Le titre Crédit
Agricole est revenu à proximité de son support des 4.6 euros. Si le cours venait à casser ce niveau en clôture, alors la tendance de fond pourrait s’amplifier avec un support
majeur à 3.1 euros. Hier, il a chuté fortement en perdant 10.97 %. Est-ce dû à la dette Grecque ?
Pour retrouver une dynamique haussière, il faudrait que le cours repasse au-dessus des 13 euros.
Pour l‘EURUSD, nous avions annoncé la baisse lors de la rupture des 1.395
et les premiers objectifs ont été atteints. Tant que le cours évolue sous les 1.3950 (stops placés chez de nombreux institutionnels), la tendance de fond reste baissière, et les prochains
supports restent 1.347 – 1.316 et 1.23 comme support majeur.
Le 10 septembre, nous avions dit que pour Air France, le support des 5.6
euros était très important.
Certains auront pu profiter de ce rebond, avec actuellement un cours à 6.2 soit + 12 % environ avec le rebond technique.
Désormais, tant que les 6.45 ne sont pas franchis, restez très prudents.
Le dépassement des 6.45 permettrait au cours de se rapprocher des 6.8-7 euros. Cependant, n’oubliez pas que la tendance de fond
de l’indice CAC 40 reste malheureusement baissière.
D’autre part, vendredi l’indice CAC40 n’est pas parvenu à dépasser la
résistance des 3100 points.
Le dénouement sur la Grèce avec un CAC 40 qui commençait également à s’essouffler vendredi, risque de peser la semaine prochaine
(sauf solution exceptionnelle).
Concernant l’OR, nous avions annoncé le 09 septembre un repli sur l’or. Il
est passé de 1870 à 1750 (environ) sa zone support. (Soit -6 % environ).
Concernant ce métal jaune, la première zone support se situe toujours entre 1720 – 1750. Actuellement, nous assistons à un cours
qui fait son préchauffage avant de progresser fortement. Nous allons probablement vivre une hausse exceptionnelle qui pourrait commencer en octobre.
Menthalo – Les mouvements boursiers ont besoin de
respirations, cela s’appelle des consolidations ou des retracements.
La chute de l’Euro vient ainsi de faire une pause, retraçant 38,20% de la baisse récente, ce qui prouve que les ordinateurs sont
toujours aux commandes.
L’objectif est inchangé. Une étude d’AOF, publiée ce matin même, considérait que l’EURO était sur-évalué et devrait se
stabiliser à 1,20.
Donc dans le bas du « range » de la fluctuation depuis 2006. Guerre monétaire et guerre commerciale,
certes…
mais également une dévaluation alternée des monnaies, vis à vis de l’or. Vous en verrez le résultat début décembre.
MES = DICTATURE FINANCIERE
Les Allemands sont très actifs pour lutter contre la dictature financière, que cherche à imposer Bruxelles.
La pétition contre le renflouage des banques a réussi à rassembler 140.000 signatures.
La pression sur le Bundestag pour le vote du 29 septembre s’accentue. Le gouvernement allemand risque d’être en position très
difficile.
De ce fait, l’euro risque d’être mis à mal par les marchés.
Réveillez vous… indignez vous. Qui va lancer une pétition équivalente en France pour peser sur nos politiques ?
Pour comprendre ce que l’oligarchie financière cherche à nous imposer, lisez cet article de Solidarité & Progrès (*)
Pleins pouvoirs, Carte blanche et immunité judiciaire pour un Weimar à l’échelle européenne.
Le rapport d’UBS disait : » ou l’Euro survit ou nous aurons la guerre civile «
Ce rapport se trompe. Nous allons avoir « fromage ET dessert » et beaucoup plus tôt que vous ne
l’imaginez.
* http://www.solidariteetprogres.org/Allemagne-Les-pouvoirs-exorbitants-du-MES-reveles-et-denonces_08087
Lisez l’article de
Zerohedge sur le rapport d’UBS
Curieusement, Christine Lagarde s’est exprimée le jour même où les banques
centrales sont intervenues pour freiner l’effondrement des cours des valeurs bancaires, et, dans le même temps, mieux noyer les insouciants qui ne veulent pas voir le monde tel qu’il est, mais
plutôt à travers le prisme d’un optimisme aveugle. Les mots choisis par la directrice du Fmi sont très intéressants et absolument pas anodins. Elle a parlé des « atermoiements » des
responsables politiques et des « dysfonctionnements politiques » qui en découlent. Puis d’un « cercle vicieux » qui frappe toutes les économies mondiales. Dans la
foulée, Mme Lagarde a donné une conclusion logique à tout cela : il y aura encore plus d’incertitude sur les banques, sur les Etats, sur l’endettement des ménages, sur les
dysfonctionnements du Système, etc., bref, nous risquons une CRISE DE CONFIANCE.
Mme Lagarde ne serait-elle pas en train d’envoyer le message que le scénario de l’HYPER
INFLATION est dans les tuyaux ? Si les banques font faillite et doivent être nationalisées par des Etats (eux-mêmes en faillite), comment peut-on assurer que les déposants retrouveront leurs
billes ? Et s’ils font la queue dans les banques, ce sera la crise de confiance dans un papier monnaie que les banques centrales sont en train de détruire avec célérité, en imprimant sans
contrepartie productive.
Bien évidemment, comme Jacques Attali, la directrice du Fmi a une solution : « l’heure n’est pas au repli sur soi, aux
demi-teintes ou aux palliatifs». Une seule solution peut fonctionner: le «front commun». Doit-on entendre Gouvernement Mondial ? Réforme monétaire mondiale ? Explications
de Mme Lagarde : « Mon rôle est de m’assurer que cet appel à l’action est entendu. Je ne peux pas penser que les gouvernements ne partagent pas mon avis ». Et d’ajouter que « les
pays ont intérêt collectivement à agir dans l’intérêt général de l’économie ». Mais de quelle économie parle Mme Lagarde ?
Certainement pas de l’économie non financière, celle qui assure le bien être des populations. On le voit bien aujourd’hui, les
taux d’intérêt sont maintenus au plancher pour aider les insiders à plomber les Etats et les banques en empruntant pour une bouchée d’intérêt à rembourser et juteusement rémunéré sur
les produits spéculatifs. Le chef d’entreprise, lui, a de plus en plus de difficulté à trouver du crédit pour créer des emplois.