• Pour réussir, il vaut mieux soutenir les sionistes que les islamistes !

    On peut toujours rêver d'une télé neutre !

    Eva R-sistons 

    Une journaliste quitte CNN après une gaffe

    DR

    DR


    Une journaliste spécialiste du Moyen-Orient à CNN, Octavia Nasr, a quitté ses fonctions après avoir envoyé sur le site de micro-blogs Twitter un message faisant l’éloge du défunt ayatollah Fadlallah, autrefois considéré comme le mentor du Hezbollah, a-t-on appris mercredi.


    La journaliste, présente sur la chaîne américaine depuis 1990, a écrit dans un “tweet” qu’elle était “triste d’avoir appris la mort” de l’ayatollah Mohammad Hussein Fadlallah décédé dimanche, “l’un des grands hommes du Hezbollah que je respectais beaucoup”. Elle a ensuite rapidement exprimé ses “profonds regrets” sur le site internet de CNN pour son mini-message concernant cette personnalité de l’islam chiite inscrite par les Etats-Unis sur leur liste des “terroristes internationaux”.


    “Il s’agit d’une erreur de jugement de ma part d’avoir écrit un commentaire aussi simpliste”, écrit Octavia Nasr. Elle appréciait chez lui “sa position singulière et pionnière au sein de religieux chiites sur les droits de la femme”, explique-t-elle. “Cela ne signifie pas que je le respectais pour tout autre chose qu’il ait faite ou dite”A la télé, il vaut mieux soutenir



    http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/teles-du-monde/articles/une-journaliste-quitte-cnn-apres-une-g


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    Le 13h de Jean-Pierre Pernaut, journal le plus écouté du midi, a mis un peu de temps à évoquer l'affaire Woerth, lancée le 16 juin par le site Mediapart. Il faut attendre le 30 juin pour qu'un reportage et un plateau y soient consacrés. Le 2 juillet, un autre sujet annonce... l'intervention de Liliane Bettencourt le soir-même au 20h de la chaîne. Enfin, ce 6 juillet, les derniers rebondissements sont évoqués: "des rumeurs" lancées par "des sites internet"...

    http://obsvideo.nouvelobs.com/video/xdxvyq_affaire-woerth-le-13h-de-tf1-en-poi_news.html

    http://www.dailymotion.com/video/xdxvyq_affaire-woerth-le-13h-de-tf1-en-poi_news?start=2#from=embed

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    Votre enveloppe estivale
    Auteur : TGB - Source : Rue Affre

     2075814_sk_md-1.jpgFatalement, dans un pays où le référent journalistique, sous la haute direction déontologique d’Arlette Chabot, s’appelle David Pujadas, justement récompensée par une laisse d'or brillamment mérité, que des médiums indépendants, Médiapart ou le Canard Enchaîné, se mettent tout à coup à faire leur métier d’informer, ne peut que casser l’ambiance.

    Pensez donc, au pays même de Jean-Michel Aphatie, grand reporter de l’anecdote politicienne, que des journalistes se laissent aller à l’investigation, ne peut que confiner au « fascisme » (et encore le mot est faible, « nazisme » eut été mieux indiqué ).


    Je conçois la stupeur du subtil et nuancé Xavier Bertrand. Quand on a pris l’habitude d’être servi à table par Laurence Ferrari, l’irruption soudaine  de questions  dérangeantes basées sur des recoupements factuels, ne peuvent que révéler une intention perfide et totalitaire assez déstabilisante.


    Et ce n’est pas parce qu’à l’heure où je vous parle, de sympathiques collabos, tels que, Val, Hess, Olivennes, Askolovitch …redoutant d’être tondus à la libération, se commandent des perruques à la redoute, qu’il s’agit de céder toutefois à cette lâche déviance du journalisme :


    l’information.


    Car l’information pour les journalistes,  c’est un peu comme l’intérêt général pour un homme politique : une honteuse dérive.


    A ce rythme-là, ne manquerait plus que la justice, elle aussi, fasse son travail. Dieu soit loué, on n’en est pas encore là. Tant qu’un magistrat tel que Courroye peut rester juge et partie, être cité dans les écoutes téléphoniques de l’affaire Bettencourt et en charge du dossier (et de tous les dossiers des hauts de Seine) la justice reste dépendante et sous contrôle politique. Marque évidente d’une démocratie digne et équitable.


    Et quand on sait que, dans le monde des affaires, des joyeuses  collusions et autres prévarications politico/économico/patronales, les  condamnations peuvent représenter jusqu à 0,002% des délits sanctionnés, il est sain et urgent effectivement d’envisager la suppression des juges d’instruction, véritables Khmers rouges du goulag pénal de l’oligarchie opprimée.


    Et au-delà des calomnies, ragots, rumeurs qui courent sur internet, alors qu’il est si plaisant de s’adonner à l’intox officielle des grands médias de masse, s’il  est une vérité première à rappeler au peuple français, c’est  bien, que ce n’est pas de la pourriture dont se nourrit le populisme mais bien de sa dénonciation.


    Encore fallait-il, que ce soit dit.


    Bref, maintenant, si vous êtes un peu juste pour partir en vacances (et vu ce qui vous attend à la rentrée ce sont sans doute les dernières de votre vie ) je vous suggère d’être méchamment créatif.


    Par exemple, allez voir tata Liliane, dites que vous êtes un ami de Nicolas ( celui du bouclier fiscal) vérifiez qu’il n’y a aucun dictaphone sous le sofa, parlez fort et distinctement et demandez lui une enveloppe (modèle craft de préférence) :


    paraît qu’elle distribue.


    tgb


    Auteur : TGB - Source : Rue Affre

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14079


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    Où la rédaction de France 2 (direction Arlette Chabot) se révèle agent actif dans la fabrication de la propagande sarkozyenne.

      David Pujadas et Arlette Chabot

    Jeudi 1er juillet, on apprit que Nicolas Sarkozy avait une nouvelle fois crevé son plancher d’opinions favorables, avec un nouveau minima : 26% (TNS-Sofres).

     

    Le soir, France 2 (télévision publique) y consacrait un sujet :

     

    La vidéo est sur le site

     

     

    Analyse plan par plan   

    1. Présentation Pujadas (29 secondes, 1 plan)


    02

    David Pujadas : « Est-ce l’effet du climat de ces derniers jours ? Nous n’avons pas l’habitude dans ce journal d’évoquer les hauts et les bas quotidiens des sondages de popularité. Mais je vous le disais en titre : une enquête d’opinion, qui vient après plusieurs autres, retient l’attention. La côte de confiance de Nicolas Sarkozy atteint un record à la baisse depuis son élection : 26% selon notre partenaire TNS-Sofres, 71% de défiance. Analyse(s) et explication(s) : Alexandre Kara, Mathias Barrois. »
      

    2. Reportage France 2 (1 minute et 39 secondes, 16 plans)

    Plan 1 : Bain de « foule  » de Nicolas Sarkozy le matin dans l’Aveyron (6 secondes)
    (à 0’29 de la vidéo)

    plan_1c

    (cliquer sur les images pour les agrandir)

    Quelques voix (off, avec aussi des applaudissements) : « Bravooo ! Bravo monsieur le président ! Bravo ! (...) »

    Journaliste (off, avec les "bravo" et applaudissements qui continuent en arrière-plan) : « C’était ce matin dans l’Aveyron. Un bain de foule, et des chocolats... »

      
    A l’oreille on remarque que les quelques clameurs et « bravos », survenus à point nommé, émanent d’un même petit groupe de personnes, qui d’ailleurs n’apparaissent pas du tout à l’image. Il y a dans ces clameurs quelque chose de coordonné et répétitif, surtout un côté volontariste, une rapidité dans la répétition des « bravos » (d’ailleurs lancés par quasiment la même personne), qui éveillent le soupçon.
    Sans doute l’œuvre d’un groupe de militants UMP, ayant pris soin d’éviter le champ de la caméra pour ne pas être ultérieurement identifiés comme militants UMP.

    Le Monde précisait
    en effet le 26 janvier dernier (Sarkozy se trouvait alors encore à 32% d’opinions favorables dans le baromètre TNS-Sofres) :

    « Les villes visitées par le président sont sous haut contrôle policier. (...) Les rares bains de foule ont lieu avec des militants UMP. Et la police, pesante, empêche toute manifestation d’opinion divergente. »

    Vu les résultats du dernier sondage motivant ce reportage de France 2, on peut d’autant plus se demander où sont passés tous les mécontents (71% de la population d’après TNS-Sofres), toutes les personnes susceptibles de siffler le président ! La « foule » présente à l’image dans ce plan 1 est en bonne partie composée de personnes âgées (cœur de cible de Nicolas Sarkozy en 2007), souriantes et calmes (et muettes).

    Les journalistes de
    France 2 ne s’intéressent pas du tout à l’identité des "personnes enthousiastes" acclamant Nicolas Sarkozy (sur la bande son), ni aux raisons de leur apparente très grande satisfaction. Pourquoi ? Cela intéresserait tout le monde !

     

    Plan 2 : Nicolas Sarkozy déguste un chocolat le matin dans l’Aveyron  (5 secondes)
    (à 0’35 de la vidéo)

    plan_2a

    Journaliste (off, avec les mêmes « bravos  » et applaudissements du plan 1 qui continuent en arrière-plan) : « ...peut-être de quoi réconforter un peu un président au plus bas dans les sondages. »

    Des curieux sont tenus à distance par plusieurs rangées de sbires. Le cameraman de France 2, lui, est extrêmement bien placé : quasiment le nez sur la boite de chocolats, on le sent là faisant partie intégrante du "dispositif sarkozyen". Chose étonnante, les clameurs continuent en "off" sans discontinuité avec le plan précédent (l’écoute avec un bon casque permet de vérifier la continuité de la même et unique prise de son), alors que ce changement de plan montre à l’image une nette rupture temporelle. Quelqu’un à France 2 a jugé bon de faire durer l’environnement sonore de « bravos » et d’applaudissements du plan 1, pendant le plan 2 (environnement apparemment capté durant le plan 1 - mais un trafic de plus grande ampleur est toujours possible). Cette petite manipulation accrédite dans ce plan 2 l’idée d’un « bain de foule » (terme avancé avec aplomb par le journaliste de France 2 en commentaire du plan 1) - alors qu’à l’image absolument rien ne se passe (on voit des têtes de "curieux", muets, s’intercaler entre les sbires placés autour du président).

    Au delà,
    que viennent faire dans ce sujet sur le record d’impopularité de Sarkozy, ces images de « bain de foule » ? Pourquoi n’avoir pas choisi plus logiquement, dans les archives, des images de Sarkozy sifflé ou hué ? Le fait que les images de ce « bain de foule » aient été tournées le matin même, suffit-il à justifier leur présence dans un sujet annoncé comme consacré à la chute de popularité de Sarkozy ? Enfin est-ce un sujet sur la chute de popularité de Sarkozy (comme l’annonçait Pujadas), ou un sujet sur son « bain de foule » en Aveyron le matin ?

    On peut d’ailleurs être légitimement saisi d’un horrible doute :
    ce déplacement de Sarkozy dans l’Aveyron, aurait-il eu pour principal objectif, de faire atterrir dans les dociles journaux télévisés du soir, quelques images de Sarkozy prenant un (soi-disant) « bain de foule » ? (avec l’active complicité de France 2, comme on a pu le voir - et l’entendre). Le reportage de France 2 ne laisse en tous cas pas apercevoir d’autre objectif à ce déplacement présidentiel en campagne (hormis le fait de déguster un chocolat).

     

    Plan 3 : Résultats du sondage TNS-Sofres (5 secondes)
    (à 0’40 de la vidéo)

    plan_3

    Journaliste (off) : « 26% de côte de confiance : jamais les français n’avaient exprimé un tel désamour pour le chef de l’Etat. »

    « Désamour » : difficile de trouver mot plus complaisant...

     

    Plan 4 : Réaction Yves Jego (12 secondes)
    (à 0’45 de la vidéo)

    plan_4

    Yves Jego : « Quand vous êtes dans un navire, que ça secoue et que vous avez le mal de mer et envie de vomir, vous en voulez beaucoup au capitaine d’être dans la tempête. Quand il vous a sorti de la tempête en bon état et que vous arrivez au port sain et sauf, vous le remerciez. »

    Pour connaître l’identité de celui qui parle, il faudra attendre l’ultime seconde de sa déclaration, et surtout, pour avoir le temps de lire le bandeau, les premières secondes de la réaction suivante :

     

    Plan 5 : Réaction Harlem Désir (8 secondes)
    (à 0’57 de la vidéo)

    plan_5

    Harlem Désir : « C’est inquiétant, parce que dans ce moment de crise on aurait besoin d’une France qui aurait confiance dans le capitaine, mais l’équipage est discrédité par les scandales... »

    On aurait aimé entendre la fin de la phrase de Harlem Désir (qui reprend bizarrement l’image du « capitaine » - on dirait que lui et Jego doivent s’exprimer par images, comme s’ils s’adressaient à des enfants ou des décérébrés).

    Harlem Désir n’est lui présenté par aucun bandeau à l’image.

     

    Plans 6 à 9 : Images de la victoire de Sarkozy au soir du 2ème tour de la présidentielle 2007 (5 secondes)
    (à 1’05 de la vidéo)

    plan_6  plan_7

    plan_8  plan_9

    Journaliste (off) : « Mai 2007, c’est "l’état de grâce". 65% des français accordent leur confiance à Nicolas Sarkozy. »

    On attend toujours, pour illustrer ce reportage de France 2 sur le dernier record d’impopularité de Nicolas Sarkozy (nous sommes en juillet 2010), des images de Sarkozy sifflé ou hué.

     

    Plan 10 : Courbe popularité Sarkozy (12 secondes)
    (à 1’10 de la vidéo)

    plan_10

    Journaliste (off) : « Mais en moins d’un an, ce chiffre est divisé par deux. Malgré quelques soubresauts, la popularité du chef de l’Etat baisse de façon continue, pour atteindre son plus bas niveau après trois ans de pouvoir. »

    Sur le graphique présenté, l’échelonnement vertical très tassé atténue fortement la sensation d’une "chute" de popularité. Le graphique livré par TNS-Sofres avec son sondage n’est guère plus éloquent. Pour visualiser une "chute", il faut consulter le graphique signé dedalus (courbe rouge pour TNS-Sofres) - voir aussi la moyenne sur huit sondagesdedalus. régulièrement actualisée par le même

     

    Plan 11 : Bain de « foule  » de Nicolas Sarkozy le matin dans l’Aveyron (4 secondes)
    (à 1’22 de la vidéo)

    plan_11a

    Journaliste (off) : « Une chute, qui s’explique d’abord par des raisons de politique intérieure. »


    Totale inadéquation entre le commentaire et l’image. Le journaliste parle de « chute » de popularité : pendant ce temps l’image montre Sarkozy serrant des mains dans un petit « bain de foule » (les enfants ont sagement été mis en avant).

     

    Plan 12 : Analyse de Stéphane Rozès (7 secondes)
    (à 1’26 de la vidéo)

    plan_12

    Stéphane Rozès : « La crise morale, qui atteint le pouvoir actuel, touche dorénavant un électorat traditionnel de la droite. »

      

    Plan 13 :  Bain de « foule  » de Nicolas Sarkozy le matin dans l’Aveyron (5 secondes)
    (à 1’33 de la vidéo)

    plan_13a2

    Journaliste (off) : « Au même moment en Europe, d’autres leaders connaissent des chutes de confiance. »

      
    Le retour d’un plan de Sarkozy en Aveyron est ici totalement incongru ! A moins de vouloir signifier que, contrairement aux « autres leaders » européens dont parle le journaliste, Sarkozy conserve, lui, l’amitié de la foule...

    Mis à part les gardes du corps, la
    « foule » est ici constituée à l’image par une quinzaine de personnes, principalement intéressées par le fait de photographier Sarkozy. On remarque, à l’extrême gauche de l’image, un barbu à cheveux blancs et à pull rayé bleu clair (flèche jaune), occupé comme les autres à photographier le président. Que ne l’a-t-il fait plus tôt ! Ce même personnage était en effet déjà présent dans le plan 1 et fort bien placé : il y figurait déjà un "simple badaud", mais placé devant la première ligne de "spectateurs", au contact direct de Sarkozy. Ce glorieux militant UMP (ayant revêtu pour l’occasion un pull de paysan) était manifestement, lors de ce déplacement sarkozyen, chargé d’une double mission : figurer un badaud amical ; et veiller au bon déroulement de l’opération, assurer même le cas échéant une ultime sécurité pour le président (dans le plan 1 ce barbu UMP offrait au président la protection de son corps, côté « foule »).

    Pour mémoire, extraits du plan 1 (cliquer sur les images pour agrandir) :

    plan_1a2   plan_1c2

     

    Plan 14 : Popularité de Merkel et Zapatero (9 secondes)
    (à 1’38 de la vidéo)

    plan_14

    Journaliste (off) : « Angela Merkel en Allemagne à 40%, ou Zapatero en Espagne à 14%. Alors la baisse de la popularité de Nicolas Sarkozy, s’inscrit-elle dans un contexte de crise internationale ? »

     

    Plan 15 : Analyse de Stéphane Rozès, suite (14 secondes)
    (à 1’47 de la vidéo)

    plan_15

    Stéphane Rozès : « Nicolas Sarkozy fait les frais d’une conjonction entre une situation internationale et une crise économique et sociale difficile(s), mais à laquelle se rajoute, contrairement à d’autres pays, une crise morale... »

      
    La fin de la phrase de Stéphane Rozès était peut-être intéressante, on ne le saura pas.
      
     

    Plan 16 : Bain de « foule  » de Nicolas Sarkozy le matin dans l’Aveyron (7 secondes)
    (à 2’01 de la vidéo)

    plan_16b

    Journaliste (off) : « En tous cas cette fois, le style du président n’est pas cité en priorité pour expliquer cette baisse de popularité. »

      
    Triomphal (et ultime) plan du reportage de France 2 (pourtant théoriquement consacré au dernier record d’impopularité de Sarkozy), tel un "happy end" de pacotille : Sarkozy une nouvelle fois "fêté" en Aveyron (par des militants UMP) !

    Le journaliste a, on le voit, soigneusement évité de rebondir sur la « 
    crise morale  » évoquée deux fois par Stéphane Rozès.

     

    Conclusion : honte à la rédaction de France 2 (direction Arlette Chabot)

    Le déplacement de Sarkozy en Aveyron, manifestement dicté, en ces temps de record d’impopularité, par le besoin de diffuser dans les journaux télévisés des images d’un président "acclamé par la foule", aura été très docilement et complaisamment relayé par la rédaction de France 2. Et ceci, comble de l’ironie et de la complaisance : pour illustrer un sujet - ce qui en atténuait de facto la portée - sur le dernier record d’impopularité présidentielle !

    Dans ce reportage de
    France 2, théoriquement consacré, d’après ce qu’annonçait Pujadas, au nouveau record d’impopularité de Nicolas Sarkozy, les seules images filmées montrant Nicolas Sarkozy sont donc des images de Sarkozy acclamé (au moins par la bande son) et/ou serrant des mains (de personnes âgées et d’enfants). Ces images d’un président entouré d’amicaux voire enthousiastes sujets, totalisent le tiers de la durée du reportage, et plus de la moitié des plans : 32 secondes sur 1mn39, et 9 plans sur 16 (plans 1 et 2 ; plans 6 à 9 ; plan 11 ; plan 13 ; plan 16). Les « bains de foule » de Sarkozy en Aveyron le matin totalisent à eux seuls 27 secondes (plus du quart du reportage), et 5 plans sur 16.

    La rédaction de
    France 2 se montre totalement silencieuse sur la manipulation sarkozyenne, avérée et qu’elle ne peut ignorer, consistant à fabriquer des scènes de « bains de foule » au moyen de militants UMP (amenés là spécialement en bus selon certaines sources), ceci à destination des journaux télévisés. Davantage : la rédaction de France 2 se retrouve elle-même à filmer les images ! La rédaction de France 2 a abdiqué avec ce "reportage" tout devoir critique minimal : elle n’est plus qu’un agent, actif (et central), de la propagande sarkozyenne.

    La rédaction de
    France 2 a été jusqu’à user d’une manipulation dans le montage sonore du reportage (plan 2), donnant par là un peu plus de consistance au « bain de foule » sarkozyen du matin en Aveyron.

    Toute cette bouillie, cette pâtée pour chats d’une révulsante et indigne complaisance, aura été ingurgitée par des centaines de milliers de citoyens en âge de voter.
      

    Article d’origine avec mises à jour, à lire sur antennerelais

    ******

    A consulter aussi :

    Sarkozy hué au Salon de l’agriculture (février 2008, TNS Sofres = 41%) - vidéo

    Nicolas Sarkozy, hué à Tarbes (mars 2008, TNS Sofres = 38%) - vidéo

    Les apprentis huent le nom de Nicolas Sarkozy (octobre 2008, TNS Sofres = 36%) - vidéo

    Sarkozy hué et décrié au Salon de l’agriculture (mars 2010, TNS Sofres = 31%) - vidéo

    Pujadas complice muet de la propagande sarkozyenne ("Mise à jour 17/12/2007")

    Pujadas : Un labsus sonnant comme un aveu de collusion (décembre 2007) - vidéo

     

    http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/trafics-et-manipulations-au-20h-de-77920


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  • NS-veau-d-or-laplote.jpg

    Laplote

     

     


    Financial Times Deutschland - Allemagne
    Le scandale en France pèse sur l'Europe


    L'affaire de corruption liée au président Nicolas Sarkozy menace la réforme programmée des retraites et affaiblit l'axe franco-allemand, constate le quotidien libéral Financial Times Deutschland : "Les chances de réélection sont désormais proches de zéro. Car le dernier espoir électoral de Sarkozy était un succès dans le réaménagement du système des retraites, qui devait le faire passer de nouveau pour un président réformateur courageux. Sarkozy peut désormais faire une croix sur la réforme : car c'est précisément Eric Woerth, soupçonné d'avoir accepté 150.000 euros de l'héritière de L'Oréal, qui devrait la mettre en œuvre. L'UE ne pourra pas vraiment s'appuyer sur l'axe franco-allemand pour les temps à venir. Les deux pays sont paralysés politiquement pour une période indéterminée. Cela ne fait pas qu'augmenter le risque de voir les populistes de droite se renforcer, cela amenuise aussi l'espoir de voir venir d'Europe des idées intelligentes pour établir une économie mondiale plus résistante aux crises." (07.07.2010)



    Der Standard - Autriche
    Double morale à l'Elysée

     
    L'affaire de corruption est caractéristique de la manière dont le président Nicolas Sarkozy dirige son pays, constate le quotidien Der Standard : "Cette affaire révèle la double morale, pour ne pas dire l'hypocrisie, de l'actuel règne de Sarkozy. … Ce qui irrite surtout les Français, c'est la prétention d'honnêteté proclamée haut et fort par leur président. Il y a quelques semaines encore, il appelait de ses vœux une 'république irréprochable' et indiquait qu'il ne 'laisserait plus rien passer' à son gouvernement. En même temps, il maintient dans celui-ci un ministre (André Santini) depuis longtemps accusé de détournement ; il s'attache à un autre (Eric Woerth) bien que celui-ci soit impliqué au moins dans un lourd conflit d'intérêts. Et on soupçonne désormais le président d'avoir lui-même perçu de l'argent liquide - illégalement - pour sa propre campagne électorale. Tout cela convient à son style global de gouvernement, surnommé bling-bling, un mélange d'intérêts personnels et collectifs, et de promesses non tenues." (07.07.2010)

    » article intégral (lien externe, allemand)
    Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse
    » Politique Intérieure, » Criminalité / Justice, » France

     

     

     

     

     

    "Autopsie" d'une puissance maléfique (USA) et d'un futur conflit en UE (Albanie)


    USA, mort du Monde

     

    La troisième guerre mondiale entrerait-elle dans sa phase active ? Déjà, il faut apprécier le déploiement militaire qui croise du côté du détroit d'Ormuz .detroits M O

     

     

    Il faut savoir que ce genre de plaisanterie n'amuse pas la Russie, et encore moins la Chine. Généraliser un conflit, à risque nucléaire, est prendre un bien grand risque pour « un pays dominateur et fier » comme l'avait jugé justement De Gaulle pour un autre peuple assez semblable dans ses motivations. Financièrement, bien plus que tous ceux que des abrutis de spéculateurs ont attaqués, ce pays est très vulnérable, au bord du gouffre sinon déjà sur la pente fatale. Moderne Assurbanipal, ce pays n'hésitera pas à sombrer sous les coups nucléaires qu'il aura initiés ou que d'autres lui lanceront en représailles, il brûlera au milieu de ses amis (en a-t-il vraiment ?) comme de ses ennemis.

     

    Qui aurait pu penser, quand en 1620 des puritains ont abordé le rivage du Cap Cod, que ce petit nombre d'extrémistes de la religion allait modeler jusqu'à nos jours le mode de penser et de se comporter de leurs lointains descendants, et de tous les autres ? La religion, ou plutôt les religions puisque toutes les sectes les plus improbables ont ce qualificatif là-bas, imprègnent la vie publique et privée malgré une affectation de laïcité qu'on recherchera vainement. Les arrivées massives de personnes, rejetées, persécutées, affamées, ou au contraire délinquantes et violentes, de tous les coins d'Europe ont bien entendu apporté un terreau propice à la conquête sauvagede l'ouest, en massacrant des civilisations entières pour prendre leur place.

    soldats US

     

    De cette mentalité de prédateurs sûrs de leurs droits, il en résulte la situation actuelle. Il s'agit en fait de cultes qui se superposent et se renforcent mutuellement. Le salut au drapeau, main sur le cœur, est sensé apporter une cohésion qu'aucune idée force ne souffle. Pas de grands principes de la République, pas d'égalité comme base de toutes les autres idées, une religion de la force que le droit tente de justifier, alors que le droit devrait être sa propre force dans la plupart des cas.

     

    Autre culte, l'individu. Celui qui s'est fait lui-même, on ne précise pas comment ni aux dépens de qui, est le modèle à suivre. Il faut ré-us-sir. Cette posture est évidemment totalement en travers de la notion d'égalité, les institutions ont même trouvé une parade qui ressemble à un soufflet : la discrimination « positive ». Sensée compenser les différences énormes de chances liées au milieu familial et éducatif, elle montre du doigt ceux qui en « bénéficient ». Les résultats peuvent être violents.

     

    Dans la hiérarchie arrive ensuite le culte de l'argent. Omniprésent, même sur les jeux les plus simples, il est le moteur qui emporte tout, là aussi sans se soucier des victimes qu'il écrase, qu'il transforme en loques, qu'il tue. En son nom, des multinationales dont le siège est le plus souvent aux USA fabriquent des médicaments bien plus rentables que fiables - tant mieux, parfois, et paradoxalement, pour ceux qui ne peuvent pas se les offrir - ou fiables, mais inabordables pour qui n'est pas riche. Elles fabriquent également des produits POUR l'agriculture intensive, CONTRE ceux qui ingèrent ces produits sous forme de légumes ou d'animaux. Elles vendent ces aliments dans des grandes surfaces qui sont des camps d'esclaves, à d'autres esclaves que sont les consommateurs formatés, disciplinés, annihilés, bousillés par la qualité de ce qu'ils achètent. Et bien entendu, le commerce le plus juteux est celui de la mort directe, celui des armes. Les USA fonctionnent (si l'on peut dire) surtout grâce à ce lâche marché, qui est immense, énorme.religion - argent

     

    Au plus haut (des cieux) se place enfin le culte des religions et de leurs croyances, de leurs manifestations et de leur omniprésence. Même les billets de banque ne sont pas épargnés. Malgré une laïcité théorique, elles sont partout, regorgent d'argent, possèdent des chaînes de télévision, enfument tout le monde dans une cacophonie de messages « de paix » et de pubs racoleuses et rentables. Malheur à qui ne croit à rien, il sera suspect, montré du doigt, ostracisé. Ce n'est pas vrai partout évidemment, mais la tendance est assez répandue.

     

    On remarquera que tous ces cultes se mélangent, s'entraident, aux dépens d'un humain souvent désemparé. Il l'est d'autant plus, que des études souvent négligées faute d'argent ne l'aident pas à y voir clair. C'est pourquoi les communautés de toutes sortes abondent, pour que les gens se serrent les coudes, mais en même temps ces communautés n'hésitent pas à entrer en conflit avec d'autres. Rien n'est sain dans ce système.

     

    Ces cultes multiples se partagent la politique intérieure et extérieure de cet ensemble hétéroclite d'États très dissemblables, aux législations souvent incompatibles. C'est dire la complexité qui en résulte. C'est pourquoi les autorités fédérales inventent en permanence des ennemis extérieurs, afin de donner un semblant de cohésion à cet agrégat d'intérêts qui s'entrechoquent. Ces ennemis peuvent être aussi bien financiers, que militaires, « terroristes », commerciaux ou idéologiques.

     

    Ces temps-ci, le terroriste se vend bien. Après un Al Qaeda qui donne des signes de faiblesse, un coup de chiisme et de « menace nucléaire », et c'est reparti. C'est bon pour les recrutements de marines, c'est bon pour les affaires des marchands d'armes, c'est bon pour les extrémistes religieux « évangélistes » ou autres. Les USA pratiquent un terrorisme d'État, prêt à tuer partout dans le monde, en petites quantités, à l'individuel, ou massivement . Doit-on rappeler que ce sont les seuls à avoir osé utiliser l'arme nucléaire « pour de vrai » ? Prêt à tuer aussi d'autres États grâce à l'arme financière, ou l'arme économique, ou pour des intérêts privés, des pétroliers par exemple.

     

    Que faire de ce chancre dans la bonne marche du Monde ? Il y aurait bien la chirurgie...

     

    BO

     

    Lectures suggérées :

    Emmanuel TODD : Après l'Empire, Gallimard, 2002

    Gilles ASSELIN, Ruth Mastron : Français,Américains, 2004

    Pascal BAUDRY : Français et américains, l'autre rive, 2005

     

    Babelouest,

    http://www.dazibaoueb.fr/saisiereac.php?op=creat&numreac=24211&numart=14059

     

     

    Menace d’un nouveau conflit en Europe : Une Grande Albanie parrainée par l’Occident

     

    Menace d’un nouveau conflit en Europe :

    Une Grande Albanie parrainée par l’Occident


    L’Europe peut être perchée au-dessus du précipice de son premier conflit armé depuis les 78 jours de bombardement de la guerre de l’OTAN contre la Yougoslavie en 1999 et l’invasion armée de la Macédoine qui a suivi lancée à partir du Kosovo occupé par l’OTAN deux ans plus tard.


    Avec l’accession formelle, en avril, de l’Albanie à l’OTAN comme membre à part entière et la victoire de la réélection (au moins formellement) qui a suivi, du premier ministre de la nation Sali Berisha, le théâtre est prêt pour la réalisation du projet de nouveau retraçage des frontières de l’Europe du Sud-est à la recherche d’une grande Albanie.


    Les étapes précédentes dans cette direction ont été la guerre menée par les États-Unis et l’OTAN contre la République Fédérale de Yougoslavie il y a dix ans pour le compte de l’ainsi dite Armée de Libération du Kosovo (AKL, en albanais UÇK) et de connivence avec elle, une violation criminelle du droit international qui s’est terminée par l’arrachage de la province serbe du Kosovo en même temps à la Serbie et à la Yougoslavie.


    50 000 soldats de l’OTAN versés dans le Kosovo en juin 1999, accompagnés par les dirigeants et les combattants de l’ALK basés en Albanie, sous les auspices de la Résolution 1244 des Nations Unies qui, entre autres, condamnait les "actes terroristes commis par l’une ou l’autre partie "et" [réaffirmait] l’engagement de tous les états membres pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République Fédérale de Yougoslavie et des autres états de la région, conformément à l’acte final d’Helsinki et à l’annexe 2".


    Les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN n’avaient pas l’intention de respecter les dispositions de la résolution 1244 de l’ONU et ils ont montré leur mépris pour un document qu’eux-mêmes avaient signé en réarmant les combattants de l’ALK, qui pendant des années avaient attaqué, enlevé et assassiné des civils de toutes provenances ethniques et en transformant l’ancien groupe armé sécessionniste en Corps de Protection du Kosovo.


    La Résolution 1244 de l’ONU ordonnait expressément que l’ALK et ses gangsters affiliés devaient être désarmés, alors les puissances de l’OTAN ont contourné cette exigence par un tour de passe-passe en fournissant à l’ALK de nouveaux uniformes, de nouvelles armes et un nouveau nom. Mais pas un nouveau commandant. Celui qui a été choisi pour ce rôle a été Agim Ceku, commandant de l’armée croate durant la brutale campagne Opération Tempête de 1995 "la plus grande offensive terrestre européenne depuis la seconde guerre mondiale" [1] - et chef d’état-major de l’ALK au cours de sa guerre commune avec l’OTAN contre la Yougoslavie quatre ans plus tard.


    Encouragée par le soutien militaire de l’Occident dans la réalisation de son programme séparatiste, l’ALK a lâché ses groupes affiliés contre la Serbie du Sud et la Macédoine : l’Armée de Libération de Presevo, Medveda et Bujanovac dans le premier cas à partir de 1999 et l’Armée de Libération Nationale dans le second, qui a commencé les attaques à l’intérieur de la Macédoine à partir de sa base au Kosovo en 2001.


    Seule la capitulation du gouvernement de la Serbie après octobre 2000 et un semblable fléchissement sous la pression - pression occidentale – du gouvernement de la Macédoine en 2001 ont satisfait les longues attentes des extrémistes armés pan-albanais dans les deux nations pour une éventuelle unification au-delà des différentes frontières nationales avec le soutien des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN.


    La confirmation décisive du soutien occidental est arrivée en février 2008 avec la déclaration unilatérale d’indépendance des forces séparatistes du Kosovo. L’ancien chef de l’ALK et protégé de l’Amérique Hashim Thaci, alors premier ministre en titre, a proclamé la sécession d’avec la Serbie et la plupart des nations de l’OTAN se sont précipitées pour gratifier l’entité illégale d’une reconnaissance diplomatique.


    Vingt mois après, plus des deux-tiers des pays du monde, y compris la Russie, la Chine et l’Inde, n’ont pas légitimé cette abomination par la reconnaissance, mais l’Occident est resté inébranlable dans son mépris pour le droit international et dans le soutien apporté aux extrémistes violents au Kosovo, qui ont des ambitions plus vastes pour l’ensemble de la région, ambitions encouragées par l’appui consistant des États-Unis et de l’OTAN et la conviction que l’Occident poursuivra ce soutien à l’avenir.


    L’Albanie étant maintenant un état membre à part entière de l’OTAN et en tant que tel sous la protection de la clause d’assistance militaire mutuelle de l’article 5 de l’Alliance, les appels à une Grande Albanie au détriment du territoire de plusieurs autres pays européens sont devenus plus forts et plus acharnés.


    En réponse à la campagne grandissante pour étendre le modèle du Kosovo au sud de la Serbie à la Macédoine, au Monténégro et même en Grèce (Épire), il y a deux mois le Ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov a admonesté les nations qui envisagent de reconnaître le statut d’état du Kosovo en leur conseillant de "réfléchir très attentivement avant de prendre cette décision très dangereuse qui aurait un résultat imprévisible et qui n’est pas bonne pour la stabilité de l’Europe. » [2]


    Neuf jours plus tard le premier ministre albanais Berisha a déclaré sans détours que « le projet de l’unité nationale de tous les Albanais devrait être un phare directeur pour les politiciens en Albanie et au Kosovo. » Il a dit avec insistance que « l’Albanie et le Kosovo ne doivent en aucun cas se considérer mutuellement comme des états étrangers. » [3]


    Un commentateur russe a répondu à cette déclaration en avertissant que "toute tentative de mise en œuvre de l’idée d’une Grande Albanie est similaire à la réouverture d’une boîte de Pandore. Cela pourrait déstabiliser la situation dans les Balkans et déclencher une guerre sur le continent, semblable à celle de la fin des années 1990." [4]


    Parlant du " projet d’une soi-disant Grande Albanie qui embrasse tous les territoires des Balkans où vivent des Albanais ethniques, y compris le Kosovo, certaines régions de la Macédoine, le Monténégro et plusieurs autres pays ", l’analyste politique russe Pyotr Iskenderov a dit que « la déclaration de l’indépendance du Kosovo et la reconnaissance de cet acte illicite par les États-Unis et les principaux membres de l’Union Européenne ont stimulé la mise en œuvre de l’idée d’une soi-disant Grande Albanie. » [5]


    Le reste de la Serbie est également affecté - la vallée de Presevo dans le sud de la nation où la Serbie proprement dite, le Kosovo et la Macédoine se rejoignent - et pareillement la Grèce si l’on doit croire un rapport de 2001. À l’époque Ali Ahmeti, fondateur et commandant de l’ALK, puis chef de l’Armée Nationale de Libération (ANL) qui avait commencé à lancer des attaques meurtrières contre la Macédoine depuis sa base dans la ville de Prizren au Kosovo, a été signalé comme ayant glorifié une Armée de Libération de Chameria dans la région d’Epire du Nord-Ouest de la Grèce, une armée équipée d’un arsenal d’armes impressionnant.


    Le drapeau national introduit après février 2008 contient une esquisse du Kosovo avec six étoiles blanches au-dessus de lui. Alors qu’il n’a pas été reconnu pour des raisons évidentes, les étoiles sont supposées représenter les nations ayant des populations albanaises ethniques : le Kosovo, l’Albanie, la Serbie, la Macédoine, le Monténégro et la Grèce.


    L’entraînement militaire et l’aptitude au combat des groupes séparatistes et irrédentistes pan-Albanais sont en train d’être augmentés à un niveau plus élevé que jamais auparavant par les principaux pays de l’OTAN. En mars la Force du Kosovo dirigée par l’OTAN (KFOR) a commencé à remanier le Corps de Protection du Kosovo, lui-même un avatar de l’Armée de Libération du Kosovo, en une armée nationale embryonnaire, la Force de Sécurité du Kosovt o, dont le chef d’état-major est le Lieutenant General [1] Sylejman Selimi venant en transition directe du poste de commandant du Corps de Protection du Kosovo. Un sympathique reportage d’information de décembre dernier a décrit plus précisément son nouveau poste comme Chef d’Etat-major de l’Armée de la République du Kosovo. [6]


    La Force de Sécurité du Kosovo (FSK) comme le Corps de Protection du Kosovo avant elle est vantée dans les cercles occidentaux comme une prétendue force de police multiethnique ; elle n’est ni multiethnique, ni une force de police, mais une armée naissante, une armée que l’autoproclamé président du Kosovo, le président Fatmir Sejdiu en juin dernier a caractérisée comme étant "une force moderne qui se construit en conformité avec les standards de l’OTAN". [7]


    Dans le même mois l’OTAN a annoncé que l’armée du Kosovo prototype serait prête en septembre et "que l’OTAN devrait augmenter ses capacités de contrôle au sein de la FSK afin d’assurer le meilleur renforcement des capacités de la FSK ". [8]


    Un rapport antérieur du Kosovo a également démontré que les nouvelles forces armées de l’entité illégitime ne seraient rien d’autre qu’un accessoire militaire de l’OTAN : « La force de sécurité doit être entraînée par des officiers de l’armée britannique, les uniformes ont été fournis par les États-Unis et les véhicules ont été fournis par L’Allemagne.


    « La Force de Sécurité du Kosovo doit être conforme aux standards de l’OTAN. » [9]


    En février l’Italie a annoncé qu’elle ferait un don de 2 millions d’euros et l’ Allemagne qu’elle donnerait 200 véhicules militaires pour l’armée dans le processus. Le Commandant suprême allié de l’OTAN en Europe de l’époque, le général John Craddock, s’est rendu au Kosovo pour lancer la création de la Force de Sécurité du Kosovo et il a visité le Camp d’Entrainement National de la FSK à Vucitrn, voyage au cours duquel il a dit "Je suis satisfaits de l’état d’avancement à ce jour. À la fin de la première phase de recrutement nous avons quelque 4.900 candidats pour environ 300 postes dans la FSK dans cette première tranche de recrutement ". [10]


    En mai de cette année, le Ministère de la Défense britannique a signé un accord avec la Force de Sécurité du Kosovo balbutiante pour "donner une formation aux membres de la FSK en différents domaines conformément aux standards de l’OTAN."


    L’Ambassadeur britannique au Kosovo Andrew Sparks a été cité comme disant "Nous espérons qu’après la signature de cet accord et l’expansion de notre coopération, le Kosovo parviendra à devenir un membre de l’OTAN." [11]


    Comme les soldats d’Albanie auxquels l’OTAN a apporté une expérience des zones de combat en Irak et en Afghanistan, la nouvelle armée du Kosovo sera, comme les forces armées des autres nouvelles nations de l’OTAN, utilisée pour les guerres à l’étranger. Un exemple récent, en août le chef du Quartier Général de la Macédoine, le General Lieutenant Colonel Miroslav Stojanovski, "a souligné que plus d’ un quart de la composition des unités du service combattant de l’AMR (Forces Armées Macédoniennes), soit 1.746 soldats ont participé aux missions de paix," ce qui signifie les déploiements de l’OTAN. [12] Cependant plus de soldats macédoniens ont été tués en 2001 par l’Armée de Libération Nationale avatar de l’ALK qu’il y en a de morts à ce jour en Afghanistan et en Irak.


    Un rapport d’information de mai dernier a apporté davantage de détails sur l’envergure initiale et l’objectif à long terme de la nouvelle armée du Kosovo : "Selon la Constitution de la République du Kosovo, la FSK est censée avoir 3 000 soldats actifs et 2 000 réservistes. Ils sont organisés conformément aux standards de l’OTAN. Il y a également la possibilité de leur déploiement à l’étranger, garantie de la situation mondiale dans l’avenir." [13]


    Lorsque le nouveau Secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen a rendu sa première visite en tant que tel au Kosovo en août pour rencontrer le Commandant de la KFOR Giuseppe Emilio Gai, le Président du Kosovo Fatmir Sejdiu, le premier ministre Hashim Thaci et le Ministre des Forces de Sécurité du Kosovo Fehmi Mujota, "le Président du Kosovo Fatmir Sejdiu a déclaré qu’il espère que l’état participera aux opérations de maintien de la paix de l’OTAN à l’étranger. » [14] L’Afghanistan est le premier déploiement apparent.


    Six ans plus tôt Agim Ceku avait offert les troupes du Corps de Protection du Kosovo aux États-Unis en vue de la guerre et de l’occupation en Irak comme contrepartie du maintien des troupes de l’OTAN au Kosovo.


    L’OTAN a déployé des soldats venant de nations comme la Géorgie, l’Azerbaïdjan, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et la Finlande en Afghanistan pour la formation dans le cadre des conditions de combat dans la réalité, pour les utiliser plus près de chez eux une fois revenus comme l’ont reconnu ouvertement des officiers des armées des nations ci-dessus nommées. Plusieurs milliers de soldats d’Albanie et du Kosovo endurcis par les opérations dans la zone de guerre afghane seront de formidables forces combattantes pour de futurs conflits dans les Balkans.


    La distinction entre les forces armées de l’Albanie et du Kosovo, devient en grande partie académique. En août le premier ministre albanais Berisha a publié un déclaration sans équivoque selon laquelle "l’idée d’unité nationale est fondée sur les principes et les idéaux européens.... De ce fait le Premier ministre du Kosovo Hashim Thaci, et moi-même travaillerons en vue de la suppression de tous les obstacles qui empêchent les Albanais de de sentir unis quel que soit l’endroit où ils vivent," ajoutant que " il ne doit pas y avoir d’administration des douanes et l’Albanie et le Kosovo ne devraient pas se considérer mutuellement comme des pays étrangers...." [15]


    L’Albanie est maintenant un membre complet de l’OTAN et comme l’Alliance elle-même pourrait être appelée à réagir si les autorités du Kosovo provoquaient une confrontation avec des voisins comme la Serbie, et la Macédoine et l’Albanie insistent pour affirmer qu’elles et le Kosovo ne sont pas des "pays étrangers." Si l’Albanie intervient au nom de sa « nation frère » dans un conflit militaire avec un adversaire non-Alliance, l’OTAN deviendra impliquée ipso facto.


    En septembre, les ministères des affaires étrangères de la Russie et de la Roumanie ont exprimé leurs graves préoccupations concernant l’évolution dans et se rapportant au Kosovo. La Roumanie est un des trois seuls pays membres de l’OTAN qui n’ont pas reconnu l’indépendance du Kosovo, les deux autres étant l’Espagne et la Slovaquie. Toutes ces trois nations craignent que le précédent du Kosovo puisse contribuer à l’éclatement par la force de leurs propres pays.


    Le porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Andrei Nesterenko, a déclaré qu’un " conflit potentiel considérable " persistait au Kosovo et qu’il attendait des représentants de la communauté internationale qu’ils agissent avec impartialité pour empêcher de "nouvelles provocations anti-serbes".


    Il a ajouté que "les événements dans la province montrent qu’un conflit potentiel considérable " demeure et que les plus récent affrontements inter-ethnies ont été un résultat du désir des Albanais du Kosovo pour compresser à tout prix le territoire serbe ethnique" et que "dans l’ensemble, le problème du Kosovo reste un des plus sérieux problèmes posés à la sécurité de la région. » [16]


    Nullement découragée, l’OTAN a annoncé le 16 septembre sur son site web de la KFOR que « la Force de Sécurité du Kosovo (FSK) a acquis la capacité opérationnelle initiale (COI).


    « La décision a été rendue après l’exercice Lion Agile, qui était le point d’aboutissement d’un peu plus de sept mois de dur labeur de la KFOR et de la FSK pour recruter, former et équiper la force.


    « Le prochain objectif de la FSK est de parvenir à la pleine capacité opérationnelle. La KFOR va encadrer et soutenir ce processus qui devrait prendre 2 à 5 ans. » [17]


    Le jour précédent le nouvel ambassadeur U.S. au Kosovo, Christopher Dell, avait signé le premier accord interétat des États-Unis avec l’entité dissidente, démontrant "l’engagement de l’Amérique pour un Kosovo indépendant," avec Fatmir Sejdiu et Hashim Thaci. Le président putatif Sejdiu a déclaré à l’occasion : "Cet accord élève cela au niveau de la coopération d’état entre les États-Unis et le Kosovo, pas seulement par le biais des divers organismes des USA et du Kosovo, comme ce fut le cas jusqu’à maintenant. » [18]


    Ce que l’extension du "Kosovo indépendant" laisse présager a été indiqué fin septembre lorsque les policiers serbes ont découvert une importante cache d’armes dans la Vallée de Presevo près des frontières Serbie-Macédoine-Kosovo qui comportait " des mitrailleuses, des bombes, des lance-fusées, 16 grenades à main et plus de 20 mines, ainsi qu’un grand contingent de munitions"[19] et plus tard au début du mois d’octobre lorsque la police des frontières macédonienne a été "attaquée avec des armes automatiques alors qu’elle menait une patrouille de routine le long de la frontière du Kosovo...." [20].


    Ce qui peut également être en magasin a été révélé tardivement le mois dernier lorsque l’Allemagne a déporté les premiers des 12. 000 Roms (gitans) qu’elle renvoie de force au Kosovo. Vers l’exclusion, la persécution, les attentats et la mort. Les Roms qui restent sont en train de mourir dans les abris où la mission intérimaire d’administration des Nations Unies au Kosovo (MINUK) les abandonne après la prise de la province par l’OTAN et l’ALK en juin 1999. é « Les camps, près d’un complexe fermé de mine et de fonderie qui comprend un monceau de scories de 100 millions de tonnes de matières toxiques, ont été envisagés comme une mesure temporaire après qu’un quartier qui avait été un foyer pour 9 000 tsiganes a été détruit par les Albanais ethniques alors que les forces de sécurité serbes avaient quitté la zone dans les derniers jours du conflit du Kosovo en juin 1999. » [21]


    Quelques semaines avant la Russie avait averti qu’elle envisageait "l’arrêt de la mission de l’OSCE [Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe] au Kosovo instituée pour protéger les droits des communautés ethniques inacceptables."


    L’ambassadeur de Russie à l’OSCE, Anvar Azimov, a déclaré « De telles mesures, sanctionnées par personne, sont unilatérales et ont une incidence sur l’activité globale sous le mandat de cette mission ». [22]


    Le 5 septembre une source de nouvelles serbe a signalé que plus de 200 000 réfugiés du Kosovo ont été enregistrés en Serbie, comprenant des Serbes ethniques, des Roms, des Gorans et autres non-Albanais. Ce nombre excluait ceux qui n’étaient pas inscrits, ceux qui avaient fui vers d’autres pays comme la Macédoine et ceux chassés de leurs foyers mais restés au Kosovo.


    Au cours des dix dernières années des centaines de milliers de résidents du Kosovo, y compris Albanais ethniques, ont été assassinés et chassés de la province. Des organisations de Roms ont estimé que le nombre des Roms, des Ashkalis et des Egyptiens ainsi touchés se comptent avec six chiffres. Des Serbes, des Gorans, des Turcs, des Bosniaques, des Monténégrins et autres victimes de la terreur raciale et de l’extermination au Kosovo se comptent également en centaines de milliers.


    Les médias occidentaux ont affirmé régulièrement depuis dix ans maintenant que le Kosovo était à 90 pour cent albanais ethnique. Il pourrait bien en être ainsi maintenant après de telles expulsions à grande échelle, mais les chiffres ci-dessus réfutent que c’était auparavant le cas dans une province de pas plus de deux millions d’habitants.


    Après la première déclaration du Premier ministre albanais que son pays et le peuple du Kosovo et les siens sont un, le Ministre des affaires étrangères russe Sergei Lavrov a publié une condamnation de cette déclaration et par forte implication de l’Ouest : « Nous sommes très préoccupés par la déclaration du Premier ministre albanais.


    « Nous sommes convaincus qu’il devrait y avoir des réactions appropriées à la déclaration - tout d’abord, de l’UE et également de l’OTAN. Nous n’avons pas encore eu ces réactions. Nous espérons que, malgré le fait qu’aucune des déclarations publiques ne sont venues des capitales européennes, les négociations avec les autorités albanaises sont en route ». [23]


    "Moscou est préoccupée par les déclarations de Tirana sur « l’indispensable unification de tous les Albanais » "[24]


    À moins que les commentaires de Lavrov n’aient été que strictement rhétoriques, il lui faudra attendre longtemps avant que les responsables des USA, de l’OTAN et de l’Union européenne ne fassent quelques déclarations, beaucoup moins critiques, sur les demandes de Berisha et de ses homologues du Kosovo et de Macédoine pour une grande Albanie unifié (ou un Grand Kosovo). Les nations de l’OTAN ont armé, entraîné et doté d’ un soutien logistique l’Armée de Libération du Kosovo dans sa guerre contre les forces de sécurité serbes et yougoslaves à la fin des années 1990 ; ils entrèrent en marchant côte à côte avec l’ALK dans le Kosovo et l’ont institutionnalisée comme Corps de Protection du Kosovo la même année ; ils ont tiré son Armée de Libération Nationale d’une cuisante défaite de la part de l’Armée Macédonienne en 2001 ; Ils l’ont recréée à nouveau cette année en tant que noyau d’une future armée nationale du Kosovo, la Force de Sécurité du Kosovo ; et ils ont reconnu la déclaration unilatérale de l’indépendance d’un Kosovo dirigé par l’ ex chef de l’ALK Hashim Thaci l’an dernier.


    Il n’y a aucune raison de croire que Washington et Bruxelles abandonneront maintenant leurs clients et leur projet de subversion et de mutilation de quatre pays voisins pour créer un super-état étendu Albanie-Kosovo ethniquement purifié, en proie au crime, alors que ce dernier approche de sa réalisation.


    Le 6 octobre Berisha a été à Pristina, la capitale du Kosovo, "pour signer un certain nombre d’accords. Selon [Berisha], son gouvernement travaillera mener à bien les projets d’infrastructure qui prévoient une unification des systèmes économiques de l’Albanie et du Kosovo, la création de voies de communications pour expédier des marchandises et pourvoir à la migration économique de la population. [25]


    Un compte-rendu de nouvelles italien de la visite a signalé que "l’Albanie a également cédé au Kosovo le port adriatique de Shendjin (Shengjin), donnant ainsi à l’état nouvellement indépendant une issue vers la mer." [26]


    Selon les propres termes de Berisha, "le port de Shengjin est maintenant l’issue à la mer du Kosovo ".[27] Accès à l’Adriatique que la Serbie n’a plus depuis l’éclatement de l’Union de la Serbie et du Monténégro il y a trois ans.


    Son homologue, l’ancien chef de bande Hashim Thaci, s’est fait l’écho de la déclaration précédente de son invité en disant "Les Albanais vivent dans de nombreux pays, mais nous sommes une seule nation. Les pays de la région ont deux pays amis au Kosovo et en Albanie, pays partenaires, pour la coopération, la paix et stabilité, pour l’investissement dans la région et pour l’intégration européenne." [28]


    Le premier ministre albanais a été cité sur le site web du président du Kosovo le 7 octobre promettant que "l’Albanie aidera le Kosovo de toutes les manières possibles. L’Albanie est résolue à renouveler, de la manière la plus rapide possible, tous ses liens infrastructurels avec le Kosovo. Dans les quatre prochaines années, la construction de l’autoroute Qafe Morine–Shkoder sera terminée et cela donnera au Kosovo occidental un accès rapide à la mer. L’année prochaine, mon gouvernement mettra en œuvre une étude de faisabilité et élaborera le projet d’un chemin de fer Albanie-Kosovo. De nombreuses autres lignes infrastructurelles sont et seront construites. [29]


    Berisha a également rencontré le commandant de la Force du Kosovo de l’OTAN (KFOR), le Lieutenant général allemand Markus Bentler et il a dit "Les troupes albanaises pourraient faire partie de la KFOR" avant de déposer une couronne sur la tombe d’ Adem Jashari, le premier commandant de l’ALK. [30]


    Le jour précédent de la réunion Berisha-Thaci à Pristina, l’accommodant gouvernement serbe du Président Boris Tadic et du Ministre des affaires étrangères Vuk Jeremic se sont avérés d’accord sur les raisons pour lesquelles les intentions de l’OTAN et les intentions pan-albanaises dans la région ont rencontré peu d’opposition. Jeremic, tout en déclarant pour la forme que sa nation n’adhérerait pas à l’OTAN dans l’avenir immédiat (bien qu’elle ait rejoint le programme transitoire de Partenariat pour la Paix), a déclaré « Nous poursuivons une étroite coopération parce que l’OTAN est le facteur le plus important pour assurer la sécurité dans le monde. »


    Un site d’actualités russe informant de cette affirmation a rappelé à ses lecteurs que " en 1999 les forces aériennes de l’OTAN ont bombardé Belgrade et d’autres villes serbes en soutenant les séparatistes albanais du Kosovo. Puis plus de 3 000 Serbes sont morts et des dizaines de milliers de personnes ont été blessées. L’OTAN a également fait la promotion de la séparation du Kosovo de la Serbie...." [31]


    A la fin du mois dernier l’amiral américain James Stavridis, chef du Commandement Européen des USA et Commandant Suprême Allié en Europe de l’OTAN, ont assisté à une réunion de Charte de l’Adriatique que Washington a signé avec l’Albanie, la Macédoine, la Croatie, la Bosnie et le Monténégro en 2003 pour les préparer eux et en réalité l’ensemble des Balkans à l’adhésion à l’OTAN. Stavridis est ensuite parti pour la Croatie pour superviser les manœuvres de guerre multinationales Jackal Stone 09 dont l’objectif était "d’améliorer avec succès la capacité des participants à mener des opérations de contre-insurrection."le


    Co-organisé par le Commandement des Opérations Spéciales Europe des États-Unis , le commandant de ce dernier, le Major General Frank Kisner a vanté le succès de l’exercice : « Cette planification ininterrompue a réuni les représentants de 10 Nations et leur a permis d’exécuter efficacement une multitude de tâches dans les airs, sur terre et sur mer. [32]


    Jackal Stone 09 a été le premier exercice militaire mené en Croatie depuis son entrée dans l’OTAN au début de cette année. Des responsables des États-Unis et l’OTAN ont à maintes reprises affirmé qu’après la Croatie et Albanie, la Macédoine, la Bosnie et le Monténégro allaient les premiers devenir membres à part entière et que la Serbie et le Kosovo viendraient ensuite.


    Le 2 octobre la Bosnie a présenté au Secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen une demande formelle d’un plan d’action pour l’adhésion, à l’OTAN une demande de facto d’adhésion à part entière. Rasmussen a déclaré, « je crois que cette demande est la meilleure route pour une stabilité durable dans la région euro-atlantique. C’est ma vision pour que tous les pays des Balkans occidentaux soient intégrés dans l’OTAN. » [33]


    L’OTAN a utilisé plusieurs prétextes pour une intervention militaire dans les Balkans au cours des quinze dernières années, bon nombre de ces prétextes étant contradictoires comme avec le Kosovo contre la République serbe de Bosnie et avec le Kosovo dans son ensemble contre le Nord Kosovska Mitrovica. Son intention, cependant, n’a pas varié et elle persiste : pour absorber chaque nation et pseudo-nation de la région dans ses rangs et recruter parmi ses nouveaux membres et partenaires pour des guerres plus lointaines.


    Le séparatisme armé a été l’outil utilisé pour commencer l’éclatement de la République fédérale socialiste de Yougoslavie en 1992, un processus qui a maintenant fragmenté cette nation en ses six républiques fédérales constitutives et dans le cas du Kosovo arraché une province à une ancienne république.


    Mais la refonte des frontières nationales, avec les perturbations et la violence qu’elle implique inévitablement, n’est pas terminée.


    Le Kosovo est indiscutablement une boîte de Pandore au fond de laquelle l’espoir n’attend pas nécessairement. Il reste une étincelle potentielle, capable d augmenter le danger, comme on l’a vu précédemment, pour "déstabiliser la situation dans les Balkans et déclencher une guerre sur le continent, similaire à celle de la fin des années 1990."


    Rick Rozoff


    Traduction : André Compte pour Mondialisation.ca


    Article d'octobre 2009, toujours d'actualité.


    http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkZluuZlZFbRtsWpQB.shtml

     

     

     

     

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