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    Sylvie Pierre-Brossolette au CSA : la discrimination des minorités au pouvoir !

    jan 142013

     

    spbMais quelle idée ! Quelle mouche a donc pu piquer le président « socialiste » de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, pour nommer au Conseil supérieur de l’audiovisuel Sylvie Pierre-Brossolette ?  Continue reading »

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     Publié par à 18 h 46 min  Taggué avec : , , ,

    déc 092012
     

    « Michel Naudy, journaliste et militant communiste, avait lancé en 1995 une éphémère émission de critique télé sur France 3 Île-de-France, Droit de regard, rappelle @rrêt sur images. Salarié par la chaîne mais placardisé depuis dix-sept ans, il a été retrouvé mort à son domicile le 2 décembre à l’âge de soixante ans. La gendarmerie privilégie l’hypothèse du suicide. » Moins neutre, le titre de l’article, tout en capitales : MICHEL NAUDY, MORT EMBARRASSANTE D’UN JOURNALISTE EMBARRASSANT. Dix-sept ans de placard, mais comment est-ce possible ? Et pour quelle raison ? Parce qu’il était communiste ? Eh bien oui. Lisons un autre extrait de l’article signé Laure Daussy : « Naudy avait conservé le statut de rédacteur en chef national, sans affectation. Régulièrement, il demandait un poste à sa direction. Continue reading »

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    déc 082012
     

    Ce matin autour de 9h sur France Inter, Alexandra Bensaid au micro, c’était On n’arrête pas l’éco, son magazine hebdomadaire : « Le clivage droite-gauche, en économie, je crois que c’est un petit peu dépassé ». Forcément, puisque droite ou gauche, « there is no alternative ». Balancé comme de juste avec l’aplomb naturel et vaguement méprisant des fausses évidences. France Inter« la voix est libre » mais c’est bien celle de la pensée unique libérale, qui justifie à longueur de propagande médiatique la dictature financière. Continue reading »

    déc 012012
     

    Ivan Levaï, l’insupportable du week-end avec son inamovible revue de presse de 8h30 sur France InterContinue reading »

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    nov 022012
     

    plumedepresse a souvent protesté à propos de l’affaire Tarnac, notamment dans le billet du 31 janvier 2009, Julien Coupat, prisonnier politique, ou dans celui du 25 novembre de la même année, Tarnac : une manipulation politico-policière. Nous reprenons aujourd’hui cette dernière formule, un nouvel élément venant apporter de l’eau à notre moulin. On savait déjà que le dossier était vide et que l’accusation de sabotage ne tenait pas Continue reading »

     

     

     


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    Sur ce site, j'ai trouvé cette belle illustration,

    nddltanxxx
    nddltanxxx
    par grouni

    Soutenir!

    Vendredi 6 juillet 2012

     

    Bonjour,

     

    Vous trouverez ci-joint et ci-dessous un communiqué du Syndicat de la magistrature faisant suite aux arrêts rendus hier par la Cour de cassation à propos du placement en garde à vue des étrangers en situation irrégulière.

     

    Bien cordialement,

    Le bureau du Syndicat de la magistrature

     

     

    Cette fois, les tenants de la pénalisation des étrangers en situation irrégulière devront céder : tirant toutes les conséquences de deux décisions de la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) des 28 avril et 6 décembre 2011[1] qui interdisent de recourir à l'emprisonnement à l'égard des étrangers seulement soupçonnés d'être dépourvus de titre de séjour, la Cour de cassation confirme, par ses arrêts rendus ce 5 juillet, que leur placement en garde à vue est ipso facto exclu.

    C'est donc la fin de l'utilisation dévoyée de la procédure pénale au profit de la procédure administrative de reconduite aux frontières et des « petits arrangements entre amis » - procureurs et préfets - pour faire de la première l'antichambre de la seconde.

    Ces arrêts sanctionnent la longue résistance des autorités judiciaires et policières qui, pendant plus d'un an, ont refusé avec constance de se conformer aux décisions de la Cour de Luxembourg - comme d'ailleurs, auparavant, à celles de la Cour européenne des droits de l'Homme sur les droits des gardés à vue.

    Tous les prétextes et toutes les arguties ont été mobilisés, y compris par les ministres compétents, avant que les plus acharnés ne soient aujourd'hui contraints de rendre les armes :

    -       Alors que, sitôt connu l'arrêt « El Dridi », le Syndicat de la magistrature demandait au garde des Sceaux d'en tirer les conséquences inéluctables en matière de garde à vue[2], il répondait par une circulaire soutenant que cette procédure restait compatible avec le droit de l'Union européenneŠ

    -       Alors que l'arrêt « Achughbabian » venait enfoncer le clou en confirmant l'interdiction de l'emprisonnement pour le simple séjour irrégulier, une nouvelle circulaire du 13 décembre 2011 s'enferrait dans le déni et continuait de prescrire le recours à la garde à vueŠ

    -       Alors que, le 5 juin 2012, la chambre criminelle de la Cour de cassation rendait un avis validant sans réserve l'analyse de cet arrêt - déjà soutenue par le Syndicat de la magistrature[3] - excluant la garde à vue, le procureur de la République de Paris n'en avait cure et donnait instruction à ses substituts de ne surtout rien changer aux errements antérieurs[4].

    Que ces partisans d'une politique de va-t-en guerre contre les sans papiers soient aujourd'hui contraints de manger leur chapeau en se pliant aux exigences du droit européen ne peut cependant réjouir le Syndicat de la magistrature : il n'oublie pas qu'en attendant ce sont sans doute des centaines d'étrangers qui auront été expulsés au terme d'une procédure illégale.


    Il incombe désormais au nouveau pouvoir de gauche d'être un tant soit peu conséquent, en dépénalisant purement et simplement le séjour irrégulier. Les sans-papiers ne doivent plus être considérés comme des délinquants !


    [1] Arrêts « El Dridi » C-61/11 PPU et « Achughbabian » C-329/11
    [2] http://www.syndicat-<wbr>magistrature.org/Arret-de-la-<wbr>CJUE-sur-la.html
    [3] http://www.syndicat-<wbr>magistrature.org/Garde-a-vue-<wbr>et-sejour-irregulier.html

     

     

    Sur ce site,

     

     

     

    http://grouni.grounesk.over-blog.com/article-comment-les-etrangers-passent-de-la-garde-a-vue-a-un-placement-administratif-107868687.html[4] http://www.syndicat-<wbr>magistrature.org/Garde-a-vue-<wbr>et-sejour-irregulier,1889.html


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    PRESSE ET MEDIAS

    Un journaliste (un de plus) sommé de s’excuser par le lobby sioniste

     

    Un journaliste (un de plus) sommé de s’excuser par le lobby sioniste

    L’entité sioniste a lancé une offensive pour faire inscrire le Hezbollah sur la liste des organisations reconnues comme terroristes par l’Union Européenne  .

    Cette offensive a en fait commencé en juillet 2012 avec un attentat en Bulgarie pour lequel le régime sioniste avait immédiatement pointé du doigt l’organisation libanaise.

    L’intuition du régime sioniste a effectivement été confirmée depuis par une longue et patiente enquête que les autorités bulgares ont mené avec « l’aide » multiforme des services secrets sionistes, de la CIA et du FBI.

    Autant de garanties pour une enquête impartiale !

    La France qui semble avoir trouvé là un moyen d’affaiblir un allié du régime syrien, s’est empressée de souscrire aux conclusions de cette enquête bidonnée. Le PS est décidément bien le parti sioniste et non le parti socialiste.

    Même si les conclusions étaient écrites à l’avance, le gouvernement bulgare a cependant eu du mal  à se jeter à l’eau et à accuser le Hezbollah. Il l’a fait tout récemment, avec réticence cependant, en faisant porter le chapeau à l’aile militaire du Hezbollah, comme si cette aile militaire agissait indépendamment de la direction politique de ce parti.

    Alors pourquoi les autorités bulgares ont-elles opté pour cette dénonciation, même en demi-teinte du Hezbollah ?

    Borzou Daragahi, le correspondant pour le Moyen Orient du Financial Times avait bien sa petite idée qu’il a exprimée dans un tweet mercredi dernier : le gouvernement bulgare aurait été purement et simplement soudoyé par le régime sioniste !

    Daragahi n’est pas n’importe quel journaliste et le Financial Times n’est pas n’importe quel journal non plus, ce qui fait que le tweet n’est pas passé inaperçu.

    Et ce qui devait arriver arriva : un prétendu observatoire de l’honnêteté journalistique s’est fendu d’une déclaration de protestation et Borzou Daragahi a présenté derechef ses excuses.

    Il faut bien entendu être sioniste ou naïf pour feindre de croire ou croire que la conscience professionnelle du journaliste ait pu être réellement mise en alerte par la déclaration d’une officine sioniste  qui n’a aucune crédibilité en matière journalistique.

    On peut par contre sans difficulté concevoir que des sionistes influents au Royaume Uni ont interpellé directement la rédaction ou les actionnaires du Financial Times pour exiger les excuses en question.

    En bon spécialiste du Moyen Orient, Borzou Daragahi a parfaitement compris à quoi il était confronté et s’est exécuté.

    Un journaliste du Financial Times s’excuse pour son allusion selon laquelle Israël avait soudoyé la Bulgarie

    Jewish Telegraphic Agency, 6 février 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

    (JTA) — Un correspondant du Financial Times s’est excuse d’avoir suggéré qu’israël avait pu soudoyer la Bulgarie pour qu’elle accuse le Hezbollah.

    «Mes sincères excuses pour ce tweet mal venu hier au sujet d’Israël et de la Bulgarie,» a écrit mercredi sur Twitter Borzou Daragahi, le correspondant pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord du quotidien londonien.

    La veille, Daragahi avait tweeté, “Je ne doute pas de la possibilité que l’Iran/le Hezbollah soit derrière l’attentat en Bulgarie, mais je pense aussi qu’Israël aurait pu payer la Bulgarie pour dire n’importe quoi.» Il avait joint un lien vers une dépêche de Reuters citant le ministre Bulgare de l’intérieur Tsvetan Tvestanov qui imputait à des agents du Hezbollah l’attentat contre un autobus le 18 juillet 2012 à Burgas, qui avait causé la mort de 6 personnes dont cinq touristes Israéliens.

    “Nous avons des raisons très concrètes pour suggérer que les deux [terroristes] appartenaient à l’aile militaire du Hezbollah,» avait déclaré Tsvetanov.

    Les excuses de Daragahi sont intervenues après une déclaration sévère au sujet de ses propos par HonestReporting, un observatoire des médias basé en Israël.

     

     «Il est honteux de la part de quelqu’un qui se dit journaliste de donner dans la conspiration bon marché,»  a déclaré Joe Hyams, directeur d’HonestReporting dans un texte publié sur le site web de l’organisation.

    Fondé en 1888, le Financial Times a une audience quotidienne moyenne  combinée de 2,1 millions de lecteurs dans le monde entier pour ses éditions papier et internet.

    http://mounadil.wordpress.com/

     

    http://www.alterinfo.net/Un-journaliste-un-de-plus-somme-de-s-excuser-par-le-lobby-sioniste_a86608.html




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    Voir aussi :

    Chiens de garde: Ornella Guyet, Article11, Rue89.. Atlantisme, CIA, fascisme ?


     

    Que ne ferait pas Caroline Fourest pour plaire au Système ! Et promouvoir sa carrière...  La voici chien de garde de la Pensée Unique. Presse discréditée, démocratie ? Lorsque je publiais des livres ne gênant pas, j'étais interviewée partout, et Philippe Bouvard, par ex, adorait m'inviter parce que je n'ai pas la langue de bois : "Je n'ai jamais vu quelqu'un qui crève autant l'écran" (de TV), a-t-il dit. Oui, mais maintenant je dénonce les mensonges des médias - à la différence de Melle Fourest, et donc je suis bannie de la télévision. Démocratie ? J'assume mon non-alignement sur les mensonges de la Presse aux ordres  ! Eva R-sistons


     

    Pourquoi Caroline Fourest attaque-t-elle Michel Collon ?

     

     

    Ce mardi 5 à 20h35, France 5 diffusera un documentaire de Caroline Fourest, qui attaquera notamment Michel Collon comme faisant partie des "réseaux de l'extrême" et des "obsédés du complot". Sa réaction : Il paraît que je fais partie - je cite la présentation officielle de l'émission - des "obsédés du complot", ces "tribus d'internautes soumis à des mercenaires de la propagande passés maîtres dans l'art de désinformer pour radicaliser les identités et discréditer la démocratie en même temps que la presse."

    Rien que ça ! J'ai écrit à la présentatrice de l'émission, Carole Gaessler, pour demander à pouvoir me justifier de ces crimes épouvantables, et des calomnies de Fourest, dans le débat qu'elle animera ensuite. Pas de réponse à ce jour.

    J'invite chacun à regarder cette émission en réfléchissant aux questions suivantes :


    1. Pourquoi Fourest m'accuse-t-elle sans m'avoir jamais demandé ce que je pense réellement ?
    2. Pourquoi ne cite-t-elle jamais mes articles et livres où j’écris exactement le contraire de ce qu’elle m’attribue ?
    3. Pourquoi, à la place, me calomnie-t-elle en m’amalgamant à des gens d’extrême droite avec qui je n’ai rien à voir et que je combat ?
    4. Pourquoi refuse-t-elle un débat public qui permettrait aux gens de se faire leur opinion ?
    5. Pourquoi met-elle toute son énergie à critiquer les auteurs très divers comme Chomsky, Bricmont et Ramadan et moi-même qui critiquons Israël et les guerres des USA ?
    Si vous souhaitez poser vos questions à l'animatrice de l'émission : carole.gaessler@francetv.fr
    Sur ces rumeurs et calomnies répandues par Fourest et quelques autres personnes, notre site Investig’Action – michelcollon.info reviendra dès que possible. Il faut savoir que notre équipe, trop petite, a beaucoup de travail notamment sur le Mali...

    AGENDA
    Bruxelles - 16 février
    Michel Collon et Tariq Ramadan participeront au débat « L'enjeu malien ou le nouvel ordre colonial de l'Occident ? », organisé par l'European Muslim Network
    A partir de 13h00 aux Facultés Saint Louis, Auditoire 1 - 43 Bld du jardin Botanique, 1000 Bruxelles. métro Botanique ou Rogier. PAF : 6 euros

    Soutenez l'info alternative,
    Rejoignez les Amis d'Investig'Action

     

    Alerte, chiens de garde du Système ! Le 5.2, C. Fourest attaque M. Collon

     

     

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    Nous reproduisons ci-après le courrier adressé par Alain Benajam, président du Réseau Voltaire France, à l'attention du Directeur général de France télévision, Monsieur Rémy Pflimlin, à propos du programme qui sera diffusé demain soir, mardi 5 février à 20h35 sur F5, dirigé par Caroline Fourest et intitulé « Les Réseaux de L'extrême ».


    Claude Covassi, fondateur de Mecanopolis

     


    Lettre ouverte à M. Rémy Pflimlin,  

    Directeur Général de France Télévisions

    Saint Denis le 3 février 2013

    M. Le Directeur Général,

    Je vous rappelle que juridiquement une diffamation est une imputation erronée visant à porter atteinte à l'honneur et à la considération. Comment le Réseau Voltaire et Thierry Meyssan seront diffamés par l'émission de France 5, intitulée: «Les Réseaux de L'extrême ».


    Le 11 septembre 2001, le monde a pu largement être informé que des attentats se déroulaient à New York. La présentation médiatique de ces attentats affirmait que des avions de ligne, piratés par des terroristes islamistes kamikazes avaient été jetés sur des cibles significatives.

    Ces attentats ont été immédiatement suivis par la mise en place d'une nouvelle stratégie politique étasunienne présentée en «guerre au terrorisme».

    Dans les mois et les années suivantes une série de guerres et d'actions politiques fut entrepris par les USA, médiatiquement justifiée par cette fameuse «guerre au terrorisme». Celle-ci mettait en avant une supposée «guerre de civilisation» entre un «monde libre» occidental et un monde dominé par un islam diabolique propice à l'action terroriste.

    Entre ce qui avait été montré de ces attentats et la version des faits donnée par les médias dominants, s'établissait rapidement une forte discordance technique. Si cette version encore officieuse avait pu être crédible, il eu fallu alors revoir toutes les lois de la physique.

    L'ensemble des explications médiatiques comparée aux faits montrés était suffisamment fantaisiste pour que notre association, le Réseau Voltaire entreprenne de se moquer de cette version abracadabrantesque en publiant le fameux jeu des sept erreurs montrant les incohérences les plus visibles entre faits et explications données.


    Lire la suite sur le site de Alain Benajam


    Mecanopolis, ses administrateurs, ayants droit et rédacteur soutiennent sans aucune réserve l'action d'Alain Benajam, président du Réseau Voltaire France, ainsi que l'ensemble des analyses de Thierry Meyssan,

     

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    Selon Michel Dakar de Mecanopolis (http://is.gd/7YlcdE) le site internet Wikipedia, est l’un des organes mondiaux de désinformation du régime occidental (la fameuse « encyclopédie libre »)....https://www.facebook.com/upr.francoisasselineau?sk=wall&filter=2

    président fondateur du Réseau Voltaire

     

    Le traitement de défaveur de François Asselineau et de l'UPR sur Wikipédia : Retour sur une saga numérique

     

    Traitement de défaveur de F. Asselineau et de l'UPR sur Wikipédia. Retour sur une saga

     

    Polony interroge Ockrent sur Bilderberg : "Conspirationniste"

     

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    Les vrais intellectuels, ceux qui refusent de s'agenouiller devant la Société de l'argent, devant la Pensée Unique atlantiste, occidentale, sont discrédités, calomniés, salis, traînés dans la boue par les laquais du Système. Joli monde ! Et on ose appeler ça la démocratie ? Pauvre humanité ! Chantal Dupille (eva)

     

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    Quand les Français prenaient Tombouctou...

    en 1893-94. Francis Simonis | Maître de conférences

      Scooped by Christian Houdet onto Légion étrangère
    Quand les Français prenaient Tombouctou... en 1893-94. Francis Simonis | Maître de conférences | Légion étrangère | Scoop.it
    Christian Houdet's insight:

     

    A l’heure où les troupes françaises et maliennes entrent à Tombouctou, il n’est peut-être pas inutile de porter un regard sur le passé. Ce n’est pas la première fois, en effet, que des soldats français accompagnés de troupes africaines constituées en majeure partie de Bambara (nous dirions aujourd’hui Maliens du sud) pénètrent dans la cité mystérieuse.

    La chose s’est déjà produite en 1893-1894. Depuis l’installation des Français à Bamako en 1883, l’expédition de Tombouctou était dans toutes les têtes, et les lieutenants de vaisseaux Jaime et Caron en avaient préparé les voies à bord de canonnières en 1887 et 1889.

    Le gouvernement français, peu enclin à se lancer dans des aventures incertaines, et soucieux déjà de la vie de ses soldats comme des finances publiques, ne se montrait guère enthousiaste.

    La conquête de ce qui était alors le Soudan français n’était pas une priorité et il ne semblait pas opportun d’engager les hostilités avec les Touaregs, dont on avait appris à se méfier suite au massacre de la mission Flatters au nord de Tamanrasset en 1881.

    C’était compter sans l’ambition des bouillants officiers. La population de Tombouctou, disaient-ils, lassée par les pillages et les brimades qui lui étaient infligés par les Touaregs, appelait la France à son secours et accueillait ses troupes en libérateurs. Ils étaient nombreux à rêver d’entrer en vainqueur dans la cité sainte de l’islam et d’inscrire ainsi leur nom dans l’Histoire.

    « Raid merveilleux »

    Le 25 décembre 1893, le colonel Bonnier partit par le fleuve de la ville de Ségou, à 240km de Bamako, à la tête d’un imposant convoi de 300 pirogues, pendant que le commandant Joffre prenait la route de terre pour le rejoindre à Tombouctou.

    Le lieutenant de vaisseau Boiteux, qui commandait la flottille du Niger, les avait devancés et devait les attendre à Mopti ; il allait en fait outrepasser ses ordres et, laissant ses deux canonnières au mouillage à Kabara, entra dans Tombouctou le 11 décembre.

    Le 28 décembre, les choses prirent mauvaise tournure : l’enseigne Aube, qui voulait rejoindre son chef, fut massacrée avec une quinzaine de matelots. Cela n’empêcha pas le colonel Bonnier d’atteindre la ville le 10 janvier 1894, à l’issue de ce qui fut qualifié alors de « raid merveilleux ».

    La ville était prise, sans combat, et le drapeau français flottait sur Tombouctou. Voilà donc une belle victoire à annoncer à l’opinion publique ! Un membre de l’expédition écrit fièrement :

    « C’est l’arme sur l’épaule que la colonne entre dans la ville. Les habitants sont enchantés de son arrivée. Maintenant, ils n’ont plus à craindre les fameux Touaregs, qui d’ailleurs n’ont pas jugé prudent de se montrer. »

    Il ne suffit pas de tenir la ville pour tenir le désert


    L’euphorie fut pourtant de courte durée… Le 12 janvier, le colonel Bonnier partit en reconnaissance, « dans l’intention de débarrasser les environs des nomades qui les infestaient », et de tirer vengeance du massacre de l’enseigne de vaisseau Aube.

    Pendant trois jours, ce ne fut que razzias et pillages, la colonne s’emparant de plus de mille moutons, mais aussi de quelques femmes de notables touaregs… Le 14 janvier au soir, les soldats s’installèrent à Tacoubao où ils bivouaquèrent, se sentant en sécurité.

    Le drame eut lieu quelques heures avant le lever du jour : en quelques minutes, le camp fut submergé par les Touaregs. Des 14 Européens présents, 11 périrent, dont le colonel et 8 de ses officiers. Quant aux troupes africaines commandées par les officiers français, elles perdirent 70 hommes…

    Au terme d’une promenade militaire, les Français avaient donc pris Tombouctou sans coup férir, à la tête de troupes africaines. Mais il ne suffisait pas de tenir la ville pour tenir le désert. Face à un ennemi peu nombreux mais courageux et motivé, qui connaissait bien le terrain, les soldats des savanes du sud se trouvèrent décontenancés, voire pris de panique.

    Pendant près d’un an, il fut pratiquement impossible aux occupants de sortir de Tombouctou, et les escarmouches, coups de mains et attaques surprise se succédèrent pendant des années avant que la région ne fût définitivement « pacifiée ». L’Histoire ne se répète pas ? Souhaitons-le !

     

     

    http://www.scoop.it/t/legion-etrangere/p/3995648149/quand-les-francais-prenaient-tombouctou-en-1893-94-francis-simonis-maitre-de-conferences

     

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    1894 : les Français arrivaient déjà à Tombouctou

    Un entretien avec l'historien Francis Simonis sur la colonisation française du Mali. Sans langue de bois !


    1894 : les Français arrivaient déjà à Tombouctou
    Francis Simonis, maitre de conférence à l'université d'Aix-en-Provence, est un spécialiste de l'histoire de l'Afrique de l'Ouest, en particulier de la période coloniale au Mali et en Guinée. Pour nous, il revient sur la précédente opération militaire française à Tombouctou et ses conséquences.

    Comment s'est déroulé la première conquête de Tombouctou par l'armée française ?
     
    "Depuis l’installation des Français à Bamako en 1883, l’expédition de Tombouctou était dans toutes les têtes, et les lieutenants de vaisseau Jaime et Caron en avaient préparé les voies à bord de canonnières sur le Niger en 1887 et 1889. Les marins rêvaient en effet d’être les premiers à rentrer à Tombouctou.

    Le gouvernement n’était pas favorable à de nouvelles conquêtes. Depuis des années, les militaires n’en faisaient qu’à leur tête. Les officiers et sous-officiers étaient le plus souvent sortis avec des rangs médiocres des grandes écoles militaires. Provoquer des combats leur permettait de progresser au tableau d’avancement et parfois d’être décorés.

    L’armée coloniale étaient constitué d’officiers et de sous-officiers français et de quelques hommes de troupes encadrant des tirailleurs africains dits sénégalais, mais en majeure partie Bambara recrutés directement dans ce qui était alors le Soudan Français. Les troupes comptaient aussi des spahis et des compagnies de tirailleurs auxiliaires. Elles étaient très bien équipées et relativement bien commandées. L’usage était cependant de laisser les tirailleurs piller les villages conquis, et tous se partageaient le butin, dont de nombreux esclaves, y compris les officiers français qui y trouvèrent des concubines ! J’écrirais volontiers un livre qui s’appellerait Les guerriers polygames de la République sur les officiers de la conquête…

    Dès cette époque donc, l’un des principaux problèmes était d’éviter les débordements, pillages et exactions des troupes africaines. Beaucoup en effet ne s’engageait que pour les pillages qu’ils escomptaient mener et compter bien revenir chez eux avec des captifs. Les auxiliaires n’étaient parfois pas payés (ce n’était pas le cas ici), et dans ce cas il fallait bien les mener au pillage pour les rétribuer …

    Lors de la campagne 1892-1893, Archinard avait pris Mopti et Djenné. Il avait planifié secrètement la prise de Tombouctou pour la prochaine campagne. La population de Tombouctou, disaient les officiers français, lassée par les pillages et les brimades qui lui étaient infligés par les Touareg, appelait la France à son secours et accueillerait ses troupes en libérateurs.

    Archinard fut en fait destitué pendant son congé et Bonnier se retrouva à la tête de la colonie. Il décida alors de prendre Tombouctou. Dès qu’il apprit qu’un gouverneur civil (Grodet) était nommé pour le remplacer, et empêcher les troupes de faire colonne, il partit immédiatement pour Tombouctou sans pouvoir être arrêté.

    Le 26 décembre 1893, le colonel Bonnier partit de Ségou par le fleuve à la tête convoi de 300 pirogues, avec environ 400 fusils. Le commandant et futur Maréchal Joffre, du génie, qui avait été envoyé à la colonie pour s’occuper de la voie de chemin de fer alors en construction entre le fleuve Sénégal et le fleuve Niger, fut chargé de rejoindre Tombouctou par voie de terre, avec des effectifs combattants similaires, mais des centaines de porteurs. Dans la colonne Joffre se trouvait celui qui n’était encore que le capitaine Laperrine qui faisait partie de l’escadron de spahis soudanais.
    Le lieutenant de vaisseau Boiteux qui commandait la flottille du Niger les avait devancés et devait les attendre à Mopti. Il allait en fait outrepasser ses ordres et laissant ses deux canonnières au mouillage à Kabara, entrait dans Tombouctou le 11 décembre.

    Le 28 décembre l’enseigne Aube qui voulait rejoindre son chef fut massacré avec une quinzaine de matelots.
    Le colonel Bonnier atteignit la ville le 10 janvier 1894, à l’issue de ce qui fut qualifié alors de « raid merveilleux ». La ville était prise, sans combat, et le drapeau français flottait sur Tombouctou. « C’est l’arme sur l’épaule que la colonne entre dans la ville. Les habitants sont enchantés de son arrivée. Maintenant, ils n’ont plus à craindre les fameux Touaregs, qui d’ailleurs n’ont pas jugé prudent de se montrer » écrit fièrement un membre de l’expédition.

    Le 12 janvier, le colonel Bonnier partit en reconnaissance « dans l’intention de débarrasser les environs des nomades qui les infestaient » et de tirer vengeance de la mort de l’enseigne de vaisseau Aube. Pendant trois jours, ce ne furent que razzias et pillages, la colonne s’emparant de plus de 1000 moutons mais aussi de quelques femmes de notables Touareg …

    On s’explique mal le sens de cette expédition dirigée par le colonel en personne avec tout son Etat-major ... Le 14 janvier les soldats bivouaquèrent  à Tacoubao  sans prendre la moindre précaution. Les faisceaux furent formés, et les soldats allumèrent de nombreux feux pour se réchauffer. Le drame eut lieu quelques heures avant le lever du jour : en quelques minutes, le camp fut submergé par les Touareg. Des 14 Européens présents, 11 périrent, dont le colonel et 8 de ses officiers. Plus de 70 tirailleurs furent tués, mais aussi des dizaines de porteurs, domestiques, bergers qui accompagnaient les troupes.

    Joffre n’arriva à Tombouctou que le 12 février. De vives polémiques s’élevèrent entre militaire sur la lenteur de sa marche et sur sa propension à se dire le « vainqueur de Tombouctou », titre revendiqué par la famille de Boiteux et celle de Bonnier.

    Ce que notèrent tous les officiers qui eurent à intervenir dans ce qui est aujourd’hui le nord du Mali, c’est que les troupes africaines très à l’aise et efficace dans les savanes qu’elles connaissaient bien perdaient toute aptitude au combat en milieu désertique. Malgré la supériorité de leur armement, les soldats se montraient le plus souvent pris de panique face à des adversaires courageux, motivés et connaissant bien le terrain.

    Pendant près d’un an, il fut pratiquement impossible aux occupants de sortir de Tombouctou, et les escarmouches, coups de mains et attaques surprise se succédèrent pendant des années avant que la région ne fût définitivement « pacifiée ». Il fallut en fait mettre en place des unités méharistes pour intervenir efficacement dans la région.

    La conquête de la région débuta réellement en 1896, le long du fleuve Niger, puis, à partir de 1898, après une alternance d’opérations militaires et de négociations, les Touareg Iwllemmedan (Oullimiden) firent leur soumission en janvier 1903 ce qui permit l’occupation effective de la région de Gao où un poste avait été fondé en 1899.

    L’occupation de la région de Kidal était plus problématique. Viendrait-elle du Nord, c’est-à-dire de l’Algérie, ou du Sud, à partir du Soudan. ? Lors de la délimitation de frontière de 1905 entre le ministre des Colonies pour l’AOF, et celui de l’Intérieur pour l’Algérie, l’Adagh fut finalement rattaché au Soudan qui s’appelait alors le Haut-Sénégal-Niger. L’Adagh fut occupé sans combat après négociation à la fin de 1908 et un poste fondé à Kidal au début de 1909."

    Pourquoi Tombouctou est-elle une ville mythique ?

    La célébrité de Tombouctou est venue en Occident par l’Afrique du nord et le commerce transsaharien. La ville a entretenu des liens anciens avec le Maroc, par exemple. Au XVIe siècle, Tombouctou est une métropole islamique connue dans le monde arabo-musulman tout comme au Sahel. Ses savants, comme le célèbre Ahmed Baba, emmené en captivité au Maroc après la prise de la ville par les Marocains en 1591 était l’un des plus grands lettrés de son temps. On a longtemps vu Tombouctou comme un eldorado d’où partaient d’immenses caravanes et où vivait une population riche et instruite.

    En 1825  La Société de Paris décida d’offrir un prix important au premier voyageur qui attendrait Tombouctou, mais aussi en reviendrait. René Caillié y parvint à partir du Sénégal en 1828. Les mots de René Caillé qui dit sa déception sont célèbres : « Revenu de mon enthousiasme, je trouvai que le spectacle que j’avais sous les yeux ne répondait pas à mon attente ; je m’étais fait de la grandeur et de la richesse de cette ville une toute autre idée : elle n’offre, au premier aspect, qu’un amas de maisons en terre, mal construites … »

    A titre personnel, et depuis maintenant plus de 25 ans que je voyage au Mali, je me suis toujours interdit de me rendre à Tombouctou et je me suis juré de ne jamais le faire, pour ne pas connaître la déception que tant d’autres ont connue avant moi …Il ne faut pas toucher aux mythes.

    On a longtemps rêvé de faire de Tombouctou le débouché du chemin de fer transsaharien dont personne n’a jamais été capable de dire ce qu’il pourrait bien transporter …
    Aujourd’hui encore, on cite des chiffres invraisemblables de manuscrits supposés se trouver à Tombouctou, tout comme on fantasme une ville qui aurait compté jadis 100.000 habitants et 20.000 étudiants. C’est en fait extrapoler en considérant que les milliers d’élèves des écoles coraniques qui ânonnaient le Coran, pour peu qu’ils n’aient jamais été aussi nombreux étaient des étudiants. Pourquoi, alors, ne pas dire que la  France compte aujourd’hui 12 millions d’étudiants ?"
     
    Que reste-t-il de la colonisation française au Mali ?
     

    Des traces diverses. La France y a d’abord laissé sa langue, et en partie sa culture. Si la très grande majorité de la population malienne ne maîtrise par le français, notre langue est la aujourd’hui la langue officielle utilisée dans l’enseignement et l’administration, même si un enseignement de base en langue nationale s’est progressivement mis en place, ainsi qu’un enseignement en arabe. Les systèmes scolaires et universitaires maliens sont calqués sur les systèmes français.

    Les élites maliennes ont été essentiellement formées en France, mais les regards se tournent aujourd’hui davantage vers les Etats-Unis (cas de l’ancien premier ministre Modibo Diarra
    La présence française se marque aussi par le système administratif du pays. Jusqu’à la chute de Moussa Traoré en 1991, celle-ci était à peu de chose près la même qu’à l’époque coloniale, le pays étant divisé en cercles ayant à leur tête un commandant de cercle, les cercles étant à leur tours divisés en arrondissement (dits subdivisions à l’époque coloniale). La politique de décentralisation menée par le président Konaré conduisit à créer environ 700 communes, dont beaucoup reprenaient les limites des anciens cantons coloniaux supprimés à la veille de l’indépendance. L’administration coloniale était une administration de commandement, autoritaire et au besoin brutale. Il serait difficile de dire que les choses ont beaucoup changé …

    La colonisation française est présente dans l’espace par les bâtiments qu’elle y a laissés et qui sont toujours utilisés aujourd’hui. Le complexe administratif de Koulouba date ainsi de 1906 : le Président de la République a pris la place du gouverneur. Il en est de même des splendides bâtiments de l’Office du Niger à Ségou.

    Le pont barrage de Markala, achevé au lendemain de la seconde guerre mondiale en est un autre exemple. On y trouve les rails du transsahariens relancé par Vichy et dont la gare avait même était construite à Markala ! D’un point de vue militaire, la plupart des camps et bases militaires du pays datent de l’époque coloniale. La gendarmerie malienne a ainsi succédé à la gendarmerie française, dans les mêmes locaux et au départ avec le même personnel.

    Les liens militaires sont très forts, me semble-t-il, avec la France. Surtout, l’héritage de l’histoire est fondamental. Pour les Maliens, leurs ancêtres ont sauvé la France au cours des deux guerres mondiales, et il est donc tout naturel que la France vienne aujourd’hui à leur secours. Beaucoup des tirailleurs dits « sénégalais » étaient en effet originaire du Mali actuel, et plusieurs de dizaines de milliers d’entre eux sont morts pour la France, lors des deux grands conflits et des guerres d’Indochine et d’Algérie. L’ancien combattant est donc un personnage clé de la société malienne.
    Le professeur Bakari Kamian qui fait autorité dans son pays en matière d’histoire a bien exprimé la matière dont on y perçoit les choses dans son ouvrage : Des tranchées de Verdun à l’église Saint-Bernard. 80.000 combattants maliens au secours de la France (1914-18 et 1939-45), Paris, Karthala, 2001.

    Il faut cependant avoir conscience que l’immense majorité de la population malienne d’aujourd’hui est née bien après l’indépendance, puisque la moitié des Maliens a sans doute moins de 25 ans…
    L’islam même est en quelque sorte un héritage colonial ! En dehors des populations nomades du nord du Mali : Arabes, Maures, Touaregs et des Peuls, c’est au cours de l’époque coloniale que s’est convertie la majeure partie de la population. Au sud du Mali, en effet, l’islam, présent dès le moyen-âge, était une religion minoritaire professée par une élite intellectuelle et/ou marchande. C’est autour de 1945 seulement que les musulmans ont dépassé en nombre les tenants des cultes de terroir traditionnels, le christianisme étant très minoritaire (quelques % de la population tout au plus).
    On le dit peu, mais la célèbre mosquée en terre de Djenné a été construite par l’administration coloniale en 1906 …
     
    Le Mali a aussi hérité de la France sa conception de la laïcité. Cette conception fut ardemment défendue par les pères de l’indépendance, mais on peut se demander si elle est encore d’actualité tant les associations musulmanes pèsent aujourd’hui sur le pouvoir à Bamako."


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    MALI • Mais où sont donc passés les djihadistes ?

    Guerre au Mali: les armées africaines peuvent-elles se mesurer aux djihadistes? | Slate

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    Pourquoi l'Europe n'a pas aidé la France au Mali

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    Il y a deux semaines, la France se lançait seule dans l'opération Serval afin de reconquérir le nord du Mali, détenu par les islamistes radicaux depuis près d'un an. En effet, le soutien des pays membres de l'Europe reste très timide deux semaines après le début de l'intervention militaire. L'occasion de faire le point sur l'état militaire en Europe.

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    © isafmedia / Flickr-cc

    Les prouesses militaires de la France ne semblent toujours pas pleinement appréciées aux États-Unis.

    Pourtant, peu de troupes ailleurs dans le monde sont mieux préparées que l’infanterie de marine, la légion étrangère ou toute autre unité d’élite française en route vers le nord du Mali pour affronter les rebelles djihadistes qui contrôlent le territoire.

    L’armée française : la plus apte à intervenir au Sahel

    « Les forces spéciales françaises sont au top, ce sont les meilleurs d’entre eux qui sont sur place, explique Brooks Tigner, analyste politique en chef de Security Europe, un bulletin d’informations spécialisé. Ils ont une grande expérience dans les expéditions militaire en Afrique de l’Ouest. Ils connaissent parfaitement le territoire, ses frontières, sa topographie et les problèmes ethniques qui s'y jouent. Ils sont donc très bien placés pour intervenir. »

    Parmi les alliés européens des États-Unis, seuls les Britanniques sont à même d’égaliser la capacité française à mobiliser un tel dispositif militaire à l’étranger. Cependant, ils ne disposent pas de l’expérience acquise par la France dans ses anciennes colonies d’Afrique du Nord et de l’Ouest – où la récente montée en puissance de groupes islamistes est devenue une menace pour la sécurité de la communauté internationale.

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    2500 soldats français sont actuellement déployés au Mali. Photo : capture vidéo

    Un passé militaire en Afrique du Nord

    Les troupes françaises ont déjà été déployées dans plus d’une douzaine de missions en Afrique au cours des deux dernières décennies. C’est l’aviation franco-anglaise qui dirigeait la campagne aérienne de l’Otan menée en Libye en 2011. La même année, les forces françaises parvenaient à endiguer une guerre civile en Côte d’Ivoire. Et trois ans plus tôt, la France se faisait le fer de lance d’une opération européenne de prévention d’un conflit au Soudan qui menaçait de s’étendre au Tchad.

    Et malgré l’enlisement des discussions qui avaient précédé chacune de ces opérations, les troupes françaises avaient atteint leurs objectifs à moindre frais.

    Une reconquête longue et coûteuse

    La presse française a émis l’idée que les opérations en cours pour reconquérir un territoire grand comme deux fois la France risquaient à terme de dégénérer en un conflit semblable au bourbier afghan. Pourtant, les dirigeants français semblent faire confiance à leurs 2500 soldats pour terminer le travail puis redonner le contrôle du pays aux troupes africaines locales.

    « Notre objectif est la reconquête totale du Mali, avait déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à la télévision. Nous ne partirons pas tant qu’il restera la moindre poche de résistance. »

    Pourtant, en dépit de leur confiance, les Français sont bien conscients qu’un conflit prolongé contre des opposants islamistes bien armés et très motivés pourrait affaiblir leurs forces et leurs finances. À l’instar d’autres pays européens, la France a dû faire des coupes dans son budget de la défense pour mieux faire face à la crise économique.

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    Quatre avions Rafale français ont été déployés le 13 janvier dernier pour soutenir les soldats au sol. Photo : capture vidéo

    « Une armée de poche d’une grande qualité »

    Pour la première fois, les dépenses militaires françaises en 2011 sont passées en dessous de l’objectif des 2 % du PIB fixé par l’Otan.

    Selon les derniers chiffres de l’Otan pour 2011, les seuls membres de l’alliance nord-atlantique à respecter cet objectif, à part les États-Unis, étaient la Grande-Bretagne et la Grèce, pourtant ravagée par la crise. En comparaison, les États-Unis continuent de consacrer 4,8 % de leur PIB à la défense.

    Ces coupes budgétaires ont eu des répercussions à plus long terme. Les effectifs militaires français ont chuté de 548 000 à 227 000 hommes depuis 1990. Les analystes militaires pensent qu’actuellement la France ne peut soutenir le déploiement que de 30 000 soldats à l’étranger, contre 50 000 dix ans plus tôt. Certains responsables doutent même de cette capacité.

    « Nous avons une armée de poche d’une grande qualité, mais finalement assez vulnérable, » affirmait un rapport du Sénat publié l’année dernière.

    Les lacunes de l’armée française : le transport…

    Avant le déploiement au Mali, la France avait déjà 4750 soldats dispersés autour du monde, dont 1650 en Afghanistan, 950 au Tchad, 900 au Liban et 460 en Côte d’Ivoire. Et bien que les effectifs envoyés au Mali soient relativement petits, les soldats français ont dû être conduits en Afrique de l’Ouest par des véhicules de transport britanniques et américains.

    Le transport aérien stratégique est un problème de longue date qui devrait être résolu par la livraison de nouveaux avions de transport A400M, actuellement construits par Airbus. 50 appareils de ce genre ont été commandés, et les trois premiers devraient arriver dans la seconde moitié de l’année 2013.

    … et l’observation aérienne

    Une autre lacune de l’armée française réside en l’absence de drones et de satellites de surveillance, qui pourraient néanmoins s’avérer cruciaux si les troupes françaises devaient poursuivre de petits groupes d’islamistes à travers les terrains désertiques du Nord-Mali.

    « Ils leur manque des yeux dans le ciel qui pourraient traquer des cibles mouvantes en temps réel, » remarque Brooks Tigners. Et, une fois encore, l’aide des Anglais et des Américains pourrait leur être utile.

    Même si le gouvernement français a promptement remercié les alliés pour leur aide, une certaine aigreur s’est installée dans les relations avec les autres pays européens qui n’ont pas été plus avenants.

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    Un avion de transport A400M. Ce type d'appareil a été prêté par les Britanniques pour faciliter le transport des troupes françaises au Mali. © Ronnie Macdonald / Flickr-cc

    La difficulté d’une coopération militaire européenne

    « L’Europe ne peut pas toujours laisser la responsabilité à un unique État-membre, » signale Arnaud Danjean, membre de la sous-commission Sécurité et Défense du Parlement européen. Pourtant, selon lui, tous ces États sont bien conscients d’être concernés par la menace islamiste en provenance du Sahel. Ce n’est pas pour cela qu’ils ont proposé d’envoyer des troupes au Mali, laissant ainsi la France « représenter » l’armée européenne à elle seule.

    Les autorités françaises se sont longtemps plaintes que les efforts réalisés pour conférer à l’Union européenne un rôle de défense ont échoué parce que les pays-membres n’ont jamais pu – ou voulu – envoyer des troupes dans les points chauds de la planète.

    Les Européens gardiens de la paix, mais pas bellicistes

    Les dépenses militaires ont été fortement réduites dans toute l’Europe ces dernières années. Les États-Unis, qui fournissaient la moitié du budget de la défense de l’Otan pendant la guerre froide, en paie désormais les trois quarts.

    Même les pays possédant de grandes armées sont incapables, ou ne souhaitent pas, déployer leurs hommes. Bien que l’Allemagne possède environ 200 000 soldats, moins de 9000 seraient en réalité disponibles pour un déploiement à l’étranger – dans l’hypothèse peu probable où le gouvernement serait prêt à les y envoyer.

    « Beaucoup d’Européens ont envoyé des hommes pour des missions de paix. Mais comme nous l’avons vu en Libye, et comme nous le voyons au Mali, peu de pays ont vraiment envie de faire feu, de se battre ou de se lancer dans des bombardements, explique Daniel Keohane, directeur des affaires stratégiques à la FRIDE, un think-tank sur les relations internationales. La façon d’utiliser ses forces militaires divise profondément les pays membres de l’Europe. »

    L’Europe a-t-elle fui ses responsabilités ?

    En 2007, les membres de l’Union Européenne avaient mis en place un système de rotation concernant l’entretien de deux unités tactiques ultramobiles de 1500 hommes chacune, constamment prêtes pour un déploiement d’urgence. Cependant, il n’a jamais été convenu d’utiliser ces troupes.

    Ce que l’Union européenne avait de mieux à envoyer au Mali fut donc 450 soldats pour une mission d’entraînement de l’armée malienne affaiblie.

    « La France est intervenue parce que le problème au Sahel est sur le point de devenir une menace sérieuse pour l’Europe, pouvait-on lire dans le quotidien allemand Suddeutsche Zeitung la semaine dernière. Elle a dû y aller seule parce que les autres États européens ont fui leurs responsabilités. Cela en dit long sur l’état de la sécurité européenne et de la politique de défense commune. Et rien de tout cela n’est bon… »

    GlobalPost / Adaptation : Antonin Marot pour JOL Press

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    GUERRE AU MALI :

    Papa François « Mali » Hollande l’Africain

    s’installe définitivement au pays

    Publié le 4 février 2013

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    france militaire

     

    Près de 4.000 soldats français sont actuellement déployés sur le terrain nigéro-malien. Avec, bien sûr, l’aval des autorités. Pire, pour que la France déploie autant de monde au sol, elle qui disait ne pas vouloir intervenir au Mali, a demandé aux différents présidents, Mahamadou Issoufou du Niger et Dioncounda Traoré du Mali, des garanties écrites. Les autorités françaises ont dépêché des forces spéciales dans le nord du Niger afin d’assurer la sécurité des sites miniers du groupe nucléaire Areva . C’était donc ça le but ? La portion congrue serait-elle le fameux peuple malien qu’il fallait à tout prix sauver des affreux islamistes-terroristes ?


    Papa François « Mali » Hollande l’Africain, s’installe (enfin), et définitivement,  au pays. L’armée française  a fait depuis le début du week-end dernier, plus de 200 sorties avec près de 30 avions de combat dans la zone de Kidal. Selon les autorités militaires, il faut détruire toute la logistique des djihadistes, entre des dépôts de munition et de centres d’entraînement. La prochaine phase serait de les encercler et de demander leur reddition, eux, qui se seraient introduit dans des grottes et dans les montagnes alentours. Ne pouvant plus se rendre, ni au Niger ni au Burkina Faso, ni en Algérie, l’étau semble se resserrer et en matière de provisions, ils risquent de manquer de tout. La ville de Kidal elle-même est sous contrôle total des forces tchadiennes, seules autorisées à entrer dans la vile, les forces maliennes obligées de rester en dehors.

    Au Niger, les localités d’Imouraren et d’Arlit (centre) ont vu s’installer les forces spéciales françaises. C’est dans ces zones que sévit Areva. Areva exploite de l’uranium depuis plus de 40 ans au Niger en reversant au Niger des miettes. La France toucherait plus de 90% des revenus alors que le Niger, pas même 10%. C’est une forme de patriotisme criminel. A partir du moment où, nous, ici en France avons de l’électricité, pas d’autres soucis. Si les groupes armés qui ont menacé de s’en prendre aux intérêts français agissent sur un site d’Areva, nous risquons de nous éclairer avec des lampes torches ou des lampes tempêtes. Quelle régression ! N’est-il pas ?

     

    L’intervention française au mali a finalement donné à la France, une certaine latitude sur les ressources minières maliennes. Plus besoin de batailler ou d’attendre un quelconque appel d’offres. Depuis plusieurs années, la France remuait terre et ciel pour obtenir l’exploitation de quelques 5’000 tonnes de minerai qui se trouvent à Faléa, une commune de 21 villages et 17’000 habitants, située dans une région isolée à 350 kilomètres de Bamako. Un protocole d’accord aurait été signé pendant la visite de François « Mali » au pays entre les autorités maliennes et  l’entreprise française Foraco, qui cédera sa place à…Areva.

    Les Maliens n’ont vu que du feu. Tout un peuple, plus de 15 millions d’âmes est convaincu que 5000 islamo-terroristes pouvaient ou allaient les mettre en joue ? Quelle ironie ! Aujourd’hui, comme par hasard, les Etats-Unis « offrent » leurs drones. Le Tchad a envoyé 1000 hommes sur place, après avoir reçu son chèque. Vous croyez que c’est le hasard ? Qui peut déployer autant de force et d’argent simplement pour aider les Africains ? Or, ces gens, pour mieux préparer leur aventure africaine, se sont appuyés sur les idiots utiles de l’Occident, ces soi-disant djihadistes, qui disaient lutter pour Allah et mourir pour lui. Ils ont multiplié les exactions pour le bonheur de l’Occident. Pourquoi fuient-ils donc maintenant ? Ils ont aussi peur de mourir ? Avis aux amateurs !

    GUERRE AU MALI : Papa François « Mali » Hollande l’Africain s’installe définitivement au pays

    http://allainjules.com/2013/02/04/guerre-au-mali-papa-francois-mali-hollande-lafricain-sinstalle-definitivement-au-pays/

     

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    GUERRE AU MALI. Etats-Unis-France:

    l’arnaque et la re-colonisation du Mali en riant

    Publié le 4 février 2013

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    François Hollande a reçu Joe Biden, vice-président américain, à l'Élysée. © SIPA

    François Hollande a reçu Joe Biden, vice-président américain, à l’Élysée. © SIPA

     

    Il ne vous a pas échappé que le Mali était, il n’y a pas un an, un modèle de démocratie en Afrique. Comment une démocratie digne de ce nom peut-elle s’effondrer avec une facilité aussi déconcertante ? Comment est-il possible d’entendre les gens dire aujourd’hui qu’il y a instabilité au mali depuis des lustres ? Si, si, j’ai entendu un éditocrate le dire en direct et personne ne l’a contredit. La rencontre à l’Elysée entre Joe Biden le vice président américain et  papa François « Mali » Hollande ont mis sur pied, la fin définitive de l’indépendance malienne.


    Les amis du Mali, réunis à Addis-Abeba, en Ethiopie, le 29 janvier dernier, avaient récolté la coquette somme de 455 millions de dollars. Un « big bazar » en promesse, puisque la France promettait, 47 millions, sans compter son intervention qui coûte très cher, l’UA, 50 millions, l’UE, 50 millions, Les Etats-Unis, 96 millions, le Japon, 120 millions, pour ne citer que ces derniers. Néanmoins, c’est 65 pays qui se sont mis d’accord pour la stabilité du Mali. Pourquoi les « grands » veulent contrôler cet argent qui peut pourtant largement soutenir les efforts mis par le Gouvernement d’ATT d’armer les militaires maliens ? Cherchez l’erreur !

    Le vice-président américain, avec arrogance et sans langue de bois, a déclaré en conférence de presse commune avec François « Mali » Hollande à l’Elysée: « Nous sommes tombés d’accord sur le fait que la force africaine au Mali soit aussi rapidement que possible placée sous l’autorité de l’ONU ». Tiens donc. La France peut aller faire la guerre au Mali, prenant sa décision que valide illico presto l’ONU, mais les Africains eux, ne peuvent visiblement pas apporter la paix au Mali, semble-t-il.

    Poursuivant dans le mépris des Africains, il a poursuivi: C’est « une opération qui devra devenir une opération de maintien de la paix ». En conclusion, humiliation supplémentaire, l’armée malienne sera chez elle sans être chez elle. Elle ne pourra prendre aucune décision ou mener une quelconque opération. On sait ce qui se passe en RDC avec pourtant, un déploiement des soldats onusiens sur le terrain. Pourquoi dépenser des millions de dollars à envoyer des soldats onusiens, alors que cet argent, si ces gens aiment vraiment le Mali, démocratie exemplaire depuis des années, devrait servir à équiper son armée et ainsi assurer son indépendance et sa protection contre cette horde de barbares

    GUERRE AU MALI. Etats-Unis-France: l’arnaque et la re-colonisation du Mali en riant

    http://allainjules.com/2013/02/04/guerre-au-mali-etats-unis-france-larnaque-et-la-re-colonisation-du-mali-en-riant/

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    A Bamako, la guéguérre entre bérets rouges et verts maliens | Légion étrangère | Scoop.it

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    A Bamako, la guéguérre entre bérets rouges et verts maliens

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    Libérateurs, terroristes ou preneurs d'otages ?

    En Syrie, ce sont des combattants de la liberté.

    Au Mali, ce sont des terroristes.

    Et en Algérie, ils sont des preneurs d’otages

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    175cafb496a0211a7ad5f4e8e2ab3c30?s=50&d=

    SCOOP. Guerre au Mali: Les terroristes du Nord-Mali sous la protection du Qatar

    by Allain Jules

     

    Le pouvoir qatarien, soutien des terroristes-islamistes en Syrie ne pouvait pas être en reste au Mali. C'est qu'on sait aujourd'hui. Selon une note confidentielle que nous avons consulté, les services secrets français ont mis en garde leur hiérarchie, contre l'éventualité d'une résurgence du terrorisme au Nord-Mali et au Niger si rien n'est fait pour stopper [...]

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    Israël- Syrie :

     

    Colonisation: Le rapport explosif de l’ONU qui fâche Israël

     

    En ce début d’année, la mafia sioniste fait feu de tout bois !

     

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    ACTUALITE :  L'Info sans langue de bois

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      29:40

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    • Traité des Forces Conventionnelles en Europe : sans les Russes
    • L'Iran devient une puissance spatiale
    • Israël veut la guerre en Syrie

     

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    D'authentiques résistants, on en trouve en Russie qui a vaincu Napoléon et Hitler. Oui, elle seule ! Les Etats-Unis ont provoqué, avec des familles comme celle de Bush, la guerre de 40 pour prospérer sur les ruines de l'Europe et ensuite la soumettre, et leurs 330.000 morts pour soi-disant sauver (à la fin, comme les "Carabiniers d'Offenbach") l'Europe, sont une "imposture" (chantée par les Médias atlantistes) à côté des + de 20.000.000 de morts russes pour nous délivrer de l'hitlérisme ! Je n'ose pas dire du nazisme, car le nazisme prospère dans l'Europe totalitaire, aujourd'hui, Europe tremplin de la dictature du Nouvel Ordre Mondial sur les peuples. (Chantal Dupille)

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    ACTUALITE,

    commémoration le 2.2. de la bataille de Stalingrad :

    La bureaucratie

     

     

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    1. Commémorations du 70e anniversaire de la bataille de Stalingrad en Russie et la CEI
      Voix de la Russie ‎- il y a 2 heures
      Le 2 février marque en Russie une date historique à savoir le 70e anniversaire de la défaite des troupes nazies dans la bataille de Stalingrad.

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    монумент Родина-мать зовет! Мамаев курган Волгоград

     

     

    Stalingrad: couper court à toute tentative de ternir la mémoire (Poutine)

    Stalingrad: couper court à toute tentative de ternir la mémoire (Poutine)

    © RIA Novosti. Emmanuil Evzerikhin
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    §§§§§§

    Frères musulmans USA

    Les frères musulmans syriens soutenus par les Etats-Unis depuis 2007 sous le gouvernement Bush

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      Sélection articles: 

     

    Notes sur un moment de blues

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    La guerre civile au Mali : une tragédie à huis clos

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    Bilderberg

    Bilderberg - le signe secret

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    Graves accusations sur le Groupe Bilderberg - Qu'est-ce que Bilderberg ?

     

    Al-Qaïda sert d’écran de fumée à la recolonisation de l’Afrique du nord par l’OTAN

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    Avec Paul Biya, François Hollande poursuit la réception des dictateurs françafricains

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    Guerre Mali, etc, un point de vue intéressant : Ce site tchadien

    http://tcomtchad.info/

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    Francafrique GriGriNews.com : Lutte contre la désinformation des médias en Afrique

    Les médias Français nous déversent l’information en provenance d’Afrique que j’assimilerais à la désinformation généralisée pour discréditer certains pays d’Afrique ou la France intervient économiquement afin de cacher ses magouilles au grand public…

    GriGriNews.com un média sans désinformation pour l’Afrique

    Pas de complaisance médiatique et étatique GriGriNews.com rapporte des informations réelles les vrais faits et non les absurdités rapportées dans médias au sujet de l’Afrique… Un média alternatif qui se défait des magazines en ligne défendant le système de la Françafrique!

    Magazine indépendant contre la Françafrique

    Nos actualités d’Afrique sont sincères et dénuées de tout intérêt économique, pas de business model juste un outil pour la liberté d’expression sur les sujets du continent Africain! Pas de coopération pour le système de la Françafrique. L’équipe de GriGriNews.com est composée de plusieurs correspondant localement basés en Afrique pour couvrir une information au plus juste et en toute indépendance, nous recevons aucun financement de tiers personnes ou entreprises pour un journalisme totalement libre sans pression d’un rédacteur en chef avide de scoop….

    Non aux médias de complaisance

    Les « médias Girouettes ou médias corrompus » se comptent par dizaines en Afrique, nous avons fait le choix d’une charte éditoriale totalement décalée qui reflète la réalité des problèmes et des faits en Afrique…

     

     

    http://publicationarticle.com/actualites-afrique-media-lutte-desinformation/11/07/2011/

     

    La Françafrique se porte bien,

    mieux que jamais

    pour les "intérêts français" (du MEDEF).

    Mais cette fois en colonisant par les bombes,

    Chantal Dupille

     

    Découvrez la Françafrique

    rubon6.png?1306847347Par acteur rubon7.png?1306847347 


    Par pays

     

    http://www.afrique2010.fr/

     

     

    francafrique-cartes
    http://www.fruits-rouges.org/?attachment_id=1110
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    Françafrique, encore,
    mais désormais bombardée
    Par Chantal Dupille

     

    Cocorico ! Accueil triomphal de François Hollande au Mali (mais seulement 1500 Maliens pour l'accueillir, où sont passés les autres ? Et pourquoi n'interviewe-t-on pas ceux qui désapprouvent l'ingérence française ?).

     

    Et la France, comme prévu, va rester "le temps qu'il faudra" sur place. D'abord avec les troupes (les bombardements sont quotidiens, et tant pis pour les civils et pour les exactions des soldats maliens), puis discrètement, l'essentiel étant de sécuriser la région pour Total et Areva, et pas de débarrasser le Mali des "terroristes" qu'on utilise d'ailleurs contre Bachar-el-Assad coupable de refuser d'offrir son pays à ceux qui l'attaquent (pour le compte de Tel-Aviv, de Washington, de Londres, accessoirement de la France). 

     

    Quelle différence entre la Françafrique d'avant et celle d'aujourd'hui ? Elle n'est plus revendiquée comme telle, et elle est bombardée. Et elle est menée "contre le terrorisme", comme Bush lors de la guerre contre l'Irak. Eh oui, Sarkozy et Hollande ont remplacé Bush dans ses croisades "contre le terrorisme", "pour la démocratie", "pour le Bien", donc. Au détriment des Africains qui verront leur continent pillé par les multinationales, avec le soutien d'agents du FMI comme Ouatara, et de Présidents interimaires (comme au Mali) consolidés parce qu'au service des intérêts français. Et au détriment de la souveraineté des Etats, et de leur développement..

     

    Y'a bon la colonisation bombardée ?

     

    Pas vraiment.

     

    Mais puisque les médias le disent, tout est pour le mieux, en tous cas pour Hollande qui gagne 4 points dans les sondages.

     

    Jusqu'à quand ? 

     

    Chantal Dupille

    Stratégie du chaos impérialisme-Islam - Collusion USA Frères Musulmans

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    Sur Ce Soir ou Jamais

    Et Théophile Kouamouo claqua le beignet d'Henri Guaino chez Taddéi - 22/01/2013   

    Et Théophile Kouamouo claqua le beignet

    Par Le Gri-Gri International

     


    Théophile Kouamouo chez Taddéi 22 janv 2013
    L'auteur de "J'accuse Ouattara",

    éditorialiste du Nouveau Courrier à Abidjan,

    face à l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy,

    (Henri Guaino)

    rappelle les responsabilités françaises

    dans la crise malienne et dénonce l'intervention militaire

    d'une France qui ne peut décidément pas envisager

    de laisser les Africains francophones se doter d'armées...


    www.legrigriinternational.com

    pour acheter J'accuse Ouattara
    10 euros (+port)
    www.nouveaucourrier.net

     

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    LIENS   GUERRES :

     

     

    Libérateurs, terroristes ou preneurs d'otages ?

    En Syrie, ce sont des combattants de la liberté.

    Au Mali, ce sont des terroristes.

    Et en Algérie, ils sont des preneurs d’otages


    Brics-Syrie : Géodiplomatie contre Géostratégie.


    Guerres Yougoslavie-Syrie.. avec les djihadistes contre la Russie. + Liens guerres

     

    Tout tourne autour de l’or en Afrique

     

     

     

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