• Gregory Mauzé

    Site Michel Collon

    Sous couvert de la crise, une offensive sans précédent contre les acquis sociaux menace les citoyens partout en Europe. Pour toute réponse, la presse écrite généraliste semble opter pour un ton au minimum complaisant et fataliste. Une ligne de conduite qui soulève d’importantes questions : s’agit-il encore de « satisfaire les affligés et d’affliger les satisfaits » ?

    Ces dernières décennies ont été celles de la disparition progressive de la presse d’opinion, au profit d’une information plus consensuelle destinée à toucher le plus large public possible. On l’attribue souvent à la fin des idéologies, et au triomphe d’un consensus autour des valeurs de la démocratie libérale. D’aucuns s’en sont inquiétés : si la presse se veut le reflet de l’opinion, un appauvrissement de la diversité des points de vue dans les médias ne témoigne-t-il pas d’une érosion du pluralisme sur lequel se fonde notre système politique ?
     
    Cette question est d’une brûlante actualité. Et le traitement médiatique de la crise dans la zone Euro en offre un exemple éloquent. La majorité des rédactions semble en effet naviguer à pleines voiles dans la direction des recommandations antisociales des instances européennes et des gouvernements nationaux, prenant objectivement fait et cause pour les acteurs économiques dominants. Ce cas de figure relèverait en temps normal d’une certaine banalité[1] s’il n’avait pas lieu à une période charnière : un seuil critique de divorce entre le peuple et ses élites pourrait en effet être franchi.
     
     
    Inquiétante unanimité
     
    L’annonce d’un référendum en Grèce, rare occasion pour une population meurtrie par des plans d’austérité de pouvoir s’exprimer sur la question, a révélé l’ampleur du malaise. Et la difficulté pour une grande partie des quotidiens nationaux de traiter sérieusement de stratégies qui s’éloigneraient des recettes néolibérales. Si elle se fondait probablement sur un calcul politicien dans le chef de M. Papandreou, cette annonce d’une consultation populaire avait pourtant le mérite de remettre temporairement les citoyens jusque là marginalisés au fondement de l’action politique. Elle fut pourtant présentée par l’écrasante majorité des rédactions sous un tout autre angle : « dangereux coup de poker politique », « menace sur l’Europe et la Bourse »« panique auprès des marchés »[2],... Une unanimité d’autant plus inquiétante qu’elle semble calquée sur la réaction des décideurs politiques et économiques, ulcérés à l’idée qu’une stratégie élaborée en haut lieu soit « prise en otage » par un facteur aussi trivial que le désaveu du peuple.
     
    La méthode est souvent la même : après s’être répandus sur la légitimité de principe qu’a le peuple grec à se prononcer sur l’avenir de son pays, on juge, à l’instar d’un journaliste du quotidien belge Le Soir, « inadmissible que la pratique de la démocratie puisse briser la machine européenne tout entière »[3]. Le plan proposé ne répondant pas à un choix politique mais à de « simples considérations économiques »[4], inutile d’évoquer d’autres pistes que celles recommandées par les institutions européennes et le FMI. Réfléchir à des pistes de financement qui épargneraient les plus démunis, premières victimes des économies imposées par ces plans, (par exemple en augmentant les recettes auprès de l’Eglise, premier propriétaire terrien du pays, ou chez les armateurs navals, tous deux actuellement exemptés d’impôts, ou encore en coupant dans le budget de l’armée – 4% du PIB, soit proportionnellement le deuxième au monde–, dont les premiers fournisseurs sont par ailleurs des entreprises appartenant aux pays qui ont imposé le contenu des diverses cures d'austérité [5]) est donc hors de propos.
     
    La réaction de la presse à l’arrivée de personnalités issues du monde des affaires à la tête du gouvernement grec, puis italien parle elle aussi d’elle même. Certes, la plupart ont relevé les liens qui unissent MM. Papademos et Monti à la banque Goldman Sachs – une association par ailleurs difficile à éluder – et émis quelques inquiétudes sur les dérives qu’engendre cette mise au pas du politique par le marché. Mais il s’agit généralement de souligner le mal nécessaire que constitue cette « mise en parenthèse de la démocratie », au regard de l’incapacité des élus à prendre des « décisions nécessaires, dans l’intérêt général »[6]. Le fait que les populations grecque et italienne rejettent massivement les cures d’austérité qu’appliqueront ces « technocrates indépendants  » ne semblent pas gêner outre-mesure : après tout, comme le soulignait une éditorialiste du Monde, « un pays qui a perdu sa souveraineté budgétaire n’a-t-il pas perdu son libre choix ? »[7]
     
     
    « Propagandistes du système »
     
    Du reste, lorsqu’il s’agit d’expliquer les raisons profondes de la crise, la presse fait la part belle à l’avis d’économistes orthodoxes. Comme le souligne Bertrand Rothé de l’hebdomadaire Marianne, la plupart des analyses que proposent les journaux de référence au sujet de la crise financière font souvent appel… aux financiers eux-mêmes ! « En août, dix articles du Monde traitent du fond du problème dans les pages débat. Sur ces 10 articles, 16 citations proviennent d’individus liés aux institutions financières, et 6 d’individus non liés directement à la finance »[8]. Jouant habilement des manques de moyens alloués par les rédactions aux journalistes, les économistes liés aux banques se font un plaisir de délivrer leurs analyses express à des journalistes en sous-effectifs, mis sous pression pour produire toujours davantage, le plus vite et au plus bas coup possible. Il est dès lors moins étonnant de lire dans les colonnes du Monde que la crise « ne résulte pas d'excès spéculatifs des marchés, mais de l'impuissance du politique et du manque de leadership »[9].
     
    On pourrait objecter ici que les médias ont eut, dans leur quasi-totalité, des mots très dur quand au rôle néfaste joué par la haute finance et les spéculateurs dans le déclenchement de la crise. Personne ne pourra le contester. On peut en revanche émettre des doutes quand à la pertinence de ce niveau d’analyse. L’économiste Frédéric Lordon relève ainsi que cette posture centrée sur les responsabilités individuelles détourne le regard des vrais enjeux de la crise : « Outre qu’il est le moyen le plus sûr de ne rien comprendre à la crise, ce procédé élude la question de la responsabilité de ceux qui ont rendu ce système possible, et celle de ceux qui l’ont entretenu[10] ». Pour ce spécialiste de la crise, pointer du doigt les responsables évidents (traders et banquiers) permet aux médias de se décharger de leur responsabilité dans l’entretien des pratiques qui ont conduit à la crise. « Alors que les pouvoirs politiques ont joué le rôle d’architectes des structures de la mondialisation financière, les experts et les médias qui leur ont donné la parole en ont joué le rôle de propagandistes ». Cette dénonciation sélective dans le chef de la plupart des médias peut cependant s’avérer insuffisante pour faire oublier le travail de sape qu’ils ont mené, depuis une trentaine d’année, à l’encontre des discours et projets politiques trop critiques envers la déréglementation financière et de la concurrence généralisée...
     
    Certes, il serait absurde de généraliser, ou de considérer les rédactions comme des blocs monolithiques. Il ne peut être reproché à la presse généraliste de ne pas laisser place au débat, puisque des critiques acerbes à l’encontre des plans d’austérité prônés au niveau européen, et plus largement du système politique et économique dans lequel ils s’insèrent tranchent parfois avec le discours dominant. Reste que ces points de vue, souvent relégués aux rubriques « idées », « polémiques » et autres « cartes blanches », sont souvent noyées dans le flot de fausses évidences qui relaye la communication des pouvoirs politiques nationaux et européens et inondent ces journaux. Et qu’à terme, ce sont ces dernières qui contribueront à forger l’opinion que se fait le lecteur-citoyen sur la question.
     
     
    Silence de connivence 
     
    Ainsi, à la subordination du monde politique à des impératifs économiques dictés par le monde des affaires, les médias répondent par un balisage intellectuel qui évacue de l’imaginaire collectif toute alternative aux plans d’austérité. Ceci contribue à légitimer ces derniers, puisqu’ils seraient la seule solution raisonnable. Cette apathie est révélatrice d’une vision du politique où la notion de « gouvernance » s’est peu à peu imposée et a pris le pas sur celle de « gouvernement »[11]. Autrement dit, le pouvoir ne fonde plus sa légitimité sur l’assentiment populaire, mais sur son efficacité dans l’action, sans interroger le fond politique (à commencer par son caractère démocratique ou non) de celle-ci. Il n’est dès lors pas exagéré de dire que par leur silence, ou du moins leur complaisance à l’égard des explications officielles sur des enjeux essentiels tels que l’austérité, la dette ou l’euro, les médias grand public relayent la version des pouvoirs politiques et économiques dominants, qui sera dès lors tenue pour vraie. Ils participent de ce fait à une gigantesque offensive contre les acquis démocratiques, et ce tant au niveau politique qu’économique.
     
    Politique, car plus que jamais, les dirigeants s’affranchissent de l’exigence fondatrice de la démocratie, selon laquelle l’action publique doit reposer sur la souveraineté populaire. La gestion efficace des questions économiques sociales – et par là du politique – est en effet perçue comme un domaine trop important que pour relever d’un choix démocratique. Au citoyen, perçu comme irresponsable, on privilégie des agents économiques et des experts réputés indépendants. Les nominations de deux personnalités issues de la haute finance à la tête de gouvernements d’union nationale chargés d’appliquer les réformes nécessaires sont à ce titre éloquentes.
     
    En postulant que ces réformes ne répondent pas à un choix, mais à une nécessité, cette vision managériale de la gestion publique ne laisse aucune place pour penser d’autres plans de sortie de crise, tout en dissuadant d’interroger les intérêts qu’elles servent. Or, loin d’être neutres, ces réformes sont en réalité éminemment tributaires de choix politiques, et correspondent aux intérêts bien compris d’une élite économique qui refuse que l’on touche à ses privilèges. Nul besoin de préciser que ces intérêts ne se superposent pas à ceux de la majorité des citoyens. D’où la volonté d’écarter ces derniers et les instances qu’ils ont élues de la prise de décision.
     
    Economique, car les plans d’austérité présentés par les médias et les gouvernants comme des mesures nécessaire à l’établissement d’un environnement stable, générateur de croissance et d’emplois, touchent à la question essentielle de la répartition des richesses. Ces plans s’insèrent en effet dans une offensive, plus large et de loin antérieure à la crise, contre les conquêtes sociales qui avaient abouti dans les sociétés occidentales à une répartition de la richesse produite relativement favorable aux salariés. De l’après guerre jusqu’aux années ’70, le rapport de force entre capital et travail permit d’importantes avancées sociales qui ont préservé la relation salariale des aléas du marché : sécurité sociale, congés payés, redistribution des fruits de la croissance sous forme d’augmentation salariale, etc.[12] Dans cette optique, les crises sont vues comme une aubaine, puisque la prétendue urgence à regagner la confiance des marchés justifie que l’on s’attaque à ces acquis sociaux[13]. Et permet aux élites économiques de s’assurer une répartition des richesses qui leur est plus favorable.
     
    En plaçant le débat ailleurs, ou en attribuant à cette question une place marginale, les médias discréditent aux yeux de l’opinion toute solution qui sortirait du cadre de référence promu par Bruxelles et le FMI, à commencer par celles impliquant une fiscalité plus juste et une taxation plus importante du capital financier. Ceci participe à la résignation du plus grand nombre, convaincus qu’il faudra payer tôt ou tard, indépendamment des responsabilités de chacun, au nom du principe de réalité. A la grande satisfaction des marchés et du grand capital, qui, de fait, préserveront leurs privilèges.
     

    L’attitude des médias à l’égard du pouvoir reste un sujet d’étude vaste et complexe. Il est difficile d’évaluer leur influence avec exactitude, de même que leur degré d’indépendance à l’égard du pouvoir. Il est en revanche certain que lors des périodes charnières de l’histoire, ils ont pu jouer, positivement ou négativement, un rôle critique dans la tournure qu’ont pris les événements. A l’heure où les acquis sociaux et politiques sont plus que jamais menacés, ne serait-il pas temps pour la presse de renouer avec son rôle de contre-pouvoir éclairant, essentiel au fonctionnement d’une société démocratique ? Sans cela, elle risque bien de porter une lourde responsabilité devant l’Histoire.



    [1] Les médias nationaux n’étaient-ils pas unanime au sujet de la nécessité de la réforme des retraites de 2010 ou de celle du « Oui » au référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005 ?
    [2] Pour un panorama des réactions des médias nationaux français au lendemain de l’annonce du référendum, voir Lemaire, Frederic, "Consulter le peuple grec ? Les gardiens autoproclamés de la démocratie s’insurgent", 4 novembre 2011, http://www.acrimed.org/article3710....
    [3] Martin, Pascal, "Papandréou et la fragilité des Européens", 4 novembre 2011, http://www.lesoir.be/debats/editos/...
    [4] Thomas, Pierre-Henri, « It’s the economy : la Grèce n’a pas le choix », Le Soir, Jeudi 3 novembre 2011, http://www.lesoir.be/debats/editos/...
    [5] Chavigné, Jean-Jacques, et Filoche, Gérard, "Crise grecque : pour un audit public de la dette", Marianne, 13 juin 2011, http://www.marianne2.fr/Crise-grecq...
    [6] Bourton, William, « La démocratie n’est pas encore en danger », Le Soir, mercredi 16 novembre 2011
    [7] Fressoz, Françoise, « Que faire du peuple ? », Le Monde, 4 novembre 2011, http://www.lemonde.fr/idees/article...
    [8] Rothé, Bertrand, "Comment la finance contrôle le débat économique" , Marianne, 16 novembre 2011, http://www.marianne2.fr/BertrandRot...
    [9] Baverez, Nicolas, « Fin de partie », Le Monde, 28 novembre 2011, http://www.lemonde.fr/idees/article...
    [10] Lordon, Frederic, « Les médias et la crise »,Jeudi d’Acrimed, Conférence donnée à la Bourse du travail, Paris, 2009 http://www.acrimed.org/article3075.html
    [11] Durand, Pascal, « Les nouveaux mots du pouvoir. Abécédaire critique »ed. Aden, Bruxelles, 2007.
    [12] Gobin, Corinne, « Les politiques de réforme de la Sécurité sociale au sein de l’Union européenne : La sécurité collective démocratique en péril », in « L’homme et la société » n° 155, L’harmattan, 2005
    [13] Sur le sujet, voir notamment Klein, Naomi, « La stratégie du choc : la montée d'un capitalisme du désastre » , Actes Sud, 2008
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    Sur le site de Michel Collon :
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    Le président du CNT Moustafa Abdeljalil célèbre le centenaire de l'occupation italienne à l'occasion de la venue en Libye du ministre de la Défense italien, Ignazio La Russa (Peuple de la Liberté, ancien sénateur néofasciste du MST).


    Source : michelcollon.info

     

     

    Investig'Action - www.michelcollon.info

    Chers lecteurs,

    Notre newsletter hebdomadaire revient ! Merci à tous ceux qui nous ont demandé des nouvelles, on a bien senti qu'elle vous manquait !

    En mai dernier, le Collectif Investig'Action vous annonçait une pause de quelques mois dans la newsletter du site www.michelcollon.info. En effet, nous décidions de consacrer toutes nos forces à la publication du livre d'entretiens avec Mohamed Hassan, consacré à l'évolution du monde arabo-musulman et à ses relations avec les USA et l'Europe. Avec l'aide de toute l'équipe, Michel Collon et Grégoire Lalieu y ont travaillé plusieurs mois afin qu'il soit parfait.

    C'est terminé ! Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de ce livre à nos yeux très important pour déchiffrer les bouleversements actuels et prévoir les prochains conflits. Son titre : La stratégie du chaos - Impérialisme et islam. Nous sommes convaincus qu'il pourra jouer un rôle important dans vos analyses et débats. Disponible : ce vendredi 16 décembre. Davantage d'infos très bientôt...

    Entre temps, l'actualité chargée nous a menés à publier aussi deux livres de poche : Libye, Otan et médiamensonges, de Michel Collon et Syriana, la conquête continue, de Bahar Kimyongür. Deux analyses indispensables pour déchiffrer les médiamensonges et mettre en garde contre les prochaines guerres "humanitaires".

    A présent, vous allez pouvoir lire à nouveau nos articles. Gratuitement. Mais tout ceci demande beaucoup de travail et si vous le pouvez, soutenez-nous financièrement, c'est très nécessaire en ce moment !

    D'avance merci et bonne lecture !

    Michel, Grégoire, Vanessa
    et toute l'équipe Investig'Action

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    CONFUSIONS DANS LA GAUCHE

    La reconquête de la Libye et la putréfaction morale de l'extrême-gauche européenne - Bahar Kimyongur
    « Comment des militants avertis en sont-ils parvenus à gober tout ce que Sarko, TF1 et le Figaro balançaient sur Kadhafi ? »

    De la guerre idéologique - Front Syndical Classe
    « Feindre d'agir au nom des valeurs de gauche pour diviser le front progressiste : là est la confusion ! »

    AFRIQUE

    Gbagbo et la CPI: Florent Geel de la FIDH dans ses oeuvres sur France 24 - Komla Kpogli
    « Le premier droit de "l'homme africain", c'est le devoir de combattre toute soumission »

    La Chine, meilleure alliée stratégique de l'Afrique? Les cas camerounais et ivoirien - Jean-Paul Pougala
    L'un reste aligné sur l'Occident, l'autre a décidé de s'ouvrir à Pékin. Qui a fait le bon choix ?

    TRAHISONS DEMOCRATIQUES

    L'Union européenne dit adieu à la démocratie - Corinne Gobin
    Nos gouvernants ne sont-ils pas en train de s'engager vers une situation de haute trahison envers leur population ?

    Elections contestées et "désordres" en Russie - Jean-Marie Chauvier
    Pas encore un régime totalitaire. Certainement pas un retour à l'ère soviétique.

    L'EMPIRE EN GUERRE

    "Il faut qu'un Européen gouverne en Syrie". Rencontre avec un opposant syrien - Simon de Beer
    La nostalgie des colonies?

    Toute l'Europe sous le poids du "bouclier" USA/OTAN- Tommaso Di Francesco - Manilo Dinucci
    Le dispositif tant voulu par Washington ne va pas protéger l'Europe mais créer de nouvelles tensions.

    ATTENTION, MEDIAS !

    Les médias et la crise de l'Euro: inépuisable pensée unique - Gregory Mauzé
    Harmonie médiatique pour mieux satisfaire les affligés et affliger les satisfaits ?

    L'AUTRE HISTOIRE

    Les Frères musulmans, origines et perspectives - Abdelkrim Ghezali
    Une brillante analyse pour mieux comprendre ce mouvement, au-delà des idées reçues.

     

     

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    Dans les coulisses

    des Coups d'Etat pour la "démocratie"

    Par eva R-sistons

     

     

    Après la Libye, après la Syrie, la Russie est sur la sellette - et à la marge, la Chine, en permanence d'ailleurs. Les Médias s'en donnent à coeur-joie: Tout est bon pour dresser l'opinion "internationale" (notamment à travers des supports comme France24) contre les pays ciblés pour leur non-alignement ou (et) convoités pour leurs ressources.  On va même jusqu'à nous apitoyer sur le sort d'enfants torturés et tués, soi-disant, par les Syriens fidèles à leur dirigeant. Un peu gros, quand même ! Les montages habiles ne nous feront pas oublier toutes les jeunes victimes des guerres néo-coloniales de l'OTAN...

     

    Petit Libyen tué lors de l'invasion du pays par l'OTAN

    http://www.lepetitmondecozillon.fr/2011/11/page/30/


     

    La Syrie est dans le collimateur. Et son protecteur russe, aussi, à la faveur des dernières élections. Toutes les occasions sont saisies pour discréditer un pays refusant les diktats de l'Occident; La Russie, avec son véto à l'ONU, avec ses navires de guerre postés près de la Syrie, avec ses Poutine rebelles au grand désordre établi - la Russie, donc, gêne. Elle est désormais ciblée par ceux, à Washington, à Londres, à Tel-Aviv - ou à Paris, maintenant - qui ne veulent surtout pas d'un monde multipolaire, non-aligné. Comment venir à bout d'une puissance récalcitrante comme la Russie, de surcroît dirigée par un homme à poigne, sinon en la minant de l'intérieur ? Et là, la stratégie qui a enfanté les révolutions de couleurs ou "de velours",  entre en jeu. Encore et toujours; La Libye vient d'en faire les frais, le Vénézuela a failli en faire les frais, la Biélorussie aussi, et la Syrie est ciblée; Avec les conséquences que l'on connaît, pouvant déboucher sur une guerre civile meurtrière dument préparée par les apprentis sorciers "usraéliens", comme disent les blogueurs engagés. Car si l'on ne parle jamais d'Israël, il faut savoir que cet Etat, en toute discrétion, mène le bal, en coulisses, un peu partout, pour défendre le modèle qui lui est cher : Militaro-financier. Et la France de Sarkozy (acoquinée avec le pseudo philosophe BHL) a emboîté le pas... et même pris la tête de ces croisades "humanitaires" ou pour la "démocratie" - car il faut bien parer de toutes les vertus les ingérences néo-coloniales meurtrières et prédatrices.

     

    Alors, comment prépare-t-on l'éclatement d'un pays, sa dislocation, comment concocte-t-on les grands changements géo-politiques, comment élabore-t-on ces "révolutions" pour "la démocratie" qui ne profitent, en définitive, qu'au Cartel bancaire et aux Multinationales de mort (Armement, Chimie, Nucléaire, pétrole, reconstruction etc) ainsi qu'à leurs exécutants ? Il faut distinguer deux périodes : Celle des Révolutions oranges, roses, jaunes, de velours... hier, et celle des guerres "humanitaires", aujourd'hui, chères aux Kouchner et aux néo-conservateurs de tous poils.

     

     

    Filip Blazek revient sur les affiches la “Révolution de velours” en Tchécoslovaquie, avec de nombreux documents et une synthèse bien amenée.

    Filip Blažek — Photo Tipocracia

    http://www.typographe.com/article/1083/retour-sur-latypi-mexico-2009

     

     

    Les révolutions de couleurs

     

    Georgie, Ukraine, petite Serbie, Kirghistan... souvenez-vous ! Le scénario  est identique. Je rappelle au passage ce que j'ai constaté de mes yeux à la télévision - retour en arrière :  En Ukraine, les manifestants, gelés, guettent le moment de donner l'estocade au Régime pro-Russe. Au Journal de Fr2 de 13 h, on annonce que les opposants au régime ont froid, et que des Organisations "juives" charitables se chargent de leur permettre de tenir en leur offrant des soupes bien chaudes. On n'a pas l'habitude de voir ce type d'associations se pencher sur le sort des "goys" (Non-Juifs). Je me suis demandé pourquoi les citoyens Juifs étaient pris d'une soudaine fringale de solidarité... Plus tard, j'ai compris qu'un pipe-line était en projet dans la région, entre autres. En cherchant bien, on s'aperçoit toujours que le pétrole n'est pas loin... mais pas seulement. Or donc, au Journal de 20 h de l'inénarrable Pujadas, la même information est passée, avec un mot en moins : "Juives". Des Associations charitables (désintéressées, bien sûr !) pourvoyaient au nécessaire des manifestants opposés au régime soutenu par la Russie.  Depuis, les Juifs, ou les Médias, se sont faits plus discrets. On ne fait pas une boulette deux fois. Mais moi, ce jour-là, j'ai commencé à m'interroger sur le rôle des Juifs en Ukraine, et dans les autres révolutions... En fait, pour tout dire, si on ne parle jamais d'Israël, ou évidemment du Mossad, il n'en sont pas moins très présents, et actifs. Passons...

     

    Jusqu'à la fin des années 70, c'était la CIA qui orchestrait les changements stratégiques, comme au Chili d'Allende. On se souvient du sinistre Plan Condor, entre autres. Puis la tâche fut confiée à des Organisations ou à des Fondations américaines attachées à la promotion de l'Economie de Marché, comme le National Democratic Institute for International Affairs ou l'Open Society Institute également connu sous le nom de Fonds Soros, travaillant en collaboration avec les Mouvements locaux d'Opposition.  Un objectif essentiel : Accroître l'influence américaine en Eurasie au détriment de celle de la Russie, comme en Georgie, qui d'ailleurs reçoit une aide militaire de Washington... et de Tel-Aviv.

     

    Les ONG ont vite pris le relais, dument mandatées par les bailleurs de fonds internationaux pour promouvoir l'économie de marché... et la "démocratie". Avec le soutien des Ambassades (on comprend mieux la colère des Iraniens, connaissant le rôle plus qu'ambigu de ces Officines anglo-saxonnes ou israéliennes, surtout attachées à déstabiliser les pays rebelles à leur dictature impériale).

     

    Le prétexte est toujours le même : Des élections "truquées". On mobilise les masses, les opposants, on les structure, on les fédère, et les Médias prennent le relais comme instruments de propagande. Les représentants des fondations américaines ou des ONG se chargent d'exporter la "démocratie", d'apporter, clés en mains, soutien et dirigeants formés outre-Atlantique - élaborant, en liaison avec les Agents de Renseignement et avec les Diplomates sur place, les stratégies "gagnantes", celles qui permettront de mettre en place les marionnettes dociles comme en Georgie. 

     

    A chaque fois, les leaders sont des étudiants éblouis par les mirages de l'Occident (les jeunes sont d'ailleurs plus malléables), leur Mouvement a un logo, une couleur, des tee-shirts, des moyens de communication - il y a tout un "marketing", toute une panoplie. La Révolution, le coup d'Etat se fait "en douceur", en appliquant les consignes de Gene Sharp, théoricien de la Révolution non violente. Dans ses écrits, il explique comment neutraliser l'Armée fidèle au Régime en place, comment fraterniser avec la Police, comment retourner les fonctionnaires locaux.  Les leaders étudiants sont envoyés en stage aux Etats-Unis, on leur explique comment prendre le pouvoir. Au besoin, d'ailleurs, les responsables de Mouvements de jeunes sont achetés. L'Oncle Sam ne lésine jamais sur les moyens... Complot de l'Occident, ou pas ? A chacun de décider...

     

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    Les interventions "humanitaires", le droit d'ingérence

     

    Avec des hommes comme Kouchner, avec les néo-conservateurs, la stratégie évolue, particulièrement lorsqu'il s'agit de régimes "coriaces", bien implantés, populaires auprès de leur population - en Libye, par exemple. Le droit d'ingérence, de faire la guerre pour la paix ou pour des raisons humanitaires, ce droit-là se substitue désormais aux plans de Révolutions "douces",  de couleurs. Si la stratégie diffère, les buts sont les mêmes (géopolitiques, de contrôle et de prédation), et les méthodes aussi, finalement, mais plus musclées. Voici donc venu le temps des interventions, déstabilisations en tous genres, chaos, guerres civiles, et même guerres. A l'occasion des dernières élections, la Russie est désormais ciblée, de l'intérieur, en attendant mieux (ou pire). Les projecteurs des Médias aux ordres sont braqués sur Poutine. Il faut dire que l'homme est retors, il ne se laisse pas manipuler et il est attaché à son pays. Tout est fait dans le but de le déconsidérer pour mieux l'abattre, ensuite. Vous avez dit ingérence ?

     

    Le même scénario est appliqué à tous les pays non-alignés ou représentant un défi stratégique pour l'Occident : Les opposants et les étudiants sont ciblés, puis formés voire achetés; Les Mouvements de dissidents sont encouragés; Les réseaux sociaux sont amplement utilisés pour répandre la "bonne parole" civilisatrice. La pseudo démocratie (à base d'alternance de partis quasiment identiques) est imposée - bien peu démocratiquement. Gorbatchev, l'homme de l'Occident plutôt que celui de la Russie, prêche aujourd'hui contre les "élections truquées", et plaide pour leur annulation. Sa voix ne porte pas en Russie, car elle est largement déconsidérée. Mais le bonhomme intervient : Tout est diligemment répercuté par les Médias collabos. En sous-mains, les Fondations US et les ONG financent la dissidence. Il s'agit d'exporter le modèle occidental, même s'il n'est pas compatible avec les valeurs du pays (comme dans les pays arabes ou en Russie - ce pays, par exemple, lui préfère "l'homme fort").

     

    Quel processus de "démocratisation" ? La colère des opposants, quels qu'ils soient, est instrumentalisée et relayée par les Médias; les manifestations sont pilotées depuis Washington, Londres, Tel-Aviv et le Paris de Sarkozy; les Ambassades sont détournées de leur fonction originelle pour susciter les coups d'Etat - comme en Syrie ou en Iran - et renverser les régimes indépendants ou hostiles;  la jeunesse est conditionnée ou corrompue par les Agents étrangers; Internet est abondamment utilisé pour servir les changements souhaités; des volontaires sont envoyés - libyens du CNL pour la Syrie, par exemple, ou turcs; les pressions se multiplient, bien ciblées; les débats sont encouragés;  les ONG sont largement utilisées...

     

    Et quand cela ne suffit pas, dans un deuxième temps, et c'est ce qui caractérise cette nouvelle période, des combattants ou pire encore des mercenaires sont infiltrés, de pseudos attentats sont provoqués (par exemple contre les Chrétiens d'Orient, afin de les dresser contre leurs amis arabes ou musulmans désignés comme responsables), l'ingérence devient armée, comme à la frontière de la Syrie, ou au sein même du pays... 

     

    Colin-Powell lui-même n'hésitait pas à parler, à propos des ONG,  d' "équipes de combat" (On comprend mieux pourquoi Poutine les a chassées, événement que les Médias ont présenté comme une atteinte insupportable à la démocratie). Les Révolutions sont de moins en moins douces, et de plus en plus "musclées", armées. A partir de la chute du Mur de Berlin (remplacé par celui de l'Argent), le droit d'ingérence "humanitaire", ou pour la paix, est invoqué afin de justifier les interventions militaires occidentales. Une fois le Cheval de Troie en place, la déstabilisation se mue en guerre civile puis en guerre - comme en Libye, comme en Syrie, bientôt. Tout est bon pour imposer la démocratie, même les bombardements - et la ruine d'un pays très prospère comme la Libye de Kadhafi. Les Industriels de la reconstruction se frottent les mains, et le Pentagone aussi. Place aux prédateurs ! La Syrie est appelée à connaître le même sort, après la Libye et avant l'Iran - en attendant les gros morceaux russes et chinois.

     

    L'ingérence humanitaire ou pour la paix et la démocratie, cache des motifs peu avouables, bassement matériels et très géo-politiques. Et les monarchies pétrolières jouent un rôle non négligeable dans ces Révolutions censées apporter le bonheur, en réalité soumettant les peuples rétifs, comme en Libye, à l'idéologie sauvage du marché, à la Loi du plus fort, à la Pensée unique de l'Occident, militaro-financière. Tout cela au nom de la pseudo supériorité d'un modèle qui chaque jour un peu plus, montre ses brutales limites.

     

    Derrière ces Coups d'Etat déguisées en oeuvres humanitaires ou pour la démocratie, se cachent les sempiternelles guerres de conquêtes, de contrôle des esprits et des ressources, pour tout dire : impériales, impérialistes, néo-coloniales. Et si on appelait enfin les choses par leur nom ?

     

    Au final, la jeunesse des pays convoités, sous influence, est abusée, la lutte contre le terrorisme ou pour la démocratie se mue en combat pour le changement de régime rebelle aux diktats de l'Occident, avec à la clef, comme en Libye, le cortège habituel de malheurs exportés par les Anglo-Saxons et les Israéliens : Paupérisation, chômage, endettement, pillage des ressources, lois liberticides, etc.

     

    L'oeuvre "civilisatrice" de l'Occident est en réalité synonyme d'oppression pour les peuples soumis aux changements imposés... voilà la vérité qu'on ne lira jamais dans les Médias aux ordres de l'Oligarchie financière.

     

    eva R-sistons

     

    http://r-sistons.over-blog.com

     

    TAGS: Impérialisme, colonialisme, ONG, révolutions de couleurs, fondations américaines, Georgie, Ukraine, Libye, Kadhafi, Russie, Poutine, Syrie, France, GB, Sarkozy, occident, civilisation, dette, guerres, médias, droit d'ingérence, Kouchner, néo-conservateurs, Gene Sharp, Colin Powell, Mur de Berlin, Chine, Iran, Chrétiens d'orient, guerre contre le terrorisme, Economie de Marché, National Democratic Institute for International Affairs, Open Society Institute,  Fonds Soros, BHL, Vénézuela, ONU, Israêl, Tel-Aviv, Londres, Washington, Paris, Plan Condor, Eurasie, Chili, Allende...

     

     

    La Libye remodelée par l'OTAN en mission pour aider le pays 

    http://allainjules.files.wordpress.com/2011/10/syrte5.jpg

     

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    ALGERIA ISP 07/12/2011 à 10:47

    http://mai68.org/spip/spip.php?article3523

    Selon Akhbar Elmokawama Libya, l’armée syrienne est en alerte maximum sur la frontière Turco-syrienne. Hier soir, il y a eu un mouvement inhabituel de combattants (rebelles Libyens) du côté de la frontière Turque. L’armée Syrienne a pu tuer un de ces rebelles libyens qui a essayé d’infiltrer le territoire Syrien dans le village Aïn Beid.

    Note de do : Pour bien comprendre, lire :


    La guerre de l’ombre en Syrie :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article3521

    Extrait : « La Libye, devenue américaine depuis l’assassinat de Kadhafi, a déjà envoyé via la Turquie 600 soldats très motivés pour combattre aux côtés de l’Armée Syrienne soit-disant "Libre" contre le régime de Bachar el-Assad. »

     


     

     

    Le dossier complet ici:

     

    Révolutions de couleurs, droit d'ingérence, guerres "humanitaires". Dossier

     

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    Lire aussi le post que je reçois à l'instant :

    http://www.rmc.fr/images/article/2011-12-04T210913Z_1_APAE7B31MRE00_RTROPTP_3_OFRTP-RUSSIE-ELECTIONS-20111204.JPG

    http://www.rmc.fr/images/article/2011-12-04T210913Z_1_APAE7B31MRE00_RTROPTP_3_OFRTP-RUSSIE-ELECTIONS-20111204.JPG

    Changement de régime en Russie ?

    Qui joue avec le feu ?

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    8 décembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Depuis l’assassinat extra-judiciaire de Mouammar Kadhafi fin octobre, Lyndon LaRouche a mis en garde contre une escalade vers un conflit mondial opposant l’axe transatlantique aux puissances du monde Asie-Pacifique. Les provocations militaires et diplomatiques de l’administration Obama contre la Russie et la Chine le démontrent. C’est dans ce contexte de guerre qu’a été déclenchée la campagne de déstabilisation de la Russie que nous voyons partout sur nos écrans suite aux élections législatives du 4 décembre. Cette propagande vise à rallier les opinions américaines et européennes à une politique de confrontation violente avec la Russie, pour précipiter les nations dans la guerre au moment où se désintègre l’empire financier de la City et Wall Street.

    Depuis l’annonce des résultats électoraux dimanche soir, les réseaux du Project Democracy des agents britanniques Georges Soros et Mikhail Gorbatchev, s’activent en Russie. Cette opération vise à empêcher le retour de Vladimir Poutine à la présidence en mars 2012, puisque le président sortant Dimitri Medvedev a annoncé en septembre qu’il ne se représenterait pas. Car aux yeux de l’oligarchie financière britannique, Poutine représente une politique de souveraineté et d’indépendance de la Russie face à la « gouvernance mondiale » ; aujourd’hui, cette Russie forme avec la Chine une puissance incontrôlable que l’oligarchie veut détruire à tout prix.

    JPEG - 71.3 ko
    Le 29 novembre, Dimitri Medvedev se rendait à Kaliningrad pour lancer la 1ère phase de la riposte militaire russe annoncée une semaine plus tôt en réponse au projet de Bouclier antimissile US en Europe de l’Est.
    Crédit : stratfor.com

    Russie Unie, le parti de Medvedev et Poutine, est arrivé en tête des élections législatives de dimanche avec 49,3% des voix, obtenant 238 sièges sur les 450 que compte la Douma, soit un recul de 77 sièges. Deuxième, le Parti communiste obtient 19,2% des suffrages et 92 sièges, soit 35 de plus qu’en 2007. Puis Russie Juste et le Parti libéral-démocrate, avec respectivement 13,25% et 11,68%, soit 64 et 56 sièges, au lieu de 38 et 40. Trois autres partis n’ont pas obtenus suffisamment de voix pour siéger : il s’agit de Yabloko, Patriotes de Russie et Juste Cause.

    Les protestations ont commencé lundi lorsque le mouvement libéral Solidarnost a réuni 3000 personnes dans le centre-ville de Moscou, pour une manifestation autorisée de 500 personnes. Le blogueur Alexei Navalny, un militant anti-corruption célèbre dans la capitale russe et dans les médias occidentaux, a galvanisé la foule contre l’actuel premier ministre en exigeant une « Russie sans Poutine ». Ilya Yashin, jeune responsable de Solidarnost a ensuite enjoint les manifestants à quitter le lieu du rassemblement autorisé pour marcher sur le siège de la Commission électorale. C’est là que 300 manifestants ainsi que Yashin et Navalny ont été arrêtés par la police (des images qui rappellent un peu les récentes évacuations d’indignés à Wall Street, la Bastille ou la Défense).

    Coqueluche des médias internationaux et véritable pourfendeur de la corruption endémique qui règne en Russie, Navalny est aussi un activiste de la mouvance nationaliste russe avec laquelle il milite contre l’immigration. Parallèlement, il a été formé aux Etats-Unis par le World Fellows Program de l’Université de Yale, un projet créé par le président de l’université Richard Levin en coopération avec l’ancien président mexicain Zedillo (un agent rémunéré de George Soros) afin de « créer un réseau global de leaders émergents ». Ses participants ont l’honneur d’être formés par des agents britanniques notoires comme Lord Malloch Brown (ancien du Foreign Office associé à George Soros, avec qui il créa de toutes pièces le gouvernement Saakashvili en Géorgie), Aryeh Neier, présidente de l’Open Society Institute de Soros, ou encore Tom Scholar, l’ancien chef de cabinet de Gordon Brown.

    Les médias libéraux (c’est-à-dire ceux qui sont associés aux puissances financières anglo-américaines qui ont pillé la Russie dans les années 1990) ont immédiatement fait monter la sauce autour des arrestations de Yashin et Navalny, comme le directeur de la radio Ekho Moskvy, qui a déclaré que cela s’avérerait être l’erreur fatale de Poutine. Dans le Moscow Times, il était écrit que cette élection était la dernière pour Poutine. Amnesty international a déclaré les deux hommes « prisonniers de conscience ». Mikhail Gorbatchev, agent russe du libéralisme impérial financier britannique, a fait monter la tension d’un cran en demandant l’annulation des élections, après que le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague, actuellement à l’œuvre avec la France pour faire la Guerre en Syrie, eut apporté son soutien au rapport de l’OSCE sur les fraudes électorales, n’hésitant pas à s’immiscer dans les affaires internes du pays, à l’image de l’administration Obama qui a demandé par la voix d’Hillary Clinton « une enquête exhaustive ».

    Si la France n’a pas encore donné trop de voix dans cette propagande (elle n’est pas en reste sur la Syrie et l’Iran...), nous devons absolument nous opposer à cette campagne internationale poussant le monde à la guerre. La question n’est pas le régime d’un Poutine ou d’un Assad, mais celle de la survie des peuples et des nations, du principe de souveraineté et d’indépendance qui est inscrit dans notre Constitution et qui est aujourd’hui bafoué au nom du renflouement de l’euro et de ses banques-casino. Il faut dénoncer et attaquer directement l’ennemi – l’oligarchie financière de la City et de Wall Street, et ses complices d’Europe continentale – en évinçant son principal agent dans cette marche vers la guerre – un Barack Obama mis sur pied par George Soros – et en déclarant la mise en faillite du système financier transatlantique. Nous serons avalés par cette crise, si nous ne recourons pas aux mesures d’urgence que nous défendons ici.

    http://www.solidariteetprogres.org/Changement-de-regime-en-Russie-Qui-joue-avec-le-feu_08373

     

     

    Lire aussi, risque guerre mondiale :

     

    Iran: Les militaires US craignent qu’Israël emploie l’arme nucléaire en 2e frappe

     

     

     


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    France24 : 7 ans de désinformation

    partisane et communautariste

    par eva R-sistons

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    France24 célèbre ses 7 ans au service de l'Information. Quelle plaisanterie ! Encore aujourd'hui, il demande si on apprécie cette chaîne en présence du principal larbin de l'Empire usraélien, vous savez le faux philosophe au service des guerres sionistes et anglo-saxonnes ("sans les aimer", sic !), BHL !


     

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    Animée par tous les amis d'Israël et de ses intérêts militaro-financiers, impulsée par Christine Ockrent, aussi néo-sioniste que son ami DSK, et épouse du très néo-conservateur Kouchner (partisan du Droit d'ingérence pour l'Occident prédateur et criminel, notamment en Irak, aujourd'hui détruit, pillé, ruiné, meurtri...), France24 est un pur produit de l'Occident ultra-libéral, militaro-financier, au service du Nouvel Ordre Mondial qui vampirise la planète. Aussi y voit-on célébrer, et encourager, les guerres soi-disant humanitaires en réalité génocidaires et néo-coloniales, comme en Libye qui a permis à l'Empire de placer ses marionnettes islamistes opposées à l'Etat laïc et nationaliste de Kadhafi qui, d'ailleurs, avait nationalisé le pétrole pour en faire profiter les Libyens (aucun chômeur, pays le plus prospère du continent, 5 millions d'emplois offerts aux Africains, etc).

     

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    Ainsi, dans ce pseudo média au service de l'information, vous entendrez tous les représentants de la Presse ultra-libérale comme le Figaro, Valeurs Actuelles etc, tous les partisans du Nouvel Ordre Mondial enrichissant les plus riches en sacrifiant classes moyennes et modestes, tous les supporters de l'islamophobie et des guerres contre les pays non-alignés (Russie, Chine, Iran, Vénézuela, Syrie, Biélorussie, Liban, etc etc), tous les faux Observateurs qui sont en réalité des relais des agents de la CIA ou du Mossad pour déstabiliser les pays refusant la domination des Anglo-Saxons et des Israéliens (et du caniche européen), tous les soutiens de l'UE au service des banksters et d'une façon générale, tous les partisans de l'ultra-libéralisme militaro-financier avec à la clef les jolies guerres pour la "démocratie" servant les intérêts du Cartel bancaire dictatorial et de ses amis dans l'Assurance ou parmi les Industriels de mort (pétrole, nucléaire, armement, agro-alimentaire, chimie etc).

     

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    L'invité le plus invité est BHL, qui devrait se retrouver devant la CPI à la Haye si elle était réellement au service de la Justice plutôt que des intérêts de l'Occident criminel. Mais non, face à France24 voici le partisan des "guerres sans les aimer" (sic ! Quelle hypocrisie ! Ailleurs, il avoue travailler pour les intérêts israéliens, c'est tout dire) présenté comme celui qui arrive à convaincre aussi bien la Droite (Sarkozy et ses guerres impériales néo-coloniales) que la Gauche (il avait réussi à se poster dans l'entourage de Ségolène Royal)... alors qu'il est la 5e colonne de l'Etat voyou Israël, seulement intéressé à propulser son désordre guerrier et usurier.

     

    Cette chaîne est une chaîne communautariste, chargée de conditionner les masses arabes et plus généralement, tous les citoyens crédules croyant avoir affaire à de l'information honnête, alors qu'ils sont quotidiennement victimes de la propagande militaire et financière préparant l'avènement du Nouvel Ordre Mondial sur les décombres de la Syrie, de l'Iran, du Vénézuela, de la Russie et de la Chine... et plus généralement, sur ce qui restera de l'humanité "génocidée" et asservie.

     

    Vous avez dit information ?

     

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    Bon anniversaire, France24 ! Tiens donc !

     

    Et nous, boycottons cette chaîne de désinformation et de propagande contre nos libertés, notre démocratie, nos intérêts à tous.

     

    Eva R-sistons à l'intolérable d'une Presse aux ordres du cartel bancaire et du NOM...

     

     

    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com


     

     

    http://observers.france24.com/files/images/teaser_obs.jpg

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    (Les yeux de la CIA et du Mossad, note d'eva)

     

     


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  • Syrie : Un rapport

    en prévision d'une nouvelle guerre 

    La secrétaire d’état américaine, Hillary Clinton, s’est félicitée des conclusions du rapport de la Commission d’enquête sur la Syrie créée à l’initiative du Haut Commissaire du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, une juriste Sud Africaine, Navy Pillay. Clinton a en effet de quoi féliciter Mme Pellay et se réjouir puisque les conclusions de ce rapport préconisent de façon à peine voilée une intervention militaire en Syrie, en proie, selon la Secrétaire aux risques de l'éclatement d'une "guerre civile".


    Syrie : Un rapport en prévision d'une nouvelle guerre
    Le fait de déterminer dans des instances onusiennes que la situation en Syrie peut être qualifiée de guerre civile ouvre en effet la porte à une intervention militaire ONU/OTAN pour protéger les populations civiles. Actuellement, se sont des escadrons de la mort constitués majoritairement de mercenaires payés par les dictatures monarchiques du golfe Persique et entraînés par des forces spéciales US/GB/France/Israël en Turquie et au Liban Nord qui terrorisent les populations civiles, s’attaquent à l’armée et aux forces de sécurité.
    Les pays qui soutiennent ces opérations ne se cachent d’ailleurs plus comme pour la Libye pour reconnaître leur soutien que ce soit logistique ou financier et ont annoncé à plusieurs reprises leur objectif : changement de régime à Damas en totale violation de la Charte de l’ONU et du Droit International.

    Il s’agit donc juridiquement d’actes de terrorisme planifiés organisés soutenus par des états étrangers pour renverser le régime en place et non d’une guerre civile comme annoncée par Pillay Clinton et consorts. La Russie - échaudée par ce qui s’est passé en Libye - a réagit négativement à la publication de ce rapport déclarant que ce rapport était « inacceptable » et mis en garde contre son utilisation à des fins militaires.

    Le ministère des affaires étrangères russe a fait savoir publiquement que « les positions adoptées dans ce document qui incluent une possibilité à peine voilée d’une intervention militaire étrangère sous le prétexte de défendre le peuple syrien sont inacceptables pour la partie russe. »

    Le Conseil des Droits de l’Homme a adopté une résolution condamnant « les violations flagrantes étendues systématiques continues des droits de l’homme et des libertés fondamentales en Syrie par les autorités syriennes ». Le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov a déclaré que : « malheureusement la résolution…présentée par des pays occidentaux a un caractère politisé et partial… il ne montre pas les dernières mesures prises par les autorités syriennes pour stabiliser la situation mettre en place des réformes… et lancer un dialogue national ».

    La Chine aussi a accusé le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU d’être manipulé afin d’engager une action militaire contre la Syrie. L’envoyé chinois à Genève He Yafei a déclaré : « …Les états membres des Nations Unies devraient se conformer aux principes et buts de l’ONU et s’abstenir de résoudre les différents par la force ou la menace d’utiliser la force.

    L’envoyé chinois a aussi dénoncé la résolution comme une tentative d’utiliser le Conseil des Droits de l'homme pour forcer le Conseil de Sécurité à voter une Résolution, soit une violation flagrante de la Charte de l’ONU.

    Les Américains n’ont pas caché que c’était leur objectif. Selon Reuters l’ambassadrice US Eileen Chamberlain Donahoe, lui a confié que la Résolution «préparait le terrain» pour une action future par l’ONU et d’autres institutions. Et quand on lui a demandé si cela incluait la CPI elle a répondu : « absolument cela inclus la CPI si le CS choisit d’envoyer le cas devant elle ».

    Ce qui frappe à la lecture de ce nouveau rapport de la commission spéciale sur la Syrie du Conseil des Droits de l’Homme c’est à l’évidence le manque de professionnalisme tant sur le fond que sur la forme ce qui montre à quel point il y a manipulation.

    Les autorités syriennes ayant elle-même crée un comité indépendant d’enquête sur les évènements depuis mars 2011 - ce qui est leur droit la Syrie est un état souverain et à maintes reprises Israël a invoqué ce même droit sans s’attirer les foudres de la « communauté internationale » - cette commission d’enquête ne s’est donc pas rendue en Syrie. Son enquête a été faite à Genève. Dans ses méthodes de travail (Chapître I - B) la Commission précise qu’elle a interviewé au total 223 victimes et ou témoins dont des déserteurs de l’armée et des forces de sécurité. Elle se réfugie derrière la nécessité de protéger les témoins pour fournir des informations à mini minima sur des faits sur lesquels pourtant elle se base pour accuser le régime syrien et ses responsables de « crimes de guerre et contre l’humanité ». Pour lancer publiquement de telles accusations il faut bien d’autres preuves que ce qui est rapporté dans ce rapport.

    On a vu comment pour la Libye de fausses accusations de ce genre ont mené à une guerre barbare de l’OTAN ramenant un pays africain au niveau de vie relativement élevé à « l’âge de pierre » tuant blessant et handicapant des milliers de libyens.

    Cette commission s’est également basée sur des témoignages suite à un appel public :Chapître I - C.8: « un appel public a été lancé à toutes les personnes et organisations intéressées pour présenter des informations et documents pertinents qui aideraient la commission à appliquer son mandat. Elle a tenu des réunions avec des états membres de tous les groupes régionaux des organisations régionales dont la Ligue Arabe et l’Organisation de Coopération Islamique, des défenseurs des droits de l’homme des journalistes et des experts. Des rapports des analyses académiques et des comptes rends des médias de même que du matériel audiovisuel ont également été étudiés. »

    La Commission reste néanmoins vague sur tous ceux qui ont participé à son enquête sauf de citer la LA dont on connaît l’asservissement aux Américano-Sionistes et l’OCI sous domination des dictatures monarchiques/pétrodollars.
    Compte tenue de la propagande de guerre développée dans les médias depuis le début de la crise contre la Syrie et compte tenue également du précédent libyen cette commission se devait honnêtement de ne pas s’appuyer sur de telles accusations dont certaines sont basées sur de faux documents y compris audio visuels. A plusieurs reprises il a été prouvé que certains médias occidentaux mais aussi arabes (al Jazeera et Al Arabia) falsifiaient les informations.

    Les ONG et autres opposants exilés accusant le régime d’Assad sont tous situés dans des pays occidentaux favorables à un renversement du régime syrien (Londres Paris Washington) financés par des organisations paragouvernementales - les opposants syriens en France sont eux carrément pris en charge financièrement par le gouvernement Sarkozy inclus leur sécurité.

    Même Amnesty International a été accusée de rapports partiaux manipulateurs de faits concernant la Syrie. Lire sur le sujet l’article en anglais de Franklin Lamb. La direction d’AI USA a été confiée à une assistante d’Hillary Clinton, Suzanne Nossel, qui auparavant avait été assistante de l’ambassadeur US à l’ONU, Richard Holbrooke. C’est dire à quel point les responsables politiques et d’ONG des Droits de L’Homme sont liés. Sur son rabattage guerrier non seulement contre la Syrie mais aussi contre la Libye et contre l’Iran lire l’article du Réseau Voltaire

    Alors qu’en prélude à l’attaque militaire des US et de leurs alliés contre l’Irak de Saddam Hussein une vaste campagne de propagande avait été menée dans les médias occidentaux l’accusant lors de l’invasion du Koweït d’avoir ordonné à ses troupes de sortir les nouveaux nés des couveuses - ce qui par la suite s’est avéré complètement faux - cette fois encore on a le droit à toute une campagne de propagande nauséabonde sur les «tortionnaires d’enfants » que sont Assad et ses troupes par un crypto juif sioniste, Paulo Pinheiro, qui hurle à la torture au massacre quand il s’agit de Damas mais se tait quand il s’agit de Tel Aviv.

    La Commission d’enquête sur la Syrie est présidée par Paulo Pinheiro les deux autres membres étant Yakin Ertürk et Karen Koning AbuZayd. Akin Ertürk est un universitaire turc ayant servi auparavant comme rapporteur spécial sur les violences faites aux femmes. Avoir choisi un Turc pour cette commission compte tenue des relations tendues entre la Turquie et la Syrie n’est pas le gage d’une parfaite volonté d’impartialité de la part de Mme Pillay. La Turquie sert actuellement de base arrière pour les groupes terroristes lançant des vagues d’attaques meurtrières en Syrie.

    AbuZayd et Pinheiro ont dominé la rédaction de ce rapport pour servir les intérêts Américano Sionistes contre la Syrie mais aussi ceux de l’Arabie Saoudite qui œuvre activement en coulisses pour faire tomber le régime d’Assad et le remplacer par une dictature islamiste sunnite des Frères Musulmans syriens. Karen Koning AbuZayd, est vice présidente du Middle East Policy Council un think-tank américain privé de Washington: http://www.mepc.org/about-council/our-leadership/board-directors dont l’actuel président est Frank Anderson qui a travaillé pour la CIA pendant 26 ans. Comme président d’honneur on trouve C.W.Freeman qui a été vice secrétaire à la défense US pour les affaires internationales et ambassadeur US en Arabie Saoudite. Le MEPC publie une revue le Middle East Policy.

    Le MEPC est en grande partie financé par l’Arabie Saoudite ce que Freeman - qui fait le tour des pays du Golfe régulièrement pour collecter des fonds - a reconnu publiquement en 2006. Freeman a également joué un rôle prépondérant lors de son passage au ministère de la défense pour concevoir un système de sécurité post guerre froide pour l’Europe ayant comme centre l’OTAN. Nul doute qu’en plus d’avoir cultiver des relations avec les dictatures monarchiques du Golfe il a ses entrées à l’OTAN.

    A l’évidence, sauf aux yeux de Mme Navy Pillay - qui compte peut être se recycler dans un de ces think Tank et pourquoi pas le MEPC - il y a un conflit d’intérêts entre les activités de cette Mme AbuZayd comme membre de cette commission d’enquête et sa fonction au MEPC sans parler de l’influence que d’autres membres de ce MEPC peuvent avoir eu sur la rédaction de ce rapport. Quant à Paulo Sergio Pinheiro, un crypto juif (anousim)* -Juif portugais obligé de se convertir au Christianisme : les crypto juifs adoptaient une attitude extérieure chrétienne mais pratiquaient le Judaïsme en secret ; un grand nombre ont émigré dans les pays d’Amérique Latine dont le Brésil- juriste brésilien il vit entre Paris Genève et Sao Polo.

    Dans ses activités de recentrage de sa vie sur le judéo sionisme il a aidé à créer un centre d’études juives à Porto en partenariat avec une association culturelle hébraique de Porto afin de développer un programme pour éduquer à revitaliser les Anousim Portugais (Crypto Juifs portugais). Certains de ces « Anousim » portugais ont fait leur «Alyah» en Israël. Le soutien de Pinheiro à Israël - bien que très discret - est néanmoins indéfectible.

    C’est Pinheiro qui est chargé au sein de cette commission d’enquête de faire la propagande contre le régime syrien l’accusant de tuer torturer blesser des enfant syriens. Pinheiro est cité par de nombreux médias notamment Al Jazeera - la TV propagandiste de l’Emir du Qatar dont on connaît le rôle prédominant pour répandre de fausses informations sur ce qui se passe en Syrie incluses de fausses vidéos - qui maintient un lien direct avec son blog.

    Attaquée pour sa désinformation flagrante Al Jazeera publie désormais sous les vidéos et autres « informations » la note suivante :

    « Al Jazeera can't verify the video or claim responsibility of the content “ Al Jazeera ne peut vérifier la video ou être tenue pour responsable du contenu.” Une façon particulièrement lâche de se dérober à ses responsabilités journalistiques.

    Pinheiro utilise sa notoriété pour charger le régime de Bashar al Assad alors qu’il n’a aucune preuve tangible des accusations qu’il porte contre lui. Car s’il a effectivement des preuves incontestables pourquoi ne figurent-elles pas en appendice de son rapport ? En principe c’est comme cela que tout juriste qui se respecte et respecte le droit international doit procéder. Hors il n’en est rien ce rapport politisé au maximum est vide côté preuves s’appuyant sur des dires d’individus principalement des déserteurs - ce mot revient en permanence dans ce rapport- qui ont tout intérêt à servir la propagande du CNS et de sa milice de terroristes ASL qui se sont rencontrées récemment en Turquie pour coordonner leurs attaques terroristes contre la Syrie le CNS agissant sur le front politico médiatique et diplomatique l’ALS sur le terrain en coordonnant les opérations de ses escadrons de la mort à partir de la Turquie.

    Le CNS s’est engagé s’il réussit à renverser le régime de Bahsar Al Assad à couper les liens avec l’Iran, le Hamas et le Hezbollah ce qui en dit long sur sa collaboration avec l’Axe malfaisant de Washington Tel Aviv Ryad et notamment avec les Sionistes. Ce n’est pas surprenant aux vues des multiples rencontres qui ont eu lieu à Paris - sous haute protection de la Sarkozie aux frais de la Princesse - entre le CNS et la clique des agents sionistes BHL en tête.

     

    http://french.irib.ir/analyses/articles/item/156684-syrie--un-rapport-puis-une-nouvelle-guerre

     

     

    http://www.alterinfo.net/Syrie-Un-rapport-en-prevision-d-une-nouvelle-guerre_a67470.html

     

    Autres articles

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    http://lhddt.files.wordpress.com/2011/11/raqqa-20111102-130137.jpg

    http://lhddt.files.wordpress.com/2011/11/raqqa-20111102-130137.jpg

    4 millions de manifestants pro Assad en Syrie !

     

     

    Lahttp://lhddt.files.wordpress.com/2011/11/raqqa-20111102-130137.jpg
    Communauté syrienne en France
    en collaboration avec l’Union nationale des Etudiants syriens
    organise une marche de soutien au peuple syrien,
    à l’armée et au président Bashar Al Assad,
    contre l’ingérence étrangère dans les affaires syriennes,
    contre les mensonges médiatiques,
    contre la décision de la Ligue "arabe"
    et contre les dernières sanctions de l’ONU.
     
    Cette manifestation
    aura lieu
    le dimanche 4 décembre
    à 14 heures
    de la Place Saint-Michel
    jusqu’au Panthéon.

     
    Une présence massive, y compris des anti-colonialiste français, interpellera l’opinion publique et contribuera à établir la vérité sur ce qui se passe réellement en Syrie
     
    Nous comptons sur vous. Le peuple syrien doit être écouté autrement que par des mensonges assénés à longueur d’ondes par des medias-mensonges domestiqués.
     
    L’OTAN avec son supplétif CNT a détruit la Libye et causé plus de 70000 morts dont beaucoup d’enfants sur des mensonges médiatiques fomentés par le Qatar et sa télé domestiquée El Jazeera.
     
    Nous ne pouvons accepter que le scénario se répète en Syrie.

     

    Al-Jazeera n’est pas une voix indépendante

    de l’Amérique :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article2378

     

    Libye - 7 septembre 2011 -

    al Jazeera prise en flagrant délit

    de falsification (vidéo 3’57) :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article3277

     

     

    Syrie, Libye - Comment la CIA

    provoque des ’révolutions’

    dans les pays qu’elle veut soumettre :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article2532

     

    LE PRÉSIDENT DU COMITE VALMY À DAMAS

    POUR SAUVER LA PAIX

    EN RÉTABLISSANT LA VÉRITÉ :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article3455


    Faire circuler le plus rapidement possible. Merci !

     

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    Ce que vous ne verrez pas sur Al Jazeera  04/12/2011

    Israël - Qatar



    C’est le titre d'un enregistrement audiovisuel diffusé sur Youtube montrant l'émir du Qatar Hamed Ben Khalifa Al-Thani en compagnie de Tzipi Livni, ex-ministre israélienne des Affaires étrangères. L'émir, qui semblait gêné par la présence d'une caméra qui filmait la rencontre, refusa même de faire une déclaration à la chaîne de télévision israélienne Channel 10 qui diffusait les images. «Thanks to channel 10 in israël», est-il écrit à côté de l'enregistrement. L'auteur de l'écrit remercie fort probablement la chaîne israélienne d'avoir diffusé les images de la rencontre.

    «Ce que vous ne verrez pas sur Al Jazeera» est le titre accompagnant l'enregistrement. L'émir du Qatar est montré engageant une discussion avec l'ex-ministre israélienne des Affaires étrangères avant de lui serrer la main en lui tapant sur l'épaule. Les auteurs de commentaires sur l'enregistrement dénoncent et qualifient d'«hypocrisie» le double discours de l'émir qatari qui, d'un côté, se targue de défendre la cause palestinienne et, d'un autre, tente d'échapper à la caméra qui le filmait en compagnie de Tzipi Livni. Plusieurs dirigeants arabes ont rencontré différents responsables israéliens. Là n'est pas le problème. Chose qui ne peut éventuellement pas être dénoncée et pourrait peut-être mieux servir la cause palestinienne par l'engagement de négociations entre tous les pays de la région, y compris Israël, mais ce qui est intriguant, c'est le caractère confidentiel que l'émir du Qatar aurait souhaité donner à la rencontre. Le visage de Hamed Ben Khalifa Al-Thani affichait une panique mal cachée à la vue de la caméra de la chaîne de télévision israélienne. L'émir du Qatar était accompagné par différents autres responsables qataris, dont l'actuel ministre des Affaires étrangères, Hamad Ben Jassim Al-Thani, le ministre qui préside la commission ministérielle de la Ligue arabe pour la Syrie.

    http://www.letempsdz.com//content/view/66820/1/
    http://www.alterinfo.net/notes/Ce-que-vous-ne-verrez-pas-sur-Al-Jazeera_b3502788.html

     

    L'Occident a déclaré la guerre à la Syrie.. guerre économique pour commencer

     

     

     

    A lire : Syrie et Médias

     

    L’art de la guerre
    Nouvelle croisade contre la Syrie
    Manlio Dinucci

     

      Mossad versus Assad ?
    Les escadrons de la mort de la CIA derrière le bain de sang en Syrie
    Webster Tarpley depuis Damas*

     

    Syrie : La crédibilité de l’opposition syrienne à l’épreuve du parrainage franco turc
    René Naba - 2 décembre 2O11 - Paris

     

    Syrie : le génocide de l’OTAN approche
    Le rapport de l’ONU sur la Syrie a été co-écrit par le directeur d’un think-tank privé américain
    par Tony Cartalucci

     

    La France aide-t-elle les insurgés syriens ?
    Georges Malbrunot

     

    Guerre médiatique
    Mensonges et vérités sur la Syrie
    par Thierry Meyssan

     

    A lire absolument !

    Pour contribuer à rétablir la vérité sur la situation dans ce pays,
    LE PRÉSIDENT DU COMITE VALMY EN SYRIE AVEC UN GROUPE DE JOURNALISTES

     

     

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    votre commentaire
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    patrick-le-hyaric-la-terre-ledito1.jpg?wJour après jour on a l’impression d’une inquiétante fuite en avant dans la crise qui ronge l’Union européenne. Celle-ci ne cesse d’imposer des sacrifices insupportables aux peuples, les uns après les autres.


     

    Loin de protéger nos concitoyens de la crise, elle les livre à la voracité des puissances d’argent. C’est le système financier lui-même, qui, après avoir obtenu la « liberté totale de circulation des capitaux », l’interdiction pour toute puissance publique d’intervention, ne cesse de générer des dettes des Etats. Pourtant, ce sont les Etats qui ont renfloué et renflouent encore des banques.

     

    Ceci est une donnée très importante : l’augmentation des dettes publiques ne provient pas d’une exagération des dépenses sociales ou publiques, mais bien du renflouement des banques par les Etats, donc par les recettes de fiscalité, payées par les citoyens et des taux d’intérêt élevés qu’imposent les mêmes  banques aux Etats eux-mêmes.


    Ainsi, en France, toutes les recettes de l’impôt sur le revenu servent à payer les intérêts de la dette, soit cinquante milliards d’euros ! Une augmentation arbitraire de 1,5 à 2% des taux d’intérêt sur la dette actuelle aboutit à prélever 15 millions de plus sur le budget de l’Etat. Voilà la raison essentielle du second plan d’austérité de M. Fillon.

     

    Il n’y a donc qu’une solution pour s’en sortir : déclarer la guerre à la haute finance. Désarmer ces marchés financiers. Et l’un des moyens de le faire est de changer les statuts et les missions de la Banque centrale européenne afin de lui permettre de reprendre tout ou partie de la dette de certains Etats et de fournir du crédit à taux quasi nul aux Etats. Aujourd’hui elle fournit du crédit à 1% aux banques et celles-ci prêtent cet argent aux Etats avec des taux d’intérêt qui vont de 3,5% à 19% selon les pays. Plus un pays est en difficulté, plus le taux d’intérêt est élevé. Ainsi sa dette augmente d’elle-même.

     

    Et c’est aux peuples qu’on demande de payer la note qui enrichit les requins de la finance.

     

    Ceci pousse les pays européens à la ruine. Les inquiétudes ne cessent de grandir sur l’avenir même de l’Union européenne et de la monnaie. Elles sont d’autant plus légitimes que, la semaine passée, de nouveaux pays ont été placés dans l’œil du cyclone, dont l’Allemagne, dont on nous disait qu’elle était solide. En vérité, il n’en est rien. Pourtant, la chancelière allemande impose ses vues, sommet après sommet, tandis que le Président français obéit aux ordres.

     

    Voilà maintenant qu’ils veulent modifier les traités européens pour donner les pleins pouvoirs à la Commission de Bruxelles pour décider des budgets des Etats et des systèmes de protection sociale qui devront être des budgets de super austérité permanente, cassant les droits sociaux des citoyens.

     

    Une attaque sans précédent contre la démocratie et les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes est en train de se préparer en Europe.

     

    Plus que jamais soyons vigilants. Plus que jamais il est nécessaire de refuser l’austérité. C’est au contraire la satisfaction des besoins humains qui permettra de faire reculer la crise

     

    L’Europe livre les peuples à la loi de la finance

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    http://files.myopera.com/stangrof/blog/1Trust%20me,%20i%20am%20a%20bankster..gif.gif

     

    De mal en pire,

    par eva R-sistons

     

     

    On assiste à une accélération des événements sur tous les plans: Economique, financier, (anti-)social, militaire... Pour moi c'est clair, les concepteurs des politiques diaboliques du Nouvel Ordre Mondial ont lancé une course de vitesse afin de mettre en place leurs projets mortifères avant que les citoyens, de plus en plus éveillés surtout d'ailleurs via Internet, ne se soient organisés pour les contrer. Ainsi, que voit-on ? Coup sur coup, guerres partout sous la direction du prix Nobel de la Paix l'imposteur Obama (et en coulisses, d'Israël et de ses alliés inconditionnels notamment en France), crises à répétition, racket planétaire au profit du Cartel bancaire, dépossession des peuples, austérité généralisée sauf pour les banksters et leurs amis, lois liberticides, mise en place de marionnettes dans tous les pays...

     

    Au moyen d'une arme terrible, l'usure, la dette (fabriquée de toutes pièces), les agents du NOM préparent la mise en esclavage des peuples du monde entier, avec à la clef la perte des emplois et une paupérisation galopante. Tout est bon pour renflouer les banques au détriment des citoyens, tout est bon pour opérer un racket planétaire des ressources et des biens des nations. Même les banques les plus pourries sont renflouées, pardon "recapitalisées" (les termes sont choisis pour ne pas être compris), au détriment de ce qui reste des Etats et des territoires d'ailleurs les uns après les autres pressurés et ruinés. Bref, des fortunes colossales pour quelques-uns, l'austérité pour tous les autres ! C'est fou, et personne ne bouge réellement ! Les Syndicats, vraies courroies de transmission des pouvoirs en place, paralysent les actions. Alors qu'il faut aller vers la grève générale, sans tarder !

     

    C'est fou, oui, parce que les Elus chargés de représenter les peuples confortent les politiques les plus injustes, les plus nauséabondes, les plus pourries, avec une seule idée en tête : Rassurer les Marchés, Bruxelles, l'Euro, au lieu de rassurer leurs électeurs ! Et pour les gangsters de la finance, pour les élus corrompus, impunité totale ! Les sanctions tomberont automatiquement sur les pays asphyxiés par les dettes imposées frauduleusement. Ils sont de plus en plus pauvres, endettés ? On leur prête davantage, toujours plus, à des taux toujours plus élevés, toujours plus usuriers ! C'est la spirale infernale - et personne ne peut sortir de ce cercle vicieux: Les intérêts sont remboursés, mais jamais le Capital ! Ainsi, les citoyens sont spoliés de leur travail et de leurs biens, avant d'être dépossédés de leurs économies, et en plus, tout le patrimoine des nations, et même les terres, tombent dans l'escarcelle de l'Oligarchie monstrueuse ! Et ce n'est pas tout : Désormais, on commence à priver les Etats de leur droit de choisir leur politique, et même leurs dirigeants, pour les préparer à accepter la dictature suprême se superposant à celle de l'UE, celle de la gouvernance unique, mondiale ! Et tout cela avec la complicité des journaleux de tous bords, car la presse de Gauche sous une devanture progressiste, sous un vernis social, promeut exactement les mêmes politiques ! Ainsi, le Nouvel Observateur a "boosté" le candidat de la gauche molle, celui du CRIF, François Hollande (en remplacement de DSK le Patron du FMI qui broie les peuples), et il a tout fait pour neutraliser celui qui tentait d'amorcer une nécessaire démondialisation, Arnaud Montebourg ! Nous  sommes donc floués de tous les côtés, par les Zélus corrompus, par la fausse Presse de Gauche, par les Syndicats aux ordres ! 

     

    Comme je l'ai écrit voici deux ans, l'UE est le tremplin du Nouvel Ordre Mondial. C'est une authentique machine à broyer les peuples, une dictature déguisée en démocratie, et de surcroît ce carcan bureaucratique et technocratique est au service des guerres impériales criminelles de Washington, de la City et de Tel-Aviv !

     

    Ce n'est pas tout, comme je l'ai annoncé voici plus de deux ans, le pan-germanisme refait surface, et en dépit des lauriers décernés par la Presse complice, l'Occupant de l'Elysée ne fait que coucher notre pays devant l'Allemagne ! Au point d'accepter que l'on modifie les Traités dont ne voulaient pas les citoyens, au point de placer notre pays sous la tutelle de l'Allemagne, des banquiers, et du Nouvel Ordre Mondial ! Et gare aux frondeurs: Ils seront sanctionnés, matés !

     

    Bientôt l'échéance de 2012. Et si Nicolas Sarkozy, machiavéliquement, pour garder la Présidence, ne laissait pas sciemment la crise s'accentuer pour au dernier moment, annuler les élections et s'octroyer pleins pouvoirs ? Avec lui, tout est possible...

     

    Surtout le pire !

     

    Eva R-sistons

     

    http://r-sistons.over-blog.com

     

    TAGS : Nouvel Ordre Mondial, banksters, City, Syndicats, Cartel bancaire, Presse, Nouvel Observateur, Sarkozy, DSK, Hollande, Montebourg, Allemagne, UE, la City, Washington, Tel-Aviv, Bruxelles, usure, CRIF, Obama..

     

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    L’Allemagne ne pliera pas le genou devant les marchés anglo-saxons

    L’Allemagne ne pliera pas le genou devant les marchés anglo-saxons
    Angela Merkel, comme n’importe qui, est spectateur du bras de fer qui se joue entre les Etats et les marchés. La Chancelière allemande se rend bien compte qu’il n’existe qu’une seule solution pour calmer les spéculateurs: les Etats-Unis d’Europe. Mais l’Allemagne n’en veut pas ! Chaque mesure est suivie d’une nouvelle attaque du Marché.  Les marchés anglo-saxons  veulent que la Banque centrale européenne (BCE) rachète durablement la dette des pays en difficulté, et que l’on aboutisse à la création d’euro-obligations. Mais A. Merkel répond par la négative. Pour elle, il n’est pas question de remettre en cause les principes fondateurs adoptés en 1991 à Maastricht : la BCE veille à la stabilité monétaire tandis que chaque Etat doit gérer ses finances en père de famille. «Le pacte de stabilité s’étant révélé insuffisant, la surveillance et les sanctions vont être durcies fortement pour que tous retrouvent sur vingt ans un endettement inférieur à 60 % du PIB. La faillite de la Grèce ayant été le talon d’Achille de l’euro, le mécanisme d’aide sera conservé, mais il n’y aura pas de solidarité illimitée. Ainsi, nul ne prévoit de transformer la BCE en Reserve fédérale américaine, susceptible d’acheter indéfiniment de la dette publique. A force de soutenir les pays en difficulté, la BCE devrait être renflouée par le contribuable allemand, sans qu’il ait son mot à dire sur les gouvernements fautifs : non démocratique pour la Cour constitutionnelle de Karlsruhe, inacceptable par la Bundesbank».
    Dans ce contexte, Attali et bien d’autres reviennent sur la solution fédérale, mais toute nouvelle délégation de souveraineté doit être soumise à référendum, comme l’a exigé la cour de Karlsruhe. « Ce saut fédéral ne passera ni chez nous, ni en France », estime-t-on à Berlin.
    On en revient donc aux méthodes classiques mais non appliquées depuis Maastricht : prévenir tout dérapage des économies, à l’aune de critères multiples ; sanctionner automatiquement les pays qui ne respectent pas la trajectoire de réduction de la dette. La Commission assurera cette surveillance, et les décisions seront soumises au verdict de la Cour de justice de Luxembourg, propose Berlin. Quant au Parlement européen, il n’est pas question qu’il ait son mot à dire sur les budgets, qui restent du ressort des Parlements nationaux. Dès lors, les marchés vont poursuivre leurs attaques à partir des comptes numérotés…
    Liesi
    http://www.alterinfo.net/L-Allemagne-ne-pliera-pas-le-genou-devant-les-marches-anglo-saxons_a67246.html
     

    BCE+Francfort-300x225.jpg

    http://sos-crise.over-blog.com/article-le-systeme-financier-est-pourri-jusqu-a-la-moelle-ex-corruption-bce-90675482.html

    Tout ce qu'il faut savoir sur la dette :

    http://altergamers.net/wp-content/uploads/2011/07/triple-aaa.jpg

    http://altergamers.net/wp-content/uploads/2011/07/triple-aaa.jpg

     

    Triple A – mon amour

    Par Edrobal le vendredi 25 novembre 2011

     

    Un amour de dette

     

    Et voici le feuilleton de l’année – une sitcom dirait-on sur TF1 – qui risque bien de continuer en 2012.

    Le titre en a été donné par les médias : « la crise de la dette » et le scénario en a été écrit par la finance internationale. La trame en est très simple – voire simpliste – en apparence : un pays voit sa dette extérieure enfler, les instituts de notation jouent les pères fouettards, les marchés s’affolent, les taux d’intérêt grimpent ce qui fait enfler d’autant plus la dette et la spirale infernale est enclenchée. Ensuite, dans un réflexe quasiment pavlovien, les gouvernements reculent l’âge de la retraite, réduisent les dépenses sociales, diminuent le nombre de fonctionnaires etc. (Lisez votre quotidien préféré ou regardez le 20H à la TV pour la liste exhaustive).

    La version française est juste un peu différente : les banques françaises s’étant largement gavée avec les emprunts d’États aujourd’hui en difficulté, certaines risquent la banqueroute pure et simple. Heureusement, le Nain est là et joue les Zorros pour les sauver sous prétexte de sauver l’€uro, l’Europe et même le Monde. En fait, le Nain pense que son destin – et quoi donc l’intéresse plus que cela – est lié au triple A de la France. Donc, toute la politique économique est orientée vers ce seul but – le Graal de cette époque – conserver le « Triple A » de la France. Le budget de la France n’est plus rédigé par le gouvernement ni voté par le parlement, il est dicté par les agences de notation.

     

    Comme dit le Canard Enchaîné, on ne dit plus « a voté » mais « a noté ».

    Il est bien possible que vous n’ayez pas vraiment compris cette histoire, qui est une vraie prise de dette. Ou alors, vous pensez avoir compris, mais seulement ce que l’on voulait vous faire croire. Il faut bien comprendre, en effet, que la crise que l’on agite tant et plus n’est pas une affaire de gros sous mal dépensés par des pouvoirs publics incompétents comme on veut nous le faire admettre pour faire passer la potion amère d’une politique d’austérité déguisée. Nous sommes, en fait, devant l’aboutissement d’une politique menée de main de maître et de longue date. Oui ce que certains à gauche appelle une crise du capitalisme n’en est pas une. Ce n’est pas un accident de l’histoire mais une démarche voulue et programmée. La reprise par une oligarchie de tous les acquis sociaux que la classe ouvrière avait conquis au cours d’un siècle de luttes.

    Cette histoire commence dans les années 1970. On assiste dans ces années à ce que Susan Georges appelle : « un glissement tellurique de la pensée américaine vers la droite ». Depuis les années 1930, ce sont les idées économiques de John Maynard Keynes qui ont dominé non seulement la théorie mais aussi la pratique, à commencer par le New Deal de Franklin D. Roosevelt et ses interventions gouvernementales volontaristes pour surmonter la Grande Dépression. Alors, sous l’influence des économistes de l’école de Chicago inspirés par les écrits de Friedrich Hayek, la doctrine néolibérale va petit à petit s’imposer dans les classes dirigeantes. Cette doctrine peut se résumer en quelques points 

    • Les mécanismes du marché sont toujours préférables à la régulation et à l’intervention étatiques.
    • L’entreprise privée est supérieure au secteur public en termes d’efficacité, de qualité et de prix.
    • Le libre-échange sera toujours en définitive avantageux pour l’ensemble de la population par rapport au protectionnisme.
    • Il est normal et souhaitable que les activités de service publique y compris les soins médicaux ou l’éducation appartiennent au secteur marchand et génèrent du profit.
    • Une fiscalité allégée, en particulier pour les riches, garantira un investissement supérieur et par là même une plus grande prospérité.
    • Les inégalités sont un fait intrinsèque à toute société et, en conséquence, doivent être acceptées.
    • Si certaines personnes sont pauvres, elles ne peuvent s’en prendre qu’à elles-mêmes car le travail est toujours récompensé.
    • Une société vraiment libre ne peut exister sans libre marché ; il s’ensuit que capitalisme et démocratie se soutiennent mutuellement.

    Il est clairement avéré qu’aujourd’hui, dans les démocraties occidentales, tout ou partie de ce dogme a été intégré par la classe politique tant dans les partis de droite que dans les partis sociaux-démocrates. La France fait encore un peu « exception culturelle » en ayant des partis de gauche refusant ces dogmes tout en ayant un poids électoral non négligeable bien qu’en diminution. Pire encore, grâce à la main-mise de l’oligarchie néolibérale sur les médias, cette pensée est quasiment devenue la pensée dominante à tel point que beaucoup de nos concitoyens ont admis que nous n’avons plus les moyens de financer nos dépenses sociales et acceptent la politique de rigueur comme étant inéluctable.

    La « Loi n°73-7 », la « Loi Rotschild »

    Revenons à l’année 1973. Georges Pompidou est Président de la République et Valéry Giscard d’Estaing, ministre de l’Économie et des Finances. La « Loi n°73-7 » sur la « Banque de France » (aussi appelée « loi Pompidou-Giscard », et parfois, péjorativement, « loi Rothschild », allusion au fait quePompidou fut directeur général de la Banque Rothschild), est votée.

    Cette loi modifie l’organisation de la « Banque de France » et affaiblit les droits du « Trésor Public » par rapport à celle-ci. L’article 25 interdit en effet au « Trésor Public » d’emprunter directement à la « Banque de France » à un taux d’intérêt faible ou nul (par création monétaire), comme il en avait jusqu’alors le droit. Cet article stipule : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France  ».

    Cette formule assez obscure pour le commun des mortels, interdit en fait à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.

    Autrement dit, avant cette loi de 1973, l’État français avait le droit de battre monnaie pour financer ses dépenses. Avec cette nouvelle loi, l’État français perd ce droit qu’il lègue aux banques privées qui en profitent pour s’enrichir à ses dépends en lui prêtant - avec intérêt - l’argent dont il a besoin pour financer ses politiques publiques.

    Interrogé en 2008, Valéry Giscard d’Estaing déclare sur son site internet : « La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j’étais ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s’agissait à l’époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu’il soit émis par une entité privée ou publique ». Quel aveu cynique que cette loi était bien destinée à permettre à la finance de s’enrichir sur le dos de l’État et des contribuables. Rappelons que dans le même temps, Valéry Giscard d’Estaing lancera « l’Emprunt Giscard », emprunt national à un taux d’intérêt de 7% qui s’avérera particulièrement ruineux pour la France puisque pour 7,5 milliards de francs emprunté pour 15 ans, l’État dut rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs.

    En 1981 le « programme commun » aurait dû se réapproprier le droit gouvernemental de créer la monnaie. Mais au lieu de saisir cette chance la gauche a, en 1992, abdiqué encore plus en signant le traité de Maastricht (et tout particulièrement l’article 104 — devenu article 123 du 0199:fr:PDF">traité de Lisbonne — et l’article 107).

    L’article 123 du traité de Lisbonne

    Cet article stipule que : « Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite ».

    En clair les États signataires s’interdisent de se financer directement à taux zéro auprès de leur banque centrale ou de la BCE. Ils sont obligés de s’adresser aux banques privées qui leur proposent les taux qu’elles décident tout en se finançant actuellement elles-mêmes à un taux quasi nul auprès de la BCE. En empruntant aux banques privées ou en lançant des emprunts nationaux (dernièrement le « grand emprunt » lancé par NS), les gouvernements surenchérissent mécaniquement le financement des politiques publiques car, redisons le tant c’est l’endroit précis où tout se joue, là où la banque centrale de France prêtait directement à l’État à des taux faibles ou nuls, les banques privées appliquent des taux variables pour une part fonction du « sérieux » de l’État emprunteur.

    Et qui en juge ? Non pas notre Parlement ou la Cours des comptes ni même la BCE ou le Parlement européen mais les trois fameuses agences de notation, parties intégrantes de cette manigance, de cette machinerie, de ce système. Elles sont aujourd’hui détentrices de fait d’un monopole de l’appréciation de la politique des États. Elles se nomment Moody’s, Standards & Poor’s mais aussi la très française Fitch Ratings, certes basée à Londres, mais contrôlée par Marc Eugène Charles Ladreit de Lacharrière via une holding française (Fimalac) dont il est le principal actionnaire… toutes plus ou moins sous la coupe réglée de la banque « d’affaires », Goldman Sachs [1] .

    Inflation – BCE – politique monétaire et croissance

    Il faut maintenant revenir sur la question de l’inflation. Rappelons que la BCE a pour strong>unique mandat de lutter contre l’inflation. La gauche quant à elle, dès 1982 sous l’influence d’un Jacques Delors  aussi initiateur du tournant de la rigueur, va aussi diaboliser l’inflation sous prétexte de défendre le pouvoir d’achat des travailleurs. Rappelons quand même qu’avec l’indexation des salaires et des retraites justement sur l’inflation[2], ce pouvoir d’achat se portait bien mieux qu’aujourd’hui.

    On voit bien ici comment la main de la finance parvient à imposer son diktat : si l’inflation n’est pas en réalité un préjudice pour les salariés, elle provoque en revanche une érosion de la valeur de la rente et du capital. Dès lors l’inflation est inacceptable pour un capitalisme qui est en train de changer de paradigme. En effet, sous l’influence néolibérale, le capitalisme entrepreneurial va être supplanté par un capitalisme financier nécessairement de plus en plus spéculatif. Pour ce capitalisme, la monnaie devient une marchandise que l’on échange et dont la valeur doit être maintenue – sauf si la spéculation y trouve son intérêt – quel qu’en soit le coût social.

    Pour bien comprendre la puissance de ce capitalisme spéculatif, il suffit de savoir que la Banque des règlements internationaux fait état d’échanges sur le marché des changes atteignant 4 trilliards (ou 4000 milliards) de dollars par jour en avril 2010. Le montant total des transactions interbancaires était de 3 478 trillions de dollars ou 3 478 000 milliards de dollars en 2008. Sur ce chiffre, seulement 1,6% portent sur les biens et les services, ce que l’on appelle par ailleurs, l’économie réelle. Le reste, soit plus de 98% de cette somme surréaliste, représente ce « Big casino » où les gagnants empochent leurs gains et où les gros perdants se voient rembourser leur mise !

    Vous comprenez donc que la lutte contre l’inflation n’est pas l’intérêt premier de la France et des Français, mais qu’elle est dictée par des considérations étrangères à l’économie.

    Le rôle de la croissance

    Croissance, c’est ce mot que l’on trouve dans tous les discours politiques de droite ou de gauche. C’est l’alpha et l’oméga de leur programme économique. À les entendre, sans croissance pas de solution. Il est facile de comprendre que dans un monde fini, la croissance éternelle n’existe pas et donc que cette solution ne peut être qu’à court terme. Mais voyons plutôt le vice fondamental de la politique monétaire menée ces dernières décennies.

    Il ne peut y avoir de croissance économique sans croissance de la masse monétaire. En effet, n’importe qui peut comprendre que si les échanges économiques augmentent en quantité et/ou en valeur, il faut bien que le quantité d’argent en circulation augmente. Or, comme avec les règles édictées par la Loi n°73-7 ou le traité de Lisbonne, seule les banques peuvent mettre de la monnaie en circulation, la croissance économique ne peut plus se faire qu’avec une croissance de l’endettement. Parallèlement et inéluctablement, il se produit une concentration de la propriété dans les mains d’une oligarchie. Mais, ne serait-ce pas là la finalité de la doctrine néolibérale ?<

    «Laissez-moi émettre et contrôler la monnaie d’une nation, et je me fiche de qui fait ses lois.»[3]


    Maintenant, vous commencez, peut-être, à comprendre le piège dans lequel sont enfermées les démocraties occidentales et la France en particulier. Ne comptons pas, pour en sortir, sur le duo Sarkozy-Hollande. Ces deux-là que les médias ont déjà adoubés comme seuls présidentiables et qualifiés d’avance pour le second tour de l’élection de 2012 sont les candidats du système car il n’ont aucune intention de le mettre en cause. Et nous voilà peuple héritier de 1789 nous retrouvant en proie au bon vouloir du système financier et bancaire international.

    Pourquoi voter si nous acceptons par notre vote la confiscation de notre liberté ? Car ne nous le cachons pas, c’est bien la démocratie et, à terme, notre liberté qui est en jeu. Il n’est qu’à voir les réactions scandalisées qui ont accueilli la décision de Papandréou d’organiser un référendum sur le plan d’aide de l’Union Européenne. La démocratie n’est pas compatible avec le néolibéralisme, le fascisme oui. Faisons le parallèle avec une sombre période de notre histoire : la montée du nazisme. Les démocraties ont refusé l’affrontement jusqu’au moment où il ne pouvait plus que tourner à la catastrophe. Ne refaisons pas la même erreur. Ne suivons pas les Chamberlain dans un nouveau Munich.

    Voter pour le sarkozisme pur jus ou pour le sarkozisme vaseliné c’est la même chose au final. D’ailleurs, ils ont tous deux tellement peu d’arguments à faire valoir qu’ils sont en train de nous faire un remake de la dernière campagne et cela finira par l’argument choc du « vote utile ». Un vote utile qu’un média se prétendant de « gauche » a même osé qualifié d’ « impératif moral ». Jusqu’où descendront-ils dans l’abject mépris d’un électorat considéré comme une simple cible marketing !

    Et bien non ! Le vote utile c’est de lutter contre la finance apatride, c’est le patriotisme économique. Voter utile c’est voter pour les candidats qui refusent le déclin que l’on nous annonce inéluctable et qui acceptent d’affronter la bête : les marchés. Allons-nous faire comme les Espagnols qui, déçus par la rigueur de gauche, se sont jetés dans la rigueur de droite comme on se jetterais à l’eau pour ne pas être mouillé par la pluie ? Voter pour un autre candidat que les deux « présidentiables » serait un risque ? Allons donc. Le vrai risque sera de ne pas prendre de risque.


    • Doit-on rembourser la dette et comment ? Le calcul est simple si on ne laisse pas les économistes la compliquer : entre 1979 et 2010, la dette a augmenté de 1348 milliards d’euros et nous avons payé 1408 milliards d’euros d’intérêts.[*] Conclusion : nous avons largement payé. Cessons d’engraisser le cochon. Il est temps de le tuer.
    • Comment lutter contre le chômage sans retrouver la croissance ? Cessons d’exporter nos postes de travail et relocalisons. Pour cela, il faut combattre le dogme de la concurrence libre et non faussée. Bien sûr, il faut abandonner les règles de l’OMC, revenir sur le libre-échange et mettre en vigueur un protectionnisme social et environnemental. Recréons des services publiques, des hôpitaux, des écoles de qualité. Mettons en chantier une politique active de protection de l’environnement … Cela devrait largement suffire à retrouver le plein emploi.
    • Où trouver l’argent pour faire tout cela ? L’argent n’est pas le problème que l’on voudrait nous faire croire. À condition que la monnaie retrouve son rôle premier de moyen d’échange. Lisez à ce propos « Les chroniques de la monnaie ». Le seul facteur limitatif, ce sont les ressources : énergie, matières premières, main d’œuvre. L’énergie, les matières premières on les gaspille. Économisons, recyclons le problème se réglera. Pour la main d’œuvre, il y a des millions de chômeur qui ne demande qu’à travailler. Utilisons-les, formons-les si nécessaire.
    • On ne peut agir seuls. Il faut agir dans le cadre de l’UE. Bon cela, c’est l’argument massue de ceux qui ne veulent pas agir. Si on attend que les autres se décident, comme ils risquent d’en faire autant, on va tous se regarder et compter les crises jusqu’à la crise finale. Est-ce que nos ancêtres de 1789 ont attendu que d’autres fassent la révolution pour commencer ? Agissons et si d’autres veulent nous suivre, tant mieux. N’est-il pas préférable d’être une locomotive plutôt qu’un wagon ?
    • La mondialisation est un fait accompli, comment pourrait-on, nous petit pays, revenir en arrière ? Voilà un autre argument de la pensée unique. En 1940 on aurait dit « défaitisme » aujourd’hui, on dit « déclinisme ». On voit où nous ont mené les politiques du passé. Aucun des deux candidats que l’on nous présente comme seuls « présidentiables » n’ont d’alternative à nous proposer. Renvoyons-les à leurs études. Essayons autre chose.

    On dit qu’au premier tour de l’élection on élimine et qu’au second, on choisit. Et bien, éliminons au premier tour les candidats du système que les médias veulent nous imposer pour avoir un vrai choix d’avenir au second :

    « La désertion du terrain des « valeurs », le travail méprisé, la laïcité trahie, le largage de la morale et le bradage de la raison, la soumission à tous les oukases culturels d’une nomenklatura autoproclamée, la restauration d’une aristocratie possédante légitimée par une cléricature cooptée font immanquablement le jeu des néostalinismes et des néofascismes. Il s’agit donc de réapprendre à penser librement. » - La pensée unique, Jean-François Kahn - 1995

    Notes :

    [1]

    [2] Et non pas sur la croissance comme le gouvernement actuel veut le mettre en place

    [3] Mayer Amschel Bauer alias Mayer Amschel Rothschild, père fondateur de la finance internationale et fondateur de la Réserve Fédérale États-Unienne (banque centrale des Etats-Unis)

     

    .

    http://www.netoyens.info/index.php/contrib/25/11/2011/triple-a-mon-amour

     

    Lire aussi :

     

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-dette-90660011.html

     

     

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-crise-le-plan-a-ne-marche-pas-le-plan-z-non-plus-rien-ne-va-plus-90607544.html
    link
    Et les USA ?

    usafaillite.png?w=645

    Vidéo :  http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/carnet-de-route-lamerique-en-faillite-24-novembre-2011-4004.html

     

     

    BCE+Francfort-300x225.jpg

     http://sos-crise.over-blog.com/article-le-systeme-financier-est-pourri-jusqu-a-la-moelle-ex-corruption-bce-90675482.html

     

     

    La France rame, l'Espagne souque, l'Italie colmate, la Grèce écope... mais cela suffira-t-il à éviter le naufrage général ? Non, selon la Grande-Bretagne, qui se prépare au pire, y compris au rapatriement d'urgence de ses citoyens pris au piège de la zone euro.

    Crise: La G-B se prépare à évacuer ses ressortissants.. de

     

     

     

    Voir aussi :

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-pourquoi-la-situation-est-inquietante-chronique-agora-90481180.html

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-banques-fran-aises-foutues-cela-finira-dans-le-sang-pierre-jovanovic-90318485.html
    http://sos-crise.over-blog.com/article-les-banquiers-ont-pris-possession-de-l-europe-avec-goldman-sachs-90300136.html

     

       

     

    Printemps arabe rime donc avec FMI

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    Printemps arabe / FMI… un couple explosif

    Les grands donneurs de leçons que sont l’Occident et les Etats-Unis, ont contribué à une situation qui justifie aujourd’hui une dégradation de la note égyptienne. L’agence de notation Standard and Poor’s vient de  dégrader la note égyptienne de BB- à B+, assortie d’une perspective négative. C’est la seconde fois en un mois que l’agence dégrade l’Egypte. Si bien que maintenant, près de 40 millions d’Egyptiens – soit 51% de la population – vivent actuellement sous le seuil de pauvreté avec moins de 2 dollars par jour.

     

    Donc oui, au train où vont les choses, le recours au FMI pour des pays comme l’Italie, l’Espagne, voire même la France, n’est plus du tout irréaliste.

     

     

    L'Euro-Titanic va sombrer aux pieds 

    des falaises glacées de la perfide Albion.

     

    Vidéo 51 mn sur la City

     

    suite ici :

     

    Jeudi 1 décembre 2011

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