• L’annonce ce jeudi par Jean Claude Trichet d’une hausse des taux de la Banque Centrale Européenne en avril ne semble pas avoir alerté les commentateurs avisés. Elle est cependant significative à plus d’un titre.

    Tout d’abord, elle a pris les marchés et es investisseurs par surprise. Ils espéraient en effet que la BCE continuerait à suivre la même direction des taux pour l’Euro que la Federal Reserve pour le dollar. Les Etats-Unis cherchent désespérément à stimuler l’économie par les taux d’intérêt et envisagent même (alors que le programme précédent a échoué) une nouvelle injection dangereuse qui serait connue sous le nom de QE3.

    De ce cote-ci de l’Atlantique règne un dangereux déni et la reprise des bonus et des bénéfices exorbitants des banques, et plus encore des « banques fantômes ». Le Dow Jones caracole comme si le monde extérieur n’existait pas. Il hausse de 200 points (1.7%) alors que Bagra est sous les bombes de Khadaffi.

    Ce que la Banque Centrale Européenne fait en augmentant les taux d’intérêt est absolument essentiel. C’est de la gestion prudente des (des)équilibres actuels.

    Tout d’abord elle prépare le terrain d’une lutte contre l’inflation. Ce faisant, elle prend en compte un environnement dans l’Eurozone qui est de plus en plus affecté de tensions sur les prix. Nous ne pouvons ignorer les tensions sur les marchés pétroliers, même si elles ne sont pas « naturelles » mais provoquées essentiellement par la spéculation. Si la Libye n’est pas significative, ce ne serait pas le cas si l’Arabie Saoudite, le Koweït ou Abu Dhabi devaient connaitre des troubles. Ce qui se passe sur le marché des denrées alimentaires est encore plus scandaleux. Les moissons sont bonnes, mais les prix montent. La différence va dans les coffres des traders en blé, sucre, riz, cacao, café…et bien d’autres

    Elle ajuste également les niveaux de taux en intégrant ce qui est devenu une prime de risque sur l’Eurozone. Lorsqu’elle emprunte sous son nom, L’Eurozone ne dispose pas d’une note AAA et elle paie environ un demi pourcent de plus que l’Allemagne sous sa propre signature. Elle tient compte également du fait qu’elle comprend en son sein au moins quatre pays en difficultés sur dix-sept, et quelques autres qui pourraient suivre leur mauvais exemple.

    La BCE doit gérer prudemment le risque de son propre bilan qui a explosé suite à l’achat d’obligations souveraines de ces pays. Elle le fait à des taux inferieurs à ceux qui prévalent sur les marchés. Elle a donc décidé de renchérir ses interventions et graduellement de transférer la charge du soutien de ces obligations aux investisseurs privés. Ce faisant, elle recrée des marges de manœuvre indispensables pour de futures et probables interventions.

    Elle envoie également un message aux banques : les marges d’intérêt de leurs prêts sont tellement généreuses qu’elles alimentent la machine à payer des bonus a des traders qui n’ont pas de génie, mais bénéficient de l’écart de taux exorbitant entre leurs taux emprunteurs et les taux des actifs qu’ils détiennent en portefeuille.

    Enfin, elles sonnent le glas de certaines illusions : la situation ne pouvait pas durer éternellement. Les récentes explosions du marché parisien de l’immobilier ont constitué une bulle qui est alimentée par l’argent facile. Pour éviter une correction brutale, le renchérissement du loyer de l’argent est un moyen efficace de ralentir un enthousiasme qui bénéficie principalement à des propriétaires fonciers qui n’ont pas vraiment besoin de cette largesse. La correction a d’ores et déjà commencé.

    Face à ces incertitudes qui étaient prévisibles dès la fin 2010, un seul conseil : emprunter à long terme et à taux fixe pour les actifs immobiliers. Investir en produits obligataires à court terme car les taux vont monter, ce qui va diminuer la valeur des obligations a long terme, et corriger l’euphorie boursière. Je suis peut être une des seules « voix qui crient dans le désert », mais j’ai l’avantage de ne pas faire partie de l’aréopage des économistes qui défendent d’abord et avant tout les institutions qui les emploient ou des Etats ou ils opèrent.

    A bon entendeur, salut.




    La source:
    http://finance.blog.lemonde.fr/2011/03/04/la-bce-annonce-la-fin-de-l%E2%80%99argent-facile-dans-l%E2%80%99eurozone/
     




    Evénement majeur: La banque centrale chinoise a décidé d'utiliser le Yuan dans son commerce extérieur à la place du dollar. Ce dernier est encore plus fragilisé. L'oligarchie prépare en sous-main l'effondrement du dollar.


    Arrow Arrow Arrow http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/0,1518,748730,00.html

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  • Source principale : Oumma.com, Hicham Hamza

    Dîner du Siècle : La liste des participants dévoilée

    vendredi 4 mars 2011, par Comité Valmy



    Révélation. Mercredi 25 février, une liste confidentielle des membres de l’association « Le Siècle » a été mise en ligne depuis les Etats-Unis. Jusqu’à maintenant, ce club élitiste réunissant le gratin de la politique, des affaires et des médias avait tenté de maintenir le secret sur l’identité de ses adhérents. En vain.

    A l’ère numérique, le secret absolu n’est plus possible. C’est ce que vont comprendre, à leur détriment, les participants d’un rituel mondain et ultra-select, dénommé le « dîner du Siècle ». Une fois par mois, à Paris, place de la Concorde, l’élite française se réunit en toute discrétion. Depuis hier, cette précaution est devenue inepte : Cryptome.org -un site américain spécialisé, à l’instar de Wikileaks, dans la publication de documents sensibles- a mis en ligne la liste complète des participants au dîner du « Siècle » qui s’est tenu le 27 janvier 2010. Une controverse, liée à l’opacité et au but exact de ces réunions, subsiste depuis l’automne : suite à l’appel du réalisateur Pierre Carles, des rassemblements de protestation se tiennent chaque mois face à l’établissement dans lequel se réunissent les convives triés sur le volet. Au regard des nombreux témoignages rapportés par des anciens membres, une chose paraît certaine : fondé en 1944, le « Siècle » n’est ni une loge maçonnique complotant dans l’ombre ni un simple rassemblement huppé et sans conséquences. Le défaut de transparence, la mise en place d’un circuit parallèle de pouvoir échappant à tout examen démocratique et la connivence cultivée entre gens influents sont les principaux griefs adressés à cette association.

    Quatre mois plus tard, le militantisme anti-élitaire s’est émoussé. Le diner du Siècle qui s’est déroulé mercredi 23 février, n’a pas connu l’opposition affichée lors des mois précédents. Outre le temps pluvieux, sans doute faut-il y voir la conséquence de la féroce répression policière déployée à l’occasion des rassemblements de janvier et de novembre. De nombreux manifestants avaient rapidement été interpellés et embarqués par les forces de sécurité.

    Une nouvelle aristocratie

    Le site Cryptome a dévoilé mercredi son précieux document, au jour même où se tenait, sans véritable contestation populaire, la dernière réunion du Siècle. Ce pdf de 98 pages, compressé pour téléchargement en fichier zip, est le bottin mondain par excellence : les noms des dizaines de personnalités ayant participé au dîner de janvier 2010, ainsi que leurs coordonnées professionnelles, y figurent. Les adresses privées de domicile ont été par contre gommées. But invoqué, en préambule du texte, par la mystérieuse source anonyme ? Donner la possibilité aux citoyens hostiles à cette pratique d’interpeller directement, par téléphone ou email, ses adeptes. La démarche se présente ici comme une contre-attaque : « La publication de la liste facilitera les protestations à l’encontre des dirigeants et de ceux qui contribuent à détruire l’héritage de la Résistance : notre sécurité sociale, notre système de pensions, nos services publics ».Si le document semble authentique, il confirme d’ores et déjà ce que l’on devinait à propos du « Siècle » : la société civile, les partis politiques radicaux et les « minorités visibles » n’y sont quasiment pas représentés. Une caste à part, secrètement affairiste et déconnectée de ce qui constitue pourtant la diversité –politique, économique et culturelle- de la société française.

    ***Liste non exhaustive des noms figurant dans la liste du dîner du 27 janvier 2010 et dans celle, également affichée, des anciens membres du conseil d’administration du Siècle :

    En politique : Nicole Notat (nouvelle présidente du Siècle), Jérôme Monod (ex-conseiller à l’Élysée), Martine Aubry (PS), Anne-Marie Idrac (ex-secrétaire d’Etat au commerce), Pascal Lamy (OMC), Hubert Védrine (PS), François Baroin (porte-parole du gouvernement et ministre du Budget), Jean-Michel Berard (préfet), Marguerite Berard-Andrieu (conseillère technique à l’Élysée ), Xavier Bertrand (ministre de l’Emploi), Jean-Marie Cavada (eurodéputé), Olivier Dassault (député UMP), Rachida Dati (eurodéputé), Tony Dreyfus (député PS), Jean-Paul Faugère (directeur de cabinet du Premier ministre), Jean-Pierre Fourcade (sénateur UMP), Philippe Galli (préfet), Michel Gaudin (préfet de police de Paris), Hervé Gaymard (député UMP), Elisabeth Guigou (député PS), Hubert Haenel (sénateur UMP) , Christian Jacob (pdt du groupe parlementaire UMP), Pierre Joxe (PS, membre du Conseil Constitutionnel), Anne-Marie Lizin (sénatrice belge), Hervé Mariton (député UMP), Pierre Méhaignerie (député UMP), Catherine Nay (conseillère à l’Élysée), Françoise de Panafieu (député UMP), Pierre Steinmetz (membre du Conseil Constitutionnel), Henri Weber (PS, eurodéputé), Eric Woerth (alors ministre du Budget).

    Dans le domaine médiatique et culturel : Marie-Louise Antoni (Le Monde), Olivier Nora (Grasset), Louis Schweitzer (Le Monde), Nicolas Baverez (Le Point, Le Monde), Jacques Attali, Véronique Cayla (Arte), Michèle Cotta (ex-France 2), Richard Descoings (Sciences Po), Denis Jeambar (éditions du Seuil, Marianne, IPJ), Alain Minc, Denis Olivennes (Europe 1, alors au Nouvel Obs), Alexandre Adler, Blandine Kriegel (philosophe), Pierre Assouline, Christopher Baldelli (RTL), Alexandre Bompard (Fnac, alors à Europe 1), Stéphane Boujnah (membre fondateur de SOS Racisme, dirigeant à la Deutsche Bank et à la Deutsche Securities Algeria), Takis Cadilis (Lagardère Entertainment), Monique Canto-Sperber (Ecole Normale Supérieure), Emmanuel Chain (producteur Tv), Teresa Cremisi (Flammarion), Axel Duroux (ex-TF1 et RTL), Bernard Fixot (éditions XO), Alain Genestar (Polka Magazine, ex-Paris Match) Antoine Herouard (secrétaire général de la Conférence des évêques de France) Emmanuel Hoog (INA), Serge July (ex-Libération), Julien Kouchner (CAPA), Pierre Louette (AFP), Rémy Pflimlin (France Télévisions), Sylvie Pierre-Brossolette (Le Point), Henri Pigeat (CFJ), PPDA, David Pujadas, Jean-Marie Rouart (Paris Match), Laurent Solly (TF1), Didier Quillot (Lagardère, Canal+), Nicolas de Tavernost (M6), Thomas Valentin (M6), Gérard Unger (LICRA), Lionel Zinsou (Libération /Rothschild Group).

    En vrac : Jean Veil (avocat de Jacques Chirac), Denis Kessler (ex-vice-pdt du MEDEF), Jean-Pierre Jouyet (AMF), Marie-Hélène Berard (trésorière de la chambre de commerce France- Israël et de la Fondation Chirac), l’Allemand Joachim Bitterlich (Veolia Environnement), Christian de Boissieu (conseiller économique auprès de Matignon), Jean-Paul Costa (pdt de la Cour européenne des droits de l’homme), Anne-Marie Couderc (Lagardère Active), Denis Delmas (pdt de TNS Sofres), Jérôme Jaffré (CECOP), Philippe Delmas (ex-vice-pdt Airbus), Frank Esser (pdg SFR), Louis Gallois(pdt exécutif EADS), Benoît Genuini (médiateur national de Pôle emploi), Philippe Ingall-Montagnier (procureur général près la cour d’appel de Versailles), Georges Kiejman (avocat), Bruno Laserre (pdt de l’Autorité de la concurrence), Jean-Bernard Lévy (pdt de Vivendi), Thierry de Montbrial (IFRI), Christian Noyer (gouverneur de la Banque de France), Michel Prada (ex-AMF).

     

    liste non exhaustive des participants au "dîner du Siècle" qui s’est tenu le 27 janvier 2010.

    publié le 1 mars 2011

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1230

     

     

    Dîner du Siècle : La liste des participants dévoilée

    Révélation. Mercredi 25 février, une liste confidentielle des membres de l’association « Le Siècle » a été mise en ligne depuis les Etats-Unis.

    Jusqu’à maintenant, ce club élitiste réunissant le gratin de la politique, des affaires et des médias avait tenté de maintenir le secret sur l’identité de ses adhérents. En vain.

     [Article complet : comite-valmy.org]

    (Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")

     


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  • http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/bilan-2009-de-la-politique-en-67984

    Edito

     

    Le réformisme compulsif

    Faudra-t-il que les personnes handicapées, les personnes âgées, et leurs familles descendent à leur tour dans la rue, s'appropriant (enfin) les discussions qui les concernent,  si l'on veut éviter que des grands débats de société ne deviennent que des débats idéologiques nocifs ? Comme l'a dit  Jean-François Revel : "L'idéologie, c'est ce qui pense à votre place." En ce début de 21ème siècle alors que les sociétés sont en plein bouleversement,...

    >> en savoir plus...


     

    Jean-Louis Fontaine, formateur et consultant en politiques du handicap, président de l'association Synergie et président du CDH


    Actualités

    MANIFESTE DU COLLECTIF POUR UN VRAI CINQUIEME RISQUE : ACCOMPAGNER LA DEPENDANCE

    Prestation Sociale Universelle d'aide à l'Autonomie

    Ce 02 mars 2011, le collectif a présenté à la presse le "Manifeste pour un vrai cinquième risque".

    Pour prendre connaissance de celui-ci : cliquez ici

    Pour signer la pétition à l'intention du Président de la République : cliquez ici

    >> Donnez votre avis 

     

    FNAPAEF : Lettre ouverte au Président de la République

    Monsieur le Président,

    La FNAPAEF a été très attentive aux termes de votre discours du 8 février 2011 au Conseil Economique et Social, ainsi qu'à vos propos lors de l'émission télévisée « Parole de Français » du 10 février

    >> Lire la suite >> Donnez votre avis 

     

    La formation des agents handicapés encouragée

    Source : acteurspublics.com

    Avec le soutien financier du Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) lance un vaste plan de formation en faveur des agents territoriaux en situation de handicap

    >> Lire la suite >> Donnez votre avis 

     

    La souffrance au travail

    Source : indicerh.net

    Bon, il fallait que je le fasse ! Non, en fait, j'avais ENVIE de vous faire partager les exemples, les lectures et témoignages, qui m'ont touchée, sur ce que je nomme le « business du siècle ». Plus aucune parution (presse généraliste, spécialisée, web,�) ne peut se permettre de ne pas en débattre. Alors j'y vais de ma petite pierre à l'édifice : 6 épisodes hebdomadaires, pour mieux comprendre

    >> Lire la suite >> Donnez votre avis 

     

    Médecine du travail : un projet de loi déplorable

    Source : ufal.info

    On trouvera ci-dessous l'essentiel de la lettre du Syndicat National des Professionnels de la Santé au Travail (SNPST) adressée à chaque Député au sujet du projet de loi portant sur l'organisation de la Médecine du Travail qui sera examiné par l'Assemblée Nationale fin mars 2011.

    >> Lire la suite >> Donnez votre avis 

     

    Les emplois aidés en baisse en 2011

    Source : associationmodeemploi.fr

    La loi de finance 2011, adoptée le 15 décembre dernier, a maintenu le financement des contrats aidés pour le secteur non marchand. Mais le budget va baisser drastiquement

    >> Lire la suite >> Donnez votre avis

     

     

     

    MANIFESTE DU COLLECTIF POUR UN VRAI CINQUIEME RISQUE : ACCOMPAGNER LA DEPENDANCE

    Prestation Sociale Universelle d'aide à l'Autonomie

      

       

    1-PREAMBULE

       

    Le 12 mai 2009, le Président de la République annonce un projet de loi sur la création d'un « cinquième risque » afin de prendre en charge la « dépendance ». Le 16 novembre 2010, il réitère sa volonté de promulguer une loi avant fin 2011.

       

    Ainsi a-t-il fait naître l'espoir que les personnes en situation de handicap quel que soit leur âge bénéficieraient enfin du droit commun en matière de protection sociale.

       

    Devant l'absence de compensation des handicaps par la sécurité sociale, les pouvoirs publics avaient en effet créé en 1975 une allocation compensatrice (ACTP) permettant de financer l'aide apportée par une tierce personne aux personnes handicapées quel que soit leur âge et l'origine du handicap. L'augmentation du coût de ces allocations du fait du vieillissement démographique a conduit, en 1997, à séparer les personnes handicapées de moins de 60 ans des personnes de 60 ans et plus qualifiées de « dépendantes ». Cela a donné naissance à deux dispositifs aujourd'hui très inégalitaires : la prestation de compensation du handicap (PCH) pour les premières et l'allocation pour l'autonomie (APA) pour les secondes.

     

    Actuellement, les propositions avancées par le gouvernement maintiennent cette barrière d'âge : 

    http://www.lamaisondelautonomie.com/index.php/Dernieres-news/manifeste-collectif.html

      

     

     

     

     

    Pour signer le manifeste du collectif pour un vrai 5ème risque : merci de me l'indiquer via jean-michel.caudron@orange.fr (merci d'indiquer le titre que vous souhaitez voir apparaître)

     

    Pour signer la pétition auprès du Président de la République (vous pouvez être signataire et du manifeste et de la pétition) : merci de cliquer sur ce lien http://www.mesopinions.com/Pour-un-vrai-5eme-risque---accompagner-la--dependance---Prestation-Sociale-Universelle-d-aide-a-l-Autonomie---petition-petitions-7fb3db65f17bb4dc5db5a8615cea9d61.html

     

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  • http://www.reworld.com/stop-gaz-de-schiste

     

     

     

    CAZALS, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Gaz de Schiste et que la télévision ne vous dit pas....  

    Bonjour,
    Beaucoup de réunions d’indignation s’organisent sur le département autour de la menace que constitue l’extraction de gaz de schiste comme nouveau débouché économique pour la région. Plusieurs rencontres sur notre secteur ont déjà eu lieu : Gourdon, Catus, Prayssac  (voir les nombreux articles de La Dépêche à ce sujet ) et de nouvelles sont programmées dans un futur proche. La semaine prochaine, c’est au tour de CAZALS d’organiser 2 réunions avec des spécialistes pour mieux répondre à nos questions de citoyens inquiets.
    Ces réunions sur le canton vont revêtir une dimension particulière : elles seront bilingues français/anglais. Film Gasland sous-titré et débat avec traduction simultanée. De sorte que, pour la 1ère fois, français, belges, et anglo-saxons vivant sur le même canton, vont pouvoir discuter ensemble, réfléchir ensemble, agir ensemble autour d’un problème de société qui concerne tout le monde. Une occasion, malgré ce contexte difficile, de renforcer les liens  entre nos différentes communautés culturelles....

    Tous les détails de ces 2 réunions sur Cazals :


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    ISF.gif http://lapolitiqueduchacal.over-blog.com/article-12214865.html

    ISF : le pari fou du gouvernement

     

    Décidemment, Nicolas Sarkozy semble bien avoir perdu tout contact avec la réalité. Lancer une réforme de l’ISF à un an de l’élection présidentielle semble bien téméraire quand on se souvient du précédent du gouvernement de Jacques Chirac en 1986.

    Une réforme explosive

    A la base, le gouvernement souhaite tourner la page de l’abaissement du bouclier fiscal à 50%. Le dé-tricotage du paquet fiscal de 2007 est désormais presque complet après la remis en cause de l’exonération des heures supplémentaires et de la déduction des intérêts d’emprunt immobilier. En effet, chaque année, les médias détaillent par le menu le coût du bouclier fiscal, et les sommes très importantes reversées à des contribuables pourtant très riches…

    Mais le gouvernement souhaite utiliser la suppression de cette mesure, qui coûte quelques centaines de millions d’euros par an pour une réforme plus en profondeur de la fiscalité, incluant l’ISF, dont la suppression n’a sans doute été évoquée que pour rendre sa diminution plus acceptable. Car l’ISF rapporte six fois plus que ne coûte le bouclier fiscal. Mieux, son rendement progresse fortement, ce qui assez logique vu l’explosion des hauts revenus depuis une quinzaine d’années.

    Du coup, entre les deux options évoquées par François Baroin, le gouvernement a fort logiquement choisi l’option d’une réforme de l’ISF et non sa suppression, ne pouvant guère abandonner 4,5 milliards d’euros de recettes. Plusieurs pistes sont évoquées : une remontée du seuil de déclenchement de l’ISF (au-delà de 1 million d’euros, au lieu de 790 000) et une baisse du taux supérieur (aujourd’hui 1,8% pour les patrimoines les plus importants).

    Une réforme injuste

    Bien sûr, limiter à 50% le taux d’imposition ne semble pas forcément injuste, d’autant plus que les impôts indirects rajoutent environ 10 points d’imposition. Certains pensent que les impôts sur les revenus du capital sont plus justes d’autant plus que, comme le souligne Le Monde, la France est le seul pays de l’UE à conserver un ISF. Cependant, il faut noter que ces impôts visent également à redistribuer les cartes et, avec l’impôt sur les successions, à limiter la constitution d’une aristocratie de l’argent.

    En fait, une telle réforme pose un immense problème de justice. En effet, comme le rapportent Camille Landais et Thomas Piketty, les revenus des 90% les moins riches de la population ont progressé de 4.6% de 1998 à 2006, alors que ceux des 1% les plus riches de 19% (32% pour les 0.1%). Du coup, il est tout de même anormal de baisser l’imposition des plus riches alors que leurs revenus ont beaucoup augmenté et que ceux du reste de la population stagnent.

    Pire, ces mêmes économistes viennent récemment de publier une étude dont les résultats sont très surprenants. Le taux d’imposition devient dégressif pour les 4% de revenus les plus élevés, et notamment pour les 2% qui gagnent le plus. Il passe ainsi de près de 50% pour les classes moyennes supérieures et aisées à moins de 35% tout en haut de la pyramide. Dès lors, toute baisse de l’ISF supérieure au montant du bouclier fiscal serait donc parfaitement injuste.

    Baisser les impôts des plus riches alors qu’ils sont les seuls à voir leurs revenus progresser depuis 15 ans tout en sachant que l’imposition devient dégressive en haut de la pyramide me semble non seulement injuste, mais également un véritable suicide électoral.



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