Cette info vient de Gérard Bapt, député PS du 31, médecin cardiologue qui se bat sur ce dossier
Vive les génériques !!!!
Depuis des mois voire des années on nous impose les génériques et le laboratoire Leader est BIOGARAN.
Il faut savoir que BIOGARAN est une filiale des Laboratoires Servier (Cf Médiator, ...) et le PDG de BIOGARAN n'est autre que François Sarkozy, petit frère de notre Président
"François Sarkozy PDG de Biogaran, et s'occupant directement des recherches sur l'Alzheilmer, priorité de santé numéro 1 de la Monarchie Sarko."
Autres info glanées sur Internet :
« PETIT COMMENTAIRE : BIOGARAN EST LA FILIALE GENERIQUE DE SERVIER A 100 %, ET SERVIER EST LA BOITE QUI PAIE LA LOCATION DES LOCAUX DE L'UMP A PARIS !!! A BON ENTENDEUR..... »
Donc quand on nous vend des génériques Biogaran, on enrichit la famille Sarko. Voilà où vont les fameuses économies de la Sécu...
N'hésitez pas à faire passer l'info
Sécu, Retraites par Répartition
OU Malakoff Mederic de Guillaume Sarkozy
Officiellement la crise financière a accéléré la chute aux enfers de notre système par répartition. La raison était louable, les conséquences logiques.
Sauf que depuis hier, l’information révélée par Médiapart – relayée par notre fidèle Loubomyr que nous remercions vivement -fait l’effet d’une bombe aussi grande que le topo d’inepties du nouveau rapport Attali, véritable poudre aux yeux.
Ainsi on apprend que cette réforme a été créée dans le but de favoriser un groupe privé de complémentaire Santé comme Malakoff-Mederic. Juste que là rien de surprenant, de la part d’un gouvernement éminemment corrompu, faisant fi des conflits d’intérêts. Non, ce qui choque le plus, comme à chaque fois, ce sont les coïncidences.
1ère coïncidence: le président de Malakoff-Mederic s’appelle…Guillaume Sarkozy, frère de l’illustre minable.
Rappelons rapidement le profil de l’énergumène: diplômé de l’École Spéciale des Travaux Publics en 1974, pour une carrière dans le BTP, il se retrouve immédiatement cette même année au ministère de l’Intérieur – Chargé de mission à la direction de la sécurité civile. Jacques Chirac étant premier ministre et VGE président de la République de l’époque.
Wikipedia nous informe qu’entre 1977-78, il est Ingénieur commercial grands comptes chez IBM, logique pour quelqu’un qui vient du BTP…
Puis toujours dans cette même logique, il devient PDG de Tissages de Picardie et de Rinet jusqu’en 2005 où…l’entreprise fait faillite! Comme quoi chez les Sarkozy, la médiocrité est de famille.
Pistonné à plein tubes, le futur frère de se relance dans une autre société Groupe Résalliance Conseil spécialisée en Marketing, propulsé président jusqu’à 2006. Depuis cette date, nouveau coup de boost question carrière, où il devient PDG de Malakoff-Mederic.
Tout ça avec un joli diplôme d’ingénieur du… BTP, cherchez l’erreur!
Peut être qu’il eut fallu préciser que parallèlement à cette dure vie de labeur, gagnée à la sueur de son front,
Guillaume Sarkozy est:
* 1993-2006 : Union des Industries textiles (UIT). Il est 1er vice-président entre 1994 et 2000, en charge des Affaires sociales, puis président jusqu’en mai 2006.
* 1994-2006 : CNPF puis MEDEF
o au CNPF, il est président de la commission protection sociale de 1994 à 1998
o au MEDEF, il a successivement présidé la Commission sociale et l’Union des Textiles avant d’en devenir le vice-président. Il est membre du Conseil exécutif et du Comité financier de 2000 à 2006. Il est également président du groupe Proposition et Action sociale. Nommé vice-président en 2004, il est chargé des réformes de la protection sociale et chef de file du MEDEF dans le cadre des négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux lors de la mise en place des réformes des retraites et du système de santé.
* 2004-2006 : Groupe des Fédérations industrielles
Ceci expliquant sûrement cela? Nul doute que la place de Laurence Parisot le tentait bien, mais le piston n’était pas suffisant.
2ème coïncidence: le mode de fonctionnement
La logique dévoilée et étayée par Médiapart est simple comme de l’eau de roche, et rappelle le principe des vases communicants:« l’un [Nicolas] assèche les régimes par répartition tandis que l’autre [Guillaume] pose les fondements du système par capitalisation ».
« Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l’occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l’Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile. »
3ème coïncidence: Pour que Malakoff-Mederic, il fallait des soutiens de poids dans le monde de la Finance et notamment à la CDC. Quoi de mieux que le pion François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée, président groupe Caisses d’Epargne, détenant avec la Caisse des dépôts et consignations, la Banque postale, la… Caisse nationale de prévoyance (CNP)
Une vraie partie de jeu d’échec.
4ème coïncidence. Qui gère le Fonds de réserve des retraites? La Caisse des dépôts et Consignation (CDC)
D’où la question de Mediapart: « Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation? » [...] « Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l’Etat? »
La CDC se tire ainsi deux balles: une balle dans le pied et une balle dans les finances de l’Etat.
5ème coïncidence: L’appétit et les projections du groupe Malakoff-Mederic: 17% de croissance sur 10 ans avec un gros gateau de 40 à 100 milliards d’euros. Rien que ça!
6ème coïncidence: Les activités et les achats du groupe Malakoff-Mederic comme en octobre 2009, le rachat de LVL Médical Groupe, spécialiste de l’assistance médicale à domicile. Maintenant on comprend pourquoi on détricote à l’UMP, la Sécurité Sociale, on diminue le remboursement des hospitalisations, pour forcer au final – officiellement pour des raisons de coûts – à rentrer le patient plus vite chez lui.
Autre acquisition: « Le groupe Malakoff Médéric détient plus de 10% du capital et des droits de vote de Korian » spécialisée dans les métiers de la prise en charge de la dépendance. Le plans Alzheimer 2008-2012 de l’Etat s’inscrit à merveille dans les objectifs du groupe de Guillaume Sarkozy. Moins l’Etat aide financièrement les vieux, plus Malakoff Mederic s’enrichit.
« Et pour demain, on fait quoi? » dit le slogan. « Du fric sur notre dos et nos malheurs de santé » pourrait-on répondre!
Pour l’anecdote…
7ème coincidence, prouvant les conflits d’intérêts sur un autre plan…celui du marketing.
QUATREM, filiale à 100% du groupe Malakoff Médéric depuis 2010, associait dès 2006-2007 à celle de… Bernard Laporte, à l’époque sélectionneur de l’équipe de France de rugby. Un Laporte qui intégrera ensuite un des gouvernements Fillon.
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Alors si vous ne savez pas pourquoi vous iriez manifester, c’est simple.
Manifester c’est dire NON à la main mise du modèle social français par le clan mafieux Sarkozy.
C’est dire Non à l’emprise du Groupe Malakoff-Mederic, comme des autres mutuelles de ce type, ennemies de la Sécurité Sociale et du système par répartition des Retraites.
Manifester, c’est défendre les principes du CNR, Conseil national de la Résistance, souhaitant la protection sociale pour toutes et tous, quels que soient l’âge et les revenus.
http://www.cpolitic.com/cblog/2010/10/16/secu-retraites-par-repartition-ou-malakoff-mederic-de-guillaume-sarkozy/
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Incident à propos du frère de Sarkozy
Reuters
26/10/2010 | Mise à jour : 17:39 Réactions ()
Un incident s'est produit à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement quand un député communiste a brandi dans l'hémicycle une photo montrant Nicolas Sarkozy et son frère Guillaume. Le député du Rhône André Gérin a refuse de remettre aux huissiers qui le lui demandaient la photo détournant une affiche électorale de l'UMP utilisant le slogan "ensemble". Les députés de la majorité ont protesté et la séance a été brièvement suspendue.
Le parlementaire mettait en rapport la réforme des retraites et le fait que le groupe d'assurance Malakoff-Médéric, dont Guillaume Sarkozy est le délégué général, développe des produits d'épargne de retraite complémentaire privés, avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations, institution contrôlée par l'Etat.
Georges Tron, secrétaire d'Etat à la Fonction publique, a répondu au député communiste que la gauche avait déjà combattu les précédentes réformes des retraites en 1993 et 2003, sans les remettre en cause ensuite.
La société Malakoff-Méderic s'était déclarée "injustement mise en cause", lorsque le site internet d'information Mediapart a mis en avant la semaine dernière la fonction du frère du chef de l'Etat, en pleine protestation nationale contre la réforme des retraites.
Sur le site internet de la société, Guillaume Sarkozy déclare : "Pour demain, Malakoff-Médéric va proposer de nouveaux produits, va vouloir expérimenter, va vouloir innover et nous offrirons à nos clients (...) une vision cohérente, globale, transparente, lisible, de leur protection sociale".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/26/97001-20101026FILWWW00652-incident-a-propos-du-frere-de-sarkozy.php
On parle beaucoup de conflits d’intérêts dans la vie politique ces derniers temps. Des amitiés de Nicolas Sarkozy avec le milieu de la finance et des médias, de l’affaire Woerth-Bettencourt aux récentes révélations du livre de Martin Hirsch, mais les journalistes « officiels » oublient aussi d’autres évidences. Alors que le déficit prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et qu’une diminution des remboursements est d’ores et déjà au programme, il est temps de se pencher sur le secteur de la santé, de comprendre son fonctionnement, et surtout d’en connaître les acteurs.
Le Pôle Emploi, né de la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale, comprenant l’Assurance Maladie, l’Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés. Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les Complémentaires Santé. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une « mutuelle employeur obligatoire ». Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d’inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf s’ils étaient déjà ayant-droits sur le compte du conjoint via une mutuelle employeur obligatoire). On peut appeler ça du passage en force. C’est une conséquence de la loi Fillon de 2003.
Ce qui est encore plus étonnant, c’est de constater que c’est le même organisme qui a remporté les deux marchés. Je ne connais pas les modalités des appels d’offre mais je m’étonne de voir que c’est le groupe Malakoff-Médéric qui a raflé la mise, obtenant d’un coup, d’un seul, 170.000 adhérents supplémentaires, sans compter les ayant-droits. Ajoutez à cela les 800.000 salariés CHR (café-hôtellerie-restauration) qui rentreront dans le dispositif en janvier 2011… c’est encore Malakoff Médéric qui a emporté le marché. Revenons donc sur l’histoire de cette compagnie d’assurance et de prévoyance pour comprendre un peu mieux les enjeux.
Pour vous donner une idée du poids de Malakoff-Médéric sur le marché français, c’est le n°1 des groupes paritaires de protection sociale, n°2 de la retraite complémentaire et n°3 en santé collective (classement Argus de l’Assurance). Le groupe est né de la fusion de Malakoff et Médéric (d’où son nom) le 30 juin 2008, soit 6 mois avant la mise en place du dispositif « mutuelle obligatoire employeur » pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi. Ainsi, dès le 1er Juillet, le président de Médéric cède sa place pour laisser seul au commande du groupe, le président de Malakoff : un certain Guillaume Sarkozy. Ce dernier est loin d’être un inconnu : au Medef de 2000 à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à 2005. Guillaume Sarkozy, comme son nom l’indique, est le frère de Nicolas.
Puisque j’évoque la fratrie Sarkozy, intéressons-nous maintenant au troisième larron : François Sarkozy. Pédiatre de formation, François a abandonné la pratique de la médecine pour se consacrer à l’industrie pharmaceutique (principalement orientée vers la gériatrie) depuis 2001. Ainsi, il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président d’AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds d’investissement.
Par ailleurs, François Sarkozy a également lancé une chaîne de télévision spécialisée dans la santé sur internet… financée par le laboratoire Sanofi. Ajoutons à cela ses relations avec le groupe Paris Biotech Santé, l’un des protagonistes de l’affaire de l’Arche de Zoé, et on l’aura compris, l’homme a tissé sa toile : il fait partie aujourd’hui des puissants lobbyistes de l’industrie pharmaceutique. D’ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un joli cadeau de quelques centaines de millions d’euros, une aubaine pour le secteur dont il défend les intérêts.
Et maintenant la cerise sur le gâteau, celui dont on ne parle jamais, le cerveau, l’éminence grise : Olivier Sarkozy (demi-frère de Nicolas Sarkozy), qui copilote depuis avril 2008 l’activité mondiale de services financiers de Carlyle Group (), probablement celui qui tire les ficelles. Le Groupe Carlyle est une société d’investissement américaine fondée en 1987. Basé à Washington D.C., il est présent dans de nombreux domaines d’activités, comme l’aéronautique, la défense, l’industrie automobile et des transports, l’énergie, les télécommunications et les médias. Ses investissements sont essentiellement situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Le groupe possède 89,3 milliards de dollars de capitaux propres et il emploie plus de 515 professionnels de l’investissement dans 21 pays. Les différentes entreprises de son portefeuille emploient, quant à elles, plus de 286 000 personnes dans le monde et Carlyle a environ 1 100 investisseurs répartis dans 31 pays à travers le monde.
Pour rappel, le groupe Carlyle a ou a eu parmi ses membres actifs l’ancien Premier ministre britannique John Major, James Baker, ancien secrétaire d’État américain, George Bush père, ancien directeur de la CIA et ancien président des États-Unis, Frank Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense américain, Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, la famille Ben-Laden et plusieurs chef d’État et de gouvernement.
Le groupe Carlyle n’est pas coté en Bourse, et n’est donc non tenu de communiquer à la Securities and Exchange Commission (la commission américaine chargée de veiller à la régularité des opérations boursières) le nom des associés, des actionnaires, pas plus que le nombre de leurs parts respectives.
4 frères : Le cerveau qui copilote l’activité mondiale des services financiers d’une multinationale tentaculaire, l’un en charge de l’exécutif de la France, notre Président, l’un à la tête d’un des plus gros groupe d’assurance santé et le dernier qui sert les intérêts des laboratoires. Si ça ne s’appelle pas un conflit d’intérêt, je me demande ce que c’est… Pourtant les médias en parlent peu et préfèrent s’étendre sur les amis milliardaires de Nicolas Sarkozy. On peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l’avenir de notre pays. Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l’on peut prédire le démantèlement de toutes nos structures sociales et services publiques d’ici quelques années.
Source : Lociol
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