• 14.9.2011

    Allemagne : Les pouvoirs exorbitants du MES révélés et dénoncés

      http://economie.trader-finance.fr/images/Europe+/+Eco+la+Zone+Euro+se+dote+d+un+mecanisme+de+stabilite+operationnel+en+2013+426292.png

    http://economie.trader-finance.fr/images/Europe+/+Eco+la+Zone+Euro+se+dote+d+un+mecanisme+de+stabilite+operationnel+en+2013+426292.png

     

    .

    14 septembre 2011 (Nouvelle Solidarité) — Le groupe de journalistes Abgeordneten-check, qui s’est donné pour mission de surveiller les votes du Parlement allemand, a publié une vidéo qui fait grand bruit outre-Rhin : elle expose les penchants dictatoriaux du futur Mécanisme européen de stabilité (MES), ou fonds permanent de renflouement de l’euro. Cette vidéo de trois minutes présente quelques citations du traité que doivent signer tous les pays membres de la zone euro, suivies de commentaires.

     

     

     


    Le MES doit remplacer le FESF (lui-même totalement illégale - voir notre vidéo Le Coup d’Etat des banques en Europe), après son adoption par les parlements respectifs au 31 décembre 2012 au plus tard, pour entrer en vigueur en juillet 2013. Mais le monde dans lequel nous vivrons alors sera certainement bien différent de celui d’aujourd’hui.

    Un fonds de renflouement « irrévocable »

    Parmi les citations choc présentées, nous relèverons l’article 9, 3 : « Par la présente, les membres du MES s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à honorer sur demande tout appel de fonds adressés à eux par le Directeur général en vertu de cet alinéa, et ce dans les sept jours après réception. » De manière irrévocable et inconditionnelle, demande le commentateur ? Est-ce à dire que les parlements futurs ne pourront modifier le texte ?

    Une souveraineté supranationale ?

    L’article 10 affirme que le Conseil des gouverneurs « peut décider de modifier le capital social autorisé et d’amender l’article 8 en conséquence ». Doit-on en déduire que le capital social de 700 milliards d’euros précisé dans l’article 8 n’est que le début et que d’autres fonds seront nécessaires... à verser, bien sûr, de manière irrévocable et inconditionnelle ?

    L’« immunité » juridique du MES

    Vient ensuite l’article 27,2 : « Il aura la pleine capacité juridique d’ester en justice » et 3 : « Le MES, ses biens, ses financements et ses avoirs, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, bénéficiera de l’immunité de toute forme d’action en justice. » Ainsi, le MES peut intenter des poursuites judiciaires comme bon lui semble, commente la vidéo, mais ne pourra pas être poursuivi ? Prendra-t-il des actions contre nos gouvernements ou nos parlements ?

    L’alinéa 4 du même article 27 précise que « les biens, financements et avoirs du MES, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, seront à l’abri de toute perquisition, réquisition, confiscation, expropriation ou toute autre forme de saisie » suite à une « action exécutive, juridique, administrative ou législative ». Les alinéas 5 et 6 affirment que les archives, documents et locaux du MES sont inviolables. Ainsi, le MES est au-dessus des lois, à l’abri de la justice et de toute action gouvernementale. Des pouvoirs plutôt étendus pour une institution censée assurer la stabilité financière, fait remarquer le commentateur dans un euphémisme.

    Enfin, l’article 30 est cité, qui confère aux gouverneurs, aux directeurs et à tout le personnel du MES l’immunité judiciaire à l’égard de « tout acte exécuté dans leur qualité officielle » et « l’inviolabilité pour ce qui est de leurs documents officiels ». Autrement dit, ils n’ont à rendre de comptes à personne, se demande le narrateur ? Que signifie : « documents inviolables », qu’on n’a pas le droit de les voir ?

    Nous ajouterions que si les auteurs du traité prennent autant de précautions pour protéger les futurs responsables du MES contre toutes poursuites et tout contrôle, c’est qu’ils s’attendent à ce qu’ils violent la loi...

    A la fin de la vidéo, on demande aux citoyens qui ne veulent pas de cette Europe-là d’envoyer une pétition en ligne à leurs élus, pétition qui a déjà recueilli plus de 140 000 signatures.

    En réponse à une demande de commentaire envoyée par le quotidien Die Welt aux partis, le SPD a refusé de répondre, la CDU accuse la vidéo de présenter des citations tronquées (mais sans préciser en quoi) et les Verts affirment que le Bundestag maintiendra ses prérogatives budgétaires en dépit de ces dispositions.

    Précisions de la rédaction : Les citations présentées ici ne sont que des traductions du Treaty establishing a european stability mecanism (ESM) publié sur le site du Conseil de l’UE, puisque apparemment aucune version en français n’a été publiée jusque là...


    À lire aussi...

     

    .

     

    Décision de la Cour constitutionnelle allemande, un coup dur pour la souveraineté des peuples

       

    14 septembre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Alors que l’Europe sombre dans la faillite et l’austérité supranationale, il eut été souhaitable que la Cour constitutionnelle allemande déclare illégal le fonds de renflouement européen. Toutefois, un tel arrêté aurait accéléré la chute du système bancaire européen, véritable destinataire de ces « aides », et les juges sont peut être braves mais pas téméraires. A leur décharge, précisons qu’aucun dirigeant ou groupe de dirigeant sur le vieux continent – à l’exception de deux leaders non-élus que sont Helga Zepp-LaRouche en Allemagne et le candidat à la présidentielle française Jacques Cheminade – n’a avancé un quelconque plan permettant d’organiser cette faillite de manière civilisée.

    Certes, la décision rendue le 7 septembre par les sages de Karlsruhe stipule qu’à l’avenir, les plans de sauvetage administrés par le FESF puis le MES devront être explicitement autorisés par la Commission budgétaire du Bundestag, mais elle donne cependant son feu vert à tous les renflouements déjà mis en oeuvre. En outre, la Cour a débouté les deux plaintes déposées par les « cinq professeurs anti-euro » (Hankel, Noelling, Schachtschneider, Spethmann, Starbatty) et par un membre CSU du Bundestag, Peter Gauweiler.

    Pire encore, les juges ont estimé que toutes les mesures de sauvetage prises étaient conformes à la Constitution et aux Traité de Lisbonne, que les prérogatives du Bundestag n’avaient pas été mises en cause et que même au cas où tous les risques couverts par des garanties devaient se réaliser, il serait encore possible, suivant l’« évaluation de la législature », de « refinancer » de telles pertes par « des hausses d’impôt, des réductions de dépense et des obligations à plus long terme ». Les « risques » en question sont les 170 milliards d’euros pour lesquels l’Allemagne s’est déjà portée garante dans les plans pour la Grèce et d’autres, ce qui représente malgré tout la moitié du budget fiscal annuel outre-Rhin.

    La Cour accepte ainsi les arguments du gouvernement contre les plaignants, précisant qu’il n’y a pas lieu de « supposer qu’un processus irréversible aura des conséquences sur l’autonomie budgétaire du Bundestag ». Elle partage aussi l’avis du gouvernement selon lequel il suffira de consulter la seule Commission budgétaire du Bundestag pour toute procédure future concernant le FESF, donc sans discussion plénière.

    Toutefois, la disposition selon laquelle toute allocation de fonds future doit être ratifiée, ne serait-ce que par une commission restreinte, laisse la porte ouverte à un refus. Ainsi, lorsqu’un représentant du magazine EIR a demandé à Jean-Claude Trichet, le 8 septembre, si cette disposition était de nature à entraver la mise en oeuvre du Mécanisme européen de stabilité (MES), il a bien pesé ses mots, notant que la BCE devra « examiner exhaustivement » le texte de la décision. Il est indispensable, souligna Trichet, que le MES soit habilité à prendre des décisions « dans un mode exécutif ». [*]

    Ce que la plupart des médias traitent de disposition « interdisant les eurobonds » est en fait une zone grise. Certes, toute « mutualisation de la dette » est jugée inacceptable, et il est dit que la Cour « détermine les limites aux garanties destinées aux autres Etats de l’Union monétaire européenne ». Mais ces limites ne sont pas déterminées, puisque la cour en laisse le soin aux politiciens et à des experts non juridiques.

    Si les juges se préoccupaient réellement de la mutualisation de la dette aux dépens de l’Etat et des contribuables allemands, ils auraient interdit le FESF, dans le cadre duquel les Etats encore solvables font office de garants pour ceux qui ne le sont plus. Ainsi, la part allemande dans le FESF est passée de 123 milliards d’euros il y a 15 mois, à 211 milliards aujourd’hui. Et si le Fonds est doté de pouvoirs élargis, comme le demande le ministère des Finances, ce chiffre se montera à 253 milliards ! Néanmoins, la Cour l’a estimé conforme à la Constitution.

    Plus alarmant encore est le projet du même ministère de ne pas révéler la quantité d’obligations souveraines en difficulté achetée par le FESF, n’en informant qu’un petit comité secret du Bundestag. Aucune session de ce comité ne serait rendue publique et ses membres se verraient même interdire d’informer du contenu leurs collègues députés.

    En somme, plus rien ne protège nos constitutions contre le fascisme financier, à moins d’un sursaut populaire en faveur d’une mise en règlement judiciaire « Glass-Steagall » des banques qui ont générées ces dettes folles et qui sont les destinatrices exclusives des « aides » européennes.

     

    http://www.solidariteetprogres.org/Decision-de-la-Cour-constitutionnelle-allemande-un-coup-dur-pour-la_08089

     

      .

     

     

    Point stratégique sur la faillite des banques françaises


     

    Faut-il nationaliser les banques ? Pour quoi faire ? Réponse avec Bertrand Buisson, de la rédaction www.solidariteetprogres.org.


    En savoir plus :

     

    .


    votre commentaire
  • Pourquoi faut-il quitter l’Union Européenne pour abandonner l’euro ?
    mardi 13 septembre 2011
    par La rédaction

    Le dogme européiste est parfaitement connu : le traité de Maastricht n’ayant pas prévu de sortie de l’euro, il ne serait pas possible de quitter la monnaie unique, quand bien même elle provoquerait la ruine, la guerre civile ou la guerre tout court. L’euro serait donc un pacte faustien.

    En opposition avec ce dogme, j’ai écrit le 11 septembre que, pour abandonner l’euro, la Grèce allait quitté l’UE en application de l’article 50 du traité de Lisbonne [1]. Vu les réactions, il semble que cela mérite quelques explications.

    Quel traité faut-il dénoncer ? Lisbonne ou Maastricht ?

    S’il est exact que le traité de Maastricht, en omettant une possibilité de sortie, tendait à rendre irréversible l’abandon des monnaies nationales, ses dispositions concernant la monnaie unique ont été intégralement reprises dans le traité de Lisbonne, article 123 et suivants. C’est donc bien le dernier traité qu’il faut dénoncer, celui qui synthétise l’ensemble des textes précédents. Par chance, celui-ci prévoit une modalité de sortie : l’article 50.

    Le second alinéa de l’article 42 de la Convention de Vienne [2] stipule que « L’extinction d’un traité, sa dénonciation ou le retrait d’une partie ne peuvent avoir lieu qu’en application des dispositions du traité ou de la présente Convention. La même règle vaut pour la suspension de l’application d’un traité. »

    Le droit des traités indique bien l’article 50 pour dénoncer le traité de Lisbonne.

    Doit-on dénoncer intégralement le traité ou seulement ses articles relatifs à l’euro ?

    Si on sort en « application des dispositions du traité », on quitte purement et simplement l’Union.


    L’article 50 est clair : « 1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. (...) 3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné... »


    Quand bien même on sortirait en application de la seule convention de Vienne, (ce qui n’est prévu que pour les traités ne comportant aucune dispositions de sortie, ce qui n’est pas le cas du traité de Lisbonne) la divisibilité des dispositions d’un traité est définie en son article 44 en ces termes :

    « 1. Le droit pour une partie, prévu dans un traité ou résultant de l’article 56 [3], de dénoncer le traité, de s’en retirer ou d’en suspendre l’application ne peut être exercé qu’à l’égard de l’ensemble du traité, à moins que ce dernier n’en dispose ou que les parties n’en conviennent autrement. 2. Une cause de nullité ou d’extinction d’un traité, de retrait d’une des parties ou de suspension de l’application du traité reconnue aux termes de la présente Convention ne peut être invoquée qu’à l’égard de l’ensemble du traité, sauf dans les conditions prévues aux paragraphes suivants ou à l’article 60. [4] »

    Que ce soit en application du traité ou de la Convention de Vienne, le résultat est le même : on doit dénoncer l’ensemble du traité.

    (Par ailleurs, au-delà de l’aspect strictement juridique, on imagine mal l’Allemagne continué à payer les fonds structurels à la Grèce après que celle-ci ait mis à mal ses banques en quittant la monnaie unique)

    Comment certains états pourraient-ils appartenir à l’UE sans appartenir à la zone euro, alors qu’on ne pourrait pas sortir de la zone euro sans sortir de l’UE ?

    Un peu d’Histoire :

    Le traité de Maastricht a provoqué l’émergence de facto de deux Europe : la zone euro et l’Union européenne. Conçu alors que l’UE ne comptait que douze membres, le traité de Maastricht n’avait ménagé d’exception à la règle de l’appartenance à la monnaie unique que pour le Royaume-Uni, d’emblée réticent, mais dont le gouvernement a longtemps manifesté, au moins formellement, la volonté de rejoindre l’euro. Puis, en 1992, parce que les Danois avaient rejeté par référendum ce traité, on leur offrit, à leur tour, la possibilité de demeurer hors de la zone euro. Mais dans l’esprit de Maastricht, ces concessions devaient être les seules exceptions : tous les autres pays membres devaient faire les efforts nécessaires pour remplir, au plus vite, les fameux « critères de convergence » et rejoindre sans tarder l’union monétaire.

    Quinze ans plus tard, et au terme de huit années de fonctionnement de la zone euro, ses performances économiques sont telles qu’elle ne fait pas rêver ceux qui n’en font pas encore partie, à la différence de l’Union dont le pouvoir d’attraction exercé sur ses voisins du centre de l’Europe et du Caucase reste intact, notamment parce que ses objectifs généraux, énoncés en préambule du traité de Rome, gardent toute leur pertinence.( ndlr : j’ajouterais que la perspective de toucher des milliards d’euros de fonds structurels constitue l’essentiel du « pouvoir d’attraction » de l’UE) [5]

    La question de l’entrée dans la zone euro est donc parfaitement distincte de celle de la sortie, principalement parce qu’il n’était initialement pas prévu que certains peuples ne découvrent le piège avant qu’il ne soit refermé.

    Pourquoi ne pas envisager un nouveau traité ?

    La crise financière appelle des réponses dans l’urgence. Or, négocier un nouveau traité nécessitent de consulter non pas les seuls 17 membres de l’eurozone,(qui seraient déjà bien incapables de s’entendre) mais les 27 membres de l’Union qui, tous devraient reprendre le chemin de croix de la ratification, selon leurs règles constitutionnelles. Autant dire que ce serait 27 suicides politiques pour les gouvernements en place. La preuve en est que ce sont bien les extrêmes-européistes qui préconisent ce genre d’impasse, dans l’espoir de ne pas avoir à répondre devant la justice d’avoir piétiner leurs obligations statutaires et légales. [6] [7]

    Dans l’urgence, un nouveau traité n’est pas sérieusement envisageable.

    Peut-on imaginer que plusieurs, voire tous les pays de l’eurozone, utilisent l’article 50 en même temps ?

    Bien sûr ! Ce serait même la meilleure solution, même si elle est encore peu probable. Au lieu d’étrangler les peuples un par un, au lieu de plonger une à une les économies en récession pour vainement tenter de faire renoncer à quitter la funeste prison-euro, il serait largement préférable à tous points de vue d’agir tous ensemble et de façon ordonnée. Cela permettrait de fixer les cours des nouvelles monnaies autrement que par de seuls rapports de force et d’éviter les conflits résultant des déséquilibres des contrats internationaux.

    Comme ce serait la fin de l’Union européenne qui est devenue l’exact contraire de ce qu’en attendaient les peuples, l’occasion serait idéale pour envisager d’écrire une nouvelle page d’Histoire entre des peuples amis, car garantis dans leurs libertés et la souveraineté de leurs nations.

     


    Jean-Yves CREVEL - Reproduction autorisée avec ce lien : Source : DECAPACTU - Pourquoi faut-il quitter l’Union Européenne pour abandonner l’euro ?

    [1] -La Grèce va se libérer de l’Union européenne

    [2] - Convention de Vienne sur le droit des traités - Faite à Vienne le 23 mai 1969. Entrée en vigueur le 27 janvier 1980. Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 1155, p. 331

    [3] DÉNONCIATION OU RETRAIT DANS LE CAS D’UN TRAITÉ NE CONTENANT PAS DE DISPOSITIONS RELATIVES À L’EXTINCTION, À LA DÉNONCIATION OU AU RETRAIT

    [4] C’est l’article qui permettrait de jeter dehors un état-membre, éventuellement contre sa volonté : Article 60 - EXTINCTION D’UN TRAITÉ OU SUSPENSION DE SON APPLICATION COMME CONSÉQUENCE DE SA VIOLATION 1. Une violation substantielle d’un traité bilatéral par l’une des parties autorise l’autre partie à invoquer la violation comme motif pour mettre fin au traité ou suspendre son application en totalité ou en partie. 2. Une violation substantielle d’un traité multilatérale par l’une des parties autorise : a) Les autres parties, agissant par accord unanime, à suspendre l’application du traité en totalité ou en partie ou à mettre fin à celui-ci : i) Soit dans les relations entre elles-mêmes et l’Etat auteur de la violation ; ii) Soit entre toutes les parties ; b) Une partie spécialement atteinte par la violation à invoquer celle-ci comme motif de suspension de l’application du traité en totalité ou en partie dans les relations entre elle-même et l’Etat auteur de la violation ;(...)

    [5] [ Source : Lettre de l’OFCE n°283

    [6] -Draghi et Trichet veulent un nouveau traité européen (...) Cela porte donc à 129 milliards d’euros les titres qu’elle détient désormais dans son bilan, souligne l’institut d’émission européen. (...)

    [7] -Le chef économiste de la BCE démissionne, bourses et euro plongent (...) Jürgen Stark occupait le poste de chef économiste, l’un des plus importants au sein de la BCE, depuis le 1er juin 2006. Son mandat ne devait s’achever que le 31 mai 2014.

    A plusieurs reprises au cours des dernières semaines, il avait exprimé ses doutes sur le programme de rachat d’obligations publiques mené par l’institution monétaire de Francfort pour soulager les pays les plus fragiles de la zone euro. (...)


    http://www.decapactu.com/spip/article.php3?id_article=624


    votre commentaire
  •  

     

    Ségolène Royal est très attentive aux Droits des Femmes qu’elle met en œuvre dans son action quotidienne de Présidente de Région . En témoignent les nombreux dispositifs en faveur des femmes mis en place en Poitou-Charentes.

    Yvette Roudy, ancienne Ministre des Droits des Femmes, unanimement respectée pour son engagement féministe, vient de lui rendre hommage dans un très beau texte de soutien :

    " Dans cette campagne des primaires, je soutiens Ségolène Royal pour trois raisons :

    l. Parce que de tous les candidats elle est celle qui a le mieux compris les leçons politiques de François Mitterrand, qu’il s’agisse de sa capacité de rassemblement, de son pragmatisme, de son sens de l’état, de son goût de la liberté et de la justice.

    2. Parce que, de tous les candidats, elle est celle qui a le mieux compris et défendu les droits des femmes par la preuve. Récemment encore, Ségolène a crée le Pass’Contraception permettant un accès gratuit à la contraception pour toutes les jeunes filles. Une initiative que toutes les associations féministes et féminines ont salué tant le droit des femmes à disposer de leur corps reste encore aujourd’hui un droit à protéger. Car menacé de façon permanente.

    On me dit que certains candidats de chaque candidat seraient récemment devenus les meilleurs défenseurs de la cause des femmes. Dommage qu’ils aient été aussi discrets jusqu’à présent. Je n’ignore pas que les vocations tardives peuvent se révéler excellentes mais aucun, jusqu’à présent ne l’a prouvé par ses actes. En dehors de Ségolène.

    3. Parce que de tous les candidats, elle est la seule à avoir réuni 17 millions de voix soit 47% des suffrage sur son nom au second tour des Présidentielles de 2007, et que nous aurions pu l’avoir comme Présidente de la République, en lieu et place de Nicolas Sarkozy, n’eut été l’opposition machiste de certains dirigeants de son propre parti , qui n’ont pas supporté, qu’une femme de caractère indépendant et proche des féministes puissent les représenter.

    J’ajoute que Ségolène est, ce que j’appelle une « conquérante », qui a arraché sa circonscription et sa région à la droite . Elle saura mener les combats qui s’annoncent et je sais que nous pouvons lui faire confiance."

    Au-delà du Pass Contraception, les initiatives de Ségolène Royal en faveur des femmes sont multiples. Elles ont été construite lors d’assemblées participative dont la dernière s’est déroulée le 5 mars 2011 avec 150 femmes venues de tout le Poitou-Charentes .

    * la bonification de 20% de la Bourse Régionale Désirs d'Entreprendre pour chaque créatrice d’entreprise

    * la Charte d'engagements réciproques qui engage chaque entreprise bénéficiant d'une aide régionale à obtenir l'égalité entre femmes et hommes pour ce qui concerne le recrutement, le déroulement de carrière et le niveau des salaires

    * la valorisation des initiatives de femmes qui font progresser leur société par l'organisation du Prix Initielles (le Prix 2011 remis à Pascale Collart-Dutilleul fait revivre, à Saint-Aubin-le-Cloud (79), une usine de maroquinerie, « La Manufacture du Cuir »)

    * le financement d'un programme d'accompagnement des femmes vers l'emploi porté par les Centres d'Information au Droit des Femmes et des Familles (structures départementales ayant pour mission de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes)

    * la création de plus de 500 places dans des structures d'accueil de la petite enfance

    * la bonification mensuelle de 100€ de la rémunération des mères seules, stagiaires de la formation professionnelle

    * le lancement d'une campagne régionale « Si, les femmes ont le sens de l'orientation ! » afin de favoriser l'élargissement des choix professionnels des femmes

    * une opération « Tutrice » entre femmes pour renforcer le soutien de celles qui en ont besoin et mieux transmettre les compétences

    * l'ouverture du dispositif Caution Régionale pour le Logement des jeunes aux familles monoparentales

    * 1000 aides au permis de conduire sur 3 ans pour les familles monoparentales, les femmes en reprise de formation ou en demande d'emploi (enveloppe de 1,2 millions d'euros)le lancement d'un appel à projet de 30.000€ pour conforter le réseau des acteurs de la lutte contre les violences envers les femmes

    Toutes ces actions font avancer les droits de toutes les Femmes quelques soient leur parcours de vie. Pour elles et avec elles.

    Invitée le 25 août par l’Assemblée des Femmes à La Rochelle, Ségolène Royal a présenté ses priorités pour améliorer la situation des femmes que vous pouvez retrouvez ICI .

    Ségolène Royal souhaite en effet, mettre en place l’égalité entre les hommes et les femmes, comme cela est inscrit dans son contrat avec la Nation ICI.

     

    L'Equipe de Ségolène Royal

     

    Adhérer à Désirs d'avenir en cliquant ICI

    Site de campagne : http://www.segoleneroyal2012.fr

    Compte Facebook: http://www.facebook.com/segoleneroyal

    Compte twitter: http://twitter.com/royalsegolene

     


    1 commentaire
  • http://www.lesmotsontunsens.com/files/scandale-industrie-pharmaceutique-medicament.jpg

    http://www.lesmotsontunsens.com/files/scandale-industrie-pharmaceutique-medicament.jpg

     

    Médicaments:falsifications massives d'essais cliniques

    28 juillet 2011

     

     

    L’agence US de surveillance des médicaments, la FDA, a annoncé avoir découvert chez la principale société de recherche sous contrat, Cetero Research, un « système de falsification généralisé » des études pharmacologiques, de celles qui permettent aux Big Pharma d’obtenir des autorisations de mise sur le marché. Médi… calmant !

     

    Dr. Scott S. Reuben a du souci à se faire. Son titre de « Madoff de l’industrie pharmaceutique » (totalement passé sous silence de ce côté-ci de l’Atlantique, au passage…) ne tient plus qu’à un fil. En mai et en Décembre 2010, la Food And Drug administration (FDA) a inspecté la société Cetero. Une de ces boîtes privées auxquelles les firmes pharmaceutiques sous-traitent leurs tests cliniques en vue de l’obtention d’autorisations de mises sur le marché. La plus grosse de ces boîtes, en fait. Résultat : de nombreux dossiers ont été manipulés, voire falsifiés.

     

    Médicamenteur

     

    Et pas qu’un peu. Entre avril 2005 et juin 2009, les biologistes désignés comme responsables d’essais cliniques étaient tout simplement… absents de leur labo, au moment où ils étaient pourtant censés mener les tests. Peut-être se doraient-ils la pilule sur une plage exotique (plutôt que de la tester) ? Une étrange situation qui s’est reproduite 1900 fois ! En plus de cette « falsification généralisée« , la FDA estime aussi que Cetero a modifié a posteriori les résultats de ses études pour parvenir à la bonne conclusion : que le médicament évalué était sacrément efficace et sans danger.

     

    « Les fautes relevées sont suffisamment graves pour susciter des préoccupations quant à l’intégrité de toutes les données générées par Cetero sur cette période de cinq années » a affirmé mardi la FDA dans un communiqué, avertissant par là même les fabricants de médicaments qu’ils pourraient avoir à refaire les études de Cetero intervenues entre avril 2005 et Juin 2010. Même conclusion du côté de l’auditeur indépendant mandaté par la FDA : « Si le laboratoire est corrompu, les données générées le seront aussi. »

     

    Les autorités sanitaires en double aveugle

     

    Houla… des médocs dangereux auraient-ils pu être autorisés de façon arbitraire ? Seront-ils prochainement retirés des bacs de nos pharmacies préférées ? Qu’on se rassure… on n’en n’est pas encore là. Aucune firme pharmaceutique n’est nommément citée. D’ailleurs, la FDA demande à celles qui ont eu recours à Cetero… de s’identifier d’elles-mêmes ! Tout en les caressant dans le sens du poil. Selon le régulateur, il n’y a pas de quoi en faire une maladie : il ne s’agirait là que d’une mesure de précaution, « la sécurité et l’efficacité des médicaments déjà sur le marché étant peu susceptibles d’être affectées » … Et on devrait gober la pilule ?

     

     Le cachet du labo faisant foi

     

     Remarque : en 2008, la FDA (comme son équivalent européen, l’EMA) n’a inspecté que 1,9% des centres d’essais cliniques américains. D’autant qu’aujourd’hui, la plupart des études sont réalisées en Europe de l’Est, en Asie ou en Amérique latine. Sans « aucun moyen d’évaluer la qualité des recherches » , déclarait il y a quelques moins un éminent chercheur zunien. Ça laisse rêveur…

     

    « La santé dépend plus des précautions que des médecins » [Jacques-Bénigne Bossuet]

     

    Source : Les Mots ont un sens


    votre commentaire
  • Attention ! N'adhérez jamais à Avaaz, ne leur donnez pas d'argent, ne les soutenez pas ! Lorsqu'ils mènent une campagne juste, c'est OK pour signer UNE pétition, seulement cela ! Mais si je peux m'exprimer ainsi (vu CE sujet), c'est pour mieux "noyer le poisson", c'est pour nous faire accepter en réalité l'idéologie militaro-financière de l'Empire usraélien, contre les Libyens, les Syriens, les Iraniens, les Russes, les Chinois, les Vénézueliens, etc ou encore pour le Thibet du Dalaï-Lama façonné par la CIA (contre la Chine), ou pour une Birmanie inféodée à l'Occident, etc ! 

     

    La plus grande vigilance s'impose face à cet organisme qui est, finalement, malgré les apparences, au service des intérêts de l'Occident ! On concède une campagne de défense de l'environnement, mais on nous conditionne contre les Non-Alignés à l'Empire hégémonique, criminel ! (par exemple)

     

    eva R-sistons

     

    Chers amis,



    Nos océans sont dévastés -- des chalutiers de pêche en haute mer mettent à nu les hauts-fonds, laissant derrière eux de vastes étendues totalement rasées. Une réunion décisive de l'ONU sur la pêche a lieu dans 36 heures et pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la destruction insensée des océans, mais seulement si nous sommes suffisamment nombreux à nous faire entendre. Signez l'appel et faites-le suivre à tous:

    Signez la pétition

    Nos océans subissent une destruction systématique, et nous avons 36 heures pour tirer la sonnette d'alarme. L'industrie des produits de la mer utilise de longues chaînes à lourds maillons métalliques pour traîner de grands filets qui raclent les fonds marins en quête de poissons et emportent tout sur leur passage. Cette technique du "chalutage de fond" revient à saigner à blanc une forêt pour attraper un perroquet, et seul notre cri d'indignation pourra y mettre fin.

    Dans deux jours, des décideurs à l'ONU se réunissent pour évaluer l'impact de cette pratique destructrice. Les nations des îles du Pacifique se battent pour sauver les océans et ont demandé aux membres d'Avaaz de les soutenir. Saisissons cette chance de victoire -- si nous sommes suffisamment nombreux à nous exprimer aujourd'hui, cela renforcera leur poids face aux grands pays pêcheurs. Cela encouragera aussi les pays influents comme les Etats-Unis et l'Australie, qui ont déjà interdit le chalutage de fond dans leurs eaux, à demander la protection des hauts-fonds du monde entier.

    Lançons un immense appel urgent pour arrêter cette destruction insensée de nos océans -- les délégués remettront directement nos voix à la réunion de l'ONU. Signez maintenant et allons jusqu'à un demi-million de voix dans les prochaines 36 heures:

    http://www.avaaz.org/fr/stop_ocean_clear_cutting_fr/?vl

    De gigantesques chalutiers se déplacent méthodiquement d'un écosystème marin à l'autre, broyant les barrières de corail et aspirant toute créature vivante pour ne laisser derrière eux que de vastes déserts qui ne pourront pas se régénérer avant plusieurs centaines d'années. En un seul passage, certains bateaux sont capables de raser une zone équivalente à 5 000 terrains de football. Le Canada, la Russie et l'Espagne sont en pointe dans l'expansion de cette entreprise destructrice qui touche les eaux profondes les plus diverses et les plus précieuses au monde.

    Les principaux pays de pêche ont déjà eu 6 ans pour étudier les effets du chalutage de fond et évoluer vers des pratiques durables. La plupart ont échoué à honorer leurs engagements à protéger les océans et continuent d'allouer d'immenses subventions - plus de 162 millions de dollars par an - à la destruction en règle des océans.

    La réunion de cette semaine est notre meilleure chance d'inverser la tendance. Une équipe internationale de scientifiques marins a récemment appelé à mettre un terme définitif à la pêche dans les hauts-fonds, et la Commissaire européenne à la pêche a exprimé son hostilité à l'octroi de subventions publiques aux chalutiers de haute mer. Une nouvelle dynamique est lancée, mais nous aurons besoin d'un tollé mondial des citoyens pour faire de cette réunion à l'ONU un moment important où les nations feront face à leurs responsabilités. Rejoignez l'appel pour sauver les océans, signez la pétition maintenant et faites-la suivre à vos amis:

    http://www.avaaz.org/fr/stop_ocean_clear_cutting_fr/?vl

    L'an dernier, les membres d'Avaaz ont apporté un soutien décisif au Royaume-Uni pour la création de la plus grande aire marine protégée dans l'archipel des Chagos (NB d'Eva : Archipel volé aux habitants - chassés de l'ïle - pour que les Anglo-Saxons puissent y établir leur principale base militaire ! Voyez mon post "San Diego...", par eva R-sistons (cliquer sur Google) Voilà la vérité cachée par Avaaz ! Il doit s'agir en réalité d'une zone MILITAIRE à protéger des curieux...) . Nous avons également aidé à mettre un sommet sur les baleines sous le feu des projecteurs internationaux, ce qui a permis d'obtenir l'extension du moratoire mondial sur la chasse à la baleine. Lorsque nous agissons ensemble, nous obtenons de vrais résultats dans la préservation des mers et de la grande diversité du monde naturel! Mobilisons-nous dès maintenant aux côtés des nations des îles du Pacifique et de tous les défenseurs des océans pour ouvrir la voie à une nouvelle ère de protection de la nature.

    Avec espoir,

    Stéphanie, Iain, Antonia, Emma, Ricken, Alice, Wissam et toute l'équipe d'Avaaz

    Plus d'informations:

    Selon une équipe internationale de chercheurs, la pêche en haute mer n'est pas durable (Commission Européenne, CORDIS)
    http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NEWS&ACTION=D&SESSION=&RCN=33789

    Des scientifiques marins appellent à la fin de la pêche en haute mer et à des alternatives durables (Huffington Post, en anglais)
    http://www.huffingtonpost.com/2011/09/09/deep-sea-fishing-not-sustainable-marine-scientists-trawling_n_954508.html

    Les grands fonds marins ravagés par la pêche (Géo)
    http://www.geo.fr/environnement/actualite-durable/greepeance-peche-ocean-52337

    Site de la Coalition pour la préservation des hautes mers (en anglais)
    http://www.savethehighseas.org/


    votre commentaire