• Jeudi 29 octobre 2009

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    Un seul rédacteur en chef: Nicolas Sarkozy..(1)

    Un récent sondage indiquait il y a peu que le fossé se creusait de plus en plus entre l’opinion publique et les média, les journalistes étant jugés peu fiables dans leur ensemble par une grande majorité des sondés. Triste constat pour une profession aujourd’hui décriée aussi bien par la rue que par l’irascible monarque qui n’a guère gouté sa prise de position tardive à propos de l’affaire de l’EPAD. Une saillie d’autant plus injuste de la part de notre empereur miniature que la sphère médiatique se plie en quatre pour marcher dans les clous plantés par le seul et unique rédacteur en chef présent dans toutes les rédactions, Nicolas Sarkozy...




    Hallucinant.! Voilà le premier mot qui nous est venu à l’esprit lorsque notre cher empereur sur pilotis et sa cavalerie pas légère de courtisans sirupeux ont sonné le clairon médiatique et tapageur (lien Libération – partie Actualité) pour fustiger une presse accusée de « détruire » (dixit) le colossal et triomphal bilan du père des peuples que la terre nous envie. De quoi s’agit-il pour cette énième version du Père fouettard qui brandit le martinet pour corriger les vilains scribouillards qu’il compare souvent en privé à des déjections canines ? Quel crime de lèse-majesté ont bien pu commettre nos valeureux journalistes qui se sont si brillamment distingués depuis l’élection triomphale du nouveau Roi de France par une complaisance sans limite et un sens aigu de la flagornerie ? Quel épisode cocasse ou pitoyable de la vie tumultueuse de notre Berlusconi de poche a suscité des ricanements étouffés, quelles frasques du locataire de l’Elysée ont été discrètement commentées pour provoquer ainsi l’ire royale et le courroux du despote éclairé de la Lanterne ? Il convient effectivement d’apporter cette précision importante puisque chaque jour apporte immuablement son lot de désolation, d’excès en tout genre et de honte nationale (liens Courrier international – Marianne 2 – Le Devoir) à propos de notre flamboyant pyromane qui pulvérise une certaine image de notre pays non pas au Karcher mais au lance-flammes ? Rapide retour en arrière sur les surabondantes infos du moment de la planète Sarkozy… Cherchons bien dans les derniers déboires de celui que le journaliste britannique John Lichfield compare à un Roi soleil ombrageux et dispendieux (lien Questions critiques)… Peut-être les affres de notre Ministre de la culture qui cultive une certaine image de l’occidental prédateur sous les humides tropiques en se frottant à de jeunes éphèbes retraités si l’on en croit sa défense pathétique ? La saillie puante du triste Hortefeux sur les « arabes » ? Les caprices de diva de Rachida au Parlement européen ? Le charcutage électoral pour préparer les futures régionales ? Le déficit abyssal ? Les nouveaux fichiers de police qui s’ajoutent à une longue liste ? Les commissions occultes versées aux membres du gouvernement Balladur pour le contrat de Karachi ? Le bouclier fiscal inamovible et tellement symptomatique d’un blocage idéologique ahurissant (Lien Le Monde) ? La douche présidentielle à 245.572 d’euros pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée entre autres fastes somptuaires (Lien Le Monde) ? La parodie de Parlement où s’escrime une escouade peureuse de tremblants fantômes encartés ? Le prix Nobel attribué honteusement à Obama à la place du fantastique Nicolas qui le méritait mille fois plus selon sa cour au comble du ridicule ? Ah mais oui ! L’esclandre concernait l’affaire du petit Jean ! C’était la merveilleuse séquence du fils prodige d’Omar Bongo, pardon De Nicolas 1er à la Défense qui résume assez bien le sentiment d’ivresse absolue de notre autocrate préféré. « Sarkozy agit avec une impudence, une amoralité, une injustice, une illégalité, une arrogance et une impunité rares. Jamais nous n’avions vu ça. Pour lui la France n’est qu’une fille que l’on dépouille, humilie, trahit et viole en public et en s’en flattant. Il veut, il prend. » résume assez bien le toujours inspiré Imhotep (lien Agoravox).



    Ce silence embarrassé qui nappait l’actualité



    Ainsi donc notre illuminé local n’a guère gouté la réaction épidermique de ses misérables sujets qui ont osé si vivement réagir à ses velléités dynastiques de généralissime de république bananière. Elle a beau jeu d’ailleurs, la presse, de jouer à présent le couplet de la profession martyre et de redorer ainsi à si peu de frais son blason terni par une complaisance sans faille et une allégeance totale au pouvoir en place. Lors de l’annonce officielle de la nomination du fils au nom du père, la même profession qui se drape aujourd’hui dans une position vertueuse et morale s’est bien gardée d’émettre la moindre critique frontale, se bornant tout juste à délivrer cette information impossible à étouffer pour cause d’échéance prochaine. On a eu beau chercher la moindre trace d’un commentaire acerbe ou d’un édito vengeur fustigeant l’insupportable dérive, nous avons fait chou blanc pendant quelques jours. Aucun journal de référence, aucune publication ou autres grandes plumes n’a pris alors le risque de chatouiller le monarque absolu et c’est plutôt un silence embarrassé qui nappait l’actualité avant que le net et ses parodies acides et ses joutes enflammées ne viennent apporter un souffle d’air frais et de contestation ludique et outragée en libérant la parole étouffée. La presse n’a fait finalement que sauter dans la diligence une fois qu’elle était lancée aux trousses des détrousseurs systématiques de notre République. C’est donc avec beaucoup d’ironie que nous avons vu surgir les tontons flingueurs du parrain pour dézinguer cette mauvaise presse qui ne songe qu’à « faire trébucher » le grand échassier qui se délecte habituellement du nectar mielleux ou fielleux distillé par les laudateurs enfiévrés qui sévissent dans nos médias.



    Comment ont-ils osé ? Nos courageux journalistes, une fois le lièvre débusqué, n’ont pas joué le rôle qui leur est dévolu, celui de fabricant de diversion, de courtisan enchanteur et de bouclier protecteur pour assurer aux pillards décomplexés une quiétude totale pendant l’exécution de leurs basses manœuvres. Comprenez bien la situation, ce n’est pas le monarque qui a franchi la ligne jaune avec son carrosse bling-bling et son mépris souverain de la fonction mais ce sont les plumitifs qui ont dépassé les bornes…en surfant sur le vent de la contestation venu de la plèbe. Nuance… L’ancienne journaliste du Point et la conseillère du Roi (il y a une répétition ici, laquelle ?), Catherine Pégard, nous donne d’ailleurs un brillant aperçu de ce que devrait être un bon journaliste sous les nouvelles latitudes tropicales (lien le Monde). Un bon journaliste est donc un journaliste qui fait son travail en oubliant ce qui constitue l’essence même de sa mission d’information, la critique et la mise en perspective des faits pour mieux répandre la communication concoctée par la cour et ses petites mains. Le Roi ne se trompe jamais dans ses décisions mais il se montre « un peu sévère quand il les prend en défaut » assure benoitement notre conseillère. A bon entendeur, salut ! Voilà le Père fouettard qui corrige à nouveau les vilains garnements de la même manière qu’il avait stupéfié les journalistes étrangers lors de sa fameuse conférence de presse qui avait pris la tournure d’une humiliation collective que Laurent Joffrin avait peu apprécié à l’époque avant que le boss de Libération ne ravale sa colère au nom d’un convergence d’intérêts bien dissimulée (liens Wiki sur son parcours et le Siècle). Et dire que Libération passait encore il y a peu, pour un journal d’opposition, un véritable « tract » fustigeait même le maître de Neuilly tout à son outrance proverbiale (lien Nouvel Obs)… Débats biaisés, contestation de façade et connivence à tous les niveaux, voilà pour notre illusion de « démocratie » et de liberté de la presse. Quelques piments polis pour mieux masquer la fadeur de la soupe qui est servie immuablement. Un ersatz frelaté, un leurre absolu et une mascarade bien rôdée, ainsi est le système.





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    Une mine d’informations compromettantes

    La presse en France ? Mais quelle presse pourraient rétorquer les journalistes étrangers qui n’ont pas les œillères de la Sarkosie qui limitent gravement la capacité de jugement de notre élite plumée. Vu de l’extérieur, le pays des droits de l’homme fait pâle figure en matière de liberté de la presse. Ainsi, deux journalistes suisses témoignent même du surprenant « climat de peur dans les médias français » (lien Rue 89). Vous avez bien lu, de la peur comme dans toute bonne dictature où les journalistes et les syndicalistes craignent l’arbitraire dans une société de non-droit… Tout est devenu possible dans la France d’après : nous dégringolons dans le palmarès des pays vertueux en matière de liberté des média (lien Reporters sans frontières – Nouvel Obs) au même rythme que nous progressons en matière de corruption (lien Paper blog). Pour vous donner une idée précise, nous nageons dans les mêmes eaux claires que Sainte Lucie, la Barbade, l’Uruguay, Le Chili et la Slovénie… La « République irréprochable » voulue et proclamée par notre Seigneur tout puissant qui a eu tout le loisir de piocher dans les fiches de renseignement Place Beauvau pour mieux cornaquer cette élite désormais matée, est bien née. « Tenir la Place Beauvau, c’est tenir la police, les RG, la DST et les préfets, bref une machine de guerre et une mine d’informations compromettantes » assurent les auteurs de l’ouvrage éponyme (lien Contre info – lire aussi La bonne place pour la bonne pioche d’Omegalpha). Ceci explique sans doute cela. Voilà qui donne également un éclairage édifiant sur les us et coutumes de nos gentils « Tintin reporter » au pays de Sarkoland obligés qu’ils sont désormais de composer avec la cour ou de raser les murs en attendant des jours meilleurs. « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous » nous avait prévenu le binaire Bush, le modèle idéologique estampillé de notre « néocons » convulsif qui n’est jamais sorti de son « quart d’heure américain » (Omegalpha). En France, le camp des récalcitrants est donc plutôt clairsemé depuis que l’ordre nouveau règne (lien Rue 89) et la spécialité locale, ce serait plutôt l’hagiographie façon Corée du nord ou Turkménistan pour se mettre en conformité avec celui qui se flatte d’avoir entièrement verrouillé les média.



    Editos délirants et papiers loufoques


    Pour rester dans le scandaleux registre de l’affaire Jean Sarkozy que rien ne peut justifier dans une démocratie moderne et républicaine, on se contentera de proposer en liens quelques acrobaties lyriques des spécialistes en sondages bavards et contradictoires (lien Marianne, partie « Propagande et cirage de talonnettes ») et le savoureux article du Point qui célébrait déjà l’avènement du divin enfant à la Défense (Lien Marianne) pour dire à quel…point justement le journalisme en France se porte tellement bien. Un coup d’œil sur l’ensemble des liens proposés donne une assez bonne idée de ce que les professionnels de l’info sont capables d’accomplie en matière de veulerie et de cirage de pompes méprisable. Ils sont tous là les merveilleux pantins du cirque médiatique, les Laborde et compagnie à l’abordage d’un poste gracieux qui entonnent vaillamment le refrain à la mode en vomissant leur bile sur les boucs émissaires de la Sarkosie décomplexée (lien Acrimed). Personne ou presque ne manque à l’appel du ventre et du trouillomètre à zéro : France Inter, L’Express, TF1, RFI, Charlie Hebdo, Paris Match, le service public en général en fait, les instituts de sondage pilotés par des patrons amis, les faiseurs d’opinion si habiles à retourner leur veste en se montrant plus royalistes que la moyenne (Adler, Minc, Glucksmann, BHL et tutti quanti ) sans oublier une flopée d’animateurs et de plumes habiles à caresser suavement le roi sur son trône (Drucker, Olivennes, Duhamel, Séguéla, Ockrent, Martine Pérez). Dans cette cour des miracles médiatique, il ne faut pas négliger les audacieux et prudents zélateurs qui sont assez rusés pour feindre l’impertinence confortable (Aphatie, Demorand, Calvi, etc – liens « Propagande et cirage de talonnettes ») afin d’entretenir l’illusion de la diversité et de la contradiction. On citera pour l’anecdote la Pravda locale (Figaro) qui s’ingénie durement pour colmater inlassablement les brèches de la si chère communication impériale à coup de Photoshop, d’éditos délirants et de papiers loufoques. Last but not least, sous les acclamations d’un public béat, introduisons l’excellent Barbier de l’Express qui n’hésite jamais à emprunter les pires chemins de la réflexion alambiquée et du raisonnement tordu et biaisé (voir lien Express sur la « Créolitude ») pour coller au plus près des turpitudes idéologiques parfois nauséeuses de son maître. Une baisse dans les sondages pour Sarkozy du fait de ses turpitudes coutumières ? Pas de problème, notre bretteur à l’écharpe rouge va faire d’une faiblesse une force en entortillant sa plume dans la guimauve sucrée : « Nicolas Sarkozy restera peut-être dans l'Histoire comme un président burlesque qui mordait sans cesse la poussière, ou au contraire comme un phénix politique, dont la présidence-résilience imposa sa modernité. Sarkozy ou l'art du rebond par le bug, président yo-yo qui a besoin de descendre pour remonter et produit son énergie par l'incessant va-et-vient de sa popularité. Ses détracteurs le prennent pour un Roi-Soleil... Et s'il n'était qu'un président à éclipses ? » (Lien Express, la mécanique du bug). N’est-ce pas formidable ? « Un phénix politique », « la présidence-résilience », « l’art du rebond », « Roi-Soleil », wow ! Tout cela en si peu de lignes et sous la forme d’une critique pointue ! Dire qu’il fait honneur à la belle histoire de son magazine est un euphémisme.




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    Le degré de légitimité du pouvoir en place…


    En un mot, la presse française pourrait se résumer à du Sarkozy à tous les étages quelque soit la couleur politique supposée du média concerné, une prouesse à saluer bien bas, à l’exact niveau où se situent nos journalistes de salon et de moquette. Comment avons-nous pu en arriver là ? Tout est une question de méthode et nous nous contenterons de citer ce que nous écrivions déjà en janvier dernier puisque l’ouvrage est en bonne voie d’édification et que le maillage s’intensifie toujours plus pour mettre en coupe réglée l’information. « Omniprésence du candidat Sarkozy puis du président Sarkozy, censures multiples, nomination des rédacteurs en chef par Nicolas Sarkozy, choix des journalistes par Nicolas Sarkozy (épisode Europe 1, voir ressources du site), implication partisane des rédactions dans un mouvement social (l’épisode des grèves et leur couverture hystérique), éditorialistes embrigadés par Nicolas Sarkozy dans une myriade de commissions gratifiantes (lien Voltaire), nominations des soutiens de Nicolas Sarkozy à des postes-clefs dans les grands médias, étalage insoutenable des frasques de l’empereur nouveau et de ses courtisanes, propagande éhontée aussi bien à la télévision que dans les journaux, les forums et les sites internet dits d’information, pelletée de reportages et articles à la gloire médiatique du sujet principal (L’Express rivalise avec le Point qui rivalise avec le Figaro qui se tire la bourre avec C dans l’air, Gala et Voici, etc), maintien d’émissions de journalistes partageant la vie de membres du gouvernement actuel (Christine Ockrent est l’exemple le plus évident) » (Une espèce en voie de disparition, les journalistes  (2) – Omegalpha). Ce bouclage total justement des rédactions et cet asservissement méthodique des contrepouvoirs donnent in fine un aperçu saisissant de ce qui se trame sous nos yeux puisque la mainmise d’un pouvoir sur les instruments de réflexion et de liberté des citoyens est exactement proportionnelle au degré de légitimité du pouvoir en place. Plus l’imposteur se sent menacé et plus la paranoïa prendra de l’ampleur et plus l’étau se refermera pour taire l’insupportable dérive du monarque enfermé dans sa folie des grandeurs. C’est très exactement ce que nous sommes en train de vivre comme dans toute bonne dictature presque molle qui s’adonne au culte de la personnalité pour conforter un clan à l’appétit insatiable au détriment de l’immense majorité. A ce propos, il convient d’ajouter ici que la même presse qui serre les fesses sous les coups de butoir du butor ne mérite pas une once de commisération pour ce qu’elle subit pour la simple et bonne raison que l’empereur en roue libre a été vendu et formaté par la même corporation à des fins électorales comme un champion hors normes au détriment de son adversaire en jupons forcément idiote et incompétente (c’est une femme, tout est dit). Un admirateur de Bush et de Berlusconi et un poulain totalement inféodé au Medef et aux néocons du complexe militaro-industriel ne pouvait pas se transformer par la magie de la charge en un élu digne et à la hauteur de sa tâche suprême. Ceux qui ont feint de croire à la grandeur du personnage devraient consulter un ophtalmologiste ou un psy de toute urgence… La naïveté tue aussi. Tout est effectivement devenu possible…


    A suivre…




    Actualité :

     


    L’Elysée lâche l’UMP contre les journalistes  
    (Libération) – Sarkozy ou l'art de rabaisser le niveau (Courrier International) - La confusion des genres ne réussit pas à Sarkozy (Courrier International) - Avec Sarkozy tout est – vraiment – possible (Le Devoir – C international) - Clearstream, un dérapage d'Etat (Courrier International) - Medvedev se paie la tête de Sarkozy (Marianne 2) - L'ETAT C'EST MOI : LE CULTE SARKO — John Lichfield – Questions critiques) - Nicolas Sarkozy et sa douche faramineuse Blog le Monde) - Faut-il avoir honte de Sarkozy ? (blog Nouvel Obs) - La majorité UMP ne touche pas au bouclier fiscal (Le Monde) - Renoncement de Jean Sarkozy : entre sagesse du fils et recul du père  (Le Monde) - Quand Sarkozy détourne la République à son profit (Agoravox) - L'UMP accuse les médias de vouloir "faire trébucher" Nicolas Sarkozy (Le Monde) - Catherine Pégard aux journalistes : "Que chacun fasse son travail !" - Laurent Joffrin, polémiste et psychiatre : Sancho Panza contre les moulins à vent (Acrimed) - Polémique sur les propos de Sarkozy : l'UMP (Nouvel Obs) - Laurent Joffrin – (Wikipédia) - Le Siècle (Wikipedia) - « On est étonnés par le climat de peur dans les médias français » (Rue 89) - Classement de Reporters sans frontières la liberté de la presse se dégrade en France (Nouvel Obs) - La France 23e au classement international de la corruption ...  (Paper blog) - http://www.transparence-france.org/e_upload/pdf/ipc_2008.pdf (Rapport Transparency International 2008) -  Place Beauvau, quartier général des coups tordus (Contre info) - Des intellectuels contre "l'ordre nouveau" (Rue 89)



     

    Propagande et cirage de talonnettes :



    Jean Sarkozy intronisé par les commentateurs de sondages
    (Marianne 2)- Le Point, journal de révérence, fête le Prince Jean (Marianne 2) - Scoop de France 5: Sarko est Président! On ne rit pas...  - Françoise Laborde et Christine Kelly au CSA (Figaro) - Les cheminots selon Françoise Laborde : privilégiés et collabos ... (Acrimed) - France Inter signe un partenariat avec Carla Bruni  (Nouvel Obs) - Rachida Dati TV : no comment! (Marianne 2) - Audiovisuel : comment TF1 & Co gagnent la bataille des lobbies (Rue 89) - Fourest et Venner dans Charlie Hebdo : désinformation contre Jean Ziegler - Paris Match publie une photo retouchée de Sarkozy 25.09 à 18h05 (Nouvel Obs) - Plus glam, plus hype, plus people, le nouveau Nouvel Obs  (Marianne fr) - L’ancien directeur de campagne de Sarkozy, numéro 2 de TF1 ? - OpinionWay : les sondages pour l'Elysée ont un prix (Rue 89) - Sondages Opinionway : l'Elysée tente de se justifier (Nouvel Obs) - Sarkozy/Glucksmann, le mariage blanc (Bakchich) - L'imposture Jacques Marseille (Marianne 2) - Alain Minc, un symbole de l’épuisement des élites néolibérales (Marianne) - La crise ? C'est la faute aux médias ! (Marianne) - Christine Ockrent invente l'auto-hagiographie (Marianne 2) - Pour Albanel, la nouvelle télévision doit s'inspirer de l'ORTF des années 60 ! (Marianne 2) - Giazzi (UMP) veut la fin des lois anti-concentration 03.10 à 15h20 (Nouvel Obs) - L'Elysée s'accorde une rallonge de 9,2 millions d'euros pour 2008 (20 MN) - « Vivement dimanche » : Kouchner a fignolé son casting d’invités… (Bakchich) - Séguéla : «les Sarkozy, un couple royal» (Figaro) - Sondage : Sarkozy garde la confiance du Figaro (Marianne 2) - Comment le Figaro est devenu le premier journal-sandwich (Marianne 2) - A vos blogs, journalistes! (Slate.fr) - Napoléon Sarkozy, empereur des médias (Marianne 2) - Sarkozy, nouvel homme fort de l'Europe (Figaro – Alexandre Adler) - France 3 : un journaliste promu après un ménage à la préfecture (Rue 89) - Pour la LDH, la démocratie est «asphyxiée» depuis son élection (20 MN) - Sarkozy en maître du monde (Par Claude ASKOLOVITCH, JDD) - Le Figaro efface la bague au doigt de la ministre de la Justice Rachida Dati''">Le Figaro efface la bague au doigt de la ministre de la Justice Rachida Dati (Nouvel Obs) - Les dernières Unes du « Point » sur Sarkozy (Bakchich) - Duhamel, journaliste d'amalgame ? - Deux ans après, la sérénité affichée de Sarkozy (Figaro) - Martine Pérez, du Figaro, éblouie par l'athlète Sarkozy  - L'abus de Pernaut nuit gravement à l'objectivité (De Source sure) - Quand le Figaro prend la défense de Monsanto... (Marianne) - Paolini: Sarkozy n'est pas le DRH de TF1 (Libération) - Mougeotte, sherpa médiatique de Kouchner ? (Marianne 2) - Réforme de l’audiovisuel public: et le gagnant est...TF1 (Marianne 2) - Pour vendre son hebdo, Olivennes mise sur Sarko (Figaro) - Dati enceinte? La ministre de la Justice refuse de répondre (Libération) - Les politiques, stars de la presse people (Le Figaro) - Sarkozy : le boomerang de la com et le rôle des médias (Rue89 ) - Aphatie, Demorand, Duhamel, la clique des lève-tôt qui fait ...(Marianne2.fr) - Objections imaginaires du Nouvel Observateur. Retour sur l’interview de Sarkozy dans l’hebdomadaire. (Bellaciao) - Un projet d'émission de communication gouvernementale à la télévision (Le Monde) - Un projet de loi sur l’audiovisuel inspiré par TF1 (Blog le Monde diplomatique) - Du rififi à RFI.(Libération) - Christine Ockrent mieux payée que Barack Obama ? (Marianne) - Le Sarko-Obama show vu par la presse américaine (Rue 89) - "L'esprit de Carla" aux défilés haute couture (L’Express) - Carla Bruni, le cerveau gauche du Président... (Marianne 2) - Michel Drucker : « Carla a déjà pesé sur l’Histoire » (Bakchich)  -  Les crédits de l'Elysée en hausse de 11 % (Les Echos.fr) - PROPAGANDA : S’ILS N’ONT PAS DE PAIN, QU’ILS REGARDENT DONC DES IMAGES DE BRIOCHE À LA TÉLÉ (Libertés & internet) - Une caméra TF1 et tous derriére le napoléon sarko (Video Bellaciao)  - Quand les journalistes font leur travail ... (Bellaciao) - France 24 attend la Reine Christine en tremblant (Marianne 2) - Au JT, Jean Sarkozy a amélioré son image (20 MN) - Hortefeux vs les témoins de Libé et de l'AFP : un coup de com ? (Rue 89) - Le Nouvel Obs, hebdo de gauche, boude Aubry et flatte Sarkozy (Rue 89) - L'affaire Kouchner effleurée sur RFI, ignorée à France 24 (Marianne 2) - Commentaires : une minorité dangereuse rôde sur le Web (Rue 89) - Le curieux coup de pouce du Monde à Albanel (Marianne 2) - Val : sa nomination, pas "une histoire de copains"  (Nouvel Obs) - Polémique naissante autour du budget com' du gouvernement (Figaro) - En période de crise, l'UMP ne surveille plus Sarkozy (Rue 89) - Créolitude (L’Express) - La mécanique du bug (L’Express)



    See U

    DJ CC Jung

    http://omegalpha.over-blog.com/article-un-seul-redacteur-en-chef-nicolas-sarkozy-1-38411583.html



    Un seul rédacteur en chef : Nicolas Sarkozy...(fin)

    • Lire entre les lignes (5)
    • Afghanistan : le cauchemar climatisé donne des sueurs froides (fin)
    • Afghanistan : le cauchemar climatisé donne des sueurs froides (2)
    • Afghanistan : le cauchemar climatisé donne des sueurs froides (1)
    • Interlude made in Cocteau Twins
    • La crise, un chaos savamment orchestré…
    • Lire entre les lignes (4)
    • Kouchner ou la légende du saint Bernard (2)
    • liste complète




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      Les Guignols de l'Info...
      Le roi Sarkozy ne s'amuse pas.
      Des têtes vont tomber !


      Branle-bas de combat là où réside « qui vous savez ». Cibles désignées: Stéphane Guillon, Yann Barthès et les Guignols, ces adversaires irréductibles qui résistent encore et toujours à ce même qui vous savez. Lire la suite l'article

      De plus en plus, « qui vous savez » s'inquiète des effets politiques dévastateurs que les interventions de ces néo-éditorialistes peuvent causer dans l'opinion. Nous avons déjà eu, sur ce blog, l'occasion de souligner que la stratégie présidentielle de contrôle des médias avait finalement échoué. Et pire encore pour ce pouvoir, la sournoise régression de la liberté des journalistes entamée en 1993, accélérée en 2007, a été compensé par l'émergence des « humoristes » qui, des Guignols à Canteloup, en passant par Guillon et Barthès, ont occupé un espace éditorial que les journalistes ont déserté.

      Résultat: le système a généré un antidote cent fois plus puissant que le poison concino-sarkozyste. Car ces amuseurs, écriveurs, bateleurs, imitateurs, complètement affranchis des règles du savoir-vivre journalistiques s'en donnent à coeur joie. Et comme le citoyen de base ne se retrouve pas dans les éditoriaux de Joffrin, dont le rêve est de collaborer au débat sur l'identité nationale de Besson, il se replie fiévreusement sur ces héritiers de Coluche et le Luron. CQFD.

      Mais tout cela ne va pas durer.

      Dans le collimateur, le patron de Canal, Rodolphe Belmer, jugé coupable de ne pas tenir les Guignols et Yann Barthès. Procédé classique: on lâche le petit écho faisant état du mécontentement suprême. A défaut de pouvoir obtenir la tête de la cible, cette dernière, se sachant menacée, finit par offrir une tête ou deux, histoire de donner des gages. Longtemps efficace, cette arme tend à s'émousser. Le rapport de forces s'inverse. Regardez Guillon à Inter. Toujours là...

      Cela étant, l'opération « évacuons Guillon en douceur » semble avoir débuté. Guillon lui même le raconte dans une interview à Téléobs.

      Question: « On sent moins l’enthousiasme des journalistes d’Inter pendant vos chroniques? »

      Réponse: « Il y a eu beaucoup de tension à Inter au printemps dernier autour de ce changement de présidence. Parmi les critiques qui m’ont été adressées, certaines ont évoqué les “rires gras” du studio. Après, forcément, il y a eu un silence de cathédrale ! J’ai demandé à l’équipe de se détendre, mais ce n’est pas évident. Je sais aussi qu’il y a un clivage au sein de la rédaction, certains adorent, d’autres détestent. C’est comme ça. Et les rires, j’ai appris à m’en passer. »

      Cette déclaration est étonnante. Guillon y avoue que ses camarades de jeu, notamment Demorand et Legrand, n'osent plus rire de ces gaudrioles. Rire serait compromettant, suspect, donc coupable.

      Et on imagine déjà le piège qui pourrait se refermer sur Guillon. La petite rumeur qui peut devenir grosse. Guillon ne fait plus rire, d'ailleurs même ses copains du studio ne s'esclaffent plus. Il suffit ensuite de décliner dans les déjeuners en ville: « Avez-vous remarqué que Guillon ne fait plus rire Demorand et Legrand? », qui sera suivi de: « Il est quand même moins drôle qu'avant non? ». Puis de :  « Depuis le temps qu'il fait cette chronique, forcément, il s'est usé ».

      Reste le cas Barthès. Disons le tout net: pour avoir une idée de ce qui l'attend à terme, dans les semaines qui viennent, scrutons tous attentivement les réactions de Denisot à ses saillies drolatiques. Denisot a toujours été le baromètre canalosarkozyste des grâces et disgrâces...
      http://fr.news.yahoo.com/63/20091029/tpl-stphane-guillon-et-yann-barths-des-t-5cc6428.html

      180px-Laurent_Joffrin_p1370473.jpgwikipedia

      A savoir : La Fondation Franco-Américaine

      est la seule organisation aux États-Unis qui se consacre à renforcer les liens entre la France et les États-Unis. Depuis sa création en 1976, FFA se consacre à encourager un dialogue actif entre les deux nations. L'objectif de cette Fondation est d'oeuvrer au resserrement franco-américain dans le but de favoriser l'émergence d'un bloc atlantique unifié. Cette fondation recrute après une sélection sévère des jeunes dirigeants (Young Leaders) français et américains issus de la politique, de la finance, de la presse "talentueux et pressentis pour occuper des postes clefs dans l'un ou l'autre pays".

      Côté français, on trouve parmi ceux-ci

      (date d'admission entre parenthèses): Philippe Auberger (1989, député UMP), Yves Censi (2003, député UMP), Jérôme Chartier (2003, député UMP), Nicolas Dupont-Aignan (2001, député UMP, Debout la République), Alain Juppé (1981, député UMP), Éric Raoult (1994, député UMP), Valérie Pécresse (2002, député UMP), Jacques Toubon (1983, député UMP), François Hollande (1996, député socialiste), Arnaud Montebourg (2000, député socialiste), Pierre Moscovici (1996, député socialiste), Alain Richard (1981, socialiste, ancien ministre de la Défense), Henri de Castries (1994, Directeur général du groupe AXA assurances), Emmanuel Chain (1999, journaliste), Jérôme Clément (1982, Président d’ARTE), Annick Cojean (2000, journaliste au Monde), Jean-Marie Colombani (1983, Directeur de la publication du Monde), Matthieu Croissandeau (2002, rédacteur en chef adjoint du Nouvel Observateur), Jean-Louis Gergorin (1994), Bernard Guetta (1981, journaliste à France Inter), Erik Izraelewicz (1994, rédacteur en chef des Echos), Laurent Joffrin (1994, PDG de Libération), Jean-Noël Jeanneney (1983, président de la BNF), Sylvie Kaufmann (1998, journaliste au Monde), Yves de Kerdrel (2005, journaliste aux Echos), Marwan Lahoud (1999), Anne Lauvergeon (1996, présidente d’AREVA), François Léotard (1981, ancien ministre de la Défense), Alain Minc (1981), Laurent Cohen-Tanugi (1996, Sanofi-Synthélabo et membre du conseil d’administration du think tank « Notre Europe » créé par l’ancien président de la Commission Jacques Delors[17]), Christine Ockrent (1983), Olivier Nora (1995, président des Editions Grasset), Denis Olivennes (1996, président de la FNAC) http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Franco-Am%C3%A9ricaine http://alexandrelatsa.blogspot.com/2009/10/de-moscou-whashington-censure-et.html



      Voila la conséquence de la prise de contrôle
      du "lobby Américain" de nos média
      (entre autres) : nos journalistes ne sont bons qu'à aller servir les intérêts de l'Amérique en Russie d'abord en nous braquant nous Français contre les Russes, puis en allant docilement à Washington, suprême récompense, d'ou ils n'ont pas "droit" aux scoops mais juste à être sur la photo.
      Affligeant mais pas surprenant pour qui sait qui détient réellement Libération et surtout que son nouveau "patron", le dénommé Joffrin est un ancien young leader de la "fondation franco américaine" (dernier nom de la 6ième ligne) ... http://alexandrelatsa.blogspot.com/2009/10/de-moscou-whashington-censure-et.html

      Et sur nos médias, pendant que la casse sociale et des valeurs françaises se poursuit dans un silence assourdissant, les sujets de société (né sous X, embonpoint...), le people, les faits-divers... ou les sujets anticommunistes (mur de Berlin etc) encombrent nos Journaux télévisés. L'Empire a mis la main sur nos médias comme sur la plupart de nos politiciens. La France est colonisée ! Pauvre France... eva

      Cohn-Bendit ne rêve que d'une chose: Que la gauche ne soit plus de gauche, mais sociale-démocrate (au mieux): Ecoutez donc la vidéo : "Comment dépasser les vieilles structures de la Gauche" ? Quant au traître Besson : "La gauche a vécu, elle continue de décevoir". Les deux hommes vont ensemble: Faussement à gauche, vraiment libéraux et fort opportunistes. Et le journal soi-disant de Gauche Libération-Rothschild milite contre la Gauche. Qu'on se souvienne,  en pleine campagne présidentielle, de la publication de   "Bécassine-Ségolène Royal"  du directeur de Libé, Joffrin:  Pour faire le lit de Sarkozy l'Américain. Aucun lecteur de Gauche ne doit acheter Libé ! Alerte, fausse bannière ! En réalité, des agents de l'Amérique investissent la Gauche pour  (exactement comme D. Cohn-Bendit avec les Verts, c'est SA fonction) la tuer de l'intérieur, l'édulcorer, la libéraliser, l'atlantiser, la sioniser. Des exemples ? Valls, Strauss-Kahn, Kouchner, Besson, Delanoë, Huchon etc... Méfiance ! Les maîtres du monde ne reculent devant rien, ils sont machiavéliques... Eva
      NB Et ce bandit-là est dangereux, car il va tuer les Verts après avoir tué (politiquement) de Gaulle en mai 68 et Bayrou aux dernières présidentielles ! Et bien sûr il barrera la route au PS.(Eva)

      Vidéo:http://tv.lepost.fr/2009/08/31/1676290_eric-besson-et-dcb-dans-la-prochaine-pub-de-liberation.html 

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