•  Jamais l'Europe n'avait traversé dans la période récente une crise d'une telle ampleur. Jamais les certitudes d'hier, les constructions qu'on croyait solides comme la pierre, n'avaient à ce point été remises en cause : la monnaie unique qui vacille, le libéralisme questionné, le libre-échange montré du doigt, etc.

     

    Tout s'agite, tout bouge, tout change...Sauf dans les médias français ! On ne peut que regretter en effet la très grande faiblesse du débat dans nos médias.

    A quelques rares exceptions près, la plupart des titres de presse, des chaînes de radio et de télévision ne traitent que très superficiellement les événements en cours, au point que l'opinion publique ne peut pas comprendre grand chose si elle ne prend pas la peine, et le temps, de s'informer par elle-même.

    On peut faire trois reproches principaux aux médias français :

     

    - D'abord, ils ne donnent pas toutes les informations sur la crise actuelle.

    Comme souvent malheureusement, il faut se reporter à la presse anglo-saxonne, ou allemande, pour savoir ce qui est en train de se passer. Par exemple, à moins d'être tombé sur le seul article du Monde qui évoquait le sujet, personne ne sait en France que des rumeurs très insistantes évoquent à l'heure actuelle un abandon de l'euro par la Grèce. Le premier ministre grec a même été contraint de publier un communiqué pour démentir l'information. Quant aux investisseurs, ils sont 41% à parier sur ce scénario, d'après un sondage Bloomberg.

    Qui le sait ? Qui en France sait autre chose sur la Grèce que le discours 100 fois répété sur les déficits abyssaux de ce pays, et la prétendue irresponsabilité des gouvernements ? Pas grand monde, en tout cas pas la masse de la population. Et pour cause...

     

    - Ensuite, ils n'organisent pas les débats qu'on pourrait légitimement attendre. Par exemple sur l'euro.

    A quand un grand débat sur les avantages et les inconvénients de la monnaie unique, 10 ans après son lancement, et à l'heure où des économistes de très grand renom remettent en cause son utilité ? Pourquoi les chaînes de service public ne prennent-elles pas l'initiative d'un tel débat ? On pense à l'euro, mais on pourrait aussi évoquer les plans d'ajustement du FMI ou le rôle des banques dans la crise. Les gens sont suffisamment intelligents pour comprendre les enjeux de ces débats et on peut parier qu'ils s'y intéresseraient grandement si on prenait la peine de les organiser.

     

    - Enfin, on peut une nouvelle fois faire un très grave reproche à la quasi-totalité des médias français : leur manque total d'objectivité, et leur parti-pris idéologique évident dans la crise.

    Et cette dernière remarque explique sûrement la précédente : si les médias n'organisent pas les débats essentiels, c'est parce qu'ils ne veulent surtout pas les ouvrir dans l'opinion !

    A-t-on déjà entendu un grand éditorialiste critiquer la monnaie européenne ? Non. A-t-on même déjà entendu une analyse de la crise qui mette en cause le rôle qu'y joue l'euro et la politique de la Banque centrale de Francfort ? Même pas, ou très à la marge. La plupart du temps, on se contente de répéter que la crise trouve sa source dans le comportement irresponsable de gouvernements "drogués à la dette et aux déficits"...Et pourtant, dans la presse étrangère, on lit d'autres analyses, plus profondes, plus fouillées, plus complètes, plus objectives.

     

    Bref, une nouvelle fois, les médias français sont assez largement en dessous de tout ! Refusant d'analyser lucidement la crise qui secoue la zone euro, ils sous-informent, et désinforment. Internet n'en devient que plus nécessaire encore !

    Jeudi 10 juin 2010

     - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -dollars

    Puis-je me permettre de rebondir ?

    Il me semble qu'en fait, de crise il n'y a pas. Des magouilles, oui. Des spéculations délirantes, oui. Des partis pris de refuser aux citoyens les informations leur permettant de comprendre et de débattre, oui. Si le NON au TCE a été un succès, c'est parce que le texte existait, qui a permis à des bénévoles de le décortiquer, et de porter à la connaissance de tous ses circonvolutions, ses faiblesses et ses tromperies. Tromperies consistant à créer un cadre précis, inventif, envahissant à tout ce qui était économique et surtout financier ; et en contrepartie à garder dans un vague très subtil et lénifiant tout ce qui concernait la politique, le social, les services publics, les droits de l'homme...

    Interdisez les marchés financiers, et vous verrez comme les choses pourront changer. Bloquez toute spéculation, par exemple en obligeant à déposer en gage préalable à l'achat de titres leur équivalent en valeur dans un portefeuille d'autres titres, et ne subsisteront que des arbitrages anodins entre valeurs. Les attaques sanglantes de valeurs par des argousins qui ne possèdent que le centième de la contrevaleur de ces valeurs, terminé. Qui aura le courage de l'imposer à des mastodontes comme Goldman Sachs, ou même la société Générale ? Le problème est là, et uniquement là. Chaque jour circule dans les "tuyaux" de la finance internationale plus de cent fois la richesse réelle du monde entier : est-ce acceptable ?

    Il n'y pas de crise : il n'y a que des banksters. Et leurs larbins, qui sont sensés diriger les pays du monde.

    BO

    sabre au clair


    Source : Le Vrai Débat

     

     

    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13474


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    9 juin 2010 par Daniel Vanhove
     
     

     

    La dernière agression de l’entité sioniste à l’encontre du bateau turc Mavi Marmara est probablement la signature de la fin du projet colonial des extrémistes israéliens. Et tout démocrate qui se respecte ne peut relâcher la pression sur les dirigeants politiques du monde, afin que justice soit rendue aux victimes de cette ignoble agression. Prémices d’une justice plus large à tous ceux qui ont injustement souffert du projet colonial sioniste, depuis plus de 62 ans.

    Pour comprendre, revenons sur la chronologie des faits qui se sont déroulés face aux côtes de Gaza, et décortiquons quelque peu leur présentation par les autorités israéliennes :
    - 1. dans les jours qui ont précédé le départ de la flottille humanitaire pour Gaza, les autorités israéliennes ont préparé le terrain médiatique, affirmant que l’accès aux côtes de Gaza serait interdit à toute embarcation ;
    - 2. en pleine nuit du 31 mai, le Mavi Marmara suivi par un sous-marin (!), des vedettes et des hélicoptères de combat, subit l’assaut d’un commando israélien héliporté, dans les eaux internationales, ce qui constitue en soi une enfreinte aux lois maritimes et transforme de facto les assaillants israéliens en pirates ;
    - 3. avant même de monter à bord et depuis leurs bâtiments de guerre, les militaires israéliens ont fait usage de leurs armes à feu, tuant et blessant plusieurs militants, ce qui est formellement interdit par les Conventions internationales et qui dans un contexte de guerre, constitue un crime contre l’humanité ;
    - 4. les pacifistes issus d’une quarantaine de nationalités différentes, pris de panique par la violence extrême de cet assaut, loin de se résigner tentent de se défendre avec ce qui leur tombe sous la main et un pugilat s’ensuit ;
    - 5. plusieurs humanitaires sont tués à bout portant dont certains sont même jetés par-dessus bord ;
    - 6. dans une brutalité inouïe faite à l’encontre de civils, les militaires prennent le contrôle du Mavi Marmara et le détournent vers le port israélien d’Ashdod, ce qui constitue un enlèvement et une séquestration de civils étrangers au conflit ;
    - 7. les informations sur le déroulement de cette opération sont manipulées et tronquées par les responsables israéliens, tant à l’intérieur d’Israël que dans les capitales étrangères, ainsi du nombre de victimes où le flou le plus absolu persiste toujours et illustre le mépris d’Israël pour toute vie humaine non juive ;
    - 8. des photos et des vidéos prises par l’armée sont passées en boucle sur les chaînes internationales pour démontrer la violence de militants pacifistes et dénoncer leur agressivité à l’égard des forces armées israéliennes, dans le but de jeter le doute sur leur bonne foi et leur engagement humanitaire ;
    - 9. les agresseurs israéliens surarmés tentent de se faire passer pour les agressés et de retourner les informations à leur profit, poussant le ridicule à exhiber les armes des humanitaires : rasoirs, couteaux de cuisine, barres de fer (issues du matériel de bord), frondes et sacs de billes ;
    - 10. les versions des officiels israéliens ne concordent absolument pas avec les versions des militants pacifistes et il faut donc constater qu’en plus de leurs crimes, les représentants d’Israël, tous autant qu’ils sont, mentent sans vergogne et utilisent des vidéos datant de 2003 et 2006 afin de travestir la vérité en propagande ;
    - 11. non contents d’arraisonner le convoi humanitaire, de brutaliser les civils et de mentir sur la version des faits, les soldats ont volé les victimes de tous leurs effets personnels, y compris leurs cartes de crédit ;
    - 12. cerise sur le gâteau : les chaleureuses félicitations du 1er Ministre Netanyahu au retour de cette inacceptable et criminelle expédition maritime ;
    - 13. le gouvernement israélien continue d’interdire l’accès aux côtes de Gaza à tout navire étranger et a déjà détourné le Rachel Corrie et sa cargaison vers le port d’Ashdod ;
    - 14. non contentes d’intervenir contre des convois humanitaires, les autorités israéliennes détiennent le contenu des bateaux et ne semblent pas vouloir restituer les bâtiments à leurs propriétaires ;
    - 15. face aux habituelles hésitations de l’administration américaine pour condamner cette intervention, il reste à déterminer si les autorités US ainsi que l’OTAN n’étaient pas informées de l’opération israélienne, voire si elles n’ont pas encouragé l’assaut du Mavi Marmara pour punir la Turquie de ses initiatives dans le dossier du nucléaire iranien.

    Conclusions : devant un tel étalage et la répétition avérée de mensonges, de vols, et aujourd’hui de crimes de civils étrangers par une armée désormais en guerre contre tout ce qui bouge, la communauté internationale ne peut rester sans réaction. Cet énième crime ne peut rester impuni et constitue probablement la goutte qui fait déborder le vase. Israël, certain de son impunité s’est permis le pont trop loin. Il convient à présent de lui faire comprendre que tous ses essais pour s’accaparer la Palestine de la manière que tout le monde connaît est un échec. Et que le projet sioniste doit être liquidé.

    Tout le blabla improductif, la débauche d’énergie incalculable, les sommes faramineuses englouties et les tonnes d’archives autour d’un processus de paix – inexistant dans les faits – pour « donner » aux Palestiniens les miettes de ce qu’il leur appartenait afin d’y établir leur croupion d’État est un leurre et doit passer aux oubliettes pour désormais se concentrer sur l’énergie utile à la restitution au peuple palestinien de ses frontières d’origine. Fi de ces deux États vivant côte à côte puisque l’un des deux s’est montré au fil du temps, incapable de respecter la première ligne de la première résolution onusienne, et n’a eu de cesse de ferrailler pour s’approprier indûment des terres qui ne lui revenaient pas. La Palestine doit dès lors retrouver ses frontières initiales d’avant la partition de son territoire, et être restituée à ses ayants droits en premier lieu desquels les réfugiés. Les juifs qui désireront rester dans les frontières de la Palestine historique seront citoyens de l’État palestinien à part entière. Les autres qui ne désirent pas y rester regagneront les pays dont ils sont issus et dont ils récupèreront la nationalité.

    Depuis son origine, au vu des faits qui ont marqué le cheminement de ce funeste projet colonial, le nombre de victimes et les dommages collatéraux qui en résultent sont désastreux. Il reste donc à constater que celles et ceux qui ont travaillé et participé à ce macabre projet – et pour certains, s’y emploient toujours, et avec quel acharnement ! – se sont trompés et ont raté l’occasion de transformer leur essai. Le projet d’État d’Israël ne peut advenir et s’établir durablement en Palestine, comme l’avaient ourdi les dirigeants européens, trop contents de se débarrasser au lendemain de la deuxième guerre mondiale, de leur culpabilité à propos de la question juive sur le dos des Palestiniens. Dès son implantation par la force sur les terres palestiniennes, et par la suite, de conquêtes en conquêtes, cet État moribond n’a fait qu’étaler à la face du monde, le peu de cas qu’il fait de toute vie humaine non juive. Ainsi que le peu de cas qu’il fait du Droit international et humanitaire.

    Un tel projet ne peut donc s’implanter durablement sur les terres volées au pays d’accueil, et ne peut que disparaître dans les pages les plus sombres de l’histoire. A chaque fois et de manière répétée et obtuse, les occasions qui lui ont été données de transformer ce projet en État viable ont été galvaudées par une classe politique aveuglée par son racisme et sa bêtise – ce qui va toujours de pair. Aucun État n’a bénéficié d’autant de mansuétude qu’Israël. Ce n’est pas juste. Cela doit cesser.

    Pour rappel, je renvoie à ce que j’écrivais dans mon dernier livre La Démocratie Mensonge paru en 2008, (p. 107) : « De la demande explicite de la reconnaissance de l’Etat d’Israël… Peut-être convient-il à ce stade, de revenir sur la déclaration de Yasser Arafat au Parlement européen de Strasbourg le 13 septembre 1988 et au paragraphe 7 de la Déclaration d’indépendance de l’Etat de Palestine : « En dépit de l’injustice historique imposée au peuple arabe palestinien, qui a abouti à sa dispersion et l’a privé de son droit à l’autodétermination au lendemain de la Résolution 181 (29.11.1947) de l’Assemblée générale des Nations Unies recommandant le partage de la Palestine en deux Etats, l’un arabe et l’autre juif, il n’en demeure pas moins que c’est cette Résolution qui assure aujourd’hui encore les conditions de légitimité internationale qui garantissent également le droit du peuple arabe palestinien à la souveraineté et à l’indépendance. » Ce qui pourrait être compris de la façon suivante : l’Etat d’Israël ne peut exister et donc, être reconnu officiellement, qu’à la stricte condition où l’Etat de Palestine existe et est reconnu à ses côtés (…) Cette réciprocité est contenue dans les textes (…) »

    Puisque cette réciprocité ne s’est pas traduite dans les faits et que l’État palestinien n’existe pas dans les conditions prévues par les différentes Résolutions de l’ONU, l’État d’Israël qui ne peut exister que dans cette stricte réciprocité n’a aucune légitimité. Il est donc temps de tourner la page. Et que d’ici quelques mois, cette question qui empoisonne les relations internationales depuis des décennies ne soit plus qu’un mauvais souvenir.

    En attendant, si l’UE et les USA sont aussi soucieux du respect du Droit quand il s’agit d’Israël que de tout autre pays, qu’ils agissent enfin sérieusement au lieu de laisser l’initiative à leurs citoyens ! Qu’ils se montrent à la hauteur de la situation et multiplient comme ils l’ont fait avec Berlin du temps de la guerre froide, les convois et les ponts entre le monde libre et Gaza assiégée et étouffée par la bande d’extrémistes qui tient lieu de gouvernement du projet sioniste.

    Si rien n’est fait pour briser ce siège inhumain, les démocraties occidentales n’ont qu’à bien se tenir, parce la rue risque de gronder au-delà de toute attente.

    Le projet sioniste a échoué. Il est temps d’en prendre conscience, de le dire, d’en répandre largement l’information, et de s’en réjouir.

    Daniel Vanhove –
    Observateur civil
    Membre du Mouvement Citoyen Palestine
    Auteur de Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes – 2005 et de La Démocratie Mensonge – 2008 – parus aux Ed. Marco Pietteur – coll. Oser Dire
    08.06.10

     

     

    http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4605
    «Ce qui guide la politique d’Israël» - Un texte d’Ilan Pappé
    http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13440

     

    UN NOUVEL ÉCHEC DE LA PROPAGANDE ISRAÉLIENNE :
    DES PHOTOS MONTRENT DES PASSAGERS DU MAVI MARMARA VENANT EN AIDE A DES SOLDATS ISRAELIENS
    http://www.alterinfo.net/Un-nouvel-echec-de-la-propagande-israelienne-des-photos-montrent-des-passagers-du-Mavi-Marmara-venant-en-aide-a-des_a47072.html

     

    Israël.jpg

    L'aide humanitaire d'Israël, Laplote,

    http://laplote.over-blog.fr/ext/http://laplote.blogs.courrierinternational.com/ 

     

     

    En bons pirates, les Israéliens ont aussi pillé la flottille 
    Comble du cynisme !
    Israël aurait  dépouillé des humanitaires !
     
    Des militants de la flottille Gaza Libre disent avoir été dépouillés de leur argent et appareils par les pirates israéliens, après que leurs navires ont succombé à l’attentat meurtrier du 31 mai.
     

    Selon des survivants de la flottille qui ont parlé à Press TV, les activistes à bord du convoi d'aide humanitaire ont été dépouillés de 3,5 millions de dollars en espèces et matériel par des commandos [de piraterie] israéliens.

    Des centaines de militants ont signalé la disparition de leur argent, ordinateurs portables, téléphones et vêtements après avoir été relâché par les pirates la semaine dernière.
     
     
     
    Une flotille juive pour briser le siège de Gaza

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  •  Herman Van Rompuy portrait.jpg  

    Ce que signifie Monsieur Van Rompuy

    L'éclatement de la Belgique 

     

     

    Non, ce n’est pas une boutade ! Malgré son allure de Pinocchio effaré, Monsieur Van Rompuy (Herman) est loin d’être le personnage insignifiant qu’ont mélancoliquement décrit des européistes déçus. Il signifie un projet politique tout à fait clair, et a été choisi à dessein ; pas par les citoyens des différents peuples de la très diverse Europe, évidemment, mais par une oligarchie mondiale qui n’est pas le cercle des Présidents et des Premiers Ministres des pays de l’Union Européenne. Désormais simples exécutants politiques, ceux-ci n’ont fait que ratifier la décision d’affairistes qui ne se cachent même plus.

     

    Avant de se présenter devant ceux qui devaient le nommer, M. Van Rompuy a comparu, le 12 novembre 2009, au château de Val-Duchesse, à Bruxelles, devant le jury d’un club mondial rassemblant banquiers, marchands d’armes, magnats du pétrole et dirigeants de multinationales avec leurs  journalistes apprivoisés. Il est allé passer un examen. Le projet d’impôt européen à prétexte écologique qu’il y a fait connaître est tout ce que les citoyens ont été autorisés à savoir. Son parcours politicien ayant été jugé conforme au profil souhaité, il a été adoubé comme gouverneur général de l’Union Européenne. Quant à Madame Ashton, choisie en même temps, elle déborde de précieuses qualités : parvenue typique de la nomenklature, inféodée à la finance, absolument inconnue, tout à fait novice en diplomatie et incapable d’ânonner une phrase en une autre langue que l’anglais.  

    Le premier but de ce double choix est de signifier une fois pour toutes aux citoyens des pays d’Europe que l’ère démocratique est close, et que dorénavant c’est le conseil des banquiers qui décide. Désormais les choix seront faits par des experts, afin de maximiser les rendements financiers. Mettez vous bien ça dans la tête ! Peut-être pourtant quelques politiciens espéraient-ils qu’en acceptant des marionnettes aussi falotes ils retarderaient la mainmise totale des groupes bancaires, et pourraient exercer encore quelque pouvoir pendant quelques années. En ce cas ils se seraient illusionnés, car, derrière ce duo grotesque, la destruction de la démocratie va bon train, et eux-mêmes sont déjà surveillés. La crise de la dette grecque en est une limpide démonstration.  

    La deuxième signification est que l’Union Européenne est une succursale de l’empire anglo-saxon, dont les dirigeants dictent la politique étrangère qu’ils font appliquer par l’OTAN, bras armé de l’oligarchie. Madame Ashton joue à merveille de sa balourdise feinte pour ridiculiser l’Union Européenne, tout en élargissant son propre champ d’action et en étoffant ses services (ne parlons pas de ses revenus). Elle joue son rôle, conformément aux instructions de ses commanditaires. Pour les financiers, la diversité des pays du continent européen est contraire à la nécessaire soumission des consommateurs et défavorable à l’intimidation militaire exercée contre les « pays émergents », vitale pour maintenir une hégémonie mondiale chancelante. L’activité intellectuelle, politique et scientifique dans les pays d’Europe doit être strictement encadrée et normalisée par l’usage exclusif de la langue anglaise, tandis que l’innovation doit être concentrée dans les pays dominant l’empire (comme le montre l’institution récente d’agences de contrainte et de surveillance des chercheurs). Les diplomaties nationales sont donc vouées à disparaître, en même temps que la liberté politique et culturelle des nations.  

    Mais pourquoi être allé chercher le Premier Ministre de Belgique, un pays qui apparemment n’avait pas besoin d’une crise politique supplémentaire ?

    Précisément afin de provoquer une nouvelle crise et de scinder la Belgique, comme l’a récemment exigé un euro-député anglais qui, en bon Anglais, se mêle de ce qui ne le regarde pas et parle dans l’intérêt des classes dominantes.

    Mais quel est cet intérêt ? La Belgique n’est-elle pas une création de l’Angleterre ?

    La Belgique moderne fut en effet créée en 1830 par l’Angleterre, afin que la France ne contrôlât pas le port d’Anvers et que la frontière du Nord de la France fût vulnérable militairement. Mais les diplomates anglais n’avaient pas prévu une guerre contre l’Allemagne unifiée, de sorte  qu’au XXe siècle l’Angleterre, alliée à la France, dut sacrifier des milliers d’hommes pour défendre cette frontière indéfendable. La France en perdit cependant bien plus encore ! La Belgique a ainsi très bien servi à affaiblir la France, mais est devenue maintenant inutile. L’intérêt de l’oligarchie serait au contraire à présent de la détruire. Bien entendu, le sort de la Belgique n’intéresse en rien les oligarques, mais renforcer l’Union Européenne leur importe au plus haut point, puisque celle-ci est la structure de vassalisation des pays d’Europe à la finance. Accroître les pouvoirs de l’Union Européenne permettrait de réduire la démocratie à un pur jeu d’apparences, et de renforcer durablement le régime autoritaire qui s’installe peu à peu depuis une trentaine d’années. Mais il manque à l’Union Européenne la souveraineté qui lui permettrait de dominer les États. C’est à combler ce manque que détruire la Belgique serait utile.

    Le traité de Lisbonne a en effet doté l'Union Européenne de la personnalité juridique et d’une représentation diplomatique. Pour devenir un État internationalement reconnu, il ne  lui faudrait plus qu'un territoire propre, fût-il minuscule comme ceux de Monaco ou du Vatican. Un quartier de Bruxelles ferait fort bien l’affaire. Dès que cette reconnaissance serait obtenue, la subordination juridique des États, dès longtemps entreprise, serait parachevée. L’attaque des spéculateurs contre la Grèce est déjà utilisée pour préparer la mise sous tutelle des États.

    Encore faut-il, pour obtenir la souveraineté sur une partie de Bruxelles, faire éclater la Belgique, et il faut le faire sans tarder, avant que les peuples d’Europe ne rejettent l’Union Européenne qui les ruine en imposant le libre-échange absolu, y compris envers les pays tiers. L’éclatement prochain de la zone euro rend la nécessité encore plus pressante. Cependant d’autres raisons motivent aussi les oligarques à agir. Les extrémistes flamands sont évidemment d’utiles auxiliaires, mais la crise économique pourrait faire passer le nationalisme au second plan des soucis du peuple flamand. Mieux vaudrait donc les utiliser au plus tôt, et si possible tant que sévit l'actuel gouvernement français, tout entier composé de valets de la finance internationale, dociles à nuire de leur mieux aux intérêts de la France et de la Francophonie. Surtout, un fait interne à la Belgique, inconnu de la plupart des Français, oblige à une manœuvre rapide et délicate.

    Depuis 1962 la Belgique est soumise à des « lois linguistiques », imposées par la majorité flamande du pays. Une « frontière linguistique », interne, divise le pays entre Flandre, Wallonie et Bruxelles. Cette « frontière » fut fixée sans consulter la population, sur la base d’un recensement de 1947 déjà périmé à l’époque, afin que Bruxelles fût enclavée en Flandre. Elle ne coïncide pas partout avec les limites administratives, ni avec l’actuelle limite entre les langues, car l’extension de l’agglomération bruxelloise depuis soixante-trois ans a étendu l’aire où l’usage du français est le plus courant. De ce fait, des communes dont la grande majorité des habitants parlent français sont administrativement rattachées à la Flandre (et de même les communes des Fourons, loin de Bruxelles), ce qui suscite d’invraisemblables bisbilles, mesquines à souhait, qui font toute la saveur de la politique belge. L’agglomération bruxelloise et la Wallonie sont pourtant désormais contigües, mais le dessein opiniâtre des Flamingants d’annexer Bruxelles à la Flandre empêche de reconnaître cette réalité.

    Quoique futiles, ces bizarreries ne sont pas d’anodines coutumes locales, mais forment un important atout pour les partisans d’une Union Européenne supranationale. En effet, lors de la division de la Yougoslavie, la carence politique, la paresse d'esprit, le manque de clairvoyance, la crainte inspirée par le seul nom de Sarajevo et surtout la volonté de cacher le conflit politique opposant la France, qui voulait maintenir la Fédération yougoslave, et l’Allemagne, qui voulait la détruire au plus tôt, firent prévaloir une cote mal taillée : reconnaître les limites des républiques fédérées comme frontières internationales, sans consulter les populations ni considérer la répartition des diverses communautés humaines assemblées ou divisées par ces frontières. On sait quels désastres ce compromis entraîna et dans quelle confusion durable il a fait plonger les Balkans. Les vices juridiques évidents étaient de confondre l’administratif et le politique, de faire prévaloir le droit du sol sur le droit des gens, et de préférer l’arbitraire bureaucratique à la vérité des préférences nationales. Comme pour incruster le mal, les gouvernants d’Europe ont entériné cette décision casuelle comme un principe. Ce précédent yougoslave serait donc invoqué en cas d’éclatement de la Belgique (et l’on serait plus réaliste en écrivant « lorsque la Belgique éclatera »). Or plusieurs traditions politiques s’opposent. Pour établir la nationalité des personnes, la tradition française considère d’abord le droit du sol et secondairement la filiation, et elle s’en tient depuis un siècle et demi au droit des gens pour fixer les frontières. Jusqu’aux années récentes, la tradition germanique accordait l’exclusivité au droit du sang pour la nationalité, et elle a longtemps tenté d’imposer le tracé des frontières en invoquant le droit du sol ou le droit de conquête. La tradition anglo-saxonne accorde la primauté au droit du sol pour la nationalité, et laisse le droit du plus fort décider des frontières : la Grande-Bretagne est une île. Ces trois traditions sont incompatibles.

    Selon la jurisprudence tirée de l’écartèlement de la Yougoslavie, les communes situées en Flandre sont flamandes, même celles dont la grande majorité des habitants sont Bruxellois et francophones, et Bruxelles est bel et bien enclavée en Flandre. En outre le parlement et le gouvernement flamands (car il y a sept parlements et trois gouvernements en Belgique, outre les assemblées provinciales !) ont, depuis des années, décrété que la capitale de la Flandre était Bruxelles, et y ont fixé leur siège, sans consulter les habitants de la ville bien entendu. En proclamant son indépendance, la Flandre revendiquerait sa capitale ! Bien sûr, les Bruxellois sont à 85 % francophones, mais les dirigeants flamands ne manquent pas de souligner qu’outre le français, maintes langues sont parlées à Bruxelles, y compris le turc et l’arabe maghrébin, et même l’anglais dans des immeubles de bureaux. Par mansuétude, le gouvernement flamand serait prêt à accorder un statut dérogatoire (transitoire bien entendu) aux habitants qui ne parleraient pas le néerlandais (anglais accepté).

    Il est peu vraisemblable que les politiciens britanniques et allemands intéressés par l’affaire soutiennent jusqu’au bout la revendication flamande, car ils savent qu’imposer un changement de langue aux habitants d’une grande ville est impossible. Mais des partisans du renforcement de l’Union Européenne pourraient proposer (dans un esprit de conciliation, n’en doutons pas…) un statut de "ville libre" pour une partie de Bruxelles, comme jadis Dantzig ! Ce quartier serait pompeusement proclamé « capitale de l’Europe » et, pour faire étasunien, on dirait « District of Concordia ». Toute latitude serait laissée à l’administration de l’Union Européenne pour angliciser peu à peu son district ; en contrepartie, toute latitude serait laissée aux autorités du nouvel État flamand, devenu souverain sur une partie de la ville, pour gêner les Bruxellois francophones et attiser les oppositions ethniques. Mais ce scénario dépend de l’enclavement de Bruxelles en Flandre, qu’un référendum dans les communes proches de la « frontière linguistique » remettrait en cause. La primauté du droit du sol sur le droit des gens, qui est le principe de la politique flamingante et la cause principale de la fièvre politique récurrente de la Belgique, paraît ainsi aux européistes comme un atout maître.

     Scinder la Belgique le long de la « frontière linguistique » existante, sans consulter les populations intéressées, est néanmoins en bonne logique un projet insoutenable. En effet, une seule nationalité belge existe, et une seule souveraineté. Ces faits incontestables sont de surcroît incarnés en une seule personne : le roi ! Le droit des personnes ne distingue pas parmi les Belges des Néerlandophones, des Francophones ou des Germanophones. La seule procédure envisageable est donc de demander l’avis des populations au suffrage universel, et de tracer la frontière au niveau communal. L’avenir de chaque commune serait décidé à la pluralité des voix des habitants, puis chacun opterait pour la nationalité de son choix. L’argument que le référendum n’existe pas en droit belge est sans force, puisque par hypothèse l’État belge disparaîtrait. La seule restriction envisageable au suffrage universel pourrait être de limiter le corps électoral aux citoyens domiciliés dans chaque commune et y résidant effectivement depuis plusieurs années, mais cette modalité d’application ne modifierait pas le principe. Bien entendu, les États successeurs garantiraient la liberté de circuler et de résider, ainsi que le maintien des droits des minorités à l’avenir, de part et d’autre de la frontière ainsi démocratiquement déterminée.

    Quoique seule cette procédure soit conforme à l’équité et à l’esprit du droit international, nul doute que des chicanes seraient tentées pour en limiter et en retarder l’application. L’enjeu en effet n’est pas mince, car si l’Union Européenne était reconnue comme un État fédéral disposant d’un territoire propre et d’un service diplomatique, ses dirigeants revendiqueraient bientôt un statut de membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. La Grande-Bretagne n’envisageant aucun changement de ses droits, au nom de son traditionnel statut d’exception, le siège de la France serait dévolu à l’Union Européenne et bientôt confié à un Danois entouré d’une administration anglaise. Ainsi l’empire anglo-saxon disposerait de trois sièges parmi les cinq permanents.

    Tel est le sens de la nomination de M. Van Rompuy. Dévoué à la Flandre et fidèle serviteur des classes dominantes, M. Van Rompuy prépare la scission de la Belgique afin d’assurer la domination de l’empire anglo-saxon sur l’Europe, en contrepartie d’une promesse de soutien à la tentative de mainmise de la Flandre sur Bruxelles. De son poste, il devrait faire traîner des négociations pendant que les dirigeants flamands brusqueraient le mouvement.

    La France risque d’être trahie par ses politiciens et éliminée de la politique mondiale.

    À l’occasion d’une crise politique, les dirigeants flamands tenteraient d’imposer leur solution avant que les peuples ne réagissent. Cette « solution », qui évidemment ne ferait que multiplier les problèmes, n’est pas une vague élucubration mais un dessein médité. M. Herman Van Rompuy était l’un des parlementaires flamands qui lancèrent le projet de scinder l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde sans référendum sur la limite linguistique, afin d’isoler Bruxelles. Herman a un frère, Éric, lui aussi politicien. Il n’y a pas de mal à avoir un frère, ni à se prénommer Éric, ni à se passionner pour la politique. Mais M. Éric Van Rompuy est connu depuis quarante ans comme un flamingant rabique, qui ne se cache pas de vouloir néerlandiser Bruxelles, de l’Atomium au bois de la Cambre et des sous-sols aux mansardes. Éric dit tout haut ce que Herman ne doit pas dire. Précisons : ce que Herman ne doit plus dire, car naguère encore il ne s’en privait pas. S’il le pouvait, il ferait parler flamand au Menneken-Pis. M. Herman Van Rompuy paraît certes aussi simplet que Pinocchio, mais ce sont les renards et les loups qui tirent les ficelles.

    Encore une fois, l’oligarchie mondiale se fiche de la Flandre et des Flamingants, il se trouve seulement que des intérêts coïncident. Ou plutôt, des hommes pensent que leurs intérêts coïncident. En réalité, le peuple Flamand, grand petit peuple qui peut s’enorgueillir d’un passé glorieux et d’un présent prospère, nuirait certainement à son avenir s’il suivait ses extrémistes. Un coup de force à Bruxelles, suivi d’un long conflit avec les habitants de la ville, serait un très mauvais commencement pour son existence étatique. Fixer par référendum la frontière entre les États serait pour lui bien préférable.

    Face à de tels projets plusieurs questions viennent à l’esprit. Quel est, à présent, le but de l’Union Européenne ? Quelles sont ses effets réels ? Quelles forces sociales soutiennent-elles l’intégration européenne ? Comment les États peuvent-ils pacifier les rapports sociaux ?

    Discuter ces questions en détail nécessiterait un gros livre écrit par plusieurs auteurs, mais quelques réponses partielles peuvent être cependant proposées.

    Il n’est bien sûr pas possible d’épiloguer, puisque nul ne connaît l’avenir, mais la prépondérance anglo-saxonne au Conseil de Sécurité ouvrirait à l’ONU une crise semblable à l’agonie de la SDN à la fin des années trente. La diplomatie, déjà rendue instable par la volonté des États-Unis de récuser le multilatéralisme et d’affaiblir l’ONU, deviendrait chaotique. L’oligarchie escompte cependant affermir ainsi son pouvoir, d’autant plus que la suprématie de l’Union Européenne sur les États rendrait inopérants les débats politiques dans les pays européens, comme ils le sont depuis longtemps dans les pays anglo-saxons. Démocratie et Souveraineté nationale sont en effet inséparables, et le but visé est d’abolir l’une et l’autre, afin d’achever de détruire le compromis social datant de l’après-guerre, qui faisait la part trop belle aux producteurs dans le partage de la valeur ajoutée.

    Dès les années cinquante du XXe siècle, les classes dominantes comprirent que le suffrage universel rendait impossible une politique réactionnaire dans les États nationaux. La « construction européenne » leur permit de dominer les démocraties nationales et de raffermir leur emprise. Toute responsabilité politique fut bannie de cette Union européenne, malgré la concentration progressive du pouvoir. La notion même de politique en fut exclue, remplacée par l’exaltation des compétences des experts et par quelques simagrées de démocratie factice. Le libre-échangisme y devint dogme. Ainsi fut supprimé tout frein à la circulation des marchandises et des capitaux, même à court terme, ce qui permit aux détenteurs de monnaie de reprendre une grande part de la valeur économique produite. Désormais les décisions sont prises dans l’ombre, au gré de firmes privées, financières plutôt qu’industrielles, et dont les plus influentes ne sont pas européennes. Sous la férule de la Commission, la concurrence entre les pays de l’Union européenne est exacerbée à dessein, et l’immigration laissée sans contrôle, afin de forcer la baisse relative des salaires et la régression des droits sociaux. Pour verrouiller cet absolutisme si propice aux tripotages, un projet de constitution fut présenté en 2005, mais rejeté par plusieurs peuples en dépit d’une intense propagande. Le traité de Lisbonne fut donc imposé en 2009 pour contraindre les peuples à se soumettre. Ce coup de force s’est accompagné de l’aggravation de la surveillance policière. Dans l’Union européenne, l’action politique est impuissante, l’industrie dépérit, les classes populaires sont frappées par le chômage et appauvries, la plupart des agriculteurs vivotent, l’activité intellectuelle s’étiole, la recherche est mise sous tutelle, l’innovation disparaît. Mais si ce désastre organisé obère l’avenir, il profite aux intermédiaires, et, au premier chef, aux banques anglo-saxonnes qui, grâce aux manœuvres de leurs gouvernements, se sont arrogé depuis quarante ans le monopole de la création monétaire. Ce sont elles qui, au moyen de l’OMC, ont imposé la concurrence indienne et chinoise. Ce sont elles qui achètent en monnaie de singe les entreprises pour en absorber la substance puis les démanteler. Ce sont elles qui gouvernent effectivement l’Union européenne, à travers des hommes de paille.

    Le despotisme européiste, nous y sommes. L’autoritarisme vétilleux de la Commission s’aggrave, avec l’aide de la bien mal nommée Cour de justice européenne, dont les arrêts prétoriens étendent sans cesse les compétences de l’Union européenne, en usurpant au profit de celle-ci les droits des États. La langue des maltôtiers anglo-saxons est imposée, même dans les affaires internes à chaque pays. La sape des constitutions nationales, seul cadre où les divers intérêts sociaux puissent se confronter pacifiquement, fait s’effondrer le débat politique et le contrôle démocratique sur les gouvernants. Le pouvoir discrétionnaire de commissaires nommés par intrigue, irresponsables, et placés sous influence, empiète ainsi chaque année davantage sur les libertés publiques et privées. Les difficultés économiques et politiques mènent fatalement ces despotes à la dictature.

    L’assujettissement des peuples par la destruction des droits nationaux, n’est limité que par la résistance des dirigeants des États, fort variable d’un pays à l’autre. Si les Allemands et les Britanniques savent à la fois défendre leur pouvoir national, investir les instances de décision de l’Union européenne et faire agir celles-ci au mieux de leurs intérêts, les classes dominantes françaises font tout leur possible pour accroître les prérogatives fédérales de l’Union européenne et vassaliser la République Française, dans l’espoir d’accéder à la surclasse dominante mondiale.

    Prêtes à tout pour pérenniser leur prédominance sociale tant elles craignent la révolte d’un peuple mal-pensant, les classes dominantes françaises rêvent d’une tutelle étrangère et souhaitent une administration anglophone, où caser leurs rejetons en excluant ceux du peuple. En dégradant encore un peu plus l’enseignement public, elles pourraient réserver le pouvoir à leurs descendants pour quelques générations. Les politiciens qui s’agitent incessamment dans les palais parisiens sont au-delà de toute critique. Tous leurs actes tendent à affaiblir la France, à la soumettre à l’empire dominant et à diviser les Français. Leur programme est celui de Condoleezza Rice en 2003 : abaisser la France. Au service de maîtres qui les méprisent, ces larbins ont envoyé l’armée française participer à l’agression contre le peuple Afghan. Ces lémures s’efforcent de faire dépérir la Francophonie et de céder la souveraineté de la Nation à l’Union européenne. S’ils réussissaient, ils se rengorgeraient de leur renoncement. Les dominants français, qu’ils se disent de « droite » ou de « gauche », seraient immensément euphoriques de devenir définitivement impuissants. Finies les responsabilités ! Et cela en bénéficiant de la solidarité active des oligarchies des pays voisins ! La France serait enfin échec et mat, politiquement, économiquement et intellectuellement, pour la jubilation de l’Angleterre et de l’Allemagne, et au grand soulagement de l’oligarchie française, qui pourrait s'angliciser le front haut, afin de dominer le peuple pendant un siècle.

    L’étape suivante, déjà en cours, est de brider l’Union Européenne, par coalescence de l’UE et de l’ALENA, dans une Union Transatlantique étroitement liée à l’OTAN et conçue comme instrument de domination interne sur les citoyens et d’intimidation externe vis-à-vis de la Chine et de la Russie. Sa fondation serait prétexte à créer une nouvelle monnaie permettant une banqueroute partielle. Sa direction effective serait partagée entre les banquiers de Wall Street et ceux de la City, tandis que la prédominance sur le continent européen serait laissée aux industriels allemands, dont les représentants politiques s’efforcent depuis longtemps de diviser l’Europe en régions, selon leur modèle fédéral, escomptant ainsi transformer en pouvoir politique la puissance économique qu’ils retirent de l’UE. Les récents chanceliers et ministres des Affaires étrangères d’Allemagne ont dit et écrit, à maintes reprises, que l’Union européenne permettrait à l’Allemagne de s’assurer l’hégémonie qu’elle a échoué par deux fois à imposer à l’Europe par la guerre. Cette hégémonie s’encadrerait, en attendant de s’en affranchir, dans l’empire anglo-saxon, où la responsabilité politique des dirigeants et les droits des personnes régressent depuis vingt ans.

    Mais les difficultés insurmontables qu’un tel projet ne manquerait pas de rencontrer font craindre une fuite en avant de ses promoteurs vers la guerre.

    Si ce projet de fédération despotique et libre-échangiste aboutissait, la déstructuration économique s’aggraverait encore et empêcherait définitivement de donner du travail à tous, y compris aux plus récemment arrivés. Mettre fin au libre-échange absolu et relocaliser la production est donc vital. Pour les Français, c’est l’existence nationale, culturelle et spirituelle qui est en jeu, en même temps que la prospérité, la liberté et la paix civile. Pas de liberté individuelle si la liberté collective n’est pas assurée ; pas de vie culturelle sans concorde ; pas de concorde sans prospérité ; point de prospérité, même pour les riches, si les pauvres sombrent dans la misère.

    Un peuple est souverain s’il peut, par sa volonté ultime exprimée collectivement, accepter ou repousser un projet engageant son avenir. Parmi maintes raisons de vouloir maintenir notre Souveraineté nationale et la transmettre aux générations à venir, fierté, fidélité à nos aïeux et à notre culture, volonté d’être maître chez soi, goût pour la vie civique conçue comme une œuvre d’art, crainte d’une désarticulation de la société menant à la violence, il en est une qui devrait emporter la décision des Français : dans le monde tel qu’il est, la France est un instrument irremplaçable au service de la paix et de la liberté. Non par prédestination, parce que la France serait une entité providentielle, peuplée d’esprits géniaux et douée d’une essence collective intemporelle. Ce pays, comme toute autre formation sociale, aurait pu disparaître ou avoir d’autres limites. Ses mœurs ont évolué au cours du temps. Mais, au-delà de l’image sentimentale de Marianne au bonnet phrygien ou de « la Madone aux fresques des murs », l’équilibre social et les leçons de l’Histoire font que les Français croient à l’égalité des hommes et à l’égalité des nations. Ils pensent que la liberté individuelle s’exerce grâce à la liberté collective. Surtout, ils ont horreur des excès. Ce n’est pas que jamais des Français n’en aient commis, il s’en faut. Mais, contre les abus, se sont toujours dressés des femmes et des hommes, pour les dénoncer et appeler leurs compatriotes à la raison, à la générosité et à l’honneur. Si peu nombreux les protestataires aient-ils d’abord été, ils ont toujours fini par emporter la conviction générale. Toutes les opinions, des plus chimériques aux plus pertinentes, des plus tyranniques aux plus généreuses, ont déjà été débattues en français. Au fil des siècles, malgré les défauts de leur organisation et les injustices de leur société, et même après que certains d’entre eux aient commis des crimes, les Français ont toujours su finalement se réformer. Souvent cela n’alla pas sans difficultés, ni sans fautes parfois sordides. Cependant, par leur attachement sans mysticisme à l’image idéale de la France, les Français expriment leur consentement à l’effort d’humaniser la société, cet effort que chaque génération doit continuer, en bénéficiant du labeur des générations qui l’ont précédé pour alléger les peines des générations qui lui succéderont.

    Dans le désordre du monde, la France est le seul pays autour duquel des oppositions à un impérialisme puissent se cristalliser pacifiquement. C’est le seul pays qui pourrait, s’il se donnait à nouveau un Gouvernement, proposer une réforme globale des relations internationales. Cette proposition pourrait être d’autant plus favorablement accueillie que l’impérialisme français date désormais d’un passé ancien.

    La crise en cours, économique, financière, politique, morale, et aussi guerrière puisque les puissances anglo-saxonnes ont perpétré deux agressions au Moyen-Orient et y ont entraîné leurs alliés, démontre l’excès d’ambition de l’oligarchie. Les événements châtient cette démesure. En répandant partout le trouble et la violence, les puissances « occidentales » se sont fait haïr dans le monde entier. Leurs industries sont à présent très menacées par des concurrents que les dirigeants ont eux-mêmes favorisés le plus possible, sous la pression de financiers avides de multiplier les échanges, occasions de profits. Ces concurrents sont sans scrupules et exploitent leurs peuples sans pitié. Si ce déséquilibre perdurait, le risque de grave conflit s’accroîtrait. Seule une calme fermeté peut rétablir à la fois l’équilibre international et la liberté.

    La dynamique propre du système international, mais aussi les interventions des acteurs politiques, détermineront la coopération ou l’affrontement, la prospérité ou l’appauvrissement, le rétablissement de la démocratie ou l’instauration d’une dictature durable, la paix ou la guerre. Notre liberté dépend de notre lucidité et de notre ténacité. Pour que les peuples d’Europe ressaisissent une prise sur leur avenir, la priorité est d’abattre l’irréformable Union Européenne, de quitter l’OTAN, et de remettre en chantier la coopération internationale.

    Les Français peuvent en prendre l’initiative.

    Christian Darlot

     

    http://www.observatoiredeleurope.com/Ce-que-signifie-Monsieur-Van-Rompuy_a1389.html

     

    http://r-sistons.over-blog.com/article-l-afrique-du-sud-et-le-non-alignement-france-profonde-instantanes-52102670.html

    Liste complète

     

     

     

    Lire aussi  (Belgique):

    http://www.alterinfo.net/La-Belgique-une-victime-du-Nouvel-Ordre-Mondial_a47193.html

     


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    Le FMI attaque l'Europe

     

    Le FMI ne tarit pas de critiques envers l’Europe. Laxiste, dépensière, il est temps de la "réformer". Entendez par là baisser les prestations sociales, privatiser les services publics, démanteler le droit du travail. Les Etats-Unis qui pilotent le FMI et le milieu des affaires qui est aux commandes de l’économie pressent l’Europe de se dépouiller au plus vite de ses protections sociales. Que signifie l’arrivée du FMI sur la scène européenne ? Quel sont ses résultats passés ? Quel rôle jouent les Etats-Unis dans ce processus ? Eléments de réponse.

    Le FMI qui a un bilan totalement désastreux dans les pays pauvres (voir les documentaires présentés ici) étend en ce moment sa politique à l’Europe.

    Depuis la fin des accords de Bretton Woods, cette institution pilotée par les Etats-Unis (majoritaires en voix) a systématiquement prôné la privatisation et la suppression des politiques sociales (fin des remboursements des frais de santé, fin des services publics etc.) Il n’a jamais été présenté un éventail de remèdes disponibles à chaque pays selon sa situation propre, comme cela se pratiquait à la Banque Mondiale avant 1973. Ce sont toujours les mêmes recettes qui sont appliquées sans distinction et présentées comme une panacée par le FMI. C’est ce que dénonce Joseph Stiglitz, prix nobel d’économie et ancien économiste en chef à la Banque Mondiale dans La Grande Désillusion. Selon lui, si la Banque Mondiale a conservé une tendance à poser un diagnostic un peu personnalisé sur chaque pays, le FMI se montre fondamentaliste dans l’application des politiques néolibérales, ces dernières étant considérées comme le seul remède possible quel que soit le mal. Un dogme impossible à remettre en question à l’intérieur de l’institution, personne n’accepte d’entrer dans une telle réflexion. A cet égard, il faut bien constater que le néolibéralisme est une idéologie. Certains l’ont nommé
    TINA, There Is No Alternative, en référence à la maxime de Margaret Tatcher, toujours répétée depuis.

    De fait, les populations sont toujours ressorties appauvries de ces cures d’austérité, et cela a parfois été jusqu’à les priver de ressources vitales. Ainsi au
    Ghana au début des années 2000, la privatisation de la compagnie nationale de distribution de l’eau, suite à un ajustement structurel, a contraint de nombreux villageois à devoir choisir entre boire de l’eau potable et manger. L’entreprise nouvellement en charge de la distribution avait doublé les prix, voire triplé ou quadruplé selon les villes.
    A la même époque, la
    privatisation de l’eau en Bolivie créait des manifestations monstres, forçant le gouvernement à reculer.
    Aujourd’hui c’est au Honduras que l’on poursuit le genre de programme, après que les Etats-Unis et l’élite locale aient renversé illégalement le président Zelaya, trop à gauche selon eux.
    Ces quelques exemples se retrouvent dans de nombreux autres pays, et pour toutes sortes de denrées et de secteurs d’activité.
    Il faut étudier les conséquences de ces politiques sur les populations si l’on veut évaluer correctement l’action du FMI. Systématiquement, l’élite locale s’est enrichie tandis que le peuple s’est appauvri. Cette politique est criminelle lorsqu’elle prive des citoyens de soins, d’eau potable, de nourriture, ou d’éducation.

    Le FMI ou la Banque Mondiale ne posent jamais comme condition à leurs prêts : améliorer la redistribution des richesses pour soulager la pauvreté. Il s’agit toujours d’incriminer l’Etat pour taxer la population au profit d’entreprises derrière lesquelles se trouvent de riches notables locaux ou occidentaux.
    Le transfert de richesse s’opère des pauvres vers les riches.

    La vente des actifs d’un pays (souvent à prix bradé,
    voir par exemple le cas de l’Argentine sous Carlos Menem) et les coupes budgétaires améliore temporairement l’état des finances publiques. Au lieu d’encourager le pays à se libérer d’une dette souvent asphyxiante (de 20 à 35% du budget de l’Etat pour dette remboursée plusieurs fois par le jeu des intérêts), les institutions de Bretton Woods conviennent immédiatement d’un nouveau prêt (voir par exemple le cas de l’Ouganda traité ici)... Et l’argent prêté par le FMI doit être utilisé suivant les conditions fixées par l’organisme international "américain" : constructions de centrales électriques, de routes, de barrages etc... Tout l’argent retourne ainsi aux pays prêteurs du Nord, dans la poche des entreprises qui réalisent ces constructions. Ces projets gonflent les chiffres de l’investissement, du PIB, de la croissance, et profitent à l’élite riche. On parle de succès, les journaux de droite utilisent ces résultats comme argument en faveur de la politique néolibérale du FMI. Mais la population majoritairement pauvre s’est appauvrie comme le montrent tous les indicateurs de pauvreté et de mesure de l’inégalité, qui explosent depuis trente ans. Mieux, le pays concerné se retrouve à nouveau lié par une dette qu’il faudra rembourser et dont il faudra payer les intérêts : les pays donateurs gagnent une seconde fois, et le pays pauvre perd toute indépendance. C’est ce système que l’on nomme parfois "néocolonialisme".

    Comme exemple de cette politique néocoloniale on peut citer par exemple le cas d’Haïti. La dictature des Duvalier coopérait avec les programmes américains, faute de quoi elle aurait été renversée comme l’a été Aristide ou comme ailleurs Allende, Roldos, Torrijos... Ainsi dès 1984, le FMI a obligé Port-au-Prince à supprimer toutes ses barrières douanières et à démanteler les rares et derniers services publics de l’île. Les produits agricoles américains, dont le riz, ont envahi le pays et ont jeté une grande partie de la paysannerie dans la pauvreté. Ceux-ci sont venus se réfugier dans les villes, où les entreprises américaines ont installé des ateliers textiles à bas coup, les "Sweap Shops". Les haïtiens y travaillent douze heures par jour pour un salaire dérisoire, même au regard du coup de la vie local (
    28 cent de l’heure chez Disney par exemple). A cet effet, Clinton a créé au début des années 90 une zone franche permettant aux entreprises américaines de rapatrier leur production sans payer de frais de douane. Techniquement c’est comme si cette zone franche faisait partie du territoire américain, droit du travail et salaires mis à part. Haïti qui produisant 90% de sa nourriture il y a trente ans en importe aujourd’hui 55%. En outre l’argent du FMI, utilisé en fonction des intérêts américains aux conditions dictées par le FMI, devra être remboursé par une population exsangue.

    Selon
    John Perkins, qui a exercé pendant 15 ans le métier de "tueur économique" pour le compte du gouvernement américain et de multinationales, le FMI propose volontairement des prêts impossibles à rembourser de manière à tenir les pays sous le contrôle des Etats-Unis. C’est une stratégie adoptée et perfectionnée depuis plus de 50 ans pour dominer le monde par l’arme économique. Toujours selon lui, les Etats-Unis travaillent ainsi consciemment à élargir et maintenir un Empire, à l’image des autres empires déclarés de l’Histoire, comme jadis la France, l’Angleterre, Rome ou la Grèce... Mais ce dernier instille cette nouveauté qu’il parvient à ses fins en ne se saisissant de l’arme militaire qu’en dernier recours, la guerre économique et la corruption des élites nationales apportant d’assez bons résultats.

    Selon
    Noam Chomsky, cette stratégie est née en réponse à la démocratie et aux mouvements sociaux d’après-guerre, qui sont parvenus à faire pression sur les politiques gouvernementales. La populations des Etats-Unis n’accepterait pas la manière dont se comporte son gouvernement si la question lui était posée ouvertement. Cela a forcé l’élite à opérer de façon détournée, soit par l’entremise d’entreprises privées (voir John Perkins), soit par des opérations militaires clandestines comme l’assassinat de syndicalistes en Amérique du Sud, ou le financement de groupes armés (Exemple des "Contras" au Nicaragua).

    Dès les années 20, Edward Bernays théorisa dans son ouvrage
    Propaganda les techniques de manipulation de l’opinion. Les "relations publiques", la "communication" et la presse ont servi de relais à une désinformation de masse. Ces nouveaux attributs du pouvoir se sont développées et affinés durant tout le XXème siècle, permettant à l’élite politico-économique de perpétuer sa domination sur le monde occidental et sur le monde entier ; la chute de l’Empire stalinien ayant ouvert l’ère unipolaire que nous connaissont aujourd’hui et au sein de laquelle aucune force n’est encore en mesure de faire contre-poids. Ce que l’on nomme généralement "mondialisation", à ce titre, n’est pas autre chose que l’expansion de l’Empire américain, le FMI étant une arme parmi d’autres.

    A l’heure où le FMI et les Etats-Unis s’intéressent de près aux affaires internes de l’Europe, il est essentiel de savoir à qui l’on a à faire. Hier, le Figaro nous rappelait dans ses pages saumon (p18 et 19) que les ministres des finances des pays européens ont accepté l’obligation de soumettre leur budgets nationaux à un examen préalable devant les instances européennes. L’examen devrait avoir lieu au printemps, ce qui laisserait le temps de faire d’éventuelles corrections. C’est une nouvelle délégation de pouvoir vers les institutions non démocratiques de l’Union. Le FMI, lui, trouve ces mesures trop timorées et il presse l’Europe de créer une autorité commune qui soit chargée de déterminer le niveau de déficit budgétaire admissible pays par pays. Il réclame également que chaque pays membre adopte des règles internes contraignantes qui forcent à limiter le déficit. Ainsi, la stimulation keynésienne de l’économie par l’investissement public est en train de devenir de facto une politique interdite en Europe. La formule "There Is No Alternative" semble avoir de beaux jours devant elle. Si les peuples ne se défendent pas de façon concertée, il est probable que l’irruption du FMI sur la scène européenne ne signe le début d’un processus de tiers-mondisation du continent.

    Le Figaro nous apprenait encore hier que la Maison blanche fait pression pour que l’Espagne adopte son plan de rigueur. Les Etats-Unis, affublés d’un déficit abyssal, à la tête d’une économie à bout de souffle ont urgemment besoin d’énergie pour perpétuer leur non négociable "way of life", que seul le dollar-référence protège de l’effondrement. L’Europe sera-t-elle l’ultime richesse à venir alimenter la machine américaine ?
     
    Raphaël Massi

     

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/le-fmi-attaque-l-europe-76160?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+agoravox%2FgEOF+%28AgoraVox+-+le+journal+citoyen%29 

     

     

    Protestation contre le FMI et la Banque mondiale à Jakarta en 2004

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-le-fmi-attaque-l-europe-dominer-le-monde-par-l-arme-economique-52213201.html

     

     


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    1) Domination par le crime organisé international :

     

    Depuis des décennies, nos dirigeants successifs ont accepté de privilégier les intérêts obscurs

    et financiers de criminels internationaux, au mépris de la sauvegarde de nos intérêts vitaux

    et élémentaires, de nos Droits Elémentaires, et de la préservation de notre environnement.

     

    Ces criminels internationaux forment depuis plus de deux siècles, un gouvernement mondial

    secret, constitué des banquiers internationaux et de leurs cliques de lobbies, regroupés au

    sein de cercles d’ « élite » et de sociétés secrètes.

     

    Depuis des décennies, nos dirigeants corrompus respectifs ont permis, successivement, que nous soyons maintenus sous la domination de ces criminels, après avoir participé sciemment à leur prise de pouvoir sur nous.

     

    Cette domination s’exerce donc sournoisement par l’intermédiaire de nos Etats respectifs, lesquels sont sous le contrôle manifeste du crime organisé international précité.

     

    Principalement, nos institutions politiques et judiciaires jouent le rôle d’interface entre ce crime

    organisé international et nous, les Peuples Souverains, au point qu’elles constituent un rouage essentiel dudit crime organisé.

     

    Ces institutions corrompues par leur hiérarchie, elle-même corrompue en amont, ont pour

    réelle fonction de protéger les intérêts du crime organisé international, en organisant le

    mensonge et la supercherie – avec la complicité active des médias.

     

    L’imposture est organisée aujourd’hui au niveau européen, sur le même schéma que celui que

    nous connaissons sensiblement dans chaque pays d’Europe Unie, ainsi que dans les pays

    anglophones, entre autres.

     

     

    2) Système monétaire imposé à notre civilisation ; fléau pour l’Humanité et pour la Vie sur Terre :

     

    Parmi la longue liste des dépendances qui nous sont imposées par nos dirigeants corrompus –

    énergie, alimentation, éducation, pensé, santé, information etc…- il en est une qui constitue la

    source de tous nos maux :

     

    La trahison principale de la part de nos dirigeants consiste à maintenir nos nations sous la

    dépendance monétaire de ces banquiers criminels internationaux.

     

    (En effet, la France par exemple, ne fabrique qu’à peine 5 % de sa monnaie, étant de ce fait

    obligée d’emprunter les 95 % manquant, aux banquiers internationaux.)

     

    Malgré ce que prescrivent nos lois, ces criminels fabriquent la monnaie à la place des Nations,

    dont c’est pourtant la prérogative exclusive et élémentaire.

     

    Ce ne sont que des faux-monnayeurs internationaux, crédités par nos dirigeants corrompus.

     

    Les Peuples Souverains sont victimes d’un racket organisé mondialement, afin de rembourser avec des intérêts, une dette internationale qui ne devrait pas exister.

     

    (En France, nous sommes soumis à cette dette inique depuis 1973, date à laquelle le président Valéry Giscard d’Estaing nous a placé délibérément sous la dépendance des faux-monnayeurs internationaux.)

     

    Cette dette représente en moyenne un tiers de manque à gagner sur le niveau de vie de

    chacun d’entre nous.

     

    Tous les peuples des pays d’Europe Unie sont aujourd’hui sous cette même dépendance vis à

    vis des faux-monnayeurs internationaux, depuis le 7 février 1992 ; date à laquelle ils ont été

    trahis par leurs dirigeants, lesquels ont sacrifié le pouvoir régalien de création de monnaie de

    leurs nations.

     

    Cette dépendance s’est accrue à travers un texte inique rédigé, là encore, par l’Illuminati

    Valéry Giscard d’Estaing ; le « traité de Maastricht » ( transposé en France dans la loi du 4 août 1993) incriminé précisément ici par son article 104.

     

    Le système monétaire qui fait loi dans le monde, imposé par ces criminels internationaux, est aussi inique qu’incohérent, et est pourtant admis dans notre inconscient collectif comme étant

    « normal ».

     

    La raison en est que notre inconscient collectif est la cible principale d’un formatage profond et indicible, organisé par les criminels internationaux, à l’aide des moyens médias et de

    communication qu’ils contrôlent pour nous désinformer, neutraliser notre libre arbitre, notre

    liberté de penser, à l’échelle internationale.

     

    Car, il n’est pas normal que des entité privées puissent battre monnaie à la place des

    Nations ;

     

    Il n’est pas normal que les Etats, ne fabriquant pas leur monnaie, doivent prélever de l’argent aux Peuples Souverains, alors qu’ils devraient leur en donner, et pourraient le faire si ils fabriquaient leur monnaie ;

     

    Il n’est pas normal que la monnaie puisse se démultiplier, se reproduire toute seule,

    enrichissant de façon exponentielle ceux qui en ont le plus, appauvrissant de façon toute aussi

    exponentielle ceux qui en ont le moins ;

     

    Il n’est pas normal que nous soyons ainsi prisonniers d’une logique de « pouvoir d’achat », de

    « croissance », de propriété et d’accumulation de richesses, au détriment de nos valeurs essentielles ;

     

    Il n’est pas normal que les banquiers internationaux puissent créer la monnaie ex nihilo, sur simple base de nos emprunts, sans plus aucune valeur réelle de référence ;

     

    Il n’est pas normal que les banques aient le pouvoir, en pratique, d’allouer autant de crédits que ce qui leur est demandé, pour créer sur ces seules demandes d’emprunts, la monnaie sur laquelle elles se font payer des intérêts iniques.

     

     

    3) Société de consommation ; ou…

     

    système de racket organisé des peuples, déchéance planifiée de l’espèce humaine et mise à mort de la Nature :

     

    Ce système monétaire constitue la cause majeure de la destruction organisée de notre

    planète, car tout ce qui génère de la croissance et surtout des dépenses – industrialisation,

    surconsommation - cause en fait l’endettement des individus et des nations, et permet donc la

    création de monnaie, sur la base de leurs emprunts vis à vis des banquiers criminels qui

    s’enrichissent ainsi, en vue de s’acheter le pouvoir par la corruption.

     

    Sous couvert de ces frais insensés, nos politiciens prétendent agir pour notre intérêt collectif,

    participant en fait à la stratégie mondiale criminelle ici dénoncée :

     

    Leur mission consiste d’une part à pousser les nations et leurs citoyens à générer le plus

    possible de dépenses et donc d’emprunts, à travers une course hystérique à la consommation

    et à la croissance, et d’autre part à les rendre dépendants des lobbies de l’industrie.

     

    A titre d’exemple pour la France, citons les dépenses faramineuses de la secte Sécurité Sociale, avec, à titre anecdotique, l’inquisition des campagnes de vaccination, qui permet :

    • L’enrichissement des lobbies pharmaceutiques

    • L’enrichissement en amont, des banquiers internationaux

    • L’empoisonnement et la dégénérescence de l’Humanité, ciblée à travers ses enfants

    • La suite du plan d’enrichissement des lobbies et des banquiers internationaux, avec la

    poursuite de la stratégie d’affaiblissement de l’espèce humaine, via des traitements nocifs

    imposés pour combattre soit-disant les décès et maladies causés par les vaccins, imputés du coup à d’opportunes « maladies de civilisation ».

     

    L’exemple cité rejoint toutes les problématiques causées par des technologies ou modes de

    vie imposés à notre espèce, au sein de son système sociétal, telles que :

     

    • Les amalgames dentaires

    • L’amiante

    • Les ondes de téléphonie mobile et autre wii-fi et micro-ondes

    • Les OGM

    • Les pesticides et engrais chimiques

    • Les aditifs alimentaires neurotoxiques, OGM, et autres (aspartam, glutamate, lécithine de soja transgénique…)

    • Les véhicules à moteur à énergie polluante

    • Les énergies polluantes, dangereuses et destructrices (nucléaire, carburants, bio-éthanol…)

    • Divers habitudes alimentaires dites traditionnelles, et provoquant des listes interminables de désordre sur notre santé (la baguette, les sucres, sels et farines raffinés, le café, les sucres omniprésents, les produits laitiers, les excès de produits d’origine animale …)

    Etc…

     

    Toute indépendance ou forme d’autarcie de l’humain, qu’elle soit sur le plan de l’énergie, de

    l’alimentation, de l’éducation, de la santé ou autre, est combattue par une inquisition généralisée, conduite par notre Etat aux ordres du crime organisé international.

     

     

    4) Notre système sociétal ; chef d’œuvre du crime organisé international :

     

    Nous admettons tout ce qui est inadmissible, pour la grande majorité d’entre nous, dans l’ignorance totale générée par des campagnes générales et massives de désinformation et de propagandes - principalement les publicités - qui constituent la stratégie de manipulation des masses de notre système sociétal ; du moins, du système sociétal qui nous est imposé.

     

    Car si le système monétaire mondial constitue l’œuvre des criminels internationaux, il en est de

    même, à la base, en ce qui concerne notre schéma sociétal, de façon que leurs règles iniques

    y soient admises de façon irrévocable et indiscutable, sous couvert d’une imposture de

    démocratie, et par le biais d’une manipulation de notre inconscient collectif et de l’information.

     

    Le système sociétal criminel qui nous est imposé est, à la base, axé sur la surconsommation et

    la croissance, à travers une forme de technologie volontairement destructrice et

    empoisonneuse, aux multiples déclinaisons et industries ; ce, au détriment de notre qualité de vie, de nos besoins vitaux élémentaires, de nos valeurs élémentaires et de notre environnement, pour ne faire le jeu, au bout du compte, que du crime organisé

    international.

     

    Le système sociétal crée toujours plus de besoins, et nous conditionne pour la quête de plus de « pouvoir d’achat » pour satisfaire les dits besoins, au mépris de nos valeurs humaines et morales élémentaires.

     

    Nous acceptons d’abandonner notre qualité d’Humain pour n’être plus que des « consommateurs », générant – outre le saccage de notre planète - des dépenses et des dettes, et donc des bénéfices pour les banquiers internationaux, qui peuvent ainsi corrompre qui ils désirent.

     

    La corruption et le crime organisé ne constituent pas un phénomène marginal qui

    viendrait infiltrer une société saine, mais constitue ses fondations élémentaires, ce depuis sa

    création.

     

    La lutte contre la corruption et le crime organisé, prétendument menée par nos institutions

    politiques et judiciaires, n’est que mensonges éhontés, que vaste escroquerie, que trahison

    fondamentale.

     

    Nos institutions couvrent en fait les exactions du crime organisé dans notre société, sous ses

    formes les plus variées et les plus odieuses :

    La raison principale en est que nos dirigeants et autres notables n’ont accès au pouvoir qu’à

    travers leur cooptation dans diverses sociétés secrètes qui organisent leur compromission,

    et leur corruption.

     

    C’est ainsi que la traite et l’exploitation des êtres humains les plus vulnérables par les plus

    puissants, constitue, sous nos yeux, un phénomène de société aussi répandu que puissamment protégé et passé sous silence, par les criminels mêmes qui jouissent de statuts leur offrant impunité totale, directement, ou indirectement.

     

    A ce titre, les réseaux de criminels pédophiles et de traite d’êtres humains se développent

    impunément, dans une parfaite omerta institutionnelle organisée par nos notables, essentiellement du monde politique et judiciaire, principale cible commerciale de ces trafics :

     

    Il en est de même concernant la spoliation organisée de nos aînés, par les institutions

    tutélaires, judiciaires, psychiatriques avec la participation massive et formelle des juges, experts psychiatres, avocats, notaires, assureurs et brocanteurs divers, entre autres.

     

    Dans notre société : De « consommateur », l’être humain est appelé à devenir produit de consommation, comme les autres espèces qu’il est conditionné à massacrer sans état d’âme.

     

    Notre système sociétal est, après examen, profondément criminel ; ceux voulant échapper à la compromission et dénoncer ces faits, devenant victimes à leur tour de terrorisme d’Etat.

     

    Nous pensons trop souvent, à l’énoncé de ces monstrueuses réalités, qu’elles ne sont pas

    « possibles », parce que nous ne voyons pas de logique dans le fait que nos dirigeants puissent

    délibérément œuvrer pour notre perte, se conduire en prédateurs vis à vis des plus vulnérables

    d’entre nous, entre corruption, compromission, débauche innommable et assouvissement d’un pouvoir malsain :

     

    Beaucoup d’entre nous, n’ayant pas la vision globale apportée ici, pensent que ce qui est

    dénoncé ne peut être vrai, convaincus que notre société ne le permettrait pas, qui de plus est, dans de telles proportions ;

     

    Beaucoup d’entre nous se rassurent en répétant ce qu’argumentent les criminels imposteurs, à savoir « qu’il ne faut pas généraliser » ; or, le crime et l’imposture sont bien une généralité de notre société, dont la perception est possible dès que l’on accepte de prendre une vue globale de notre système sociétal.

     

    Ce système sociétal tend par son essence même, à tromper, à corrompre et à compromettre les individus insidieusement formatés et affaiblis, qui en son sein, massivement, suivent sa logique criminelle, prenant exemple sur la prétendue élite.

     

    Dans cette matrice maléfique qu’est notre société, nous sommes toutes et tous plus ou moins corrompus et compromis, qu’on le veuille ou non.

     

    Ce système sociétal pervers constitue le moyen utilisé par les banquiers internationaux et leurs

    cliques criminelles, pour nous maintenir sous leurs multiples dépendances, nous pousser

    individuellement et collectivement à l’endettement pour leur enrichissement, nous

    compromettre et nous pervertir à travers la quête d’une place avantageuse et confortable dans la société, nous maintenir dans un état de peur indicible censé nous interdire tout « écart ».

     

    Ce système sociétal constitue également un moyen de provoquer dès notre plus jeune âge, notre déchéance en profondeur sur les plans physique, intellectuel, spirituel et moral ; de provoquer la dégénérescence de notre espèce ; de créer nos divers conflits et divisions, et de s’assurer de notre manœuvrabilité, et de notre parfait contrôle.

     

    Pour cette raison, nous devons inscrire notre exigence de licencier nos dirigeants corrompus dans une démarche fondamentale, en vue de changer notre système politique et notre système sociétal, afin de recouvrer notre indépendance, notre liberté et de construire un monde meilleur sur des bases radicalement neuves.

     

     

    5) La Crise et le Nouvel Ordre Mondial :

     

    (Vue sur la France : Chapitre à adapter pour chaque pays concerné)

     

    Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une crise annoncée comme « sans précédent » par nos propres dirigeants, qui prétendent exploiter l’événement tragique pour se faire mousser un peu plus, et nous manipuler un peu plus.

     

    A l’occasion de cette crise, …Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa… participe sciemment, tout comme ses homologues européens, à l’asphyxie de notre Nation, en prétendant renflouer les banques nationales :

     

    Or, l’argent qu’il dilapide au nom du Peuple Souverain est - puisque l’Etat ne le fabrique

    pas – emprunté aux banquiers internationaux pour lesquels la crise est un événement

    réjouissant, prévu de longue date ; l’aboutissement de leurs plans criminels !

     

    Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa…, sa clique et leurs donneurs d’ordres, organisent sciemment la faillite de notre Nation, en ce moment même.

     

    Cette crise n’est donc pas une surprise pour nos dirigeants ; elle constitue, outre l’ouverture

    des vannes pour leurs donneurs d’ordres, l’occasion tant attendue de nous plonger dans plus de misère, plus de violence, plus de dépendance, au point que nous implorions nos dirigeants pour que ceux-ci daignent trouver une solution.

     

    Cette solution est déjà prévue, puisque la stratégie des criminels internationaux consiste depuis

    toujours à créer les malheurs qui font leurs fortunes et notre perte, pour apporter les solutions

    qui font également leurs fortunes et notre perte.

     

    Cette solution est d’ailleurs plébiscitée par Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa… et ses homologues européens : il s’agit de l’avènement du Nouvel Ordre Mondial, avec une monnaie unique, un gouvernement mondial unique.

     

    Cette monnaie unique doit appauvrir les Peuples Souverains un peu plus que ne l’a fait l’Euro, dans la même logique criminelle, et connaît déjà son précurseur ; le « Special Drawing Rights »,  glissé discrètement dans le système bancaire international, et se prétendant une alternative passagère à la crise.

     

    Quant au gouvernement mondial unique prévu pour régner en maître sur l’Humanité entière, il ne s’agit que du gouvernement mondial ici dénoncé, qui sévit dans le secret de ses multiples sociétés secrètes :

     

    Ordre Illuminati ; Franc-maçonnerie ; Groupe de Bilderberg ; Bohémian Club ; Skull and Bones ; Commission Trilatérale ; Siècle ; Council on Foreign Relations ; Magestic 12 ; Commettee of 300 etc…

     

    A propos du Nouvel Ordre Mondial ; les campagnes de propagandes commencent à

    convaincre une large partie de l’opinion publique désinformée et manipulée par des médias

    parfaitement aux ordres des traîtres.

     

    Ce Nouvel Ordre Mondial, comme nous l’a précisé récemment Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa en France, doit intervenir dans le sillage de la crise, avec ou sans notre consentement.

     

    L’individu ose d’ailleurs affirmer que rien ni personne ne pourra s’y opposer !

     

    Jusque là, prolifération de virus mortels – produits grâce à nos impôts et à nos dons pour

    la recherche -, guerres civiles et guerre mondiale sont au programme, afin :

     

    • de réguler notre démographie mondiale (exterminer un fort pourcentage de

    population mondiale)

     

    • de détruire plus en profondeur la Nature (qui constitue aux yeux des criminels de la

    haute finance et de l’industrie, une concurrence inacceptable qu’il convient d’éradiquer)

     

    • de relancer les économies effondrées ( générer de nouveaux emprunts exorbitants

    auprès des banquiers internationaux)

     

    • d’imposer, par la loi martiale, les mesures terroristes destinées à l’asservissement total

    des survivants et à la neutralisation de toute Résistance (implantation obligatoire de la micro-puce ; « démantèlement » des communautés alter-mondialistes désignées comme foyers de terrorisme ; traque des activistes alter-mondialistes ; réquisition par l’Etat de terrains appartenant à des communautés alternatives, etc….)

     

    Tous les ingrédients nécessaires à la guerre civile ont été réunis sous nos yeux, depuis des décennies, sur bon nombre de nos territoires respectifs, en Europe, comme c’est le cas en France :

    De nouvelles armes de contrôle de masse attendent d’être employées.

     

    Tous les prétextes nécessaires au déclenchement d’une troisième guerre mondiale ont été

    placés sur l’ « échiquier international », en particulier au Moyen Orient :

    De nouvelles armes inédites de destruction massive attendent d’être employées.

     

    Concernant l’emploie d’armes biologiques sur des populations civiles :

    Le prétendu virus HIV produit sur demande et répandu via des campagnes de vaccination par les gouvernements respectivement concernés des Etats-Unis - est un exemple concret de ce dont sont capables nos dirigeants, avec la complicité criminelle d’organismes tels que l’OMS. (Informations accessibles uniquement à travers une recherche d’information indépendante.)

     

     

    1. Argumentaire ciblé contre les dirigeants respectifs des pays concernés :

     

    Chapitre à part, à traiter par pays.

     

    Concernant la France, et Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa :

     

     

     

    1) Le VRP international et multicartes :

     

    Nicolas Sarkösy de Nagi-Bocsa se fait ouvertement le commercial des lobbies criminels à travers la monde, à l’instar de ses homologues européens, abusant de la confiance du Peuple Souverain, ainsi que de ses fonctions, et participant activement à la stratégie globale des criminels internationaux.

     

    Ainsi, essentiellement, l’individu enfonce notre pays dans une politique de prolifération du nucléaire ; ce, au mépris des dangers incontrôlables - pour le monde entier - de cette technologie irresponsable, et de sa réelle nocivité sur les populations et leur environnement, ainsi exposés d’autorité.

     

    Ces vérités concernant le nucléaire font l’objet également d’une épaisse campagne d’omerta et de désinformation à l’échelle mondiale, organisée par les criminels internationaux et leurs complices.

     

    2) Salaire et impôts : Au dessus des lois et de tout le reste…

     

    Il est à propos de rappeler qu’une des premières mesures prises par Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa à sa prise de fonction à la tête de notre Nation, a été d’augmenter son salaire de 150 %, bien évidemment sans avoir concerté notre Peuple Souverain :

     

    L’individu s’est bien gardé de réviser cette décision révoltante, lors du déclenchement de la

    crise…

    Il est à propos de rappeler que ce même individu qui prétend nous administrer, et nous faire

    payer des impôts utilisés largement à notre détriment, ne paye lui, aucun impôt que se soit

    depuis 1995 !

     

    Nous avons ici deux arguments qui, à eux-seuls, justifient que nous exigions sa démission, ainsi que celle des membres du gouvernement qui cautionnent, de par leur silence, cette injure faite à notre Peuple Souverain.

     

     

    3) Quelques réformes en passant …

     

    - Privatisation de l’Armée Française et des forces de l’ordre – amenées à devenir toutes deux les forces de « l’Ordre »… :

     

    Suppression de 56 000 postes de militaires pour 2009 ; fermeture de brigades de gendarmerie un peu partout en France - alors que l’insécurité augmente toujours, puisque étant provoquée par le pouvoir politique…

     

    Ces mesures insensées cachaient bien une manœuvre criminelle :

     

    Depuis ses fonctions au Ministère de l’Intérieur, Nicolas Sarkösy de Nagi-Bocsa fit passer discrètement une loi augmentant les prérogatives d’entreprises de sécurité privée  vis à vis des

    municipalités ; les maires peuvent dorénavant sous-traiter la sécurité de leurs communes avec les entreprises privées de sécurité, afin de leur confier des prestations de patrouille.

     

    Nos gendarmes, déjà bien malmenés entre le détournement de leur idéal et leurs conditions de travail inhumaines, sont amenés à être remplacés dans les communes – et peut-être dans les manifs ! - par des entreprises de sécurité privée, dont il est clair que les dirigeants et actionnaires feront partie des cercles d’initiés, aux règles comptables permettant des largesses « commerciales » particulières.

     

    Quant à nos forces armées traditionnelles, trop proches du Peuple Souverain du point de vue des criminels ; le modèle de l’administration Bush en viendra à bout, avec la prolifération d’agences privées, dans la lignée des « Black Water » , « Ali Burton », et autres agences de mercenaires sans fois ni âme…

     

    Aujourd’hui, le Ministère de la Défense est protégé par une société privée de surveillance ; ONET, dont la spécialité principale était à l’origine… …le nettoyage industriel !

     

    Nous payons des impôts dont un pourcentage part dans les caisses d’entreprises privées, et pour voir notre Nation dépouillée de ses appareils les plus précieux.

     

     

    - Suppression des juges d’instruction :

     

    Des réformes radicales s’imposent de toute urgence en matière de Justice ; il est inconcevable que celle-ci dépende d’un ministère, et d’un appendice tel que le Conseil Supérieur de la Magistrature présidée par le chef de l’Etat, étant donc totalement dépendante du pouvoir politique, et donc du crime organisé international.

     

    Il est anormal qu’un juge d’instruction puisse ambitionner de devenir procureur, puis procureur général, et passer du judiciaire à l’exécutif, ce qui est la porte ouverte à des compromissions carriéristes menaçant un peu plus une illusoire indépendance de la Justice.

     

    Dans cet esprit, il est tout aussi incongru qu’un auxiliaire de justice (avocat) puisse projeter de devenir magistrat.

     

    Au lieu d’intervenir pour restaurer l’indépendance de la Justice, Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa, fidèle à lui-même et à ses engagements criminels, prétend au contraire pulvériser ce qu’il en reste :

     

    L’individu entend supprimer les juges d’instruction, pour basculer leurs fonctions judiciaires entre les mains du pouvoir exécutif, c’est à dire des parquets.

     

    - Augmentation des pouvoirs terroristes du milieu psychiatrique, à la mode des pays de l’Est d’hier :

    Certains praticiens de la profession se sont insurgés contre les récentes mesures permettant plus de pouvoir carcéral et répressif aux établissements psychiatriques, associées à de précédentes mesures prévues pour la prise en charge de plus de détenus de droit commun par lesdits établissements ; il ne faut pas oublier que d’autres lois avaient également été passées dans notre dos, afin que les maires puissent faire interner d’office toute personne susceptible de troubler l’ordre public ; notion laissée à l’appréciation des élus...

     

    - Prison à vie sans jugement ; ou reconductibilité des durées d’emprisonnement au delà des peines jugées ; quand le pouvoir politique détruit ce qui reste de nos Droits Elémentaires et Libertés Fondamentales :

    Récemment encore, nous est passé sous le nez une loi surprenante qui permet au pouvoir politique – indéfini – de décider de la reconduction année après année, de la peine d’emprisonnement d’un détenu, au motif de sa « dangerosité publique », dont ladite « dangerosité publique » serait estimée, par ces mêmes autorités indéfinies, selon des critères encore plus indéfinis…

     

    La dictature prend forme sans perdre de temps, et sans plus en perdre pour sauver les apparences ; le Nouvel Ordre Mondial est en marche !

     

    4) Quelques mesures et prises de position criminelles, en passant…

     

    • L’envoie de nos soldats en Afghanistan, affichant une prise de position délibérément pro-sioniste, et pour participer au renforcement du trafique de cocaïne des USA…

    • La décision de faire rentrer la France dans l’OTAN, afin de permettre l’explosion d’une troisième guerre mondiale, et d’officialiser sa participation à la campagne sioniste

    • Le renforcement des mesures totalitaires sous le prétexte de renforcer notre sécurité

    • Le détournement de l’idéal des forces de police et de gendarmerie, utilisées contre les intérêts du Peuple Souverain, et pour entacher l’image que celui-ci a de ses forces de l’ordre

    • Le renforcement du climat d’insécurité dans les banlieues, par diverses provocations et incitations à la haine raciale, dans l’optique d’une imminente guerre civile

    Etc…

     

     

    5) Quelques complicités criminelles, en passant…

     

    - Terrorisme international ; crimes contre l’Humanité :

     

    Nicolas Sarkösy de Nagi-Bocsa participa – et participe encore aujourd’hui - fort activement à la propagande criminelle internationale, destinée à couvrir les véritables auteurs et co-auteurs des attentats du 11 septembre 2001, ainsi que leurs commanditaires, et à en utiliser la terreur pour faire accepter à l’opinion publique internationale plus de privation de ses libertés.

     

    Dans ce cadre de terrorisme international, appliqué par ceux-là mêmes qui prétendent le combattre en nos noms à tous, Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa est également suspecté de ; « participation à une entreprise terroriste » et de « complicité de crimes contre l’Humanité », dans le cadre des attentats de Madrid, de Londres et de Paris qui se déroulèrent milieu des années 90, durant ses fonctions de Ministre de l’Intérieur.

     

    Une enquête indépendante citoyenne en association avec des membres de services spécialisés est actuellement relancée.  

     

     

    - Traite d’êtres humains et réseaux de criminels pédophiles sataniques ; crimes contre l’Humanité :

     

    Dans le cadre de ses actuelles fonctions de garant de l’indépendance des institutions, et de président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa fut saisi récemment sur des faits de « dénis de justice » et de violences judiciaires, appliqués à un enfant du Peuple Souverain – « l’affaire Vincent » – , victime de violences sexuelles et témoin dans une affaire de réseau de criminels pédophiles sataniques, sur Perpignan.

     

    Dans le sillage de cette saisine citoyenne publique, demeurée sans réponse à ce jour, il fut également saisi publiquement sur des faits gravissimes de traite et d’exploitation sexuelle d’enfants en Europe, par dizaines de milliers, par des réseaux pratiquant le viol, la torture avec acte de barbarie, et même la mise à mort – « Affaire des CD ROM de Zandvoort » -

     

    Nicolas Sarkozy de Nagi-Bocsa, là encore, refusa de daigner intervenir, apportant de fait, sa protection à ces réseaux de monstrueux criminels, interdisant à leurs innombrables victimes toute assistance et toute justice, et permettant la persistance et l’aggravation de ces crimes, demeurés impunis à ce jour.

     

    Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa est donc actuellement complice passif de criminels pédophiles et complice passif de « crimes contre l’Humanité ».

     

    Son comportement provoqua tout récemment l’ouverture d’une enquête citoyenne sur des crimes sataniques perpétrés dans les régions de Toulouse« Maison de Noé » - et de Perpignangare ferroviaire -, où il est, là encore, suspecté de couvrir des réseaux de traite d’êtres humains, ainsi que d’avoir participé lui-même à des crimes sadiques en réunion.

     

    L’enquête est actuellement en cours, avec le recueil de témoignages jusque là objets de mesures de terrorisme d’Etat.

     

    Dans le même registre, Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa est suspecté de couvrir un trafic d’êtres humains – des enfants destinés principalement à servir de cobayes humains – entre le Tchad et la France, sous couvert de l’ONG « l’Arche de Zoé » pour le compte d’une agence de recherche médicale administrée par l’un de ses frères.

     

    Dans ce cadre également, une enquête indépendante est en cours, par le recueil de témoignages spontanés de membres des forces armées françaises ayant été amenés à participer de près ou de loin à cet holocauste ; la persistance et l’aggravation de ce crime présumé contre l’Humanité sont, là encore, potentiellement permises, en toute impunité.

     

    NB : Aucune poursuite judiciaire à son encontre n’étant envisageable dans notre république criminelle, le présumé coupable Nicolas Sarközy de Nagi-Bocsa ne peut bénéficier ici d’une quelconque mesure de « secret d’instruction », toute instruction judiciaire étant impossible en l’état actuel de l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire…

     

    Et, à propos de cette instrumentalisation ; l’auteur des présentes mises en cause attend sereinement de nouvelles poursuites en « justice » pour « diffamation », et n’en tiendra aucunement compte, étant donné le climat d’imposture de l’appareil judiciaire, dénoncée ici.

    Stan MAILLAUD

    Par RRR
     

     

    Par ailleurs, nous-nous engageons solidairement en signant cette pétition :

     

     

    a) Pour l’année 2010 :

     

    A ne plus à payer aucun impôt ; ce à titre de :

     

    • contre-mesure à la crise

     

    • refus de se soumettre au Code des Impôts, parfaitement abusif et illégal

     

    • contestation de l’usage criminel, contraire à l’Intérêt Collectif, fait desdits impôts

     

    • mesure générale de désobéissance civique au crime organisé international

     

    • refus de collaborer avec le crime organisé international

     

     

    b) Dès aujourd’hui :

     

    1. A participer de la façon la plus radicale et engagée au Grand Boycott* de toutes les

    sources de domination qui nous sont imposées par le crime organisé international; ce à titre de :

     

    • mesure sanitaire individuelle et collective ;

     

    • solidarité et d’assistance vis à vis de la Nature martyrisée ;

     

    • solidarité vis à vis des concitoyens opprimés en premier plan

     

    (victimes de violences judiciaires et du terrorisme d’Etat ; victimes de la mafia médico-pharmaceutique ; victimes des empoisonnements de masse par les industries criminelles ; victimes des réseaux d’exploitation d’êtres humains ; petits producteurs etc…)

     

    • mesure de solidarité de l’ensemble de nos congénères trahis et empoisonnés le plus

    souvent à leur insu.

     

     

    2) A réagir par la désobéissance civique radicale* par tous moyens possibles défendant

    l’Intérêt Collectif Mondial et les Droits de la Vie.

       

     

    *Exemples de boycott :

     

    • la grande distribution ;

     

    au moins, dans un premier temps, concernant l’alimentation ; se tourner vers les petits producteurs (et les système type paniers « AMAP » en France)

     

    • les « fast-food » et chaînes telles que « Mac Donald » ou « Buffalo Grill »

     

    • les technologies délétères et utilisées pour nous surveiller et/ou nous contrôler

     

    (téléphone portable ; télévision…)

     

    • le système sociétal dans ses axes les plus sensibles ;

     

    en soldant ses comptes en banques et en jetant sa carte bleue ; en utilisant une monnaie alternative ou un système de troc ; en se radiant de l’organisme d’Etat de sécurité sociale ; en tournant le dos à la médecine traditionnelle pour revenir vers la médecine naturelle, etc…

     

    • la consommation de façon générale ;

     

    avec révision de nos réels besoins, à titre de mesure de survie ; de restauration de notre condition d’Être Humain, reléguée au rang de « consommateur » ; de sauvegarde de notre santé et de notre environnement, notre bien commun

     

    Ou encore :

     

    • Ne plus donner prises aux multiples craintes, peurs et tentations, insufflées par le crime

    organisé international, qui servent à nous conditionner pour que nous recherchions ses sources de dominations plutôt que de les repousser, et pour que nous-nous comportions en lâches égoïstes tout juste plaintifs, et honteusement passifs, plutôt qu’en Êtres-Humains dignes de ce nom…

     

     

     

    *Exemples de désobéissance civique radicale :

     

     

    • Ne plus payer aucun impôt, dès aujourd’hui, sans attendre 2010

     

    • Ne pas vacciner ses enfants ;

     

    sous aucun prétexte ! (se renseigner d’urgence et sérieusement sur la réalité des vaccins tueurs et dégénérescents )

     

    • Livrer son témoignage publiquement ;

     

    quand celui-ci dénonce des faits graves commis ou couverts par des détenteurs de l’autorité publique, ou quelconques prétendus intouchables ; refuser de craindre quelques représailles que se soient, mais restaurer son Intégrité, son Honneur et sa Dignité

     

    • Ne pas se soumettre à l’autorité criminelle ;

     

    sous quelque forme que se manifeste son expression, de façon générale 

     

    • Ne se soumettre à aucune autorité, ni aucune influence extérieure ;

     

    qu’elles soient politique, sociale ou religieuse ; mais restaurer sa Souveraineté Intérieure, et se placer sous l’autorité exclusive de son Âme, de sa Conscience et de son Libre-Arbitre

     

    • Rechercher l’Intérêt Collectif plutôt que le sien ;

     

    ce qui est le seul moyens de régler en amont et en profondeur ses propres problèmes, lesquels doivent impérativement être relégués au second plan ; tout comme notre ego qui doit lui, se placer au service de notre Âme

     

    • Mettre son pouvoir individuel - mu par sa Souveraineté Intérieure ainsi

    restaurée - au service de l’Intérêt Collectif ;

     

    à travers l’Action Sacrée individuelle, que chacun doit définir en son Âme et Conscience de façon exclusive, en fonction du rôle de chacun sur cette planète, en cette période charnière, et de la réalité de notre situation actuelle générale…

       

     


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