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    article de Paul Jorion

     

    Le parlement hongrois a voté hier jeudi 22 juillet une taxe sur les banques, les compagnies d'assurances et autres établissements financiers, s'élevant à 0,45 % de leurs bilans, leurs actifs et passifs étant additionnés.

    La taxe représentera environ un tiers du bénéfice des banques, et la moitié de celui des compagnies d'assurances.

    La mesure a été adoptée à une très large majorité : 301 voix pour, 12 contre et une abstention.

    Il s'agit d'une taxe d'exception qui sera d'application pour trois ans. Elle devrait rapporter 700 millions d'euros.

     

    Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, dont le parti Fidesz dispose depuis le mois d'avril d'une majorité des deux tiers au parlement, a déclaré que cette taxe était logique du fait de la responsabilité des banques dans la crise; il a ajouté que les 200 milliards de forints permettraient que les avantages sociaux soient préservés.

    La Hongrie s'efforce en ce moment de réaliser des économies de fonctionnement substantielles en fusionnant ses communautés locales; les effectifs de l'administration publique devraient également être réduits de 15 % pour réaliser une économie d'environ 419 millions d'euros. Ces mesures combinées permettraient de réduire le déficit à 3,8 % du PIB hongrois en 2010, et à 3 % en 2011.

     

    Jusqu'ici cela parait raisonnable, (je ne dispose pas d'assez d'éléments pour me prononcer sur la réduction d'effectifs prévue dans l'administration publique hongroise).

    Ce qui l'est beaucoup moins, c'est le fait que l'Union européenne et le FMI ont interrompu le 17 juillet les négociations que ces institutions tenaient depuis le 6 juillet avec le gouvernement hongrois à propos de son déficit en raison précisément du projet de taxe qui a été voté hier.

    Les raisons avancées : ces mesures mettraient en danger la relance et affaibliraient les banques.

    Résultat : le prochain versement du prêt de 20 milliards d'euros accordés par le FMI à la Hongrie en 2008 n'aura pas lieu.

     

    La véritable raison et plus prosaïque : les banques étrangères présentes en Hongrie dont les principales sont les autrichiennes Erste et Raiffeisen, les italiennes UniCrédit et Banca Intesa, la belge KBC et l'allemande BayernLB, ont fait savoir à l'Union européenne et au FMI que ces taxes étaient trop élevées à leur goût, et ces deux institutions se sont tout bonnement faites leur porte-parole. Ces banques craignent essentiellement la contagion : elles ont peur que les autres pays d'Europe centrale et orientale ne considèrent l'initiative hongroise excellente et ne veulent pas la copier.

     

    Le premier ministre hongrois avait annoncé dans la journée de jeudi que son pays se passerait de 5,7 milliards d'euros encore disponibles dans le cadre de l'accord que la Hongrie avait conclu avec le FMI en 2008 :

    "Nous voulons que la Hongrie recouvre sa souveraineté économique"

    avait-il déclaré.

     

    Monsieur Bartosz Pawlowski stratège à la BNP Paribas à Londres a commenté à l'intention du Wall Street journal le vote de la taxe dans les termes suivants :

    "cela constitue une atteinte majeure à la crédibilité de ce gouvernement"

    il a ajouté que  "la prime de risque de la Hongrie a crû" , ce qui dans sa bouche est sans doute davantage une menace qu'une constatation puisque le taux ce change du forint vis-à-vis des autres devises s'est en fait raffermi dans la journée de jeudi.!

     

    J'aimerais personnellement savoir ce que Mrs Dominique Strauss Kahn directeur général du FMI pense du fait que l'institution qu'il dirige se trouve dans le même camp que le remarquable stratège qu'est Mrs Bartosz Pawlowski.

     

    (Un "article presslib' " est libre de reproduction en tout ou partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un "journaliste presslib' " qui vit exclusivement de ses droits d'auteur).

     

     

     

    note:

    Un pavé dans la mare de la part de la Hongrie à Wall Street et à Londres , qui ne semble pas d'accord avec le N.O.M (Nouvel Ordre Mondial) quant à la fin de l'Etat nation et qui risque donc de faire, à terme, comme l'Argentine ou Vénézuela qui n'ont pas hésité à "virer" le FMI...et faire tache d'huile..!

    (exemple à suivre..!) 

     

    http://millesime.over-blog.com/article-vote-historique-du-parlement-hongrois-54345144.html

     

     

     



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  • Salah HamouriComme citoyen franco-palestinien, je pensais que les autorités françaises se devaient de me protéger alors que je vis dans un pays sous occupation militaire décidée par un gouvernement qui refuse obstinément de reconnaître et d’appliquer le droit international.

    Au pays de la révolution française qui a mis fin au féodalisme et à la servitude en propageant à travers le monde les mots de « Liberté – Egalité – Fraternité » ; à Paris, capitale d’un pays qui a résisté hautement pour se libérer de la barbarie d’une armée occupante féroce et brutale ; depuis vos bureaux à l’Elysée ou ceux du Quai d’Orsay – j’espère que vous lirez ma lettre.

    Dans l’un de ces bureaux, ma mère a été finalement reçue afin de discuter des moyens pour obtenir ma libération.

    Nous savons tous que la démocratie fonde le respect de la diversité des êtres humains. Elle définit les bases légales qui accordent à chacun des droits et des devoirs. Elle prône l’égalité des droits humains et refuse absolument d’établir des différences négatives et ségrégatives selon la couleur de la peau, l’origine, la religion, etc.

    Comme citoyen franco-palestinien, je pensais que les autorités françaises se devaient de me protéger (comme elles le font pour tous nos compatriotes français injustement en difficulté dans le monde) alors que je vis dans un pays sous occupation militaire décidée par un gouvernement qui refuse obstinément de reconnaître et d’appliquer le droit international.

    Il semblerait que ce gouvernement, le gouvernement israélien, vous ait convaincu que le seul moyen pour moi de retrouver la liberté n’était pas que, lui, fasse, ce qu’il devrait faire pour cela mais qu’en plus de l’injustice que je subis que, moi, je fasse un acte d’humiliation supplémentaire : que je présente des « regrets » devant un tribunal militaire d’occupation.

    Je voudrais vous poser une seule question : aurait-il été acceptable pour vous que les résistants français, pendant la seconde guerre mondiale, « regrettent » leurs actes devant des tribunaux d’occupation ou de collaboration ?

    Si on ne peut comparer terme à terme les deux situations, il n’en reste pas moins que la Palestine vit aussi sous occupation étrangère depuis maintenant 62 ans. Une occupation brutale qui multiplie les meurtres, qui construit des murs, qui assiège et colonise, qui expulse le plus possible de Palestiniens de leur terre ou de leurs maisons, surtout à Jérusalem-Est où je vis avec ma famille.

    Devant cette occupation que vit mon peuple, je ne peux rester ni indifférent ni me taire. Je suis né et j’ai grandi dans un pays occupé et, parce que je ne peux pas me taire, je suis depuis plus de 5 ans en prison. Comment pourrais-je accepter cette occupation que vous-même avez condamnée ? C’est mon droit que de la refuser.

    Dans ces conditions il n’est pas pensable une seule minute, qu’en plus de tout cela que je subis, j’en vienne à « regretter » ou à « m’excuser » de quoi que ce soit devant un tribunal militaire d’occupation.

    Je soutiens la résistance légitime de mon peuple qui bénéficie de la solidarité des gens libres à travers le monde.

    Bien à vous,

    Salah Hamouri

    Prison de Guilboa Section 4 Le 14 juillet 2010


    Auteur : Salah Hamouri - Source : AFPS

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=1442


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    L'armée auto-proclamée la "plus morale" du monde a une nouvelle "corde" à son arc ! On n'arrête pas le progrès quand il s'agit de tuer... (eva)

     

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    Israël inaugure l’assassinat télécommandé
     

    vendredi 16 juillet 2010 (10h40)

    Israël inaugure l’assassinat télécommandé

    Par Jonathan Cook

    Il s’appelle Repère et Tire. (‘Spot and Shoot’). Des opérateurs sont assis devant un écran de télévision à partir duquel ils peuvent contrôler l’action avec une manette de style PlayStation.

    Le but : tuer.

    Manié par : des jeunes israéliennes qui font leur service militaire.

    Repère et tire, comme l’appelle l’armée israélienne, peut ressembler à un jeu vidéo, mais les silhouettes sur l’écran sont de vraies personnes - les Palestiniens de Gaza - qui peuvent être tués par la pression d’un bouton sur la manette.

    Des femmes soldats, situées loin de là dans une salle d’opération, ont la responsabilité de cibler et d’actionner les tirs des mitrailleuses télécommandées installées sur des tours de guet tous les quelques mètres le long de la grille électronique qui encercle Gaza.

    Le système est l’un des derniers dispositifs d’ « assassinat à distance » développé par la Compagnie israélienne d’armement Rafael, l’ancienne division de la recherche en armement de l’armée israélienne, et maintenant firme gouvernementale distincte.

    Selon Giora Katz, vice-président de Rafael, le contrôle à distance du matériel militaire comme ‘Spot and Shoot’ est le visage de l’avenir. Il espère que d’ici une décennie, au moins un tiers des machines utilisées par l’armée israélienne pour le contrôle terrestre, aérien et maritime seront télécommandées.

    La demande pour de tels dispositifs, admet l’armée israélienne, a été en partie alimentée par une combinaison de niveaux de recrutement en déclin et d’une population de moins prête à risquer la mort au combat.

    Oren Berebbi, directeur du secteur Technologie, a récemment déclaré à un journal américain : « Nous essayons d’avoir des véhicules sans pilote partout sur le champ de bataille... Nous pouvons faire de plus en plus de missions sans qu’un soldat prenne des risques. »

    Les progrès rapides de la technologie ont sonné l’alarme à l’ONU. Philip Alston, le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, a mis en garde le mois dernier contre les dangers qui pourraient rapidement surgir d’une « mentalité meurtrière du style PlayStation ».

    Selon les analystes, cependant, il est peu probable qu’Israël tourne le dos à un matériel dont il est à la pointe du développement – en se servant des territoires palestiniens occupés, et en particulier Gaza, comme laboratoires d’essai.

    Les systèmes d’armes télécommandées sont en forte demande par des régimes répressifs et des industries de sécurité intérieure en plein essor dans le monde entier.

    « Ces systèmes en sont encore aux premiers stades du développement, mais il existe un marché important et croissant pour eux », a déclaré Shlomo Brom, un général à la retraite et analyste de la défense à l’Institut d’études de sécurité nationale à l’Université de Tel Aviv.

    Le système ‘Spot and Shoot’ - officiellement connu sous le nom Sentry Tech - a surtout attiré l’attention parce qu’il est exploité par des femmes soldats de 19-20 ans, ce qui en fait le seul système d’armement de l’armée israélienne opéré exclusivement par des femmes.

    Les femmes soldats ont été choisies pour actionner les dispositifs de meurtre à distance à cause d’une pénurie de recrues masculines dans les unités de combat d’Israël. Les jeunes femmes peuvent effectuer des missions sans briser le tabou social du risque vital, a déclaré M. Brom.

    Les femmes doivent identifier les personnes suspectes qui approchent de la clôture qui encercle la bande de Gaza et, si elles y sont autorisées par un agent, les exécuter en utilisant leurs manettes.

    L’armée israélienne, qui prévoit d’introduire la technologie le long d’autres lignes israéliennes de confrontation, refuse de dire combien de Palestiniens ont été tués par les mitrailleuses télécommandées dans la bande de Gaza. Selon les médias israéliens, toutefois, on pense qu’il y a en plusieurs dizaines.

    Le système a été progressivement mis en place il y a deux ans pour la surveillance, mais ce n’est que récemment que les opérateurs peuvent ouvrir le feu. L’armée a reconnu s’être servi de Sentry Tech en Décembre pour tuer au moins deux Palestiniens à plusieurs centaines de mètres à l’intérieur de la clôture.

    Le journal Haaretz, qui a eu un des rares accès à une salle de contrôle Sentry Tech, a cité un soldat, Bar Keren, 20 ans, la semaine dernière : « C’est très séduisant d’être le seul à faire ça. Mais tout le monde ne veut pas ce poste. Ce n’est pas simple de prendre une manette comme celle d’une PlayStation Sony et de tuer, mais finalement c’est pour la défense. »

    Grâce à des capteurs audio fixés sur les tours, les femmes entendent le coup lorsqu’il tue la cible. Aucune femme, rapporte Haaretz, n’a manqué à sa tâche de tirer sur ce que l’armée appelle un Palestinien « incriminé ».

    L’armée israélienne, qui impose à l’intérieur de la clôture une zone interdite qui va jusqu’à 300 mètres dans la minuscule enclave (1), a été fortement critiquée pour avoir ouvert le feu sur des civils entrés dans la zone fermée.

    Il semble que Rafael soit en train d’élaborer une version de Sentry Tech qui tirera des missiles guidés à longue portée.

    Une autre matériel récemment mis au point pour l’armée israélienne est la Guardium, une voiture-robot blindée qui peut patrouiller un territoire allant jusqu’à 80km par heure, naviguer à travers les villes, se mettre en « ambuscade » et tirer sur des cibles. Il patrouille actuellement le long des frontières israéliennes avec Gaza et le Liban.

    Ses promoteurs israéliens, G-nius, l’ont appelé le premier « robot-soldat ». (2)

    Mais Israël est plus connu pour son rôle dans le développement de « avions sans pilote » - ou drones, le nom sous lequel ils sont connus. Originalement destinés à l’espionnage, et d’abord utilisés par Israël au sud du Liban dans les années 1980, ils sont aujourd’hui de plus en plus utilisés pour les exécutions extrajudiciaires, à des centaines de mètres depuis l’espace aérien.

    (1) et à beaucoup plus que 300 mètres, cf. les articles d’Eva Bartlett, ISM-Gaza. (ndt)

    (2) après le « robot-serpent ». (ndt)

    Source :

    The National

    http:// www.thenational.ae/apps/pbcs.dll/article?AID=/20100713/FOREIGN/707129834/1002    Traduction : MR pour ISM

    http:// www.ism-france.org/news/article.php?id=14117&type=analyse&lesujet=Armement%20isra%E9lien

     


    De : Jonathan Cook
    vendredi 16 juillet 2010

     

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article104711


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  • undi 12 juillet 2010

    La Palestine au Mondial de foot

    La Palestine occupée n'a pas participé au Mondial 2010.

    Cependant, les drapeaux palestiniens et les maquillages aux couleurs de la Palestine ont été fort présents pendant plusieurs matchs, notamment celui de l'Algérie.


    La Palestine était au rendez-vous avec cette fête sur cette terre libérée de l'Apartheid.

    Les medias ont évité de les montrer ; censure,

    désinformations et complicité obligent !!!







    l



     

     

     

    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/07/12/18560345.html



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  • lundi 12 juillet 2010

    La Palestine au Mondial de foot

    La Palestine occupée n'a pas participé au Mondial 2010.

    Cependant, les drapeaux palestiniens et les maquillages aux couleurs de la Palestine ont été fort présents pendant plusieurs matchs, notamment celui de l'Algérie.

    La Palestine était au rendez-vous avec cette fête sur cette terre libérée de l'Apartheid.

    Les medias ont évité de les montrer ; censure, désinformations et complicité obligent !!!






     

     

     



     

     


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