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    Attention : Ce site attaque en permanence Obama. Certes. Mais son rival sera pire encore, et par ex il rêve d'attaquer la Russie ! (eva)

     

    Sans Retour - le film choc sur le risque de conflit nucléaire au Moyen-Orient

    http://www.solidariteetprogres.org/Sans-Retour-le-film-choc-sur-le-risque-de-conflit-nucleaire-au-Moyen_09053

     

    Nous présentons ici en version française le documentaire du LaRouche PAC « Unsurvivable », produit en septembre 2012.

     

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    La crise qui se noue autour de la Syrie et de l’Iran est aussi grave que le crise des missiles de Cuba en 1962, sauf que cette fois-ci, le président des Etats-Unis n’est pas John F. Kennedy.


    Dans un monde nucléaire, se laisser entraîner dans une logique de guerre serait jeter l’humanité sur une voie sans retour.

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    À lire ou voir aussi...

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    Syrie


    Appel à faire cesser l’agression contre la Syrie et à refuser la participation de la France à celle-ci. Voir sur le site du Comité Valmy  


    Lire la suite

     

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    Presse « de gauche », plagiat, troncature, enfumage et reprises des bobards de factieux.

    Quand Charlie Hebdo chasse avec les chiens de garde.

    Vladimir MARCIAC

    Vous allez voir : nos médias ne supportent pas ça. Et pas que nos médias réputés de droite, hélas !

    Tandis que se construit l’Europe de la concurrence et de l’argent-roi, de la compétition inamicale entre les pays de l’UE, tandis que nos médias privés condamnent le travailleur grec (oisif et non imposé), l’Espagnol dépensier, l’Italien combinard, le Français aux 35 heures et qu’ils alimentent la crainte de voir arriver le plombier polonais, les pays du sous-continent latino-américain se dressent un à un contre l’Empire dans un processus solidaire où chacun aide l’autre et se réjouit de ses succès.

    Après Cuba, qui fut longtemps seule, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua, l’Equateur, d’autres, à des degrés divers, ont choisi l’entraide dans la récupération de leur souveraineté.

    Des organismes interétatiques ont été mis en place, qui réunissent nombre de pays latinos-américains. Une télévision, par satellite (Telesur) taille des croupières à CNN en langue espagnole, des programmes d’alphabétisation, de santé, d’alimentation ont été mis en place, les échanges commerciaux se paient parfois, non pas en monnaie, mais en services, dans une sorte de troc.

    Pour ces raisons-là, ces pays sont mitraillés par nos médias.

    Laissons, pour une fois, leurs cibles favorites (Cuba, le Venezuela) et passons à une autre qu’il faut diaboliser d’urgence car elle se mêle de gêner considérablement les USA et d’agacer l’aile droite de Charlie Hebdo.

    D’abord, le « violeur agresseur sexuel ».

    L’Equateur a décidé d’accorder l’asile politique à Julian Assange, le créateur de Wikileaks. Du coup, Rafael Correa, président élu de ce pays devient l’homme à abattre. Médiatiquement puisque la tentative d’exécution physique a échoué.

    Puis le futur despote…

    Le 7 mai 2011, Rafael Correa célébrait la 8 ème victoire électorale de la « Révolution citoyenne ». 11 millions d’Equatoriens venaient de voter oui à 61% aux 10 questions posées par référendum.

    Dans une interview rediffusée par Telesur, Rafael Correa a relevé, qu’une fois de plus, les grands médias ont mené une féroce campagne pour le « non ». Ce ne sont pas les opposants qui ont été les principaux adversaires du « Oui » mais une presse qui « a dépassé toutes les limites et a perdu tout scrupule ». Et Rafael Correa prévoit une nouvelle montée en puissance de la guerre médiatique.

    Petit coup d’Etat sans importance pour nos défenseurs des droits de l’Homme

    Bref retour en arrière pour rappeler que le président avait été victime d’une tentative de coup d’État le 30 septembre 2010, fomenté par des éléments d’extrême-droite de la police, alliés aux médias privés. Sa voiture mitraillée (17 impacts de balles), victime d’un lancer de grenade lacrymogène, Rafael Correa, qui se blessa alors au genou, et une poignée d’hommes (ses gardes du corps) avaient pu se réfugier dans une pièce de l’hôpital de Quito où ils s’apprêtaient à mourir quand les factieux armés entreprirent de les déloger.

    Maurice Lemoine, grand spécialiste de l’Amérique latine rapporte ceci dans le Monde Diplomatique : « Le ministre des affaires étrangères Ricardo Patiño et le maire de Quito Augusto Barrera appellent la population, déjà rassemblée en masse devant le palais présidentiel, à se rendre à l’hôpital militaire, « de façon tranquille et pacifique », pour en sortir M. Correa.

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    Commence un long face à face pendant lequel les « forces de l’ordre » répriment – sans doute un mort et une centaine de blessés – les partisans du président, tentant, à l’aide d’un déluge de gaz lacrymogène, de les empêcher d’approcher. Ce n’est qu’au bout de onze heures de chaos, à 21h25, qu’un commando de l’armée, affrontant violemment les mutins, viendra « extraire » M. Correa ».

    Pendant ce temps, des militaires occupaient la piste de l’aéroport international et les putschistes tentaient d’empêcher la télévision publique équatorienne de continuer à diffuser des informations sur l’encerclement du président. TeleSur a permis de suivre les événements en direct et en continu.

    L’aile droite de Charlie Hebdo n’aime pas qu’on résiste aux milliardaires et aux USA.

    Charlie Hebdo du 29 août consacre un tiers de sa page 11 à (contre) l’Equateur. L’article est signé Gérard Biard, rédacteur en chef, qui fustigeait Cuba la semaine précédente, en jetant poivre et piment sur une dépêche de l’AFP qui lui paraissait trop castriste : www.legrandsoir.info/charlie-hebdo-contre-l-afp.html

    A Charlie Hebdo, l’international est assuré par Gérard Biard et par Eric Simon qui a confié à un administrateur du GS qu’il est pris de nausée devant les anti-impérialistes et qui qualifie LGS et ses administrateurs de nazis (rouges-bruns).

    L’article de Biard (on n’ose dire « enquête » sans galvauder ce mot) est un pamphlet contre Rafael Correa, accusé d’opprimer sa presse. C’est amusant, car le prétexte à cette attaque est l’asile accordée par l’ambassade de l’Equateur à Londres à Julian Assange (qui, dit Biard, fait des « déclarations hallucinées »). En d’autres temps, Charlie Hebdo, ses plumes historiques, auraient pris le parti du fugitif recherché par l’énorme machine flicarde internationale pour crime de diffusion d’informations incontestables.

    Mais là, le projet de Biard, c’est de démontrer que Rafael Correa ne respecte pas la liberté de la presse chez lui. Oh que non ! C’est amusant encore quand on sait qu’il y a, en Amérique-Latine, des dictatures, amies des USA, où les journalistes se font descendre comme des lapins, mais, bon, silence, hein ?

    De même que l’article d’Eric Simon était fondé sur des sources vaseuses (Ornella Guyet) décriées par toutes les consciences, celui de Gérard Biard puise dans les informations des médias de droite et chez Reporters sans frontières. Il faut ne rien connaître pour ignorer que RSF, financée par plusieurs agences qui sont des paravents, parfois avoués, de la CIA, mène un combat partisan contre tous les pays du monde qui prétendent résister aux USA.

    User des informations de RSF en la matière, c’est reproduire les dépêches des médias (privés) d’opposition de l’Equateur. Croire un mot de ce qu’elles racontent, c’est croire Landru quand il dit qu’il ne sait pas allumer un feu ou Sarkozy qui jurerait n’avoir jamais eu de montre ou Eric Simon quand il prétend que les administrateurs du GS invitent les nazis (les bruns) chez eux ou, bien sûr, Robert Ménard quand il prétend ne pas être proche du FN.

    L’Equateur à RSF : « la réalité du pays ne se réduit pas à celle de quatre familles propriétaires de médias ».

    En réponse à une lettre ouverte de Reporters sans frontières critiquant l’attitude du président Rafael Correa à l’égard des médias, le gouvernement équatorien lui a proposé de participer dans son pays à un débat sur la liberté de la presse :

    « Nous vous invitons, avec d’autres organismes internationaux défendant la liberté de la presse à participer à un forum » sur ce sujet. « Ainsi nous pourrons avoir une vision plus ample de la réalité du pays qui ne se réduit pas à celle de quatre familles propriétaires de médias ». Des journalistes, des étudiants et des patrons de presse seraient également invités.

    Invitation rejetée, à notre connaissance.

    L’article de Biard contre l’Equateur, disons-le tout net, est aussi malhonnête et mou du genou-déontologique que ceux de son comparse Simon et de son inspiratrice (Guyet) contre LGS.

    Exemples :

    Biard dit que Julian Assange est accusé d’agression sexuelle et de viol, sans préciser, même en deux mots, ce que la loi suédoise entend par-là et que la loi française ne retient pas. Charlie Hebdo : Assange est un agresseur violeur. Ah ? Ils sont vachement médiatisés, ces temps-ci, les agresseurs-violeurs. Dans le monde entier, dis-donc. Tous, n’est-ce pas ? On voit ici l’ampleur du foutage de gueule planétaire.

    En vérité, ce bon Obama compte faire voyager le fondateur de Wikileaks : Grande-Bretagne>Suède, Suède >USA, USA>Cuba (Guantanamo).

    D’après Biard, Correa a porté plainte contre le journal El Universo, parce qu’un article le traitait de dictateur et l’accusait de crimes contre l’humanité. Ce que le lecteur de Charlie Hebdo ne saura pas, c’est que ce journal accusait aussi Correa d’avoir « ordonné de tirer à discrétion dans un hôpital plein de civils ». Et que ce mensonge éhonté d’El Universo était la manière dont il rendait compte de l’encerclement du président dans cet hôpital, tandis que les putschistes tiraient sur lui et qu’ils essayaient (par la force des armes et les mensonges des médias privés) d’empêcher la foule d’arriver en renfort vers le président élu.

    Biard écrit que des journalistes ont été condamnés à verser au président des millions de dollars (1) « pour avoir évoqué des contrats publics douteux accordés, à son frère ». Nous lisons bien : le frère du président a (et non pas « aurait », ou « aurait selon l’opposition » ou « aurait selon la presse privée d’opposition ») bénéficié de contrats douteux. Et le seul fait de l’évoquer est puni.

    Et pourquoi est-ce puni ? Soit parce que l’information est diffamatoire, soit parce que la Justice est aux ordres. Dans ce dernier cas, comment expliquer des décisions de juges déboutant le gouvernement (Biard s’en réjouit) dans un procès contre des opposants à un projet d’exploitation minière et pétrolière ?

    De plus, Rafael Correa exerce un tel contrôle sur la justice que les auteurs du coup d’Etat raté sont quasiment tous remis en liberté ou non poursuivis.

    Par ailleurs, comment Biard peut-il se désoler du projet de création (approuvé par le peuple consulté par référendum) d’un « organe de contrôle des contenus journalistiques » sans dénoncer en même temps son pendant dans toutes les pays occidentaux et dont le nom en France est : le CSA ?

    D’autant plus que, me souffle un lecteur bien informé, « Le projet de loi sur la communication, bloqué depuis 2 ans à l’Assemblée Nationale équatorienne par l’opposition et les grands groupes de communication, ne crée pas une instance de contrôle du contenu des médias, mais une instance de régulation qui, entre autres, repérera les messages violents, sexuels et discriminatoires. Cette instance ne sera même pas supervisée par le gouvernement, n’aura aucun pouvoir de censure et disposera de beaucoup moins de pouvoir que le CSA en France, par exemple ».

    Comment Biard peut-il glisser une phrase où il concède que « Rafael Correa n’a pour le moment rien d’un despote… », alors que tout son article tend à persuader son lecteur du contraire. Et d’où tient-il la validité de son « pour le moment » ?

    L’art de plagier et triturer une dépêche d’agence sans la citer.

    Le 17 août, l’AFP diffusait une dépêche réquisitoire au titre assez « engagé » : « Correa - Quand un pourfendeur de la presse, se fait le héraut de la liberté d’expression. »

    Gérard Biard s’en inspire en douce pour titrer platement son article : « Correa défend la liberté d’expression, sauf chez lui ».

    Regardons maintenant les ressemblances entre la dépêche de l’AFP (source non citée par Biard), en notant bien les coupés-collés parfois affectés de variations infimes qui permettent à l’auteur de faire croire qu’il a creusé le sujet, de gommer ce que sa source dit de positif, d’en ajouter dans le négatif :

    Dépêche de l’AFP Charlie Hebdo (Gérard Biard)
    « Au pouvoir depuis 2007, ce dirigeant de gauche [Rafael Correa], qui jouit d’une forte popularité pour ses programmes sociaux… » Rien sur la popularité et les programmes sociaux.
    « En 2011, Rafael Correa avait porté plainte contre le journal d’opposition El Universo, dont trois dirigeants et un éditorialiste ont été condamnés à trois ans de prison et une amende record de 40 millions de dollars… » « En 2011, il avait porté plainte contre le journal d’opposition El Universo […] les trois dirigeants du journal et l’éditorialiste avaient été condamnés à trois ans de prison et à 40 millions de dollars d’amende, tout de même ! »
    « Cette peine avait provoqué la colère de nombreux journaux, organisations internationales de défense des droits de l’homme et de la presse, contraignant finalement M. Correa à demander l’annulation de la condamnation du journal en février dernier ». « Magnanime – et un peu sous la pression de toute la presse gouvernementale, de Reporters sans frontières et d’organisations de défense des droits de l’Homme -, Correa avait accordé son « pardon » aux journalistes »
    NB : Pardonnés ! mais il n’est pas précisé qu’il y a eu « annulation de la condamnation ».
    « Dans la foulée, il avait également accordé son pardon à deux autres journalistes condamnés le 7 février à lui verser deux millions de dollars après avoir publié un livre évoquant des contrats publics obtenus par son frère ». « En février 2012, deux autres journalistes furent condamnés à lui verser deux millions de dollars après avoir évoqué des contrats publics douteux accordés à son frère ».
    (Notez le « douteux » ajouté par Biard.)
    « Cette semaine, le Conseil de l’enfance et de l’adolescence, qui dépend du gouvernement équatorien, a déposé une nouvelle plainte contre le directeur d’El Universo. Ce dernier est accusé de violation de la vie privée après la publication - pourtant autorisée par leurs parents - de photos d’enfants lors d’une réception au palais présidentiel ». « Il y a deux semaines, le Conseil de l’enfance et de l’adolescence, dépendant du gouvernement équatorien, a porté plainte contre le journal pour avoir publié – après autorisation écrite des parents-, la photo d’enfants présents lors d’une réception au palais présidentiel. »

    Du plagiat malveillant parsemé de traficotages et d’insinuations. Un vrai journaliste aurait au moins appelé l’ambassade de l’Equateur pour avoir sa version, quitte à la contester.

    Mais ce n’est pas tout !

    Comment l’AFP et Gérard Biard mentent par omission et insinuation

    Etudions maintenant le dernier passage du tableau ci-dessus, relatif à une plainte pour une photo. Le texte est assez sibyllin, non daté, exempt de noms pour qu’aucune recherche et vérification ne puissent être faites par le lecteur qui, après cet ajout sans aucun rapport avec l’affaire Julian Assange, est mûr pour tirer une conclusion finale : Correa est un dictateur.

    Nous y apprenons en substance, avec les 60 000 (?) lecteurs de Charlie Hebdo enfumés par le rédacteur en chef que, passant outre l’accord et les droits des parents (lambdas), le gouvernement (liberticide) veut punir la publication de photos d’enfants (lambdas) prises lors d’une (anodine) réception en son palais présidentiel.

    Or, de quoi est-il question en vérité ? Pour protéger les enfants et les adolescents, le gouvernement équatorien a créé un « Consejo Nacional de la Niñez y Adolescencia » rattaché au ministère « de Inclusión Económica y Social », soutenu et en partie financé par l’Unicef. Voir étude de l’Unicef (en espagnol) : www.unicef.org/ecuador/Encuesta_nacional_NN...

    Cet organisme prévoit, parmi des dizaines de dispositions couvrant un large éventail : travail des enfants, maltraitance, soins médicaux, alimentation, alphabétisation, abus sexuels, etc., un droit des enfants à leur image.

    Tous ces droits, on en sera d’accord, sont ceux des enfants et ne peuvent être dépendants du bon vouloir des parents.

    Or, un député de l’opposition, Dalo Bucaram, fils d’un ancien président qui avait fui au Panama en emportant plusieurs millions de dollars, a fait publier le dimanche 12 août 2012, dans El Universo, un article politique illustré d’une photo de ses trois enfants au Palais présidentiel auprès de Rafael Correa, comme preuves de réunions avec le président en vue du retour possible de l’exilé.

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    Posons que cette affaire, l’utilisation d’enfants par leur père, député, fils d’un président fuyard, la réaction qu’elle a sucitée, peuvent paraître surréalistes à un citoyen français. Mais que dire de l’usage qu’en fait l’AFP par volontaire rétention d’informations et Gérard Biard, trop content de faire un copie-collé subreptice, à charge ? Et v’lan un coup de sabot final ! Pas la peine de s’embêter à vérifier ce qui s’est passé vraiment. Le lecteur n’ira pas voir, surtout s’il ne connaît pas la langue du coin.

    Et puis, contre les « anti-impérialistes » tout bois fait flamme. Quitte à désinformer le lecteur, ce cochon de payant qui, ne faisant pas partie de la rédaction du journal, est affecté d’un QI forcément inférieur à celui du rédacteur en chef emberlificoteur.

    Continuons à lire Charlie Hebdo :

    Quand le futur « despote » interdit « toute manifestation »

    Biard, déçu sans doute par la modération de l’AFP est allé fouiller dans un rapport d’Amnesty International publié le 17 juillet pour y découvrir que « Correa est accusé de détourner abusivement le système judiciaire pour empêcher toute manifestation ». Si cela est exact (mais on vient d’apprendre qu’il faut tout vérifier et tout contextualiser), c’est condamnable. La version de Charlie Hebdo nous trace en effet le portrait d’une dictature qui empêche TOUTE ESPECE DE MANIFESTATION dans le pays.

    Toute manifestation ? Non, dit en vérité le rapport cité qui déplore les « manœuvres semble-t-il délibérées visant à les empêcher [les indigènes et campesinos] de protester contre des projets ayant des répercussions sur leur environnement et leurs terres », c’est-à-dire des manifestations spécifiques en des lieux précis.

    De surcroît, si Biard rapporte ensuite fidèlement les écrits d’Amnesty international quand elle parle de 24 dirigeants inculpés « pour terrorisme, sabotage, blocage des routes et assassinat » en lien avec des manifestations de 2009 et 2010, il oublie au passage cette remarque du rapport : « Amnesty International reconnaît que l’État est tenu de maintenir l’ordre public et d’enquêter sur les crimes susceptibles d’être commis dans le cadre d’une manifestation ».

    Le lecteur novice du Grand Soir vient d’avoir une révélation : le journaliste n’est pas celui qui se fait rétribuer, c’est celui qui informe. LGS l’avait déjà dit, je crois.

    Jean-Luc Mélenchon complice de Rafael Correa.

    Il y a peut-être aussi un autre crime, plus récent, que Biard impute à Rafael Correa. Mais difficile pour lui d’y aller franco sans contrarier une partie du journal, dont son directeur de publication.

    Le 11 Avril 2012, l’Humanité publiait ce qui suit :

    « Rafael Correa, président de l’Equateur, soutient Jean-Luc Mélenchon

    Dans une lettre adressée, depuis Quito, à Jean-Luc Mélenchon, que nous reproduisons ici, le président de l’Equateur, Rafael Correa, salue et soutient la campagne du Front de gauche et de son candidat ».

    « Cher Jean-Luc,

    Les injustices et les inégalités générées par un système basé sur le pouvoir de quelques-uns et l’exploitation de la majorité, ont poussé, en Amérique latine, les citoyennes et les citoyens à s’unir pour redéfinir notre destin. La vérité, l’honnêteté, la force, la créativité et la simplicité des grandes idées résident en nos compatriotes et avec eux nous construisons ce futur que nous appelons tous de nos voeux.

    « Qu’ils s’en aillent tous  »

    En Amérique latine, ce système qui mettait le capital au-dessus de l’humain et les intérêts corporatistes au-dessus des droits citoyens s’est définitivement éteint. En Équateur, cela s’est traduit par le mot d’ordre du peuple : « Qu’ils s’en aillent tous ! ». Et c’est ainsi que nous avons débuté une révolution citoyenne destinée à changer les structures du pouvoir et à instaurer le bien vivre pour toutes et tous. Nos pas ne sont pas guidés par les recommandations du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, mais par une nouvelle Constitution, adoptée directement par le peuple, et dont les droits de l’homme constituent la colonne vertébrale.

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    « Surmonter le fondamentalisme néolibéral »

    Le nouveau Front de Gauche que tu mènes est une référence pour les mouvements progressistes de toute l’Europe, nous sommes sûrs que vous saurez affronter les défis posés par ce moment historique de la réalité européenne. Ce soutien populaire croissant est une preuve que l’Europe peut, elle aussi, surmonter le fondamentalisme néolibéral qui fait subir aux citoyens le coût de la crise, repoussant ainsi les aspirations sociales et enracinant les inégalités.

    Les propositions sociales que tu fais ont d’ores et déjà commencé à être stigmatisées par les grands médias, lesquels te qualifient de « populiste » et « démagogue » :

    bienvenue dans la lutte, il s’agit là de la réaction du capital, lorsque se profilent les politiques et les mesures au bénéfice des travailleurs, des salariés, de la grande majorité.

    « Hasta la victoria Siempre »

    Reçois, cher Jean-Luc, au nom du gouvernement de la Révolution citoyenne, de tous les révolutionnaires de l’Équateur, et de moi-même, le soutien à ton projet de société au service de ton pays. Ici comme en France a sonné l’heure de la Révolution citoyenne et de la marche vers un avenir fait de vie et de paix, fruits de la justice.

    Nous saluons ta reconnaissance envers le travail quotidien que des millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens menent avec cohérence et volonté pour transformer radicalement et profondément les structures d’une réalité économique, sociale et politique qui nous avait plongés dans la pauvreté, la dépendance et le sous-développement.

    Nous te souhaitons, compañero, le succès dans cette élection présidentielle. Compte sur notre solidarité militante.

    Hasta la victoria Siempre,

    Rafael Correa Delgado, Président constitutionnel de la République ».

    Jean-Luc Mélenchon complice de Rafael Correa et de Julian Assange

    Julian Assange est intervenu le 24 août en direct par téléphone au cours des journées d’été du Parti de gauche (PG) . « La France a été un pays important pour Wikileaks », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Une partie de la presse française a été à nos côtés ». Oui, sauf celle qui savate le petit pays qui prend le risque de vous accueillir.

    Finalement, que lire le mercredi ?

    Bref, Rafael Correa, économiste modéré qui a fait ses études aux USA, entend ne plus laisser le puissant voisin considérer son pays comme une colonie officieuse. Il veut établir la justice sociale, protéger l’enfance et l’adolescence, arracher son peuple à la misère et récupérer le fruit des richesses de son pays (pétrole, cacao…). Il le fait contre des médias appartenant aux oligarques et qui remplacent l’opposition défaite par les verdicts des urnes. Il est victime d’un coup d’Etat auquel les médias participent. Il veut fixer des règles médiatiques s’approchant de celles dont nous nous accommodons. Il propose l’asile et la liberté au fondateur de Wikileaks.

    C’est trop pour les USA et les putschistes (on les comprend). C’est trop pour Charlie Hebdo (il n’est plus à gauche, cet hebdo ? Vous le saviez ? Ses lecteurs le savent ? Il est revenu, Philippe Val ?).

    Je viens de comprendre d’un seul coup pourquoi, autour de moi, des esprits libres et sans préjugés, qui ont un besoin hebdomadaire de satire, d’impertinence, de persiflage et de dessins, me disent acheter désormais le Canard Enchaîné, qui tire à 500 000 exemplaires.

    Du coup, je suis allé y voir. Claude Angelli qui y traite (prudemment) des affaires internationales, n’a aucun mal à contourner Biard et Simon sur leur gauche.

    Cependant, je vais m’astreindre régulièrement à décrypter la prose de Charlie Hebdo, comme ce journal a commencé à éplucher celle du Grand Soir avec, dit-il, une future mise en oeuvre de gros moyens.

    Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, le premier qui mentira...

    Vladimir Marciac

    Voir aussi sur Le Grand Soir :
    Rafael Correa : l’insurrection citoyenne en 10 leçons
    http://www.legrandsoir.info/rafael-correa-l-insurrection-cit...


    Note :

    (1) Rafael Correa a renoncé à percevoir les amendes infligées aux médias condamnés. Biard signale qu’il a accordé son « pardon » (les guillemets et italiques sont de Biard). Pardonner est un privilège de tyrans. Les présidents démocrates, eux, usent « d’un droit de grâce ». C’est d’ailleurs cette formulation (Correa a gracié… ») qu’ont retenue nombre d’organes de presse (pas tous) puisque « perdonar » peut aussi être traduit par « gracier », ce qui convenait mieux ici. Objectivement. D’ailleurs, la dépêche de l’AFP parle de « pardon », mais évoque aussi « le directeur d’El Universo, condamné puis gracié ».

    URL de cet article 17594
    http://www.legrandsoir.info/quand-charlie-hebdo-chasse-avec-les-chiens-de-garde.html

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    Bonne rentrée à toutes guerres du monde !

     

    israel_2312197b.jpgSelon un expert du Moyen-Orient, Israël pourrait attaquer entre le 15 septembre et le 15 octobre et ses sources auraient ajouté que le pays pourrait utiliser une arme secrète


    Selon l'expert du Moyen-Orient Mike Evans, qui dit avoir eu des discussions avec de hauts responsables israéliens cette semaine, il y a de fortes probabilités que des attaques soient menées sur l'Iran entre le 15 septembre et le 15 octobre. 

    Evans estime à 75 pour cent que les attaques seront effectuées dans cette fenêtre de 30 jours.  Evans ajoute que des hauts dirigeants israéliens auraient dit détenir une arme secrète qu'ils ont l'intention de déployer, mais sans nommer de quoi il s'agit.  L'expert du Moyen-Orient croit qu'il pourrait s'agir d'une arme à impulsion électromagnétique (EMP), ce qui viendrait endommager sérieusement le réseau électrique de l'Iran.

    Evans dit ne pas être surpris de constater que l'administration Obama refuse de cautionner toute attaque d'Israël sur l'Iran.  Il rapporte également que le directeur de la CIA, David Petraeus, et d'autres responsables américains font fortement pression sur les dirigeants israéliens pour se tenir à distance de toutes attaques avant les élections américaines.

    Source:
    Source française: conscience du peuple

    Israël: Netanyahu annule une réunion du cabinet après des "fuites" sur l'Iran

    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annulé une réunion du cabinet de sécurité prévue mercredi à la suite de "fuites" dans la presse sur des dissensions censées rester secrètes à propos de l'Iran, a annoncé un communiqué de son bureau.  

     

    "Peu après la fin de la réunion de mardi, une chose très grave s'est produite: une fuite sur les discussions du cabinet de sécurité.  La sécurité de l'Etat et des citoyens dépendent de la capacité de mener des discussions confidentielles en profondeur au sein du cabinet de sécurité où tous les faits sont présentés, ainsi que toutes les opinions et implications", selon le communiqué.

     

    Au cours de la réunion de mardi, les chefs des agences de renseignement israéliennes ont présenté leur rapport annuel, concernant en particulier le programme nucléaire controversé de l'Iran.

     

    "Quelqu'un a gravement porté atteinte à la confiance que les citoyens israéliens accordent à ce forum (...). Il a également porté atteinte à la réputation de ceux qui étaient présents à cette réunion qui ne se sont pas livrés à des fuites", accuse le communiqué.

     

    La colère de M. Netanyahu s'est exprimée après des fuites sur cette réunion dans le quotidien Yediot Aharonot, qui titrait mercredi: "Désaccords sur l'Iran entre les services de sécurité".

     

    "Je ne me plains pas des médias: ils font leur travail (...) je suis responsable vis-vis à des citoyens israéliens et de la sécurité de l'Etat et j'ajourne cette réunion", a affirmé le Premier ministre.

     

    Selon le journal, l'une des divergences entre les services porte sur l'étendue des dommages que pourrait infliger Israël en cas d'attaque contre les installations nucléaires iraniennes, soupçonnées malgré les dénégations de Téhéran de dissimuler un volet militaire.

     

    "Nous avons entendu des informations détaillées et très inquiétantes sur les progrès du programme nucléaire iranien. Les Iraniens sont lancés dans la course à la bombe et il semble que rien ne puisse les arrêter", a affirmé une source non identifiée "qui a participé à la réunion", selon le quotidien.

     

    Les ministres se sont également vu présenter une liste de nouvelles sanctions "paralysantes" contre Téhéran, telles qu'un embargo commercial ou l'interdiction de tous les vols vers l'Iran, a poursuivi le Yediot Aharonot.

     

    Lors d'une cérémonie militaire, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a cependant répété mercredi qu'Israël avait les capacités d'agir n'importe quand et à n'importe où, une allusion à l'Iran.

     

    L'armée "se tient forte, organisée et prête à agir pour assurer la sécurité d'Iraël dans n'importe quel intervalle de temps et à n'importe quelle distance géographique", a déclaré M. Barak à Haïfa.

     

    Plus tôt mercredi, le président israélien Shimon Peres avait déclaré "ne pas pouvoir imaginer que les Etats-Unis et l'Europe permettent que le Moyen-Orient tombe aux mains de l'Iran", selon un communiqué de son bureau.

     

    Il règne en Israël un climat de fébrilité et de rumeurs, alimenté par d'incessantes déclarations de responsables politiques et d'analystes, sur l'éventualité d'une prochaine opération militaire israélienne contre l'Iran, avec ou sans l'assistance des Etats-Unis.

     

    Dans ce contexte, l'armée de l'air israélienne a déployé mercredi une batterie de missiles antimissiles Iron Dome (Dôme de fer) dans la région de Tel-Aviv dans le cadre d'un exercice d'entraînement, selon une porte-parole militaire.

     

    Source:http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/israel-netanyahu-annule-une-reunion-du-cabinet-apres-des-fuites-sur-l-iran-05-09-2012-2151586.php

     

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    La vocation d'Israël : "Unifier l'humanité autour de lui" (Rabbin, vidéo)

     

    Rappel :

     

    Idéologie sioniste contenue en germe

    dans un Livre, le Talmud :

     

    Un peuple élu

    Une race supérieure

    Domination du monde par ce "peuple élu"

    Extermination des "goys"

    (ceux qui ne font pas partie de ce "peuple élu")

    Mise en esclavage d'une partie de la population

     

    Voir un extrait de cette idéologie :

     

     

    Rbbin Rivon Krygier au cours d'une célébration juive.jpg

    Rabbion Rivon Krygier

    Pourquoi Israël (2/8) : La vocation d'Israël dans le Talmud, actualité ...

    www.akadem.org/.../pourquoi-israel.../la-vocation-d-israel-dans-le-tal...

    La vocation d'Israël dans le Talmud, retrouvez l'actualité Pourquoi Israël? La quête du ... Les guerres d'Israël .... Ce verset de la paracha Le'h Le'ha mentionne pour la première fois dans la Tora l'appellation "hébreu "pour désigner Abram.

     

    Vidéo Rivon Krygier - rabbin de la communauté Adath Shalom à Paris, enseignant

    54 mn

     


    http://www.akadem.org/sommaire/colloques/pourquoi-israel-la-quete-du-sens-de-l-existence-juive/la-vocation-d-israel-dans-le-talmud-04-04-2008-7257_4189.php

     

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    La révolution dont on ne parle pas,

    au Bahrein,

    car sur son territoire

    il y a une base militaire US,

    donc elle est écrasée dans le sang

    avec la complicité des Américains

     

     

     

     


    Bahreïn : CNN étouffe un reportage sous la pression du régime

     

    ..

    L'appel du Comité Valmy 


    Appel à faire cesser l’agression contre la Syrie et à refuser la participation de la France à celle-ci

    Appel mis en ligne le 18 août 2012 


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    Oui, nous voulons des Médias indépendants ! Mais la Presse de "Gôche" est une fausse presse indépendante, comme Libération de Rothschild ne cédant rien sur l'essentiel (Libéralisme, mondialisation, Europe, guerres impérialistes...). eva


    ARTICLE FORMIDABLE ENFIN UNE AUTRE VERSION !

    Merci Le Figaro Michel 


    "L'écroulement de la Syrie

    serait catastrophique"


    Par Renaud Girard Mis à jour le 03/09/2012 à 11:31 | publié le 02/09/2012 à 16:54 Réactions (202)


    Le général libanais Jamil Sayyed est resté très proche d'Assad.
    Le général libanais Jamil Sayyed est resté très proche d'Assad. Crédits photo : Grace Kassab/ASSOCIATED PRESS

    INTERVIEW - Celui qui fut le tout-puissant directeur de la Sûreté générale libanaise lance une mise en garde à l'Occident.

    De 1998 à 2005, dernières années de l'hégémonie syrienne au Liban, le général Jamil Sayyed fut le tout-puissant directeur de la Sûreté générale libanaise. Très proche encore d'Assad, il a reçu Le Figaro dans son appartement de la banlieue sud de Beyrouth, en permanence protégé par des soldats de la Sûreté générale.


    LE FIGARO.- Le régime syrien est-il aux abois?


    Général Jamil SAYYED.- Contrairement à ce que dit la propagande diffusée par les télévisions satellitaires du Golfe et par les médias occidentaux, la Syrie a un État et cet État est fort. Cela fait dix-huit mois qu'on nous prédit le renversement imminent du gouvernement de Bachar el-Assad, et il est toujours en place! Vous connaissez beaucoup d'États qui, placés dans la même situation, auraient si bien résisté? La Syrie est confrontée à une guerre médiatique planétaire sans précédent, à l'hostilité de tous ses voisins, à l'ingérence des pays arabes du Golfe, qui consacrent des ressources financières illimitées à aider les rebelles en les armant. L'État syrien n'a jamais cherché à plaire, il n'a jamais voulu se plier aux diktats des Américains dans la région, que ce soit sur la question palestinienne, que ce soit sur le soutien aux mouvements de résistance Hezbollah et Hamas, que ce soit sur l'invasion de l'Irak, que ce soit sur sa relation étroite avec l'Iran. C'est un empêcheur de tourner en rond. L'Amérique, suivie par la France et l'Angleterre, qui sont devenues volontairement ses vassaux au Moyen-Orient, a donc entrepris de détruire l'État syrien. Elle le fait grâce à la collaboration des pétromonarchies, qui doivent tout à Washington. Malheureusement pour elle, la Russie, avec Poutine, a repris du poil de la bête et n'est plus prête à laisser tomber ses alliés historiques.


    Comment pouvez-vous reprocher aux Américains de soutenir l'avènement de la démocratie au Proche-Orient?


    Assez d'hypocrisie! Le régime syrien était loin d'être parfait ; mais à comparer avec les autres régimes arabes toujours appuyés par l'Occident, il reste de loin le meilleur. Au moins, c'est un État laïque, où régnaient la liberté religieuse, la liberté de la femme, ainsi qu'une vie sociale intercommunautaire ouverte et pacifique. Rien à comparer avec ce qui se passe dans d'autres pays arabes grands alliés des États-Unis, où par exemple il est interdit de dire la messe et où les femmes n'ont pas le droit de conduire ou de voyager toutes seules! À Bahreïn, que s'est-il passé? La majorité chiite a manifesté pacifiquement pour demander l'établissement d'une monarchie parlementaire, c'est-à-dire l'élection par le peuple du premier ministre. Les pays du Golfe y ont envoyé leurs chars et les Américains n'ont rien trouvé à y redire. La Syrie n'était pas parfaite, mais aucun État n'est parfait au Moyen-Orient! Regardez le Liban. Certes, ce n'est pas une dictature. C'est une démocratie, mais elle est dominée par de petites dictatures communautaires, qui volent l'État quand elles s'entendent entre elles et qui le détruisent quand elles se disputent.

    La réalité, c'est que le retrait américain peu glorieux d'Irak est une défaite occidentale sans précédent. Pour compenser cette défaite, qui a paniqué leurs alliés régionaux, pour regagner de l'influence dans la région, les Américains cherchent maintenant à rallumer le vieil affrontement sunnites-chiites.


    Que vous inspire la déferlante «Frères musulmans», dans le monde arabe?


    En dépit de maintes déclarations apaisantes, cette vague met grandement en danger les communautés chrétiennes d'Orient, lesquelles existaient bien avant le début de l'islam. Contre ce froid, les chrétiens disposaient d'un manteau, d'une veste et d'un pull. Ils ont perdu leur manteau en Irak, leur veste en Égypte, et maintenant on voudrait qu'ils perdent leur pull en Syrie et qu'ils se retrouvent en sous-vêtements au Liban!

    La Syrie d'Assad est vue par beaucoup d'habitants de la région, et notamment par les chrétiens, comme un mur. C'est un mur, dont l'écroulement serait catastrophique. Cela fait peur même aux gens qui n'aiment pas ce régime. Car l'écroulement de ce mur va provoquer de multiples guerres intestines, visant à créer une nouvelle carte géopolitique du Moyen-Orient. Le mur syrien actuel protège les minorités, principalement chrétiennes. Et vous, occidentaux, vous avez entrepris de détruire ce mur: vraiment, je ne vous comprends pas!


    N'exagérons pas. Les Occidentaux ne réclament que le départ d'Assad du pouvoir…


    Mais ne comprenez-vous pas que le départ d'Assad aujourd'hui signifierait la dislocation de l'unité de la Syrie, le déchirement de son armée, l'anarchie, puis le déclenchement de petites guerres civiles partout en Syrie, dont personne ne sortirait vainqueur, à l'exception des groupes fanatiques islamistes? Les chrétiens seraient condamnés à l'exil. L'exemple de l'Irak ne vous a-t-il pas suffi?


    Alors, quelle solution préconisez-vous?


    L'arrêt immédiat de la violence armée des deux côtés, et l'établissement d'un dialogue politique entre le gouvernement Assad et l'opposition. Je connais bien Assad. Je suis sûr qu'il serait prêt à organiser des élections libres. Que ces élections se fassent dans un climat de paix civile et en présence d'observateurs internationaux! Si Bachar arrive à réunir 51 % des voix, qu'il reste ; sinon, qu'il quitte le pouvoir dignement, dans le calme, et qu'une amnistie générale soit prononcée. Vous me dites qu'Assad a beaucoup de sang sur les mains, je vous réponds: qui n'en a pas en Syrie actuellement? La paix est toujours le fruit d'un dialogue entre des parties qui, peu de temps auparavant, s'entre-tuaient.


    N'est-il pas anormal que le Hezbollah, parti libanais, combatte, en Syrie, aux côtés de l'armée de Bachar?


    C'est faux! Dans toute cette affaire, le Hezbollah est le parti libanais qui a montré le plus de retenue et d'esprit de responsabilité. Certes, il ne cache pas son affection pour le gouvernement syrien, lequel ne l'a jamais laissé tomber dans sa résistance à Israël. Mais il ne voit pas de gaieté de cœur couler le sang syrien ; il souhaite une solution politique. Au Liban, le Hezbollah garde son calme et fait tout pour que le conflit syrien ne déborde pas chez nous.


    Une personnalité controversée

    Peut-être la plus influente personnalité de la période syrienne au Liban, le général Jamil Sayyed est né en 1950 dans une famille chiite de la Bekaa. Enfant à Beyrouth, il est scolarisé dans les écoles chrétiennes, en français. En 1971, il sort major de sa promotion d'officiers à l'Académie militaire libanaise et, à ce titre, est envoyé en France, en stage à l'École de cavalerie de Saumur. En 1975, la guerre civile divise l'armée libanaise, chrétiens et musulmans de chaque côté ; le capitaine Sayyed se met à l'écart, jusqu'en juin 1976, date de l'entrée de l'armée syrienne au Liban, appelée au secours par les chrétiens dans leur lutte contre les Palestiniens. Il s'engage dans les rangs des unités multicommunautaires de l'armée libanaise, regroupées par les Syriens dans la Bekaa, et est nommé plus tard chef du service de renseignement de l'armée dans la région. En 1998, le général prosyrien Émile Lahoud, devenu président de la République, le nomme directeur de la Sûreté générale libanaise, l'équivalent de notre DCRI.


    À maintes reprises, il rencontre Bachar el-Assad en tête à tête. Mais, après l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri en février 2005, les manifestants antisyriens réclament sa tête. Il démissionne en mai. Les enquêteurs du tribunal spécial des Nations unies sur le Liban le font incarcérer en août. Il est libéré quatre ans plus tard, le tribunal n'ayant pas réussi à retenir de preuves contre lui. À sa sortie de prison, il porte plainte, en France, pour diffamation, contre le juge allemand Detlev Mehlis, principal responsable de son incarcération. L'affaire n'est toujours pas jugée.


    LIRE AUSSI:


    » Les Turcs s'inquiètent du soutien apporté à l'ASL


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    http://free-medias.com/site/

     

     

    La guerre contre la Syrie

    pour les "Nuls".

    Par Chantal Dupille

     

     

     

    L'OTAN a déclaré la guerre à la Syrie, et nous ne le savons pas.


    Les Médias sont au service de l'Occident, donc au service de ses guerres et de sa mondialisation financière ultra-libérale. En France, nombre de grands titres de la Presse appartiennent aux industriels de guerre, aux marchands de mort. Donc, tout n'est que mensonges et propagande de guerre. Honte aux journalistes vendus aux puissants, "prostitués", honte aux "Merdias" ( pour reprendre les expressions des blogueurs engagés pour la Vérité) !

     

    Il suffit de voir qui ils interviewent pour comprendre leur parti-pris : Débats à sens unique donc faux débats, interviews d'opposants au Régime... on ne voit jamais à l'écran un partisan de Bachar-el-Assad expliquer la situation, défendre le point de vue du pays ! Il faut dire et répéter que nos Merdias sont orchestrés, en France, depuis Sarkozy, par des "Sayanims", en quelque sorte par des agents d'Israël défendant exclusivement les guerres de l'OTAN, la mondialisation financière, les ingérences de l'Occident dans les pays insoumis, les Révolutions "de couleurs"...  -  et tout cela au détriment de l'Information digne de ce nom, honnête (celle que je défends). Et à propos des "Sayanims", il faut aussi savoir qu'ils occupent actuellement dans notre pays, au détriment de son indépendance, tous les postes essentiels non seulement dans la Presse, mais au sein du gouvernement, dans les hautes administrations, etc. Voici des noms de dirigeants : Sarkozy, Copé, Jacob à Droite, et à Gauche, hier DSK aujourd'hui Hollande, Delanoë, Huchon, demain Valls, Hidalgo, Harlem Désir ou Cambaliéris... Autrement dit, la direction des Partis comme les Postes de Président de la République, de Maire de Paris, de Président du Conseil Général etc, sont détenus par une seule Communauté au détriment de la diversité - et de notre pays ! Seule Martine Aubry échappait à la règle, mais elle va être remplacée à la tête du PS, et tant Dominique de Villepin dauphin de Jacques Chirac que Ségolène Royal ont été évincés, ou discrédités par les Médias aux ordres du CRIF. Il est inadmissible de voir tous les secteurs clefs verrouillés par les membres d'une même Communauté au service non de la France, mais en réalité d'Israël et plus largement de l'Occident de plus en plus criminel. Et même les conseillers des Présidents sont sortis du même moule: Attali, DSK, BHL - BHL ce va-t-en guerres pour le compte d'Israël qui devrait se retrouver devant le Tribunal de la Haye, vient d'être reçu par Hollande comme hier par Sarkozy, alors que le nouveau Président a promis le changement !

     

    La Syrie est attaquée par l'OTAN qui se sert de l'opposition des islamistes radicaux, fanatiques, obscurantistes et barbares, contre le Régime de Bachar-el-Assad laïc et tolérant envers les minorités religieuses ou ethniques. Elle use, par tous les moyens à sa disposition,  de son légitime DROIT de défendre son territoire agressé. Le pays est en guerre, il est attaqué de l'extérieur !


    Il n'y a pas de Révolution arabe "spontanée" comme en Tunisie ou en Egypte - d''ailleurs en fait provoquée par les Services Secrets de l'Occident pour déstabiliser les pays, soit parce qu'ils ne sont pas soumis, alignés, soit parce qu'à leur tête il y a des "dictateurs" corrompus, comme Ben Ali ou Moubarak monopolisant les ressources à leur profit et appuyés sur une armée financée par les Américains (donc corrompue elle aussi). L'Occident veut remplacer les dictateurs par des marionnettes dociles laissant par ex les multinationales piller le pays conquis. En d'autres termes, l'accaparement des richesses d'un territoire n'est plus au profit d'un Clan, d'une famille, mais de l'Occident néo-colonial prédateur.

     

    Les Anglo-Saxons ne défendent pas la démocratie dans le monde, ils la piétinent en permanence en favorisant l'accession au pouvoir de dictateurs comme en Amérique Latine des années 80, ou comme en Iran avec le Shah (coup d'Etat de la GB contre le dirigeant iranien démocratiquement élu, Mossadegh, parce qu'il était nationaliste). Et ils n'hésitent pas à s'appuyer sur les barbus d'Al Quaïda pour détruire un Etat souverain tel que la Syrie, voler ses ressources comme le gaz, contrôler le pays, s'en servir ensuite comme rampe de lancement contre l'Iran, exactement comme avec la Libye contre la Syrie.


    Une démocratie, d'ailleurs, ne peut pas être exportée, encore moins bombardée !

     

    Le dirigeant Bachar-el-Assad déplaît à l'Occident parce qu'il refuse de se soumettre à lui, parce qu'il veut protéger la souveraineté de son pays, parce qu'il a créé des liens avec des Etats non alignés comme lui (l'Iran, par exemple), parce qu'il défend le peuple palestinien contre l'armée d'occupation israélienne...


    Il y a toujours eu une Opposition à Bachar-el-Assad, des intellectuels séduits par les mirages de l'Occident prétendument démocratique, et surtout des islamistes fondamentalistes radicaux. Mais ce qui se passe aujourd'hui, c'est la déstabilisation d'un pays souverain par les USA, Israël, la GB et leurs alliés français, du Qatar, d'Arabie Saoudite, de Turquie. Les monarchies pétrolières sont toutes corrompues et la Turqui est un allié fidèle de l'OTAN.


    Aujourd'hui, les Islamistes sont financés et armés par l'Occident judéo-chrétien qui soit dit en passant, aspire à chasser les chrétiens des terres d'Orient là où ils ont toujours fait bon ménage avec les Arabes ou avec les Musulmans (Ex: Palestine occupée, Irak, Libye, Syrie, Iran..). Et ces fanatiques sont prêts à tout pour abattre Bachar-el-Assad laïc et nationaliste.


    Les massacres sont soit mis en scène dans les Studios du Qatar, soit ils proviennent d'anciennes images (d'Irak par ex), soit, aujourd'hui, ils sont commis par les islamistes eux-mêmes ivres de fureur contre la Syrie laïque, moderne, et prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Ces massacres sont présentés par les "Merdias" comme étant perpétrés par l'Armée fidèle au Régime, alors qu'ils sont commis par les islamistes barbares. Tout n'est que mensonges. L'Armée syrienne dite "libre" n'est pas libre mais financée et payée par l'Occident pour servir ses intérêts. Et l'Observatoire des Droits de l'Homme n'est qu'une officine au service des intérêts de l'Occident (pas neutre, donc), et il est basé en GB. Tout n'est qu'imposture !

     

    Quant aux bombardements, il ne s'agit pas pour Bachar-el-Assad diabolisé par l'Occident d'assassiner son peuple, mais de le défendre, et ces bombardements ne sont pas exécutés pour tuer les civils, mais afin d' éliminer les terroristes islamistes réfugiés dans des maisons, ou même dans des établissements publics (hôpitaux, Monuments historiques..). Il faut savoir que les mercenaires de l'Occident se réfugient dans des ruelles étroites pour ne pas être attaqués par les tanks : En prenant en otage la population, en égorgeant des civils fidèles à Bachar-el-Assad, en massacrant pour que les Merdias instrumentalisent les faits contre le Régime.

     

    Ingérence de la France :


    Pourquoi la France de François Hollande fait-elle la même politique que sous Sarkozy (agent de la CIA et du CRIF) en s'ingérant dans les Affaires des autres ? En nommant Fabius le Sayanim à la tête du Ministère des Affaires Etrangères, Hollande a délibérément choisi de poursuivre la politique impériale et impérialiste de son prédécesseur à l'Elysée. Avec lui, il n'y aura pas de changements : Il est prisonnier du CRIF, c'est juste un fidèle exécutant des décisions du CRIF lui-même au service exclusif des intérêts d'Israël. En clair, comme Sarkozy et contrairement à un Chirac ou surtout à un de Gaulle, Hollande sous influence entraînera la France, sans concertation et sans l'accord des Français, dans les aventures impériales et impérialistes de l'Occident criminel seulement soucieux de contrôler tous les Etats de la planète... et leurs ressources !


    Jusqu'à quand tolèrerons-nous les mensonges des Médias et ces guerres économiques sanguinaires ruinant des pays entiers (Irak, Libye, états africains...) ? Jusqu'à quand laisserons-nous les pires atrocités se produire au nom de la France ? Jusqu'à quand supporterons-nous de voir notre pays, en tête de ces croisades abominables, risquer de subir des représailles sur son sol truffé de centrales nucléaires ?


    Il est important de se poser ces questions. Car la réflexion précède l'action contre la guerre...


    Chantal Dupille 

     

    http://chantaldupille.over-blog.com

     

     

    Voir aussi :

    La guerre en Syrie vue par une télévision syrienne (vidéo en Français)

     

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    A lire ou à voir :


    http://www.legrandsoir.info/l-iran-celui-dont-nos-medias-ne-parlent-pas.html

     

    http://www.dailymotion.com/video/xt4cvj_interview-de-rene-balme-maire-de-grigny-par-reopen911_news#from=embediframe

     


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