• Le vrai G20, dont les Médias ne parlent jamais !

    Faisons face au G20

     

    Ils sont 20, ils sont riches. Ils alimentent le chômage et affament les peuples. Ils baissent les salaires et les retraites. Ils sont responsables des crises, de la dette et des politiques d’austérités. Ils sont au service de la finance et du capitalisme. Ils détruisent la planète et plongent les peuples dans la guerre et la misère.

     

    Le G20 organise le pillage et le partage de la planète par les 20 pays les plus puissants du monde. La dette, la précarité et les licenciements économiques sont le résultat des politiques libérales menées depuis 30 ans par les élites du G20. Le chômage pour les pays du nord et l’exploitation des pays du sud sont imposés par les plans d’austérité du G20.

     

    Les sauvetages financiers ont accéléré la hausse de l’endettement public. Dans cette période, l’intervention publique s’est effectuée à une échelle inédite, mobilisant des sommes colossales. Pour préserver les intérêts capitalistes du secteur financier, les gouvernements, si généreux hier avec les banques, imposent aujourd’hui aux populations une féroce politique d’austérité au nom de son remboursement. Un des enjeux du prochain G20 sera de discuter d’une probable seconde recapitalisation des banques et des baisses des dépenses publiques.

     

    Au lendemain de la tempête financière de 2008, le G20 s’est autoproclamé garant de la stabilité économique et financière mondiale. Pourtant, sa politique a été de maintenir la dictature de la finance, de renforcer les acteurs et les mécanismes à l’origine de la crise, tout en faisant payer la note aux peuples. Il faut refuser de laisser aux puissants le droit d’imposer leurs solutions à des crises qu’ils ont eux-mêmes engendrées  !

     

    Ces dégâts sont la conséquence d’un modèle ultralibéral fondé sur le laisser-faire, l’accumulation des profits à court terme par une minorité, la spéculation financière, la répartition inégale des richesses, un système commercial injuste, le recours à l'endettement irresponsable et/ou illégitime, le productivisme, le pillage des ressources naturelles, la privatisation des services publics et la militarisation des rapports internationaux...

    Cette crise frappe l’humanité dans son ensemble, à commencer par les plus vulnérables au Nord et les populations des pays du Sud qui sont victimes d’une crise dont elles ne sont pas responsables. Les moyens utilisés pour sortir de la crise se limitent, pour l’essentiel, à socialiser les pertes en vue de sauver sans réelle contrepartie le système financier et les multinationales. Où sont les moyens pour répondre aux demandes des populations ?

    Le monde n’a pas besoin seulement de régulations placées sous la surveillance d'institutions internationales en partie responsables de la crise actuelle (FMI ou OMC notamment) ; il a besoin d’un nouveau système démocratique fondé sur le respect de tous les droits de l'homme, la satisfaction des besoins sociaux, le travail décent, la souveraineté alimentaire, le respect de l’environnement et la restauration des écosystèmes, la diversité culturelle, l’économie sociale et solidaire et une nouvelle conception de la richesse, basée sur son réel partage et une conception écologique et sociale du développement.

     

    Robert GIL

     

    Article pubié sur "Conscience Citoyenne Responsable"

    http://2ccr.unblog.fr/2011/10/28/faisons-face-au-g20/

     

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/faisons-face-au-g20-103255

     

    Et la crise, quand entend-on dire que c'est celle du capitalisme, tout simplement, crise provoquée par lui ! (eva)

     

    ?

     



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