• Pour le chef de la diplomatie européenne,
    Israël est « membre de l’UE »

    20090526 Javier Solana 07 L’Espagnol Javier Solana, vient de révéler une information hautement confidentielle : Israël est le 28e État membre de l’Union européenne… S’exprimant mercredi devant la « Conférence présidentielle israélienne », qui réunit des politiques et des patrons de l’État hébreu, le Haut représentant pour la politique étrangère a lancé : « Israël permettez-moi de le dire, est un membre de l'Union européenne sans être membre de ses institutions ». Jérusalem « est partie prenante à tous les programmes » des Ving-sept. « Aucun pays hors du continent n'a le type de relations qu'Israël entretient avec l'Union européenne ».


    Se laissant totalement aller, manifestement déterminé à séduire un auditoire traditionnellement méfiant à l’égard de l’Union, il n’a pas hésité à se moquer de la Croatie, pays qui achève actuellement ses négociations d’adhésion : « je ne vois pas le président de la Croatie ici », sachant qu’il devait s’adresser plus tard au même auditoire. « Mais je dois vous dire, puisqu'il n'est pas là — et il est pourtant candidat à l'entrée dans l'Union européenne —, que votre relation avec l'Union européenne est plus forte que celle de la Croatie » : « ne lui répétez pas », s’est-il amusé sous les applaudissements de l’assistance.


    Cette saillie est largement passée inaperçue et c’est dommage. Car le Haut représentant, en place depuis 1999 et qui va quitter ses fonctions dès que le traité de Lisbonne sera en vigueur, a fait une magistrale sortie de route : passons sur le fait que, depuis la guerre de Gaza de décembre-janvier 2009, l’Union a gelé le « rehaussement » de l’accord d’association avec Israël et que les relations restent tendues entre Bruxelles et Jérusalem. Mais, factuellement, Solana a tout simplement tort. Il a manifestement oublié qu’il existe un Espace économique européen qui étend automatiquement les règles du marché intérieur aux pays qui en sont membres (Islande, Liechtenstein, Norvège) ou encore que les relations sont particulièrement étroites entre la Suisse et l’UE ou encore qu’une Union douanière lie l’UE à la Turquie depuis plus de dix ans., pays qui est largement "hors du continent"... En réalité, Israël a simplement signé en 1999 un « accord d’association » avec l’Union comme la plupart des pays du pourtour méditerranéen, et est membre de l’Union pour la Méditerranée. Les relations sont certes plus étroites qu’avec les autres pays de la région, mais dans un seul domaine, celui de la recherche et de la technologie (programme-cadre recherche, domaine spatial – Galileo —, etc.). C’est important, mais cela ne fait pas d’Israël un État membre de l’Union, de près ou de loin…

    À moins que Solana n’estime qu’Israël doive faire partie de l’Union, alors même que ce pays n’a jamais demandé son adhésion et n’a aucune intention de le faire... Un tournant diplomatique majeur qui, jusqu’à plus ample informé, n’engage que lui.

    En réalité, pour complaire à son auditoire, Solana a tout simplement fait une gaffe : comment le monde arabe qui accuse déjà l’Union de ne pas peser de tout son poids pour obtenir un règlement du conflit israélo-palestinien, voire de fermer les yeux devant les exactions israéliennes dans les territoires occupés, peut-il prendre ces propos ? Et comme si cela ne suffisait pas, il a fallu que la Haut Représentant insulte la Croatie en laissant entendre qu’elle était moins européenne qu’Israël, ce qui révèle une intéressante conception des Balkans.

    Photo: Thierry Monasse

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    http://www.comite-valmy.org/

    Les leçons des Régionales, par eva R-sistons.
    La cécité de l'UMP.
    Bâtir l'avenir sur le modèle du CNR.



    Bonjour mes amis,

    La cécité du Gouvernement Sarkozy est déconcertante ! Causez toujours, Français, nous mènerons la politique que nous avons choisie (au service du MEDEF, du NOM, des puissants..), c'est à dire de "modernisation" - entendez, de casse de tout ce à quoi les Français tiennent, de tout ce qui fait l'identité de la France, des valeurs de notre pays, de ses idéaux, de ses protections sociales, de ses politiques les plus éprouvées comme en matière étrangère, pourtant faisant la quasi unanimité...

    Dans les Médias, voici ce qu'on entend, et c'est affligeant :

    - Changer de politique ? Non, changer de "gouvernement" (donc continuer la même politique avec des hommes différents), faire quelques aménagements qui seront mis en valeur par la presse aux ordres ("vous voyez, le message des Français a été entendu" !). Foutaises !

    - Le coupable, c'est la crise, et tous les pays sont logés à la même enseigne. La France, donc, ne peut pas faire mieux. A aucun moment la politique de Sarkozy n'est mise en cause. Celui qui veut aborder le sujet, a la parole coupée par les journaleux comme Pujadas. Foutaises !

    - Il ne s'agit pas d'un avertissement politique national, mais ... régional. Sous-entendu: C'est la politique des Régions - tenues par la Gauche - qui est mise en cause. Foutaises !

    -  Il s'agit d'élections à mi-mandat, assène Bertrand, et c'est partout dans le monde pareil, ça se passe mal. Donc, en France comme ailleurs. Tous les pays du monde sont confrontés aux mêmes problèmes. Foutaises ! Nous sommes en France, ne parlons pas de l'Etranger...

    - La communication n'a pas été efficace, on n'a pas su expliquer les réformes. Pour une fois, on ne parle quand même pas du style de Sarkozy, on élargit: C'est la communication qui a été défaillante ! Foutaises ! Les Français ne veulent pas de cette politique de "modernisation", d'ailleurs dans un Sondage, 71 % des Français le confirment: la politique doit changer ! Et le Gouvernement s'en moque, il va poursuivre la politique menée. Foutaises !

    - On essaie de noyer le poisson: Avec Ségolène Royal, qui fait mieux que "Martine Aubry", ou encore... Frèche est-il encore PS ? Bref, on continue à diviser pour permettre à Sarkozy, à terme, de triompher à nouveau, envers et contre tout. Foutaises !

    - On n'a pas dit non aux réformes de Sarkozy, à la "modernisation" de la France, on a dit non à la crise, commente Bertrand. Il faut combattre les effets de la crise !!! Foutaises, la crise a bon dos !

    - Patience ! La politique en cours, menée par Sarkozy, finira par porter ses fruits. Vous y croyez, vous ? Foutaises ! Et on oublie de dire que tous les ministres de Sarkozy sont défaits lamentablement...

    - Ce vote, c'est une déception par rapport à la manière de gouverner de Sarkozy. Tiens, revoilà le style... pour ne pas pointer du doigt le vrai coupable du mécontentement des Français, la politique de Sarkozy ! Foutaises !

    - Le Gouvernement réforme trop vite. Il faut moins se précipiter. Foutaises ! La vitesse n'est pas en cause, mais le contenu de la politique !

    - L'ouverture de Sarkozy en direction des autres partis aura été une erreur. Foutaises ! Cette ouverture-là est une imposture... elle vise seulement à préparer la mise en place d'un Parti unique, celui du Président !

    Bref, cécité, mauvaise foi... de l'UMP comme des Médias !!!

    Il est temps, enfin, d'appeler les choses par leur nom, Messieurs-Dames les "Journalistes" aux ordres: C'est le fond, pas la forme, qui est en cause ! Les Français ne veulent pas de cette sale politique qui casse tout et aggrave comme jamais les inégalités !  Ce DENI du vote des Français est insupportable !


    Et maintenant ? 

    Maintenant ? Voici un commentaire que j'ai reçu ici (
    http://www.marcfievet.com/article-regionales-le-devoir-de-voter-et-de-voter-contre-la-casse-de-la-france-47087963-comments.html#anchorComment, mon post sur l'Aviseur) : " Nous songeons à la création d'un parti des mécontents, de style "Coluche",  qui à  défaut d'un vote à Europe Ecologie (le seul valable à nos yeux, mais qui n'a pas été capable de convaincre un électorat de gauche) seraient invités à  exprimer tout de même leur mécontentement et commencer d'agir. Son but: foutre un coup de pied dans la fourmilière, informer et éveiller les consciences, faire quelques actions écolos utiles avec l'argent  des voix récolté ... Nous y réfléchissons, avons déjà quelques idées, et attendons vos suggestions mais sur notre blog, en commentaires (car il y en a mais sur les blogs de nos lecteurs, et on n'a pas le temps ni la possibilité de les chercher au pif et de les lire). On ne se fait pas d'illusions: comme d'habitude, on s'attend à des réticences, des bla-bla, des critiques non constructives, spécialité des "y'a qu'à" français.Parce que la situation cata actuelle, c'est pas seulement la faute à Sarko, mais aussi à tous ces gens forts en paroles et nuls en actes (voir notre article "Vous avez dit solidarité" en début de blog). ". Pour aller plus loin, voir ce site :
    (
    http://www.marcfievet.com/ext/http://ass.renseignements-genereux.overblog.com/).

    Pour ceux qui voient la politique de façon plus sérieuse, ou moins "coluchienne", et il y en a, on peut, comme l'Administrateur de la Lettre du Lundi (
    http://lalettredulundi.fr/2010/03/21/apres-la-deculottee/), ou comme moi depuis longtemps, appeler à un rassemblement autour d'un Programme de Salut Public, à l'image de celui du CNR: http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_national_de_la_R%C3%A9sistance, http://www.conseilnationaldelaresistance.fr/ .

    Que dit le CNR aujourd'hui ? :

    Le pouvoir ne cédera que face à une convergence des luttes populaires d'une ampleur exceptionnelle


    Voici l'appel du CNR:

    " Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération
    , nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.
      Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais : Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15mars1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des " féodalités économiques", droit à la culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales,alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’ Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie. Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations,institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau "Programme de Résistance " pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales. Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.  Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : " Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ".
    http://www.convergencedesluttes.fr/petitions/index.php?petition=8


    Valmy site moulin logo

    Le Conseil national de la Résistance (CNR) fut l'organe qui dirigea et coordonna les différents mouvements de la
    Résistance intérieure française, de la presse, des syndicats et des membres de partis politiques hostiles au gouvernement de Vichy à partir de mi-1943 (Wikipedia).

    Programme, buts, rassemblement...  L'idée de rassemblement, très gaullienne finalement, que je défends toujours, n'a rien à voir avec celle que met en avant, désormais, le trublion Georges Frèche, futur diviseur de la Gauche, édulcorant le PS comme Daniel Cohn-Bendit souhaite faire avec les Verts,  en proposant désormais la mort des partis traditionnels et, à Gauche, une Sociale-Démocratie à la française, sorte de Parti Démocrate finalement peu différent du Parti Républicain de la Droite, s'insérant parfaitement dans le cadre de la Mondialisation, en apportant juste quelques correctifs sociaux... Frèche va sortir un ouvrage sur le sujet. Foutaises ! 

    Mes amis, pas de Sociale-Démocratie qui panse juste quelques plaies trop béantes ! Il faut en finir avec le libéralisme militaro-financier qui dévaste la France et plus généralement la planète. Et pour cela, il faut rassembler comme le CNR l'a fait, tous ceux qui n'acceptent pas l'intolérable: Politiques, syndicats, presse, associations, citoyens... pour peser efficacement, tous ensemble, en constituant un vaste mouvement de mécontents décidés à vraiment changer les choses, en profondeur, sur des bases claires. Comme le Gl de Gaulle l'a fait à l'issue de la seconde Guerre mondiale, en particulier avec les communistes, décidons ensemble d'un programme à appliquer ! Ainsi que le dit Martine Briard (Verts, passée au Front de Gauche), "ce n'est pas d'une grande Gauche dont nous avons besoin, mais d'une société qui change" (et dans laquelle, bien sûr, les Elus ne cumuleraient pas les mandats).

    Mettons-nous d'accord sur les bases du renouveau ! Les partis politiques se sont déconsidérés, la Droite tue la France, le PS rose pâle et les Verts ambigus de Cohn-Bendit ne proposent pas grand chose, il est temps de changer en profondeur la politique, dans un vaste mouvement unissant les citoyens autour d'un socle réellement novateur, comme du temps du CNR, prenant en compte les aspirations et les besoins réels des populations !

    Nous avons dit non à Sarkozy, il le fallait (Voir eva R-sistons, sur :
    http://www.marcfievet.com/article-regionales-le-devoir-de-voter-et-de-voter-contre-la-casse-de-la-france47087963.html, puis la réponse d'Eva ici : http://www.marcfievet.com/article-la-deraison-du-tout-saufisme-47099348-comments.html#anchorComment.). Maintenant, il faut passer à une autre étape, plus ambitieuse, plus vaste, plus concrète, plus porteuse.

    Voici ma conclusion, ici :
    http://www.marcfievet.com/article-verdict-des-fran-ais-et-maintenant-la-lettre-du-lundi-47135581.html : "L'Opinion d'Eva: Je suis entièrement d'accord (avec l'Administrateur de La Lettre du Lundi). Depuis longtemps, en tant que Gaullienne de Gauche, je défends le programme du CNR. Il est toujours d'actualité ! Il est un modèle - et d'abord de rassemblement. Il est une direction pour nous tous. Il est espérance !"

    Ce modèle, cette espérance-là, pourquoi ne pas s'en emparer ? Concrètement. Et rapidement ! Pour faire réellement du nouveau... avant qu'il ne soit trop tard !

    Votre eva R-sistons

    http://r-sistons.over-blog.com/article-la-le-on-des-regionales-cecite-de-l-ump-l-avenir-le-cnr-un-modele-47137505.html

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  • Nous ne renoncerons jamais à l’idée du communisme ! Appel (*)

     

    Publié par socio13 le 18 mars 2010

    Pourquoi un certain journalisme tente de discréditer Alain Badiou ? Le long article d’Éric Conan consacré à Alain Badiou dans l’hebdomadaire Marianne du 27 février 2010 intitulé « Alain Badiou. La star de la philosophie est-il un salaud ? » est un symptôme politique par excellence de notre triste temps. Il est à ce titre remarquable, comme peuvent l’être, en archétypes, les plus représentatives productions des idéologies régnantes. Il relève d’un procédé d’inquisition visant à présenter le philosophe français le plus lu, traduit et commenté dans le monde, c’est un fait, comme une sorte de gourou sadique, de criminel politique, de vampire lubrique assoiffé.

    L’article d’Éric Conan vise à discréditer ce que le nom et la pensée d’Alain Badiou représentent aujourd’hui, et éternellement, en particulier chez les jeunes intellectuels, à partir d’une sorte d’enquête visant à criminaliser l’Homme.

    L’article d’Éric Conan est, il est vrai, dépourvu de toute compréhension philosophique, mais aussi politique, de l’œuvre de Badiou. Absolue vacuité. Révélatrice de la stratégie rampante d’un certain journalisme, et de sa déperdition dans l’inessentiel : quand l’ad hominem remplace la question des idées ; et le fait divers, ou l’art de trouver de prétendues poubelles personnelles, les pensées.

    L’article d’Éric Conan est un modèle dans l’ordre de la non-pensée du temps. Il constitue la quintessence, plus ou moins inconsciente, de l’idéologie douce et opiacée qu’un certain journalisme propage : que l’on comprend une œuvre sans la lire, et qu’on peut la réduire à un procès en sorcellerie de l’auteur ; que le communisme est l’envers du nazisme, et que ceux, parmi les citoyens, qui s’en réclament ou s’en sont réclamés, sous quelque forme que ce soit, sont des individus fondamentalement malades. L’équation aberrante du temps est en effet celle-ci : communisme = nazisme. Point final.

    Contre cela, nous affirmons :

    1. Que l’œuvre d’Alain Badiou est celle d’un grand philosophe. Ceux qui contesteront ce point devront d’abord en passer par les arcanes de l’Être et l’événement et de Logiques des mondes. Nous verrons alors s’il en reste pour nier ce point, sinon par le ressentiment de n’avoir rien compris.

    2. Que les positions politiques d’Alain Badiou, à savoir, d’une part, ses critiques du capitalo-parlementarisme, de la confusion entre la forme vide de la démocratie et sa force vive, du cinéma de la représentation parlementaire ; d’autre part, son affirmation d’un « communisme générique », soutenu par l’idée d’égalité, de Spartacus à aujourd’hui, sont les seules positions qui méritent maintenant le nom de politique authentique.

    Le reste, bien installé, béni par tant de structures et d’hommes, et dont la critique vous assimile immédiatement à des loups-garous, à de diaboliques antidémocrates, n’est que la forme contemporaine d’une idéologie de putois à moitié inconscients de leurs propres effluves : lorsque 9 millions d’hommes et de femmes meurent de faim et de maladie chaque année dans le monde, mais que l’on préfère débattre de la main heureuse ou tricheuse du footballeur Henry ; lorsqu’on assimile un sans-papiers, un Arabe ou un Noir à un nécessaire délinquant ; lorsqu’on fait croire au monde que son problème central se tient dans la terreur d’al-Quaida, et que l’on glisse ainsi dans une confusion si stupide qu’elle assimile 1,5 milliard de musulmans, si différents les uns des autres, à un phénomène purement sectaire ; lorsqu’on fait d’une exception, la burqa, pas plus répugnante que le droit de se teindre les cheveux en rouge, un débat de société central. Et lorsqu’on cautionne ce fantôme de démocratie qui résulte de nos vieilles institutions et de ses paramètres à géométrie variable, rendant caduque le vote d’un peuple sur l’Europe par un tour de passe-passe à la Chambre des députés, et lorsque, tous les jours, on habitue le citoyen à des catégories stupides : les mauvais communistes et les bons démocrates, la bonne Amérique et le mauvais Saddam… Lorsqu’on encense la Révolution française et diabolise la révolution russe. Lorsqu’on divise le peuple pour mieux régner, tandis que d’incroyables flux financiers se font et se défont virtuellement. Lorsqu’on se satisfait, finalement, du monde comme il va… Et que l’on nous fait croire que le possible est impossible.

    3. Il vous sera, dès lors, difficile de faire passer Alain Badiou pour un fou solitaire. La réalité est que nous en avons assez de ces mensonges, de la complaisance pour ce système, et que nous ne renoncerons jamais à l’idée du communisme. Si problématique fût-elle, cette idée, si nouveau son mode de réalisation, si critiques que nous puissions être sur l’histoire communiste du siècle passé, si différents sommes-nous dans nos propositions, nous savons une chose : qu’un communisme à réinventer, d’un nouveau genre, indéfini, est le seul avenir de l’Homme. Parce qu’il est l’éternelle et seule vérité politique. La seule justice qu’une raison humaine puisse sainement concevoir.

    Le temps n’est plus, que vous le vouliez ou non, aux mous, prétendus et arrivistes « nouveaux philosophes », mais aux philosophes du renouveau.

    (*) Slavoj Zizek, Fabien Tarby, philosophes

    http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/03/23/17294648.html


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  • Le rôle des dissidents
    dans la stratégie de subversion

    Emrah KAYNAK

    La subversion est un élément substantiel de la stratégie hégémoniste des Etats-Unis, pays qui est en permanence en guerre (latente ou ouverte).

    Considérée autrefois comme une force accessoire, l’information a désormais un intérêt stratégique vital. Conscient des enjeux, les USA exploitent parfaitement, au bénéfice de leurs ambitions impérialistes, les virtualités offertes par les nouvelles technologies de communication, de socialisation et d’information .


    La stratégie de domination
    s’est affinée au point que l’objectif est maintenant
    de conquérir un pays
    sans même l’attaquer physiquement,
    en particulier en recourant
    à des campagnes de désinformation
    relayées par des agents d’influence internes.


    Dès l’antiquité, le stratège chinois Sun Tzu avait déjà défini les idées-forces de la subversion : « Dans la guerre, la meilleure politique, c’est de prendre l’Etat intact ; l’anéantir n’est qu’un pis aller ». « Les experts dans l’art de la guerre soumettent l’armée ennemi sans combat. Ils prennent les villes sans donner l’assaut et renversent un Etat sans opérations prolongées ». « Tout l’art de la guerre est fondé sur la duperie ».

    L’écrivain italien Curzio Malaparte (1898-1957) était tout autant convaincu de la possibilité de déposer un pouvoir en propageant une perception altérée des faits. Il soulignait le rôle central d’une minorité agissante qui laissait dans l’ombre la majorité loyale au pouvoir.

    Le psycho-sociologue français Roger Mucchielli (1919-1981), souligne lui aussi l’importance des facteurs subjectifs en terme de subversion : « L’action de dissociation des groupes constitués est une opération indispensable car on sait, par les recherches en psychologie sociale, que plus les individus adhèrent à des groupes cohésifs, moins ils sont perméables à la propagande et à la subversion. Il faut donc dissocier ou neutraliser les groupes de références pour individualiser les gens et les détacher individuellement de leurs valeurs groupales ». Vladimir Volkoff (1932-2005) a parfaitement codifié les linéaments de la désinformation et de la manipulation dans son livre « La désinformation, arme de guerre » :

    - Démoraliser la nation adverse et désintégrer les groupes qui la composent.

    - Discréditer l’autorité, ses défenseurs.

    - Neutraliser les masses pour empêcher toute intervention spontanée et générale en faveur de l’ordre établi, au moment choisi pour la prise non violente du pouvoir par une petite minorité. Selon cette logique, il convient d’immobiliser les masses plutôt que de les mobiliser.

    Les objectifs de la subversion consistent en substance à assiéger idéologiquement, politiquement et stratégiquement l’adversaire en vue de limiter sa liberté de mouvement et d’action.

    Au nom de la démocratie, pour le capitalisme ?

    Les concepts de « démocratie » et de « droits de l’homme » se sont convertis en argument central de l’interventionnisme étasunien. La promotion nominale de la démocratie est un précepte essentiel de la stratégie globale de domination des USA, peu importe si en sous-main ils trahissent ces mêmes valeurs chaque fois que leurs intérêts sont contrariés.

    Les révolutions « colorées » (Géorgie, Ukraine, Liban et dans une certaine mesure en Iran) témoignent de l’emploi méthodique de cette tactique.

    Sous l’étendard des droits de l’homme et de la liberté, les mouvements de contestation cubains sur lesquels les Etats-Unis prennent appui dissimulent un programme politique explicitement contre-révolutionnaire. En s’inspirant des dissidents de l’Europe de l’Est, ils se contentent d’en appeler à une plus grande liberté politique et économique, ce qui implique dans les faits le renversement du système sociopolitique socialiste, le démantèlement des acquis révolutionnaires et l’assujettissement de Cuba aux intérêts impérialistes.

    Les mouvements dissidents font un travail de sape pour le compte des Etats-Unis qui les encouragent économiquement et moralement. Structurellement et idéologiquement intégrés aux dispositifs d’ingérence, les dissidents constituent l’avant-garde de la restauration du capitalisme. Il est significatif que leurs chefs de file soutiennent bassement les coups de force contre le pouvoir légal en Bolivie, au Honduras ou au Venezuela.

    La dissidence est-elle un processus endogène ?

    Jean-Guy Allard et Eva Golinger dans le livre « La Agresión Permanente » pointent du doigt les activités subversives de la USAID, l’agence américaine pour le développement international qui s’est convertie en principale plateforme de contre-insurrection. Le dossier à charge de cette officine paragouvernementale en Amérique latine est éloquent.

    La USAID qui a pour mission affichée de renforcer la démocratie, la création d’une croissance généralisée économique à long terme, et promouvoir la sécurité, a investi des millions de dollars dans la déstabilisation des pays progressistes. Elle est particulièrement active au Venezuela et en Bolivie, où elle sous-traite à travers des fondations (Freedom House, American Enterprise Institute, Fondation Ford,…) et des ONGs locales.

    Elle est secondée par la NED (National Endowment for Democracy), organisme écran de la CIA, qui se charge plus particulièrement du financement et de l’encadrement des dirigeants politiques et syndicaux – lisez dissidents- et qui a revendiqué l’organisation du syndicat Solidarność en Pologne, la Charte 77 en Tchécoslovaquie et Otpor en Serbie.

    Cuba est en prise, depuis le début de l’ère révolutionnaire, à une propagande noire qui cherche par tous les moyens à porter atteinte à son prestige. Les campagnes de diffamation contre la révolution font passer, à la faveur de l’abdication intellectuelle des journalistes disciplinés, les immigrés économiques en exilés politiques, les délinquants de droit commun en prisonniers politiques, les agents conspirationnistes à la solde d’un régime étranger en opposants politiques.

    La USAID revendique d’ailleurs son soutien aux « agences exécutives, aux médias et à la société civile à Cuba » via le programme pour Commission pour Assistance à une Cuba libre. L’administration Obama poursuit scrupuleusement, malgré ses déclarations d’intention, la stratégie d’ingérence et d’hostilité de ses prédécesseurs comme le confirme le Président Raul Castro : « L’ennemi reste aussi actif qu’auparavant et une illustration de cela est la détention depuis plusieurs jours d’un citoyen américain, désigné par euphémisme par le porte-parole du département d’État comme un sous-traitant de son gouvernement et qui se consacrait à l’approvisionnement illégal de moyens de communication sophistiqués via satellite à des groupes de la société civile conspirant ».

    Il est troublant d’observer que le terme de « dissident » est exclusivement réservé dans la presse orthodoxe aux personnes qui contestent le système politique de pays proclamant un caractère socialiste. On parle de dissidence cubaine, vénézuelienne, chinoise mais jamais on ne qualifie de dissident celui qui éprouve une rupture critique totale avec le monde capitaliste.

    Emrah Kaynak


    EN COMPLEMENT, à lire l’incontournable

    DISSIDENTS ou MERCENAIRES ? Des Etats-Unis à l’Europe pour briser Cuba http://viktor.dedaj.perso.neuf.fr/spip.php?article172

    Extraits :

    Reporters Sans Frontieres, les aveux de Robert Ménard
    http://viktor.dedaj.perso.neuf.fr/spip.php?article37

    Pax Christi et Cuba : ONG ou Cheval de Troie ?
    http://viktor.dedaj.perso.neuf.fr/spip.php?article103

    http://www.legrandsoir.info/Le-role-des-dissidents-dans-la-strategie-de-subversion.html


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  • Les signes annonciateurs d’une troisième guerre mondiale s’accumulent
    Opinion d'Eberhard Hamer*
     
    inv
    Les signes annonciateurs d’une
    troisième guerre mondiale s’accumulent
    inv
    Les USA traversent, non seulement en raison du rachat des dettes des banques par l’Etat, mais aussi de leur dette publique qui avait déjà énormément augmenté – leurs crédits à l’étranger leur coûtent 1 milliard de dollars par jour – leur pire crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. Si les flux financiers cessent ou s’ils se détournent du dollar, les USA sont en faillite.


    Pourtant les USA ne font pas un effort d’économie suffisant pour réduire leur dette publique croissante. Ils n’augmentent pas les impôts pour accroître leurs recettes, ne tentent guère de rogner sur les budgets publics, surtout pas sur leur budget militaire, celui qui a le plus augmenté.


    Il faut dire que les USA, en divers endroits du monde, ont engagé au total 200 000 soldats. C’est pourquoi personne n’a compris que le plus grand chef de guerre du monde ait reçu le Prix Nobel de la paix bien qu’il ait renforcé ses troupes. Peut-être était-ce une mesure préventive, car la guerre en Iran dépend avant tout de lui.


    Les exemples de chefs politiques qui, confrontés à un échec économique, ont choisi la guerre comme dernier recours pour se maintenir au pouvoir abondent dans l’his­toire. C’est encore plus vrai lorsqu’un pays connaît des crises économiques successives et que la guerre semble le seul moyen d’en sortir. C’est ainsi que les USA ont surmonté leur plus grave crise économique du XXe siècle en entrant dans la Première Guerre mondiale, la crise économique mondiale en entrant dans la Seconde, et ils pourraient donc être tentés de résoudre la troisième crise écono­mique de la même manière. Les deux guerres mondiales ont en effet permis aux Etats-Unis non seulement de venir à bout de leurs deux plus gros endettements, mais aussi de devenir la première puissance économique mondiale. La tentation est donc forte d’essayer une troi­sième fois le même remède.


    Dans ce contexte toute une série de préparatifs de guerre semblent alarmants:


    1. Le Premier ministre israélien, un homme d’extrême-droite, est un va-t-en-guerre imprévisible. Il se plaint constamment d’avoir reçu de la part de l’Iran des menaces variées dont aucune n’a jusqu’ici résisté à l’examen. Mais il hausse de plus en plus le ton et au cours des derniers mois il a fait la tournée des principales capitales mondiales pour y chercher un soutien. Il paraît même que Madame Merkel lui a juré la fidélité des Nibelungen, comme l’avait fait avant les précédentes guerres mondiales Guillaume II aux Autrichiens ou les ­Anglais et les Français à la Pologne.


    2. Israël a déjà positionné les sous-marins nucléaires qu’elle a achetés à l’Allemagne, armés de missiles à ogives nucléaires, en face de l’Iran et, non content d’avoir reconstruit et pointé sur l’Iran la base de lancement géorgienne que les Russes avaient détruite il y a un an et demi, y a fait envoyer un renfort de 90 spécialistes états-uniens.


    3. De semaine en semaine la presse, sous l’influence d’Israël, hausse le ton à l’égard de l’Iran pour différents motifs – une cam­pagne de propagande analogue à celle qui a permis de faire accepter, voire soutenir la guerre en Irak dans le monde entier en répandant des affirmations mensongères.


    4. Les préparatifs militaires ne chôment pas non plus. Certes les troupes états-­uniennes n’ont toujours pas réussi à «pacifier» les deux pays voisins, l’Irak et l’Afgha­nistan. Mais ils y entraînent à la guerre la plus grosse concentration de troupes au monde. En outre, ils ont regroupé au large de l’Iran la plus grosse flotte militaire qu’ils aient jamais réunie. Le comité du Nobel a donc fait un bon calcul en cette affaire: pas de guerre en Iran sans l’assentiment du Président des USA, surtout s’il s’agit d’un Prix Nobel de la paix. Toutefois la pression des banques, des multinationales, du lobby de l’armement, de l’armée et du lobby israélien pourrait contraindre les USA à entrer en guerre, si Israël menait une première frappe contre l’Iran et que les puissances précitées voulaient protéger leurs intérêts.


    N’oublions pas que les USA ne sont pas seulement la nation la plus endettée du monde, mais aussi que l’effondrement de leur de­vise sig­nifie celui de leur empire. La soi-disant «unique puissance hégémonique mondiale» implose en ce moment exactement comme l’a fait l’URSS il y a vingt ans. Les Chinois ont déjà fait comprendre qu’ils ne reconnaissent plus son hégémonie. Le Président des Etats-Unis se trouve donc, si Israël frappe, face à un dilemme désespéré: doit-il continuer à s’enliser dans les sables mouvants de la crise financière, économique et sociale ou chercher le salut dans une guerre mondiale, qui a déjà permis deux fois aux Etats-Unis d’en sortir gagnants.


    Le danger d’une nouvelle guerre mon­diale n’a jamais été aussi grand depuis la fin de la Seconde. C’est à juste titre que depuis un an les mises en garde aux USA se sont accrues, venant surtout de certains milieux intellectuels européens. Mais nous ne pourrons pas l’empêcher.


    Une guerre en Iran ne resterait pas un événement limité, même si au départ il ne s’agissait que de missiles.


    Aux côtés de l’Iran se rangeraient les Chinois, directement ou indirectement, et probablement les Russes, pour ne pas laisser les troupes états-uniennes s’approcher de leurs frontières et la puissance des USA devenir excessive.


    Les membres de l’OTAN seraient contraints de se ranger aux côtés d’Israël et des USA, surtout s’ils avaient auparavant prêté le serment des Nibelungen. Il faut donc nous attendre à voir l’Europe participer, elle aussi, à la guerre.


    Quelles seraient pour nous les conséquences d’une troisième guerre mondiale en Iran?


    1. Toute guerre avec l’Iran entraînerait la fermeture immédiate du détroit d’Ormuz et un dramatique renchérissement du pétrole, et ceci d’autant plus que la guerre se prolongerait. Du pétrole plus cher, c’est toujours des coûts plus élevés pour l’économie et les consommateurs. Nous devons donc nous attendre à des pénuries, des restrictions et des augmentations de prix pour les biens de consommation.


    2. Toute guerre nécessite un surcroît d’armement. L’industrie mondiale de l’armement – et en particulier aux USA – se frottera les mains, elle sera utilisée à pleine capacité et pourra se développer. Il y aura des retombées dans les secteurs annexes, par exemple l’automobile, le textile, les chantiers navals, l’aéronautique et d’autres encore. La production augmentera, même si les prix en font autant.


    3. Les grands gagnants seront les banques. On ne parlera plus de produits financiers to­xiques et de banquiers gangsters; les banques centrales devront financer la guerre par la création de monnaie. Les banques pourront de nouveau accorder des crédits. Dans un premier temps l’inflation maintiendra le dollar jusqu’à la fin de la guerre. C’est seulement après la guerre, comme d’habitude, que l’on procédera au grand nettoyage et qu’on expiera les péchés de la finance de guerre.


    Les vassaux des USA doivent casquer pour les besoins financiers du maître, on l’a déjà vu avec les guerres d’Irak et d’Afghanistan. La guerre n’appauvrira donc pas seulement Israël et les USA, mais nous tous. Comme il n’y a pas d’argent pour financer une guerre, on devra recourir à l’inflation, comme lors des deux premières guerres mondiales; nous devons donc nous attendre à une inflation vertigineuse.


    S’ils entrent en guerre avec l’Iran, les USA mobiliseront aussi l’OTAN («clause de ­défense collective»). Le gouvernement devra alors expliquer à nos soldats pourquoi ils ne doivent plus seulement s’ac­quitter de leur tâche en Afghanistan, mais aussi en Iran, et réunir une majorité au Bundestag pour voter son budget de guerre. Le SPD et les Verts (Fischer) ont déjà voté une entrée en guerre sous le prétexte fallacieux d’un «maintien de la paix». Une troisième guerre mondiale, malgré la pression états-unienne, rencontrera plus de réticence. Et dans la population le refus devrait être massif et peut-être mener à la démission du gouvernement trop docile.


    Mais peut-être le gouvernement Merkel voit-il lui aussi dans une guerre une issue politique à sa situation bloquée par l’aide aux banques, le surendettement public, le collapsus financier qui menace les systèmes de protection sociale et les troubles sociaux que risquent d’engendrer de véritables redressements de cap.


    La guerre est à nos portes. Les mois qui viennent nous diront si nous allons être entraînés dans une troisième guerre mondiale ou si nous y échapperons encore.
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    http://www.mittelstandsinstitut-niedersachsen.de/
    inv
    http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article04/EkylAFEFpZwxlakFKi.shtml

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