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     Dette publique : Mort des nations contre richesse des nations
    Commentaire paru sur l'article publié plus bas:

    Cette dette ils l'ont créé, cette dette c'est leur enfant.

    Ainsi depuis 1973 (l'article 25 de la loi du 3 janvier présenté par le tandem Pompidou Giscard, précise que "Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France". Ce qui signifie que notre pays s'est interdit de permettre à la Banque de France de financer le Trésor Public, c'est-à-dire de créer la monnaie dont il a besoin pour son développement (écoles, routes, ponts, aéroports, ports, hôpitaux, bibliothèques, etc.).

    Ce sont les banques privées qui prêtent à l'État l'argent qu'elles n'ont pas, tout droit sorti de leur réserve fractionnaire par un simple jeu d'écriture .
    N'oublions pas que les banques créaient la monnaie, Elles prêtent l'argent qu'elles n'ont pas en caisse ! Elles sont autorisées par les pouvoirs publics ,à prêter 30 à 40 fois plus d'argent qu'elles ont en caisse !
    "Nous avons payé, en 2008, près de 55 milliards aux prêteurs, pour les seuls intérêts et pour une seule année, ce qu'on appelle "la charge de la dette" des Administrations publiques. Pour vous donner une idée, c'est l'équivalent de 1000 airbus A320 (soit un cadeau de presque 2 Airbus A320 par jour aux « non-résidents »), ou de 3 portes-avions, ou de 55 000 belles villas sur la Côte d'Azur, ou de l'isolation (en comptant 10 000 euros par foyer) de 5 500 000 logements, ou un salaire net de 18000 euros annuel (salaire médian en France) pour plus de 3 000 000 personnes ... mais vous pouvez trouver d'autres exemples, il n'en manque pas!
    C'est transférer de notre travail et notre production 150 millions d'euros par jour - oui, par jour: 1 milliard par semaine! - à ceux qui sont déjà les plus riches (qui d'ailleurs peuvent ainsi nous reprêter cet argent à nouveau contre intérêts). Mais cette monnaie qu'ils nous prêtent, est, comme 93% de la monnaie en circulation, issue de la création monétaire par les banques privées, monnaie évidemment payante bien que créée à partir d'une simple ligne d'écriture lors de "monétisation" de créances (voir le site http://monnaie.wikispaces.com/ pour les détails concernant l'émission de monnaie par les banques de second rang)."
    extrait de : L’arnaque de la dette publique
    http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=Arnaque+dette+2

    voir aussi Maurice Allais prix Nobel d'économie " Création monétaire bancaire et fausse monnaie par Maurice Allais Prix Nobel de sciences économiques 1988, La Crise mondiale aujourd’hui (éd. Clément Juglar 1999)
    " Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi.”
    Ces dispositions reprises par l’art. 123 du traité de Lisbonne sont un véritable coup d'état de la finance réalisé avec l'aimable complicité des ordures politiques , de gauche comme de droites qui se sont succédé depuis 1973 ,qui ont autorisé et légalisé ces pratiques totalement anticonstitutionnelles .
    Pourquoi la dette est anticonstitutionnelle:
    -elle est faite contre la constitution et son Titre « de la souveraineté »,car elle attribut la compétence, a titre exclusif monétaire à une entité tiers.
    -elle est fait contre la liberté contractuelle, car elle oblige a emprunter; or cette liberté suppose qu’on puisse emprunter ou ne PAS emprunter.
    -elle faite contre le referendum de 2005, depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
    Corollairement tous les partis politiques de gouvernements depuis 1973 ,de gauche comme de droite ont concouru à la création et à la pérennité de ce système que je ne qualifierai pas de fasciste pour ne froisser personne.
    Quoi que d’après la définition qu’en donne un spécialiste en la matière :
    « Le Fascisme devrait plutôt être appelé Corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’état et des pouvoirs du marché. »
    Benito Mussolini (1883-1945), Dirigeant Fasciste de l’italie de 1922 à 1943
    Bien évidemment il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour comprendre que toutes nos difficultés matérielles actuelles découlent de ces dispositions et qu'un "programme de régression" du niveau de vie pour satisfaire au paiement d'une dette " créée de toutes pièces" est une inadmissible aberration.
    Grâce à leur forfaiture nous payons en intérêts de cette dette anticonstitutionnelle illégale la totalité de l'impôt sur le revenu.
    La principale activité du gouvernement français et européen est de percevoir l'impôt afin de pouvoir payer les colossaux intérêts de la dette qu'ils s'obligent , eux-même , à verser comme rente aux banquiers en acceptation de l'article 123 du traité de Lisbonne. (Dispositions reprises des lois scélérates du 25 janvier 1973 du tandem Pompidou Giscard etc. etc. )
    La seconde activité est de renflouer les banques qui prêtent 29 fois plus d'argent qu'elles ont en caisse ( Fonds propre ) ,
    de leur accepter tous les passe-droits comptables et autres joyeusetés du hors bilan qui mènerait immédiatement à la faillite, à la saisie et à l'incarcération le vulgaire quidam .
    Le pacte social est pulvérisé, c'est la haute trahison et la prévarication généralisée érigée en système au plus haut niveau des états.
    Il conviennent désormais d'ériger les échafauds d'y dresser les guillotines et de passer tous ces traîtres politiques et leurs complices de la finance au raccourcissement.
    Et pas de pitié même pour ceux qui sont déjà tous petits , mal-formés et à moitié étrangers par leur déclaration d'allégeance et de soutien inconditionnel à Israël .
    Il faut dorénavant que la peur change de camp , il faut que ces crapules sachent qu'elles n'auront pas de sanctuaire où se réfugier et que nous serons sans pitié.
    Notre nombre à le clamer les fera vite changer de teint.
    Personnellement, je verrais bien un procès pour haute trahison de tous les responsables et le rétablissement de la peine de mort pour les crimes économiques contre le peuple.
    Ne l'oublions pas ! Ces saligauds veulent nous ruiner, nous affamer , nous vacciner avec des produits dangereux quand c'est pas nécessaire, réduire nos retraites et nous foutre tous au chômage parce qu'ils ont délocalisé toutes les usines hors de France.
    Diffusons tout cela, bientôt la masse critique de la population qui en la connaissance sera atteinte et tous les subterfuges des hommes du pouvoir seront visibles.

    "Pour mettre en place un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer des esprits leur individualisme, leur loyauté aux traditions familiales, leur patriotisme national, et leurs dogmes religieux."
    George Brock Chisholm (1896-1971), ex-directeur de l'Organisation Mondiale de la Santé
    "Nous travaillons présentement discrètement de toutes nos forces, pour retirer du fonctionnement des états nations du monde cette mystérieuse force appelée souveraineté."
    Arnold Toynbee (1889-1975), historien et philosophe anglais, lors d'un discours à Copenhague, en 1931

    Addenda sur la véritable nature de la BCE qui participe au triumvirat de la gestion de l'Europe avec la commission présidée par Barosso et Van Rompuy:
    La Banque Centrale Européenne est une banque privée, comme la FED aux états-Unis
    ..."Les banques centrales des principaux pays de la planète sont indépendantes par la loi du gouvernement de leur État (par exemple la Réserve fédérale des États-Unis, la Banque du Japon ou la Banque d'Angleterre)[réf. nécessaire]. En particulier, pour prendre en compte la particularité des unions monétaires[réf. nécessaire], la BCE a été conçue dès son origine pour être totalement indépendante des gouvernements des États membres. Son conseil et son président sont nommés par les gouvernements des pays de la zone Euro, et elle doit régulièrement présenter ses actions devant le Parlement européen. Les institutions européennes (autres que la BCE) et les gouvernements des États membres s'interdisent le droit d'influer sur les décisions de la BCE."
    « Dans l’exercice des pouvoirs et dans l’accomplissement des missions et des devoirs qui leur ont été conférés par le présent traité et les statuts du SEBC, ni la BCE, ni une banque centrale nationale, ni un membre quelconque de leurs organes de décision ne peuvent solliciter ni accepter des instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres ou de tout autre organisme. Les institutions et organes communautaires ainsi que les gouvernements des États membres s’engagent à respecter ce principe et à ne pas chercher à influencer les membres d’organes de décision de la BCE ou des banques centrales nationales dans l’accomplissement de leurs missions. »
    — Article 108 du traité de Rome sur l'indépendance de la BCE
    Extrait Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_centrale_europ%C3%A9enne

    La BCE est une organisation indépendante du SEBC (les Banques Centrales de chaque pays de l'Eurozone )
    dans son Chapitre3 Article 7, notamment les dispositions relatives à l'indépendance prévues à l'article 108 du traité et à l'article 7 des statuts. ...
    www.ecb.int
    www.ecb.int/ecb/legal/pdf/FR_CON_2002_18_f_sign.pdf
    Le pdf. en référence est un pavé indigeste de plusieurs centaines de pages ... Je pense que c'est certainement volontairement (pour limiter l'accès aux recherches ) qu'il n'y a pas un accès direct
    Il ne faut pas se laisser abuser par le terme "indépendance",choisi à dessein de brouiller les esprits, parce que naturellement nous attachons de l'importance à ce mot mais il recouvre aussi une autre réalité:
    Par définition la sphère publique est sous la responsabilité des hommes politiques élus, donc du peuple et donc n'est pas "indépendant", le reste qui est donc "indépendant" , fait alors partie de la sphère privée...C.Q.F.D.

    Nous sommes désormais gouvernés par une banque privée !
    Nous nous acheminons clairement vers une dictature en Europe.

     

     

    http://www.alterinfo.net/Dette-publique-Mort-des-nations-contre-richesse-des-nations_a48474.html

    Dette publique : Mort des nations contre richesse des nations

     

    Council on Renewal, dvrabel, 7 juillet 2010

     

          L'écart n'a jamais été aussi grand entre la vérité et la désinformation qui en tient lieu dans les médias. Mais vivre dans le mensonge est très destructeur. Il est donc important de franchir cet obstacle. Je voudrais dissiper aujourd'hui l’un des plus gros mensonges appuyés par les médias, l'idée que nous avons des pays souverains.

     

          La plupart d'entre vous ont sans doute entendu parler de la crise de dette souveraine affrontée par tant de pays. Nous entendons en parler d’intarissables économistes, journalistes, et prédateurs milliardaires des fonds spéculatifs. Mais l'expression qu’ils utilisent est fictive. C’est une invention de l'Ivy League, de Wall Street et des périodiques savants comme le Financial Times de Londres. Une dette souveraine est une impossibilité. Ça ne peut pas exister.

     

          Ça paraît ridicule de le souligner, mais dette souveraine sous-entend souveraineté. D’accord ? Eh bien, si les pays sont souverains, comment ont-ils pu avoir le besoin de s’endetter auprès d’établissements bancaires privés ? [1] Comment ont-ils pu être attaqués aussi facilement par des gens comme George Soros, JP Morgan Chase et Goldman Sachs ? Pourquoi seraient-ils soumis aux caprices des ventes aux enchères et aux spéculateurs ?

     

          La vrai souverain n’a de dette envers personne et n'est pas négociable sur les marchés publics. Par exemple, comment George Soros pourrait-il attaquer, disons, la famille royale britannique ? C’est impossible. Elle est souveraine. Ses actions ne sont pas échangées à la Bourse de New York. Il ne peut pas orchestrer une stratégie de vente à découvert non dissimulée pour détruire son crédit et la forcer à restructurer ses actifs. Mais il peut le faire contre que la plupart des 6,7 milliards d’autres habitants du monde en concevant des stratégies d’attaques contre des entreprises qui travaillent pour les gouvernements dont elles dépendent.

     

          Le fait est que la plupart des pays ne sont pas souverains (les rares pays qui le sont, sont attaqués par la CIA, le MI6, le Mossad ou l'armée [zunienne]). Ce sont plutôt des circonscriptions administratives ou des clients de l’établissement banquier mondial, dont le pouvoir n'a cessé de croître au fil du temps sur la base des mathématiques du marché obligataire, dominé à l'heure actuelle par le dollar zunien et la nature expansionniste du prêt fractionnaire. Leur culte envers des économistes venant d’endroits comme Harvard, Chicago, et la London School, a constamment érodé la souveraineté nationale en forçant à l’endettement les pays aux monnaies flottantes. Commençons donc par être honnêtes et arrêtons de qualifier de souverains leurs instruments de dette.

     

          Il y a longtemps que nous avons abandonné le marché libre envisagé par Adam Smith dans « La Richesse des nations. » Un tel monde exigerait des monnaies souveraines, c’est-à-dire, des monnaies bien régulées plutôt que flottantes, et qui sont un atout plutôt qu’une dette rapportant des intérêts [2]. Alors seulement il pourrait y avoir une « richesse des nations. » Mais à présent nous n'avons rien que la « dette des nations. » Les mathématiques exponentielles de la dette signifient par définition que les pays ne font que perdre leur richesse au fil du temps et deviennent de plus en plus endettés auprès du réseau bancaire mondial.

     

          Ainsi, grâce au système basé sur l’endettement et aux monnaies flottantes, la « richesse des nations » est passée « dette des nations, » qui est à présent en train de se transformer en « mort des nations. » Le nouvel ordre économique, avec une monnaie unique, un système bancaire, un gouvernement, et un empire lié au monde des affaires, pointe son nez à l'horizon. Peut-être que c'est une bonne chose, mais si ça l’était, pourquoi l’establishment concocte des oxymorons du style « dette souveraine, » au lieu de dire la vérité ? [3] C'est mon seul but ici. Je pense pour ma part que l’on peut confier la vérité aux gens. Les mensonges nuisent non seulement à la population qui l’écoute, mais aussi aux puissants qui les racontent.

     

          Ces puissants ont les meilleurs vendeurs du monde, alors pourquoi ne font-ils pas simplement passer la vérité dans la population ? Apparemment, ils ne pensent pas que vous l’apprécierez. Eh bien maintenant vous l'avez. Et le nouvel ordre s’approche, à moins que les pays ne suivent l'exemple de l'Islande et recouvrent leur souveraineté. Ce choix est nôtre.



    Original : csper.wordpress.com/2010/07/07/sovereign-debt-the-death-of-nations-vs-the-wealth-of-nations/
    Traduction copyleft de Pétrus Lombard



    Notes du traducteur

     

    [1] Dans le cas de la France, c’est très simple. C’est à l’époque de Giscard, me semble-t-il, que le gouvernement a commencé à émettre des emprunts d’État pour équilibrer son budget. Il s’agissait d’une escroquerie grossière des dirigeants corrompus et de leurs riches copains pour, au lieu de redistribuer par l’impôt la masse d’argent qu’ils avaient amassé grâce à leurs affaires en France, prêter cet argent, qui leur était bien évidemment inutile, à l’État et bénéficier ainsi de revenus supplémentaires grâce aux intérêts.

          En principe, Les dirigeants normaux agissent dans l’intérêt public. Ils s’arrangent pour que l’argent soit réparti équitablement afin que leur pays tourne rond. Ils ne permettent pas à leurs copains de monopoliser le fric pour ensuite pouvoir le prêter parce qu’il manque.

          L’argent ne devrait pas pouvoir devenir un moyen servant à attirer l’argent. Il devrait servir uniquement à compenser le travail. Et c’est à la loi d’imposer cette règle de bon sens.

          Bref, les Français qui votaient encore auraient dû mieux voter. Je dis auraient parce que maintenant nous ne sommes plus maître de l’argent que nous utilisons. La France ne peut plus l’imprimer ni le dévaluer comme avant l’euro. Nous sommes condamnés à devoir toujours plus payer puisque l’argent est devenu un service payant.

     

    [2] Comme tout le monde le sait, l’argent sort du néant à chaque emprunt contracté auprès d’un organisme financier.

     

    [3] Et surtout quand on voit les moyens mis en œuvre pour imposer le nouvel ordre économique : incitations à la révolte des minorités dans les pays non-alignés (en particulier, mais pas seulement, au Soudan, puisque ça fait l’actualité, pour pourvoir ensuite, grâce aux débordements que cela provoque, pouvoir traduire le président devant un tribunal à la seule solde l’establishment occidental qui se propose de mettre un dictateur à sa solde à la tête du Soudan), révolutions de couleur, guerres, génocides, attentats... commis par la puissance dominante et sa mouche du coche, Israël. À vrai dire, il serait sage de se cramponner par tous les moyens au bordel mondial actuel. Là au moins sont esclaves seulement ceux qui le veulent bien.


    25.7.10

     

    Alterinfo


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    Interventions Américaines dans le monde depuis 1846 (non-exhaustif)

    Selon le rapport du département américains présenté en 1962 par le secrétaire d’état Dean Rusk devant le comité sénatorial et repris sous le titre « Quelques usages de la force armée américaine à l’étranger 1798-1945 » présentant quelques-unes des 103 « opérations extérieures » américaines avant l’intervention américaine à Cuba. Liste "enrichie" par l'actualité.

     

    1846- Mexique. A l’issue d’une guerre qu’ils avaient programmées et provoquée, les USA s’emparent de la moitié du territoire mexicain. Ce territoire conquis s’appelle aujourd’hui : la Californie, le Nevada, l’Utah, l’Arizona, le Nouveau-Mexique, le Colorado (en partie).

    1852-1853- Argentine. Les « marines » débarquent et s’installent à Buenos-Aires pour protéger les « intérêts » américains face à une révolution.*

    1853- Nicaragua. « protection » des citoyens et intérêts américains pendant des troubles politiques.

    1853-1854- Japon. Plan « d’ouverture du Japon » et expédition Perry qui conduit, avec les navires de guerre américains, à forcer le Japon à ouvrir ses ports aux États-Unis.*

    1853-1854- Ryukyu et Iles Bonin. Attendant une réponse du Japon l’autorisant à se rendre dans ce pays, le contre-amiral américain Perry, opère une démonstration navale de force et débarque par deux fois. Il obtient des autorités de Naha, sur l’île d’Okinawa, la gestion d’une concession minière. Il opère la même démonstration de force dans les îles de Bonin afin d’obtenir des facilités commerciales.*

    1854- Nicaragua. Pour « venger » une offense faite au ministre-résident américain en poste au Nicaragua : destruction de la vile de Greytown (San Juan del Norte)*

    1855- Uruguay. Les marines américaines et européennes débarquent pour « protéger » les intérêts américains au cours d’une tentative de révolution à Montevideo.

    1859- Chine. Intervention américaine destinée à protéger les intérêts américains à Shanghai.

    1860- Angola. Intervention en Afrique occidentale portugaise pour assurer la sécurité des citoyens et des biens américains pendant une révolte indigène à Kissembo.

    1893- Hawaii. Sous couvert officiel de protéger les vies et les biens des américains, cette intervention visa à mettre en place un gouvernement provisoire sous l’autorité de Sanford D. Dole.

    1894- Nicaragua. Intervention pour protéger les intérêts américains à Bluefields à la suite d’une révolution.

    1898- Cuba. Sous prétexte de libérer l’île de la tutelle espagnole, les USA s’installent et imposent une base militaire, la possibilités d’investissements financiers américains et un droit d’intervention dans les affaires intérieures du pays.

    1898- Porto-Rico, Hawaii, Wake, Guam. Sous prétexte de défaire la tutelle espagnole, les USA s’installent et imposent une base militaire, la possibilités d’investissements financiers américains et un droit d’intervention dans les affaires intérieures du pays.

    1898- Philippines. L’archipel est vendu aux USA par l’Espagne (décembre 1898), les philippins se soulèvent contre les États-Unis (février 1899), les USA envoie 70 000 militaires qui mettront trois ans pour mater le soulèvement (des milliers de pertes).

    1903- Colombie. Les États-Unis fomentent une « révolution » à l’issue de laquelle ils créent de toute pièce la république de Panama qui lui assure le contrôle du célèbre canal et des bénéfices énormes qu’il génère.

    1915- Haïti. Nouvelle intervention et occupation des troupes américaines pour… 19 ans.

    1916- République Dominicaine. Quatrième intervention et maintien des troupes américaines pour… 8 ans.

    1926- Nicaragua. Nouvelle intervention et expédition de 5000 militaires pour contrer une révolution.

    1945-46- Chine. Les USA bombardent la Chine.
    1946- Philippines. Colonie américaine jusqu’à l’occupation japonaise, les Philippines accèdent à leur indépendance en 1946 en concédant aux USA un droit illimité d’exploitation des ressources naturelles du pays au titre des dommages de guerre. Jusqu’en 1992 les USA conservent 23 bases militaires et participent à la répression des opposants communistes ou musulmans.
    1947- Grèce. Les américains volent au secours de la dictature de droite mise en place par les britanniques et menacée par la guérilla de gauche. Les USA livrent 74 000 tonnes de matériels militaires et d’armements et envoient 250 « conseillers » militaires sur le terrain, assurant ainsi la victoire des force de droite en 1949.

    1950- Porto Rico. Les troupes américaines qui stationnent en permanence écrasent un mouvement d’indépendance. 2 ans plus tard Porto Rico se voit accorder le délicieux statut « d‘État libre associé aux États-Unis »

    1950- Corée. Les armées de la Corée du Nord franchissent le 38ème parallèle et pénètrent en Corée du Sud. A la « demande » des Nations-Unies qu’ils dominent très largement, les USA « acceptent » d’aider à repousser l’agression armée. 2 millions de coréens trouvent la mort au cours de cette guerre.
    1950-53- Chine. Les USA bombardent la Chine.

    1953- Iran. Un coup d’État orchestré par la CIA est mené par l’armée et les grands propriétaires fonciers après que les britanniques aient organisés le boycott des compagnies pétrolières iraniennes suite à leur nationalisation en 1951. Les USA vont alors soutenir pendant les 25 ans qui suivent l’homme fort du pays, le Chah d’Iran. Celui-ci devra s’enfuir en 1978 devant le raz-de-marée de la révolution islamique. (2 ans plus tard, en 1980, la guerre entre l’Iran et l’Irak sera une aubaine pour les industries d’armements, notamment américaines).

    1954- Guatemala. Des mercenaires entraînés par la CIA au Honduras et au Nicaragua renversent, avec l’aide de l’aviation américaine, le gouvernement le plus démocratique que le Guatemala ait jamais connu.

    1958- Liban. Des milliers de « marines » sont envoyés au Liban pour empêcher le renversement du gouvernement pro-américain et protéger les intérêts américains dans cette région riche en ressources pétrolières.

    1958- Indonésie. Les USA bombardent l'Indonésie.
    1960- Guatemala. Les USA bombardent le Guatemala.

    1961- Cuba. Armés et entraînés par la CIA, plus de 1000 exilés cubains débarquent dans la baie des cochons avec l’espoir de provoquer une rébellion contre le gouvernement castriste en place très populaire. Le soulèvement n’a pas lieu, les mercenaires sont rejetés à la mer, les USA frappe d’embargo Cuba. En 2002 l’embargo américain dure encore.

    1961-1972- Vietnam. Pendant 11 ans les USA, prenant le relais de l’armée française, utilisent tout leur arsenal militaire y compris chimique pour venir à bout d’un mouvement révolutionnaire nationaliste d’indépendance. La guerre la plus longue dans laquelle se sont embarqués les USA fera des millions de morts vietnamiens et américains sans succès pour le plus puissant des pays de la planète.

    1961-1972- Laos Cambodge- Bien qu’officiellement pas en guerre avec ces deux pays, les USA y effectuèrent d’incessantes attaques aériennes et d’innombrables massacres de populations.

    1964- Panama.   Les « marines » qui protègent les intérêts des administrations américaines du canal de Panama écrasent une révolte visant à nationaliser ce secteur stratégique. Après avoir protéger et utiliser le dictateur panaméen Noriega pour leurs attaques contre le Nicaragua sandiniste, les USA s’en débarrassent. 26 000 soldats américains envahissent le pays sous couvert de le faire comparaître devant les tribunaux américains pour trafic de drogue. Des centaines de civils périssent sous les bombardements.

    1964- Congo. Les USA bombardent le Congo.

    1965- Indonésie. Prétextant une tentative de coup d’état des communistes pourtant proches du pouvoir de Sukarno, une opération militaire sanglante dont les dirigeants sont téléguidés par la CIA est menée. Des centaines de milliers d’indonésiens sont victimes d’une chasse à l’opposant, la longue et meurtrière carrière de l’homme de paille américain Suharto commence pour culminer au Timor-oriental.

    1965- République Dominicaine. Sous le couvert de l’ « Organisation des États Américains », les USA interviennent militairement pour contrer une prétendue menace communiste. La bataille de Saint-Domingue fait quelque 10 000 victimes.

    1965- Pérou. Les USA bombardent le Pérou.
    1967-69- Guatemala. Les USA bombardent le Guatemala.

    1970- Oman. Épaulées par les « conseillers » américains, les troupes iraniennes tentent d’envahir le sultanat.

    1970- Proche Orient. Implication militaire des USA auprès d’Israël dans les guerres qui ont lieu dans cette région du globe.

    1973- Chili. Suite à la réforme agraire et aux nationalisations, les États-Unis, par l’intermédiaire de la CIA et de la firme ITT, fomentent un coup d’état militaire qui conduit à l’extermination du Président élu de gauche Salvador Allende. Des milliers de morts, de femmes et d’enfants torturés, de disparus et l’installation de la dictature d’extrême-droite du général Pinochet, conseillé par la CIA.

    1975-1999- Timor Oriental. Les USA soutiennent sans faillir l’invasion et l’annexion conduite par l’Indonésie de Suharto. Un tiers de la population est décimée en près de 25 années. Alors qu’en 1999 lors d’un référendum, 80% de la population du Timor-oriental choisit l’indépendance, les USA soutiennent les exactions et la terreur de milices téléguidées par l’armée indonésienne qui s’opposent à l’indépendance. Les États-Unis finissent par accepter, sous la pression internationale, l’idée d’une force de maintien de la Paix de l’ONU.

    1980-1990- Salvador. Les USA s’engagent militairement aux côté des forces gouvernementales, de l’oligarchie au pouvoir et des « escadrons de la mort » pour contrer la guérilla de gauche. En 1980, l’archevêque Romero, très populaire chez les pauvres, est assassiné par des hommes proches de la CIA. En dix ans, la guerre civile fait 100 000 morts.

    1981-1988- Nicaragua. Les USA n’acceptent pas la série de réformes que les Sandinistes arrivés au pouvoir en 1979 engagent. Les États-Unis apportent leur soutien aux « contras » basé au Honduras. En 1986, le scandale de l’Irangate révèle que le produit financier des ventes d’armes américaines à l’Iran a servi a financer les groupes terroristes de la « contra ».

    1982-1984- Liban. Les troupes phalangistes du Liban soutenu par Israël et les USA expulsent et massacres les palestiniens.

    1983- Grenade. Embourbés au Liban, les États-Unis font une démonstration de force en envahissant la minuscule île de la Grenade prétextant de la sécurité de quelques citoyens américains. Huit ans plus tard, le « Wall Street Journal » qualifie cette démonstration « d’invasion des banques », l’île était en fait devenue un paradis pour la fraude financière et l’évasion fiscale.

    1986- Libye. L’aviation américaine bombarde des villes libyennes, faisant des centaines de victimes parmi les civils et les officiels.

    1986- Les USA sont condamnés pour "usage illégal de la force" contre le Nicaragua par la Cour internationale de justice de La Haye .

    1989- Philippines. L’aviation américaine prête main-forte aux forces gouvernementales pour contrecarrer un des nombreux coup d’État contre la présidente Corazon Aquino, farouche opposante aux communistes et aux indépendantistes musulmans.

    1989- Panama. Les USA bombardent le Panama.

    1991- Irak. Allié précieux des États-Unis dans la région durant de longues années, Saddam Hussein envahit le Koweït sans en référer à la superpuissance. Les USA, n’acceptant pas de perdre le contrôle sur une partie des ressources pétrolières du Golfe, déclarent la guerre à l’Irak en janvier 1991 et mettent en place une coalition militaire internationale qui, avec le soutien de l’ONU, libère le Koweït. L’Irak est placé sous embargo.

    1994- Haïti. Ayant occupé Haïti de 1915 à 1934 puis soutenu les deux effroyables dictatures de François et Jean-Claude Duvalier de 1957 à 1986, les USA se montrent favorables au renversement par coup d’état en 1991 du premier président élu du pays le père Aristide. Parmi les militaires impliqués dans le coup d’état, le colonel François formé, comme les dictateurs latino-américains Noriega et d’Aubuisson, dans la même académie militaire américaine. Trois ans plus tard les États-Unis interviennent militairement pour remettre en scelle le Président déchu.

    1998- Irak. Les USA et l’Angleterre reprennent leurs bombardements sur l’Irak et se fixent comme objectif l’élimination physique de Saddam Hussein et la mise en place d’un gouvernement de remplacement.

    1998- Soudan. L’armée américaine détruit par missiles des usines pharmaceutiques supposées servir de lieux de production d’armement chimique à des fins terroristes.

    1999- Yougoslavie. Au mois de mars, sous l’impulsion des États-Unis, l’OTAN bombarde le Kosovo et la Serbie ou s’opposent l’Armée de Libération du Kosovo qui depuis 1998 mène des opérations de guérilla et les forces de polices serbes qui, de leur côté, prennent en otage les populations civiles. Des centaines de bombes à uranium appauvris sont testées par les USA.

    2001- Afghanistan. Suite aux attentats meurtriers commis le 11 septembre aux États-Unis et attribués à l’organisation Al-Qaida dirigée par Oussama Ben Laden (ancien agent de la CIA soutenu pendant de longues années par les USA dans la guerre contre les communistes, milliardaire et actionnaire de sociétés pétrolières) les États-Unis forment une coalition, implantent des bases au Pakistan et bombardent massivement le pays. Les talibans islamistes sont renversés, les USA ne parviennent pas à imposer leur « protégé » (l’ancien roi), un gouvernement de transition est mis en place, les prisonniers de guerre se voient déniés par les USA les droits internationaux reconnus par les conventions internationales,   certains prisonniers sont déportés sur la base militaire américaine de Guantanamo et subissent un régime d’exception contraire aux principes internationaux et à la législation américaine elle-même. Derrière ces événements les USA légitiment leur allié dictateur du Pakistan, assurent peu à peu leur mainmise sur le transit des ressources naturelles régionales.

    2002- Corée. Les États-Unis placent ce pays au nombre des composantes de "l’Axe du Mal", nouvelle doctrine militaro-mystique de mise en place de "guerres préventives"  contre tous ceux qui ne s'alignent pas sur les USA

    2002- Irak. Les États-Unis font pression sur la communauté internationale pour lancer un corps expéditionnaire en Irak visant au renversement de Saddam Hussein, à l’instauration d’un gouvernement favorable à leurs intérêts, à l’obtention des principales parts de marchés de la reconstruction du pays après bombardements, à l’octroi de concessions sur les immenses ressources pétrolières du pays. Fin 2002, les USA et leurs alliés anglais ont massés des dizaines de milliers de soldats sur-équipés sur place, prêts à une offensive.

    2003- Irak. Les États-Unis se placent hors la Loi internationale et les décisions de l'ONU et envahissent dans la nuit du 19 au 20 Mars, avec le soutien de l'Angleterre, l'Irak. Un déluge de feu s'abat sur le pays et la population dont déjà près de 500 000 personnes sont mortes en 10 ans du fait du blocus économique (800 missiles Tomahawk, 23 000 bombes à uranium, à fragmentation, mini-nucléaire). Un mouvement mondial d'opposition à la guerre et à l'agression militaire des États-Unis se développe en faveur de la Paix et pour le respect du droit international. La majorité des pays de la planète condamnent l'agression américaine contre un pays souverain. Par cet acte les USA ouvre la voix dangereuse et criminelle à la doctrine de la guerre préventive permettant d'attaquer tout pays ne se soumettant pas à la conception impérialiste américaine.

    http://usgohome.free.fr/interventions.htm

     

     

    Autre liste :

    La première, publiée ici. La seconde, voir mon blog NO-WAR

     

     


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    Vincent Reynouard nous offre une conférence extraordinaire et déchirante sur l'uranium appauvri, cet empoisonnement organisé.
    Cette conférence qui inclut aussi des images documentaires est d'une rare clarté. Même dans les explications scientifiques Vincent Reynouard a su rendre les explications accessibles à tous grâce à ses qualités pédagogiques et à sa maitrise du sujet.

     



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    Partie 3

     

    Partie 4

     

    Partie 5

     

    http://changementclimatique.over-blog.com/article-un-scandale-etouffe-les-a-armes-a-l-uranium-appauvri-54307097.html


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  • Walmart veut entrer dans vos caleçons! Des puces RFID dans les vêtements...

     

       Depuis les années 2000, la technologie RFID (de l'anglais Radio Frequency IDentification) est utilisée par plusieurs sociétés dont: Gillette, Hewlett Packard, Kimberly-Clark, Kraft Foods, Procter et Gamble, Unilever, Johnson & Johnson, Nestlé, Purina PetCare et bien d'autres.   

     

    Lors des premières expériences menées par Walmart pour localiser ses stocks et pour en faire une gestion plus efficace, les puces RFID, détectables par lecteur-laser et localisées via radio-fréquences, étaient disposées uniquement sur les caisses et palettes de produits de ses entrepôts pour  faire un suivi des commandes et de l'inventaire.

     

     Des produits isolés ont ensuite été munis d'étiquettes de "tracking", avec les produits des sociétés ci-haut mentionnées, et voilà qu'aujourd'hui, Walmart annonce que de nombreux vêtements pour hommes disposeront d'un étiquette d'identification électronique.  Cette annonce prévoit qu'à partir du 1er août 2010, les jeans, bas et caleçons pour hommes pourront être détectés à distance par un lecteur...

     

    Évidemment, la technologie RFID représente de nombreux avantages dans la gestion commerciale.  Malgré son coût élevé de production et de mise en place, elle montre un potentiel de bénéfices à long terme pour des méga-entreprises comme Walmart.

     

    Outre les visées technologiques visant à optimiser la rentabilité et à faciliter l'administration, il y a lieu de s'inquiéter sur les ambitions qui pourraient se dissimuler derrière cette perçée technologique...

     

    Est-ce que le "tracking" par radio-fréquence des vêtements peut relier l'acheteur à son achat?  Bien sûr que oui, si le paiement a été fait avec une carte de crédit ou de débit. 

     

    Est-ce que le vêtement peut être localisé via satellite et révéler ainsi où l'acheteur se localise?  Bien sûr que oui si la fréquence est suffisamment puissante.

     

    Les comptoirs vestimentaires et la confection de vêtements restent donc les moyens les plus sûrs pour que personne ne puisse entrer dans vos caleçons!.

     

    Article source:

    http:// www.msnbc.msn.com/id/38376726/ns/business-retail/

     

     

    La Belgique est déjà sous la gouverne de "Big Brother"

      

     

    Vous pensez qu'une carte qui renferme toutes vos informations personnelles et qui remplace toutes autres cartes (crédit, débit, hôpital, médicament, identité nationale, etc.) est une visée technologique qui appartiendra aux générations futures?

     

    La Belgique possède déjà la "carte d'identité électronique", carte avec la technologie RFID, et tous les citoyens la reçoive actuellement en remplacement de leur ancienne "carte d'identité nationale".  Un code-barre se trouve à l'endos de la carte pour éventuellement devenir une carte unique à usages multiples: les cartes-médicament, les cartes de crédit et de débit, les cartes-privilèges des magasins seront fusionnées, d'ici 2012, sur la "carte d'identité électronique".

     

    Voici les applications utilitaires (évidemment!) de la carte:

     

    Fonction d'identification
    La première fonction d'une carte d'identité, quelle qu'elle soit, est l'identification de son titulaire. L'eID reprend exactement les mêmes informations que la carte d'identité traditionnelle mais celles-ci figurent également sur la puce.

     

    L'eID permet donc une identification à deux niveaux:

    identification visuelle: grâce aux informations visibles sur la carte. Cette identification implique un face-à-face,
    identification automatique: par la capture des données contenues dans la puce. Cette identification peut être faite à distance.

    L'identification (visuelle ou automatique) ne permet pourtant pas d'être certain que le demandeur est la personne qu'il prétend être. Pour cela, il faut se tourner vers l'authentification.

     

    Fonction d'authentification
    La puce présente sur l'eID permet, outre l'identification, l'authentification du titulaire de la carte. Il s'agit d'une nouvelle fonction qui n'existait pas sur l'ancienne carte d'identité. La puce électronique contient un certificat digital d'authentification qui permet de prouver "électroniquement" l'identité du détenteur de la carte.

     

    Pour s'authentifier, le citoyen introduit sa carte d'identité électronique dans le lecteur et tape son code PIN (code à 4 chiffres, comme pour les cartes bancaires). L'authentification offre une sécurité plus forte que l'identification puisqu'elle implique d'être en possession de l'eID et d'en connaître le code PIN.

     

    L'authentification est une fonctionnalité optionnelle. Au moment de l'acquisition de sa carte d'identité électronique, le titulaire doit déclarer au fonctionnaire communal s'il souhaite ou non activer l'option d'authentification.

     

    Fonction de signature électronique
    La troisième fonction est également un ajout par rapport à la carte d'identité classique. Un second certificat, situé sur la puce de la carte d'identité électronique, permet d'apposer une signature électronique authentique sur des documents électroniques. La signature électronique a la même valeur juridique que celle sur papier.

     

    Après avoir introduit sa eID, le citoyen tape son code PIN qui va ensuite générer une signature unique du document.

     

    La signature électronique est une fonctionnalité optionnelle. Au moment de l'acquisition de sa carte d'identité électronique, le titulaire doit déclarer au fonctionnaire communal s'il souhaite ou non activer l'option de signature électronique. Pour les mineurs, la fonction "signature" sera systématiquement désactivée.

     

    CETTE CARTE "D'IDENTITÉ ÉLECTRONIQUE" EST LA DERNIÈRE ÉTAPE AVANT LA MICRO-PUCE SOUS-CUTANÉE...

     

    puce5.jpg

     

    Visitez le site officiel de la "carte d'identité électronique" de la Belgique:

    http:// welcome-to-e-belgium.be/fr/home.php?nav=6

    - Identité électronique et criminalisation du citoyen ordinaire : nos libertés vendues pour le profit ? 

     http:// www.stoppuce.be/docs/Dossier_de_presse.pdf

    - Du gouvernement électronique au transhumanisme ?

    Synthèse et réflexion éthique. (Copyleft)

     http:// www.stoppuce.be/docs/e-gov_au_transhu.pdf

     

    http:// consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/



    Source : http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com

     

     

     

    Personne ne parle non plus

    des chemtrails !

     

    Le phénomène "Chembows" = "Chemtrails" + "Rainbows"

     

     













     

     

     

     

     


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    La France au bord de l'implosion (6)

     

    Attention aux références aux années 1930 !

    Vincent Duclert, historien

     

    Les accusations portées par le site indépendant d'information Mediapart contre le président de la République, qui aurait, avant son élection, bénéficié directement ou indirectement d'un financement illégal de sa campagne alors même que celle-ci était strictement encadrée par les lois sur le financement de la vie politique, sont très graves.

     

    Elles doivent être parfaitement motivées. L'activité de la presse découle, elle aussi, de la loi, celle du 29 juillet 1881, emblématique de la démocratisation de la France au début de la IIIe République, et toujours en vigueur. Modifiée et complétée à plusieurs reprises (par exemple, en 1990, par la loi Gayssot qui introduisit l'article 24 bis), elle affirme conjointement la liberté et les responsabilités des périodiques. En soumettant les délits de presse au droit pénal, elle définit le pouvoir de la presse autant que ses contre-pouvoirs.

     

    Un journal (et un journaliste) peut être condamné pour diffamation, les preuves d'une manipulation peuvent être établies par la justice, les contre-enquêtes indépendantes sont possibles. Pour cette raison, il nous paraît très dangereux d'instruire le procès de la presse en dehors du cadre judiciaire, et particulièrement de la manière dont cela a été fait par les proches du président de la République. A savoir qualifier les enquêtes de Mediapart de "méthodes fascistes" (Xavier Bertrand, Nadine Morano), de "méthodes collaborationnistes" (Eric Raoult), et dénoncer "une certaine presse des années 1930" (Christian Estrosi), "certains médias aux relents d'extrême droite et de trotskisme mêlés" (Eric Raoult).

    Il est possible que l'indignation de voir Nicolas Sarkozy subir de pareilles accusations, de surcroît reprises par des médias nationaux et même internationaux, ait expliqué la nature de ces ripostes qui convoquaient les heures sombres de la France contemporaine pour mieux innocenter le président de la République et son ministre du travail. Mais elles ne se justifient pas pour autant. Outre que la thèse du complot et de la calomnie n'est pas la plus efficace en termes de production de la vérité et de conviction collective, puisqu'en l'invoquant elle nourrit à son tour le soupçon de la dissimulation et le refus de l'explication, la violence qu'elle induit pose problème à la démocratie républicaine tout entière.

     

    En effet, les porte-parole de la majorité gouvernementale qui mobilisent les enseignements de l'histoire pour juger de cette presse d'opposition témoignent d'une triple méconnaissance. La méconnaissance est celle, d'abord, du sens des références historiques utilisées. Les "méthodes fascistes" sont bien autre chose que les articles de Mediapart ; elles se placent davantage dans l'ordre de l'élimination physique des personnes comme lorsque la Cagoule, sur ordre de Mussolini, assassina, en 1937, en forêt de Bagnoles-de-l'Orne, les intellectuels antifascistes italiens Carlo et Nello Rosselli.

     

    La presse d'extrême droite ou d'extrême gauche de cette époque menait parfois des enquêtes à charge. Mais l'essentiel de son activité consistait dans l'injure, antisémite pour l'une, de classe pour l'autre. Parce que, précisément, ces extrémités eurent lieu en France et déclenchèrent des phénomènes de tyrannie, la société n'y adhère plus aujourd'hui. En brandir sans réserve la menace, c'est courir le risque de se tromper aux yeux de l'opinion publique.

    Il y a une autre méconnaissance en ce qui concerne la tradition républicaine en matière de liberté, et de liberté de la presse. La loi qui la régit datant de 1881, il serait bon de revenir vers les débats qui l'ont précédée et qui, d'une certaine manière, demeurent d'actualité puisque la législation, même modifiée, reste valable.

     

    Que disait Georges Clemenceau aux républicains inquiets de la puissance maintenue de la réaction monarchiste et soucieux de protéger le jeune régime en instituant un délit d'"outrage à la République" ? : "La République vit de liberté ; elle pourrait mourir de répression (...) comme tous les gouvernements qui l'ont précédée et qui ont compté sur le système répressif pour les protéger (1er février 1881)."


    Enfin la méconnaissance touche le cadre universel auquel appartient la République et qui fait que la France ne peut pas se penser indéfiniment comme une exception. Dans les grandes démocraties du monde, les conflits majeurs entre des pouvoirs nécessaires aux libertés publiques comme à la stabilité institutionnelle se résolvent par la voie judiciaire dotée d'une pleine indépendance.

     

    Aux Etats-Unis, la défense de la liberté de la presse est une prérogative de la Cour suprême, en vertu de la Constitution et de son premier amendement. Les juges ont rendu des arrêts déterminants en la matière, en 1964, 1971, 2001. La loi de 1881 relève de cet esprit de justice. Il s'agit de le retrouver et de la retrouver. Mais l'affaiblissement du pouvoir judiciaire depuis trois ans entrave cette possibilité salutaire pour la démocratie.

     

    Voici donc ce qu'un historien peut écrire sur les événements récents. La dégradation de la vie publique qu'atteste l'offensive contre la presse est très préoccupante. Elle témoigne de la fragilité globale des médias d'information, de la défiance pour la justice, du désarroi de nombreux Français assistant au recul des valeurs démocratiques - dont on trouve une trace au plus profond de l'histoire de la République, au profit de la domination des lois de l'argent et du pouvoir.

     

    Les dérives de la presse existent, parce que l'éthique de l'information est en concurrence permanente avec les intérêts politiques, idéologiques, financiers. Mais réduire sa liberté, c'est courir le risque de s'interdire de les montrer. Et de limiter en définitive la République vécue, partagée. C'est-à-dire le lien civique dans la société.

     

     


    Derniers ouvrages parus : "La République imaginée. France 1870-1914" (Belin) et de "L'Avenir de l'histoire" (Armand Colin).

     

    Vincent Duclert, historien
    http://changementclimatique.over-blog.com/article-la-france-au-bord-de-l-implosion-6-54140895.html

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