• Honteux silence des Médias: La France,pièce par pièce,bradée à l'Etranger

    Après l’UE, l’OTAN, l’armée sarko-britannique :
    1 - La France bradée par appartements
    Jean Yves Crevel

    lundi 15 novembre 2010, par Comité Valmy



    La bataille de Trafalgar


    A l’aube du 2 novembre 2010, les Français apprennent que des traités et des accords ont été nuitamment signés entre l’Angleterre et la France, ces textes visant à mettre en commun la défense et la sécurité des deux nations au motif affiché de réaliser des économies sur les budgets de la défense.


    La presse britannique réagit aussitôt en s’interrogeant sur les pertes de souveraineté qui peuvent résulter de ces traités et accords. Côté français, les médias se contentent d’annoncer la nouvelle sans même s’enquérir du détail des textes, ne considérant que l’aspect financier, en se réjouissant simplement des possibilités d’économies, seul argument mis en avant par l’Élysée. La presse et le gouvernement sautent sur l’occasion avec soulagement : ce sujet permet d’occuper les unes des journaux et de faire oublier cette réforme des retraites à laquelle « la France s’était engagée » auprès des instances européennes, selon les termes du Président de la République.

    S’agit-il, encore un fois, d’étourdir les Français en colère avec un flot ininterrompu de nouvelles plus abracadabrantes les unes que les autres ? N’est-ce pas aussi le moyen de minimiser une colossale perte de souveraineté, glissée entre un conflit social historique, de nouvelles menaces du chef d’Al’ Qaïda opportunément ressuscité, la venue du numéro un chinois Hu Jintao et les pipolesques intrigues du remaniement ?

    Attendu qu’il s’agit, ni plus ni moins, de faire collaborer les trois armes des deux armées en tous domaines, de mettre en commun les essais, les conceptions et fabrications d’armes nouvelles, de mettre également en commun l’arme nucléaire avec de bien floues et dérisoires réserves de maintien d’indépendance, de s’engager sur un période de 50 ans, il semble raisonnable d’y regarder de plus près, point par point.

    C’est l’objet de cette série d’articles, celui-ci traitant de la forme et du contenu - connu - des textes.

    1. La forme

    -  des traités secrets

    S’il est officiellement déclaré que David Cameron et Nicolas Sarkozy ont signé deux traités et leurs ministres de la défense des lettres d’intentions, ces textes ne sont pas rendus publics. Seule une « Déclaration sur la coopération de défense et de sécurité » révèle des éléments de leurs contenus. Il est pour le moins troublant que des traités si importants puissent être signés, que leur existence fasse la une des journaux sans que ni la presse, ni les parlementaires, ne se préoccupent d’en connaître l’exact contenu. Personne ne relève l’inquiétant côté secret de l’opération, d’autant plus que la déclaration publique devrait sérieusement y inciter.

    - Une déclaration délirante

    La « Déclaration sur la coopération de défense et de sécurité » mélange allègrement des éléments programmatiques extrêmement concrets et précis avec des considérations géopolitiques délirantes visant non seulement à s’autoriser n’importe quelle agression, mais aussi, dans une logique de solidarité paranoïaque, à s’y obliger. Par exemple, l’engagement jusqu’au boutiste suivant : « nos intérêts vitaux peuvent aussi être menacés à tout moment. Nous n’envisageons aucune situation où les intérêts vitaux de l’une de nos deux Nations pourraient être menacés sans que ceux de l’autre le soient aussi. » côtoie de multiples accords suffisamment précis pour que la totale imbrication des armées et industries de défense soulève de très graves interrogations, qui dépasse le seul domaine militaire. Les déclarations censées assurer de la préservation des souverainetés et indépendance y apparaissent comme de pures clauses de styles anesthésiantes, voire comme de cyniques et provocatrices plaisanteries.

    2. Le contenu de la »déclaration » :

    En résumé, il s’agit :

    1) de conclure un traité de coopération en matière de défense et de sécurité,

    2) de la gestion des arsenaux nucléaires,

    3) d’un nouveau cadre d’échanges sur des questions opérationnelles,

    4) de coopération industrielle et d’armement,

    5) d’une force expéditionnaire commune interarmées,

    6) d’une force aéronavale d’attaque intégrée franco-britannique, avec mise en commun des moyens, notamment des porte-avions,

    7) de plans de soutien et de formation pour les avions de transport A400M,

    8) des équipements et technologies pour la prochaine génération de sous-marins nucléaires,

    9) des équipements et systèmes anti-mines,

    10) des futures communications militaires par satellite,

    11) du programme britannique FSTA pour répondre aux besoins de la France en matière de ravitaillement en vol,

    12) de la prochaine génération de drones de surveillance moyenne altitude et longue endurance,

    13) de la prochaine génération de drones de combat,

    14) du plan stratégique décennal concernant le secteur britannique et français des missiles,

    15) de recherche et de technologie (budget annuel de 50 millions d’euros minimum) notamment :

    - les recherches essentielles pour les communications par satellite,
    - les drones,
    - les systèmes navals,
    - les missiles,
    - les nouveaux domaines industriels essentiels,
    - les capteurs,
    - les technologies de guerre électronique,

    16) de la cyber sécurité,

    17) de la lutte contre le terrorisme,

    18) d’un nouveau concept stratégique qui affirme l’engagement constant de l’OTAN à assurer la défense collective des territoires, à répondre aux menaces pour la sécurité des Alliés et leurs intérêts,

    19) de la défense antimissiles des territoires, reposant sur le développement du système antimissiles de théâtre ALTBMD, cohérente avec le niveau de la menace émanant du Moyen-Orient,

    20) d’encourager tous les membres de l’Union européenne à développer leurs capacités militaires, civiles et civilo-militaires afin d’être plus efficaces en matière de sécurité et de gestion des crises,

    21) d’encourager une coopération plus étroite et la complémentarité entre l’UE et l’OTAN en Somalie, en Géorgie, en Bosnie et au Kosovo,

    22) d’appeler tous les pays à adopter des mesures énergiques pour contrecarrer l’action des pays proliférants tels que l’Iran et la Corée du Nord, 23) d’appeler tous les pays à suivre l’exemple de l’UE en appliquant des sanctions strictes et ciblées vis à vis de l’Iran,

    24) de renforcer la contribution aux actions de formation conduites par l’OTAN en faveur des forces afghanes, d’appeler les autorités afghanes à améliorer la gouvernance et à lutter contre le trafic de drogue, de soutenir les efforts du Gouvernement afghan pour tendre la main à ceux qui renoncent au terrorisme, rompent toute relation avec Al Qaïda et acceptent le cadre constitutionnel afghan,

    25) d’appeler les autorités civiles et militaires pakistanaises à redoubler d’efforts pour combattre et éliminer les réseaux terroristes et les sanctuaires talibans.

    3. Conclusion

    Dans une seule opération, sans que les peuples, ni leurs représentants ne soient ni consultés, ni même informés, il s’agit d’imbriquer totalement les armées de façon à ce qu’il ne puisse subsister de secrets l’une pour l’autre, dans les domaines les plus stratégiques, de rendre les armées techniquement inter-dépendantes jusqu’à les rendre inopérantes en cas de rupture du traité (exemple : le ravitaillement en vol des avions français par le ravitailleur britannique) de créer des forces d’attaques dont la pertinence implique un parfait partage des objectifs. (Il conviendra donc de s’assurer que les deux états signataires ont réellement les mêmes objectifs et les mêmes intérêts stratégiques, ce qui fera l’objet d’un autre article).

    Aujourd’hui, en attendant que le contenu précis des traités soit enfin public, la seule déclaration commune donne la mesure du nouveau carcan qui vient de s’abattre sur notre pays, désormais enchaîné aux intérêts britanniques dans le monde, désormais dépourvu de tous secrets militaires réels, désormais permettant à une armée étrangère des investigations secrètes sur ses citoyens, comme le révèle les accords sur la cyber-sécurité et la lutte contre le terrorisme.

    La Cyber-sécurité

    Il est annoncé qu’un cadre régissant la coopération dans le domaine de la cyber-sécurité et permettant de renforcer la résilience des deux systèmes nationaux et communs a été agréé. Ce cadre – tenu lui aussi au secret – met en place une coopération des deux armées dans un domaine touchant au liberté publique sur Internet, toute approche militaire de la cyber-sécurité conduit inévitablement à des actions intrusives dans les données et les ordinateurs des personnes privées. Comment concilier les droits et le respect des libertés publiques en autorisant la coopération de deux armées en ce domaine, d’autant qu’un état, la France, a signé la Charte des droits fondamentaux, mais pas la Grande-Bretagne ? Doit-on accepter, qu’au motif de lutter contre la cybercriminalité, que n’importe quel service de l’armée britannique espionne les échanges et les ordinateurs des citoyens français, tandis que le plus grand secret couvre ces pratiques ?

    La lutte contre le terrorisme

    Voici, in extenso, le point 21 de la déclaration commune :

    21. Lutte contre le terrorisme

    Nous sommes déterminés à lutter contre toutes les formes de terrorisme, à l’intérieur et à l’extérieur de nos pays. Nous demeurons vigilants face aux menaces qui pèsent actuellement sur eux. Nous prévoyons de renforcer notre excellente coopération dans les domaines suivants : détection précoce des activités terroristes et du recrutement des terroristes ; partage des informations sur les modifications de l’évaluation du niveau de la menace terroriste ; prévention des menaces terroristes dans les domaines nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosif, notamment avec le programme Cyclamen de contrôle du trafic transitant par le Tunnel sous la Manche ; protection de nos populations et des infrastructures critiques ; sûreté de l’aviation commerciale ; soutien au développement de capacités de nos partenaires non européens dans leur lutte contre le terrorisme.

    Quelles sont les limites à la coopération en matière de « détection précoce des activités terroristes et du recrutement des terroristes » ? A quelles intrusions dans la vie des citoyens français les services de sa très gracieuse Majesté vont-ils être autorisés, sous prétexte de détecter précocement des activités ou du recrutement de terroristes ? Il est clair que sous ces prétextes, tout est permis.

    De la même inspiration que le Patriot Act américain, cette collaboration militaire est foncièrement liberticide et ostensiblement dirigée contre les peuples. Ici, pas de traumatisme de l’ampleur du 11 septembre, mais un mécanisme plus subtil, la confusion de deux armées en lutte contre deux ennemis communs, l’un imaginaire ou fabriqué, le terrorisme dans le choc des civilisations, l’autre, l’ennemi de l’intérieur, les peuples, dont la juste colère contre ses gouvernants faillis risqueraient d’en faire des peuples révolutionnaires, rebaptisés « terroristes » par ceux qui manient si bien la terreur, précisément. (ce qui n’est pas nouveau : "L’hérétique n’est point celui qui brûle dans la flamme, mais celui qui allume le bûcher." William Shakespeare)

    A suivre...

     

    Commentaire d'Adriana Evangelizt :

     

     

    Alors lisez attentivement l'article ci-dessous de Jean-Yves Crevel, ça vaut son pesant d'or. Aucun media n'en a parlé, bien entendu, ils baîllent aux corneilles. Il en sera bientôt comme lorsque Hitler a accédé au pouvoir. D'ailleurs si vous lisez les journaux de l'époque, vous verrez qu'il y avait manifestations sur manifestations en France, comme aujourd'hui, et que le gouvernement était totalement dépassé par les évènements. Seulement, cette fois, ce n'est pas tout-à-fait le même schéma. Car c'est le Chef d'Etat Sarkozy qui vend la France à l'ennemi. Elle est déjà vendue au Sionisme mais doublement avec la nouvelle alliance France-Angleterre dont les Maîtres d'Oeuvres sont les mêmes qu'aux Etats-Unis. Désormais, notre République n'en est plus une, elle appartient à Elizabeth II, au M16, c'est-à-dire au Mossad. Nous exagérons à peine.

     

    Nous savions, avant même que Sarkozy ne soit élu, que sa Mission était de ruiner notre pays et les Français, c'est chose faite. Nous savions que ses alliances contre-nature -avec d'autres pays, qui ne conviennent nullement à nos trois piliers Liberté, Egalité, Fraternité- allaient nous amener à vivre sous occupation, c'est chose faite. Nous savions que lorsqu'il quitterait la scène en 2012 (??? peut-être avant ??? selon le calendrier terrestre) la France ne serait plus Française que de nom, c'est chose faite. Et ce pour 50 ANS. Qui dit mieux ? Désormais la France partage tout avec le Royaume-Uni, y compris l'arme nucléaire. Nous n'aurons plus aucun secret dans nos services, plus aucune sécurité nationale, plus rien. Nous ne nous appartenons plus. Et personne ne dit rien ? Personne ne dit Sarkozy outrepasse ses fonctions et prend ses aises sans prévenir les citoyens ? Comme si tout était normal ?  Croyez-le, bientôt nous allons changer de nationalité sans nous en apercevoir, au train où vont les choses. Mais le plus dramatique, c'est que tout le monde laisse faire.

     

    Ce qui est en train de se passer est très grave pour nous. Très grave. L'Ennemi est à l'intérieur, chez nous, il n'est pas à l'extérieur. Et grâce à Sarkozy, il est confortablement installé et pourra nous porter le coup fatal quand bon lui semblera. Voilà le triste constat qu'il faut faire.

     

    http://nom666.over-blog.com/article-apres-l-ue-l-otan-l-armee-sarko-britannique-1---la-france-bradee-par-appartements-61493500.html

     


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