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    Accablant d’abord parce permanent en ce qui concerne les puissants rejets radioactifs, accablant aussi car le démantèlement patauge, les cuves se remplissent d’eau polluée, les fuites via l’océan se multiplient, et parce que la radioactivité dépasse largement le cadre japonais.
     
     
    Même si les médias européens ont largement mis l’étouffoir sur la situation, laissant envisager que tout est en train de se régler, et qu’il faudra seulement donner du temps au temps, certains médias ont finalement compris que nous nous dirigions vers une contamination planétaire, comme le révélait sur l’antenne de Fr3, le 26 février dernier, à 23h15, Lionel de Coninck, dans l’émission « pièces à conviction ». lien
     
    On sait aujourd’hui, d’après un rapport réalisé par le ministère russe de la défense, que 2 explosions atomiques souterraines ont eu lieu à Fukushima le 31 décembre 2013 : la première avait une intensité de 5,1, et l’autre de 3,6 sur l’échelle de Richter. A titre de comparaison, la bombe d’Hiroshima correspondait à un séisme d’une magnitude de 6.
     
    Dans ce même rapport, on apprend aussi que l’architecte du réacteur n°3 avait averti dès le 17 novembre 2011 qu’une explosion hydro-volcanique était inévitable en raison du combustible fondu qui s’échappait de la cuve du réacteur. lien
     
    Seule la volonté des gouvernements désireux de ne pas « provoquer de panique » serait responsable du silence coupable des médias traditionnels à qui la consigne a été donnée de ne pas affoler les populations.
     
    Pour toutes ces raisons, le lobby nucléaire se réuni discrètement à l’Espace Cap 15, 1-15 quai de Grenelle, à Paris, le 11 mars, (lien) afin de peaufiner la stratégie qui consiste à rassurer toujours et encore les populations menacées, ce qui explique la volonté des autorités japonaises d’encourager les populations à retourner dans les zones polluées alors que la radioactivité de celles-ci y est 4 fois supérieure à celle autorisée pour les travailleurs du nucléaire, soit 20 mSv/an. lien
     
    Ce séminaire des lobbyistes nucléaires japonais et français a réuni des membres du comité CIPR, et des membres de NPO.
     
    On note au programme de cette journée la « réhabilitation de l’école primaire de Tonimari », « de la radiobiologie pour servir les gens de Fukushima », ou encore « l’endroit où l’on appartient »…outre le déjeuner prévu à 13 h, la journée sera close par un cocktail, à 18h30.
     
    A Fukushima, les inquiétudes concernent toujours la vidange de la piscine de stockage du réacteur n°4, pour laquelle Tepco s’est donné 2 ans pour transvaser les barres combustibles de cette piscine, à une autre, au sol celle là.
     
    Le 25 février dernier, un court circuit a provoqué l’arrêt du refroidissement de cette piscine, ce qui a provoqué la suspension du retrait des assemblages pendant 4 heures. lien
     
    Pour l’instant, à la date du 9 mars, Tepco a réussi à sortir 462 assemblages sur les 1 533 assemblages de cette piscine, soit 19 transports effectués. lien
     
    Il faudra ensuite sortir tous les assemblages restant dans les autres piscines, et le calendrier prévu semble difficile à respecter. lien
     
    Une autre problématique concerne le réacteur n°3, car le corium en fusion contient du plutonium, grâce à la « générosité » de l’industrie nucléaire française.
     
    Or ce corium est toujours introuvable, et comme la période du plutonium est de 24 000 an, il sera dangereux pendant au moins 100 000 ans.
     
    Des niveaux de radioactivité intenses sont mesurés régulièrement dans ce secteur, empêchant toute présence humaine prolongée.
     
    C’est l’occasion de remarquer qu’alors que le personnel « officiel » de l’entreprise nucléaire japonaise n’a pas pris plus de 5 mSv en un mois, 247 employés sous-traitants ont largement dépassé cette mesure. lien
     
    A ce jour, ils sont plus de 32 000 à être intervenus sur le site.
     
    Un autre souci concerne les 450 000 tonnes d’eau radioactive stockée dans 1200 énormes réservoirs (lien) sujets à des fuites à répétition, provoquant des rejets radioactifs dans l’océan, et contaminant ainsi de nombreuses espèces marines.
     
    Lors d’un prélèvement effectué le 2 mars, on a mesuré une contamination en tritium de 950 Bq/L, et dans le puits E3 l’eau pompée dans le souterrain atteint 3 500 Bq/L de tritium. lien
     
    Passons maintenant aux travaux de « décontamination », avec l’enlèvement d’une petite partie de la terre contaminée, stockée dans des sacs plastiques sur une aire de plusieurs hectares, laquelle terre devra être transvasée dans quelques années dans d’autres sacs, ceux-ci étant biodégradables.
     
    D’ailleurs ce stockage est problématique car de nombreuses agglomérations s’opposent à celui-ci, et rien que dans le grand Tokyo les boues radioactives des cendres d’incinérateurs se comptent en milliers de tonnes et contiennent plus de 8000 Bq/kg en césium.
     
    Dans la province de Chiba, il y en a 3612 tonnes, dans celle Tokyo, on en compte 982 tonnes, dans celle de Saïtama, 245 tonnes.
     
    En totalité, pour l’instant, on dénombre 140 843 tonnes de déchets radioactifs réparties dans 12 provinces. lien
     
    Une autre préoccupation est l’élargissement de la zone contaminée à plusieurs partie du globe, car d’une part, depuis 3 ans, la radioactivité continue de se répandre, sans qu’il soit possible de la stopper, et d’autre part, les animaux, dont surtout les poissons, parcourent parfois de grandes distances, véhiculant ainsi la pollution japonaise jusqu’aux cotes australiennes, ou américaines. lien
     
    La dernière inquiétude, et pas le moindre, concerne la décision des pouvoirs publics japonais encourageant les populations à retourner dans les zones contaminées alors que la radioactivité de celles-ci y est 4 fois supérieure à celle autorisée pour les travailleurs du nucléaire, soit 20 mSv/an. lien
     
    Aujourd’hui, s’il faut en croire une modélisation qu’a fait Météo-France, tout l’hémisphère nord est concerné par les rejets toxiques et invisibles de la centrale dévastée. carte
     
    Le panache radioactif a atteint la côte ouest des Etats Unis dès le 16 mars 2011, les Antilles françaises à partir du 21 mars, le nord de la Grande Bretagne dès le 22 mars, et la France le 24 mars 2011. lien
     
    Si à l’époque la concentration de césium était trop faible, il est probable que depuis 3 ans, celle-ci ne soit plus négligeable.
     
    Les poissons péchés au large de la Californie en apportent la preuve. lien
     
    Pas étonnant des lors que pendant 50 jours, en France, et pas seulement, les populations inquiètes aient décidé de commémorer les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima.
     
    En Alsace, des ponts ont été occupés par 7000 citoyens responsables, bloquant pendant une heure la circulation, et réclamant l’arrêt immédiat de Fessenheim, sans attendre les promesses présidentielles actées pour 2016. lien
     
    La même demande a été faite pour la centrale de Bugey, celle du Tricastin, et pour quelques autres toutes aussi menaçantes.
     
    Ailleurs ce sont des conférences, des films, des débats, des manifestations, des marches et surtout des opérations « ronds points », puisqu’aux quatre coins du pays, les ronds points ont été investis avec forces banderoles et pancartes, tentant d’alerter les français du danger qui les menace, puisque notre pays est pour une fois champion… en densité de centrales nucléaires sur le territoire national, que certaines cuves de réacteurs présentent de fissures, et que les « incidents » se multiplient exponentiellement en proportion de la vétusté des centrales nucléaires. lien

    Article de Olivier Cabanel

     

    Publié par : http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr

     

    http://www.agenceinfolibre.fr

     

    Manifestation anti-nucléaire : Fessenheim/Fukushima même combat?

     

     

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    France2 : La propagande Pujadas s’essaie à trouver de la propagande russe


    L'actualité vue de la Russie : Journal hebdomadaire – 10 mars 2014

     

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    Crise avec le Qatar : l'Arabie saoudite veut la fermeture d'Al-Jazira

    Le Monde.fr avec AFP | 14.03.2014 à 19h13• Mis à jour le 14.03.2014 à 19h29

    Le premier ministre qatarien, Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani, à son arrivée à Rabat au Maroc, le 10 mars.

    L'Arabie saoudite, qui a des relations tendues avec le Qatar, a exigé la fermeture de la chaîne de télévision Al-Jazira, a annoncé vendredi 14 mars une source proche des participants à la dernière réunion des monarchies du Golfe.

    Lire : Tensions diplomatiques entre le Qatar et trois pays du Golfe

    Riyad a aussi demandé la fermeture des centres de recherches qu'abrite Doha, dont le Brookings Doha Center et le Centre arabe de recherches et d'études politiques, dirigé par l'ancien député arabe israélien Azmi Béchara, considéré comme l'éminence grise de l'émir, cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, selon cette source.


    SOUTIEN DU QATAR À LA MOUVANCE ISLAMISTE

    L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont rappelé le 5 mars leurs ambassadeurs à Doha, accusant le Qatar de s'ingérer dans leurs affaires et de mener une politique déstabilisatrice dans la région en raison de son soutien à la mouvance islamiste. Cette décision sans précédent dans les annales du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a été annoncée au lendemain d'une réunion houleuse à Riyad du groupement régional, qui compte également parmi ses membres le Koweït et Oman.

    Selon une source proche d'un participant à la réunion, qui a requis l'anonymat, le chef de la diplomatie saoudienne, Saoud Al-Fayçal, a demandé que le Qatar se soumette à trois exigences, « fermer Al-Jazira, qui provoque la sédition, fermer les centres de recherches à Doha et livrer tout hors-la-loi ».


    « INGÉRENCE DANS LES AFFAIRES INTÉRIEURES DU QATAR »

    Le chef de la diplomatie du Qatar, Khaled Al-Attiya, a alors répliqué qu'il s'agissait d'une « ingérence dans les affaires intérieures du Qatar ». Al-Jazira, outil de la diplomatie du Qatar, a toujours exaspéré les pays de la région, et selon les experts, elle s'emploie à soutenir les islamistes, notamment en Egypte.

    Le Qatar est considéré comme l'un des principaux bailleurs de fonds des Frères musulmans égyptiens et des groupes proches de cette confrérie dans les pays du « printemps arabe », alors que l'Arabie saoudite et les autres monarchies du Golfe soutiennent les militaires égyptiens.

    Les trois pays accusent le Qatar d'accueillir des opposants et d'en avoir naturalisé certains. Les Emirats avaient convoqué en février l'ambassadeur du Qatar pour protester contre des propos de l'éminence grise des Frères musulmans, le prédicateur égyptien naturalisé au Qatar, cheikh Youssef Qaradawi, lors d'un prêche retransmis par Al-Jazira.


      LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE DU QATAR N'EST « PAS NÉGOCIABLE »

    Selon les réseaux sociaux, cela fait deux semaines que ce cheikh n'a pas prononcé son prêche du vendredi dans la mosquée où il officie d'habitude à Doha. Un gendre de cheikh Qaradawi dirige un petit centre d'études au Qatar, l'Académie du changement, accusé par le quotidien des Emirats Al Roya d'encourager « le renversement des régimes en place ».

     

    l'article complet ici :

     

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/03/14/crise-avec-le-qatar-l-arabie-saoudite-veut-la-fermeture-d-al-jazira_4383471_3218.html


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    http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Malaisie-2014/p-27700-Malaisie-Boeing-nouvelle-disparition-mystere-.htm

     

    Reçu ce mot d'un Lecteur aviateur :

    Voir article ici :

    Boeing de Malaisie: De troublants événements occultés par les médias


     

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    Escalade de la violence au Bahreïn

    À l’ombre des conflits au sein du Conseil de coopération du Golfe

    > > > 13 mars

    Alors que le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) se déchire avec la mise au pilori très médiatisée du Qatar par trois de ses membres, la crise au Bahreïn s’amplifie. Les premiers signes d’un passage à une révolte armée apparaissent.

     

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    Le 3 mars 2014, une bombe explosait dans le village de Daih, situé sur l’axe principal qui, depuis Manama, traverse d’est en ouest la périphérie des villages en proie à une agitation continue depuis 2011. Trois policiers des forces spéciales de sécurité y perdaient la vie, sept autres étaient blessés. D’après le ministre de l’intérieur, les policiers anti-émeutes venaient de disperser « un groupe qui avait quitté le cortège de funérailles à Daih1 pour venir chercher l’affrontement » quand l’incident s’est produit. Cette explosion marque une nouvelle étape dans la détérioration de la situation et l’exacerbation du conflit, dont les chances de solution négociée semblent toujours plus minces — les tentatives du prince héritier pour ranimer un dialogue moribond à la mi-janvier 2014 n’ayant été suivies d’aucune mesure concrète.

    L’attaque préméditée, sous la forme d’une explosion déclenchée par un détonateur à distance témoigne d’une plus grande sophistication2, et d’une plus grande précision dans le maniement des engins explosifs et dans le mode opératoire des partisans d’une opposition violente. L’absence de résolution, autre que rhétorique, du conflit politique est en train de produire les conditions d’une possible révolte armée. Une révolte que le gouvernement avait dénoncée dès le début du mouvement de protestation, mettant en avant l’aide de l’Iran3 et qui ne semblait pas décrire de façon adéquate le type de violence urbaine qui prévaut au Bahreïn. De façon significative, le rapport de suivi des recommandations de la commission Bassiouni paru la veille de l’explosion notait qu’en 2013, le nombre de « véritables » engins explosifs improvisés (EEI) avait désormais dépassé celui des « faux » apparus dans les mois suivant l’éviction du Rond-point, qui avaient pour seul but de tourner en ridicule la police occupée à désamorcer de fausses bombes, prenant parfois, par provocation, la forme de petit monument de la Perle.

    Cette escalade progressive se produit dans un contexte de grandes dissensions au sein des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) où le Bahreïn, en choisissant son camp aux côtés de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis (EAU), s’assure un soutien régional à sa gestion sécuritaire de la crise. Second fait inédit de l’explosion de Daih, l’une des trois victimes était un lieutenant de nationalité émirienne, les deux autres étant pakistanais et yéménite4 comme le reste des blessés5.

    Le deuil des « martyrs » de la défense

    La mort de Tariq Al-Chehi de l’émirat de Ras al-Khaima a causé un émoi particulier : ce qui aurait pu constituer un camouflet au sein du CCG pour le Bahreïn, sommé de mettre un peu d’ordre dans ses affaires intérieures, a au contraire donné lieu à un renforcement des liens autour du deuil de ce « martyr ». Le cheikh de Dubaï Mohammed ben Rachid Al-Maktoum a immédiatement regretté la mort du « père de quatre enfants, tombé en martyr à Bahreïn pour remplir son devoir ». Le ministre de l’intérieur bahreïnien, le lieutenant-général cheikh Rachid ben Abdullah Al-Khalifa, est allé présenter en personne ses condoléances à la famille de la victime à qui, d’après ce qu’on peut lire sur les réseaux sociaux, le cheikh Mohammed Ben Zayed, prince héritier d’Abou Dhabi et ministre de la défense, aurait octroyé des compensations financières et l’effacement de ses dettes. Outre une rue6 à Ras al-Khaima, une mosquée7 portera son nom dans la cité Zayed (madinat Zayid), en référence au premier président des Émirats arabes unis, à 10 kilomètres au sud de Manama. Plus que pour les précédents policiers morts dans l’exercice de leurs fonctions, le culte des héros tombés pour la défense du pays (shuhada, « martyrs »), semble s’emballer, dangereuse réponse à la célébration des martyrs de la lutte contre le régime par l’opposition.

    CCG : un accord de sécurité contesté

    Cette effusion a fait passer au second plan la question de la présence d’un Émirien parmi les policiers anti-émeutes au Bahreïn. En effet, les forces du « Bouclier de la péninsule » entrées sur l’île le 14 mars 2011 avaient pour seul mandat la protection des installations « stratégiques » du pays. Le Bahreïn a toujours nié leur implication dans les confrontations avec les manifestants. Le chef de la sécurité publique, le major-général Tareq Al-Hassan a indiqué, pour dissiper les interrogations : « Il [Tariq Al-Chehi] n’était ni un officier de l’armée, ni un membre des forces de contrôle aux frontières. Il appartenait aux forces d’Amwaj al-Khaleej qui font partie de l’accord entre les pays du CCG et par là même des forces de police bahreïnies »8.

    Cette force Amwaj al-Khaleej (« Vagues du Golfe »), inconnue jusqu’alors, révèle les modalités opératoires secrètes du nouvel accord de sécurité du CCG : approuvé en décembre 2012, il ne cesse de faire débat au parlement koweïtien qui a décidé de repousser le vote au 3 avril 20149 et est mentionné à plusieurs reprises dans le communiqué conjoint entre l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Bahreïn comme une des règles de base, ignorées par le Qatar, justifiant ainsi le retrait, le 5 mars, de leurs ambassadeurs respectifs de Doha. Contrairement à ses deux voisins, le Bahreïn ne pèse pas beaucoup dans la géopolitique de la région, mais son poids compte dans le conflit intra-CCG. En dépit du fait que le Minbar islami - la plate-forme islamique (Frères musulmans) comptent parmi les soutiens du gouvernement bahreïnien, celui-ci a un intérêt manifeste à s’aligner sur la politique régionale émiro-saoudienne « anti-frériste » en échange de leur soutien sur la scène intérieure.

    Tentative de régionalisation de la politique sécuritaire

    Ainsi, la stratégie du régime bahreïnien de régionaliser le conflit au niveau du Golfe apparaît indéniablement. À cette nouvelle échelle, le Wefaq, principale force d’opposition qui commande la majorité de l’opinion chiite dans le pays, devient une force minoritaire. De fait, la possibilité d’une solution négociée par le « dialogue » — le mot a été vidé de son sens au cours des deux dernières années — est morte et enterrée ; et la perspective d’un règlement interbahreïnien quasi impossible. Certes, le Wefaq et les chefs spirituels du mouvement, dont Issa Qassem se sont empressés de condamner, dans des termes vifs, la perte de vies humaines, mais ils semblent de plus en plus relégués à un rôle de spectateurs. En dépit de l’amalgame fait par les farouches adversaires de l’opposition entre la stratégie pacifique du Wefaq et la tentation de la violence, le Wefaq ne semble plus être en mesure de produire ce que le gouvernement recherche avant tout : contrôler la rue et mettre un terme à cette violence, ce qui continue de le marginaliser dans la résolution du conflit.

    En attendant, à l’ombre des dissensions au sein du CCG, c’est la solution sécuritaire qui prime, et avec elle le risque de confrontation confessionnelle. En l’espace de 24 heures, le gouvernement annonçait avoir arrêté 25 personnes en relation avec l’attentat (rejoints par quatre autres le jour suivant) et avoir ajouté sur la liste des organisations terroristes le Mouvement du 14 février, très suivi parmi les jeunes des villages, les Brigades de la résistance (Saraya al-Muqawama) et les Brigades al-Ashtar (Saraya al-Ashtar) qui auraient revendiqué l’explosion. D’après le ministère de l’intérieur, l’implication des personnes détenues allait de la fabrication d’explosifs et à la prise de photos au fait d’avoir attiré les policiers dans un guet-apens10. Quatre d’entre elles encouraient la peine de mort11 alors que sur son site, le Wefaq dénonçait la réapparition de « milices », faisant craindre que la violence qui a caractérisé les relations entre forces de l’ordre et manifestants puisse se propager.

    1Il s’agissait des funérailles d’un manifestant mort en détention des suites d’une forme d’anémie. [L’opposition dénonce le manque d’attention médicale de la part des autorités carcérales pour ce genre de maladie qui a déjà conduit à plusieurs décès.

    2Simeon Kerr, Explosion in Bahrain raises tension in Gulf, Financial times, 4 mars 2013.

    3Le rapport de la commission d’enquête indépendante sur le Bahreïn dirigé par Chérif Bassiouni avait conclu en novembre 2011 à l’absence de preuve tangible pour établir une quelconque interférence de l’Iran.

    4Si la nationalité pakistanaise de la seconde victime est établie puisque le corps a été rapatrié au Pakistan, un certain flou existe autour du Yéménite, qui pourrait avoir été parmi les naturalisés, contre lesquels l’opposition s’insurge.

    5Bahrain loses three braves sons, Daily Tribune News, 4 mars 2014.

    6RAK street named after Tarek Al Shehi, Gulfnews.com, 5 mars 2014.

    7Habib Toumi, Bahrain mosque named after UAE martyr, Gulfnews.com, 6 mars 2014.

    8« Deceased Emirati officer part of Bahrain police », Daily Tribune News, 6 mars 2014.

    9Habib Toumi, Kuwait committee postpones vote on GCC security pact to April, Gulfnews.com, 3 mars 2014.

    11Bahrainis could be executed over deadly blast, Gulfnews.com, 9 mars 2014.

     

    http://orientxxi.info/magazine/escalade-de-la-violence-au-bahrein,0539

     

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    STRATÉGIE DU CHAOS : L’ALGÉRIE EST BIEN LA PROCHAINE SUR LA LISTE

    stratégie du chaos : l'algérie est bien la prochaine sur la liste


    STRATÉGIE DU CHAOS : L'ALGÉRIE EST BIEN LA PROCHAINE SUR LA LISTE
    La cible de l’intervention au Mali était bien l’Algérie, prochain pays sur la liste après la Syrie, à être déstabilisé afin que son régime nationaliste tombe et soit remplacé par des islamistes labellisés, plus ou moins « modérés » selon la terminologie oligarchique. Aqmi a été armée et formée pendant des mois par des officines françaises, et financée par les mêmes pays (monarchies du Golfe) qui soutiennent la France dans ce conflit.

    Après la Tunisie, la Libye, la Syrie, la France semble bien poursuivre sa stratégie du chaos. Suite à son enlisement programmé et prévisible, nos dirigeants gagent que les effets de notre impopularité croissante en Algérie (et dans la communauté algérienne de France) fourniront, une fois encore, une diversion opportune à la faillite du système bancaire et financier. Ainsi, après quelques bavures et endoctrinements islamistes, les populations locales se retourneront légitimement, comme c’est presque toujours le cas dans ce genre de situation, contre le néo-impérialisme de l’ancien colon, nourrissant tensions et attentats. Le résultat sera une guerre civile au bled et peut-être dans nos banlieues, qui précipitera à terme, non le terrorisme (fabrication infiniment malléable et donc éternelle), mais l’actuel régime militarisé algérien. Avant l'étape suivante du processus...

    Alerte ! Un nouveau complot se dessine, cette fois contre l’Algérie

    • Publié le : samedi 15 mars

    La tension monte en Ukraine à la veille d’un référendum crucial en Crimée

    et les merdias ne parlent pas des exactions des Russophobes !

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    « Nous recevons de nombreux appels à l’aide d’habitants ukrainiens. Des appels que nous allons examiner » a déclaré samedi le ministère russe des Affaires étrangères de Russie.


    En effet, des membres de mouvements nationalistes ukrainiens se sont faits menaçants vis à vis des russophones de l’Est du pays. C’est notamment le cas du parti Pravy Sektor (Secteur Droit) qui a décrété l’ouverture d’« un front de l’Est ».


    Une colonne de militants armés de ce parti aurait pris la direction de Donetsk et Lougansk, deux villes de la région.


    En outre, Guennadi Bassov, le chef du parti Bloc russe (Rousski Blok), député du Conseil de la ville ukrainienne de Sébastopol, a été enlevé par des inconnus.

     

    La Rada suprême (parlement ukrainien) a pris la décision de dissoudre le Parlement de la république autonome de Crimée afin de rendre illégal les décisions de ce dernier, à la veille du référendum qui aura lieu le dimanche 16 mars 2014.

     

     

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-tension-monte-en-Ukraine-a-la-veille-d-un-referendum-crucial-en-Crimee-24082.html

     


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  • Faut il se garder d’une Russophobie excessive?

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    UKRAINE. Ces bikers russes qui roulent pour Poutine - Par Natacha Tatu

    http://vivreenrussie.1fr1.net/t5099-ukraine-ces-bikers-russes-qui-roulent-pour-poutine-par-natacha-tatu#11373Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

    empty.gifUKRAINE. Ces bikers russes qui roulent pour Poutine - Par Natacha Tatu

    Message  Vivre Enrussie le Lun 10 Mar 2014 - 21:30

    http://tempsreel.nouvelobs.com/ukraine-la-revolte/20140310.OBS9048/ukraine-ces-bikers-russes-qui-roulent-pour-poutine.html

    Sur la belle route qui va de Simferopol à Yalta, serpentant entre montagne et littoral, le bâtiment, sinistre, qui surgit au détour d’un virage, est saisissant. Réduit à l’état de squelette, c’est un cube de béton de plusieurs étages, vaste comme un hôpital, protégé par un portail surmonté de fusils mitrailleurs, de miradors et de barbelés. Sur un vaste panneau, on peut lire quelque chose comme "La voie avec la Russie est bénie de Dieu". OK. Au dessus du portail, des drapeaux russes encadrent le "bikeshow", en grosses lettres métalliques rouillées.

    En cette mi-journée, c’est apparemment désert, et franchement menaçant. "Imaginez que Poutine est venu ici il y a deux ans. Je le sais : j’ai emmené des tas de gens qui faisaient partie de sa délégation", lance le chauffeur, en crachant de dégoût. On croit à une blague. Impossible d’imaginer un chef d’Etat débarquer dans ce cloaque. Mais après tout, pourquoi pas ?

    Le président russe est très proche du chef de ces bikers, Alexander Zaldostanov, qu’il appelle son "frère". Surnommé "le chirurgien", c’est un gros dur à queue de cheval, charismatique, connu pour son tatouage dans le cou, avec lequel Poutine sillonne régulièrement les plaines sauvages de la Russie éternelle… On les a vus ensemble, côte-à-côte, au volant d’énormes Harley, ou dans les tribunes de manifestations. Alors peut-être, Poutine est-il vraiment venu dans ce décor tout droit sorti d’un film de Tarkovski, où les bikers se rassemblent la nuit…

    "Prêts à mourir comme des combattants"

    On s’approche du portail. Très vite, un type apparaît dans l’encadrement d’une fenêtre, en hurlant des propos inaudibles, mais manifestement peu amènes. "Ne vous inquiétez pas, on est avec vous", lui crie le chauffeur, convaincu que "ces gars-là peuvent vous tirer dessus sans discussions"…

    Bienvenue au siège ukrainien des bikers russes, les "Loups de la Nuit", comme ils se font fièrement appeler. Cette organisation de motards russes inspirée des Hells Angels, née au moment de la perestroïka, compte aujourd’hui sept branches en Russie, et une en Ukraine. Elle est omniprésente, sur le terrain, depuis la crise.

    Combien sont-ils ? Difficile à dire. Mais on les voit partout, avec leurs blousons de cuir et leurs boots carrés, sur les barricades, aux check-points qui barrent désormais la plupart des routes de Crimée, au milieu des brigades paramilitaires qui se mettent, "spontanément" disent-ils, à l’avant poste de toutes les occupations russes, pour "éviter les provocations"… Ils sont facilement reconnaissables, avec leur look directement copié – même s’ils s’en défendent - sur celui de leurs cousins américains qui sillonnent cheveux aux vents les territoires sauvages de l’Ouest américain.

    Mais leur idéologie, malgré leur look, est aussi profondément anti européenne qu’anti américaine. Ils se définissent comme un groupe de "patriotes", totalement opposés au rapprochement entre l’Ukraine et l’Europe, qui veut "étendre l’influence russe dans le monde", et qui se disent, d’après leur site web "prêts à mourir comme des combattants".

    "Les bikers, nous n'avons rien à voir avec eux"

    Très vite après la fuite de Viktor Ianoukovitch, le 22 février dernier, qui a marqué le début de l’occupation Russe en Crimée, Zaldostanov a déclaré à Ria-Novosti, l’agence de presse russe, qu’une "colonne de motards" partait de l’est de l’Ukraine en direction de Sebastopol, importante base navale russe, majoritairement pro-russe, pour "participer au Printemps russe" et "apporter de l’aide humanitaire".

    On rencontrera l’un d’entre eux, la petite trentaine, le soir-même, sur la base aérienne de Belbek, encerclée par des soldats russes. Barbiche, blouson en cuir, le ruban orange et noir que portent les supporters de la Russie au bras, il roule ostensiblement des mécaniques, menant l’interrogatoire, interdisant aux autres civils, sur le barrage, de nous parler. Répondant à chaque question par une autre question. S’énervant quand on essaie de s’intéresser à son organisation :

    Nous sommes des motocyclistes. Les bikers, c’est là-bas, chez vous. Nous n’avons rien à voir avec eux".

    Il dit "qu’ils n’ont rien à cacher, dès lors qu’on est positifs et bienveillants avec eux, mais que ce n’est malheureusement jamais le cas des journalistes". Puis, il dégaine un appareil photo, prend un gros plan de chacun d’entre nous, puis ostensiblement, alerte tous les postes de contrôle de la présence de "deux journalistes dans une Volga pourrie" dont il donne un signalement précis et la plaque d’immatriculation…. La volonté d’intimidation est claire. On est partis sans demander notre reste. Le chauffeur aura droit à un interrogatoire au check point, en rentrant chez lui, à Simferopol.

    Le ton est donné, qu'attendre d'autre avec Natacha...
    Je reviendrais plus en détail sur cet "article" il y a de très nombreuses "incohérences"...

    Vivre Enrussie
    Admin

    Localisation: Russie

    empty.gifRe: UKRAINE. Ces bikers russes qui roulent pour Poutine - Par Natacha Tatu

    Message  Vivre Enrussie le Mar 11 Mar 2014 - 8:18

    Sur la belle route qui va de Simferopol à Yalta, serpentant entre montagne et littoral, le bâtiment, sinistre, qui surgit au détour d’un virage, est saisissant. Réduit à l’état de squelette, c’est un cube de béton de plusieurs étages, vaste comme un hôpital, protégé par un portail surmonté de fusils mitrailleurs, de miradors et de barbelés. Sur un vaste panneau, on peut lire quelque chose comme "La voie avec la Russie est bénie de Dieu". OK. Au dessus du portail, des drapeaux russes encadrent le "bikeshow", en grosses lettres métalliques rouillées.

    Deux incohérences dès la première ligne :

    1 - Le site dont parle Natacha Tatu est situé sur la route entre Sébastopol et Yalta et non Simferopol et Yalta.
    C'est une friche industrielle  avec d'un coté des installations techniques et de l'autre un bâtiment, il y a aussi un étang en bordure de la route.

    2 - Lorsque l'on arrive de Sebastopol l'on voit le site dans son ensemble voici le plan général:

    tatu-010.jpg

     
    Vue depuis la route "Sebastopol/Yalta":

    tatu-011.jpg
    (2012)

    Si l'on arrive de Yalta, l'on voit en premier les installations techniques et l’étang le bâtiment étant en retrait de la route et caché par la colline que l'on voit sur la droite de la photo ci-dessus.

    3- "portail surmonté de fusils mitrailleurs, de miradors et de barbelés."
    Le portail avec le bâtiment en arrière plan:

    tatu-012.jpg
    (2012)

    Selon Natacha Tatu "En cette mi-journée, c’est apparemment désert," mais il y aurait des fusils mitrailleurs... une incohérence de plus.

    4- "On croit à une blague. Impossible d’imaginer un chef d’Etat débarquer dans ce cloaque."

    tatu-013.jpg
    Source:
    http://nightwolves.info/ru/foto/do-bayk-shou-ostalas-nedelya-vizit-putina


    5- "avec lequel Poutine sillonne régulièrement les plaines sauvages de la Russie éternelle… On les a vus ensemble, côte-à-côte, au volant d’énormes Harley,"
    Régulièrement? Encore une invention de l'auteur.
    La photo qui illustre cet article est de 2010 lors du Bike Show de Sébastopol et la deuxième fois ou Poutine se trouve au guidon (et non volant...) d'une Harley c'est en 2011 lors du Bike Show de Novorossiysk.

    6- "Cette organisation de motards russes inspirée des Hells Angels, née au moment de la perestroïka, compte aujourd’hui sept branches en Russie, et une en Ukraine."
    Encore une incohérence, l'auteur parle du site internet des Night Wolves "d’après leur site web ", mais est incapable de donner le nombre des "branches" alors que c'est clairement indiqué. Il est "facile" de constater qu'il y a bien plus de "7 branches" en Russie et quelques unes en Ukraine sans oublier les autres pays, comme la Serbie...
    http://nightwolves.info/ru/contacts

    7- "Mais leur idéologie, malgré leur look, est aussi profondément anti européenne qu’anti américaine"
    Il suffit de regarder la liste des invités et de se renseigner un peu sur la nationalité les visiteurs lors des Bike Show pour constater l’incohérence des propos de Natacha Tatu.
    Remise de récompenses lors du Bike Show 2012, sur la scène l'on trouve un anglais, un australien un suisse, un américain, un serbe, ...
    Lors du show il y avait un allemand en première partie.
    Idem lors du Bike Show 2013 de Volgograd européens présents sur scène et dans le public.

    kca_8112.jpg

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    Ukraine: après le blocage du portail russe Yandex.ru, Kiev bloque la diffusion des chaînes de télévision russes

     

     

    Et sur l'UE, une jolie affiche :

     

    conference-asselineau-londres

     

    .

    Une analyse dissonance de la décennie post Soviétique

    Je vous traduis ci dessous un texte de Sublime Oblivion, l’étude est très intéressante et va bien à l’encontre des aprioris que nos médias nous donnent sur l’espace Eurasien.
    *
    Cela fait 20 ans que l’URSS a disparue et que les pays de l’ex bloc de l’est sont devenues des acteurs à part entière de l’économie de marché. Cela fait 20 ans que l’on nous présente ses pays divisés en 3 groupes principaux, ceux qui ont parfaitement réussis leur transition démocratique et libérale (les tigres Baltes), et les autres, soit des états qui seraient des états socialistes de marché (Biélorussie) et ceux qui seraient des économies fondées uniquement sur les matières premières (Russie).

     

    Sublime Oblivion a utilisé de nombreuses sources (les statistiques de Angus Madison, les chiffres de la CIA et les projections du FMIpour 2010 afin de créer un nouvel indice : «Indice post soviétique de l’analyse de l’évolution du produit intérieur brut annuel par habitant, en parité de pouvoir d’achat (PPA)«, cet indice est basé sur une référence départ de «100″ pour l’année 1989 (chute du mur). 

     

    De façon «surprenante», la Biélorussie, nation décriée et que l’on nous fait passer pour une économie 1/3 mondiste et une dictature politique, cette économie socialiste de marché est plus productive qu’elle ne l’était en 1989 et devance largement ses pairs de l’espace post soviétique. En outre, la Biélorussie reste un des états les plus «équilibrés socialement» du monde. Après le chaos des années 90 (suite à la chute du mur) l’économie Biélorusse s’est bien redressée (bénéficiant certes de ressources pétrolières à bas prix par le voisin et ami Russe) mais également sachant parfaitement développer une industrie assez efficace (tracteurs, frigidaires, camions, réfrigérateurs, produits électroniques ..) dont la production est écoulée dans tout l’espace Eurasiatique. Evidemment, l’évolution part d’assez bas, la Biélorussie était un des états les plus pauvres du monde industrialisé et si le pays est attractif pour les retraités et les pensionnaires (les pensions y sont par exemple plus élevées qu’en Russie) ce n’est pas (encore?) un état jugé attractif pour les jeunes européens.
    Les tigres Baltes ont subi une très forte croissance dans les années 2000 et cela jusqu’en aout 2008.

    Ces états que l’on nous présentait comme des modèles de stabilité et de démocratie (sauf pour les 30% de citoyens Russophones) ont en effet attirés les investissements financiers étrangers et finalisés et réussis leur intégration dans l’UE. Et puis dès le début de la crise, les investisseurs ont pris peur et les crédits ont été retirés du pays. Dès lors le château de cartes d’est effondré. Les états Baltes ont été de loin les états les plus touchés en Europe par la crise économique. Leur totale fragilité et l’illusoire solidité économique est alors apparue au grand jour. Aujourd’hui les pronostics les plus optimistes envisagent un retour à la situation de 2007 au mieux 2014 (!). D’ici la il est plausible que les états subissent une grosse émigration de population, tout comme l’Ukraine, vers l’ouest mais aussi vers la Russie ce qui à terme renforcerait le poids politique / économique de la Russie dans ces différents pays.

     

    La Russie justement, à de loin la plus importante économie de la région post soviétique.  Suite à cela, on peut différencier 2 périodes différentes :

     

    1989 — 1999 : un tzar faible (Eltsine) était soumis à de puissants Boyards (les Oligarques) qui défendaient chacun leurs intérêts (personnels) mais surtout une vision politique (en partie dictée de l’étranger) : ne pas permettre de retour à un pouvoir politique fort (qui les auraient empêcher de piller le pays) et surtout empêcher le retour des communistes au pouvoir (afin de pouvoir se présenter comme rempart contre ces derniers devant l’Occident et ainsi justifier leur existence).

     

    2000 -….. : un tzar fort a repris le pouvoir et inversé les tendances. Grâce à un retour en force du politique et en bénéficiant du prix élevés des matières premières, ce tzar fort (poutine) a relancé la machine économique et transformé les boyards insoumis en servants dociles ou en les neutralisant complètement.
    Bien sur la performance économique de la Russie est insuffisante encore aujourd’hui mais c’est le pays qui revient du plus loin et la décennie Poutine à sauvé le pays du néant et de la catastrophe, ce qui aurait déstabilisé tous les pays voisins. En outre la Russie, comme les pays Baltes était déjà relativement industrialisée et n’a donc pas pu bénéficier d’une croissance ultra forte comme les pays Baltes (investissements financiers bien plus faible) ou la Biélorussie (croissance par une industrialisation forte).  les lecteurs doivent bien comprendre que pendant la première partie de son règne, le pouvoir Russe n’a pas pu se focaliser sur le développement économique mais sur empêcher l’implosion du pays. Il est relativement accepté aujourd’hui que Poutine a empêché l’effondrement mais que c’est Medvedev qui va désormais guider la barque et se charger de la modernisation du pays.

     

    Il a été dit partout que la Russie allait s’effondrer et que la crise allait la frapper de plein fouet. Pourtant j’ai répété ci et la que la crise a touché la Russie «avant» les pays Occidentaux, les sorties de capitaux (poussés par les Américains dès la crise en Georgie) et la baisse des matières premières, ainsi que l’effondrement boursier ayant commencé dès le mois d’aout 2008. Il n’est pas secret non plus que la très grande majorité des gros groupes Russes (d’état notamment) avaient concocté des crédits auprès de banques et d’organismes de crédits Occidentaux et Américains et que les marchés émergents ont été les premiers touchés par les «coupures» de crédits par ces mêmes organismes lorsque la crise a commencé a réellement se faire sentir. Dès lors les coup bas des spéculateurs ont contribué à affaiblir la Russie. Pourtant la Russie se trouve aujourd’hui dans une situation bien meilleure que ses voisins et tous les pronostics sérieux envisagent une sortie de crise pour ce premier trimestre, voir une croissance relativement fortepour l’année 2010 en Russie. Sa solidité politique et ses énormes réserves de change (les 3ièmes au monde) sont en effet deux atouts majeurs pour les années qui viennent (lire à ce sujet cette analyse sur la crise en Russie).

     

    La pire performance de l’espace post soviétique vient de l’Ukraine que l’on nous montre depuis 2005 comme éventuel futur membre de l’UE (!). Pourtant, jusque dans les années 2004, 2005 ce pays était dans la situation de la Biélorussie et recevait autant de gaz à très bas prix que la Biélorussie. Sa position proche de l’UE (via la Pologne marché en plein développement) est également un «plus» non négligeable. En outre le pays à depuis 2005 les faveurs de l’UE et des Occidentaux (Américains en tête, surtout depuis la révolution Orange), alors comment se fait il que ce pays soit moins dynamique que ses voisins ?

     

    La raison essentielle est que l’Ukraine n’a jamais réellement décollé ni quitté ses réflexes désastreux des années 90. Cet problème grave d’identité qui frappe le peuple (tiraillé entre son est orthodoxe et son Ouest «uniate») à de graves conséquences. Tout d’abord il enlève toute légitimité (à hauteur de 50%) à tous les politiques (d’ou la faiblesse du Tzar Ukrainien de l’après chute du mur). Cette absence de stabilité politique empêche tout investissement étranger, notamment dans sa partie pauvre et Occidentale, pro Européenne, alors que son est riche et industriel bénéficie lui des crédits et des investissements Russes. C’est une des raisons de l’échec des Orangistes, qui en plus totalement fait cesser la croissance (jusque la pourtant à 2 chiffres), d’avoir ruiné l’état en tentant d’appliquer des réformes libérales sous forme d’un copié collé archaïque, ont laissé une corruption «bien plus» endémique qu’en Russie ou dans les autres états de l’espace post Soviétique, tout en coupant une partie de population de ses racines et de liens amicaux avec son créditeur le plus puissant et le mieux disposé : la Russie. Peut être que l’élection de Ianoukovitch est la meilleure chose qui puisse arriver à ce pays, a savoir un nouveau tzar (moins faible) car adoubé par et l’est et l’ouest et qui tente de replacer l’Ukraine la ou elle doit être, hors de l’OTAN, hors d’une UE ruinée et en décomposition, et dans le nouvel espace douanier Eurasiatique en construction.
    **

     

    Ci dessous un schéma des autres principales économies (moins développées) d’ex URSS.
    developing-transition-450x360.png

     

    L’Azerbaïdjan est en tête de ces pays, principalement grâce au développement de sa production pétrolière, qui a été multipliée par cinq depuis le début des années 2000. L’utilisation des revenus de ces matières premières à largement contribué à la hausse des revenus / habitants. Une explication identique prévaut pour le Kazakhstan, dont l’évolution de 1991 à 2010 est une croissance supérieure à la Russie (la production de pétrole du Kazakhstan à été multipliée par 4 entre 1991 et 2008).

     

    En comparaison, la Russie ne produit que 22.6% d’énergie combustible de plus en 2008 que en 1992. La production de pétrole a atteint son apogée en 1998 (11,5 millions de barrels) et à baissé en 1992 (7,8 millions de barrels) pour remonter en 2008 (9,8 millions de barrels).  Des facteurs géologiques mais également politiques (affaire Youkos) ont contribué à ce fait. Depuis le milieu des années 2000, la croissance repose grandement sur une croissance intérieure stimulée par la grande distribution, les transports, la production et la finance ..).
    L’Arménie a également connu une croissance relativement forte malgré l’absence de ressources naturelles et une situation géographique difficile notamment un voisinage Turque hostile, un conflit militaire avec un autre voisin hostile, l’Azerbaïdjan, une frontière avec une Georgie s’éloignant de la Russie et au sud l’Iran. (Il est facile d’imaginer que la très forte diaspora Arménienne à travers le monde a contribué à financer l’économie nationale et cela un peu sur le modèle Chypriote ou Libanais).

     

    La Georgie n’a pas de résultats très probants. Le dynamisme de la révolution des roses a été un peu plus fort que après la révolution Orange en Ukraine mais le résultat est très faible pour une nation partant de très bas. Le comparatif avec l’Arménie est sans pitié, et la Georgie ne peut que se contenter d’un mieux que la Moldavie, qui n’est pas une référence en soi. Selon l’analyse de Irakli Rukhadze and Mark Hauf, la Georgie depuis 2003 a en effet été victime d’une émigration massive, d’une hausse de la pauvreté conséquente, accompagnée et poussée par une désindustrialisation violente. La corruption d’état y règne selon les auteurs, le gouvernement faisant payer les business indépendants (de l’état) pour leur éviter toutes poursuites. Cette pression politique n’est pas le fait de la Georgie, elle est relativement présente dans l’ex espace soviétique, néanmoins concernant la Georgie on peut se poser la question de l’image qu’on souhaite en donner dans les médias Occidentaux et la réalité du terrain.

     

    Enfin l’Ouzbékistan a connu une croissance et une évolution bien meilleure que le Tajikistan. L’Ouzbékistan est pourtant une économie non réformée, autoritaire (bien plus que la Biélorussie) mais qui part vraiment de très bas. Le Tadjikistan a lui subi une terrible guerre civile dans les années 1990 (entre communistes et Islamistes) qui a tué près de 100.000 personnes et aujourd’hui c’est le pays le moins avancé de l’espace post soviétique en ce qui concerne la transition démographique (revenu utilisé / nouveau né). Le Kyzgyzstan se situe entre l’Ouzbékistan et le Tajikistan, les résultats du Turkménistan sont eux du niveau de l’Ouzbékistan, je rappelle à mes lecteurs que le Turkménistan est un régime politique très autoritaire et stable qui base ses revenus sur le pétrole et le gaz (5ème producteur au monde) mais également le coton.
    L’avenir ?

     

    La Russie a un plan de modernisation, et le ressources financières, administratives et humaines pour le mener à bien, ainsi que la volonté politique nécessaire. Il est plausible que si le pouvoir se maintient dans ces états, la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan continueront à connaître des taux de croissances élevés et un fort développement économique. Ces états ont un fort capital humain et semblent travailler en commun, comme le démontre la récente union douanière. Il est plausible et même certain que l’Ukraine rejoigne cet ensemble Eurasien dans les prochaines années.

     

    http://alexandrelatsa.ru/2010/03/une-analyse-dissonance-de-la-decennie-post-sovietique/.

     

     

    Intervention sur LCI a propos de l’Ukraine.

    Безымянный

     

    .

    .

    Qui sont les tireurs d'élite du Maïdan?

    Dossier: Règlement de la situation en Ukraine

    Rossiïskaïa gazeta
    14:06 13/03/2014
    MOSCOU, 13 mars - RIA Novosti

     

    L'ex-directeur du service de sécurité ukrainien (SBU) Alexandre Iakimenko a expliqué mercredi sur la chaîne Rossia 24 qui avait tué les manifestants et les policiers dans le centre de Kiev pendant les émeutes, écrit jeudi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.

    "Les coups de feu ont été tirés du bâtiment de la Philharmonie, supervisé par un coordinateur du Maïdan, Andreï Paroubi. Personne ne pouvait pénétrer dans le bâtiment sans son autorisation. Le 20 février, des tireurs d'élite et des hommes avec des fusils automatiques ont tiré depuis ce bâtiment. Ils ont soutenu l'action de force contre les policiers, qui étaient déjà démoralisés et fuyaient car on leur tirait dessus comme des lapins", a déclaré Alexandre Iakimenko.

    "Le feu a été ouvert sur ceux qui attaquaient les policiers. Ils ont également commencé à subir des pertes. Et tout cela venait du bâtiment de la Philharmonie. Quand la première vague de tirs a cessé, des témoins ont vu 20 personnes en tenue spéciale sortir de ce bâtiment. Ils portaient des sacs spéciaux pour le transport d'armes, y compris des fusils à lunette. Les spécialistes l'ont remarqué. Tous possédaient des fusils AK avec visée optique", a poursuivi l'ex-directeur du SBU.


    200543176.jpg
    © AFP 2014 Bulent Kilic

     

    D'après Alexandre Iakimenko, non seulement les forces de l'ordre mais aussi les représentants du Maïdan ont constaté la même chose : "Le Secteur droit l'a vu, les représentants de Svoboda aussi. Ainsi que les représentants de Patrie et Oudar. Tous ceux qui se trouvaient à proximité l'ont vu. Ils se déplaçaient en direction de l'hôtel Ukraïna. Ils se sont séparés en deux groupes. Un groupe de dix hommes est entré dans l'hôtel. L'autre groupe est parti en direction de l'hôtel Dniepr ou un autre bâtiment. Nous n'avons pas réussi à les suivre".

    "Par la suite, quand on a commencé à tirer sur les représentants du Maïdan, le Secteur droit et Svoboda m'ont demandé en tant que chef du SBU d'envoyer le groupe Alpha pour nettoyer ces bâtiments, pour éliminer les tireurs d'élite", a ajouté Alexandre Iakimenko.

    Le 8 mars, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait déclaré que l'enquête sur "l'affaire des snipers" qui ont tiré sur les manifestants dans le centre de Kiev les 18 et 20 février devait être prise en charge par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Le ministre espère que la "vérité arrivera à se frayer un chemin". Quelques jours plus tôt, la conversation téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères estonien Urmas Paet et la haute représentante de l'Union Catherine Ashton avait été rendue publique sur internet. Selon le ministre estonien, "tout indique que les personnes tuées dans les deux camps – les policiers et les civils – par des tireurs d'élite ont été abattues par les mêmes snipers… on comprend de mieux en mieux que ce n'est pas Ianoukovitch qui est derrière les tireurs d'élite mais quelqu'un de la nouvelle coalition".

    Le secrétaire d'Etat américain John Kerry rencontrera vendredi à Londres Sergueï Lavrov pour évoquer la crise en Ukraine, a annoncé mercredi sur Twitter la porte-parole du département d'Etat américain Jen Psaki. "L'éventualité de cette rencontre est en cours d'examen", a déclaré une source du MAE russe.

     

    http://fr.ria.ru/presse_russe/20140313/200707615.html

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    Sur mes blogs,



    Vendredi 14 mars 2014

     

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    Quatre pays d'Europe centrale signent un pacte militaire commun

     

     

    UKRAINE-HISTORY-UPA-RALLY

     

    . guerre-propagande.gif

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    Brochette de comploteurs,

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/03/01/lavertissement-dobama-une-intervention-russe-en-ukraine-aurait-un-cout_n_4880338.html

    bhl

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