Lors des dernières élections présidentielles françaises, on a pu constater une totale absence de débat sur la thématique de la politique étrangère de la France. C’est pourtant un sujet de la plus grande importance dans les temps présents. Pire, le gouvernement socialiste a, dans le prolongement du précédent, continué d’utiliser les militaires français comme hommes de main des multinationales américaines pour réaliser des opérations militaires absolument contraires aux intérêts de la France et des Européens en Syrie.
Après les élections présidentielles françaises, on a vu un gouvernement dit de gauche accepter de suivre la politique de vassalité du précédent dit de droite vis-à-vis de la Haute finance américaine, en paraphant le Pacte budgétaire européen.
Conclusion : les deux partis politiques semblent avoir fait l’objet d’une OPA par ces mêmes forces que l’on retrouve derrière le trop fameux MARCHE.
Retour sur la géopolitique
William Engdahl écrivait récemment que la France surestimait ses propres possibilités en citant par exemple le conflit syrien, quand le gouvernement socialiste s’ingénie à financer les terroristes, égorgeurs de femmes et d’enfants. Comment un gouvernement qui bave sans arrêt sur les droits-de-l’hommiste peut-il pactiser avec des rebelles que William Engdahl décrit comme une « organisation dont le projet à long terme est l’introduction d’un fanatisme islamiques sur le modèle d’Al qaïda ou des Talibans, avec l’instauration de la charia en Syrie et pour en finir avec la tolérance à l’égard des diverses religions qui a été le signe distinctif de la vie en Syrie pendant des décennies sous la famille Assad » ?