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Par eva R-sistons le 21 Juillet 2010 à 01:42
Depuis quelques années, Acrimed a fait preuve de quelque désinvolture en omettant de rendre hommage aux journalistes et dirigeants de médias décorés de la Légion d’honneur ou de l’Ordre du Mérite, et en négligeant de compléter la rubrique qui leur est consacrée.
Pour rattraper le temps perdu, en ce jour de fête nationale où de grands, honorables et méritants journalistes sont traditionnellement décorés, voici donc un récapitulatif [1] de cinq années de justes récompenses : pour services rendus, mais à qui ?Mais rappelons pour commencer un remarquable contre-exemple : le geste de Françoise Fressoz (chef du service Politique du Monde) et de Marie-Eve Malouines (même responsabilité à France Info), qui ont toutes deux refusé la fameuse décoration : elles avaient été, semble-t-il, inscrites d’office sur la promotion des nouvelles Légions d’Honneur du Premier de l’an, sans avoir été consultées au préalable, contrairement à l’usage. « Rien, dans mon parcours professionnel, ne justifie pareille distinction. Je pense en outre que, pour exercer librement sa fonction, un journaliste politique doit rester à l’écart des honneurs. Pour ces raisons, je me vois dans l’obligation de refuser cette distinction » a déclaré Madame Fressoz. Marie-Eve Malouines a fait part, elle, de son « grand étonnement », avant de refuser également.
La présence de la plupart des promu(e)s dans la liste ci-dessous n’a guère de quoi susciter notre « grand étonnement ».
I. Légion d’honneur
Décret du 2 avril 2010 :
Au grade de commandeur
- Phillipe Labro, officier du 8 janvier 2002, écrivain, journaliste
Au grade d’officier
- Anne-Marie Couderc, chevalier du 26 septembre 2000, ex-directrice générale du groupe Hachette Filipacchi, aujourd’hui directrice déléguée de Lagardère Active.
- Jean Amadou, chansonnier, producteur, animateur d’émissions.
- Mireille Dumas, productrice et présentatrice.
- Denise Fabre, ancienne présentatrice d’émissions télévisées.
- Odile Gotlieb, Chevalier du 28 octobre 2001, éditrice, présidente des Éditions Odile Jacob.
Au grade de chevalier
- Dominique Durand, journaliste, rédacteur en chef de revues scientifiques, président de l’Association française Buchenwald-Dora et Kommandos.
Décret du 31 décembre 2009 :
Au grade de commandeur
- Edmonde Charles-Roux, Officier du 1er avril 2003, écrivaine, présidente de l’Académie Goncourt, ancienne journaliste à Elle, ancienne rédactrice en chef de l’édition française de Vogue.
- Jean-Claude Narcy, Officier du 9 juillet 2002, journaliste, ancien présentateur du journal télévisé.
Au grade d’officier
- Jean-Luc Hees, Chevalier du 29 novembre 2001, président du groupe Radio-France.
Au grade de chevalier
- Axel Duroux, journaliste, ex-président du directoire du groupe RTL entre 2005 et 2009, directeur général de TF1 (2009)
- Régis Faucon, ancien journaliste à FR3, TF1, aujourd’hui journaliste indépendant.
- Alexandra d’Arnoux, journaliste.
- Danièla Lumbroso, productrice de télévision, journaliste et présentatrice.
- Sylvie Ody, journaliste.
- Thérèse Torre, productrice d’émissions télévisées.
- Jean-Pierre Vignolle, directeur général de l’Agence France-Presse.
Décret du 14 juillet 2009 :
Au grade de chevalier
- Denise Ammoun, journaliste, écrivaine (Égypte).
- Jean Ayzac, journaliste, ancien vice-président d’un conseil général.
- Geneviève Brisac, éditrice, écrivaine.
- Alain Elkann, journaliste, conseiller spécial du ministre italien de la Culture.
- Charles Enderlin, journaliste, chef du bureau d’une chaîne de télévision à Jérusalem.
- Marie-Claire de La Grandière, journaliste, directrice de la rédaction d’un magazine et écrivaine.
- Patrick Forestier, journaliste, écrivain
- Ruggero De Pas, journaliste, président du centre d’accueil de la presse étrangère à Paris.
- Didier Pillet, journaliste
Au grade d’officier
- Antoine Sfeir, écrivain, journaliste, directeur des Cahiers de l’Orient.
- Philippe Tesson, journaliste.
- Philippe Vasseur, « ancien ministre, président d’une fédération d’entreprises », dixit le décret. Mais M. Vasseur est un ancien journaliste économique de TF1, des Echos, du Figaro, président de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille depuis septembre 2008.
Décret du 10 avril 2009 :
Au grade de chevalier
- Emile Picy, journaliste parlementaire.
- Henri Pigeat, président du conseil d’administration du Centre de formation des journalistes.
- Hélène Pironon, journaliste.
- Emmanuel Hoog, ex-président-directeur-général de l’Institut National de l’Audiovisuel, président de l’agence France-Presse.
- Didier Quillot, président de Lagardère Active.
Décret du 31 décembre 2008 :
Au grade de chevalier
- Marie Holzman, écrivaine, journaliste, présidente de l’association Solidarité Chine.
- Caroline Sinz-Deleau, journaliste, grand reporter au service « Enquêtes et reportages » de France 3.
Au grade d’officier
- Didier François, sous-directeur de l’édition, de la production et de l’information à la Direction des Journaux officiels.
- Marie-Claude Brossollet, Chevalier du 16 novembre 1998, président-directeur général des éditions Belin.
Décret du 13 juillet 2008 :
Au grade de commandeur
- Joseph Crampes, dit Jacques Chancel, journaliste, écrivain, administrateur du groupe Canal+.
Au grade de chevalier
- Ruth Elkrief, journaliste, présentatrice.
- Michèle Leloup, journaliste spécialisée « Architecture » à L’Express.
- Philippe Reinhard, journaliste (Le Télégramme de Brest, L’Éclair des Pyrénées...), écrivain.
- Héloise Lefevre d’Ormesson, écrivain, éditrice (éditions Héloise d’Ormesson).
Décret du 21 mars 2008 :
Au grade de commandeur
- Jean-René Fourtou, Officier du 14 avril 1997, président du conseil de surveillance du groupe Vivendi.
- Patrick Le Lay, Officier du 27 février 2003, ancien président du conseil d’administration de TF1.
- Eliane Victor, Officier du 28 mars 1991, écrivaine, ancienne journaliste à Elle, productrice de l’émission « Quotidiennement vôtre » sur TF1.
Au grade d’officier
- Rémy Sautter, Chevalier du 9 mars 1993, président-directeur-général du groupe RTL.
- Hervé Chabalier, Chevalier du 20 juin 1996, animateur, journaliste, producteur.
- Eve Ruggieri, Chevalier du 25 octobre 1990, productrice, présentatrice.
- John Vinocur, éditorialiste de l’International Herald Tribune.
- Robert Menard, journaliste, ex-secrétaire général de Reporters Sans Frontières.
Au grade de chevalier
- Yves Messarovitch, ancien journaliste rédacteur en chef au Figaro, ancien directeur du groupe Expansion, ancien journaliste à L’Express.
Décret du 30 janvier 2008 :
Au grade de chevalier
- Jean Guillard, journaliste honoraire.
- Carole Bellemare, journaliste, chef de service dans un quotidien (Le figaro économie).
- Chantal Doumic-Nerot, ancienne journaliste
- Marie-Louise Schaeffer, journaliste, grand reporter
Au grade d’officier
- Arlette de Beuverand de la Loyère, directrice de rédaction dans un groupe de presse.
Au grade de chevalier
- Catherine Ceylac, productrice et animatrice de télévision sur France 2.
- Isabelle Dor, journaliste.
- Patricia Martin, journaliste, animatrice d’émissions radiophoniques sur France Inter.
Décret du 13 juillet 2007 :
Au grade de Commandeur
- Jean Lacouture, journaliste, écrivain. Officier du 8 février 1993.
Au grade de chevalier
- Patrick Buisson, ancien journaliste, directeur général de la chaine Histoire.
- François Gault, journaliste, correspondant permanent de Radio France en Pologne.
- Elise Lucet, journaliste, présentatrice du journal de 13h (France 2).
- Eric Revel, journaliste économique.
- Daniel Rondeau, écrivain, journaliste.
Décret du 6 avril 2007 :
Au grade de chevalier
- Véronique Saint Olive, née Missoffe, journaliste (France 2). A l’époque, Arrêt sur images était revenu sur sa nomination.
- Henri Tincq, journaliste spécialisé dans les affaires religieuses à La Croix, puis au Monde.
- Patrick Lamm, journaliste économique, rédacteur en chef (Les Echos).
- Christian Brincourt, journaliste, grand reporter à Paris Match.
- Philippe Goulliaud, journaliste politique au Figaro.
- Jean-Paul Pigasse, journaliste [2].
Décret du 31 décembre 2006 :
Au grade de chevalier
- Isabelle Dath, journaliste à RTL.
- Anita Hausser, écrivaine, journaliste, ancienne chef du service politique de LCI, rédactrice en chef adjointe du service politique du quotidien Le Soir.
- Armelle Héliot, journaliste, grand reporter puis rédactrice en chef du service culture du Figaro.
- Sylvie Pierre-Brossolette, journaliste, rédactrice en chef du service de politique intérieure de l’hebdomadaire Le Point.
- Randa Takieddine, journaliste, chef du bureau de Dar Al Hayat à Paris.
- Gérard Klein, comédien, animateur d’émissions télévisées.
- Elisabeth Kervarrec, journaliste pour « Français du Monde » et secrétaire générale de l’Association Démocratique des Français à l’Etranger.
- François Lubrina, médecin vétérinaire, journaliste (Canada).
Au grade d’officier
- Thierry Desjardins, Chevalier du 19 août 1997, journaliste au Figaro.
- Jean-Pierre Elkabbach, Chevalier du 10 décembre 1998, journaliste à Europe 1.
Décret du 13 juillet 2006 :
Au grade d’officier
- Alain Duplessis de Pouzilhac, président du directoire de la chaîne d’information France 24, PDG de la Société de l’Audiovisuel Extérieur de la France (SAEF).
- Marianne Berard-Quelin, présidente-directrice-générale de la Société Générale de Presse.
Au grade de chevalier
- Jean-Jacques Bourdin, journaliste-rédacteur en chef de RMC info, animateur.
- Ladislas de Hoyos, ancien journaliste pour TF1 puis France 2 et France Inter.
- Patrick Fauconnier, grand reporter, fondateur du magazine Challenges, journaliste au Nouvel Observateur.
- Henri Lauret, journaliste, chroniqueur et éditorialiste à France Info, directeur général et codirecteur de la rédaction de France Soir.
- Frédéric Ferney, écrivain, journaliste et critique au Point.
- Renaud Le Van Kim, producteur de télévision, patron de KM productions et conseiller à TF1.
- William Leymergie, producteur, présentateur.
- Jacques Louvet, président de la Fédération nationale de la presse spécialisée.
- Pierre Fulla, journaliste sportif.
Décret du 31 décembre 2005 :
Au grade d’officier
- Jean-Pierre Caillard, Chevalier du 17 septembre 1994, ancien journaliste et directeur de la publication du quotidien La Montagne, président-directeur général de la chaîne de télévision Clermont Première, Président du groupement des grands régionaux.
- Michèle Cotta, Chevalier du 10 juin 1996, journaliste, ancienne présidente de Radio-France, ancienne directrice de l’information à TF1.
- Robert Namias, Chevalier du 19 novembre 1997, journaliste, ancien reporter à RTL, ancien chroniqueur à Europe 1, ancien directeur de la rédaction de TF1, éditorialiste sur la chaîne d’information I-télé.
Au grade de chevalier
- Françoise Laborde, journaliste, ancienne rédactrice en chef adjointe de TF1, ancienne présentatrice des JT du week-end sur France 2, nommée au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel par Nicolas Sarkozy en janvier 2009.
- Victor Malka, animateur sur France Culture.
- Jean-Manuel Bourgois, directeur général d’une maison d’édition.
- Isabelle Gallimard, présidente-directrice générale de la maison d’édition Gallimard.
- Antoine Schwarz, président de la chaîne radiophonique RFI.
- Marc Tessier, ancien président de France Télévision (1999-2005).
Décret du 14 juillet 2005 :
Au grade de Commandeur
- Pierre Weill, ancien PDG de la Sofres, président de Weill Conseil et du comité stratégique de TNS Sofres.
Au grade d’officier
- Michel Boutinard Rouelle, administrateur d’Havas, ancien président d’Havas Media Communication et ancien PDG d’Avenir Havas Media SA.
- Albert Mallet, ancien président de Radio Shalom [2].
- Jean-François Revel, écrivain, membre de l’Académie française, éditorialiste au Point.
Au grade de chevalier
- Daniel Boudet, président de la mission sur la télévision numérique terrestre.
- Louis-François Caillaud, directeur départemental de La Nouvelle République.
- Bernard Lecomte, directeur de collection aux éditions Jean-Claude Lattès, ancien journaliste (La Croix, L’Express...), écrivain [3].
- Olivier Poivre, dit Poivre d’Arvor, écrivain
- Viviane Rebeschini, rédactrice en chef
- Dominique Warluzel, avocat, concepteur et producteur de magazines télé.
- Henri Madelin, ancien rédacteur en chef de la revue Etudes.
- Daniel Bilalian, journaliste, directeur des sports de France Télévisions.
- Laure Adler, ancienne directrice de France Culture, écrivain.
- Jean-Jacques Gabut, ancien directeur au groupe Le Progrès [4].
- Bertrand Méheut, PDG de Canal Plus.
- Richard Ducousset, vice-président d’Albin Michel, gérant de Canal Plus Editions et des éditions Filipacchi-Albin Michel.
- Nicolas Duhamel, directeur général délégué de La Poste, ancien directeur général adjoint d’Havas, ancien directeur général de l’Office d’annonces (ODA).
- Bertrand Fabre, directeur de la rédaction du Moniteur des travaux publics et du bâtiment, directeur des rédactions du groupe Le Moniteur.
- Fabrice Larue, président de la Financière Fabrice Larue, président de Datem (ex-Presse Informatique), ancien PDG du Groupe Desfossés International SA.
II. Ordre National du Mérite
Décret du 15 mai 2010 :
Au grade d’officier
- Gabriel Milési, gérant de société, journaliste économique. Chevalier du 10 mars 1988.
- Fabienne Servan-Schreiber (épouse Weber), présidente-directrice générale d’une société de production audiovisuelle. Chevalier du 31 mars 2000.
Au grade de chevalier
- Béatrice Garette (née Dabet), directrice générale de (Sipa-presse).
- Sofia Bengana, directrice générale de presse numérique dans une société (Groupe Le Figaro)
- Henri Néron, journaliste (Guyane).
- Jacques Jublin, rédacteur en chef d’I-télé.
- Frédérick-Louis Boulay, journaliste, directeur des programmes de TV5.
- Charles-Henry Dubail, directeur de publication.
- Pascale Marie (épouse Bounfour), directrice d’un syndicat de presse.
- Catherine Nayl (épouse Perrot), journaliste, directrice de la rédaction de TF1.
- Noël Quidu-Tronscorff, grand reporter, photographe.
- Christine Kelly (née Tigiffon), journaliste, membre du CSA.
Décret du 13 novembre 2009 :
Au grade de commandeur
- Jacques Ourevitch, Officier du 13 avril 1988, ancien journaliste à Europe 1.
Au grade d’officier
- Patrick Poivre d’Arvor, Chevalier du 17 janvier 2001, écrivain, journaliste, présentateur.
- Robert Werner, journaliste, ancien rédacteur en chef de l’Unité Patrimoine à TF1, ancien chroniqueur sur Radio France.
Au grade de chevalier
- Jean-Pierre Caffin, directeur général du groupe Prisma-Presse.
- Eva Bettan, journaliste.
- Sylvie Blum, productrice audiovisuel et médias, INA.
- Maryse Brugière, directrice de programmes du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.
- Alfred Hidalgo, journaliste, éditeur, directeur du « département chanson » chez Fayard.
- Yves Calvi, journaliste, animateur et présentateur.
- Pierre Lepape, journaliste et critique littéraire.
Décret du 15 mai 2009 :
Au grade de commandeur
- Sophie Andrieu, éditrice. Officier du 30 juin 1995.
- André Tubeuf, producteur d’émissions radiophoniques.
Au grade de chevalier
- Yannick Durand de Prémorel, directeur délégué d’un groupe de presse, auditeur à l’Institut des hautes études de défense nationale.
- Niloufar Soyeux du Castel, directrice d’un groupe de communication.
Au grade d’officier
- Monique Garnier-Lançon, journaliste
- Olivier Pognon, journaliste parlementaire. Chevalier du 19 juin 2001.
- Paul Wermus, journaliste. Chevalier du 21 novembre 1995.
- Françoise Attaix, épouse Vandame, journaliste.
- Caroline Dequet, directrice générale d’une chaîne de télévision.
- Cendrine Dominguez, journaliste.
- Bernard Gick, concepteur-réalisateur d’émissions radiophoniques.
- Olivier de Lagarde, journaliste.
- Marie-Thérèse Litzler, directrice régionale d’une chaîne de télévision.
- Sylvie Maligorne, journaliste.
- Jean Ribet , journaliste.
- Philippe Rousseau, rédacteur en chef de quotidiens.
- Daniel Schick, chroniqueur, producteur et animateur de radio et télévision.
Décret du 14 novembre 2008 :
A la dignité de Grand Officier
- Claude Lanzmann, journaliste, cinéaste.
Au grade de Commandeur
- Pierre Dumayet , journaliste. Officier du 21 octobre 1993.
Au grade de chevalier
- Andrée Ampigny, comédienne, journaliste, auteur. conseillère municipale du Diamant ( Martinique ).
- Geneviève de Cazaux, journaliste, grand reporter.
- Jean-Michel Danet, administrateur national, directeur d’une revue.
- Edouard Maret, journaliste.
- Jean Claude Pons, journaliste en Polynésie française.
- Béatrice Taupin, journaliste spécialisée en économie.
- Marie-Hélène Loaëc, rédactrice en chef d’un hebdomadaire spécialisé
Décret du 16 mai 2008 :
Au grade d’officier
- François Biessy, journaliste reporter d’images. Chevalier du 23 avril 1988.
Au grade de chevalier
- Ghislaine Chenu, journaliste et productrice d’Envoyé Spécial sur France 2.
- Valérie Expert, rédactrice en chef d’une chaîne de télévision.
- Phillipe Levrier, président d’un groupement audiovisuel.
- Maryse Burgot, journaliste (France 2).
- Gérard Ernault, directeur de rédaction de France Football.
- Christophe Hondelatte, journaliste (France 2, RTL).
- Hugues Huet, grand reporter.
- Xavier Lambert, directeur de RFO.
- Marie-Christine Meyer, directrice adjointe de France Inter.
- Frédéric Mounier, journaliste (La Croix).
- Dominique Quinio, directrice de La Croix.
- Nathalie de Senneville-Leenhardt, rédactrice en chef de Réforme.
- Cyril Viguier, producteur de télévision.
- Marthe Viallefont (née Portalier), ancienne animatrice, journaliste (L’Auvergnat de Paris).
- Sylvie Le Calvez (née Foucher), journaliste (Ouest-France), présidente d’un collectif de protection de la nature.
- Jean-Paul Chapel, journaliste (France 2).
- Catherine Chatignoux, journaliste (Les Echos).
- Béatrice Hadjaje, journaliste au service « étranger » de RTL.
Décret du 30 janvier 2008 :
Au grade de commandeur
- Claude Imbert, directeur d’un hebdomadaire.
Au grade de chevalier
- Manuel Burrus, écrivain, journaliste, critique littéraire.
- Constance Poniatowski, journaliste, membre de l’Observatoire de la parité.
- Hoda Barakat, journaliste, écrivaine.
- Michel Camino, secrétaire général d’une société de presse.
- Claude Hemmer, directeur de stations radiophoniques.
- Martine Vaslet, épouse Paris, directrice des ressources humaines de RFI.
- Anne Wicker (née Schmitt), journaliste, directrice de la rédaction d’un magazine.
Décret du 7 mai 2007 :
Au grade d’Officier
- Jean-Charles Blondel, journaliste, écrivain. Chevalier du 21 décembre 1998.
- Jacques Pessis, journaliste, écrivain, producteur et réalisateur. Chevalier du 8 novembre 1995.
- Raoul Tourrette, ancien journaliste, membre actif d’associations et conférencier.
Au grade de Chevalier
- Matthieu Aron, rédacteur en chef dans une station radiophonique.
- Marie-Pierre Bouligaud, directrice générale et rédactrice en chef d’un hebdomadaire.
- Patrice Costa, journaliste et consultant sur l’environnement.
- Patrick Charles, journaliste.
- Odile Meuvret, ancienne journaliste.
- Pascal Pinning, rédacteur en chef, responsable du service événements d’une chaîne de télévision.
-Frederic Richard, animateur d’émissions télévisées.
- Geneviève Galey, journaliste, rédactrice en chef d’un journal télévisé.
Décret du 14 novembre 2006 :
Au grade d’Officier
- Claude Dufresne, journaliste, écrivain
- Catherine Nay, journaliste, directrice adjointe de la rédaction d’une chaîne radiophonique
- Alexandre Adler, journaliste, universitaire
Au grade de chevalier
- Françoise Nyssen, éditrice
- François Bachy, journaliste, Directeur adjoint de l’information, en charge du pôle politique sur TF1.
- Guy Delcourt, éditeur.
- Pierre Louty ( Pierre, Léonard ), éditeur, écrivain.
- Mohamed Mebtoul, réalisateur de télévision.
- Frederic Morel, directeur général d’une maison d’édition.
- Didier Pillet, journaliste.
- Christian Vion, directeur général d’une chaîne télévisée.
Décret du 15 mai 2006 :
Au grade de commandeur
- Philippe Labro, Officier du 18 novembre 1992, journaliste, écrivain.
- André Brincourt, journaliste, écrivain.
Au grade de chevalier
- Thierry d’Athis, ancien journaliste et vice-président d’une association professionnelle de journalistes de l’aéronautique et de l’espace.
- Jacques Esnous, directeur de l’information d’une chaîne radiophonique.
- Jean louis Beaucarnot, journaliste, écrivain.
- Olivier Bétourné, éditeur.
- Patrice Cavelier, secrétaire général à la présidence d’une chaîne radiophonique.
- Dominique Jameux, producteur d’émissions radiophoniques.
- Jean-Luc Mano, journaliste, écrivain.
- Denis Maraval-Hutin, éditeur.
- Muriel Rosé, directrice des unités magazines et documentaires d’une chaîne de télévision.
- Pierre Taillefer, directeur de l’information d’une agence de presse.
Décret du 14 novembre 2005 :
Au grade de Commandeur
- Jean Narcy, journaliste, présentateur de télévision. Officier du 18 décembre 1997.
Au grade de Chevalier
- Jean-Yves Vif, journaliste
- Pascale Kufus, journaliste ( Allemagne )
- Pierre Combescot, écrivain, journaliste
- Gilles Costaz, journaliste, écrivain, auteur
- Denise Epote, journaliste, responsable d’une chaîne télévisée
- Rémi Le Goff, journaliste, grand reporter en Nouvelle-Calédonie
Notes
[1] Sous réserve d’éventuelles omissions...
[2] Proche de Sassou NGuesso, et que bakchich.info présente ainsi : « "Pipi" a enfin pris son envol dans les années 90. Il a suffi que ses pas croisent ceux d’un homme exceptionnel, le président congolais Denis Sassou Nguesso, pour que son talent s’exprime dans sa plénitude. Dans les colonnes de Géopolitique africaine, ou des Dépêches de Brazzaville, ce virtuose de la plume n’a de cesse de louer le grand homme. Ou à défaut, de le défendre contre les odieux pisse-froids qui accusent son héros de piller son pays, ou manigancer divers massacres dont ceux célèbres du Beach. Une chance Sassou est copain comme cochon avec Chirac. Et le président sait être généreux. Pour son grand oeuvre Pigasse a gagné son ruban… ».
Il n'est point besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. Guillaume le Taciturne
Auteur : Collectif d'Acrimed - Source : Acrimed
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14401&rech=24867#24867
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Par eva R-sistons le 7 Juillet 2010 à 05:18Eva : Encore entendu parler sur C dans l'Air, hier (même en titre), de "Sarko". Entre copains ! Mais des coquins, on n'entend parler que du bout des lèvres, et pour tenter de les justifier !
Auteur : Mohamed BelaaliLes scandales financiers et les affaires de corruption qui mettent en cause la plupart des membres du gouvernement contrastent tristement avec la politique de rigueur et d'austérité sans précédent que ce même gouvernement impose aux classes populaires. Au moment où l’on exige de la population des sacrifices de plus en plus lourds, au moment où les chômeurs et les précaires se comptent par millions, les représentants de la bourgeoisie, eux, se permettent de se servir abondamment dans les caisses de l’État et jouissent d'innombrables privilèges . La liste des ministres impliqués dans des affaires est longue :des 9 500 euros mensuels de Christine Boutin pour une obscure mission sur la mondialisation, aux 12 000 euros des cigares de Christian Blanc en passant par les hôtels particuliers du ministre de l'industrie Christian Estrosi ou les 116 500 euros d'Alain Joyandet pour un aller/retour à la Martinique sans parler de son permis illégal pour agrandir sa maison près de Saint-Tropez. Et on va taire par pudeur l'affaire Karachi qui a coûté la vie à 14 personnes. Il ne s'agit là bien évidemment que de quelques exemples qui ne doivent pas cacher le caractère récurrent et structurel de la corruption de la classe dirigeante. Car les scandales financiers, corruption, privilèges et autres affaires, comme celle d'Eric Worth, sont intimement liés au fonctionnement même du système capitaliste qui les produit et reproduit de manière permanente.
« Le gouvernement moderne n'est qu'un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière» (1). L'État n'est donc pas au service de tous, mais sert seulement les intérêts privés de quelques uns. La police, la justice, les préfets, les députés, les ministres etc. ne sont pas les représentants de toute la société. Le président de la République n'est pas le président de tous les français. Le président gère l'Etat contre l'intérêt général au profit de l'intérêt particulier, celui de la classe dominante. Et plus il sert les intérêts de la bourgeoisie, plus il s'éloigne de ceux des classes populaires.
La corruption, elle aussi, remplace l'intérêt public par l'intérêt privé. Elle efface les frontières entre les deniers publics et les revenus privés. Les hommes et les femmes politiques sans scrupules peuvent ainsi se servir, avec un sentiment total d'impunité, dans les caisses de l'État comme s'il s'agissait de leur propre patrimoine! La corruption nie et méprise le principe de transparence et permet à une seule et même classe sociale, par le biais de l'État, d'accéder d'une manière occulte et illégale aux ressources publiques.
Le scandale Liliane Bettencourt, la femme la plus riche de France, illustre d'une manière éloquente cette proximité et cette confusion des intérêts de la grande bourgeoisie et du gouvernement. Celui-ci doit être au service de celle là. L'ex- ministre du budget, Eric Woerth, est soupçonné, via sa femme qui gère les dividendes de la milliardaire, de conflit d'intérêt. Mme Bettencourt avoue de son côté posséder des comptes à l'étranger et toute une île aux Seychelles non déclarés au fisc. Elle a promis, toutefois, de régulariser cette situation. L'épouse d'Eric Worth a été obligée de quitter son poste, mais le ministre aujourd'hui du travail, lui, n'a pas démissionné. Seuls Alain Joyandet et Christian Blanc ont été obligés de quitter leurs postes.
Eric Worth est soupçonné également d'entretenir les mêmes relations avec Robert Peugeot, l'héritier de la grande famille bourgeoise du même nom. Les deux hommes se connaissent et s'apprécient mutuellement. Eric Worth a même décoré Robert Peugeot de la Légion d'honneur comme il a remis les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à Patrice de Maistre le gestionnaire de la fortune de Bettencourt ! Qu'elle est jolie la république bourgeoise !
Sarkozy voyant que les affaires prennent de l'ampleur, annonce d'une manière solennelle qu'il allait réduire le train de vie de ses ministres (mais pas ses propres privilèges), reconnaissant implicitement par là l'existence de ces affaires !
Plusieurs personnalités du monde politique et économique très proches du pouvoir comme Valérie Pécresse, François Pérol l'ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée et intime des grands patrons français, le multimillionnaire Stéphane Richard ami de Sarkozy ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde et Directeur Général de France Télécom seraient, à un titre ou à un autre, impliqués dans des affaires. Précisons que Stéphane Richard qui a subi un redressement fiscal en 2007 est décoré lui aussi de la Légion d'honneur.
La collusion des intérêts du capital et ceux de l'État trouve ici son expression la plus éclatante : Le pouvoir politique met l'État et notamment son appareil judiciaire à la disposition du pouvoir économique qui, en échange, finance entre autres ses campagnes électorales. Eric Worth est le trésorier de l'UMP et le financier du système Sarkozy. C'est lui qui est chargé de récolter les fonds auprès des grosses fortunes au profit du président de la République. On comprend mieux, dans ces conditions, pourquoi Sarkozy tient absolument à soutenir «totalement et complétement» son ministre du travail et pourquoi il désire que Liliane Bettencourt reste en France :«Je ne veux pas qu'elle foute le camp en Suisse» disait-il.
Rappelons tout de même que c'est ce même ministre qui mène, au nom du gouvernement et donc de la bourgeoisie, la bataille de la destruction du système de retraite par répartition. Lui, le bourgeois, qui vit dans l'opulence, exige des salariés de travailler toujours plus pour une pension de misère!
Et c'est ce même gouvernement qui tolère que des milliers de familles bourgeoises «très patriotes», dont il possède la liste, planquent scandaleusement leur magot à l'étranger pour échapper au fisc.
Les intérêts de l'État,donc d'une infime minorité, sont incompatibles avec ceux de l'immense majorité de la population.
Tous les gouvernements bourgeois, avec des différences de degré et non d'essence, sont corrompus. Mais sous le régime de Sarkozy, les affaires fleurissent et se banalisent plus facilement. C'est que Sarkozy aime l’argent, le luxe, l'apparat, le cérémonial et n'hésite pas à étaler ostensiblement, dans une république affaiblie, les fastes d’un pouvoir quasi monarchique. Sa fascination pour les riches n'a d'égale que son mépris pour les pauvres.
En avril 2007, Nicolas Sarkozy avait promis une «République irréprochable», une «démocratie moderne qui sera exemplaire au regard du monde». Aujourd'hui, sa république est corrompue, sa démocratie est totalement livrée au capital, aux parasites spéculateurs en tout genre qui la violent chaque jour. Et on va taire la réputation de la France sous le régime de Sarkozy dans le monde. Triste fin de règne !
On peut adopter les lois que l'on veut contre la corruption, les affaires et les privilèges, mener toutes les enquêtes possibles, on peut même diminuer et limiter leur importance, mais on ne peut pas les éliminer. Car leur existence et celle du capitalisme sont tellement imbriquées l'une dans l'autre que l'on ne peut supprimer l'une sans éliminer l'autre. Les lois et les mesures prises pour lutter contre la corruption ne sont que des paravents derrière lesquels la bourgeoisie dissimule ses forfaits. Le problème n'est donc pas l'existence de la corruption, des scandales financiers, des affaires et autres privilèges, mais celle du capitalisme qui les engendre. Il y a eu dans le passé des scandales, il y a aujourd'hui des scandales et il y aura dans l’avenir d’autres scandales tant que ce système existe.
In fine, le véritable scandale, c'est le capitalisme lui-même.
Mohamed Belaali
http:// belaali.over-blog.com/
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(1) K. Marx et F. Engels «Manifeste du parti communiste». Éditions en langues étrangères. Pekin, page 35.
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14045
Commentaire:
Excellent article qui résume bien la situation.
C'ets la république des copains et des coquins.
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Par eva R-sistons le 30 Septembre 2009 à 19:15
Nous sommes décidément dirigés par une clique de menteurs, comme l’illustrent simplement quelques billets récents de Plume de presse : il y a évidemment le menteur en chef, Nicolas Sarkozy himself, tel qu’en lui-même sur les contrats jeunes, le sport à l’école ou l’accueil des personnes handicapées dans l’Education nationale, mais aussi Christine Lagarde par exemple sur La poste(sur le même sujet, voir aussi Christian Estrosi, pointé par Jean Quatremer), Luc Chatel à propos de la visite présidentielle à l’hôpital de Villejuif, Roselyne Bachelot et François Fillon sur la grippe A, sans compter l’emblématique Brice Hortefeux et ses propos racistes - un cas d’école ! Songez qu’en ne remontant qu’à la rentrée de septembre, nous venons de citer, pris en flagrant délit de mensonge, le président, le Premier ministre et les ministres de l’Economie, de l’Industrie, de l’Education nationale, de la Santé et de l’Intérieur ! Et puis il y a l’inénarrable Eric Besson.
Le ministre de la Persécution des étrangers a ainsi écrit le 12 août dernier : "L’intérêt supérieur de l’enfant est donc bien, d’abord et avant tout, de ne pas être séparé de ses parents : le maintien de l’unité familiale constitue dès lors la priorité des pouvoirs publics" (lire Chama, 5 ans, privé de père). Voilà sûrement pourquoi Nesredine Gamrih a été expulsé vers l’Algérie (en juin 2008), laissant en France sa femme et ses cinq enfants, dont l’intérêt est "bien, d’abord et avant tout, de ne pas être séparés de (leurs) parents". Notre confrère de La dépêche du Midi, Jean-Louis Dubois-Chabert, n’a pas mâché ses mots dans un article consacré à cette affaire en janvier dernier : "la politique dite d’immigration « choisie » mise en place par Nicolas Sarkozy et son ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, Brice Hortefeux, est passée par là. Brutale. Aveugle au sort périlleux des étrangers qu’elle renvoie chez eux. Décrétant interdite ou presque l’immigration familiale au profit d’une immigration économique. Quitte à briser des familles." Utile précision : "Fadela, son épouse (de Nesredine) est pourtant Française : née en 1954 à Paris." Inutile de dire que rien n’a changé avec le successeur de celui qui trouve que, quand il y a beaucoup d’Arabes, il y a des problèmes. En témoigne la suite de l’histoire : parmi les cinq enfants de Nesredine, il y a Sarah : "En Algérie, Sarah nourrissait deux rêves : devenir avocate ou comédienne. A Toulouse, elle ne les a pas perdus de vue. Mais l’adversité et ce « trop de colère contre la préfecture » qui sublime ses peurs l’ont convertie au pragmatisme. Un BEP de secrétariat comptable, d’abord. Avocate, peut-être, plus tard. Ou comédienne, sait-on jamais… C’est d’ailleurs sans hésiter que la jeune fille a voulu témoigner du sort qu’on réserve aux étrangers privés de papiers dans un documentaire pour le cinéma que José Chidlovsky et Rabeha El Bouhati tournent actuellement à Toulouse. Actrice de sa vie. Malgré tout. Malgré ce paradoxal sentiment qui la hante à l’approche de son dix-huitième anniversaire : « Le 5 avril, j’aurai 18 ans. ça me tarde… Mais en même temps je sais que dès le jour de mes 18 ans je serai en danger ». Majeure. Donc expulsable." Et puisqu’il faut, coûte que coûte, faire du chiffre,lorsque la jeune fille dépose sa demande de papiers, c’est la sinistre OQTF qui tombe : Obligation de quitter le territoire français. Raffinement extrême de l’histoire, pourquoi Sarah dut-elle faire une demande de titre de séjour ? Parce qu’elle était "Privée de papiers après que sa mère s’est vu retirer sa pièce d’identité",explique Télérama, confirmé par Le Monde qui écrit au mot près la même chose. Qu’on nous explique au nom de quoi on retire sa carte d’identité à une citoyenne française. Peut-être Maître Eolas connaît-il la réponse ?
La citation de l’article de La dépêche ci-dessus mentionnait le documentaire auquel Sarah a participé. Intitulé Journal de sans-papiers, il est donc réalisé par José Chidlovsky et Rabeha El Bouhati. Lorsque Sarah se présente à la préfecture pour demander son titre de séjour, elle donne comme adresse le domicile du premier, qui a accepté de l’héberger, après l’avoir empêchée de justesse de mettre fin à ses jours. Et voilà comment "Convoqué lundi matin par la PAF de Toulouse, José Chidlovsky, qui fait précisément l’objet d’une procédure judiciaire « en qualité d’"aidant", risque d’être inculpé et mis en garde à vue. Il encourt cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende », s’inquiètent ses producteurs". Ca alors ! Eric Besson n’avait-il pourtant pas prétendu que seules risqueraient d’être poursuivies les "personnes participant activement aux filières d’immigration clandestine" ? Des propos qu’il confirmait au micro de France Inter le matin même du jour de la manifestation contre le délit de solidarité, le 8 avril dernier : "Le délit de solidarité n’existe pas, c’est un mythe". Et dans une lettre publique diffusée la veille, il avait précisé : "Toute personne, particulier, bénévole, association, qui s’est limitée à accueillir, accompagner, héberger des clandestins en situation de détresse, n’est donc pas concernée par ce délit" (lire Encore raté, Eric Besson). Donc, à en croire la parole ministérielle, l’article L622-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, qui stipule : "Toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 Euros", ne concernerait que les passeurs ? José Chidlovsky doit donc faire partie de ces malfaiteurs et il est urgent de mettre fin à sa filière et son odieux trafic d’être humains ! Pour redevenir sérieux, une vouvelle preuve flagrante est apportée que le ministre de la Honte ment comme un arracheur de dents, avec tellement d’hypocrisie et de cynisme que ça en devient improbable. D’où la seule conclusion possible : Eric Besson n’existe pas, c’est un mythe.
http://plumedepresse.info
http://www.marcfievet.com/article-37034350.html
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