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Scandale ! Un grand parti censuré par les médias français !
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Les commentaires de l’UPR sur la façon dont s’est déroulée cette campagne
Le déroulement de la campagne a été entaché par des anomalies majeures sur le plan démocratique.- Une campagne entravée par l’état d’urgence dont ont outrageusement bénéficié les 3 partis du « Parti de le Guerre »: PS, LR, FN
Les attentats du 13 novembre ont entraîné pour l'UPR l'annulation de tous les passages médiatiques significatifs qui étaient prévus et a empêché que nos candidats tiennent leurs réunions publiques pendant une dizaine de jours.
Notre campagne a donc été annulée contre notre volonté et ce alors que la date du scrutin a été maintenue.
En outre, les médias nationaux ont focalisé leurs invitations sur la « bande des trois » - FN, PS, LR - à l'occasion des attentats : tout en prétendant « suspendre leur campagne », ces partis n'ont cessé de continuer de faire campagne mais autrement, sachant que les électeurs votent autant sur des sujets nationaux que sur des sujets régionaux, sinon plus.
Il est à noter au sujet des attentats de Paris le comportement des autres petits partis politiques. Hypocritement, ces derniers se sont retrouvés dans la même situation de ne pouvoir faire campagne, face à cet état d’urgence, et ont fait semblant d’avoir choisi, en respect des victimes de ces attentats, l’arrêt de leur campagne… non sans essayer de taxer l’UPR d’outrecuidance à oser mener campagne en période de deuil… Serait-ce une preuve de leur appartenance et leur obéissance au système ?- Une injustice scandaleuse dans l’accès aux grands médias, qui biaise de façon fondamentale la volonté des électeurs
L'UPR n'a bénéficié de quasiment aucune couverture médiatique nationale, et ce dès le début de la campagne, et alors qu'elle comptait parmi les 5 ou 6 partis politiques français capables de présenter 13 listes et 1.971 candidats.
Le débat a été confisqué par les partis qui tournent en boucle sur les médias et qui ne proposent jamais de sortir de l'UE, ni de l'euro, ni de l'OTAN. Au total, s’agissant des seuls médias à couverture nationale, l’UPR n’a pas obtenu la moindre seconde de passage sur :- TF1
- France 2
- Canal+
- France Inter
- France Info
- France Culture
- RTL
- Europe 1
- RMC
- Sud-Radio
S’agissant des grands médias nationaux, l’UPR n’a obtenu que des miettes, sur des médias nationaux de second ordre, et à des heures de faible écoute :
- quelques secondes sur BFM TV
- 6’50’’ sur I-Télé (à 12h15 un jour de semaine)
- environ 5’ sur LCI (à 17h40 le dernier jour de la campagne)
Ces données sont à comparer à l’orgie médiatique, qui se compte en dizaines et dizaines d’heures, dont ont bénéficié le PS, LR et le FN, aussi bien lors d’interviews accordés à leurs dirigeants que lors de commentaires innombrables. (..)
Et comme si tout cela ne suffisait pas, les grands médias – et notamment FR3 – ont organisé des « débats » auxquels n’étaient conviés que le PS, le Fn, LR, EELV et le FG, en instillant dans l’esprit de l’opinion l’idée que ces seuls 5 partis seraient dignes de leurs suffrages et que les autres ne sont que des candidatures de témoignage auxquels il est inutile de prêter attention.
Enfin, l’UPR a été la cible spécifique d’une partie de la presse écrite nationale, qui a osé faire comme si nos listes, présentes dans 13 régions, n’existaient tout simplement pas : tel a notamment été le cas du magazine Le Point, qui a caché à ses lecteurs, pendant toute la durée de la campagne, l’existence même de l’UPR, et cela malgré nos demandes insistantes et un entretien de 2h30 avec l'un de ses journalistes politiques.
L’UPR a dûment informé ses sympathisants de cet outrageant « 2 poids 2 mesures » médiatique qui constitue LA raison essentielle de la montée du FN dans les suffrages exprimés : il s’agit d'un cas typique de « prophétie auto-réalisatrice », théorisée par les Américains depuis longtemps et qu'ils mettent en oeuvre à domicile par la manipulation médiatique.
Notons à ce sujet l’hypocrisie flagrante des grands médias qui relaient de manière incessante le FN pendant la campagne électorale, pour ensuite « s’offusquer » de ses résultats obtenus à ce premier tour. Cf. France 24 : « Après les résultats du FN, la presse est sous le choc. »
En revanche, nous remercions les médias locaux qui ont su saisir l’opportunité de ces élections pour interviewer les candidats UPR et proposer des articles de présentation du mouvement, faisant ainsi preuve de professionnalisme et de courage qui font défaut à leurs confrères nationaux.
Ces porte-paroles de l’UPR restent bien évidemment à disposition de ces journalistes pour approfondir la question.- Le sujet le plus grave des élections régionales a été systématiquement caché
Seule l'UPR a expliqué, au cours de cette campagne pour les élections régionales, que le récent redécoupage territorial vise à constituer des régions à « vocation européenne », c'est-à-dire des « euro-régions ».
Seule l’UPR a expliqué que cette politique des « euro-régions » vise à démanteler la République française à un horizon de 10 ans dans le cadre de la prétendue « construction européenne », à l'instar de ce qui se passe dès maintenant en Espagne avec la Catalogne, au Royaume-Uni avec l’Écosse, en Belgique avec la Flandre, toutes ces régions qui réclament désormais leur « indépendance dans le cadre de l’Union européenne ». (..)Avec bientôt 10 000 adhérents – vérifiables par huissier – l’UPR n’a rien d’un « petit parti ». Nous avons probablement plus d’adhérents que le Parti de Gauche, au moins 2 fois plus d’adhérents que EELV, au moins 3 fois plus que DLF, au moins 5 fois plus que le NPA.
Nous rappelons notre demande que les pouvoirs publics procèdent à un audit indépendant du nombre d'adhérents de tous les partis politiques, selon des critères normalisés.
D'ailleurs, les médias devraient être les premiers à soutenir cette démarche pour pouvoir avoir des données fiables et ne pas se laisser duper par les partis.
Par ailleurs, il faut rappeler ce qui a déjà été dit précédemment, à savoir que si le score de l’UPR reste très petit face à celui du PS, de LR ou du FN, ce n’est pas parce que les Français estiment que nous sommes moins crédibles que ces partis, c'est tout bonnement parce que plus de 95% des Français ne nous connaissent pas et n'ont donc pas pu nous comparer aux autres !
La différence entre les autres partis et l’UPR, c'est que 100% des Français les connaissent alors que pas plus de 3 ou 4% des Français connaissent l’UPR (..)Blandine U. et Patrick R. , de l'UPR
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Tags : UOR, censure, médias
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Commentaires
Le front répue blicain est au système UMPS ce que le SU400 est au système de défense russe pour protéger le sol syrien . Un sacré truc pour protéger les gus en place
Réponse au "philosophe" (?????) Raphaël Enthoven qui prétend faire la morale aux abstentionnistes .
Les abstentionnistes seraient d’abord des ingrats, qui « négligent les acquis que d’autres ont payé de leur vie ». Apparemment, des gens sont morts pour que nous ayons le droit de voter entre une poire à lavement et un sandwich au caca, ou à peu près. S’ils sont vraiment morts pour ça, ils n’auraient pas dû !
« Suspendre son vote à la coïncidence improbable de ses désirs et des propositions que font les politiques » serait une attitude « d’enfant gâté ». Entre la peste et le choléra, il faudrait donc choisir, peu importe quoi. Jouer à pile ou face avec l’avenir puisque finalement, le résultat sera le même. Mais si le résultat est le même, pourquoi avez-vous tant besoin de mon vote ? Ne pouvez-vous pas décider entre vous qui endettera les générations futures pour financer des projets inutiles ?
Les abstentionnistes ne sont pas « fainéants et malhonnêtes ». Qu’y a-t-il de plus malhonnête que se donner bonne conscience en déposant un bulletin dans l’urne tout en sachant que quel que soit le choix qu’on fait, il sera mauvais ? Qu’y a-t-il de plus paresseux que de consentir mollement à sa propre servitude en donnant sa caution à des incapables ?
Voter n’est pas un devoir. Est-on libre quand on n’est libre que d’accepter, jamais de refuser ? Étant donné la situation, s’abstenir est un devoir ! Mieux vaut que les abstentionnistes « s’en remettent à des gens qu’ils n’ont pas élus pour gérer les transports, la culture ou les lycées » plutôt qu’ils aillent élire des gens pour mal les gérer.
Alors que l’animateur vous invite à considérer que de nombreux abstentionnistes souhaitent que le vote blanc soit comptabilisé, vous affirmez que « c’est tout à fait autre chose ». Le vote blanc est effectivement tout à fait autre chose : le vote blanc n’étant pas comptabilisé, voter blanc revient aujourd’hui à gonfler la légitimité des élus. Comptabiliser les votes blancs permettrait au contraire aux abstentionnistes d’exprimer leur divergence avec les propositions qui leur sont faites, sans être injuriés par des philosophes de comptoir.
« L’abstentionniste n’est pas un électeur tellement exigeant qu’en son âme et conscience, après un examen minutieux, aucune proposition ne le satisfait. » Comment le savez-vous, monsieur Enthoven ? Êtes-vous medium, en plus de philosophe ? Vous qui avez voté, vous qui avez prétendument procédé à un examen minutieux, pouvez-vous justifier votre vote ?
D’après vous, les abstentionnistes « brandissent la nullité des politiques opportunément pour justifier leur flemme ». Mais n’est-ce pas vous qui brandissez leur flemme pour justifier la nullité des politiques ? Est-ce vraiment la faute de ceux qui n’ont pas voté si le FN fait des scores élevés, si les élus prennent les mauvaises décisions ?
En somme, pour vous, monsieur Enthoven, il faudrait cesser de trouver des excuses aux abstentionnistes. Mais quelle est l’excuse de ceux qui votent ? Quelle est votre excuse ? N’avez-vous rien de mieux à faire qu’aller donner votre caution à des incapables irresponsables, qui trahissent les idéaux et dénaturent les valeurs dont ils se revendiquent ?
L’abstention est mon vote. En ne votant pas, je choisis le dirigeant qui me convient : aucun. En ne votant pas, je donne mon opinion : c’est non. Je n’ai pas besoin de dirigeants. Je n’ai pas besoin qu’on décide pour moi, et surtout pas comme on le fait aujourd’hui. Et je n’ai pas besoin d’excuse pour cela. Je ne veux pas décider par procuration. Je ne veux pas voter pour quelqu’un qui déciderait à ma place. Je ne veux pas donner mon vote et une quelconque légitimité démocratique à qui que ce soit.
En quarante ans, jamais la France n’a connu un budget équilibré. Les chômeurs se comptent en millions, le déficit en % du PIB et la croissance en décimales. Je ne sais pas si vous êtes déçu à chaque élection mais à votre place, je le serais. Si je ne le suis pas, c’est parce que je n’en attends rien.
Je n’attends pas des politiques qu’ils prennent ma vie en main, du berceau à la tombe ; qu’ils s’immiscent dans mon assiette, ma voiture, ma maison, mon travail et même mon lit. J’estime que c’est à moi de le faire, que c’est à chacun de gérer sa vie, et que c’est à nous tous de régler les problèmes que nous jugeons importants à nos yeux. Votre comédie démocratique n’est pas un problème suffisamment important pour nous mobiliser ; vos élections ne sont pas dignes de mon temps. Je vous les laisse. Faites-en ce que vous voulez : elles sont à vous. Ce n’est pas dans le doute que je m’abstiens, mais dans la certitude.
source: http://www.contrepoints.org/2015/12/12/232388-je-ne-suis-pas-alle-voter-et-je-vous-emmerde