• U.E. : Pacte pour l'Euro plus,

    pacte de destruction des droits sociaux

     

     

    Patrick Le Hyaric
    .
    Crise économique et sociale en Europe : Le Conseil européen des 24 et 25 mars a adopté un pacte, au mépris des Parlements nationaux et du Parlement européen, dont les dispositions vont encore plus loin que le traité de Lisbonne en matière d’austérité et de destruction des droits sociaux.
    Crise économique et sociale en Europe : Le Conseil européen des 24 et 25 mars a adopté un pacte, au mépris des Parlements nationaux et du Parlement européen, dont les dispositions vont encore plus loin que le traité de Lisbonne en matière d’austérité et de destruction des droits sociaux.
    Commentaire :

    Alors, à quand cette pétition citoyenne, je suis certaine que le million sera vite atteint ? C’est même une pétition qui peut exploser en nombre.

    Faut-il que l’on entame une marche vers le Conseil européen avec pelles, râteaux, pavés, etc…. pour se faire entendre ?

    La voilà votre Europe :

    http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/07/1053212-Albi-Morte-seule-avec-son-chien-a-ses-cotes-depuis-50-jours.html#xtor=EPR-1

    http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/07/1053705-Apres-le-plombier-polonais-les-gaziers-portugais.html#xtor=EPR-1

    Magnifique n’est-ce pas.. et c’est tous les jours comme ça !!!

     

     

    Heureusement qu'il y a les Elus communistes pour tirer la sonnette d'alarme et dénoncer !

    Un million de signatures permettrait de changer ce Pacte ignoble..

    (note d'eva)

     

     




     

     

    Pétition en faveur des Plantes Médicinales :
    l'Ouragan sur Internet

     

    .

    Chers amis,

    • Notre pétition contre la directive européenne sur les plantes médicinales (THMPD) a déclenché un ouragan sur Internet. Faites circuler la nouvelle version de notre vidéo, qui est à l'adresse suivante : www.defensemedecinenaturelle.eu

    • Compte tenu de la dimension européenne du problème et de vif débat suscité sur les sites francophones, nous lançons une version anglaise de la pétition. Cliquez ici pour y accéder. Ou transférez ce lien à vos contacts européens : http://savenaturalhealth.eu

    • Lisez en bas de ce courriel l'interview de Thierry Souccar sur les dangers qui pèsent sur la santé naturelle en Europe. Thierry Souccar est le fondateur du site de référence  www.lanutrition.fr, et co-auteur du best-seller "Santé, Mensonge et Propagande", aux Editions du Seuil. (Thierry Souccar publie aussi une newsletter sur les nouvelles découvertes de la santé naturelle : vous pouvez la recevoir gratuitement en cliquant ici).

    • Nous répondons ci-dessous aux fausses rumeurs qui ont suivi notre pétition. Vous pourrez constater que loin d’être une vue de l’esprit, comme certains l'ont écrit, la menace contre les plantes médicinales est bien réelle.

    • Notre but est maintenant de faire évoluer cette réglementation dans le sens d’une plus grande liberté d’accès aux plantes.

    • L'objectif est UN MILLION de signatures. Nous vous demandons donc de faire circuler le lien vers notre vidéo en français www.defensemedecinenaturelle.eu, ainsi que notre vidéo en anglais auprès de toutes les personnes que vous connaissez et qui peuvent jouer les relais dans les autres pays européens :  http://savenaturalhealth.eu


    Réactions... et contestations


    Notre vidéo et notre pétition ont déclenché un intense débat public, y compris des articles dans la grande presse (Le Point) et une émission à la télévision belge. Vos signatures ont d'ores et déjà obligé les autorités européennes à clarifier leur position, et notre mouvement a été l'occasion pour les différents acteurs de préciser leurs analyses.

    Le danger de la directive 2004/24/CE (le nom officiel de la THMPD) étant majeur, nous avons immédiatement reçu le soutien de centaines de blogs et sites Internet, et de dizaines de milliers d'internautes qui ont relayé notre appel.

    En revanche, plusieurs voix influentes ont critiqué notre action, alors que nous pensions au départ que nous pourrions compter sur leur soutien.

    Nous avons été très surpris de ces réactions négatives, d'autant plus que certains ont été jusqu'à faire circuler sur Internet des messages accusant notre Collectif de n'être qu'un faux-nez de l'industrie des compléments alimentaires. Pire encore, des rumeurs ont circulé sur Internet prétendant que la THMPD ne représente AUCUN danger pour les plantes !!

    Nous souhaitons répondre méthodiquement à ces accusations infondées, tout en précisant que, pour beaucoup, elles portaient plus sur la forme que sur le fond :

     

    L’article du Point


    Le magazine Le Point a publié le 29 mars un article dénonçant notre mobilisation comme une simple fausse rumeur sur Internet. A l'appui de cette violente accusation, la réaction de Frédéric Vincent, porte-parole de la Commission européenne sur les questions de santé, qui déclare, sans rougir, que « Cette rumeur relève du délire ». « Il est hors de question pour nous de retirer ces produits du marché », martelle-t-il.

    Les choses sont-elles si claires ? Absolument pas, comme en témoigne la suite de l'article :

    « Il y avait des autorisations délivrées sur des bases un peu légères », continue Frédéric Vincent. « La Commission a donc imaginé un système de régulation calqué sur le modèle des médicaments classiques, mais simplifié. »

    Nous y voilà. Après avoir dit que l'alerte que nous diffusons « relève du délire », le fonctionnaire européen admet précisément ce que nous dénonçons : une nouvelle procédure d'agrément pour les plantes médicinales à usage thérapeutique, certes simplifiée, mais néanmoins inspirée de la procédure prévue pour les médicaments classiques, et donc coûteuse et potentiellement hors de portée pour d'innombrables petits fabricants qui n'ont pas les départements de juristes des industries pharmaceutiques.

    La suite de l'article est à l'avenant.

    Le journaliste écrit en toute lettre que « Aucun test sur l'efficacité ou la sécurité des herbes ne sera exigé », et qu'il suffira aux fabricants de donner « des preuves que le produit a été utilisé à but médical pendant les trente dernières années, dont au moins quinze ans au sein de l'Union européenne ».

    Mais d'une part, rien n'indique que réunir de telles preuves sera si simple que cela. Pour de nombreux fabricants artisanaux, monter de tels dossiers pourrait bien se révéler hors de portée, et c'est justement ce que nous dénonçons.

    D'autre part, et c'est bien plus grave, le journaliste, qui vient d'affirmer que « aucun test d'efficacité ne sera exigé » conclut son paragraphe sur une déclaration du même fonctionnaire européen, Frédéric Vincent, qui affirme, goguenard : « Ceux qui n'ont rien fait paniquent. Il leur suffit pourtant de prouver que leurs herbes ont une efficacité. » (Source)

    Il faudrait savoir ! Les fabricants devront-ils ou non apporter des « preuves », au sens où on l'entend pour les médicaments, de l'efficacité des plantes médicinales ?

    Comment, dans ces conditions, nous accuser de « fausse rumeur », alors que le porte-parole de la Commission européenne, confirme exactement ce que nous dénonçons : la nouvelle procédure européenne obligera les petits fabricants à « prouver l'efficacité » de tous les remèdes utilisés à base de plantes, avec les coûts, les délais, et les tracasseries administratives que cela implique.

    D'autres critiques, plus sérieuses, ont émergé de part et d'autre.

    La position de Thierry Thévenin,
    président du syndicat SIMPLES (artisans herboristes)

    Le Président du syndicat d'herboristes SIMPLES, Thierry Thévenin, que nous citions dans notre vidéo, a lui aussi dénoncé notre pétition comme de la « propagande ».

    Mais le problème, c'est qu'il faut lire la suite de ce qu'a écrit Thierry Thévenin. Certes, il écrit que notre texte accumule « raccourcis et effets d'annonce chocs ».

    Mais juste après, Thierry Thévenin écrit :

    « Cet appel présente toutefois le mérite de soulever et de porter au débat public la question du développement inquiétant (voire terrifiant) de l’arsenal des normes, des experts, des homologations qui aboutit au verrouillage et au contrôle du secteur des plantes médicinales, des médecines complémentaires et de l’herboristerie, comme d’ailleurs celui de presque tous les autres secteurs de notre civilisation. » (Source)

    Ailleurs sur le site, il écrit que :

    « [Cet appel] a le mérite de mettre en lumière un phénomène bien réel et inquiétant : l’inflation galopante des outils et des procédures réglementaires qui, sous le louable prétexte de protéger le public, le déresponsabilisent et l’assujettissent progressivement aux rares groupes de pression ou d’intérêt - groupes de lobbying - (industriels, distributeurs, médias,…) qui sont suffisamment organisés et puissants pour avoir les moyens de décrypter, analyser, orienter ces mesures ou même plus simplement d’exister légalement en passant à travers le crible de ces dispositions juridiques d’une incroyable complexité. Si vous en doutez ou si voulez simplement mesurer cette complexité, allez explorer l’adresse suivante:
    http://ec.europa.eu/health/human-use/herbal-medicines/index_en.htm »(Source)


    Nous sommes donc d'accord sur le fond avec Thierry Thévenin. Sous couvert d'assurer « notre sécurité », de nouvelles directives liberticides sont mises en oeuvre par l'Administration sous la pression de lobbys, et c'est exactement ce que nous dénonçons, une nouvelle fois.

    Cette nouvelle réglementation européenne est tout sauf un fantasme ; le processus d'étouffement des médecines complémentaires est en cours, et ne fera que s'accélerer si les citoyens ne se mobilisent pas.

    Il est plus qu'urgent aujourd'hui d'opposer un front uni à « l'inflation galopante des outils réglementaires » dénoncée par Thierry Thévenin, qui porte atteinte à nos libertés les plus fondamentales, à commencer par notre liberté de nous soigner autrement.

    Il est plus urgent que jamais de poursuivre notre mouvement, et de lui donner une ampleur européenne. Merci de continuer à faire circuler notre vidéo (nouvelle version) : www.defensemedecinenaturelle.eu

    Une autre critique

    Une autre critique, reprise par plusieurs commentateurs, a consisté à nous reprocher de dénoncer une directive entrant en application le 30 avril 2011, alors qu'elle a en réalité été votée dès 2004, et que les fabricants ont donc eu sept années pour « se mettre aux normes ».

    Sur un plan strictement juridique, nous faisons notre mea culpa : Au lieu d'écrire, « une nouvelle directive entrera en application le tant », nous aurions dû écrire : « une directive de 2004 entrera en vigueur de plein droit le tant ». Nous avons changé notre vidéo en ce sens.

    Cependant, sur le principe, nous ne retirons pas un cheveu à ce que nous dénonçons :

    La Commission Européenne nous dit : « attention, nous allons vous imposer de nouvelles restrictions. Mais ne vous plaignez pas, vous avez un délai pour vous préparer. » Pour nous, le fait qu'il s'agisse d'une directive entrant en application en plusieurs étapes n'enlève rien à son caractère abusif.

    Le syndicat des fabricants de compléments alimentaires

    Enfin, nous voulons aussi répondre aux propos du syndicat des fabricants de compléments alimentaires Synadiet, repris aussi par certains blogs.

    Selon eux, cette directive européenne, dans la mesure où elle offrirait un cadre juridique simplifié aux plantes médicinales, ne change rien par rapport à la législation française en application jusqu'à présent, et pourrait même leur être favorable.

    Pour le Synadiet, « le seul impact que pourrait avoir cette directive 2004/24/CE concerne les produits de médecine chinoise et indienne ».

    Outre que, selon nous, la médecine chinoise et la médecine indienne peuvent difficilement être considérées comme une simple épiphénomène de la médecine par les plantes, il nous semble utile de rappeler que la législation française est, justement, extrêmement pointilleuse et restrictive sur le sujet de la médecine naturelle, et que le fait que l'Europe entérine cette législation justifie nos craintes et le mouvement de dénonciation que nous avons souhaité initier.

    La raison en est simple, et c'est une question de principe : au lieu d'interdire la vente de remèdes à base de plantes dont la dangerosité et la toxicité ont été prouvées, ce qui serait évidemment souhaitable et parfaitement légitime, l'administration française a pris historiquement le parti d'interdire toutes les plantes qu'elle n'avait pas explicitement autorisées.

    Le résultat est connu : sur des dizaines de milliers de plantes médicinales existant dans le monde entier, donc plus de 1500 en France métropolitaine seulement, selon le Professeur Fournier, seules 34 – oui, trente-quatre ! - ont été autorisées en France jusqu'au début des années 2000.

    Avec l'Union Européenne, on a observé un léger frémissement, le nombre de plantes autorisées passant à 148, en dix ans.

    Il n'en reste pas moins que, à ce rythme, et avec les coûts que cela induit pour les fabricants, les citoyens européens seront, durant des décennies, privés de milliers de plantes médicinales, et ce par le fait de la directive, la THMPD, que nous jugeons donc arbitraire, et que nous souhaitons dénoncer.

    Nous avons besoin de vous

    Plus que jamais, nous voulons nous mobiliser, et continuer à mobiliser, les citoyens autour de nous, pour amender la directive THMPD et, si possible, la supprimer.

    Après l'onde de choc que nous avons provoquée à la Commission Européenne par notre seule pétition en français, il est clair que nous pouvons engager un vrai bras de fer si notre mouvement s'étend.

    Alors merci de continuer à faire circuler notre pétition www.defensemedecinenaturelle.eu, et de faire connaître à tout votre entourage européen l'existence de notre vidéo en anglais : http://savenaturalhealth.eu

    Enfin, pour les personnes qui souhaitent aller plus loin sur le sujet de la THMPD, nous avons décidé de donner la parole à un expert incontesté du sujet, Thierry Souccar, co-auteur avec l'avocate Isabelle Robard du best-seller « Santé, Mensonge et Propagande » (éditions du Seuil).

    Dans l'interview exclusive ci-dessous, Thierry Souccar fait le point sur les dangers qui pèsent aujourd'hui sur la médecine naturelle en Europe.

    Avec tous nos remerciements de votre mobilisation.

    Augustin de Livois
    Pour le Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle


    Trois questions à Thierry Souccar

    Thierry Souccar, vous êtes co-auteur du best-seller « Santé, Mensonges et Propagande » (Editions du Seuil) qui dénonce notamment les excès des réglementations sur les compléments alimentaires. Que pensez-vous de cette campagne contre la directive THMPD ?

    Thierry Souccar. Il faut d’abord dire ce qu’est cette directive européenne. Elle a été prise en 2004, pour une application en 2011, et elle poursuivait deux objectifs : donner un cadre règlementaire aux plantes médicinales traditionnelles sans usage médicinal bien établi mais dont l’usage est traditionnel depuis au moins 30 ans dans la communauté (ou 15 ans dans un pays tiers), et assurer au consommateur une sécurité d’utilisation. Par rapport aux médicaments, les formalités d’enregistrement sont allégées puisqu’il suffit de déposer un dossier reposant sur la démonstration d’un usage traditionnel pour l’indication retenue et attestant de la qualité des procédés de fabrication. Il est possible, en étant optimiste, qu'en offrant un cadre législatif aux plantes médicinales, elle en facilite l'usage, notamment en France. Malgré tout, l’émoi suscité par la date butoir d’avril 2011 et la campagne qui a suivi est légitime. Tout d’abord, les fabricants qui ne se sont pas mis en conformité ne pourront pas continuer à commercialiser leurs plantes, donc le consommateur craint à juste titre d’avoir des difficultés à se procurer ses plantes habituelles, au moins momentanément, et il ne l’accepte pas. Ensuite, certains reprochent à la directive de favoriser les plantes européennes, et dans une moindre mesure chinoises et indiennes (ayurvédiques) au détriment des centaines ou de milliers de plantes « exotiques » africaines ou américaines ou d’Océanie. Enfin, il y a le coût d’enregistrement, qui varie considérablement d’un pays à l’autre. On craint une course à l’armement, de plus en plus lourde, de plus en plus contraignante, de plus en plus coûteuse qui ne profite qu’aux grosses structures. On aurait pu imaginer une procédure plus simple, sur la base de monographies mises à disposition par l’Europe, assorties d’un coût d’enregistrement réduit, par exemple quelques dizaines d’euros comme c’est d’ailleurs le cas en république tchèque.

    L'approche adoptée par la Commission européenne pour encadrer l’utilisation des médicaments est-elle une menace pour la liberté thérapeutique ?
    Tout d’abord s’agissant de santé, la priorité est évidemment d’être extrêmement vigilant. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de règles, de contrôles et d’une administration capable de les exercer avec mesure et équité. Jusqu’ici, en matière de libertés thérapeutiques, l’Europe a joué un rôle positif ; elle a servi de rempart contre les débordements d’administrations nationales qui sont, comme en France, souvent hostiles aux médecines complémentaires. Par exemple, l’utilisation dans les compléments alimentaires des plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée était bien plus limitée en France que dans la majorité des autres états membres de l’Union Européenne. Or, grâce à l’Europe, depuis 2008 un décret a fait passer de 34 à 148 les plantes qui ne relèvent plus du monopole de distribution pharmaceutique. C’est insuffisant, mais c’est mieux. Par ailleurs, le cadre juridique mis en place au niveau européen a permis à des fabricants et des thérapeutes de gagner des procès face à l’administration française, et la France a aussi été condamnée à de maintes reprises par la Cour européenne de justice pour abus de droit et non respect des règles européennes, de libre circulation par exemple. A nous tous de faire en sorte que l’Europe reste cet espace de liberté et surtout qu’elle l’élargisse. Nous devons par exemple exiger plus de transparence de l’Agence européenne du médicament, qui est traversée par les mêmes conflits d’intérêt que ceux mis à jour à l’Afssaps. Nous devons amener Bruxelles à élargir le périmètre des allégations, des substances et des doses autorisées dans les compléments alimentaires. Nous devons avoir cette même démarche d’élargissement pour les plantes médicinales d’usage traditionnel et pour d’autres pratiques complémentaires comme la naturopathie ou la médecine chinoise. Nous devons aussi veiller à ce que l’arsenal règlementaire reste raisonnable.

    Quels sont les principaux dangers, selon vous, qui pèsent actuellement sur les médecines naturelles, en Europe ?
    En ce qui nous concerne, nous Français, les principaux freins viennent de notre administration nationale qui est, comme je l’ai déjà dit, traditionnellement hostile aux compléments alimentaires, hostile à la libération des plantes qui relevaient ou relèvent du monopole pharmaceutique, hostile à la naturopathie, à la médecine chinoise etc. La réglementation prise au niveau européen oblige la France à desserrer son étau, mais l’Europe est encore très perméable aux exigences des Etats-nations. Certains de ces états qui ont une vision extrêmement restrictive des médecines naturelles exercent une influence sur la règlementation. Par exemple, dans le cas des compléments alimentaires on sait que la France a tout fait pour limiter la portée des mesures prises au niveau européen. Il est donc nécessaire d’exercer un véritable contre-pouvoir au niveau des instances qui discutent de ces règlements touchant aux médecines naturelles pour permettre l’accès à des substances ou des pratiques de santé qui ont prouvé leur intérêt, mais qui restent aujourd’hui inaccessibles aux Européens, quand elles ne sont pas purement et simplement illicites.

    Thierry Souccar diffuse par courrier électronique des informations gratuites sur les nouvelles découvertes de la médecine naturelle et de la nutrition. Pour vous inscrire vous aussi, cliquez ici

    ******************

    Ce email vous est envoyé par le Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle.

    Pour nous écrire : contact@defensemedecinenaturelle.eu

    Pour nous envoyer de la documentation par courrier, merci de vous adresser à :

    Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle
    253A Chaussée de Wavre
    1050 BRUXELLES - BELGIQUE

     .

     

     

     

    http://www.philippetastet.com/contenu/abonnes/Magic/images/ue-bove-ogm.jpg

    OGM : l’Union Européenne au service de Monsanto

     

    L’affaire de la commercialisation du maïs Monsanto vient de connaître un nouveau rebondissement : après l’échec de la tentative de la Commission Européenne pour interdire son interdiction, la multinationale reprend son combat avec l’aide de la Cour de Justice Européenne.

     

     

    L’UE contre les Etats et les peuples


    Il y a un très large consensus dans les pays européens et au sein des gouvernements pour ne pas autoriser la culture des OGM. Si on peut comprendre les regrets des scientifiques, le principe de précaution est tout de même recevable. Il y a suffisamment de littérature soulignant les dangers à long terme de certaines innovations scientifiques pour n’autoriser que très progressivement l’utilisation de ces nouvelles technologies, après des tests sérieux.

    Mais malgré l’opposition des peuples et des gouvernements, cette europe cherche absolument à faire valoir les intérêts de Monsanto. Après un feuilleton incroyable, la Commission Européenne avait trouvé le moyen d’interdire aux Etats d’interdire la culture d’un certain nombre de plantes OGM. Mais les Etats avaient bloqué la manœuvre en réunissant 75% des voix  contre le projet de Bruxelles (il faut noter qu’en-deçà de deux tiers, le projet de la Commission passait !).

    Mais cet échec n’a pas découragé Monsanto, qui tente une nouvelle manœuvre par le biais de la Cour Européenne de Justice. Son avocat général a tranché dans le sens de Monsanto, jugeant illégale l’interdiction faite par la France de la culture du maïs Monsanto. Il aurait fallu demander à la Commission, dont on connaît bien les penchants pour les produits transgéniques, ou même pour les farines animales, qu’elle essaie d’autoriser de nouveau.

     

    Une Europe anti-démocratique et soumise aux intérêts particuliers


    Il y a énormément d’aspects choquants dans ce mauvais feuilleton. Tout d’abord, cette Europe cherche à imposer la culture de produits que ni les peuples ni les gouvernements ne souhaitent. Après d’innombrables affrontements où la Commission a été mise en large minorité, il est vraiment révoltant que cette autorisation revienne par la fenêtre de la Cour Européenne de Justice. Il y a un manque de respect très préoccupant pour les avis exprimés démocratiquement par les Etats.

    Mais ce n’est pas tout. Comme pour les farines animales, il est difficile de ne pas y voir des affaires de gros sous. Monsanto va bien, très bien. De 2003 à 2009, son chiffre d’affaire est passé de 5 à 12 milliards de dollars, et ses profits ont été multipliés par 20, à 2 milliards. Bref, Monsanto a beaucoup d’argent pour essayer de peser sur les décisions de cette europe, qui semble particulièrement ouverte à l’influence financière des lobbys et autres intérêts privés.

    Pire, il est question de conflits d’intérêts entre les autorités européennes chargées des avis scientifiques sur les OGM. En clair, certains des décisionnaires européens travaillent directement pour les industriels, ce qui permet de questionner leur indépendance et leur perméabilité à l’avis de ces mêmes grands industriels, gouvernés par la seule logique du profit maximal et non de la sécurité maximale. D’ailleurs, c’était l’Europe qui avait imposé à la France la commercialisation du Red Bull…


    Cette affaire de la commercialisation des semences transgéniques de Monsanto éclaire d’une lumière très inquiétante ce projet européen, antidémocratique et qui semble à la botte des intérêts des puissants au mépris de l’avis des peuples et des gouvernements.


    http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/

     

    OGM : l’Union Européenne au service de Monsanto et contre les peuples

     

     


    votre commentaire
  • Par Ivan du Roy (7 avril 2010)

    Dans un appel, près de 400 économistes, syndicalistes ou personnalités politiques dénoncent les graves conséquences sociales qu’entraînerait un allongement de la durée de cotisations. Pour pérenniser le système de retraite, ils proposent un nouveau partage de la richesse produite.


    © Droits réservés

    Les mesures envisagées par le gouvernement pour financer les retraites « condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes ». Et ce, dans un contexte où, depuis quinze ans, la succession des réformes du système de retraite a « déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 % ». Ce réquisitoire est dressé par près de 400 universitaires, économistes, sociologues ou philosophes, de Philippe Corcuff à Henri Sterdyniak (Observatoire français des conjonctures économiques). Ils ont été rejoints par des responsables syndicaux (CGT, Solidaires, FSU, Unef) ou associatifs (Attac, Fondation Copernic, Agir contre le chômage…), et par plusieurs élus ou personnalités de gauche, de Cécile Duflot à Olivier Besancenot, en passant par Noël Mamère, Marie-George Buffet, Patrick Braouezec, Jean-Luc Mélenchon, des proches de Benoît Hamon, comme Razzy Hammadi, secrétaire national du PS, ou des nouveaux élus d’Europe Écologie. Ils lancent ensemble, ce 7 avril, un appel pour « faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites ».

    Face à des syndicats très divisés sur le sujet, et à des leaders politiques, en particulier au PS et à Europe Écologie, plutôt timorés, cet appel vise à lancer la mobilisation alors que la première phase de concertation s’ouvre le 12 avril, sous l’égide du nouveau ministre du Travail Eric Woerth, et que le Conseil d’orientation des retraites (COR) doit adopter son nouveau rapport le 14. La bataille autour des retraites est lancée.

    Solidarité entre générations

    Les principales pistes gouvernementales, et du Medef, pour assurer le financement du système – l’allongement de la durée de cotisation et la suppression de l’âge légal de départ - sont battues en brèche par les signataires : « Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. » Ils craignent également que le COR ne change le mode de calcul des cotisations, donc le montant des pensions perçues, au gré des exigences de financement de l’assurance vieillesse. « Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salariés pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps. »

    Plutôt que d’allonger l’âge de départ à la retraite « à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef », l’appel propose un nouveau partage de la valeur ajoutée qui résorberait les déficits des caisses de retraite. Ses signataires rappellent que les dividendes ont explosées, passant de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007, pendant que la part des salaires dans la valeur ajoutée chutait en parallèle. Il s’agit donc de s’attaquer aux revenus financiers, qui profitent largement aux plus riches, plutôt que de demander aux salariés de « travailler toujours plus ». « Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité. » Une mobilisation « citoyenne » qui doit se mettre en place d’ici l’automne, quand le Parlement se saisira du projet de réforme.

    Ivan du Roy


    votre commentaire
  • http://www.bakchich.info/IMG/jpg_Areva-en-Afrique.jpg

    http://www.bakchich.info/IMG/jpg_Areva-en-Afrique.jpg

     

     

     

    http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=781


    01/04/2011
    Fukushima : un document interne d'AREVA démontre tout le cynisme de l'industriel


    Anne Lauvergeon, la n°1 d'AREVA, est actuellement en déplacement au Japon pour « apporter l'aide et l'expertise d'AREVA » dans la gestion de la catastrophe de Fukushima. À cette occasion, le Réseau « Sortir du nucléaire » rend public un document interne d'AREVA qui démontre que, loin de se soucier réellement du sort des Japonais, l'industriel se préoccupe avant tout des impacts éventuels de la catastrophe de Fukushima sur la construction de nouvelles centrales nucléaires... et donc sur son chiffre d'affaire !

    Le déplacement d'Anne Lauvergeon, parallèle à celui de Nicolas Sarkozy, relève d'une stratégie de communication, de la part du pays leader sur le marché nucléaire mondial. Il s'agit d'instrumentaliser la catastrophe de Fukushima pour valoriser les technologies nucléaires d'AREVA, sous couvert d'apporter à Tepco une aide pour le moins hypothétique.

    Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce le cynisme dont fait preuve AREVA au moment même où la population japonaise souffre des conséquences dramatiques de la catastrophe nucléaire de Fukushima.

    Consultez le document interne d'AREVA (en anglais) intitulé « Impact of Fukushima event on nuclear power sector » en date du 25 mars 2011 en cliquant ici : http://groupes.sortirdunucleaire.org/alerte-japon/DocinterneAREVA-25Mars2011.pdf

    Ci-dessous deux des extraits les plus significatifs de ce document.

    Contacts presse :
    François Mativet : 06 03 92 20 13
    Opale Crivello : 06 12 40 59 51




    TRADUCTION EN FRANCAIS DES EXTRAITS DE CE DOCUMENT INTERNE AREVA :

    Page 4 :

    Principaux effets attendus de l'évènement de Fukushima sur le secteur électro-nucléaire

        * La plupart des pays engagés dans le nucléaire ou dans un programme de construction ont eu des réactions plutôt rationnelles suite à l'événement de Fukushima
          - L'énergie nucléaire est nécessaire
          - Ne surfent pas sur une vague émotionnelle
          - Des leçons doivent être tirées de la crise japonaise

        * La plupart des pays ont annoncé des contrôles de la sécurité de leurs installations nucléaires existantes:
          - Pour quatorze pays européens, ces contrôles incluront des audits

        * Quelques pays ont déjà annoncé qu'ils reverront leurs standards de sécurité

        * Seule l'Allemagne a annoncé d'emblée des mesures plus rigoureuses à l'égard de leurs installations (fermeture temporaire des sept centrales les plus vieilles, moratoire de trois mois sur l'allongement de leur durée de vie).

        * Les nouvelles constructions – particulièrement celles avec les dates d'entrée en service commercial les plus proches – pourront être reportées pour tenir compte de standards de sécurité et de procédures d'autorisation modifiés.

        * Il n'est cependant pas question – en-dehors du Japon – d'annuler un quelconque programme de construction, ou d'arrêter des constructions en cours





    EXTRAITS DU DOCUMENT INTERNE ORIGINAL D'AREVA

    Page 4 :

    Main potential impacts of Fukushima event on nuclear power sector

        * Most countries with a nuclear installed base and/or a New Build program have had pretty rational reactions following Fukushima event
          - Nuclear energy is necessary
          - Do not surf on the wave of emotion
          - Lessons have to be learned from Japanese crisis

        * Most countries announced safety reviews on their existing NPPs :
          - For 14 European countries, those reviews will include check-ups

        * A few countries have also already announced that they will review their safety standards

        * Only Germany directly announced more stringent measures regarding its installed base (temporary shut-down of 7 oldest plants, 3-month moratorium on lifetime extension)

        * New Builds – especially the ones with the closest CODs – may be delayed in order to integrate amended safety standards / licensing process

        * However there is no question – outside of Japan – to cancel New Build programs or stop current constructions





    Lien permanent vers ce communiqué: http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=781

     

     


    votre commentaire
  •  

    Blanchiment D`argent - Le cas du couple Ado-Dominique Nouvian

    image dépèche
    Le couple Ouattara

       

    En Occident, la tendance est à la lutte contre le blanchiment d'argent sale et les paradis fiscaux. Cela, pour moraliser le monde de la finance. En Côte d'Ivoire, il y a pourtant un candidat à l'élection présidentielle qui a des liens avec ces réseaux mafieux qui mettent souvent à mal, les économies de leurs pays. Ouattara se dit propriétaire d'une impressionnante fortune.

     

    Comment l'a-t-il acquis ?

     

    Le temps vous propose un document qui vous dit tout sur la fortune de ce couple qui veut, par tous les moyens, diriger la Côte d'Ivoire. Arrivé aux affaires après avoir battu au deuxième tour de l'élection présidentielle française, la candidate socialiste Ségolène Royal en mai 2008, Nicolas Sarkozy a hérité d'un grand nombre de dossiers chauds de son prédécesseur Jacques Chirac.

     

    Au nombre de ces dossiers, figure en bonne place la crise ivoirienne qui a, ces 5 dernières années, rendu totalement exécrables les relations entre la Côte d'Ivoire et la France. Français en qui les opposants à Laurent Gbagbo voyaient en ''Chirac bis'' Le nouveau patron de l'exécutif. Afin de mieux connaitre les principaux acteurs politiques ivoiriens, une enquête est ouverte sur chacun d'eux.

     

    En somme, une carte de visite complète de présidentiable ivoirien que les barbouzes français se chargent de confectionner à l'attention du ''grand patron''. A l'exercice, les petites notes blanches sur Ouattara sont les plus nombreuses. Les raisons ? Nul ne le sait car le rapport des agents est muet sur la question. Mais il ressort des investigations des services secrets de l'Elysée qu'Alassane Dramane, est totalement inconnu des fichiers du fisc français et ne détient en son nom propre, aucun bien immobilier.

     

    On pourrait croire qu'il y a erreur sur la personne de M. Ouattara. Eh bien, non ! Il s'agit bel et bien du patron du Rdr et son état civil est ainsi établi dans le document top confidentiel des services de renseignements français dont nous avons obtenu copie : ''Né le 1er janvier 1942 à Dimbokro (Côte d'Ivoire), de nationalité ivoirienne, titulaire d'une carte de séjour privilégiée valable 10 ans. Figure également sur le registre des diplomates accrédités auprès des autorités françaises, est marié avec madame Nouvian Dominique Claudine, veuve Folloroux, née le 16 décembre 1953 à Constantine (Algérie), de nationalité française.

     

    De statut résident étranger, il fait élection de domicile à Paris, 140 avenue Victor Hugo- Paris 16e, dans un appartement propriété de son épouse. A Abidjan où il réside régulièrement, il demeure quartier Ambassade Cocody 01 BP 1206 Abidjan - Côte d'Ivoire.'' On ne peut s'empêcher de se demander comment une personnalité de la trempe de Ouattara, qui a résidé de longues années en France où il disposait de comptes en banque, peut-il être ''inconnu des services fiscaux français''.

     

    Avec lui, son épouse Dominique Nouvian dont les contributions sont jugées nettement en deçà de ses avoirs tant en nature qu'en numéraire. Ayant trouvé cela suspect, les enquêteurs de l'Elysée ont suivi des pistes qui leur ont permis de mettre au grand jour les pratiques du couple Ouattara pour échapper au fisc français et s'enrichir de façon illicite. Les autres membres de la famille ne sont pas ignorés ; les activités et avoirs de chacun sont passés au peigne fin.

     

    Le mythe sur les comptes de Ouattara

    Avec étonnement, les renseignements se sont rendus à l'évidence que l'homme politique ivoirien n'est propriétaire d'aucun compte bancaire ni d'un quelconque bien, imposable, sur le territoire français. Ils découvrent, après un travail de longue haleine, qu'en 1993, alors qu'il était le tout puissant premier ministre d'Houphouët-Boigny, Alassane Ouattara a ouvert un compte spécial dans une banque parisienne. Notamment, à la City Bank Paris.

     

    Ce compte a fonctionné régulièrement jusqu'au 30 octobre 1999, date à laquelle le titulaire a décidé de sa fermeture et du transfert de tous les fonds qui y étaient logés, à la ''City Bank Génève''. A cette date, ce compte classé rouge selon le jargon bancaire, géré par le fondé de pouvoirs, était créditeur à sa fermeture d'environ 9,5 milliards Fcfa. Il était alimenté par des fonds en provenance soit des Caraïbes, soit des Antilles anglaises, les paradis fiscaux attitrés.

     

    Mais aussi des dépôts au guichet. L'analyse des mouvements sur ce compte entre 1996 et 1999 montre que les fonds qui y logeaient ne restaient jamais plus de trois à quatre mois en place. Ils étaient transférés vers d'autres destinations, au gré des placements effectués par l'ancien gouverneur de la Bceao. Ce compte géré par un haut responsable de la City Bank Paris faisait l'objet d'une attention toute particulière et aucune information ne pouvait être livrée si ce n'est dans le cadre d'une enquête comme celle menée par les grandes oreilles françaises.

     

    En réalité, la City Bank Paris, une fois le compte fermé, n'en conserve aucune archive. Tous les documents et informations y afférents sont transférés pour partie, à l'agence où le compte est nouvellement domicilié, c'est-à-dire à la City Bank Genève. C'est là qu'un service centralisé va se charger de leur traitement et leur conservation.

     

    Selon les investigateurs, Ouattara n'a fait à ce jour, aucune vente de patrimoine et n'a aucun enregistrement à son nom aux services des hypothèques de Paris, du Var et des bouches du Rhône. La plupart des biens où l'on retrouve ses traces sont la propriété de son épouse Dominique Nouvian et son fils Loïc Folloroux, né le 16 avril 1975 à Buhl en ex-République fédérale d'Allemagne.

     

    Dominique Nouvian Folloroux comme Ouattara

    C'est en 1990 que Dominique Nouvian, officialise devant le maire de Paris, sa relation amoureuse avec le premier ministre de Côte d'Ivoire d'alors, Alassane Ouattara. Alors qu'elle résidait dans le pays depuis de longues années et avait même à charge la gestion des biens immobiliers de l'Etat ivoirien tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Elle n'était donc pas une inconnue à Abidjan où elle s'est établie également Cocody Ambassades avant son mariage avec Ouattara.

     

    Dans la capitale française, ''la blanche colombe'' habite avec son mari une résidence au 140, avenue Victor Hugo - Paris 16e. Son compte principal, de type spécial est repéré à la Société générale Paris, 29 BD Hausmann Paris 9e, n° 30003 0 3000 000 500 85 153/20, au nom de Nouvian Folloroux épouse Ouattara. Au moment de l'investigation qui remonte à quelque six mois, ce compte qui, selon toute vraisemblance, est la propriété du couple, était créditeur de plus de sept milliards de Fcfa.

     

    Comme son époux, un compte où elle disposait de fonds énormes à la City Bank Paris, géré dans les mêmes conditions de confidentialité que celui de son époux, a été fermé. En même temps que celui-ci de Ouattara. Les fonds suivent le même trajet pour se retrouver dans la succursale de la City Bank de Genève. Pour échapper aux fiscs français. A sa fermeture, il contenait un peu plus de 4,2 milliards de francs Fcfa. Ainsi Dominique Ouattara, qui partage le rêve de son époux d'élire domicile un jour à la résidence présidentielle de Cocody, peut contribuer à forcer le destin à coups de billets de banque.

     

    Tout en échappant à la dextérité des services de renseignements français qui ne manqueraient pas de lui demander des comptes concernant les flux financiers du compte en cas de décaissement de sommes faramineuses. La trouvaille est donc de taille et il fallait certainement être un économiste de la trempe de Ouattara pour faire tout ce montage. En outre, Mme Nouvian Folloroux Ouattara est propriétaire en nom propre de deux appartements de 126 m2 l'un et 142 m2 l'autre au 140, avenue Victor Hugo.

     

    C'est l'un de ces appartements qu'elle occupe avec son époux quand la seconde est habitée par son fils Loic Folloroux. Ces biens immobiliers sont évalués à neuf cents millions de Fcfa , soit 48 millions pour le premier et 52 millions pour le second. Sous le nom de Dominique Nouvian, son nom de jeune fille, Mme Ouattara est également titulaire d'une propriété dans le Sud de la France, à Mougins (06) sur le front de mer au 598 chemin Pablo Picasso, référence cadastrale CD 26. Bâtie sur une superficie de 6.495 m2 avec piscine. Cette résidence qui est une propriété privée de Mme Ouattara est estimée à plus de 12 millions FF, soit 1,2 milliard de Fcfa; la taxe foncière à 28.306 FF (2 millions 830 mille 600 Fcfa) et la taxe d'habitation à 44.295FF ( 4 millions 429 mille 500 Fcfa).

     

    C'est dans cette maison que réside le couple Ouattara et l'on ne peut savoir à ce jour si elle a été cédée ou non à l'ancien premier ministre. La vérité, c'est qu'il n'y a aucun document attestant qu'il en est le propriétaire. Toujours au titre des biens immobiliers, les renseignements français signalent une maison à Sanary sur mer, propriété des parents de Dominique Nouvian, qui revient à la famille Ouattara, d'une valeur estimée entre 2,5 et 3 millions, soit 250 à 300 millions de Cfa.

     

    *Les affaires du couple

    La seule entreprise de Madame Ouattara officiellement connue est l'Agence internationale de commercialisation immobilière (Aici.Sa) dont elle est le Pdg. Avec pour objet, selon ses statuts, la création et l'exploitation de tous les fonds de commerce d'agences immobilières, de négociation mobilière, immobilière et commerciale. Avec un capital de 5 millions FF, son siège est situé 124, avenue Victor Hugo Paris 16e. L'entreprise possède un compte bancaire à la Société générale également à l'avenue Victor Hugo.

     

    Et en plus de ce compte, gros de plusieurs millions, et dont les opérations au moins à chiffres témoignent de la bonne santé de l'entreprise, Aici.Sa, qui a de nombreuses succursales à travers le monde, garde ses avoirs dans un compte secondaire logé à la banque Gallière, 38 rue Laffite, à Paris 9e. Cet autre compte est également créditeur de plusieurs millions. Le chiffre d'affaires de la société entre 1995 et 1998 montre bien qu'elle brasse des millions qui bénéficiait largement au trésor public français à travers les impôts sur le revenu et autres taxes à laquelle elle était soumise.

     

    On note 3913 millions de FF (391,3 milliards de Fcfa) en 1995, 527,2 milliards de Fcfa en 1996, 539,1 milliards de Fcfa en 1997 et 692,0 milliards de Fcfa en 1998. Depuis 1999, date de l'ouverture de comptes bancaires à la City Bank Genève, les fonds générés à l'extérieur par Aici ne profitent plus à la France. Désormais, ils dorment dans les paradis fiscaux. Les actions de l'entreprise sont reparties entre trois entités qui ramènent unilatéralement à la famille Nouvian Folloroux Ouattara. La famille Folloroux se taille la part du lion avec plus de 50% des parts.

     

    Alassane Ouattara, selon les chiffres, ne détiendrait que 22% des parts de l'entreprise quand d'autres Loïc Folloroux a à son actif plus de 25%. Tout naturellement, on retrouve comme administrateurs de Aici.Sa, outre Dominique Ouattara, le Pdg, Mme Nouvian Véronique épouse Cornuel qui s'est remariée le 8 août 1992 avec M. Padovany Marcel Hubert, après avoir divorcé de son premier époux.

     

    Sur la liste, figurent également les noms de Folloroux Loïc et d'Alassane Ouattara. En somme, une affaire familiale qui emploie une quinzaine de personnes mais brasse des fonds énormes. Surtout en vendant et rachetant par des circuits détournés des biens immobiliers de l'Etat ivoirien principalement dans la période où le chef de famille était aux affaires à Abidjan.

     

    A travers notamment l'opération de privatisation qui devrait servir à renflouer les caisses de l'Etat, des biens immobiliers de l'Etat se retrouveront en grand nombre dans l'escarcelle de M. et Mme Ouattara par le biais de prête-noms et autres sociétés écrans.

     



    Les entreprises écrans

    Il faut noter également que Aici.Sa de Madame Ouattara est propriétaire à 100% de la Sarl Malesherbes Gestion, au capital de 1 million FF, soit 100 millions Fcfa, et dont le siège est situé à 3 rue Mérimée Paris 16e. Cette société spécialisée dans la gestion d'immeubles résidentiels emploie une vingtaine de personnes avec des chiffres d'affaires largement supérieurs à ceux de Aici.Sa sur la même période de 1995 à 1998. Respectivement, on a 652,8 milliards Fcfa en 1995 ; 726,3 en 1996 ; 709,5 en 1997 et 812,6 milliards Fcfa en 1998.

     

    Madame Ouattara dont les biens se confondent ainsi à plusieurs niveaux avec ceux de son époux est aussi propriétaire de Radio Nostalgie Afrique dont le siège est basé 22, rue Boileau Paris 16e, avec un capital de 2.500.000 FF, soit 250 millions Fcfa. De cette entreprise dont Ahmed Bakayoko, actuel ministre des Nouvelles technologies de la communication sous la bannière du Rdr de Dramane Ouattara, est l'un des administrateurs, découle Radio Nostalgie Côte d'Ivoire. Notons que cette radio, dans sa volonté de défendre la cause de l'homme politique, a souvent eu maille à partir avec les population abidjanaises.

     

    En outre, madame Ouattara est titulaire de franchises Jacques Dessanges, des espaces très fréquentés, aux Etats-Unis et particulièrement à New York. Ces quelques structures qui ont été repérées, exerçant dans les secteurs les plus divers et ayant un lien direct ou indirect avec les Ouattara, leur permettent de blanchir des fonds provenant de pratiques illicites. Dans le même but, Dominique Nouvian a eu la géniale idée de créer l'association ''Children of Africa'' dont le siège est à New York avec des bureaux à Paris, dans les locaux de Aici.Sa et à Abidjan.

     

    Cette structure humanitaire est un maillon essentiel dans le procédé assez complexe pour faire circuler, loin de tout soupçon, l'argent sale. Fait remarquable, indique le document des renseignements généraux français, c'est Dramane Ouattara en personne qui est le représentant légal de ''Children of Africa'' en France. Et comme par hasard ( ?) le compte principal de l'Ong est logé à la City Bank de New York.

     

    Dans l'impossibilité de trouver des éléments de réponse à certaines questions relatives aux ramifications entre Aici.Sa, Children of Africa et l'homme politique ivoirien, la Dgse aurait décidé de poursuivre les investigations dans ce sens. Afin de mettre au grand jour les pratiques par lesquelles des fonds devant alimenter les caisses de l'Etat français lui échappent, par le bien de l'Ong.

     

    Un Israélien comme homme lige

    Renseignés sur le fonctionnement des paradis fiscaux et judiciaires, dotés de systèmes très complexes qui ont pour but d'empêcher la localisation de fonds d'origine illicites, les agents des services secrets français ont passé au peigne fin les opérations menées sur les différents comptes dont l'existence a été révélée.

     

    Mais aussi toutes les actions menées sur des comptes soupçonnés d'avoir un lien direct ou indirect avec les Ouattara. Ils ont fini par se rendre compte, souligne une source, que Ouattara s'est offert les services d'un Israélien rompu aux arcanes de la haute finance. Du nom de Midale Simon, ce proche du couple, expert comptable ou avocat de formation, largement rémunéré pour ses services, est le patron visible de l'empire financier frauduleux des Ouattara.

     

    Toujours entre deux avions, il est soit en déplacement pour exécuter les ordres de son employeur et séjourne régulièrement à Abidjan, Genève, Tel Aviv (Israël), dans les îles Caraïbes, dans les îles anglaises et aux Etats-Unis. L'Elysée et Matignon en sont persuadés, Midale Simon est le gestionnaire des avoirs de Alassane Ouattara dans les paradis fiscaux. Très discrets, les renseignements de l'Hexagone notent que l'homme a le profil de l'emploi et joue bien son rôle en tant que prête, nom. Mais pendant combien de temps encore Ouattara pourra-t-il continuer de se cacher derrière ses sociétés écrans et autres prête-noms pour continuer de ne pas payer des impôts au fisc français ?

     

    Trois mois avant le coup d'Etat de 1999

    Néanmoins, des indices existent, qui permettent d'établir un lien entre la fermeture du compte de Ouattara en France, le transfert de ses fonds dans les paradis fiscaux où la confidentialité sur les mouvements financiers est très rigide, et les événements marquants de la Côte d'Ivoire post Houphouët-Boigny. En octobre 1999, la guerre ouverte entre les héritiers Bédié et Ouattara atteint son point culminant.

     

    En effet, courant juillet 1995, l'ancien premier ministre décide de quitter son poste de directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi). Il annonce son retour en Côte d'Ivoire où il compte disputer à Henri Konan Bédié le fauteuil présidentiel qu'il n'avait pu accaparer par la force à la mort de Houphouët-Boigny. Il s'en suit un mandat d'arrêt lancé contre lui par le pouvoir en place, pour ''faux sur l'identité et usage de faux documents administratifs''. Ouattara qui avait certainement mûri son idée avant d'annoncer son départ du Fmi ne se laissera pas pour autant intimider, lançant à maintes reprises des menaces à peine voilées à celui qui est aujourd'hui son allié dans le cadre du Rhdp.

     

    ''Lorsque je déciderai de frapper ce pouvoir, il tombera'', ne cessait-il de répéter. Le 24 décembre 1999, c'est chose faite. Bédié est renversé par le général Guéi et Ouattara se fait présenter comme étant le nouveau président de la République de Côte d'Ivoire dans l'avion qui le ramène de Paris où il vivait en exil. Les mois qui suivent, les Ivoiriens finiront par se rendre à l'évidence qu'il était le véritable commanditaire de ''la révolution des œillets'' version ivoirienne.

     

    Le choix des paradis fiscaux pour loger ses avoirs en France dès octobre 1999, soit moins de trois mois avant l'entrée en scène du général Guéi et ses jeunes gens, n'était donc pas fortuit. Les renseignements généraux français qui avaient choisi jusque-là de fermer l'œil sur les activités des Ouattara indiquent même clairement dans leur rapport que ce sont ces fonds qui ont servi à fomenter le coup d'Etat. Et au- delà, la quasi-totalité des actes attentatoires à la sûreté de l'Etat, particulièrement le coup d'Etat manqué de septembre 2002 qui a engendré la rébellion. Avec le soutien de la France alors dirigée par Chirac qui vouait une haine viscérale à Laurent Gbagbo.

     

    Enrichissement illicite !

    Une manne, nous l'avons souligné, constituée parfois dans des conditions irrégulières et gardée dans les paradis fiscaux à travers le monde. Son passage à la tête du gouvernement entre 1990 et 1993 avait été déterminant pour l'ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao) qui profitera de la maladie du président Houphouët-Boigny pour pomper les caisses de l'Etat.

     

    Premier ministre et ministre de l'Economie et des Finances, les recettes des différentes régies financières, y compris le trésor public, convergeaient vers la Primature où le seul maitre à bord du navire Ivoire à cette époque, se servait à sa guise. Lui seul avait la maitrise du mécanisme mis en place pour la gestion de ces ressources. Une bonne partie de cet argent échappera totalement à l'Etat, transportée en Europe de façon régulière par l'ancien premier ministre.

     

    Le prétexte était tout trouvé : l'hospitalisation du chef de l'Etat agonisant dans les hôpitaux français, puis en Suisse. Les fréquentes visites à son cheveu permettront, en tout cas, à Ouattara de disposer dans des comptes ouverts dans les banques européennes des centaines de milliards. Il avait pourtant été appelé à la rescousse par le vieux pour assainir les caisses de l'Etat.

     

    Tous ces fonds ont été convoyés, nous le signifions, hors du pays et placés dans les paradis fiscaux. Avec les investigations menées par les renseignements français au sujet des Ouattara, on peut le dire, le voile se lève progressivement sur les origines des fonds dont Ouattara se sert pour mettre sans cesse à mal la sureté de l'Etat ivoirien depuis plus d'une décennie. Il se bat bec et ongles pour s'installer au palais présidentiel du Plateau. N'hésitant pas à combattre une rébellion qu'il a lui-même élevée contre la République.

     

    Pourquoi maintenant ?

    La célérité avec laquelle une enquête a été commanditée par le président français au sujet de Ouattara et son épouse soulève des interrogations. Surtout que Nicolas Sarkozy fut le témoin de mariage de Dramane Ouattara avec qui il a beaucoup d'amis en commun. A son arrivée à l'Elysée, le président du Rdr et le Rhdp avaient jubilé, voyant en Sarko celui qui viendrait parachever l'œuvre de Chirac.

     

    Tout est parti du fait que l'opposant politique échappe aux fichiers des services des impôts de la France dont il se targue d'être un allié. C'est donc pour avoir le cœur net sur cette question, au moment où les élections approchent à grands pas en Côte d'Ivoire, que le président français instruit les services de renseignements français. Une tâche qui ne sera pas au-dessus des moyens des services secrets français qui avaient déjà mené pareille investigation sur Ouattara, du temps de la transition militaire du général Guéi Robert.

     

    Le dossier avait été déposé en son temps sur la table de Jacques Chirac qui avait préféré le mettre dans le fond de son tiroir. Il est remis au goût du jour. Avec de nouvelles annotations qui tiennent compte de la réalité du moment. Et dont le contenu est clair sur le clair- obscur qui entoure les relations que Ouattara entretient avec la France. Sous le prétexte des visites donc au Bélier de Yamoussoukro dont l'état de santé préoccupait la nation tout entière, Ouattara fera sortir du pays des fonds énormes. Sans avoir à rendre compte à qui que ce soit.

     

    Chaque semaine, il prenait la destination de l'Europe où il planquera son butin dans les paradis fiscaux. Des personnes qui ont participé à ces opérations de transferts de fonds et que nous avons pu rencontrer dans le cadre de nos investigations sont convaincues que ce sont des centaines de milliards qui ont été ainsi emportés entre 1993 et 1994. Le général Abdoulaye Coulibaly, (né à Adjamé, originaire de Banfora, Burkina, et non de Korhogo, contrairement à un autre Général Coulibaly de Korhogo, issu de la famille Gbon) qui était le pilote d'Houphouët-Boigny, à en croire ces témoins des faits dont certains travaillaient à Codival, est bien placé pour dire la destination de ces fonds.

     

    Décembre 1993, Houphouët- Boigny décède ... mais Ouattara peut désormais jouir de la manne importante dont il dispose, logée dans les banques suisses, dans la principauté de Monaco, au Luxembourg... Avec la dévaluation, les montants emportés deviennent deux fois plus importants. Du simple au double.

     

    Dans sa tentative de faire main basse sur le pouvoir par tous les moyens, y compris les coups d'Etat, il n'hésitera pas à s'en servir". "En dehors des fonds emportés des caisses de l'Etat, qui ont permis à Alassane Ouattara d'ouvrir des comptes dans les paradis fiscaux, Ouattara dispose de biens immobiliers et autres à travers le monde. Des biens acquis pour la plupart avec l'argent volé dans les caisses de l'Etat.

     

    Avec le concours de Mme Dominique Nouvian Folleroux, la patronne de l'Agence internationale de la commercialisation immobilière (Aici) qui deviendra plus tard son épouse, de nombreuses réalisations du patrimoine de l'Etat passeront aux mains de Ouattara. Contre un franc symbolique ou moyennant des sommes en deçà de la valeur des biens ainsi frauduleusement acquis". Exemple : leur appartement du boulevard Suchet à Paris appartenait à Houphouët. "Hors de la Côte d'Ivoire, il faut dire que le leader du Rdr a acheté à des millions de dollars en Haiti une vaste plantation de canne à sucre. Cela, sur conseil de son parrain, feu Grégoire Yacé Philippe.

     

    Aussi possède-t-il des bateaux commerciaux qu'il s'est offerts après son départ de la primature, qui lui rapportent énormément. Au Burkina Faso, il détient une cimenterie rachetée et qui n'est pas le seul bien à son actif dans ce pays. Mais c'est au pays d'El Hadj Oumar Bongo que se concentrent la plupart de ses biens. Un parc maritime et des biens de natures diverses à son nom sont dans ce pays de l'Afrique centrale où l'ex-chef de l'Etat Omar Bongo qui se présentait comme son parrain lui faisait de nombreuses faveurs.

     

    Par ailleurs, le fonctionnaire international qui a des liens solides dans le milieu de la haute finance depuis Dakar, se livre au blanchiment d'argent. Ayant une parfaite maitrise des flux financiers à travers le monde, l'ancien premier ministre se sert de structures écrans pour se livrer à des activités pour le moins répréhensibles. Ainsi, derrière les actions de haute portée humanitaire dont l'Ong Children's of Africa, qui est une propriété de son épouse peut se vanter, circule de l'argent sale.

     

    Le circuit que suit ce réseau est tellement complexe et bien pensé qu'il serait impossible à n'importe quel spécialiste de la lutte contre le blanchiment d'argent d'épingler l'Ong. De nombreuses sociétés exerçant dans les secteurs les plus divers, donc beaucoup d'affaires et de sous, se cachent en tout cas derrière le choix des Ouattara de s'adonner à une activité humanitaire. Outre Children's of Africa, il y a Jacques Desange. Et une autre structure comme l'International institute for Africa (Iia) basée à Washington, avec délusion entre Ouattara et cette société. Elle a été mise sur pied depuis son passage à la Primature et a pour mission essentielle de financer de façon subtile les activités subversives du leader politique et de faire du lobbying à son profit dans certains cercles.

     

    Mais bien entendu, cette structure de droit américain tire ses revenus du recyclage de l'argent sale en provenance de pays sous embargo. A l'image du Liberia et de la Sierra Leone où la vente de diamant et d'or a été longtemps interdite par le conseil de sécurité de l'Onu. Au pays où il a vécu de longues années en tant qu'étudiant puis directeur général adjoint du Fmi, il a pu intégrer les réseaux mafieux de vente d'armes et c'est par des sociétés écran telles l'International institute for Africa (Iia) qu'il a armé sans discontinuer les auteurs des coups d'Etat à répétition qui déboucheront sur une rébellion après un énième échec en septembre 2002." Le président du Rdr dispose de plusieurs comptes dans les paradis fiscaux et des pays comme la France et les Etats-Unis où il a des intérêts.

     

    En Suisse et à Luxembourg particulièrement, on dénombre au total six comptes où s'effectuent des opérations de diverses natures. Selon qu'il s'agisse d'une activité lucrative ou d'une autre se rapportant à ses activités politiques ou subversives. Dans ce dernier cas, c'est l'International institute for Africa (Iia) qui est actionnée. Cette structure qui est sa propriété comme nous l'avons déjà indiqué plus haut, détient un compte à la Dexia Banque internationale à Luxembourg sise à 69 rue d'Esch, L-2953 Luxembourg. ''Dexia Banque internationale à Luxembourg est une banque à vocation résolument européenne. Le compte de Alassane Dramane Ouattara dans cette banque date de juillet 1999.

     

    Et le fait qu'il porte le nom de la société de droit américain ne doit pas étonné car il s'agit d'une société écran. Le vrai propriétaire du compte est bel et bien Alassane Ouattara comme ont pu le confirmer des hauts cadres de l'établissement bancaire qui ont réquis l'anonymat pour des raisons de confidentialité. A en juger par sa date de création, on se rend bien compte que c'est au moment où il démissionnait de son poste de directeur général adjoint du Fmi. Il annonça dans la même période son désir de rentrer en Côte d'Ivoire pour y prendre part à la vie politique. Surtout, il envisageait de se présenter à la présidentielle. Quelques mois après, soit en décembre 1999, alors qu'il venait de dire publiquement qu'il allait attenter à la sureté de l'Etat, une banale mutinerie emportera le pouvoir Bédié".

     

    Dossier réalisé par

    Safiatou Ouattara et Alain Pierre à Paris

    Article mis à jour le 01/09/2009.

    Lien : http://www.directabidjan.com/voir_news.php?id=309


    votre commentaire
  • Gbagbo-Cote-d-ivoire-930x620_scalewidth_300.jpg

     

    Sans aucun mandat, en pleine illégalité et malgré les appels à l'arrêt des bombardements demandés par la Russie et l'Union Africaine, la France de Nicolas Sarkozy est en train de bombarder la résidence du chef de l'État ivoirien, Laurent Gbagbo. L'objectif du président français Sarkozy semble être de "ramener le cadavre de Laurent Gbagbo pour le journal de 13H". 


    Ivoiriens, Africains, Amis de la Souveraineté, de la Liberté et de la Démocratie, levons-nous tous pour protester contre les agissements de Nicolas SARKOZY en CÔTE D’IVOIRE.


    En ce moment même, mercredi 6 avril 2011 à 10h30, selon le porte-parole du Gouvernement, les hélicoptères et les chars français de la Force Licorne sont en train de pilonner la résidence du Président de la République de CÔTE D’IVOIRE, au mépris de la Charte des Nations Unies, à la Convention de Genève sur le Droit de la Guerre de 1949 et des intérêts français.



    Signataires :


     

    Calixte BELAYA, écrivain, Lucie BOURTHOUMIEUX, Avocat à la Cour,

    Grégory PROTCHE, rédacteur en chef Gri-Gri International, Dr Boga Sako Gervais, Enseignant-chercheur à l’Université, Expert en Droit de l’Homme, Président-Fondateur à la FIDHOP (Fédération Ivoirienne pour l’Observation et la Surveillance des Droits de l’Homme et de la Vie Politique), Me Hervé Gouaméné, Avocat à la Cour, Président de l’APDH (Actions pour la Protection des Droits de l’Homme), Mme Jacqueline BOUABRE, Présidente de la FIDENACI (les fidèles à la démocratie et à la Nation de Côte d'Ivoire), Bernard TOURE et M. Martial AKOUN, Présidents du CO.PA.VI.L (Collectif des Patriotes Victimes de la Licorne)

    Mme Viviane GNAHORE, Présidente de l’A.N.F.S.Z.A (Association Nationales des Femmes Sorties des Zones Assiégées), M. Sékou KOUAME, Président de la Fédération Nationale des Victimes de Guerre de CÔTE D’IVOIRE, Maurice GNAGNE, Professeur de médecine, Dedy SERI, Ethnologue, Arsène DOGBA, politologue, Mohamed AREF, Avocat et défenseur des Droits de l’Homme,

    Agnès KRAIDY, journaliste, Hervé-Emmanuel N’KOM, Charles Tchoungang, Bâtonnier, Henriette Ekwe, Anicet Ekane, Célestin Kengoum, Avocat 

    Dr Samuel Mack Kit, Michel Etia, Avocat, Abanda Kpama, Paul Géremie Bikidik, Emmanuel Mbiga, Valentin Dongmo Fils, Guillaume Manga, Faustin Bekolo, Oscar Batamack, Pr Takam, Moussala Michaut, Christian d'Alayer, journaliste, Malick Noël SECK, Coordonateur de convergence socialiste...

     

     

     

    Reçu d'un Lecteur :

     

     

    J’ai vécu de nombreuses années en Côte d’Ivoire, cette situation là-bas m’attriste beaucoup, car c’est en quelque sort mon pays de « cœur »

     

    J’ai répondu à un article sur le Parisien, + réponse à un post, c'est publié

     

    Voici le contenu :

     

    Cordialement,

     

    Michel

     

     

     

    « A méditer...

     

    L'avenir va devenir sombre pour la Côte d'Ivoire... La France n'avait certes pas le droit d'intervenir, mais Sarkozy œuvre directement pour le nouvel Ordre Mondial, donc c'est en accord avec les américains qu'il a effectué cette action. Avec un Outtara issu du FMI la porte est ouverte aux société telles que Monsanto, qui viendra pourrir un peu plus le sol ivoirien, aux labos qui vont maintenant inonder le pays de vaccins pourris, les banques qui vont se "sucrer sur le dos du peuple ivoirien". La technique a été parfaite, on met le pays par terre, et on arrive avec "un sauveur" ami de DSK et Sarko le 2 grands prédateurs au service du CFR et de la CIA, et le tour est joué ! Bon courage amis ivoiriens ! http://lemotdhumeurdejeancharlesfatiga.ivoire-blog.com/archive/2010/10/21/dominique-ouattara-femme-fatale-a-la-cote-d-ivoire-les-secre.html »

     

    Le lien : http://www.leparisien.fr/reactions/crise-cote-d-ivoire/.php?article=cote-d-ivoire-les-forces-de-ouattara-lancent-l-assaut-final-06-04-2011-1396025&page=0#reaction_01 

     


     

    Le pseudo et l’heure de parution : 34 le 06/04/2011 à 11h36

     

    J’ai répondu à cet abruti (qui ferait bien de retourner à l’école) qui a écrit ca : 04thoninos le 06/04/2011 à 11h40desolation d'entendre des conneriesoui la FRANCE est intervenue sous mandat ONUSIEN, alors arrêtés de dire des conneries aussi grosses que vous. La France aurait du intervenir plus tôt et la CI n'aurait pas eu tous ces morts innocents. Si vous soutenez GBAGBO, c'est que vous aussi vous etes des assasins. Avec ce genre de comportement, vous n'arriverez jamais à vivre sans l'aide de l'exterieur

     

    Ma réponse :

     

    L'ONU ? Quelle ONU ? Ils n'ont même pas été capables d'éviter l'invasion américain en Irak ! Mais par contre on met en place un Ouattara à la solde des Américains qui n'ont pas leur pareil pour déstabiliser tous les pays ! C'est leur "sport" favori ! Et nous Français nous ne sommes que leurs larbins ! 

     

    34 le 06/04/2011 à 11h43

     

    Lien : http://www.leparisien.fr/reactions/crise-cote-d-ivoire/.php?article=cote-d-ivoire-les-forces-de-ouattara-lancent-l-assaut-final-06-04-2011-1396025&page=0#reaction_04

     


    votre commentaire