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    http://1.bp.blogspot.com/_-tMQItNSeLM/TMHMctif4cI/AAAAAAAAB3M/39hIcBqS2Ds/s320/nabe-christ-renaudot.JPG

    Le Monde (le torchon, pas la planète) s'interroge sur la sélection du dernier roman de Marc-Édouard Nabe, L'Homme qui arrêta d'écrire, roman des années 2000, pour le prix Renaudot. On se souvient qu'en 2002, Alain Zannini, roman des années 1990, était sélectionné pour le Goncourt des Lycéens. Des lycéens qui, à l'époque, n'avaient pas beaucoup manifesté... pour Nabe.

    Comme d'habitude dans la presse torche-cul, une allusion est faite au prétendu antisémitisme de l'auteur. C'est le comique récurrent depuis les années 1980, et, bien que cela soit totalement faux, les journalistes ne peuvent s'empêcher d'y faire référence, pour discréditer Nabe, qui est pourtant le premier défenseur de juifs comme Jésus de Nazareth, Henry Bernstein ou Simone Weil. Et bien d'autres. La presse torche-cul est ce qu'elle est...

    Reproduction de l'article du Monde qui est très drôle en raison des témoignages de Louis Gardel (accusation d'antisémitisme), de Patrick Besson (défenseur nabien depuis 1988) et de Franz-Olivier Giesbert (qui est, avec Frédéric Taddéi et Thierry Ardisson, le seul animateur TV à inviter Nabe). Nabe au Renaudot : un coup d'épée dans l'eau ? On s'en fout. Le Renaudot a tout à y gagner, Nabe n'a rien à y perdre.

     

    Est-ce un pied de nez au monde de l'édition ? Un "coup" médiatique ? Ou, comme le dit Dominique Bona, membre du jury Renaudot, la volonté de rester fidèle à l'esprit d'irrévérence qui a présidé à la naissance du prix ? Toujours est-il que, pour la première fois dans l'histoire des prix littéraires, un livre autoédité entre en compétition. Et pas n'importe quel roman puisqu'il s'agit de L'Homme qui arrêta d'écrire, de Marc-Édouard Nabe. Un choix qui ne manque pas d'ironie. D'une part, le roman de Nabe fustige copieusement les milieux artistico-littéraires en changeant à peine le nom des personnes qu'il attaque - notamment certains membres du jury, comme Patrick Besson ou Franz-Olivier Giesbert. D'autre part, ce livre diffusé sur Internet et dans quelques commerces (boucherie, fleuriste...) se veut l'illustration d'un nouveau concept lancé par l'auteur : "l'anti-édition". Pourtant, ni le boycottage des intermédiaires traditionnels du livre que sont les éditeurs, les diffuseurs et les libraires - des "parasites" selon Nabe - ni le contenu du roman ne semblent avoir vraiment posé de problème au jury, comme l'explique Patrick Besson : "C'est davantage sur le côté scandaleux du personnage qu'il y a eu des oppositions." Louis Gardel, par exemple, est catégorique : "Je n'ai pas ouvert le livre de Nabe car, il y a quelques années, lors d'un dîner, j'ai quitté la table après qu'il a tenu des propos antisémites. Il est hors de question que cela aille plus loin."

    Interrogés sur la question de l'autoédition, les membres du jury expriment des points de vue divergents. "D'abord ce n'est qu'une deuxième liste, observe Dominique Bona. Ensuite, il est évident que si Marc-Édouard Nabe est maintenu dans la dernière sélection, il faudra en parler dans la mesure où ce procédé court-circuite une profession qui est aujourd'hui en souffrance. Lui décerner un prix serait un véritable camouflet à l'égard des libraires, auxquels tous les auteurs sont redevables." Un avis que ne partage pas Franz-Olivier Giesbert : "Je ne vois pas où est le problème ? Proust en son temps s'est autoédité." Pour Patrick Besson, "c'est une manière de saluer l'importance d'une œuvre originale qui demeurera une curiosité dans le paysage littéraire de la deuxième moitié du XXe siècle". Et puis, ajoute-t-il, "je suis sensible à l'aspect industriel. C'est de l'autoédition telle que la pratiquaient en leur temps Tolstoï et Dostoïevski." Message reçu par Nabe, qui s'est dit agréablement surpris par cette entrée en lice au Renaudot : "Au moins cela démontre qu'un livre sorti en janvier hors du système traditionnel peut encore avoir une existence en septembre. Il y a quelque chose de très réjouissant à voir l'anti-édition entrer dans une liste de prix prestigieux." Surtout si, comme l'affirment Christian Giudicelli et Louis Gardel, c'est Franz-Olivier Giesbert, patron du Point et figure influente de la vie littéraire, qui a parrainé Nabe, autoproclamé "paria" des lettres... Ce que Giesbert dément.
    Le site des lecteurs. A lire : ses tracts qui sont de véritables pépites.

    Source : Tombland

    publié par prolix

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=17033


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  • Vendredi 15 octobre 2010 5 15 /10 /2010 09:44

    Télévision: de l'info sans infos


    La nouvelle censure

    Le principe de base de la censure moderne consiste à noyer les informations essentielles dans un déluge d'informations insignifiantes diffusées par une multitude de médias au contenu semblable. Cela permet à la nouvelle censure d'avoir toutes les apparences de la pluralité et de la démocratie.

    Cette stratégie de la diversion s'applique en premier lieu au journal télévisé, principale source d'information du public.

     

    De l'info sans infos...

    Depuis le début des années 90, les journaux télévisés ne contiennent quasiment plus d'information. On continue d'appeler "journal télévisé" ce qui devrait en réalité être appelé un "magazine".

    Un J.T. moyen contient au maximum 2 à 3 minutes d'information. Le reste est constitué de reportages anecdotiques, de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.

     

    ...et une censure sans censeurs

    Toute la subtilité de la censure moderne réside dans l'absence de censeurs. Ceux-ci ont été efficacement remplacés par la "loi du marché" et la "loi de l'audience". Par le simple jeu de conditions économiques habilement crées, les chaines n'ont plus les moyens de financer le travail d'enquête du vrai journalisme, alors que dans le même temps, le reality-show et les micro-trottoirs font plus d'audience avec un coût de production réduit.

    Même les évènements importants sont traités sous un angle "magazine", par le petit bout de la lorgnette. Ainsi, un sommet international donnera lieu à une interview du chef-cuistot chargé du repas, à des images de limousines officielles et de salutations devant un batiment, mais aucune information ni analyse à propos des sujets débattus par les chefs d'états. De même, un attentat sera traité par des micro-trottoirs sur les lieux du drame, avec les impressions et témoignages des passants, ou une interview d'un secouriste ou d'un policier.

    A ces insignifiances s'ajouteront le sport, les faits-divers, les reportages pitoresques sur les villages de la France profonde, sans oublier les pubs déguisées pour les produits culturels faisant l'objet d'une campagne de promotion (spectacles, films, livres, disques...).

     

    Information destructurée pour mémorisation minimale

    Tous les psychologues et spécialistes des neurosciences savent que la mémorisation des informations par le cerveau se fait d'autant mieux que ces informations sont présentées de façon structurée et hiérarchisée.

    La structuration et la hiérarchisation de l'information sont aussi des principes de base enseignés à tous les étudiants en journalisme.

    Or depuis 10 ans, les journaux télévisés font exactement le contraire, en enchainant dans le désordre des sujets hétéroclites et d'importance inégale (un fait divers, un peu de politique, du sport, un sujet social, un autre fait divers, puis à nouveau de la politique, etc) , comme si le but recherché était d'obtenir la plus mauvaise mémorisation possible des informations par le public. Une population amnésique est en effet beaucoup plus facile à manipuler...
     

    © Syti.net, 1998

     

    http://intoxikinfo.over-blog.com/article-television-de-l-info-sans-infos-58878674.html


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  • sarkozy voyou

    http://www.bsavenir.fr/?p=4480

     

    La réforme des retraites est votée ?

    Un mensonge de plus !

     

    Le Sénat a donc voté hier le projet de loi sur la réforme des retraites. Maintenant la propagande mensongère va s'en donner à cœur joie, disant que c'est fini,  que c'est voté, qu'on ne peut pas y revenir et qu'il faut arrêter les grèves. Les mensonges vont succéder aux contre-vérités, suivant la méthode habituelle des voyous qui nous gouvernent.

    Tout cela est faux, rien n'est joué, car il faut ajouter quelques petites précisions importantes :

    • La loi n'est pas encore votée, puisqu'elle doit faire l'objet d'un ajustement par la commission mixte Assemblée-Sénat et être soumise au vote de l'assemblée une fois que le texte sera définitif (il y a des différences de texte entre le projet voté à l'Assemblée et celui voté au Sénat).
    • Lors de son passage devant l'Assemblée, la loi peut encore être modifiée, c'est le principe de la navette parlementaire où l'Assemblée a le dernier mot.
    • Une fois votée par l'Assemblée, elle n'est pas encore applicable puisqu'elle doit faire l'objet d'un décret d'application émis par le président de la république.
    • Une fois le décret établie, elle n'est pas encore applicable, puisqu'elle risque de faire l'objet d'un recours devant le Conseil Constitutionnel, ne serait ce que pour non respect du principe d'égalité (ceux qui ont commencé à travailler jeune cotisant plus longtemps que les autres) ou même de vice de procédure notamment à cause de l'interdiction des débats à l'assemblée, quand M. Accoyer avait fait son coup de force.

    Donc le feuilleton continue et le vote d'hier au Sénat n'est qu'une étape comme les autres. Quoiqu'en dise la propagande officielle, la loi n'est pas votée.

    Raison de plus pour amplifier les grèves et les blocages.


    Auteur: Roland

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=17003



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  • Selon Le Canard enchaîné, Eric Woerth serait intervenu pour sauver sa future retraite très avantageuse de conseiller régional de Picardie


    publié le mercredi 20 octobre 2010 à 23h09




    La retraite d'Eric Woerth
    .

    On pensait tout savoir sur Eric Woerth, le ministre du travail ayant fait l'objet de révélations en cascade ces derniers mois. Et pourtant... Le Canard enchaîné du 14 octobre raconte le dernier combat qu’aurait mené Eric Woerth lorsqu'il était ministre des comptes publics à Bercy : sauver le système de retraite très avantageux des conseillers régionaux de Picardie en faisant intervenir une filiale de la Caisse des dépôts et consignations. La mission est sur le point d’être accomplie. Seul petit problème : Woerth a été conseiller régional de Picardie de 1986 à 2002. Le ministre Woerth serait donc intervenu pour sauver la retraite bonus du conseiller Eric.



    Curieusement, une semaine après ces révélations, aucun média (à l'exception du Courrier picard) n'a repris l'information du Canard.

     

    http://www.politique.net/2010102001-woerth-retraite-conseiller-regional-de-picardie.htm


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  • La fallacieuse lutte contre le terrorisme: Citoyens, vous êtes bernés !

    Le Chat et le terrorisme
    http://lafontanelle.free.fr/index.php/2006/12/01/
    .
    Terrorisme ! Un épouvantail brandi à tout moment.
    Lutter contre le terrorisme ?
    Quelle imposture !
    2000 membres d'Al Quaïda dans le monde
    (source Expert français en terrorisme,
    pardon je ne me souviens plus de son nom),
    et ces 2000 là terrorisent les puissantes armadas de l'Occident.
    Loufoque ! Très loufoque...
    Un bon Service de Renseignement suffirait à les terrasser.
    .
    Alors, pourquoi cet épouvantail à peuples ?
    .
    - Pour faire peur, d'abord.
    Une personne terrorisée vote pour celui
    qui lui promet la Sécurité. Point.
    .
    - Ensuite, pour mieux contrôler les citoyens.
    Au nom du terrorisme, tout est minutieusement épié,
    surveillé, noté, imprimé, archivé.
    Nos moindres faits et gestes !
    Et les fichiers se recoupent,
    oh merveille de la technologie triomphante.
    .
    - Et puis, il y a les lois liberticides.
    Au nom de la lutte contre le terrorisme,
    on supprime peu à peu toutes nos libertés.
    Au final, que restera-t-il ?
    Le terrorisme est un prétexte commode
    pour faire accepter l'intolérable. Pfff !!!
    .
    - C'est aussi un moyen de dominer les consciences
    pour, ensuite, se permettre de tout contrôler:
    Ressources, pays récalcitrants, régions entières...
    Le Terrorisme est le meilleur allié de
    la fort peu démocratique entreprise occidentale
    de domination du monde. Vous avez dit hégémonie ?
    Impérialisme pas mort. Et même bien vivant !
    .
    - Le terrorisme incite à fabriquer des armes,
    pour se défendre contre... une menace imaginaire.
    Les pays qui ont peur,
    (et on s'arrange, pardi, pour qu'ils aient peur),
    se fournissent en armes auprès de ceux
    qui les fabriquent et qui instrumentalisent la peur .
    Les mulinationales de l'armement se frottent les mains.
    Et pour services rendus,
    non aux citoyens restés sur le carreau, eux,
    mais aux Maîtres du monde,
    les Gouvernements reconnaissants
    octroient aux marchands de morts, après leur disparition,
    rues à leur nom, plaques commémoratives...
    et de leur vivant, ils sont chouchoutés
    par les Médias et par les Politiques et par les Financiers
    (liste non exhaustive).
    Fortune, pouvoir, prestige assurés !
    Tuez le plus possible,
    et vous serez encensés.
    Drôle de "civilisation" !
    Le Petit Prince de St Exupéry,
    s'il regardait notre planète,
    serait encore bien étonné.
    Candide (de Voltaire), aussi !
    .
    - Mais ce n'est pas Tout !
    Bonnes gens, vous avez peur ?
    Blotissez-vous sous les ailes protectrices
    du Nouveau Désordre Mondial.
    Pardon, du "Nouvel Ordre Mondial".
    Ils n'attendent que ça,
    les concepteurs de cette jolie, jolie structure !
    .
    Alors, le "terrorisme",
    il est pas utile ?
    Pour les crédules, au moins.
    Et tant pis pour eux, ils l'auront cherché !
    .
    Eva R-sistons


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