 % en 2011.

     

    Jusqu'ici cela parait raisonnable, (je ne dispose pas d'assez d'éléments pour me prononcer sur la réduction d'effectifs prévue dans l'administration publique hongroise).

    Ce qui l'est beaucoup moins, c'est le fait que l'Union européenne et le FMI ont interrompu le 17 juillet les négociations que ces institutions tenaient depuis le 6 juillet avec le gouvernement hongrois à propos de son déficit en raison précisément du projet de taxe qui a été voté hier.

    Les raisons avancées : ces mesures mettraient en danger la relance et affaibliraient les banques.

    Résultat : le prochain versement du prêt de 20 milliards d'euros accordés par le FMI à la Hongrie en 2008 n'aura pas lieu.

     

    La véritable raison et plus prosaïque : les banques étrangères présentes en Hongrie dont les principales sont les autrichiennes Erste et Raiffeisen, les italiennes UniCrédit et Banca Intesa, la belge KBC et l'allemande BayernLB, ont fait savoir à l'Union européenne et au FMI que ces taxes étaient trop élevées à leur goût, et ces deux institutions se sont tout bonnement faites leur porte-parole. Ces banques craignent essentiellement la contagion : elles ont peur que les autres pays d'Europe centrale et orientale ne considèrent l'initiative hongroise excellente et ne veulent pas la copier.

     

    Le premier ministre hongrois avait annoncé dans la journée de jeudi que son pays se passerait de 5,7 milliards d'euros encore disponibles dans le cadre de l'accord que la Hongrie avait conclu avec le FMI en 2008 :

    "Nous voulons que la Hongrie recouvre sa souveraineté économique"

    avait-il déclaré.

     

    Monsieur Bartosz Pawlowski stratège à la BNP Paribas à Londres a commenté à l'intention du Wall Street journal le vote de la taxe dans les termes suivants :

    "cela constitue une atteinte majeure à la crédibilité de ce gouvernement"

    il a ajouté que  "la prime de risque de la Hongrie a crû" , ce qui dans sa bouche est sans doute davantage une menace qu'une constatation puisque le taux ce change du forint vis-à-vis des autres devises s'est en fait raffermi dans la journée de jeudi.!

     

    J'aimerais personnellement savoir ce que Mrs Dominique Strauss Kahn directeur général du FMI pense du fait que l'institution qu'il dirige se trouve dans le même camp que le remarquable stratège qu'est Mrs Bartosz Pawlowski.

     

    (Un "article presslib' " est libre de reproduction en tout ou partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un "journaliste presslib' " qui vit exclusivement de ses droits d'auteur).

     

     

     

    note:

    Un pavé dans la mare de la part de la Hongrie à Wall Street et à Londres , qui ne semble pas d'accord avec le N.O.M (Nouvel Ordre Mondial) quant à la fin de l'Etat nation et qui risque donc de faire, à terme, comme l'Argentine ou Vénézuela qui n'ont pas hésité à "virer" le FMI...et faire tache d'huile..!

    (exemple à suivre..!) 

     

    http://millesime.over-blog.com/article-vote-historique-du-parlement-hongrois-54345144.html

     

     

     



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    Il est temps de soulever la burqa qui isole ce pays et de rembobiner tout le fatras de la bancale communication impériale pour se pencher à nouveau sur ce pays fantomatique où il se passe décidément de bien curieuses choses passées sous silence. Dans un premier volet de notre série en cours, nous nous sommes contentés de dézinguer la communication impériale qui masque difficilement la déroute de la coalition et l’échec patent de la grande offensive qui devait définitivement balayer ces Talibans qui occupent peu ou prou près de 70% du territoire afghan. Nous allons nous attarder à présent sur un bien étrange personnage qui s’est avéré beaucoup plus retors que prévu par les marionnettistes, Hamid Karzaï, le président d’un état délabré qui se recouvre inexorablement d’immenses champs de pavot et de plants de cannabis pour le plus grand bonheur de tous les protagonistes en présence. A la tête d’un véritable narco-état, ce président si brillamment réélu nous servira de fil conducteur pour évoquer une situation locale qui ressemble finalement à un chaos savamment orchestré afin que le business mafieux de la drogue tourne à plein régime faute de mieux. De quoi faire patienter un peu les consortiums et autres lobbys tapis dans l’ombre du 11 septembre 2001 et camouflés dans l’épais brouillard de la fumisterie de la « lutte contre le terrorisme » qui attendent de rafler la mise.

     

     

    Vertigineux. C’est sans doute le premier mot qui nous vient à l’esprit lorsque l’on entreprend de s’attaquer à nouveau au dossier afghan, à cette guerre quasiment devenue invisible dans les pages noircies de nos médias édulcorés qui ont sans doute mieux à faire en ce moment. Il est vrai que les mêmes scribouillards qui encensaient si joyeusement les imposteurs costumés qui nous gouvernent, tirent désormais à boulets rouges sur les pillards de la République une fois le forfait accompli. Quel courage et quelle promptitude ! Pourtant, il y a de quoi faire et de quoi dire sur cette guerre oubliée et occultée d’autant que l’Afghanistan envoie en ce moment une multitude de signaux clairs et précis qui disent à peu près tous la même chose : l’heure est grave et la cause désespérée et ce, en dépit de l’incessant brouillage de la communication impériale...  Une propagande magnifiée par la novlang que nous n’avons de cesse d’étriller, celle-là même qui annonçait il y a peu et sans sourciller, des batailles épiques à la pelle et des combats homériques à destination...des journaux télévisés US (lire le premier article de cette série_  clik Omegalpha). Par petites touches, nous nous proposons de dresser un tableau qui s’avèrera au final bien sombre et si peu reluisant. A tout seigneur tout honneur, commençons donc par le président triomphalement et démocratiquement réélu il y a quelques mois au terme d’une élection ubuesque saluée par toutes capitales occidentales comme une notable avancée du processus démocratique (sic)...

     

    Le pion à pakol est en train de devenir fou... Bien avant l’épisode de la « reconquête finale » et celui de l’envoi de troupes supplémentaires pour mater l’irascible enturbanné local, il convient de rappeler que celui qui préside encore aujourd’hui ce chaos indescriptible doit son trône vacillant à l’une des plus rocambolesques « élections » présidentielles parrainées par les habituels laudateurs de cette « démocratie » qui sert si souvent de cache-nez à une entreprise de colonisation et de pillage en règle (voir article consacré à  cet ubuesque épisode électoral _ click Omegalpha). Nous avons nommé bien évidemment l’ineffable Karzaï, un complexe personnage assez bien dépeint dans une série que lui consacre le site Agoravox (voir liens partie Karzaï, le maillon faible). Magnifiquement « réélu » donc, ce président fantôme qui ne dirige plus que son palais hautement sécurisé à Kaboul, joue depuis quelques mois une bien énigmatique partition avec un seul mot d’ordre en tête, durer coûte que coûte et surtout survivre à la fièvre locale qui fait bien des dégâts dans les cœurs et surtout les esprits pour parodier méchamment le leitmotiv de cette force d’occupation qui prétend gagner le cœur et les esprits (lien De Defensa) en conduisant le peuple afghan au bord du gouffre. Marionnette docile des pétroliers US proches du clan Bush, cet ancien d’Unocal a été installé à la tête du pays  pour veiller à la bonne mise en place du vrai projet qui se cache derrière l’invasion de l’Afghanistan. En fait, l’installation de bases opérationnelles  à une encablure de l’Iran et surtout, le démarrage du « Trans-Afghanistan Pipeline » (TAP) en attente depuis des années.

     

     

     

     

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    La production de drogue a atteint des niveaux hallucinants

     

     

    Une gigantesque entreprise qui vise à acheminer les réserves naturelles de gaz du Turkmenistan (mer Caspienne, champ gazier de Dauletabad) via l’Afghanistan et le Pakistan pour aboutir enfin à Fazilka (Inde). Il est question ici d’un véritable corridor énergétique et stratégique puisque pas moins de 33 milliards de mètres cubes de gaz naturel devraient être acheminés le long des 1 680 kilomètres du pipeline chaque année, la facture s’élevant au minimum à 7,6 milliards de dollars en termes d’investissements immédiats (dernière estimation faite en 2002). C’est très exactement pour mettre en route cette manne gazeuse que les services secrets pakistanais (ISI) et la CIA lancèrent dans le grand jeu les fameux Talibans chargés de ramener un semblant d’ordre dans une Afghanistan livrée aux chefs de guerre et au chaos consécutif à une guerre civile interminable. Des Talibans épaulés par Ben Laden et ses sbires qui s’étaient chargés au préalable de précipiter la débâcle des troupes d’occupation russes pour faire place nette. Des miliciens religieux également cornaqués par les services pakistanais qui tirent profit sur place du juteux trafic d’opium, un pactole non négligeable et une rente annuelle appréciable (2 milliards de dollars en 1999 – source Programme des Nations unies pour le contrôle international des drogues – click Wikipedia) d’autant que la production a atteint des niveaux hallucinants depuis...l’invasion de la coalition occidentale (lien Le Monde). Des Talibans qui se sont émancipés un peu trop vite au goût des ordonnateurs de la manœuvre en devenant de plus en plus gourmands et de plus en plus autonomes dans leur processus décisionnel à l’image de cette interdiction absolue de cultiver le pavot sur le territoire afghan sous peine de mort. Un décret religieux qui allait priver de facto l’ISI d’une source de revenus confortable et la CIA d’un « black budget » très fonctionnel. La drogue, comme le pétrole et le gaz, peut parfaitement devenir un motif de conflit pour reprendre les termes du site De Defensa. Les mafias militaires fonctionnent comme les mafias plus traditionnelles, l’appât du gain reste le moteur principal de ces officines scabreuses.

     

    Une ultime réunion au mois d’août 2001 en Allemagne et une menace précise proférée à l’encontre des récalcitrants barbus (celle d’une invasion massive de l’Afghanistan) ne changeront pas le cours tumultueux de l’histoire puisque le mois suivant, des avions s’écrasaient sur les tours jumelles du WTC puis,  dans un bel élan collectif et émotionnel, la Coalition décidait...d’envahir l’Afghanistan pour traquer ce Bel Laden forcément coupable, un « terroriste » qu’ils avaient également installé sur place comme une bombe à retardement prête à servir de levier et de tête de gondole à une future campagne d’intoxication massive de l’opinion publique occidentale.  Un Ben Laden bien encombrant pour les Talibans qui avaient proposés à de multiples reprises de livrer à la CIA cet hôte devenu indésirable et dangereux. En vain. Refus catégorique des services US... On comprend aisément cette étonnante rebuffade au vu du déroulement de la fumisterie de la lutte contre Al Quaida et des manœuvres liberticides (Patriot Actn Lois Sarkozy, etc) enclenchées dan la foulée de la divine surprise de septembre qu’il convient de ne surtout pas décrypter sous peine d’infamie et de diabolisation outrancière (voir liens Rue 89 – Planète non-violence – Figaro - Bellaciao). Le règne de l’imposture doit perdurer à tout prix pour masquer les turpitudes des imprécateurs. Voilà un bref rappel historique pour bien saisir le contexte et les enjeux afin de mieux appréhender la fonction dévolue au pion Karzaï dans le plan initial. Hélas, rien ne s’est déroulé comme prévu pour ceux qui tirent les ficelles puisque l’ami Hamid s’est avéré à la longue aussi gourmand que ses supposés ennemis Talibans. Il faut ajouter aussi tout de go que son propre frère (Wali de son prénom) est entre temps, devenu un des plus puissants parrains du très lucratif trafic de drogue sous la supervision de la CIA apparemment (liens Figaro – blog Libération), un réseau disparate aux ramifications très surprenantes... (lien Libertés internet – partie Le poisson pourrit par la tête).

     

     

     

     

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    Le business est une affaire de famille... 

     

     

    « Le New York Times a révélé à la fin octobre que le frère de Karzai – Ahmed Wali Karzai, qui est connu pour avoir largement profité du commerce et de la distribution d’opium qu’il dirigeait d’une main de fer dans une vaste région au sud de l’Afghanistan, autour de Kandahar – avait été à la solde de la CIA une bonne partie de ces huit dernières années. Non seulement il fournit des renseignements aux Etats-Unis, mais il aide également la CIA à diriger la Kandahar Strike Force, un groupe paramilitaire. Il est également propriétaire d’un grand local dans les environs de Kandahar ­ l’ancienne maison du mollah Mohammed Omar, le fondateur des Talibans – qu’il loue aux forces spéciales états-uniennes. (Lien LCR Belgique). Et comme le business est une affaire de famille : « Ahmed Wali Karzaï n’est pas le seul de la famille à faire parler de lui. Mahmoud, un autre de ses frères, est aussi au cœur du système. Jusqu’en 2001, il possédait une chaîne de petits restaurants et de petits hôtels aux Etats-Unis. Approché et financé par le département d’Etat américain fin 2001, il est rentré dans son pays. Devenu vice-président de la chambre de commerce, il règne aujourd’hui sur le ciment, le cuivre et le charbon afghans. » nous apprend le JDD. En sus de l’avide fratrie, l’intrigant Karzaï a dû composer avec des chefs de guerre sanguinaires et corrompus jusqu’à la moelle pour asseoir un semblant de légitimité mais à quel prix... « "Hamid Karzaï n’a pas eu le choix en prenant les rênes de l’Etat. Il n’avait aucun appui dans le pays. Il a donc dû s’entourer de seigneurs de guerre, pour la plupart des criminels. Des seigneurs à qui il a bien fallu donner des gages", confiait en 2006 Jean Mazurelle, alors patron de la Banque mondiale en Afghanistan » assure le même article (lien JDD « Les dérives du clan Karzaï »). Vous conviendrez qu’il devient difficile de ne pas s’esclaffer lorsque l’on tombe sur un article du Figaro (la pravda impériale d’ici) qui admet un peu benoitement que les promesses faites par Hamid Karzaï aux contributeurs du budget de la reconstruction du pays, à savoir la fin de la corruption et de la production massive de pavot, se sont avérées...des mirages qui se sont bien vendus (lien) et une rafale d’illusions. Et pour cause ! Le marché de la dope nourrit les charognards à l’œuvre sous ces latitudes lointaines, sans témoins ou presque puisque nos médias ignorent le conflit à la demande des plus hautes autorités. Tout le monde a sa part : Talibans, clan Karzaï, seigneurs de guerre, services pakistanais, officines paramilitaires (OTAN y compris - lien Libertés internet déjà cité), CIA sans oublier que ce trafic bien organisé fournit du travail rémunéré à une partie non négligeable de la population locale. Prière également de ne pas pouffer de rire lorsque l’on tombe sur d’impayables articles publiés par Rue 89 qui titrent : « Les Etats-Unis désarmés face à l'opium afghan » ou mieux encore, « Les stups américains en renfort en Afghanistan » (Liens). Quelle mascarade ! Vive la communication à destination des gogos !

     

    En fait, le pion mis en place par les chancelleries occidentales se montre de plus en plus rétif pour ne pas dire indocile parce que le commerce de produits stupéfiants lui fournit une marge de manœuvre inespérée tout en contentant largement ses acolytes et ses ennemis Talibans qui œuvrent également dans la même branche pour ainsi dire. Un secteur d’activité florissant et plein de perspectives d’avenir puisque le pays du lapis-lazuli est devenu en quelques années d’occupation, un narco-état compétitif puisqu’il peut s’enorgueillir d’être le premier producteur d’opium, d’héroïne et de haschich au monde (lien Voltaire – Figaro – Nouvel Obs). Jamais repus semble-t-il, Karzaï et son clan organisent en sus de gigantesques détournements de l’aide internationale avec l’active complicité des agences présentes sur place (sans doute un système de rétro-commissions ou de partage comme en Irak) puisque des palettes entières de dollars détournés sont réexpédiées par avion depuis l’aéroport de Kaboul hautement sécurisé par les troupes d’élite de l’US Army, les sociétés de sécurité privées (Blackwater and co) et les unités spécialisées de l’OTAN (liens Les Echos - Mondialisation, lire aussi la série sur Karzaï d’Agoravox). Un pillage en règle qui s’accomplit à l‘heure où le tiers de la population afghane est menacé de famine. La destination des avions bourrés jusqu’à la gueule de grisbi vert ? Les paradis fiscaux assurément ! Ainsi, cet argent pris dans la poche des contribuables français, anglais ou américains est directement réinjecté dans l’économie mondiale via les hedge funds et autres sociétés off shore de lessivage d’argent sale tout en engraissant au passage tous les intermédiaires véreux. Et dire que nos soldats payent le prix fort pour faire perdurer ce cirque sanglant et ce hold-up permanent que les deux journalistes français enlevés depuis plus de deux cent jours ont sans doute eu le tort d’apercevoir ou de filmer. Il y a de lourds et crasseux rideaux qu’il ne faut pas soulever...

     

     

     

     

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    Le pays regorge de pétrole et de ressources minières

     

     

    Et la population afghane dans tout cela, celle que l’on prétend sortir des griffes non vernies des affreux Talibans à coup d’élections truquées, de bavures, de torture et de détournement massif de l’aide à la reconstruction ? Du baratin et de la communication comme d’habitude, le plus cynique de tout ceci est sans doute le fait que les rares miettes qui tombent des serres de ces rapaces impitoyables sont aussitôt englouties par des ONG généralement proches de telle ou telle chancellerie ou du Pentagone. Vive le charity-business et ses promesses mirobolantes ! « À la chute du régime tâleb, l’Afghanistan a reçu d’importantes promesses de dons. Cette manne financière accordée à la reconstruction de l’Afghanistan a attiré un nombre record d’ONG. Actuellement, environ 2 300 organisations humanitaires nationales travaillent en Afghanistan, et 337 organisations internationales y sont implantées. » (Lien HNS). Entre les 4x4 flambants neufs, la location des luxueux et sécurisés hôtels et la logistique pour faire vivre ces touristes un peu particuliers, près de 70% des sommes allouées parfois à ces petites entreprises amies sert...au fonctionnement des dites structures. La boucle est ainsi bouclée sur une population afghane efflanquée et meurtrie. Dans cette atmosphère de prévarication, de corruption et de gabegie généralisées (lien Figaro), Karzaï et la mafia militaro-industrielle (agences de renseignements, mercenaires, spécialistes et autres stratèges d’opérette) se sentent comme des poissons dans l’eau, dans une eau saumâtre certes mais où il fait bon patauger d’autant que les nouvelles s’annoncent bonnes pour tous ces affairistes notoires. De récentes études géologiques viennent de mettre en évidence le fait que le pays regorge de pétrole et de ressources minières insoupçonnées jusque là. A moins que l’information ne sorte qu’aujourd’hui ajoutant encore à la complexité du grand jeu, allez savoir (liens Europe 1 – Figaro). Voilà qui ne va certainement pas calmer tous ces aigrefins à l’œuvre et en premier lieu, le pion Karzaï qui n’en fait désormais plus qu’à sa tête ou ce qu’il en reste puisqu’il est désormais ouvertement accusé par les médias de l’Empire d’être corrompu, fou et toxicomane, ce qui fait quand même beaucoup et qui ressemble à une belle campagne de dénigrement organisé (liens Figaro – Slate – JDD, les relais de l'empire). Pourquoi une telle volée de bois vert de la part de ses alliés ? Le pantin devenu fou (lien Hebdo Nouvel Obs) a sans doute ompris depuis un bon moment que cette guerre menée par la coalition était une gigantesque et tragique farce qui finirait par mal tourner et il prépare déjà l’avenir en négociant de plus en plus ouvertement avec les Talibans, ces insurgés, afghans comme lui, qui arriveront au pouvoir in fine. Voilà un homme prévoyant et plus lucide qu’il n’y parait parce que du côté du théâtre d’opérations, rien ne va plus même si nos médias se gardent bien de vendre la mèche qui crépite déjà.

     

    La situation semble même plutôt désespérée pour la coalition (des imbéciles ?) qui cède à la panique devant  l’ombre grandissante et effrayante de la débâcle à venir. « Nous sombrons de plus en plus profondément dans le fétide bourbier afghan, et ni le président, ni Petraeus, ni personne d’autre n’a la moindre idée de la manière d’en sortir. Les fanatiques de la contre-insurrection réclament des renforts et ils veulent que le président oublie son calendrier, déjà peu plausible, fixant à juillet 2011 le début du retrait des troupes. Nous sommes comme le joueur invétéré qui accumule les dettes pour miser dans un jeu où les dés sont pipés. Il n’y a pas de victoire possible en Afghanistan, seulement des souffrances. » se lamentait il y a peu, Bob Herbert du New York Times, un brin fataliste dans un article sobrement intitulé « L’enlisement avant la défaite » (Lien Courrier international). Constat pessimiste ? Que nenni, l’heure n’est même plus à l’enlisement mais bien à la gestion pragmatique de la défaite qui pointe son nez chaque jour un peu plus comme nous le verrons prochainement. A suivre donc...

     

     

     

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    Karzaï, le maillon faible : 

     

    Karzaï, le Parrain de l'Afghanistan (12) : l'argent évaporé à l ... (Agoravox)

    Karzaï, le Parrain de l’Afghanistan (10) : la province (...) (Agoravox)

    Karzaï, le Parrain de l’Afghanistan (9) : s’en prendre aux (...)(Agoravox)

    …Et là-bas, on est en train de perdre “les cœurs et les esprits” des G.I. (De Defensa)

    L'Afghanistan, premier producteur mondial de haschich et d'opium ...  (Le Monde, abonnement)

    Le vrai et tous les faux complots du 11 Septembre (Rue 89)

    Des soupçons de délit d'initiés jamais vraiment levés (Rue 89)

     50 Questions Sur Le 11 Septembre Pepe Escobar  (Planète nonviolence)

    Le Pen rejoint les conspirationnistes du 11 Septembre (Rue 89)

    Attaqué pour ses propos sur le 11-Septembre, Mathieu Kassovitz poursuit en diffamation (Libération)

    Comparé à Faurisson et Goebbels, Kassovitz porte plainte (Rue 89)

    Attaques Du 11/09 Aux US:20 Questions de Plus – Pepe Escobar  (Planète nonviolence)

    Comment Ben Laden échappe à la CIA (Figaro)
    Aucune donnée solide sur ben Laden depuis des années, dit la CIA  (L'Express)

    Ben Laden menace à nouveau les Américains (Figaro)
    Ben Laden demande le retrait des troupes européennes d'Afghanistan (Libération)

    12h45 Une vidéo d'al-Qaïda menace l'Allemagne (Figaro)

    11 septembre  : Paul Amar a voulu se payer Jean Marie Bigard    : Perdu    !!! (Bellaciao)

     

     

     

    Le poisson pourrit par la tête :

     

     Le frère de Karzai agent de la CIA ? (Figaro) 

    Recrutement familial à la CIA - Great America (Blog Libération)

    KOUCHNER, KARZAÏ, THACI, LA CIA, LA DROGUE ET NICOLAS SARKOZY (Libertés internet)

         Afghanistan: Le président des seigneurs de guerre (LCR la Gauche be)

    Afghanistan: Les dérives du clan Karzaï (JDD)

    Le Figaro - International : L'échec de Karzaï dans la lutte antidrogue (Figaro)

    Les stups américains en renfort en Afghanistan  (Rue89)

    Les Etats-Unis désarmés face à l'opium afghan (Rue89)

    Afghanistan : plus de 4 milliards de dollars d'aide détournés (Les Échos)

    Afghanistan : quand les dollars prennent l'avion (Mondialisation)

    Afghanistan - Plus grand exportateur d'opiacés au monde (France Soir)

    Afghanistan 2004 : un narco-État protégé par l'OTAN [Voltaire] 

    14h19 8% des Afghans accros à la drogue (Figaro)

    10h35 Afghanistan: 1er producteur de haschich (Figaro)

    La consommation d'opiacés en Afghanistan a doublé en cinq ans ... (Nouvelobs.com)

    L’afghanistan : un eldorado pour les consultants et experts de tous poils (HNS info)

    La corruption a doublé en Afghanistan (Figaro)Afghanistan: 3.000 mds de dollars de minerais (Europe1 )

    Pétrole: l'Afghanistan a des gisements (Le Figaro )

    Hamid Karzaï est-il devenu fou? (Slate) 

    Les EU s'inquiètent des propos de Karzaï  (JDD.fr)

    19h00 Hamid Karzaï serait toxicomane (Figaro)

    Afghanistan le roi pavot - « L'argent a rendu tout le monde fou ... (Hebdo Nouvel Obs)

    L’enlisement avant la défaite (New York Times – Courrier international) 

     

     

     

    See U 

     

    DJ CC Jung

     

    http://omegalpha.over-blog.com/article-la-drole-de-guerre-de-l-empire-en-afghanistan-2-54111532.htm


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