• Le Département d’État a reconnu que l’équipage du destroyer USS Donald Cook est gravement démoralisé depuis qu’il a été survolé en Mer Noire par un chasseur-bombardier russe Sukhoï-24 (Su-24) qui ne portait ni bombes ni missiles mais uniquement un dispositif de guerre électronique.

    Sur cette vidéo, le destroyer USS Donald Cook arrive en Mer Noire pour prendre position à proximité des eaux territoriales de la Russie

    Le 10 avril 2014, le destroyer USS Donald Cook arrivait en Mer Noire et le 12 avril un chasseur-bombardier russe Su-24 survolait ce vaisseau au cours de l’incident qui, d’après plusieurs medias, aurait totalement démoralisé l’équipage du navire US, à tel point que le Pentagone a émis une protestation [1].

    L’USS Donald Cook (DDG-75) est un destroyer lanceur de missiles de quatrième génération dont l’arme fondamentale sont les missiles de croisière Tomahawk, ayant une portée maximale de 2 500 kilomètres et étant capables de porter des ogives nucléaires. Dans le cadre d’une mission de routine, l’USS Donald Cook est porteur de 56 Tomahawk mais en configuration d’attaque il est muni de 96 de ces missiles de croisière.

    Ce destroyer US est équipé du système de combat de dernière génération Aegis. Il s’agit d’un système intégré capable de relier entre eux les moyens de défense antimissile de tous les navires où il est embarqué créant ainsi un grand réseau qui garantirait la détection, la poursuite et la destruction de centaines de cibles en même temps. L’USS Donald Cook est muni aussi de 4 énormes radars, dont la puissance est comparable à celle de plusieurs stations. Pour assurer sa protection, il est porteur en plus d’une cinquantaine de missiles antiaériens de divers types.

    Or, le Su-24 russe qui survola l’USS Donald Cook ne portait ni bombes ni missiles mais uniquement un nacelle, installée sous son fuselage, qui, selon la publication russe Rossíyskaya Gazeta [2], contenait un dispositif russe de guerre électronique dénommé Jibiny.

    Quand l’avion russe a entamé la phase d’approche, ce dispositif de guerre électronique aurait inutilisé tous les radars, circuits de contrôle, systèmes de transmission d’information, etc. embarqués à bord du destroyer US. Autrement dit, le tout-puissant système Aegis, aujourd’hui incorporé – ou en phase d’installation – aux systèmes embarqués de défense des navires les plus modernes de la OTAN, a été tout simplement déconnecté comme un poste de télé qu’on éteint avec une télécommande.

    Le Su-24 russe a ensuite simulé une attaque au missile contre l’USS Donald Cook, déjà rendu littéralement sourd et aveugle. Comme s’il réalisait un exercice d’entraînement, l’appareil russe – non armé – a répété la même manœuvre d’attaque au missile à 12 reprises avant de s’éloigner du destroyer US de quatrième génération.

    Après cela, l’USS Donald Cook a tout de suite mis le cap sur un port en Roumanie.

    Depuis cet incident, qui reste soigneusement occulté par la presse atlantiste malgré le foisonnement de commentaires parmi les spécialistes du secteur de la défense, le navire US n’a plus approché les eaux territoriales russes.

    Selon quelques media spécialisés, 27 marins de l’USS Donald Cook auraient demandé à être relevés du service actif.

    Le directeur du centre de recherches sur la guerre électronique et d’évaluation des moyens dits de « réduction de la visibilité » de l’Académie de l’aviation militaire russe, Vladimir Balybine, a émis le commentaire suivant :

    « Plus un système radio-électronique est complexe, plus simple il devient d’interrompre son fonctionnement par l’utilisation de moyens de guerre électronique. »

    Vidéo de présentation du système états-unien Aegis. Actuellement embarqué sur les navires de guerre les plus sophistiqués de l’US Navy et en cours d’incorporation à la panoplie des forces navales de l’OTAN, ce système de défense antimissile aurait été totalement neutralisé en Mer Noire par un système russe de guerre électronique.

    [1] Pentagon Protests Russian Jet Buzzing Antimissile Ship in Black Sea, Global Security Newswire, 15 avril 2014.

    [2] Rossíyskaya Gazeta, édition du 30 avril 2014.

    Publié par : http://www.voltairenet.org


    votre commentaire
  •  

     

     

     Petite info perso : Les trois livres que j'ai finalisés récemment

    (roman, document, autobiographie) seront disponibles

    ensemble sous dix jours environ

    (j'ai fait quelques corrections et additifs sur le dernier),

    chantal dupille

     

    Sur ce post, La Lettre à Poutine (plus bas),

    à signer, à relayer

     

     

     

    Russie-et-ses-ennemis-2.jpg

     

     Haro sur la Russie, depuis 1917 !

    Par Chantal Dupille


     

        "La Russie est l'ennemie, la Russie est l'envahisseur, la Russie a à sa tête un dictateur, la Russie est hégémonique, la Russie s'ingère, la Russie veut la guerre, la Russie est terroriste" ... ! Voilà ce que nous disent les presstitués dans les meRdias occidentaux !


        Au fait, qui sont les "dictateurs", pour la Presse mainstream ? Chavez, Kadhafi, Poutine, Assad... Quel est leur dénominateur commun ? Ils sont souverainistes, ils aiment leur pays et ne veulent pas que l'Occident l'asservisse et mette la main sur ses richesses, ils sont prêts à donner leur vie pour défendre leur terre natale, ils sont aimés de leur peuple (ainsi, Assad a été ré-élu avec 89% des voix), ils sont laïcs tout en protégeant la religion de leurs citoyens, ils aiment la famille, ils ne veulent pas du Nouvel Ordre Mondial americano-sioniste, et, généralement, ils sont anti-sionistes. Autant de raisons pour les diffamer, les discréditer, les attaquer, les liquider ! On les rend malade (Chavez), on provoque une fausse révolution meurtrière (Kadhafi, Assad, bientôt contre Poutine à St Petersbourg), on les bombarde ! Et bien sûr, on tente de saboter les BRICS, et on est même prêt à une nouvelle guerre mondiale...


        La Russie ? En 1917, voici la Révolution communiste matérialiste qui élimine le Tsar et la foi orthodoxe. Puis, l'Occident, une fois le boulot accompli, anéantit l'URSS avec des traîtres à leur pays, Gorbatchev et Eltsine. Las ! Voici Poutine qui surgit... Il est accusé d'être un nouveau Tsar, et de rétablir la foi orthodoxe ! Pire encore, il chérit son pays, sa "Nation", et veut préserver son indépendance, il est "conservateur", ainsi il dorlote la famille traditionnelle alors que l'Occident fait tout pour l'abolir (famille monoparentale, du même sexe, asexuée, etc, ne procréant même plus naturellement), il ne veut pas que les richesses du pays soient pillées par les multinationales étrangères, il défend les intérêts de la Russie et des Pro-Russes, il refuse l'encerclement militaire de son territoire ! Autant de crimes pour l'Occident USraélien (Anglo-Saxons + Israël, + UE et surtout France toutou), bref il faut donc mater la Russie, l'affaiblir sur le plan géo-politique et économique (notamment pour qu'elle n'ait plus les moyens militaires de sa défense), la sanctionner, la provoquer (comme en Ukraine), susciter artificiellement et violemment une Révolution Orange (1), l'attaquer de l'intérieur puis de l'extérieur; Et surtout, surtout, remplacer Poutine, installer à sa place un pion docile permettant aux investisseurs étrangers de piller les ressources russes et d'imposer le Nouvel Ordre Mondial !


        La Russie est une puissance nucléaire, elle possède des armes inconnues des Américains (comme son fameux sous-marin furtif au large des côtes américaines, prêt, comme dit un Général Russe, à réduire en poussière les Etats-Unis), elle se défendra vaillamment comme hier contre Napoléon et Hitler. Alors, il faut commencer par la liquider de l'intérieur, l'affaiblir comme les Irakiens l'ont été avant d'être bombardés. Pour moi, les sanctions ont pour but de détacher de Poutine "conservateur" les "modernistes" surtout riches, attachés à leurs prébendes et à leurs fortunes, et attirés par le mirage occidental... Une révolution de Palais, en quelque sorte ? Les plus nantis sont apatrides, l'argent est leur terre, Mâmon leur idole...


         Haro sur la Russie ! Révolution Orange ou guerre, avant de s'en prendre à la Chine... et même en Syrie, c'est encore la Russie que l'Occident affronte par Assad interposé ! Sans parler de l'Ukraine...


          Oui, comme je l'ai écrit sur mes blogs, nous sommes sur un volcan planétaire. Par la faute d'un Occident qui veut dominer TOUTE la planète, tout contrôler et piller toutes les ressources, et surtout, imposer son Nouvel Ordre Mondial totalitaire fou...

          

           Chantal Dupille (dite eva R-sistons)

     

       

    (1) http://senor-information.over-blog.com/article-l-attaque-americaine-de-la-russie-commencera-bientot-a-st-petersbourg-124551802.ht L'attaque américaine de la Russie commencera (bientôt) à St Petersbourg


     

    TAGS : russie, urss, dictateur, etats-unis, gorbatchev, eltsine, poutine, brics, guerre, médias, occident, famille, nouvel ordre mondial, kadhafi, assad, chavez

     

    .

     

    Meunier: “En écoutant plus la Russie,

    on éviterait des morts”


    Par Steven Belfils
    Imprimer l'article Agrandir la taille du texte Diminuer la taille du texte
    Publié le 11/09/2014  à 11:21
    1 réaction

    Le député de l’Est lyonnais effectue un déplacement de plusieurs jours à Moscou, à la rencontre de représentants politiques et économiques du pays. Il défend la Russie comme un pays ami qui “mériterait d’être mieux entendu”.

    Philippe Meunier ()

     

    On ne peut pas dire que les relations entre la France et la Russie paraissent au beau fixe en ce moment. C’est pourtant à Moscou que le député de l’Est lyonnais Philippe Meunier se trouve pour un voyage de quelques jours en compagnie d’une quinzaine d’autres parlementaires, sous l’égide de de l’association Dialogue franco-russe, présidée par le député UMP Thierry Mariani.


    Cette visite aux accents aussi économiques que politiques permettra notamment à Philippe Meunier de rencontrer Sergueï Mechkov, vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Narychkine, président de la Douma d'Etat de l'assemblée fédérale de Russie, et Sergueï Ivanov, chef de l'administration du président de Russie.

    “La Russie est un pays ami”

    "La Russie est un pays ami, pas ennemi comme on nous le présente depuis quelque temps", affirme Philippe Meunier, qui vante les positions du pays sur la Syrie ou le cas ukrainien. "En Ukraine, la Russie a été la première à proposer la constitution d’un Etat fédéral. Proposition dédaigneusement rejetée par les Américains, mais dont on perçoit aujourd’hui que c’est l’unique solution. La Russie mériterait d’être mieux entendue. On gagnerait du temps et on éviterait des morts", tranche l’élu, joint dans l’avion, à quelques minutes de son départ pour Moscou.

    Sanctions envers la Russie : une faute géostratégique

    Au-delà de l’aspect politique, Philippe Meunier regrette la dégradation des relations économiques. "Il faut lever les sanctions à l’égard de la Russie pour que, de son côté, la Russie lève l’embargo sur les produits européens. Ce pays veut travailler avec la France, il veut travailler avec l’Europe. En Rhône-Alpes, nous avons également des liens économiques avec la Russie que nous devons renforcer", précise l’élu, cofondateur de la Droite populaire, qui regrette la non-livraison du Mistral aux autorités russes. Ceci pourrait avoir "un impact négatif sur nos exportations d'armement". Et d’appuyer : "Prendre des sanctions à l’encontre de la Russie est non seulement inefficace mais constitue également une faute géostratégique majeure, puisque la Russie est un de nos plus forts partenaires pour la sécurité en Europe, notamment la lutte contre le terrorisme."

     

    https://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Politique/Politique/Meunier-En-ecoutant-plus-la-Russie-on-eviterait-des-morts

     

    .

    Russie-s-oppose.jpg

    Cher M. le Président Poutine,

    cher Peuple russe,


    Nous vous prions d’accepter nos excuses pour le comportement de nos Gouvernements et de nos Médias. Les nations occidentales, sous la houlette des États-Unis, semblent déterminées à lancer une guerre contre la Russie. Toute personne sensée ne pourra que reconnaître les conséquences terribles d’une telle guerre, et faire tout ce qui est en son pouvoir pour l’éviter. D’ailleurs, il semble que c’est exactement ce que vous êtes en train de faire. Malgré un flot ininterrompu de mensonges et de provocations, vous avez réussi à empêcher la Russie de se laisser entraîner dans une guerre nucléaire.1, 2


    Les événements entourant la guerre en Ukraine sont déformés de sorte à vous faire passer pour un agresseur, alors que les faits prouvent nettement le contraire. Des bandes de néonazis commettent quotidiennement des atrocités contre les citoyens de la Nouvelle-Russie, et reçoivent un soutien politique et financier de la part des gouvernements occidentaux. L’armée ukrainienne a attaqué des postes de contrôle et des villes russes, et bombarde régulièrement les réfugiés qui tentent de fuir le pays. La destruction du vol MH17 de Malaysia Airlines a été mise sur le dos de la Russie, même si les preuves suggèrent que cet avion a été abattu par l’armée ukrainienne. Vous apportez une aide humanitaire aux gens de Lougansk, et l’on vous accuse de faire passer clandestinement des armes en Ukraine.3


    Pourquoi êtes-vous la cible de ces mensonges et de ces provocations ? Les criminels pathologiques en Occident poussent à une guerre avec la Russie parce qu’ils ont besoin d’un ennemi extérieur. Tant que les gens sont focalisés sur l’« agression russe », ils demeurent dans l’ignorance des véritables responsables du déclin de l’économie et du système social américains. En Europe, dont le passé est émaillé de guerres brutales déclenchées par arrogance et cupidité, les dirigeants européens ont subi un effondrement moral complet et se sont naïvement alignés sur la politique d’agression impériale des États-Unis. Le dernier grand président des États-Unis, John F. Kennedy, a décrit notre ennemi commun en 1961 :

    Nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections, l’intimidation plutôt que le libre arbitre, les guérillas de nuit plutôt que les armées en plein jour.

    C’est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machine étroitement soudée et d’une efficacité remarquable ; elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques. Ses ramifications sont occultées et non publiées. Ses erreurs sont enterrées et ne font pas les gros titres ; on fait taire ses dissidents, on ne les glorifie pas ; aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret n’est révélé.4

    Depuis, le gouvernement des États-Unis et d’autres nations occidentales ont été infiltrés par cette « conspiration impitoyable ». Même si cette conspiration n’est pas forcément unifiée, nous estimons que les actes et les pensées de ses dirigeants ne sont pas régis par le « fardeau » d’une conscience humaine normale. C’est pourquoi ils sont prêts à sacrifier les vies de millions, voire de milliards de personnes. Ils fournissent à Israël des armes qui servent à massacrer des milliers de Palestiniens. Ils militarisent la police – par exemple, à Ferguson (Missouri) – afin de protéger et de renforcer leur pouvoir sur le peuple. Ils mentent pour lancer des guerres qui annihilent des millions de personnes, ceci pour accroître leur pouvoir politique. Ils sont méprisables.5, 6


    M. Poutine, comme JFK, vous avez été militaire, et vous êtes donc tenu par un sens du devoir : celui de protéger et de servir le peuple russe. Comme JFK, vous semblez avoir reconnu que tout conflit nucléaire était une folie, et vous vous êtes tourné vers la paix.7

     

    Vous refusez de soutenir l’Empire américain, et vous avez entrepris d’ébranler sa puissance sans pour autant vous engager dans un conflit militaire direct. Au contraire, la Russie a renforcé ses liens avec de nombreux pays, par le biais d’organisations comme les BRICS, a effacé les anciennes dettes, et œuvre avec ses partenaires à la réalisation d’objectifs qui servent les intérêts du peuple. L’idée de partenariats internationaux a été qualifiée d’approche multipolaire, une approche en net contraste avec les politiques impérialistes et unipolaires des États-Unis, où toutes les ressources des pays sont contrôlées de manière à bénéficier à une petite élite puissante, aux dépens du Peuple – à Nos dépens.


    Nous rejetons la cupidité, la haine et la soif de pouvoir affichées par nos « dirigeants ». Le meurtre de millions d’innocents au nom de la liberté et de l’auto-défense nous indigne et nous horrifie. Nous voulons la paix et la justice pour tous. Nous voulons une véritable paix, une paix durable ; le genre de paix invoquée un jour par JFK :

    Quelle sorte de paix recherchons-nous ? Non une Pax Americana imposée au monde par les armes de guerre américaines ; non la paix du tombeau ou la sécurité de l’esclave. Je parle de la paix authentique, le genre de paix qui fait que la vie sur terre vaut la peine d’être vécue ; le genre de paix qui permet aux hommes et aux nations de croître, d’espérer et d’édifier une vie meilleure pour leurs enfants ; non seulement la paix pour les Américains mais la paix pour tous les hommes, non seulement la paix à notre époque, mais la paix à toutes les époques.8

    La véritable paix, la véritable justice demeurent impossibles tant que la « conspiration impitoyable » dirige, dans l’ombre, les États-Unis et les autres nations. Nous prions pour que, grâce à nos efforts mutuels, les criminels impitoyables assoiffés de pouvoir qui cherchent à nous asservir tous soient vaincus. Nous prions pour l’avènement d’une paix authentique qui fera que la vie sur Terre vaut la peine d’être vécue.


    Signez cette lettre !

     

    http://dearputin.com/fr/#prettyPhoto

     

     

     

    Sources:

    1. Poutine est-il incorruptible ? La personnalité du président russe et la transformation de la Russie décryptées par une spécialiste américaine
    2. Poutine essaie de sauver le monde de la guerre, par Paul Craig Roberts
    3. Poutine accusé de la destruction du vol #MH17 : un moyen d’attaquer la banque mondiale des BRICS
    4. Discours de remise des diplômes à l’American University, 10 juin 1963
    5. La ponérologie politique : Étude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques, d’Andrew M. Lobaczewski
    6. La stratégie du choc : La montée d’un capitalisme du désastre, de Naomi Klein
    7. JFK & l’Indicible : pourquoi Kennedy a été assassiné… , de James W. Douglass
    8. Le discours de Kennedy devant la presse, 27 avril 1961
    9. Lettre ouverte d’un groupe de Hollandais au président Poutine
    10. Le syndrome de l’OTAN, le programme de partenariat asiatique de l’UE, et l’Union eurasiatique
    11. Poutine ne bluffe pas – quiconque dit que la Russie est en train de perdre en Ukraine ne comprend rien au jeu qui est en train de se jouer
    12. Poutine : l’Ukraine est un champ de bataille pour le Nouvel Ordre Mondial
    13. La Pathocratie Mondiale, les Disciples Autoritaires et l’Espoir du Monde

    pdficon_largeTélécharger la lettre en PDF (français)

     

    .

     

    Les BRICS et l’Afrique : l’alliance se confirme ?

    Les BRICS et l’Afrique : l’alliance se confirme ?

    .

    Par La Voix de la Russie | Les échanges entre l’Afrique et les BRICS sont projetés à 500 milliards de dollars en 2015. Cette annonce, relayée par l’Agence Ecofin (agence africaine d’informations basée à Genève, en Suisse), a été faite par le Haut-commissaire de l’Inde au Cameroun, A.R. Ghanashyam.

     

    .

    En effet et selon le haut diplomate indien, « les échanges commerciaux entre l’Afrique et les pays membres du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont cru plus rapidement au cours de ces dernières années, que les échanges entre l’Afrique et toutes les autres régions du monde ». C’est ce qu’il a affirmé lors d’un entretien accordé au quotidien gouvernemental camerounais Cameroon Tribune,en tout début de mois, le 1er septembre.


    A.R. Ghanashyam dont la mission en Afrique en plus du Cameroun s’étend également au Nigeria, au Bénin et au Tchad, n’a pas manqué d’avancer des chiffres à l’appui de ses déclarations : « Entre 2007 et 2012, les échanges entre l’Afrique et les BRICS ont doublé. Aujourd’hui ils se situent à 340 milliards de dollars et sont projetés à 500 milliards de dollars pour l’année prochaine, en 2015. » Toujours selon lui « le succès des BRICS dans la promotion de la croissance économique inclusive, la création des emplois et la structuration du secteur de la transformation locale des produits, afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités, ont apporté beaucoup d’enseignements aux pays africains ». Dans le cadre de l’entrée en activité très prochaine des institutions financières des nations BRICS, en l’occurrence de la Banque de développement et du Fonds des BRICS, cette tendance ne fera que s’accroitre encore plus activement.


    En effet les chiffres sont impressionnants. Et plusieurs raisons à cela. Tout d’abord car au sein des BRICS, une grande attention est accordée au continent africain. A commencer par la Chine qui depuis des années a fait de l’Afrique une de ses principales priorités en matière de politique extérieure, en premier lieu économique. La Chine a réussi à devenir le principal partenaire économique et commercial des Etats africains, en devançant, et de quelle manière, les Etats ouest-européens, les anciens colonisateurs fortement implantés et poursuivant leur politique néocoloniale, ainsi que les USA, qui ont également pris l’habitude d’agir en Afrique comme bon leur semble. La Chine a donc réalisé un travail remarquable et ce malgré les nombreuses campagnes antichinoises qui ont été organisées par les Etats occidentaux, afin de stopper l’influence grandissante de la Chine en Afrique, et surtout la sympathie que de nombreux Africains ont aujourd’hui à l’égard de l’Empire du Milieu.


    Les autres pays des BRICS, dont l’Inde mais également le Brésil, ont également au cours de ces dernières années renforcé leurs positions en Afrique, en misant notamment sur l’export de leurs technologies et de leur savoir-faire. En ce qui concerne l’Afrique du Sud, leader du continent africain et membre des BRICS, son rôle devient aujourd’hui primordial sur le continent. Le pays du grand Nelson Mandela se doit aujourd’hui de répondre aux nombreux défis de l’Afrique, et pas seulement sur le plan économique. En effet l’Afrique du Sud peut et doit, avec l’assistance de ses autres alliés des BRICS, s’imposer sur le continent africain, notamment dans le cadre des missions humanitaires continentales et s’opposer aux interventions néocoloniales des Etats occidentaux qui pillent les ressources africaines, très souvent sous couvert humanitaire.


    Finalement la Russie, très présente et active sur le continent africain durant la période soviétique, retrouve peu à peu les positions d’antan. Son prestige retrouvé, ses positions diplomatiques plus fortes que jamais depuis l’éclatement de l’URSS, de très nombreux Africains attendent impatiemment le retour de la Russie sur leur continent. Un retour largement favorisé par les intellectuels panafricains, les opérateurs économiques et les représentants de pratiquement toutes les couches sociales des nations africaines. Surtout qu’aujourd’hui, avec le jeu des « sanctions » occidentales qui visent la Russie et les réponses russes qui ont suivi, d’énormes opportunités s’ouvrent au partenariat Afrique-Russie. Les positions perdues des exportateurs occidentaux sur le marché russe se remplacent bien rapidement. Plusieurs pays africains en profitent déjà, parmi lesquels le Maroc, l’Egypte, l’Afrique du Sud ou encore le Kenya. Connaissant les atouts du continent africain, bien souvent surexploités ou dans certains autres cas sous-exploités, la liste de pays africains fournisseurs de leurs produits sur le marché russe peut s’accroitre dans un avenir proche. De son côté, la Russie également se verra élargir sa présence commerciale sur le continent, et ce dans bon nombre de secteurs.


    Pour finir, il est à rappeler que la Banque de développement et le Fonds des BRICS, joueront effectivement un rôle très important dans les relations qui unissent les BRICS à l’Afrique, ainsi que globalement au monde entier. Cette alternative à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international (FMI) permettra de créer un autre type de relations économiques, plus justes et basées sur un partenariat gagnant-gagnant. Bien évidemment l’Afrique a le droit de faire partie de ces gagnants et ce malgré l’opposition farouche des prédateurs, n’ayant aucune volonté de donner la liberté à ce continent martyrisé depuis bien longtemps. Mais dans un monde multipolaire traversant déjà sa première phase active et qui vraisemblablement passera d’ici peu dans sa seconde phase, il y a toutes les raisons d’être optimistes sur le fait que les BRICS contribueront grandement à l’avènement d’une Afrique nouvelle, libérée, indépendante, souveraine et prospère. /N 


    Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_09_09/Les-BRICS-et-l-Afrique-l-alliance-se-confirme-8240/

     

    .


     

     

    Ukraine : une invasion OGM déjà préparée...

    Le flirt des Occidentaux avec les djihadistes tourne mal

    Qui sont les égorgeurs qui nous amènent à consentir à ce qu’on déclenche la guerre contre Assad ?

    La Barbarie, le nouveau visage de la "Pax Ukraina"
    par Karine Bechet-Golovko

    mercredi 10 septembre 2014, par Comité Valmy



     

     

    Voici ce que les mères de combattants de Donetsk viennent de recevoir. Pour l’instant, les autorités de la République de Donetsk ne savent pas, en tout, combien de boîtes en bois contenant la tête coupée de leur fils ont été envoyées par les autorités ukrainiennes.


    La seule certitude est que toutes ces têtes identifiées correspondent à des combattants s’étant battus dans les alentours de Donetsk. Selon les sources, ils auraient été fait prisonniers par Secteur Droit ou simplement tombés entre les mains des militaires ukrainiens. Et rendus ainsi.


    A l’heure où l’on s’acharne à parler de paix, où les échanges de prisonniers traînent en raison du pouvoir ukranien, ces images font froid dans le dos. Est-ce la manière dont Kiev interprète "l’échange" de prisonniers ?


    C’est de la barbarie, à l’état pur. Mais il faut regarder cette image, car elle correspond à une réalité aux portes de l’Europe. Voulons-nous en faire le nouveau visage de l’Europe ? C’est ce qui se passera si le traitement politique de la question ukrainienne ne change pas.

     

    Karine Bechet-Golovko
    mercredi 10 septembre 2014

     

    Russie politics

    1 Message

    • par Karine Bechet-Golovko

      10 septembre 2014 23:00, par Comité Valmy
       
    • Horrible, oui, absolument horrible. Ces Barbares que l’on présente chez nous, ici, en France et par extension, en Occident, comme des démocrates car pro-européens, sont les cousins "germains" avec et sans jeu de mots si l’on songe à leur allégeance à Bandéra, sont cousins germains, donc, de lointains barbares qui sévissent au Proche-Orient et dont cet Occident et singulièrement, cette France, patrie des Lumières et des Droits de L’homme, feint de découvrir, le véritable visage, celui de la Barbarie à visage inhumain. Là-bas aussi, il y a des têtes coupées, des corps mutilés du vivant de leur propriétaire.
    •  
    • Il s’agit donc bien des mêmes intérêts en jeu, du même agenda mis en place par les mêmes, en costumes cravattes ceux-là, afin de faire plier les peuples désireux de conserver ou sauvegarder leur indépendance dans tous les domaines.

    • L’ennemi est bien le même. Qu’il soit instrumentalisé en Ukraine ou en Syrie ou en Irak. Le marionnettiste lui fréquente les salons aux lambris dorés. H Sadki.

     

     

    Guerre contre l’Etat Islamique :

    Ce que dit Dominique de Villepin

    Publié par Gilles Munier sur 13 Septembre 2014, 

    Guerre contre l’Etat Islamique : Ce que dit Dominique de Villepin

    Entretien avec Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV-RMC (12/9/14)*


    « L'annonce par le président Obama d'une grande coalition pour engager une troisième guerre d'Irak est une décision absurde et dangereuse », a fustigé Dominique de Villepin, alors que François Hollande est justement à Bagdad ce vendredi. « Il serait temps que les pays occidentaux tirent les leçons de l'Afghanistan. Il y avait en 2001 un foyer central de terrorisme. Aujourd'hui, il y en a une quinzaine. Nous les avons multipliés ».


    « Aujourd'hui, aller faire la guerre dans cette région, c'est prendre le risque de fédérer contre nous », a asséné Dominique de Villepin, déplorant une guerre précipitée par l'émotion, et qui s'interrogeant: « combien de terroristes allons-nous créer? »


    « La guerre dans le terrorisme et les crises identitaires, c'est mettre de l'huile sur le feu. A chaque fois qu'on fait une guerre, on doit en faire une autre pour réparer notre incompétence » à répondre à la menace terroriste, a-t-il encore déploré.


    Dès lors, comment lutter contre le terrorisme? « La première chose à faire est de toujours respecter le droit international. Deuxièmement, cette région, il ne convient pas de la précipiter dans une nouvelle guerre mais de lui faire prendre ses responsabilités », a estimé Dominique de Villepin.

     

     http://www.bfmtv.com/politique/dominique-de-villepin-chez-bourdin-833729.html

    .

    .

    .

    Etat islamique : «La France n'a pas à caracoler au 1er rang»

    .

    Chevènement : "Prendre beaucoup de précaution pour éviter tout ce qui pourrait ressembler à une guerre de civilisations"

     

    http://t.co/D64CbevOvw

     

    .

    . Misère de l’occidentalisme....

    Misère de l’occidentalisme....

    IRIB-Cette nation qui a donné Pouchkine et Guerre et Paix,

    Nijinsky et le Lac des Cygnes, qui a l’une des plus riches traditions picturales au monde, qui a classé les éléments de la nature, qui fut la première à envoyer un homme dans l’espace (et la dernière à ce jour), qui a produit des pelletées de génies du cinéma, de la poésie, de l’architecture, de la théologie, des sciences, qui a vaincu Napoléon et Hitler, qui édite les meilleurs manuels — et de loin — de physique, de mathématiques et de chimie, qui a su trouver un modus vivendi séculaire et pacifique, sur fond de respect et de compréhension mutuelle, avec ses Tatars et ses indénombrables musulmans, khazars, bouddhistes, Tchouktches, Bouriates et Toungouzes, qui a bâti la plus longue voie de chemin de fer au monde et l’utilise encore (à la différence des USA où les rails légendaires finissent en rouille), qui a minutieusement exploré et cartographié les terres, usages, ethnies et langues de l’espace eurasien, qui construit des avions de combat redoutables et des sous-marins géants, qui a reconstitué une classe moyenne en moins de quinze ans après la tiers-mondisation gorbatcho-eltsinienne, cette immense nation, donc, qui gouverne le sixième des terres émergées, est soudain traitée, du jour au lendemain, comme un ramassis de brutes qu’il s’agit de débarrasser de leur dictateur caricatural et sanglant avant de les éduquer à servir la « vraie » civilisation !


    L’Occident ressort la même guignolerie haineuse à chaque crise, depuis Ivan le Terrible à “Putler”-Poutine, en passant par le tsar Paul, la guerre de Crimée, le pauvre et tragique Nicolas II, et même l’URSS où tout succès était dit « soviétique » et tout échec dénigré comme « russe ».


    Des nations serviles qui accordent aux Américains un crédit illimité de forfaiture et de brigandage « parce-qu’ils-nous-ont-libérés-en-45 » n’ont pas un mot, pas une pensée de gratitude pour la nation qui a le plus contribué à vaincre l’hydre national-socialiste… et qui en a payé le prix le plus lourd. Ses élus sont traités en importuns, son président caricaturé avec une haine obsessionnelle, la liberté de mouvement et de commerce de ses citoyens, savants, universitaires et hommes d’affaires est suspendue au bon vouloir d’obscures commissions européennes dont les peuples qu’elles prétendent représenter ne connaissent pas le nom d’un seul membre, ni pourquoi il y siège plutôt qu’un autre larbin des multinationales.


    Mais tout ceci n’est encore rien. C’est  (..) suite ici :

     

     

    .




    Alerte, 6e colonne contre la Russie :

    L'attaque américaine de la Russie commencera (bientôt) à St Petersbourg

    Poutine, Strelkov et la sixième colonne

    .

     

     


    9 commentaires
  • ,

    Attentat du 14 juillet à Paris: Le Maxi-bidonnage de Libé

    675636-une8sept.jpgComme vous, je me suis senti rescapé de l’enfer, et lisant la une de Libé de ce 8 septembre : un page imprimée en noir, et ce titre : 14 juillet 2014 : « l’attentat auquel Paris a échappé ». Nous sommes tous des rescapés, car c’est bien Paris qui était visé. Des révélations palpitantes de Patricia Tourancheau, qui sous-titre ainsi : Mehdi Nemmouche : «Je vais faire cinq fois Merah au 14 Juillet ».


    Pour nous faire peur avec ce massacre avorté, l’excellent Libé doit avoir de sacrées infos. Je lis : « Dépêché par l’Etat islamique en Irak et au Levant pour frapper l’Europe ou auto-investi d’une mission, Mehdi Nemmouche prévoyait «au moins un attentat en France, au cœur de Paris». C’est ce qui ressort des procès-verbaux d’auditions des plaintes contre X des quatre ex-otages français libérés le 20 avril, entendus par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) durant la garde à vue de Nemmouche, entre le 30 mai et le 2 juin, pour les quatre assassinats au Musée juif de Bruxelles ».


    Donc d’emblée, on voit que Patricia est perdue  dans la semoule. Regardez bien le début : « Dépêché par l’Etat islamique en Irak et au Levant pour frapper l’Europe ou auto-investi d’une mission… ». De la bouillie pour les chats… Elle invente, et dit n’importe quoi. Investi par qui, comment de quoi ? Le mec avait des contacts avec l’EIIL ? Les quels ? Et finalement, Patricia adopte la sécurité. Mehdi Nemmouche s’est « auto-investi »d’une mission… Pauvre Libé…


    La suite est du même tonneau, à savoir qu’il n’y pas le début d’un indice d’info sur cet attentat. D’après Libé, des ex-otages, affirmant reconnaitre Mehdi Nemmouche – qu’ils n’ont jamais vu ni rencontré depuis son arrestation – expliquent que le mec se vantait devant eux de faire un attentat à Paris, lors du 14 juillet. C’est plus que faiblard, mais même ça c’est bidon.

    Aucun indice factuel, mais mieux, aucun contact direct avec le dossier d’enquête. On lit : « Versés à l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris pour «enlèvements et séquestration en relation avec une entreprise terroriste», ces PV de Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, qui ont alors reconnu en Nemmouche un de leurs geôliers, révèlent en effet, selon plusieurs sources, «un projet d’action terroriste d’envergure» : «L’objectif de Nemmouche était de commettre un attentat à Paris pendant le défilé du 14 Juillet». Donc on croit comprendre que Patricia a lu les PV, mais même pas : elle a simplement causé avec ceux qui ont peut être lu les PV !

    Résultat des courses : un communiqué immédiat du Parquet de Paris pour démentir : «Au stade actuel des investigations, aucun procès-verbal d’audition recueilli dans un cadre judiciaire ni aucun autre acte d’enquête réalisé à la suite de l’enlèvement et de la séquestration de Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, ne fait état d’un projet d’attentat sur le territoire national, en particulier le jour du 14 juillet à Paris».


    Une bonne raclée pour Patricia et Libé, le journal qui invente l’info, et qui fait son bénef en gonflant les affaires de terrorisme.

     

    Pour tenter de sauver la face, Patricia a pondu un justificatif hilarant où elle dit maintenir ses informations sur « les affirmations ou vantardises » de Mehdi Nemmouche. Ah bon, il ne reste que des vantardises ? Oki, Patricia. Mais alors il fallait que Libé titre : « Toutes nos informations non vérifiées sur les vantardises de Mehdi Nemmouche sur un hypothétique attentat dont on ne sait rien ». Bon, je suis d’accord, c’est moins vendeur…

     

    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/

     

    3022-bidon-lait_2.jpg

     


    votre commentaire
  • ;

     

    Dimanche 7 septembre 2014

    Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir…Le système capitaliste repose sur des médias de plus en plus omniprésents car parfaitement adaptés aux évolutions technologiques du XXIème siècle. Journaux et chaînes télévisées représentent aujourd’hui une arme redoutable pour ceux qui tirent les manettes de l’économie globale. Et ne parlons pas de liberté de la presse ! Tout récemment, les mésaventures de Libération, affrontant une des plus graves crises de son histoire, ont nécessité d’avoir recours à des hommes d’affaires fortunés prêts à renflouer les caisses, moyennant forcément une emprise plus ou moins directe sur l’entreprise et partant, la ligne éditoriale. On ne mord pas la main qui vous nourrit…

     

    Malgré ceci, de nombreuses voix se font entendre pour critiquer ce système qui nous pousse inexorablement vers une crise, économique et morale, de grande ampleur. Certains, tel l’éditorialiste du New York Times Roger Cohen, estiment même que les tensions qui agitent l’Ukraine, la guerre syrienne et les conflits territoriaux en mer de Chine sont autant d’éléments qui pourraient déclencher un nouveau conflit mondial. 

     

    Plus que jamais l’Occident, qui continue à être à la traîne de ce système en n’acceptant pas de céder le témoin aux BRICS, met le feu aux poudres en alimentant les guerres et autres entreprises de déstabilisation. Et là encore, l’appareil médiatique n’a jamais autant joué son rôle de propagandiste que depuis la chute du Mur. Le principe du « deux poids et deux mesures » est à ce petit jeu-là un véritable atout dans la manche des États-Unis et de leurs alliés, une arme dévastatrice utilisée au fil des ans pour hypnotiser et tromper une opinion publique de plus en plus privée de sens critique et de profondeur culturelle. Les États-Unis ont même rendu systématique ce « deux poids et deux mesures » en trouvant le terrain d’entraînement idéal avec la Guerre froide qu’elle a menée contre l’Union soviétique au cours du XXème siècle.

     

    Mais comment diable s’y sont-ils pris ? C’est très simple : en accusant le pays des soviets de ne pas respecter les droits humains et d’arrêter injustement les dissidents politiques. Dans le même temps, le maccarthysme battait pourtant son plein au pays des soi-disant libertés, et des milliers d’Américains suspectés d’avoir de simples sympathies pour le socialisme ont connu les foudres de la « chasse aux sorcières ». Certains, à l’image des époux Rosenberg, ont même connu la chaise électrique. Et lorsque les chancelleries dites démocratiques mettaient en cause le bloc socialiste pour son intervention en Hongrie et en Tchécoslovaquie, les États-Unis et leurs alliés écrasaient les revendications populaires en Corée, au Vietnam, en Angola, au Congo ou en Amérique du sud sans que personne n’osât alors remettre en doute la supériorité morale de l’Empire. Et peu importe si, à la même période, les États-Unis étaient en train de dépasser l’URSS en termes de taille relative de sa population carcérale… Les médias avaient déjà fait le tri.

     

    On ne parlera même pas de la politique intérieure des États-Unis, marquée durant les années cinquante et soixante par un racisme quasi institutionnel à l’encontre des Noirs et des Hispaniques. Un racisme impensable pour un pays se faisant le chantre de la liberté. Rappelons que l’ancien président sud-africain Nelson Mandela figurait sur la liste des terroristes établis par l’Empire, et ce depuis la présidence de Ronald Reagan jusqu’en 2008. Son parti, l’ANC (Congrès national africain), était alors considéré par les autorités américaines comme une organisation terroriste en raison de son engagement contre l’apartheid. Ces éléments n’ont pourtant jamais entamé la confiance aveugle des pays d’Europe de l’ouest vis-à-vis de son allié d’Outre-Atlantique. Cela pouvait encore se comprendre tant que l’URSS était debout ; il s’agissait alors d’une guerre idéologique entre l’Ouest et l’Est, et l’Occident se retrouvait, bon gré mal gré, sous le parapluie de l’OTAN.

     

    Avec la chute de son ennemi soviétique, les États-Unis ont perdu toute excuse. N’ayant plus d’Empire du mal à défier, la « reine des démocraties » aurait dû tenir ses promesses et délivrer au monde entier la prospérité que la présence du monstre soviétique empêchait jusque-là d’offrir. Force est de constater que la chute de l’URSS n’a pas conduit à une amélioration des conditions sociales. Pis, les droits des travailleurs ont commencé à être malmenés et le bien-être ne s’est pas propagé si ce n’est par le développement de nouveaux biens technologiques, mais au prix d’un processus de fragmentation de la richesse aboutissant à la capitalisation par quelques-uns de sommes considérables d’argent au détriment du plus grand nombre.

     

    Quant aux guerres, elles sont loin d’avoir disparu. L’Iraq, la Yougoslavie, le 11 Septembre, l’Afghanistan, les Printemps arabes et l’Ukraine nous rappellent que le monde entier verse chaque jour un peu plus dans le chaos. Le « deux poids et deux mesures » figure toujours en pointe de la propagande de guerre que les médias ont mise en place pour apporter un soutien diplomatique et moral aux interventions militaires de l’Occident. De la Libye de Kadhafi à la Syrie d’Assad, les médias ont orchestré sans discontinuer un gigantesque martèlement visant à identifier l’ennemi de la liberté et de la démocratie, le méchant pourrait-on dire, pour le jeter en pâture à l’opinion publique et justifier du même coup leurs prétentions impérialistes.

     

    Ces manipulations, grossières au demeurant, sont d’autant plus possibles que les masses sont littéralement gavées par la propagande d’État. Il est facile dans ces conditions pour les dirigeants occidentaux de ne présenter qu’une analyse sommaire et manichéenne des faits,  une analyse n’appelant aucune réflexion. Pourtant, les militants djihadistes qui combattent Assad après avoir combattu contre Kadhafi sont présentés par les médias comme des combattants de la liberté, alors que les moudjahiddines qui luttent contre les États-Unis en Afghanistan deviennent subitement des terroristes. Plus près de nous, Hollande affirme que le président Assad n’est pas un partenaire fiable contre le terrorisme, alors que ces mêmes terroristes étaient les interlocuteurs de l’Élysée dans ses velléités de destitution des dirigeants syrien et libyen.

     

    En Ukraine, le mouvement de contestation, baptisé « Euromaïdan », montre comment un coup d’État contre un gouvernement démocratiquement élu peut être fomenté avec succès avec un appui étranger et sans intervention militaire. Il dévoile, une fois de plus, la partialité des médias occidentaux qui, avec une argumentation fallacieuse, appuient aveuglément l’interventionnisme occidental et, avec une vision dichotomique, qualifient là aussi les uns de bons et les autres de méchants. Parmi ceux-ci, les séparatistes de la République populaire du Donetsk… comme si cette appellation suffisait à faire d’eux des terroristes.

     

    L’Occident n’a eu de cesse de rendre ces ennemis inaudibles, pratiquant la désinformation par une perte de repères due à la surinformation en vue de créer non des illettrés ou des incultes, mais des êtres en phase de « désorientation », psychologiquement conditionnés et réorientés dans le sens souhaité. Pour enchaîner les peuples, on commence par les endormir…

     

     

     

     

     


     

    Capitaine Martin


    votre commentaire
  •  

    L’affaire Abdallah est un double scandale, une vilaine moisissure sur les pages de l’histoire de France

    Publié par Gilles Munier sur 12 Septembre 2014, 06:40am

    Catégories : #Sionisme

    L’affaire Abdallah est un double scandale, une vilaine moisissure sur les pages de l’histoire de France

    Par Jacques-Marie Bourget (revue de presse : Afrique Asie – 11/9/14)*


    Le 24 octobre prochain, Georges Ibrahim Abdallah, citoyen et militant révolutionnaire internationaliste et libanais, va compter trente années de prison passées dans les geôles françaises. Dans un pays vraiment démocratique, qui aurait donc un souci sincère de la liberté et du droit, cet homme - selon la loi, libérable depuis 1999 - serait dans l’heure rendu aux siens.


    Mais nous sommes en France, État gouverné par un président qui fait la fête avec Netanyahou ; et par Valls qui, chaque matin en se rasant, cherche la bonne idée du jour qui puisse faire plaisir à Israël. Manque de chance : Abdallah a été condamné pour l’assassinat, en 1982 en France, de deux diplomates, un Américain et un Israélien. Des représentants de pays qui ne comptent que des amis à l’intérieur de l’état PS. Voilà pourquoi Abdallah à la demande de Washington et Tel-Aviv, même sa peine purgée, doit mourir dans sa centrale de Lannemezan. Le 23 septembre son avocat va, à nouveau, déposer une demande de mise en liberté : elle risque d’être une illusion de plus.


    L’affaire Abdallah est un double scandale, une vilaine moisissure sur les pages de l’histoire de France. Tout d’abord, le révolutionnaire libanais a été mal jugé, mal condamné. Mais, pour ceux qui ne veulent pas tenir compte de la réalité de ce massacre judiciaire, il existe une ignominie dans l’ignominie : le maintien en prison d’un homme qui a accompli « son » temps derrière les murs. Difficile après cela de dénoncer ces dictatures où les portes des prisons ne s’ouvrent que dans un sens. En sémantique, on peut dire qu’aujourd’hui Abdallah est un otage du gouvernement français.


    Dans les premiers mois de son emprisonnement, le révolutionnaire, marxiste et compagnon de route des Palestiniens et des nationalistes arabes, a été soumis à un traitement digne du Moyen Âge et de la Question. Un exemple. Un week-end, une petite équipe de la DST débarque (illégalement) à la Santé et s’installe près de la cellule d’Abdallah. Cette bande barbouzarde, conduite par un policier aujourd’hui en retraite et qui ne cesse d’encombrer les plateaux de télévision, soumet le prisonnier à la torture avec un revolver sur la tempe, et le menace d’être jeté mort dans la Seine… Pour ces flics hors la loi, en 1986, il s’agit de faire avouer au détenu libanais les secrets d’attentats commis ou programmés à Paris. Ces hommes obtus, cow-boys incompétents, ignorent que leur malheureuse cible n’a rien à leur avouer. Ces attentats, dont celui de la rue de Rennes, liés aux dossiers Eurodif et Gordji, sont commis à la demande de l’Iran… alors que lui, Abdallah est un militant de la Fraction armée libanaise (FARL) qui n’a rien de commun avec les desseins de Khomeiny… Peu importe, Pasqua entend « terroriser les terroristes » donc, on torture. Mais ce n’est pas seulement cela. Pour la gestion d’une justice à sa main, le SDECE, les services spéciaux français (ex-DGSE), parvient à faire nommer un de ses agents comme avocat du révolutionnaire. Dans tout État, simplement normal, les responsables de ces forfaitures auraient été eux-mêmes conduits devant un juge…


    Arrive le temps du procès. À partir de quelle preuve Abdallah est-il condamné ? À partir du contenu d’une valise retrouvée dans une planque du guérillero anticolonialiste. Elle contient l’arme utilisée pour assassiner les diplomates et une bouteille de « Corrector » portant les empreintes d’Abdallah. La cause est entendue : voilà le coupable. Hélas, l’agent qui a chargé cette valise y a oublié son journal… Un quotidien qui date d’après l’arrestation de Georges Ibrahim Abdallah. C’est la preuve que les indices accusateurs ont été manipulés, et qu’on ne peut condamner un homme sur l’édifice d’une « vérité » scellée avec du vent. Peu importe, le Libanais est condamné à perpétuité.


    Nous avons reçu le témoignage anonyme d’un membre du cabinet de Taubira, ministre de la Justice : « Pour nous, sans aucun doute, il faut libérer ce prisonnier. Mais, après le blocage imposé par Sarkozy, le relais du « niet » a été pris par Valls dès qu’il a été nommé à l’Intérieur. A cette différence que, dans le passé, ce sont les ambassadeurs des États-Unis et d’Israël qui se rendaient place Beauvau pour y faire part de leur opposition à la libération du perpétuel prisonnier. Alors que, dès sa nomination, c’est Valls qui se rendait lui-même dans les deux chancelleries pour y recevoir les ordres. »

     

    Source : Afrique Asie


    http://www.afrique-asie.fr/component/content/article/75-a-la-une/8228-l-affaire-abdallah-est-un-double-scandale-une-vilaine-moisissure-sur-les-pages-de-l-histoire-de-france.html

     

     



     

    La barbarie nazie de Kiev !

     

     

    Actualité :

     

     

     

     

    Roland DUMAS: "La France, chien d’avant-garde de l'OTAN"

    Roland Dumas : "La France, chien d'avant-garde de l'OTAN

     

     

     

     

    .


     


    Roland Dumas : "La France, chien d’avant-garde de l’OTAN " - See more at: http://www.humanite.fr/roland-dumas-la-france-chien-davant-garde-de-lotan-551010#sthash.knRtm9jZ.dpuf

    votre commentaire