• Chut ! Le Nouvel Ordre Mondial s'apprête à "détruire" éducation, culture, civisme...

    http://www.bakchich.info/IMG/jpg_jpg_Culture-caddie-80847-3.jpg

    http://www.desartsonnants.com/article-c-est-la-culture-qu-on-assassine-66353805.html
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    Jean Claude Michéa, L'enseignement de l'ignorance,
    montre de façon assez convaincante comment l'économie politique et l'idéal capitaliste ont besoin de la destruction de l'éducation, de la culture et du civisme pour amener l'humanité vers leur idéal consumériste.

    L'idée principale est que la morale, le civisme, la culture, les racines etc etc, entravent la logique rationnelle et égoïste du système capitaliste, de la raison purement économique comme source de toute action. Par ailleurs, 20% des travailleurs ayant été jugés suffisants pour faire tourner la machine économique, l'objectif serait d'abêtir les autres et d'en faire, via les divertissement de masse débilisants, des imbéciles heureux, malgré leur condition sociale frustrante, en bloquant aussi evidemment toute progression sociale via l'éducation, et tout esprit critique pour échapper à l'empire des médias manipulateurs.

     
    Dans le second ouvrage, C'est la culture qu'on assassine,
    Pierre Jourde, sans spéculer sur les objectifs de ces phénomènes, décrit de l'intérieur (il a été professeur en lycée, puis à l'université) la manière dont ces structures sont attaquées, les mécanismes qui sont mis en œuvre pour en détruire l'efficacité et l'objectif premier qui est la transmission du savoir. Le tableau est révoltant. Ces deux livres complémentaire présentent des analogies du discours tout aussi intéressantes qu'inquiétantes.

    Je viens de terminer la lecture d’un livre comme il y en a peu :

    L’enseignement de l’ignorance et ses conditions modernes par Jean-Claude Michéa.

    jean-claude-michea-enseignement-de-l-ignorance-conditions-modernes

    De Lasch à Michéa et de Michéa à Lasch :

    Jean-Claude Michéa est le traducteur d’un auteur américain, décédé depuis une petite dizaine d’année, Christopher Lasch :

    La page Wiki consacrée à Christopher Lasch

    christopher-lasch-la-culture-du-narcissisme

    Voici la préface intégrale de La culture du narcissisme, un essai de sociologie sur la société américaine :

    Par Michéa : préface en intégralité

    Lasch a mis beaucoup de temps avant d’être édité en France et ce malgré les efforts d’intellectuels comme Emmanuel Todd dés le début des années 80 : cf. Après l’empire : Essai sur la décomposition du système américain

    Mais ce n’était certainement pas la bonne décennie.

    “Cie” : autres sources de Jean-Claude Michéa :

    Michéa fait aussi souvent allusion à Liliane Lurçat, chercheuse en Sciences de l’Éducation et peut être une des seules qui dénonce sans concession l’évolution de l’enseignement en France, de la maternelle à l’Université :

    liliane-lurcat-laurent-lafforgue-une-tragedie-incomprise

    Ce sujet est aujourd’hui largement traité et je remarquerais juste la parution de deux livres récents sur le sujet plus particulièrement axés sur l’enseignement supérieurs, et qui ont le mérite de faire entendre des témoignages troublant sur la vie de l’université en France d’une part, et de refaire le point sur la place du savoir et des espaces qui y sont consacrés dans la société d’aujourd’hui :

    de-la-destruction-du-savoir-en-temps-de-paix

    pierre-jourde-universite-la-grande-illusion

    Parmi les autres sources de Michéa, citons encore Serge Latouche.

    Latouche n’est pas très difficile à trouver. Très militant et écrivain prolixe, il remplissait régulièrement les colonnes du Monde Diplomatique il y a peu encore :

    En finir, une fois pour toutes, avec le développement

    Pour une société de décroissance

    Et la décroissance sauvera le Sud…

    Et en voilà d’autres :

    Serge Latouche et le débat sur la décroissance

    Le développement n’est pas le remède à la mondialisation

    De Mauss au MAUSS

    Reprenons.

    Michéa défend l’idée que les sociétés ont longtemps fonctionné sur un autre schéma que celui que l’économie politique nous inflige, à savoir une vision du monde et des êtres humains comme autant d’entités recherchant leurs propres intérêts, ne vivant que pour le satisfaire.

    Il nous rappelle à cet effet les travaux d’un des fondateurs de l’ethnologie, Marcel Mauss. Grand théoricien du concept de don/contre-don.

    Voici une page où l’on peut télécharger librement la plupart des écrits de Mauss dont son célèbre Essai sur le don :

    Marcel Mauss – sociologue français (1872-1950)

    Depuis 1981, la revue du MAUSS (Mouvement Anti-Utilitariste dans les Sciences Sociales) s’est imposée comme une des toutes premières revues interdisciplinaires et un des lieux importants du débat public en France. Elle offre des perspectives inédites en sciences économiques, en anthropologie, en sociologie ou en philosophie politique.
    Aux antipodes de l’encyclopédisme, et grâce à la variété de son questionnement et de ses angles d’attaque, la revue du MAUSS procède à un bilan permanent et raisonné des sciences sociales. Parce qu’elle s’est toujours refusée à dissocier les discussions proprement scientifiques de leurs enjeux éthiques et politiques, la revue du MAUSS est à l’origine de nombreux débats de société aujourd’hui cruciaux.

    “Anti-Utilitariste”, elle critique l’économisme dans les sciences sociales et le rationalisme instrumental en philosophie morale et politique. Rendant hommage par son nom à Marcel Mauss, elle incite à penser le lien social sous l’angle des dons (agonistiques) qui unissent les sujets humains.

    Cette revue de recherche, de vulgarisation et de débats s’adresse à tous ceux qui s’intéressent à ce qui se produit à l’intersection des sciences sociales, du politique et de l’histoire, et plus spécialement aux universitaires, aux chercheurs et aux étudiants.

    Le MAUSS édite également, avec les éditions La Découverte & Syros une collection d’essais : la bibliothèque du MAUSS, qui accueille désormais la série “Économie solidaire et démocratie”. Animée par le CRIDA (Centre de recherches et d’information sur la démocratie et l’autonomie, équipe de recherche du LSCI, laboratoire du CNRS LP31), cette série porte sur le fait associatif dans la perspective d’une économie et d’une démocratie plurielles.

    Le MAUSS organise des réunions-débats et s’associe à des colloques et rencontres dont le programme figure en page Actualité du MAUSS. Par ailleurs, divers intervenants confrontent leurs points de vue à propos de l’avenir de l’Europe. Une sélection de contributions a été rassemblée en page Débat sur l’Europe.

    On peut trouver des présentations d’un grand nombre des numéros de La Revue du MAUSS :

    Le site du MAUSS

    Le MAUSS propose également une revue permanente en ligne et d’accès gratuit :

    Journal du MAUSS

     

    C’est tout pour aujourd’hui.

     

    Cristobal

     

    http://www.gilles-arnaud-sphere.com/?p=2573

     

     

     

     

    C'est la culture qu'on assassine


    Pierre Jourde, C’est la culture qu’on assassine, Balland, 2011, 288 p.

    ISBN : 978-2-35315-098-4

    Le barbu sur l’image de la couverture, c’est la culture qu’on assassine. Mais on peut y voir aussi l’inverse : celles et ceux dont on a entrepris d’asservir l’esprit, et qui se révoltent contre l’empire de la crétinisation.
    Les pouvoirs économique, politique, médiatique se conjuguent pour nous plonger dans une nouvelle barbarie : abandon de l’école publique, transformation des universités en monstres bureaucratiques, télévision avilissante, ruine des instituts culturels français, mépris affiché pour la littérature, journalistes usinant du cliché, promotion de faiseurs au rang de grands écrivains, mort de la culture populaire, disparition de l’esprit critique. Face à cette agression, tous les coups sont permis, notamment ceux de l’ironie.
    Contre les fausses valeurs et la déréalisation propagées par les médias, la littérature est une résistance.

     

    http://w3.u-grenoble3.fr/traverses/spip/spip.php?article150

     

     

      http://www.desartsonnants.com/article-c-est-la-culture-qu-on-assassine-66353805.html

    http://www.zideesdemars.com/IMG/jpg/paye_et_taistoiweb.jpg

     

     

     

     

    NOM-nazis.png

     

     

    Les ingrédients du Nouvel Ordre Mondial :

    Détruire, uniformiser, diviser

    Par eva R-sistons

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