• A relayer partout !

     

    Avant 2003 naissaient à Fallujah, 1050 bébés de sexe masculin pour 1000 bébés de sexe féminin. En 2005, il n’y a eu la naissance de seulement 350 garçons pour 1000 filles, ce qui signifie que les bébés de sexe masculin ne survivent pas, révèle le Dr. Chris Busby.


    (JPG)

    Reportage Sky News : http:// www.liveleak.com/view?i=dda_...

     


    Je viens juste de regarder une rediffusion d’une émission d’Al-Jazeera préparée par Ahmad Mansour - une entrevue avec le professeur Chris Busby. Le professeur Chris Bubsy est un scientifique et le directeur de Green Audit, et secrétaire scientifique du comité européen sur les risques liés aux radiations [European Committee on Radiation Risks].

    Le professeur Busby a produit beaucoup d’articles sur les radiations, l’uranium et la contamination dans des pays tels que le Liban, le Kosovo, Gaza et naturellement l’Irak.

    Je vais me focaliser ici sur ses dernières découvertes qui étaient le sujet du programme diffusé sur Al-Jazeera.

    Comme certains d’entre vous le savent, Fallujah est une ville interdite. Elle a été soumise à d’intenses bombardements en 2004, avec des bombes enrichies à l’uranium [DU] et au phosphore blanc, et depuis elle est devenue zone interdite - ce qui signifie que les autorités fantoches irakiennes et les forces d’invasion/d’occupation des États-Unis ne permettent à personne d’entreprendre une véritable étude dans Fallujah. Fondamentalement, Fallujah est sous état de siège.

    Il est évident que les Américains et les Irakiens savent quelque chose et le cachent au public. Et c’est là qu’entre en scène le professeur Chris Busby. Il était et est toujours résolu à aller au fond de ce qui s’est passé dans Fallujah en 2004.

    Étant un des premiers scientifiques dans son domaine, il s’est lancé dans une étude sur Fallujah dont les résultats préliminaires seront publiés dans 2 semaines - si tout se passe bien.

    Le professeur Busby a rencontré beaucoup d’obstacles alors qu’il entreprenait ce projet. Ni lui ni personne de son équipe n’a été autorisé à entrer dans Fallujah pour y conduire des entretiens. Mais, dit-il, quand la porte principale se ferme, il faut trouver d’autres portes à ouvrir. Et c’est ce qu’il a fait. Il est parvenu à réunir une équipe d’Irakiens de Fallujah afin que ceux-ci mènent les enquêtes pour lui.

    Le projet de recherche s’appuie sur 721 familles de Fallujah, ce qui représente 4500 participants - vivant aussi bien dans des zones à niveau élevé de rayonnement que dans des zones à bas niveau. Les résultats ont été comparés avec un groupe de contrôle - un échantillon du même nombre de familles vivant dans une zone non radioactive dans d’autres pays arabes. Pour les besoins de l’étude ont été choisis trois autres pays pour la comparaison : le Kowéit, l’Egypte et la Jordanie.

    Avant d’aborder les résultats préliminaires, je dois noter ce qui suit :

    -  les autorités irakiennes ont menacé tous les participants de cette enquête d’arrestation et de détention si elles coopéraient avec les « terroristes » qui les interviewaient. En d’autres termes, elles ont été menacées d’être sous le coup de la loi anti-terroriste.

    -  Les forces des États-Unis ont interdit au Dr. Busby de recueillir n’importe quelle donnée, arguant du fait que Fallujah est une zone insurrectionnelle.

    -  Les médecins de Fallujah ont décliné la demande de passer dans le programme télévisé d’Ahmad Mansour parce qu’ils avaient reçu plusieurs menaces de mort et craignaient pour leurs vies.

    En d’autres mots, l’étude a été entreprise dans des conditions très difficiles et représentant un danger pour la vie [des participants]. Mais elle a néanmoins été menée à bien.

    Comme le programme n’a pas été téléchargé sur Youtube, je ne peux pas donner de transcription mot-à-mot de l’émission. J’ai pris des notes rapides à la main et mémorisé le reste. Mais je ferai de mon mieux pour présenter tous les faits que j’ai appris aujourd’hui. Qu’est-ce donc que les Etats-Unis et leurs marionnettes irakiennes ne veulent pas que le public sache ? Et pourquoi ne permettent-ils aucune mesure des niveaux du radiation dans Fallujah, et pourquoi ont-ils même interdit à l’AIEA [nternational Atomic Energy Agency] d’entrer dans la ville ?

    Que s’est-il exactement passé dans Fallujah ? Quels étaient les types de bombes utilisées ? Était-ce uniquement des bombes à l’uranium ou y avait-il encore quelque chose d’autre ?

    1) Une chose qui est très impressionnante dans Fallujah est que les taux de cancer ont nettement augmenté dans un très court laps de temps, en fait depuis 2004. Voici des exemples fournis par le Dr. Busby :

    -  le taux de leucémie d’enfant est de 40 fois plus élevé, depuis 2004, que pendant les années qui précédent. Et comparé à la Jordanie, par exemple, ce taux est de 38 fois plus élevé
    -  le taux de cancer du sein est 10 fois supérieur à ce qu’il était avant 2004
    -  le taux de cancer du système lymphatique est de 10 fois supérieur à ce qu’il était avant 2004.

    2) Une autre particularité à Fallujah est l’élévation dramatique du taux de mortalité infantile. Comparé à 2 autres pays arabes comme le Kowéit et l’Egypte qui ne sont pas affectés par les radiations, voici les chiffres :

    -  le taux de mortalité infantile pour Fallujah est 80 enfants en bas âge sur 1000 naissances (80 pour 1000), alors que pour le Kowéit ce taux est de 9 enfants en bas âge sur 1000, et pour l’Egypte de 19 enfants en bas âge sur 1000. (Donc le taux de mortalité infantile en Irak est 4 fois plus élevé qu’en Egypte et 9 fois plus élevé qu’au Kowéit.)

    3) La troisième particularité à Fallujah est le nombre de déformations d’origine génétique qui a explosé après 2004. C’est un sujet que j’ai déjà traité dans le passé. Mais ce n’était pas une étude complète, et aujourd’hui j’ai appris autre chose. Les rayonnements produits par un agent qui a été employé par « les forces de libération » causent non seulement de très nombreux défauts d’origine génétique mais provoque également, et c’est très important, des changements structurels au niveau cellulaire.

    Quelles en sont les conséquences ?

    En raison du code génétique des enfants en bas âge de sexe masculin (manque de chromosome X), ceux-ci risquent plus de mourir à la naissance, et les enfants en bas âge de sexe féminin ont plus de chance de survivre à la naissance avec de fortes déformations. Et ici un autre exemple est fourni par le Dr. Busby : avant 2003 les taux de natalité dans Fallujah étaient comme suit : 1050 enfants de sexe masculin pour 1000 enfants de sexe féminin. En 2005, il y a eu la naissance de seulement 350 enfants de sexe masculin pour 1000 bébés de sexe féminin - ce qui signifie que les bébés de sexe masculin ne survivent pas.

    Quant aux bébés de sexe féminin, et c’est là que se trouve le pire de la tragédie... les radiations provoquent des changements au niveau de l’ADN, ce qui signifie que ces même enfants de sexe féminin, s’ils survivent et s’ils se reproduisent plus tard, donneront naissance à des filles génétiquement déformées et à des bébés de sexe masculin morts-nés.


    Les résultats mentionnés ci-dessus sont corrélés par d’autres études menées sur les enfants des enfants des survivants d’Hiroshima (en 2007) et qui prouvent que même la troisième génération affiche des malformations génétiques comprenant des maladies chroniques (cancer, coeur, etc...) à un taux 50 fois supérieur à la normale. À Chernobyl, d’autre part, les études sur des animaux de la même zone ont prouvé que les effets des rayonnements ont génétiquement modifié 22 générations. En somme les effets des rayonnements sont transmis de gène en gène et ont un effet cumulatif avec le temps (je n’entrerai ici pas dans le détail sur la façon dont cela se réalise. Vous pourrez lire plus d’explications à ce sujet une fois que le document du Dr. Busby sera édité).

    Certaines des déformations infantiles sont si terribles qu’Al-Jazeera et la BBC - qui a produit un documentaire sur le même sujet - ont refusé de diffuser certaines images. Les exemples de malformations dont les photos sont en la possession d’Ahmad Mansour sont :


    -  des enfants nés sans yeux
    -  des enfants avec deux et trois têtes
    -  des enfants nés sans orifices
    -  des enfants nés avec des tumeurs malignes au cerveau et à la rétine de l’oeil
    -  des enfants nés avec l’absence d’organes vitaux
    -  des enfants nés avec des membres manquants ou en trop
    -  des enfants nés sans parties génitales
    -  des enfants nés avec de graves malformations cardiaques.

    Etc ...

    Sur ces mêmes aspects, les médecins de Fallujah ont été invités pour les besoins de l’étude à noter les taux de malformations à la naissance en l’espace d’un mois et de comparer les chiffres avec le mois qui a précédé. Voici les résultats : en l’espace d’un seul mois, les seules naissances avec malformations dans le mois courant ont augmenté de 3 par rapport au mois qui précède (le mois courant indiqué pour l’étude était février 2010).


    L’uranium est introduit dans le sang par la digestion et la respiration. Les quantités extrêmement élevées d’uranium auxquelles les gens de Fallujah ont été soumis expliquent l’élévation vertigineuse des cancers des ganglions, des poumons, des seins et du système lymphatique chez les adultes.

    Il y a 40 autres secteurs fortement irradiés en Irak, mais Fallujah est LE PIRE DE TOUS.

    Rien qu’avec ces résultats préliminaires, le Dr. Busby et son équipe en ont conclu que par rapport à Hiroshima et à Nagazaki, Fallujah était pire. Et je cite de Dr. Busby : « La situation dans Fallujah est effrayante et affreuse, c’est encore plus dangereux et pire qu’à Hiroshima... »


    J’ai noté que ce sont des résultats préliminaires. Pourquoi ais-je noté cela ?

    Parce que le Dr. Busby a été harcelé. Il a vu se réduire ses fonds pour la recherches, et des portes se sont fermées sous sous nez. Il a été menacé (comme l’ont été d’autres scientifiques qui ont conduit des études semblables dans les années 90 en Irak), abandonné par la communauté scientifique, attaqué — en raison de la nature de son travail sur l’Irak. Les implications politiques sont énormes et dangereuses pour les Etats-Unis et leurs seconds couteaux. Cela montre bien que la preuve scientifique que des crimes de guerre ont été commis se trouve vraiment ici à portée de main ...

    En conséquence, la vie du Dr. Busby a été rendue très difficile. La publication sur les travaux de recherche pour lesquels il a énormément travaillé, a été envoyée au Lancet afin d’être soumise au comité scientifique de la revue. Le Lancet a retourné le projet d’article, disant ne pas avoir le temps de l’étudier. Des laboratoires ayant coopéré dans le passé pour examiner des échantillons les ont cette fois-ci retournés après avoir découvert que ces échantillons venaient d’Irak. Seuls 2 laboratoires sont disposés à examiner les mêmes échantillons pour trouver l’agent exact utilisé dans Fallujah - mais ils sont prêts à le faire uniquement à un prix tout à fait exorbitant à cause de la nature sensible de l’étude. Mais en raison du manque d’argent, le Dr. Busby attend les fonds nécessaires pour faire analyser une vingtaine d’échantillons provenant de Falluja et qu’il conserve soigneusement .

    Questionné par Ahmad Mansour sur ce qui l’incitait à persévérer, quand on considère tous les obstacles formidables qu’il a été obligé de surmonter, sa réponse a été :

    « Toute ma vie, j’ai cherché la vérité, je suis un chasseur de la vérité dans une jungle de mensonges. J’ai également des enfants. Les enfants sont non seulement notre futur, ils sont les porteurs des générations futures. Depuis 50 ans nous avons souillé la planète (avec les radiations) et nous faisons supporter cet héritage à nos enfants et petits enfants. Nous avons l’obligation pour les gens de Fallujah de découvrir la vérité »

    Interrogé sur la façon dont il peut poursuivre ses travaux sans financement et face à des portes se fermant devant lui, il a répondu :

    « Je compte sur la bonne volonté de personnes ici et là qui envoient de petites sommes d’argent, et je suis également un fermement persuadé que si la porte principale se ferme, il faut en ouvrir d’autres. Quand il y a une volonté, il y a toujours un chemin. »

    Chapeaux bas devant vous ! Professeur Busby...

    J’incite toutes les personnes lisant ce courrier, toutes les personnes de conscience, je pousse tous les Irakiens (réagissez ! pour l’amour de Dieu !) et tous les Arabes pour prendre contact avec le Dr. Busby et faire une donation afin que les échantillons provenant de Fallujah puissent être examinés et que la vérité puisse être découverte. Et je finirai ce courrier avec une dernière citation de ce grand homme dévoué :

    « La vérité a des ailes qui ne peuvent être coupées. »

    Je dois m’arrêter ici. C’est déjà le matin et je n’ai pas encore dormi. J’ai voulu transmettre tout cela au monde... La question que je vais garder avec moi — si jamais je peux fermer l’oeil — est la même question que celle que j’ai toujours posée depuis 2003 : « Pourquoi ? Qu’est-ce que le peuple irakien, qu’est-ce que les enfants irakiens vous ont fait pour mériter tout cela ? »


    PS : Paola Pisi, rédactrice d’Uruknet a trouvé la vidéo de l’émission sur Youtube ; elle vient juste d’y être installée. Je ne sais pas comment elle a procédé car j’avais recherché cette vidéo pendant des heures. Merci Paola. Voici une autre personne dévouée à la Vérité. Si quelqu’un pouvait la traduire entièrement en anglais, j’en serai très heureuse.

    Juillet 2010 - ArabWomenBlues - Vous pouvez consulter cet article à :
    http:// arabwomanblues.blogspot.com/...
    Traduction de l’anglais : Claude Zurbach



    Auteur : Layla Anwar  - Source : Info-Palestine

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14496#14496

     

     

     

     

     

    Hiroshima dans les gènes

     

     

    Ils vivaient à Hiroshima au moment de l’explosion de la bombe atomique, il y a 65 ans. Aujourd’hui, ils portent la marque de ce drame dans leurs chromosomes. Des mutations génétiques qui ont fait de leur vie un calvaire. Rencontre avec ces « Hibakushas » - les « exposés » - qui parcourent le monde pour demander le désarmement nucléaire.

     Le Peace Boat, affrété par une fondation japonaise pour la paix et le dialogue interculturel, est parti de Bergen en Norvège. Il navigue en mer du Nord. A son bord, neuf « Hibakushas ». Littéralement, des « exposés », présents au moment de l’explosion des bombes nucléaires sur les villes d’Hiroshima ou de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945. Dans la salle Pacific du bateau, Mitsuo Kodama s’exprime en leur nom. Elégant dans son complet gris, avec des lunettes aux fines branches, il parle d’une voix calme. Sa femme, les cheveux bouclés à peine blanchis, est à ses côtés. Monsieur Kodama s’incline devant son auditoire. A l’aide d’un rétroprojecteur et d’une canne télescopique, il tente de décrire cette journée qui a fait basculer son existence, et ce qu’est sa vie depuis.

     

    Hiroshima, ses immeubles, ses habitants, son ciel, tout est en feu.

    Mitsuo Kodama a 78 ans, il est né à Hiroshima. Il a douze ans quand la bombe A explose au-dessus de sa ville natale. Ce jour-là, il est à l’école, au milieu d’un immeuble en bois, recouvert d’un toit en céramique. « Nous avons entendu le bruit d’un avion dans le ciel et… j’ai perdu conscience », décrit-il. Lorsqu’il se réveille, l’immeuble s’est effondré tout autour de lui, sauf au centre de la classe. Sous les débris, ses amis. Certains, encore vivants, hurlent ou gémissent. La plupart sont morts, le crâne et le corps brisés. Mitsuo Kodama est blessé. Seul et très faible, il parvient à s’extirper des ruines de son école, sans pouvoir venir en aide à ceux qui sont restés sous les gravas. Hiroshima, ses immeubles, ses habitants, son ciel, tout est en feu.

    Cette image du ciel embrasé d’Hiroshima se transmet dans la mémoire collective du Japon par le récit des survivants. Mais aussi à travers l’œuvre célèbre d’un peintre, Ikuo Hirayama, lui-même hibakusha. Son tableau « Hiroshima shohenzu » (L’Holocauste d’Hiroshima) est une immense toile à la puissance émotionnelle semblable au « Guernica » de Picasso. L’observer provoque une sensation de mort et de terreur.

     

    De l’horreur de l’explosion aux cancers multiples

    Sorti de son école, Mitsuo Kodama quitte le quartier de Zakoba cho et ses camarades « enterrés vivants ». Il marche vers son village, Hesaka-mura, situé à cinq kilomètres d’Hiroshima. En chemin, il vomit à plusieurs reprises et ne croise que des cadavres, brûlés, démembrés, les orbites vidées de leurs yeux. A deux kilomètres du village, il s’évanouit de nouveau, et se réveille dans une maison inconnue, secouru par un anonyme. Il se remet en route, arrive vers minuit à son village.

    Monsieur Kodama peut décrire longuement le jour où Little boy – le nom donné par l’US Air Force à la bombe atomique – a explosé et tué près de 100.000 personnes. Il peut raconter l’horreur de cette journée. Mais il préfère parler de ce qui s’est passé après l’explosion de la bombe : la perte immédiate des cheveux, les fièvres, les hémorragies pulmonaires et rénales, les maladies qui ne l’ont jamais quitté.

     

    Comme si la bombe atomique explosait tous les jours en eux

    Toute sa vie, Kodama-San - Monsieur Kodama - comme l’ensemble des Hibakushas, a développé de multiples cancers : de l’estomac, de l’intestin, de la tyroïde, de la peau… « Rien que pour traiter mon cancer de la peau, j’ai subi douze opérations chirurgicales », explique-t-il. Des tâches brunes parcourent toutes les parties visibles de son corps, de ses mains à son cou. Certains autres Hibakushas dans la salle présentent cette même particularité. Sur l’écran, Kodama-san projette la liste des cancers ayant frappé les autres Hibakushas qui, eux, en sont morts.

    L’écran s’illumine ensuite sur une image d’une étrange beauté, brillante comme un vitrail. Alignés les uns à côté des autres, des bâtonnets plus ou moins rectilignes luisent d’une lumière verte, jaune, rouge ou bleue. Ce sont les chromosomes de Monsieur Kodama, à côté de ceux d’une personne non soumise à des radiations atomiques. « Les radiations peuvent briser le gène d’un chromosome. Mes chromosomes présentent 102% d’anormalités par rapport à une autre personne », décrit Mitsuo Kodama. « Les chromosomes se régénèrent, mais chaque fois qu’ils repoussent, ils copient la mauvaise information, désormais inscrite dans mon corps suite aux radiations ». C’est comme si la bombe atomique explosait tous les jours à l’intérieur d’eux.

     

    Hibakushas « in utero »

    En faisant exploser des bombes nucléaires au-dessus d’Hiroshima et Nagasaki, les Etats-Unis n’ont pas seulement tué des dizaines de milliers de personnes, sur le coup ou dans l’immédiate période qui a suivi. Directement exposés à la bombe et à ses radiations, des milliers d’autres continuent de subir les conséquences de l’explosion. Ceux qui n’étaient que des enfants ou de jeunes adolescents, comme les époux Kodama, Madame Mihoko Hagino (77 ans) ou Monsieur Kunihiko Bonkohara (69 ans), qui représente des 140 Hibakushas qui vivent au Brésil.

    Une partie des Hibakushas, n’étaient pas nés au moment de l’explosion. Ils sont alors de simples fœtus dans les entrailles de leurs mères. Ces « Hibakushas in utero », comme les autres personnes exposées, souffrent de multiples cancers et autres maladies, telle la cécité partielle de Kenji Tanaka, dont la mère est enceinte de trois mois le 6 août 1945. D’autres personnes sont exposées indirectement aux radiations, comme celles qui sont venues en aide aux survivants près des villes martyres.


    Le mouvement des Hibakushas n’est pas centré sur leurs souffrances. Ils veulent seulement que les drames d’Hiroshima et Nagasaki ne se reproduisent pas. « Les armes nucléaires, c’est le diable. Nous devons annihiler les armes nucléaires avant que ce soit elles qui nous annihilent », s’emporte Kodama-san. Ils portent ce message partout où ils le peuvent – et tant qu’ils le peuvent encore, car de nombreux Hibakushas disparaissent chaque année. En 2009 et 2010, ils étaient à New York, à l’ONU, lors des conférences de préparation et de révision du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Le programme « Orizuru » permet aux Hibakushas, à tour de rôle, d’embarquer sur le Peace Boat [1].

    « Ceci est ce que je suis devenu et ce que je serai à jamais »

    En ce début de mois de juin, le bateau accoste à Dublin. Des jeunes du bateau ont confectionné une immense bannière « End the blocade – Free Gaza [2] » qui occupe une partie de la coque tribord. Les sensei, anciens Hibakushas, solidaires de la flottille pour la paix attaquée par l’armée israélienne, posent ce matin-là fièrement devant la bannière pour la presse irlandaise. Cause pour laquelle leur degré d’engagement a augmenté avec une visite à la mi-mai en d’un camp de réfugiés palestiniens en Jordanie.

    Le groupe part rencontrer Derek Hannon, responsable des questions nucléaires pour le Department of Foreign affairs irlandais. Dans l’hôtel cosy où la délégation est reçue, le groupe d’Hibakushas, jusque-là d’un calme quasi monacal, fait preuve d’une énergie insoupçonnée. Dans tous les coins de la salle, ils dressent des kakémonos (rouleaux suspendus) de messages et de photos d’Hibakushas encore vivants, des photos des villes d’Hiroshima et Nagasaki détruites… En dix minutes, la salle de conférence est transformée.

    Au bout d’une heure de salamalecs diplomatiques, Kodama-san exprime pour la première fois sa frustration. Il se lève, se dirige vers le haut fonctionnaire irlandais qui le domine de plusieurs têtes et lui tend une image, celle de ses chromosomes, ses « vitraux génétiques ». La traductrice se cale sur le débit accéléré du survivant. « Ceci est ce que je suis devenu et ce que je serai à jamais. Ce que nous serons à jamais. Nous sommes les prophètes du présent. Ce qui s’est passé ne doit plus se reproduire, déclare-t-il. Il faut que disparaissent totalement de la surface de la terre les armes nucléaires. Le président du pays qui a lâché ces bombes sur nous vient de relancer cette initiative [3]. L’occasion est là, il faut la saisir. » Le diplomate reste sans voix.

     

    Vers une convention d’interdiction totale des armes nucléaires ?

    Randy Rydell, conseiller du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon sur les questions de désarmement nucléaire – présent également sur le Peace Boat - rappelle que les revendications des Hibakushas sont certes ambitieuses, mais sensées. Elles rejoignent un plan en cinq points présenté par le Secrétaire général de l’ONU pour aboutir à une convention mondiale d’interdiction totale des armes nucléaires. Lors de la dernière conférence de révision du TNP, ce projet a été soutenu par des dizaines de pays comme le Brésil, le Chili, la Norvège, la Suisse. Même la Chine, dans ses déclarations finales, fait référence à une « convention sur l’interdiction complète des armes nucléaires ». Contrairement à la France, qui ne soutient pas réellement la proposition du Secrétaire général sur l’interdiction totale des armes nucléaires. La France est à la traîne, globalement, dans la dynamique actuelle de débat sur le désarmement.

    Eros Sana

    Notes

    [1] affrété par une organisation humanitaire japonaise, le Peace Boat est un projet d’éducation populaire pour la paix et pour la résolution non-violente des conflits, auquel participent des jeunes et des moins jeunes - majoritairement japonais, mais aussi chinois, coréens ou européens - qui parcourent le monde, de port en port

    [2] Fin du blocus – Libérez Gaza

    [3] Référence directe au discours de Barack Obama, le 4 avril à Prague, pour un monde "sans armes nucléaires"


    Auteur : Eros Sana - Source : Basta !

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14562


    votre commentaire
  •  

    La liquidation de nos services publics,

    ici l'Hôpital

     

     

    Editorial du Journal CGT de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul

    l

    par COMITE VALMY

                                                 

    A la suite du départ en retraite (bien méritée !) de Monique Gauthier-Blanchet, les militants et adhérents de la CGT de Saint-Vincent-de-Paul m’ont fait l’honneur de me confier la tâche du Secrétariat Général.

     

    Nous ferons notre possible, avec tous nos camarades, pour que notre syndicat se maintienne jusqu’à la fermeture de notre hôpital. Nous serons là jusqu’au bout pour défendre le personnel, malmené par une « restructuration » qui, sur le plan collectif aussi bien qu’individuel, est source de souffrances morales et physiques, de stress, d’angoisse générée par l’incertitude de l’avenir...

     

    Cette « restructuration » qui touche tous les hôpitaux de l’APHP [Assistance Publique – Hôpitaux de Paris], nous savons tous ce qu’elle signifie en réalité : la casse pure et simple de l’hôpital public, sacrifié sur l’autel des profits privés. L’argument si souvent avancé pour justifier une telle politique, à savoir la nécessité de « faire des économies », ne résiste pas une seconde à l’analyse. Quiconque connaît un tant soit peu le fonctionnement de l’APHP est en mesure de constater quasi quotidiennement le gaspillage engendré par certains modes de gestion. Il ne s’agit donc pas de faire des économies, mais bel et bien de réduire le personnel et l’offre de soin.

     

    En outre, nous refusons cette idée si souvent brandie comme un étendard par les fossoyeurs des services publics, selon laquelle il faudrait « rentabiliser la santé ». Cette idée est déjà, pour l’ensemble des services publics, une aberration, dans la mesure où précisément le principe du service public est bien que les secteurs rentables doivent servir à alimenter les secteurs non rentables (et non à payer des actionnaires...), de telle sorte que tout citoyen de la république, où qu’il se trouve, puisse bénéficier partout des mêmes services. Le service public est un des piliers de notre République.

     

    Ce qui vaut pour les services publics en général (par exemple une ligne de chemin de fer de campagne doit être financée par les grandes lignes rentables) est encore plus vrai pour ce qui concerne la santé. La santé est un domaine à part, dans la mesure où, si l’on pourrait toujours choisir entre le train, l’avion ou la voiture par exemple, on ne choisit pas d’être malade ou non (sauf rares exceptions !). L’hôpital n’est pas un bien de consommation, c’est une nécessité, et la qualité des soins dispensés ne doit pas dépendre de la localisation ou des ressources financières des patients.

     

    Il n’y a pas d’argent ? Les doses de vaccin de Bachelot (achetés suite à une campagne lancée par des responsables de l’OMS dont certains, par la suite, ont été mis en examen pour avoir touché des pots-de-vin des laboratoires...) ont coûté plus cher que l’ensemble des déficits des hôpitaux... Nos impôts directs ou indirects augmentent sans cesse, à quoi passent-ils ? A payer des cigares aux ministres ou des voyages en jets privés ? Nos salaires non seulement n’augmentent pas mais, au vu de l’inflation, régressent depuis de nombreuses années, tandis que « la noblesse administrative » empoche primes et augmentations et bénéficie d’avantages... Etc., etc.

     

    C’est dans ce contexte que se déroule la restructuration, et la fin annoncée de notre hôpital.

     

    Attaque généralisée contre les services publics et contre tous les fondements de la République, incompatibles avec les objectifs de l’Europe libérale ; appauvrissement de la population (en 2005, l’ONU annonçait 7,5 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France ; début 2010, on atteignait les 13 millions, ce qui n’inclut pas toutes les personnes qui survivent à peine juste au-dessus du seuil de pauvreté...) ; incertitude généralisée sur l’avenir, renforcée par la méfiance, voire la défiance, trop souvent justifiée, à l’égard des partis politiques et des représentants élus... ; remise en cause de nos retraites, quand les plus huppés de la République s’octroient des retraites dorées...

     

    Certains voudraient nous faire croire que ce sont les effets de la crise, mais d’une part ces soi-disant effets étaient déjà sensibles avant la crise, d’autre part ce que nous vivons plus particulièrement à l’APHP était déjà annoncé dans le Plan Directeur de 2000... Et puis, comme le dit souvent un de mes amis chanteurs, « Pour nous, ça fait un bail que c’est la crise tous les mois ! ». Ce que nous vivons n’est pas la conséquence de « la crise », ce que nous vivons est la conséquence d’un choix : le choix politique d’un modèle économique.

     

    D’autres choix sont possibles.

     

    Mais nos dirigeants n’ont aucunement l’intention de modifier leur politique. Au contraire, ils nous promettent du sang et des larmes, à l’instar de Churchill s’adressant aux Britanniques au début de la seconde guerre mondiale. Sauf que dans le cas présent, c’est le bourreau qui annonce le programme à ses victimes...

    Certes, à notre modeste niveau local et à nous seuls nous ne saurions inverser cette tendance. Mais nous ne sommes pas isolés : il suffit de parler un peu avec nos collègues, avec les gens dans la rue, pour savoir que nous sommes nombreux à refuser le fatalisme, à refuser ce que le libéralisme veut nous imposer.

     

    On voudrait nous convaincre que pour que la France aille mieux il faut que nous soyons plus pauvres... Travailler plus longtemps pour gagner moins, en quelque sorte. Or nous le voyons bien tous les jours : nous appauvrir ne sert qu’à enrichir les plus riches.

     

    L’action syndicale ne saurait faire abstraction de ce contexte. Nous devons en tenir compte. Nous serons là, à Saint-Vincent-de-Paul, jusqu’à la fermeture, bien déterminés à vous défendre, à défendre les intérêts des patients et à défendre notre outil de travail à tous, le service public.

    Et pour cela, nous aurons besoin du soutien de tous.

     

    Bernard Giusti

    Secrétaire Général CGT de Saint-Vincent-de-Paul

     

    http://canempechepasnicolas.over-blog.com/

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-fin-de-l-hopital-public-et-des-services-publics-crise-fautive-non-choix-politique-54568486.html

     

     

     

    Les organisations syndicales françaises appellent à une grande journée de grève le 7 Septembre contre la réforme des régimes de retraite.

     

     

    7 Septembre 2010: Journée Internationale d’Action

    La Fédération Syndicale Mondiale – FSM- appelle le mouvement syndical et les organisations progressistes du monde à agir pour participer en se joignant à nous le 7 Septembre 2010 pour participer à cette journée d’action.

     

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-7-septembre-2010-journee-de-greve-retraites-et-journee-internationale-d-action-54570599.html

     

     

     

    Climat de peur créé intentionnellement :

     

    Soyons attentifs à ne pas nous laisser manipuler par le rouleau compresseur de la propagande sécuritaire, que nous allons voir à l’oeuvre dans les médias de plus en plus envahissante à mesure que s’approchera l’échéance présidentielle de 2012.

     

    Lire l'article ici :  

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-non-au-fantasme-de-la-peur-de-l-insecurite-pour-masquer-la-realite-54567100.html

     

     

     

     

     

    Ce dont on ne parle pas non plus: (cliquer sur le lien)

     

    police-ss-papiers-j.jpg

     

    Politique de nature raciale:

     

     

    Le Président de la République a déclaré la guerre aux gens du voyage et aux Rroms. Les Tziganes entendent répondre par une déclaration de paix pour éviter une explosion sociale.

    L’organisation le 28 juillet d’une réunion à l’Elysée sur les « problèmes » posés par les Tziganes est une première depuis la Libération.

    Comme trop souvent dans leur histoire, les Tziganes sont une fois de plus les boucs-émissaires privilégiés d’une classe dirigeante empêtrée dans les scandales politico-financiers.

     

    l'article sur 

    Tsiganes boucs-émissaires, racisme, France au ban de l' UE ?

     

    Lire aussi mon article et mon dossier

    spécial persécutions Tsiganes,

    cliquer sur le lien :

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ou encore,

     

     

    Bizarre! L'armée US rapatrie sur son sol ses véhicules de contrôle des foules

    (d'Afghanistan aux Etats-Unis !)

     

     

    La marée noire du Golfe du Mexique, une action délibérée, un complot ?

     

     

    entre autres,

    sur mon blog d'information non-alignée,

     

    http://sos-crise.over-blog.com/articles-blog.html

     


    votre commentaire
  •  

     

    Une survivante d’inceste a révélé l’existence des Illuminati satanistes (extraits)

     

    Ce genre de témoigne n'est qu'un exemple parmi une multitude.

    Celui-ci est même gentillet au regard d'autres que nous avons, et qui sont insoutenables...


    L'affaire Dutroux, en Belgique n'est que l'arrestation (et encore, difficile !), d'un rabatteur de bas niveau et cache l'essentiel d'un trafic pour "honorables" personnalités de haut rang, voire de très très haut rang. 


    Tous les corps professionnels sont concernés (spécialement de la politique, des affaires/finances, de la magistrature, des commissaires, de la santé, des médias...), d'où l'impunité* et l'omerta !

    *A Toulouse, dans une affaire sordide de moeurs/meurtres, impliquant des personnalités, des médecins, commissaires, magistrats, ont validés pour des "suicides", ce que n'importe qui aurait identifié comme étant à l'évidence des assassinats patents.
     


    Un contact américain a envoyé le commentaire suivant : 

     

    « Il y a eu de nombreux rapports dans nos bulletins de nouvelles locales également dans les années passées sur de la pornographie juvénile trouvée sur les ordinateurs. Ces ordinateurs appartenaient à des enseignants, policiers, juges et à plusieurs reprises des chefs religieux, certains d’entre eux participant à des ministères auprès des jeunes. Nous connaissons personnellement un homme qui a été condamné pour sollicitation d’un mineur par ordinateur. Il s’est exposé nu devant sa webcam devant un mineur de quatorze ans à trois reprises. Il s’agit d’une véritable épidémie. ».


    Vicki Polin 31 mars 2009 par Henry Makow Ph.D.


    Le 1er mai 1989, elle est apparue dans l’émission Oprah et a dit que sa famille faisait partie d’une secte satanique qui remonte aux années 1700.


    Bien qu’ils semblent être des citoyens honorables – avocats, médecins, agents de polices, etc. – ils s’engagent dans des rituels de sacrifices humains sataniques, l’inceste  (..)


    L’INTERVIEW D’OPRAH 

    Polin a dit à Oprah qu’elle avaient assisté à des sacrifices de bébés qui avaient été consommés afin d’acquérir du « pouvoir ». Ces bébés sont élevés dans la famille élargie dans ce but. Elle a dit qu’elle avait été violée à plusieurs reprises, et à un autre moment qu’elle avait avorté cinq fois à cause de rapports sexuels avec son père.

    Polin a déclaré que sa famille était « très impliquée » dans ces pratiques. Sa mère fait partie de la « la Commission des relations humaines de la ville où elle habite, et elle est une citoyenne honorable ». Personne ne la soupçonnerait. Personne ne suspecterait ceux qui en font partie. Il y a des officiers de police. Des médecins, des avocats… »

    « Je veux dire que pour le monde extérieur, tout ce que nous faisions était bon et droit, c’était pendant la nuit que les choses changeaient, que les choses s’inversaient.

    Ce qui n’était pas bien devenait bon, et ce qui était bien devenait mal. C’est ce qui contribue à créer chez certains d’entre eux des personnalités multiples.

    La thérapeute de Polin, Tina Grossman, était sur le plateau de l’émission mais ses interventions ont été supprimées des vidéos disponibles sur YouTube. Elle a dit à Oprah qu’elle avait traité plus de 40 survivants en provenance d’un grand nombre d'États et du Canada. Ils ne se sont jamais rencontré et pourtant disent tous « exactement les mêmes choses. »

     
     

     

     

    CONCLUSION 

     

    (..)

    Des gens comme mon ami n’ont pratiquement aucune connaissance de l’histoire. Croit-il vraiment que plus de 180 millions de personnes pourraient être massacrées au 20e siècle simplement par accident ? Hiroshima, le Holodomor, la Shoah et le 9-11 ont été les produits d’une même mentalité satanique.

    Croit-il que la descente progressive et continue de la culture populaire dans la dégénérescence et l’obscénité est une coïncidence ?

    Croit-il que la banalisation progressive de l’inceste, de l’homosexualité, de la pédérastie et de l’occulte est aléatoire?

    Croit-il que la destruction de l’enseignement supérieur (en lettres) et de la famille est aussi une coïncidence ? (Quarante pour cent des enfants américains sont nés de mères célibataires en 2007, contre 4% dans les années 1950.) L’humanité est sous l’emprise d’une puissante secte satanique qui a pour but de la détruire et de l’asservir.

     

    Comme l’a dit la thérapeute Grossman, les déclarations de Vicki sont corroborées par de nombreuses autres. J’en ai parlé dans des articles comme « les esclaves sexuels des Illuminati peignent un tableau épouvantable » (..)

     

    Tant que nous refuserons de voir que la société a été pervertie par une secte satanique, que nos dirigeants sont des dupes ou des agents, nous ne serons pas en mesure de répondre à cette situation. Tant que nous calomnierons des révélateurs de vérité comme Vicki Polin, soit nous serons nous-mêmes impliqués, soit nous continuerons d’être les complices de notre propre disparition.

    Le résultat logique de cette idéologie démente est la destruction de tout ce qui nous est cher.

    De toute évidence la société a besoin d’un nettoyage de grande ampleur, mais cela n’arrivera pas tant que les leviers du pouvoir seront entre les mains des Illuminati et que les masses resteront apathiques. Espérons que la crise économique alertera beaucoup plus de monde sur le danger auquel nous sommes tous confrontés.


    (..)


    Plus d'infos sur : artemisia-college.org


    votre commentaire
  • Osama ben Laden en 1997 lors d'un entretien avec un journaliste pakistanais.  Wikipedia

     

     

    Al-Qaïda au Maghreb, c’est le nouveau nom du GSPC qui était lui-même le nouveau nom du GIA. Il y a des preuves comme quoi ce groupe est manipulé par les services secrets français. Tout ce que fait Al-Qaïda au Maghreb est par conséquent commandité par les Services Secrets français !


    Comme il y a des vidéos indispensables; pour les preuves, je vous renvoie directement ici :


    http://mai68.org/spip/spip.php?article1372

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14553


    votre commentaire
  • bourrage-crane-copie-1.jpg

     

    La diabolisation de l'Islam par le biais des médias

     


    L'Islam, une religion très mal connue du grand public, à commencer par les musulmans eux-mêmes. Une infinité de personnes de confession musulmane, s'auto-proclament porte-parole de la religion islamique et s'engagent au coeur des débats en l'absence de bagages. Le rôle d'un musulman est avant tout de connaître sa religion. Cette qualité, je la relève auprès des convertis.

    Il faut dire que la religion musulmane a été très mal perçue ses derniers temps, notamment en raison de la façon dont les médias s'y sont pris en nous rapportant certains événements, masquant cela par le fait de nous informer. Le cas le plus recensé concernant la diabolisation de la religion musulmane est l'attentat du 11 septembre 2001, à New York. Depuis, plusieurs étapes concernant l'humiliation des enseignements du Prophète Mohammed (SAWS) ont suivit.

    Une majorité de gens ont une image assez clichée de l'homme musulman ainsi que de la femme musulmane. Ces deux personnages doivent s'habiller de façon à se que l'on sache distinctement qu'ils appartiennent à la foi musulmane. Ceci est le résultat d'une médiatisation dégradante à l'égard de l'Islam et de ses fidèles.

    Je ne vais pas m'éterniser sur le 11 septembre et les théories de complot mais plutôt m'attarder sur les votes concernant l'interdiction des minarets en Suisse. Étant résidente Suisse, cet évènement me touche directement.

    Une foulée médiatique s'est abattue sur le sol helvétique un 29 novembre 2009. Les défenseurs de cette future loi faisaient les grands titres, monopolisaient les plateaux de télévision et tenaient des discours à connotation pour le moins xénophobe. Excédée du petit non Genevois à 59,7%, le résultat final ne m'a pas franchement surprise car la majorité des votants sont endoctrinés par les médias, voyant en elle une source fiable d'informations et ont ainsi une image stéréotypée de l'Islam.

    Mais le plus surprenant réside dans la mise en scène des affiches encourageant à voter en faveur de cette loi. Rares sont les gens, hormis les musulmans, heurtés par la propagande. Les responsables, eux, se défendaient à l'aide de piètre arguments laissant à désirer, ne réalisant pas la gravité que dégageait leur "publicité" qui redessinait ainsi le paysage suisse.

    Les minarets étaient alors une façon de s'approcher de près à l'Islam, un beau prétexte débouchant directement sur de faux débats. Une provocation qui attendait bien évidemment une réponse, une réaction de la part des concernés car, de cette façon, les auteurs auraient pu montrer du doigt l'ensemble des musulmans voir leur jeter la pierre. Mais ceci ne s'est pas produit, tout est rester calme. 

    Alors que se cache derrière cette mascarade ? Ne sont pas rares les discours, les actions et les mauvaises versions de certains conflits, tragédies ou accidents qui sensibilisent la foule à l'égard de l'Islam et stimulent le peuple à lutter à son encontre.

    À suivre..

    L. Ben Lahcen


    Auteur : Lahcen

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14490


    votre commentaire