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    La stupidité des meRdias français..

    champions de la désinformation !

    Par eva R-sistons (chantal dupille)

     

     

    Bonjour

     

    Un court mot, mais ça suffit

    pour prouver la stupidité des meRdias français

    champions de la désinformation.

     

    Dans leur acharnement à discréditer

    coûte que coûte

    les pays refusant la dictature de l'Occident,

    ils sortent n'importe quoi.

    Même les bobards les plus ridicules !

     

    Tous disent la même chose.

    Quel que soit le canard,

    quelle que soit la chaîne de télé,

    on vous dira encore et toujours

    que Bachar-el-Assad

    est un "dictateur".

     

    Ainsi, avec aigreur,

    Arte la chaîne supervisée par BHL

    montre le Président syrien lors de son investiture,

    en commentant : "Le dictateur Assad",

    ré-élu pour la troisième fois.

     

    Woooooooo !

    Un dictateur plébiscité par les Syriens

    de Syrie comme de l'Etranger.

    Pensez donc, il est ré-élu

    par 89% des Electeurs,

    avec un taux de participation record,

    malgré l'interdiction faite aux Syriens

    de voter en France.

    Pardi ! Fabius n'a pas digéré

    de voir Assad échapper à la fin de Kadhafi.

    Et puis, comme chacun sait,

    la France est dirigée par des sayanim

    (agents d'Israël)

    comme les meRdias !

    Résultat :


    La France désormais colonie d'Israël, est devenue l'ombre d'elle-même

    http://chantaldupille.over-blog.com/article-la-france-desormais-colonie-d-israel-est-devenue-l-ombre-d-elle-meme-124022621.html

     

     

    Au fait, Hollande qui avec largement moins de 20%,

    s'inscruste, et même impose Valls

    comme la politique qu'il décrète, c'est quoi ?

    Chut ! Surtout pas un dictateur....

    Vraiment ? Olé !

     

    Eva R-sistons (Chantal Dupille)

     

    TAGS : Assad, Syrie, Fabius, Hollande, Valls,

    médias, Arte, BHL

     

     

    • Discours d’investiture du Président Bachar al-Assad (texte intégral)

      19 juillet 2014, par Comité Valmy

    • bachar_serment-2.jpg

      Texte intégral du Discours d’investiture du Président Bachar al-Assad

      Damas / Syrie , le 16 juillet 2014

    • Honorables Syriens, honorable peuple libre et révolutionnaire, il y a maintenant trois ans et quatre mois que certains ont décrété en votre nom : « le peuple exige ! ».
      OUI… le peuple a exigé, le peuple a décidé, et le peuple a exécuté !

     

     

    • Citoyens syriens, mes frères et sœurs, voilà des années que certains crient après la liberté, mais voici que vous vous êtes révélés « libres » en une époque de suivisme et « souverains » en une époque de complaisance servile.

      Ils ont surenchéri sur la démocratie, mais vous l’avez exercée de la manière la plus noble qui soit. Vous avez refusé qu’un étranger ne se mêle de diriger la patrie. Vous avez choisi votre Constitution, votre Parlement, et votre Président, de telle sorte que la décision est vôtre et que la démocratie est de votre fait.

      Ils n’ont fait que dire « le peuple syrien est un », mais vous vous êtes dressés face à leur ouragan de discorde et avez empêché les vents de la partition d’atteindre vos cœurs et vos esprits, prouvant en cela que vous êtes réellement un seul peuple qui bat d’un seul cœur.

      Ils ont hurlé qu’ils ne s’agenouilleraient que devant Dieu, mais vous n’avez ni plié, ni abandonné, ni abdiqué, devant « leurs maîtres ». Bien au contraire, vous êtes restés attachés à votre patrie et avez résisté en gardant votre foi en un Dieu unique qui n’a rien à voir avec les puissances étrangères, le pétrole, ou les dollars… Et lorsqu’ils ont crié « Allahou Akbar » [Dieu est le plus grand], Dieu s’est effectivement révélé plus grand qu’eux et plus grand que ceux qui les soutiennent, car Dieu est du côté du juste et la justice est du côté du peuple.

      Des années ont passé où ils ont disposé de la parole alors que vous leur répondiez par des actes. Ils se sont noyés dans l’illusion, vous avez fabriqué la réalité. Ils ont voulu faire croire à une « révolution », vous avez été les véritables révolutionnaires. Alors, félicitations à vous, à votre Révolution, et à votre victoire.

    • Félicitations à la Syrie à laquelle vous avez prouvé votre appartenance.

      Félicitations à la Syrie en tant que peuple qui a bravé toutes les formes d’hégémonie et d’agressions par tous les moyens physique, intellectuel et patriote à sa disposition. Certains ont pu se battre l’arme à la main, d’autres ont travaillé à transmettre une parole de vérité, et d’autres ont résisté dans leur cœur et sont restés sur place malgré les pires menaces.

      Félicitations à ce peuple qui a défié toutes les peurs et toutes les terreurs en participant au référendum puis aux élections, un droit que vous avez exercé sous le feu de l’ennemi et qui a déjoué l’ensemble de ses commanditaires, de ses agents et de ses instruments. Un peuple dont la fermeté a modifié toutes les données. Un peuple qui a fait qu’aujourd’hui les circonstances et les faits sont autres. Certains ont modifié leurs positions, d’autres ont reculé, des appellations ont disparu, des alliances se sont rompues, des coalitions se sont divisées, des conseils se sont dispersés… Et la boussole s’est remise à indiquer la bonne direction à ceux qui ne la voyaient plus par ignorance ou par aveuglement.

      Les masques sont tombés pour montrer la terrible laideur de ceux qui prétendaient œuvrer pour la liberté et la révolution pour mieux planter leurs crocs dans le corps syrien, semant mort et destruction, dévorant cœur et foie humains, égorgeant et décapitant… Ils n’ont laissé aucun procédé dévoyé et hideux sans l’utiliser. Mais ils ont échoué !

      Ils n’ont pas réussi à vous convaincre qu’ils se souciaient des intérêts du peuple et de ses droits. Ils n’ont pas réussi à vous amener à croire que vous aviez besoin de tuteurs pour gérer vos affaires et celles de votre pays. Finalement, ils ont définitivement échoué à laver vos esprits et à briser votre volonté.

      Vous avez défié cet ouragan de discorde torse nu. Vous vous êtes dressés telle une lance face à la trahison. Alors, l’univers a entendu vos voix malgré toutes les tentatives de brouillage et d’étouffements. Vous avez dit, haut et fort, une vérité qu’ils se sont efforcés d’escamoter, d’assassiner et d’enterrer et vous avez obligé le monde à la voir telle qu’elle est. Une vérité qui est apparue pour démolir, en quelques heures, des empires politiques, pétroliers et médiatiques. Oui… ces quelques heures, où vous vous êtes rassemblés pour exprimer votre opinion et votre ferme volonté, ont suffi à gommer les falsifications et le terrorisme moral et psychologique qui s’acharne sur la Syrie depuis des années.

      Ces dernières élections ne relevaient pas d’une simple procédure politique comme c’est le cas partout dans le monde. Il s’agissait d’une véritable bataille pour la réussite de laquelle ont été menées toutes les autres, car pour les ennemis de la patrie elle était l’argument espéré pour délégitimer l’État, prétendre que le peuple syrien est faible, divisé, incapable de s’autodéterminer, puis justifier une intervention étrangère sous divers prétextes.

      Alors que pour nous, en tant que citoyens, ces élections signifiaient notre véritable appartenance à la patrie, beaucoup plus que ne le ferait une simple carte d’identité, ou un passeport. C’était notre bataille pour défendre la souveraineté, la légitimité, la volonté nationale et la dignité de notre peuple, tout comme le référendum fut en faveur de cette même souveraineté face à toutes les formes de terrorisme. Peu nous importait qui allait gagner ou perdre, mais quels seront les déchus.

      L’important est que par votre vote vous ayez déchu les terroristes, les agents syriens qui leur ont servi de couverture, leurs maîtres d’œuvre et inféodés, et donc l’ensemble des États petits ou grands : ceux qui décident, dictent et ordonnent et ceux qui s’inclinent et exécutent.

      Vous avez été plus loin encore en éliminant les arrivistes qui ont profité de la crise aux dépens d’autrui, ceux qui se sont distanciés en attendant de voir de quel côté pencherait la balance des forces en présence, ceux qui se sont prononcés contre la volonté du peuple en boycottant ces élections ou bien en appelant à les boycotter, voire à les reporter, se rangeant ainsi du côté des ennemis du peuple.

      Quant au vote « réel ou symbolique » des Syriens à l’étranger, la machinerie médiatique hostile - qui s’est évertuée depuis des années à prétendre que tout Syrien en dehors du pays se dresse contre la patrie et l’État - a reçu une gifle retentissante de la part des expatriés et des réfugiés, lesquels ont dit leur mot et ont surpris le monde. Ce faisant, ils ont confirmé le patriotisme des Syriens et leur acharnement à défendre leur propre indépendance et la souveraineté de leur pays. Ils se sont précipités massivement vers les urnes, certains en dépit de leurs souffrances morales et/ou physiques, d’autres en risquant la perte de leurs moyens de subsistance en dépit de leurs nécessités et des menaces en cas de participation.

      S’ils ont été terrorisés à l’idée de voir un Syrien voter pour son candidat, c’est bien parce qu’ils ont compris qu’il ne s’agissait pas d’une simple élection, mais de la défense de l’unité, de la souveraineté et de la dignité d’une patrie. C’est la raison pour laquelle ils ont interdit les élections dans leur pays et dans les pays arabes subordonnés. C’est l’hypocrisie de l’Occident ! Ils ont prétendu défendre un peuple qu’ils ont empêché de s’exprimer à partir du moment où ils ont compris qu’il se prononcera contre leurs désirs et leurs intérêts. Malgré cela, nous les remercions, parce que par leur ignorance et leur inconscience, ils ont renforcé la détermination des Syriens et la légitimité de ces élections, au lieu de les remettre en cause comme ils le croyaient.

      Par ces élections, les Syriens d’au-delà nos frontières ont signifié qu’ils sont restés syriens en leur cœur et en leur âme, confirmant ainsi que la principale raison de l’exode des citoyens est le terrorisme et la brutale sauvagerie des groupes armés ; ce que nous avons dit dès le tout début. Comment croire, lorsqu’on est sain d’esprit, qu’un citoyen agressé par son État, au point de fuir sa terre, en arrive à le soutenir avec autant d’enthousiasme et de défi ? Comment se peut-il qu’un citoyen haineux de son État, comme certains le prétendent, soit en mesure de lui témoigner une telle solidarité au lieu de le poignarder dans le dos comme ils l’ont espéré ?

      À tous ceux-là j’adresse mes salutations et ma reconnaissance, en leur assurant que je suis désormais plus optimiste quant au retour d’une situation favorable qui permettra le rapatriement de tous les citoyens loyaux et précieux à la patrie, et plus confiant quant au fait qu’ils seront les premiers à revenir dès que les raisons qui les ont forcés à quitter auront disparu pour soutenir leur patrie.

      Chers citoyens, vous avez prouvé à travers votre histoire que vous êtes un peuple que ne craint pas les défis quel que soit l’adversaire. Vous avez fait échouer les détracteurs. Vous avez démontré leur superficialité ainsi que leur ignorance. Leurs centres d’études mettront des années à chercher des explications satisfaisantes à leurs erreurs et à leurs mauvaises estimations et décisions durant toute cette période. Mais ils ne trouveront pas les réponses parce qu’ils se sont habitués aux larbins et ont toujours compté sur les valets. Ils n’ont connu, ni n’ont appréhendé ou traité avec d’honnêtes patriotes. Ils sont donc plus enclins à raisonner en termes de soumission, de prosternement, de dépendance, et sont incapables de saisir notre sens de l’honneur, de la souveraineté et de la liberté.

      Celui qui cherche à prévoir le comportement et les réactions d’un peuple de vieille tradition, devrait disposer d’une même profondeur historique et civilisationnelle pour comprendre où résident sa solidité et sa résistance, qualités qui se manifestent clairement lors des grandes crises et à la faveur d’étapes historiques décisives. Aujourd’hui, vous êtes les mieux placés pour enseigner à ces inféodés serviles de notre région arabe les concepts de souveraineté, de détermination, de défi et de dignité qu’ils ignorent. Vous êtes les mieux placés pour leur donner des leçons de démocratie et leur enseigner comment les peuples participent aux décisions et aux destins des nations. À vous de leur faire découvrir ce qu’ils n’ont jamais connu des élections, de la liberté, des droits, de l’État, et de la civilisation, car ils ne sont familiers que de l’oppression, de l’extrémisme, de la soumission, de l’humiliation, et de l’exportation du terrorisme.

      Pour beaucoup de Syriens, ces élections présidentielles ont été comme autant de projectiles lancés contre les terroristes et ceux qui sont derrière eux, avant de terminer leur parcours dans les urnes électorales, lesquelles ont démontré que tous les discours des empires de la politique, du pétrole et des médias, ressassés pendant des années, ne peuvent tenir plus que quelques heures face à la volonté d’un peuple uni, libre et honnête ; et aussi, que tous les terroristes et leurs coalisés ne valent pas grand-chose et ne nous en imposent pas. Certes, ils peuvent nous infliger des dommages et des dégâts, mais ils ne peuvent gagner. Ils peuvent nous menacer, mais ils ne peuvent nous faire peur.

      Ici, je tiens à rendre hommage au Dr. Hassan Al-Nouri et à M. Maher Hajjar. En se portant candidats aux élections présidentielles, ils ont témoigné de l’esprit civilisé des Syriens dans la pratique de la démocratie, le respect des droits du citoyen, et de la Constitution, garante première de l’unité de la nation et de sa stabilité. Je leur rends hommage, abstraction faite du vainqueur, car ce fut la victoire du peuple et, par conséquent, une victoire pour la patrie.

      Je salue aussi chaque citoyen qui s’est dirigé vers les bureaux de vote, malgré les tirs de mortier, les snipers, et toutes sortes de menaces. Je salue cette femme majestueuse qui s’est tenue, dès cinq heures du matin, en face de l’un de ces bureaux, présentant la photo de son fils martyr et clamant qu’elle était venue voter en son propre nom et au nom de tous ceux qui sont tombés pour la patrie. Je salue ce soldat héroïque condamné au fauteuil roulant mais déterminé à voter malgré ses blessures, comme je salue cette femme plus que centenaire qui a fait fi du poids des années pour faire de même.

      Je salue tout un peuple qui a porté à bout de bras ses souffrances, ses espoirs et ses ambitions pour faire entendre sa voix au monde. C’est ainsi qu’il a remporté sa victoire. Une victoire qui n’aurait jamais pu être sans le sang des martyrs et le sang des blessés, sans la résistance de leurs familles qui ont dominé leurs douleurs. Sans eux, nous n’aurions pas pu protéger la Constitution, la Loi, les Institutions et, par conséquent, la Souveraineté de la Syrie. Ils nous ont appris le sens du sacrifice, du courage, et de la ténacité. C’est d’eux que nous tirons notre force, et c’est grâce à leur grandeur et à leur héroïsme que la patrie a tenu bon. Ils ont cerné nos frontières de leur sang et, par la force de leur détermination et de leurs exploits, ils nous ont réunis autour de la même espérance. L’État n’épargnera aucun effort pour compenser leur absence, autant que faire se peut, auprès de leurs familles et de leurs enfants.

      Mesdames et Messieurs, la guerre menée contre le peuple syrien est une « sale guerre ». Mais, en dépit de l’injustice et des souffrances qui ont frappé chaque foyer de ce pays, et malgré tout le sang versé et toutes les destructions, ce peuple a refusé de se soumettre. Ceci, car nous sommes un peuple à qui la dureté des circonstances confère plus de détermination, chez qui les pressions engendrent plus de défi, et qui fait face aux tentatives d’humiliation par encore plus de dignité, de fierté et de confiance en soi. Aujourd’hui, nous voici regarder l’avenir avec encore plus de détermination, car il appartient au peuple et à personne d’autre.

      Notre pays a subi les assauts des envahisseurs depuis l’aube de l’Histoire, il y a des milliers d’années. Les colons français l’ont quitté il y a près de sept décennies. Mais la Syrie est toujours vivante, capable de résister, de construire, et de renaître à la vie à partir de cette matrice douloureuse. C’est ce qui témoigne de la grandeur d’un peuple, de son Histoire et de sa Culture. Un pays ne se définit pas uniquement par sa surface, sa démographie, ses finances ou son pétrole. Un pays est d’abord une civilisation, une culture, et un peuple conscient de son « rôle historique », de sa souveraineté, et de la nécessité de relever les défis du présent pour construire l’avenir.

      Et c’est justement à cause de ce rôle que la Syrie est ciblée. L’agression qu’elle subit ne vise pas des personnes ou des gouvernements, comme certains ont pu le croire initialement, mais vise les fondations mêmes de la patrie, son rôle, et le mode de pensée de ses citoyens pour les convertir, à terme, en un troupeau piloté à distance et occupé par des conflits sans fin pour des générations et des générations, afin de les détourner de leurs ambitions nationales et de leur volonté de prospérité, avec tout ce que cela signifie pour la société et pour l’État.

      Non… cette agression n’avait pas pour but de libérer le peuple, comme on en a convaincu les crédules, car les moindres aspects négatifs d’un pays arabe les ravissent pour pousser encore plus loin son sous-développement et sa dépendance à leur égard. Les preuves en sont leurs alliances avec les pays arabes les plus rétrogrades, les plus corrompus et les plus répressifs à l’encontre de leurs peuples. En ce qui nous concerne, ils n’ont pas ciblé nos lacunes, mais notre souveraineté nationale, notre identité, et notre appartenance à l’arabité. Ils ont ciblé le vrai Islam, le christianisme authentique, et notre mode de « vivre ensemble » comme nulle part ailleurs. Ils ont ciblé tout ce qui a distingué la Syrie à travers toute son Histoire.

      L’Occident colonial est toujours colonialiste. Sa nature profonde n’a pas changé, même si ses méthodes sont différentes. Le fait que ses plans partagés avec ses valets arabes aient échoué ne signifie absolument pas qu’ils vont cesser de saigner la Syrie, car c’est une solution de remplacement qui leur permet d’atteindre à plus long terme les objectifs fixés dès le départ, malheureusement, avec la complicité de certains Syriens qui ont vendu leur patrie, à défaut de vendre un honneur dont ils sont fondamentalement dépourvus.

      Notre vision était très claire depuis les premiers jours de l’agression. Vous vous rappelez sans doute des réactions négatives et incrédules, suite à ce que j’ai déclaré dès le tout début de la « crise ». À l’époque, beaucoup ont contesté les termes de « complot » et d’« agression » et n’ont acquis, que trop tard, la conviction que ce qui se passait dans le pays n’avait rien à voir avec les exigences légitimes d’un peuple persécuté, ni avec des manifestations réclamant liberté et démocratie, mais faisait partie d’un grand projet concernant l’ensemble de la région et qui ne s’arrêterait pas à nos frontières.

      Une vision de plus en plus claire depuis l’invasion de l’Irak. À l’époque, nos prises de position contre cette invasion n’avait pas été dictées par un désir de confrontation. Comme vous le savez, la diplomatie syrienne n’a jamais été marquée par les rodomontades ou les « bandarades » [néologisme dérivé du prénom Bandar, NdT]. Si tel avait été le cas, nous aurions cherché inutilement la confrontation ou alors, nous aurions procédé comme le fait le « Frère Erdogan ». Il veut libérer le peuple syrien de l’oppression et rêve de prier à la mosquée des Omeyyades [à Damas]. Cependant, quand il s’agit de Gaza, il redevient le doux agneau qui voue à Israël le tendre sentiment d’un nourrisson pour le giron de sa mère et n’ose même plus exprimer le vœu de prier à la mosquée d’Al-Aqsa [à Jérusalem]. Vous avez bien noté, il souhaite juste prier à la mosquée des Omeyyades, non à celle d’Al-Aqsa. C’est cela une rodomontade ! Quant à la bandarade, c’est lorsqu’un être humain choisit de se coucher à plat ventre et de devenir un agent à la solde de quelqu’un, même quand ce dernier n’en a pas besoin. Nous n’apprécions donc ni les rodomontades, ni les bandarades. Ces deux cas sont excessivement dangereux et mènent ceux qui les pratiquent, leurs États, et leurs peuples vers l’abîme.

      Nos prises de position contre l’invasion de l’Irak n’étaient pas, non plus, dictées par un esprit de contradiction ou le désir de nous faire applaudir. Nous avons refusé cette invasion, car elle était le point de départ du sacre du confessionnalisme et de la partition. Nous étions réellement inquiets d’une telle évolution dangereuse et, à notre avis, inéluctable. C’est désormais une réalité que nous payons très cher.

      Partant d’un raisonnement identique, nous avons mis en garde dès le début des évènements que ce qui se passe en Syrie ne s’arrêtera pas là, mais ira bien au-delà, se répandant par le biais du terrorisme qui ne connaît pas de frontières. Certains avaient rétorqué : « le Président syrien menace le monde ! », alors que j’avais dit : « La Syrie est le centre de la région. C’est la ligne de fracture. Et si vous jouez avec, vous provoquerez un tremblement de terre dont les répliques ne s’arrêteront pas en Syrie mais s’étendront plus loin ». Ils ont considéré que le Président syrien menaçait pour menacer.

      Or, ce que nous voyons aujourd’hui en Irak, en Syrie, au Liban, et dans tous les pays touchés par « la maladie du faux printemps », sans exception, ne constitue-t-il pas autant de preuves tangibles venues confirmer nos mises en garde sans cesse répétées ? Bientôt, d’autres pays arabes et d’autres pays de la région, ainsi que des pays occidentaux qui ont soutenu le terrorisme, auront à payer très cher. Beaucoup comprendront, probablement avec retard pour certains, que le combat du peuple syrien pour la défense de sa patrie les concerne, dans la mesure où il défend aussi de nombreux autres peuples qui seront exposés tôt ou tard au même terrorisme, du fait de la courte-vue de leurs politiciens, de leur ignorance absolue des intérêts de leurs pays, de leur réflexion superficielle, de leur faible capacité à appréhender notre région et à traiter avec ses peuples.

      Ici, nous pouvons nous demander si, comme les occidentaux, nous sommes condamnés à ne tirer les leçons de nos expériences que trop tard. Serait-ce le cas ? Devions-nous attendre trois années et payer le prix de la courte vue de certains d’entre nous par le sang de nos enfants, nos âmes, notre économie, notre sécurité, notre réputation, avant de finir par découvrir que ce qui se passe chez nous relève d’un plan ourdi contre notre patrie et qu’il ne s’agit nullement de printemps, de liberté et de démocratie ? Devions-nous payer si cher, et continuer à payer, pour que certains puissent enfin réaliser que faute de conscience suffisante, ils ont créé un incubateur pour le terrorisme et un appui à l’agression ? Devions-nous attendre douze années pour comprendre que l’invasion de l’Irak allait amener le terrorisme et les velléités de partition dans notre région ? Et plus encore, devions-nous attendre trente années et que les coupeurs de tête et mangeurs de cœur et de foie humains nous envahissent, pour découvrir que l’exploitation de la religion et le terrorisme sont les deux faces d’une même pièce de monnaie ? Notre expérience des crimes des « Frères du Diable » dans les années quatre-vingt n’aurait donc pas été suffisante pour que nous retenions les leçons ?

      C’est tout au début de la « crise » que j’ai parlé de « Frères du Diable ». Certains ont déclaré que je coupais toute possibilité de dialogue, que je devais les considérer comme un parti politique et les nommer comme il se doit : « Les Frères Musulmans » ! À ceux-là, nous présentons toutes nos excuses, car cette appellation s’est révélée inadéquate. Il faudrait que nous les désignions par « Diables » tout court, étant donné que les assassinats, le terrorisme, la corruption, la fitna [discorde] et tous les autres péchés sont de l’inspiration du Diable. Si les leçons du présent ajoutées aux précédentes de notre Histoire moderne ne suffisent pas à nous apprendre, cela voudra dire que nous n’apprendrons jamais rien et que nous ne serons pas en mesure de défendre notre patrie ni aujourd’hui, ni demain ! Et celui qui ne défend pas sa patrie, ni ne la préserve, ne la mérite pas, ni ne mérite d’y vivre.

      Partant de ce qui précède, et étant donné la vision très claire que nous avions de ce qui se tramait contre la Syrie, nous avons décidé dès le début de l’agression de suivre deux voies parallèles : « frapper le terrorisme » sans relâche, et « travailler à la réconciliation » avec ceux qui voulaient revenir dans le droit chemin. Nous étions convaincus que les solutions efficaces étaient purement syriennes, sans aucune interférence de l’étranger à moins qu’il ne s’agisse d’un soutien honnête.

      Tous ceux qui ont bien voulu emprunter ce chemin du retour ont découvert, par eux-mêmes, que l’État agissait comme une tendre mère, exprimant sa colère à l’égard d’un enfant ingrat, lui pardonnant en cas de sincère repentir. De fait, nombreux sont ceux qui sont revenus combattre dans les rangs de l’Armée nationale, jusqu’à offrir leur vie pour la défense de la patrie. Je renouvelle donc mon appel à ceux qui se sont laissés duper pour qu’ils déposent leurs armes, car nous ne cesserons de combattre les terroristes où qu’ils se trouvent jusqu’à ramener la sécurité sur tout le territoire syrien. Désormais, peu nous importe le traître, l’agent d’une puissance étrangère, ou le corrompu, car le pays s’est nettoyé de lui-même de tous ceux-là. Ils n’ont plus leur place ni de considération parmi les Syriens.

      Quant à ceux qui attendent la fin de la guerre grâce à une médiation étrangère, ils sont dans l’illusion, pour la bonne raison que la « solution politique », dont ils parlent, se fonde sur les réconciliations en interne, lesquelles ont d’ores et déjà prouvé leur efficacité dans plusieurs régions du pays. Nous insistons toujours sur la poursuite de cette voie à cause de ce qu’elle implique en matière de vies syriennes épargnées, de restauration de la sécurité, de reconstruction du pays, de retour des personnes déplacées et de route coupée à tous les plans externes fondés sur des lacunes internes.

      Les réconciliations nationales ne remplacent pas le « dialogue national », initié par l’Etat, avec les forces et partis politiques, ainsi qu’avec les représentants de la société. L’État poursuivra ce dialogue avec ouverture à toutes les idées. Le dialogue n’est donc pas exclusivement lié à la crise actuelle et à ce qui l’a précédé ou en a résulté, mais concerne aussi l’avenir du pays et les prérogatives de l’État dans tous les domaines, sans exception aucune.

      Ceci étant dit, bien que l’Etat ait tendu la main à « tous » au début de la crise, aujourd’hui, suite au prix cruel payé par la nation, ce dialogue n’intégrera plus les forces qui se sont révélées antipatriotiques. Autrement dit, les forces qui ont fui le dialogue en pariant sur le rétablissement de l’équilibre en leur faveur pour finalement décider de changer de cap une fois leur pari perdu, et les forces qui ont prétendu se soucier de la patrie alors que par leurs déclarations elles servaient de couverture aux terroristes, contre promesses et finances offertes par l’étranger ! Quant à ceux qui sont notoirement dépendants de l’étranger, nous ne dialoguons pas avec eux en tant que Syriens, mais en tant que représentants des États auxquels ils ont prêté allégeance, et au nom desquels ils s’expriment.

      Cette crise a prouvé la réalité du « vivre ensemble » entre Syriens et a réfuté l’argumentation pernicieuse tournant autour d’une « guerre civile », dans le but de cacher qu’il s’agit d’une agression extérieure par l’intermédiaire d’une instrumentation interne. En effet, l’utilisation désormais exclusive de cette expression pour décrire ce qui se passe en Syrie n’est rien d’autre qu’une tentative supplémentaire pour donner une couverture légitime aux terroristes, lesquels seraient partie prenante dans un conflit entre Syriens, non des instruments méprisables aux mains de l’étranger.

      De plus, une guerre civile est censée s’accompagner de lignes de démarcation entre des ethnies, des confessions, et n’importe quels groupes rivaux ; lesquelles lignes séparent clairement les différentes composantes sociales avant de mener à l’effondrement complet de l’État et de la société. Est-ce cela que nous observons en Syrie ? Peut-on parler de « guerre civile » et de « division » alors que l’Armée, les institutions, la rue, et la population restent unies ? Une illusion dont ils veulent nous convaincre, alors que la réalité est à l’opposé !

      La réalité est que « nous sommes désormais au-delà de la coexistence » qui prévalait avant les événements. Nous vivons les débuts d’une « fusion » complète entre les Syriens. Les images des Syriens de toutes les confessions se rendant aux urnes, le consensus populaire, et la forte participation aux élections ne font que confirmer cette évidence. Tels les membres d’un seul corps, toutes les composantes ethniques et confessionnelles de la société se rejoignent pour s’entraider et servir ce même corps auquel elles appartiennent, quelles que soient leurs couleurs et leurs fonctions. Il n’est donc plus question de coexistence ou de tolérance, mais de complémentarité et de cohésion.

      Il n’empêche que nous ne pouvons vraiment avancer vers l’avenir sans parler, en toute transparence, des racines de ce qui nous arrive au présent. Autant ce peuple a démontré son patriotisme, autant ce fut douloureux, honteux et même infamant qu’une partie, aussi minime soit-elle, ait été le point d’appui de cette guerre. Sans sa participation, l’irruption des terroristes étrangers, les ingérences politiques et économiques, les interventions militaires, et même les tentatives d’atteinte à la souveraineté nationale n’auraient pas été possibles. Par conséquent, même si les facteurs externes sont manifestes, étant donné les déclarations des agresseurs et de leurs instruments, ce facteur interne est fondamental pour traiter la situation actuelle et éviter qu’elle ne se reproduise à l’avenir. Malgré le consensus parmi les Syriens, lesquels considèrent que la raison ayant poussé ceux-là à détruire la patrie est l’ignorance, nous pensons que cette crise s’est principalement fondée sur un « déficit moral ».

      En effet, c’est l’absence de morale qui défigure les lois, méprise l’honneur, vend les patries, et mène à l’anéantissement des nations. C’est le plus grand obstacle au développement des sociétés, lequel ne dépend pas uniquement des règles et des lois aussi précieuses soient-elles, mais dépend essentiellement d’une éducation fondée sur la moralité. Sans morale, il n’y a pas de développement ; ces deux exigences étant inséparables. Les comportements moraux peuvent mener à la bonne application des lois, et les bonnes lois peuvent développer la morale, à condition d’en avoir semé les graines préalablement dans la famille et la société.

      Dans la pratique, les règles supposent que l’être humain existe pour servir les autres et profiter d’un service public, qu’il soit salarié, fonctionnaire, et même membre d’une association de bienfaisance. Par conséquent, sans morale, le sentiment national n’habiterait pas notre conscience et le service public n’aurait plus de sens. Chacun d’entre nous agirait en égoïste et aux dépens d’autrui. C’est ce que nous avons largement observé au cours de cette crise, où beaucoup n’ont pas pris les armes, mais ont volé, extorqué et pillé, se révélant aussi dangereux que les terroristes.

      C’est ainsi que le déficit moral nous éloigne de nos objectifs car, à un moment donné, nous ne disposons plus des outils nécessaires à leur concrétisation. Ce qui fait que nous voulons le développement sans pouvoir y parvenir et que nous voulons lutter contre la corruption sans pouvoir l’atteindre.

      Aborder cette question, n’est ni une dispense de la révision des lois et des règlements, ni un prétexte pour soustraire l’État à ses responsabilités. Si les comportements moraux et l’éducation à l’éthique sont essentiels, le rôle de l’État et de ses institutions sont fondamentaux, sans oublier que toute construction en l’absence de fondations solides est vouée à l’effondrement. D’où l’importance de « la lutte contre la corruption » car ces deux sujets [déficit moral et corruption] sont étroitement liés ; la corruption morale étant le plus grand défi posé à toutes les sociétés et à tous les États. Elle est à la base de la corruption administrative et financière, lesquelles engendrent une corruption plus grave encore : la corruption nationale génératrice d’individus qui vendent leur patrie et le sang de leurs enfants au plus offrant.

      Par conséquent, la lutte contre la corruption doit être menée sur plusieurs axes à fois et en même temps. Frapper d’une poigne de fer tout corrompu avéré est nécessaire, mais n’empêche pas l’apparition d’autres corrompus plus rusés et plus subtils qui resteront impuni et qui perpétueront indéfiniment les conditions servant leurs seuls intérêts. Placer la lutte contre la corruption au sommet de la pyramide n’est donc pas suffisant, mais nécessite une réforme administrative des institutions publiques qui se situent au centre de cette pyramide. C’est une réforme globale que nous avions initiée depuis des années et que nous poursuivions, étape après étape, mais il est indubitable qu’elle a été retardée par la crise.

      Un deuxième axe porte sur la révision des programmes éducatifs de telle sorte qu’ils ne se contentent pas d’enseigner, mais aussi d’éduquer. Il s’agit d’un travail monumental que le Ministère de l’Éducation a pris en main depuis un an déjà ; mais là aussi, l’application des programmes est nécessairement progressive et de longue haleine. Dans ce contexte, il est d’autant plus important que cette évolution concerne aussi les institutions religieuses censées former des cadres responsables dont nous avons un grand besoin, aujourd’hui plus que jamais ! Dans ce but, le Ministère des Waqfs, les ulémas syriens et les religieux ont franchi un grand pas en collaborant notamment à la révision des références, et les institutions religieuses ont d’ores et déjà initié cet apprentissage et le poursuivront.

      Bien sûr, nous ne devons pas oublier le rôle important des médias, lesquels ne changeront pas grand-chose s’ils se contentent de parler des corrompus, de les critiquer, voire de les attaquer publiquement. Seules des investigations sérieusement menées, avec preuves à l’appui, pourront être tenues en compte par les inspecteurs et les tribunaux chargés de lutter contre la corruption.

      Tel est le rôle de l’État, c’est le chemin le plus court et le plus rapide. Mais le rôle le plus important, qui s’exerce sur des années et se situe à la base de cette pyramide, donc au fondement même de la lutte contre la corruption, revient à la société et plus particulièrement à la famille.

      Pour produire une société non corrompue, nous devons tous donner, pères et mères, « la bonne éducation » à nos enfants. Posons-nous la question de savoir si ce que nous avons observé comme corruptions, exploitations, enlèvements, vols, trahisons, et multiples autres vices, seraient apparus dans notre société si les parents de ces délinquants leur avaient assuré une bonne éducation. D’autre part, qu’en est-il des millions de personnes honnêtes, travaillant dans les deux secteurs public et privé ? Qu’en est-il de tous ces jeunes qui ont décidé de s’engager quittes à mourir pour la défense de la patrie ? Qu’en est-il des citoyens qui ont poursuivi leurs devoirs vis-à-vis de la nation, et des familles qui ont résisté sans jamais abandonner leur terre malgré les conditions difficiles ? Tous ceux-là n’ont pas agi sur ordre d’un supérieur ou selon des directives administratives. Ils l’ont fait parce que leur famille leur ont inculqué la bonne éducation, offrant ainsi des personnes honnêtes et patriotes à la communauté nationale.

      Une éducation qui fait que le citoyen respecte la loi par conviction non par crainte d’une punition, que le fonctionnaire est motivé par le service public non par un intérêt personnel et que le propriétaire d’un capital est conscient que par sa dérobade à l’impôt, il vole 23 millions de personnes quand un simple voleur vole une ou quelques personnes.

      C’est cette base éducative qui engendre un citoyen prêt à aider sa famille et sa société en période de crise au lieu de les exploiter, c’est celle qui empêche un citoyen de devenir un mercenaire utilisé contre sa patrie à chaque fois qu’un conspirateur ou un étranger le sollicite, c’est celle qui permettra à l’État de mener ses autres entreprises en profondeur et avec plus d’efficacité. Faisons donc en sorte que la lutte contre la corruption devienne notre priorité, non seulement pour les autorités concernées, mais pour chacun d’entre nous. Ne nous contentons pas d’en parler, attaquons nous à ses racines, et cessons de nous accrocher à ses branches !

      Mesdames et Messieurs, les États qui se tiennent derrière le terrorisme ont tenté de détruire tous les fondements de la vie en Syrie. Parallèlement aux opérations meurtrières qui ont touché toutes les franges de la population sans exception ni discrimination, ils se sont acharnés à détruire systématiquement nos infrastructures bâties après des décennies d’efforts, d’argent, et de sueurs, par des générations de Syriens. Il est indubitable que ces destructions globales ont frappé chacun des citoyens dans sa vie quotidienne, ses moyens de subsistance, et ses biens propres. D’où notre souci supplémentaire concernant les biens des particuliers.

      Ceci sans oublier les raids permanents des terroristes sur les champs de pétrole représentant les revenus financiers majeurs de la trésorerie nationale, les attaques des conduites de gaz alimentant les centrales électriques, les attaques de ces mêmes centrales pour les détruire, le sabotage des lignes électriques qui relient les villes de chaque gouvernorat ; ce qui n’autorise plus que quelques heures d’électricité par jour, partout dans le pays. Quant au tourisme qui était en plein essor et une source importante de revenus pour l’État et les citoyens, nous pouvons dire qu’il est presque tombé à zéro. Ce vandalisme généralisé a nécessairement modifié les priorités de l’État, d’autant plus que nombre d’individus dénués de conscience ne règlent plus leur factures et leurs impôts.

      Tous ces problèmes se sont accumulés et ont conduit à une situation économique difficile ressentie par chaque citoyen syrien, sans exception. De plus, les pires dommages ont touché les infrastructures vitales pour l’économie. L’accent devra être mis sur leur reconstruction ainsi que sur la reconstruction des logements, des usines, des routes, et de tout ce qui a été détruit ou ruiné. D’où un énorme secteur concernant tous les citoyens par ses retombées positives sur tous les autres secteurs économiques, en sachant que « pas de reprise économique envisageable sans reconstruction » !

      Oui… Mesdames et Messieurs, « la reconstruction est le titre de la prochaine étape économique ». Nous allons tous ensemble consacrer nos efforts à ce secteur ainsi qu’aux secteurs complémentaires. Ici, j’insiste sur l’artisanat et les petites et moyennes entreprises susceptibles de se développer rapidement et de créer nombre d’emplois. De plus, nous continuerons à soutenir les deux secteurs stratégiques : le secteur public et le secteur agricole. Ils ont été et demeurent des leviers fondamentaux de l’économie syrienne et sont, aujourd’hui, les plus importants facteurs de résistance à la crise.

      Dire que « la reconstruction est le titre de la prochaine étape économique » ne signifie pas qu’il faille attendre la fin de la crise. Nous devons commencer dès aujourd’hui. Pour sa part, l’État a déjà voté des lois encourageant et facilitant l’investissement dans ce domaine. Ainsi, le gouvernement a récemment adopté toute une législation concernant la « zone Kafarsouseh » dans la région de Damas. C’est par cette zone que nous démarrerons la reconstruction. Elle associera des propriétaires fonciers - qui ne sont pas nécessairement des gens aisés, la plupart sont plutôt pauvres parce qu’ils n’ont pas pu exploiter leur terre pour de multiples raisons - des entrepreneurs, des travailleurs, et l’État qui possède des parts. La répartition des quotas sera achevée dans un mois environ, et il est prévu que nous ayons démarré la reconstruction de cette zone vers la fin de cette année ou le début de l’année prochaine, avec application de ce modèle à toutes les régions frappées dans d’autres provinces syriennes, si les conditions de sécurité le permettent.

      Démarrons donc, main dans la main, la reconstruction de la Syrie pour rester dignes d’elle et que notre course contre le temps soit pour la reconstruire, non pour la détruire ! Prouvons, comme nous le faisons depuis trois ans, que la volonté des Syriens est beaucoup plus forte que les exactions des terroristes et des agents à la solde de l’étranger.

      Chers frères et sœurs, en ce jour, nous nous dirigeons tous vers une nouvelle étape. À ce stade, ce qui compte le plus est notre consensus sur la protection de la patrie, sa reconstruction morale, psychologique, physique, matérielle… et c’est aussi notre consensus sur « l’éradication du terrorisme » et le travail au retour de ceux qui ont dévié du droit chemin dans le giron de cette même patrie.

      Et puisque nous regardons vers l’avenir, admettons que nous avons besoin de combler d’immenses lacunes au niveau national. Ce qui implique que nous conjuguions nos efforts, que nous nous épaulions les uns les autres pour aborder ensemble cette nouvelle étape, et qu’il y’ait « relation interactive » entre le peuple, ses autorités dirigeantes et son gouvernement. Diriger et gouverner ne signifient pas négliger l’avis du peuple, ni que le peuple compte uniquement sur ses dirigeants.

      Si nous voulons réussir, nous devons marcher ensemble vers l’avenir que nous souhaitons. D’où le slogan « sawa » [ensemble] qui veut que nous partagions le sens des responsabilités tout au long de notre parcours et que c’est ensemble que nous reconstruirons ce qui a été détruit. Nous continuerons à frapper le terrorisme, comme nous poursuivrons les réconciliations dans toutes les régions du pays jusqu’à ce qu’il ne reste plus un seul Syrien dans les centres de relogements et dans les camps de réfugiés. Nous lutterons contre la corruption par la Loi et la morale. Nous renforcerons nos institutions par l’égalité des chances et l’élimination du favoritisme. Nous n’avons donc aucune raison pour rester inactifs ou négatifs face aux défis qui nous attendent.

      La plupart des aspects négatifs de notre société sont le produit d’une certaine culture qui s’est ancrée dans nos esprits. Elle doit laisser place à une culture de l’initiative, de la coopération et du souci d’autrui plutôt que de sombrer dans l’individualisme et le défaitisme. Certains demanderont : « Comment faire si les fonctionnaires ne répondent pas à nos initiatives ? ». Question correcte, mais il n’est pas possible de généraliser un cas à l’ensemble des fonctionnaires. Il y aura toujours quelqu’un qui entend et qui s’intéresse. À nous de ne pas baisser les bras et d’insister par tous les moyens pour nous faire entendre afin de contribuer à construire, à développer et à rectifier les erreurs.

      Je suis parfaitement conscient que les expectations sont nombreuses dans ce que je viens de dire. Je sais aussi que les attentes sont beaucoup plus nombreuses que les points abordables dans un simple discours. Des attentes légitimes dans leur grande majorité et souvent très logiques, mais les guerres imposent des « priorités » qu’il est absolument indispensable d’identifier. Nous avons une Armée héroïque qui défend la patrie au prix de milliers de martyrs, des victimes innocentes du terrorisme qui tombent tous les jours, des citoyens enlevés ou portés disparus qui ont laissé derrière eux des familles qui n’espèrent plus que leur retour, d’autres qui ont dû quitter leur domicile et sont devenus des sans-abri, et d’autres encore qui ne peuvent même plus une vie décente… Par conséquent, il est impossible qu’à ce stade d’autres priorités l’emportent sur les préoccupations concernant autant de compatriotes.

      Lorsque nous parlons de martyrs et de citoyens innocents massacrés, nous n’alignons pas des chiffres. Derrière eux, il y a des familles qui ont perdu un père, une mère, un frère, une sœur, un fils, une fille… Et lorsque nous parlons de citoyens portés disparus, il est impératif que notre première priorité soit de chercher à savoir ce qu’ils sont devenus et comment les retrouver. Ajoutez à cela que certains n’arrivent même plus à se nourrir !

      Certes, nous avions une certaine pauvreté avant cette crise, mais elle n’est absolument pas comparable à celle qui sévit aujourd’hui. C’est pour soulager tous ceux-là et réaliser nos objectifs que nous devons consacrer tous nos efforts à soutenir nos Forces armées, aussi bien au niveau de l’État que de la société. Car nous ne pouvons dire aux familles des disparus, des militaires, des affamés que les priorités de ceux qui en ont assez, ou qui ont perdu tout enthousiasme, passent avant les leurs. Ignorer cela reviendrait à un déni de réalité.

      Chers frères et sœurs, c’est votre ferme résistance qui a officiellement annoncé la mort du faux printemps arabe pour rediriger la boussole dans la bonne direction. S’il s’était agi d’un vrai printemps, il aurait commencé dans « les pays de l’arriération arabe ». Et s’il s’était agi d’une révolution des peuples pour la liberté, la démocratie et la justice, il aurait commencé dans les pays les plus rétrogrades, les plus oppressifs et les plus tyranniques. Ces pays qui sont derrière chaque « nakba » [catastrophe] qui a frappé cette nation, chaque guerre menée contre elle, et à l’origine de toutes les déviances intellectuelles et de toutes les dépravations morales. Ces pays qui représentent la plus importante réalisation de l’Occident, la meilleure cause des succès d’Israël et de son installation pérenne dans notre région. En témoigne leur position actuelle face à l’agression israélienne sur Gaza.

      Mais, qu’en est-il de l’ardeur et de la prétendue bienveillance dont ils auraient témoigné vis-à-vis de la Syrie ou du peuple syrien ? Pourquoi n’ont-ils pas soutenu Gaza ? Où sont donc passés leurs djihadistes ? Pourquoi ne les ont-ils pas envoyés pour défendre nos proches en Palestine ? Pour répondre à toutes ces questions, Mesdames et Messieurs, il nous faut savoir ce qui se passe actuellement à Gaza.

      Ce qui se passe à Gaza n’est pas un événement isolé ou instantané. Depuis l’occupation de la Palestine jusqu’à l’invasion et les tentatives actuelles de partition de l’Irak après partition du Soudan, nous avons plutôt eu à faire à une série impeccable planifiée par Israël et l’Occident. Pour nous, ce sont des évidences ! Ajoutons que l’exécution des plans successifs est toujours passée par les États de la tyrannie et de l’arriération.

      Mais parlons des faits plutôt que de rester dans la théorie. N’est-ce pas Abdul Aziz bin Abdul Rahman Al-Faisal qui a confirmé à la Grande-Bretagne « qu’il ne voyait pas d’inconvénient à donner la Palestine aux pauvres juifs » en 1915 ?

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      (بسم الله الرحمن الرحيم ).. أنا السلطان عبد العزيز بن عبد الرحمن آل الفيصل آل سعود،أقرّ وأعترف ألف مرة،لسير برسي كوكس،مندوب بريطانيا العظمى،لا مانع عندي من إعطاء فلسطين للمساكين اليهود أو غيرهم،كما تراه بريطانيا،التي لا أخرج عن رأيها،حتى تصيح الساعة.

      Ces États [du Golfe], n’ont-ils pas incité l’Occident et Israël à lancer l’agression de 1967, dont nous payons toujours la facture, pour se débarrasser du « phénomène Gamal Abdel Nasser » qui, à l’époque, avait menacé leurs trônes ?

      Ces États [du Golfe], n’ont-ils pas soutenu l’Iran sous le règne du Shah, pour de suite se retourner contre ce pays lorsque le gouvernement iranien, d’après la Révolution, a décidé de soutenir la Palestine et a transformé l’ambassade d’Israël en ambassade palestinienne ?

      Ces États [du Golfe], n’ont-ils pas soutenu les crimes des Frères Musulmans et des « Frères du Diable », en Syrie, dans la seconde moitié des années soixante-dix jusqu’aux années quatre-vingt ? Et ne les ont-ils pas soutenus contre le peuple syrien et son État qui n’avait jamais commis d’acte hostile à leur égard ?

      Ce sont ces mêmes États [du Golfe] qui ont avancé en 1981 « l’Initiative de paix » présentée par le prince Fahd, menaçant les Palestiniens de rivières de sang en cas de refus. Et, effectivement, à peine un an après le refus de cette initiative par les factions palestiniennes, arriva l’invasion israélienne du Liban qui se solda par la sortie de l’OLP, non par souci de protéger le Liban, mais pour protéger Israël.

      Ce sont toujours ces mêmes États [du Golfe] qui nous ont surpris par la plus étrange des initiatives résumée en trois mots « Normalisation contre Paix », ensuite modifiée pour devenir « l’Initiative de paix arabe » au sommet de Beyrouth en 2002. La version modifiée était moins mauvaise que la version initiale et a été jugée ne pas valoir le prix de l’encre ayant servi à la rédiger par le Premier ministre israélien Ariel Sharon, lequel ne tarda pas à lancer une attaque contre les Palestiniens. Une attaque qui se solda par des centaines de martyrs, en particulier à Naplouse et à Jénine.

      Et puis quand Israël a attaqué le Liban en Juillet 2006, le nommé « Saoud » a considéré que les résistants libanais étaient inconscients et téméraires, pendant que ces États [du Golfe] faisaient pression sur l’Occident et Israël pour qu’il n’accepte pas un cessez-le-feu avant l’élimination de la Résistance libanaise.

      Et c’est justement parce que ces États [du Golfe] ont réussi leurs missions qu’ils ont été chargés de financer le chaos intitulé « Printemps arabe » et ont reçu les commandes de la Ligue arabe, une fois que d’autres pays arabes ont abdiqué ; ceci pour réduire son rôle à lancer des appels à l’OTAN et à assiéger les peuples arabes et les États qui se rebelleraient contre leurs maîtres.

      Tous ces événements et bien d’autres font partie d’une série continue pour dissoudre la question palestinienne. Tout l’argent versé par ces États [du Golfe] depuis leur création n’a été dépensé qu’à cette fin. Et les voici aujourd’hui à Gaza tenir le même rôle qu’ils ont joué en Syrie. Là bas, à travers le « terrorisme israélien ». Ici, à travers un terrorisme issu de quatre-vingt-trois nationalités. Les procédés sont multiples, mais le but est toujours le même et c’est toujours le même maître.

      Ce qui nous amène à souligner un autre sujet d’importance. Certains se disent indifférents à ce qui se passe à Gaza avec la conviction que nous avons, nous-mêmes, suffisamment de soucis et de problèmes. D’autres expriment leur ironie face à cette agression d’Israël sur les Palestiniens, par réaction à l’ingratitude et au peu de fidélité de certains d’entre eux en malgré tout ce que la Syrie leur a offert depuis des décennies. Ces deux comportements relèvent de la naïveté, car ce qui se passe en Syrie et dans toute la région est directement en rapport avec la Palestine et ce qui se passe dans les territoires palestiniens. Dans ce cas précis, se distancier c’est comme regarder le feu dévorer la maison du voisin sans rien faire pour l’aider à l’éteindre en pensant être à l’abri, alors qu’il avance petit à petit.

      Par conséquent, ceux qui pensent que nous pouvons vivre en toute sécurité et nous distancier de la question palestinienne sont dans l’illusion, car elle restera la question centrale fondée aussi bien sur nos principes et sur les réalités qui s’imposent et démontrent l’étroite corrélation entre ce qui se passe en Syrie et ce qui se passe en Palestine ; d’autant plus que nous n’ignorons pas l’étroite corrélation entre les politiques internationales et régionales quand il s’agit de notre région.

      Tout ceci exige que nous distinguions le peuple palestinien qui résiste, et que nous devons soutenir, des comédiens qui portent le masque de la résistance en fonction de leurs intérêts, pour soigner leur image ou se saisir d’un certain pouvoir. Sinon, nous ne ferions que servir, consciemment ou inconsciemment, les objectifs israéliens qui visent à encore plus nous déchirer et à nous faire croire que nos crises sont locales et isolées les unes des autres. Croire en une telle illusion nous poussera à prendre les mauvaises décisions menant à des solutions inefficaces qui feront que nous ne pourrons régler aucun des problèmes rencontrés par nos États respectifs.

      Mesdames et Messieurs, un peuple tel que le vôtre qui a tenu bon, qui a résisté, et qui est resté sur place dans un pays soumis à une agression d’une cruauté inégalée, est un peuple digne de la plus haute considération et du plus grand respect ; un peuple digne de sa terre, de son histoire et de sa civilisation ; un peuple qui a rendu à la Révolution son véritable sens ; un peuple qui a prouvé que les Syriens vivent et meurent avec honneur, leur dignité étant plus précieuse que la vie elle-même, et leur foi en Dieu étroitement liée à leur foi en leur terre, leur patrie, et leur peuple.

      Bien que nous ayons accompli dernièrement de grands exploits dans notre guerre contre le terrorisme, nous ne pourrons jamais oublier notre « Raqqa » bien aimée que nous libérerons avec la grâce de Dieu. Quant à « Alep » la résistante et à ses habitants héroïques, nous

      ne connaîtrons jamais la paix de l’esprit avant qu’ils ne retrouvent la liberté et la sécurité. Les opérations militaires quotidiennes autour de cette ville et le nombre de martyrs, venus de toutes les régions du pays pour la défendre au prix de leurs vies, témoignent clairement qu’Alep est dans le cœur de chaque Syrien. Comment se peut-il qu’un corps oublie son cœur ?

      Toutes mes salutations à l’Armée arabe syrienne, à ses officiers et à chacun de ses soldats qui ont tout donné pour défendre la patrie, laissant derrière eux leurs familles avec la ferme intention de se défendre eux-mêmes pour les retrouver sains et saufs.

      Toutes mes salutations aux Comités de défense populaire, à tous ces jeunes hommes et à toutes ces jeunes filles qui ont pris les armes pour défendre l’honneur et la dignité de leur patrie jusqu’à devenir des auxiliaires précieux de notre Armée dans de nombreuses régions du pays.

      Et surtout, toutes mes salutations à ce peuple qui, en soutenant son Armée et ses enfants partis au combat, a grandement contribué à leurs exploits.

      Nous n’oublierons pas les fils fidèles et héroïques de la Résistance libanaise qui se sont tenus aux côtés de notre Armée pour livrer, ensemble, des batailles honorables des deux côtés de nos frontières communes. Nous leur adressons nos salutations ainsi qu’à chacune des familles de leurs martyrs, lesquelles nous ont rendu fidélité pour fidélité en considérant que le devoir de défendre la Syrie était tout aussi impérieux que la défense du Sud-Liban.

      Tous nos remerciements à l’Iran, à la Russie et à la Chine ; ces pays qui ont respecté les décisions du peuple syrien tout au long de trois longues années et ont justement défendu toutes les conventions de la Charte des Nations Unies relatives au respect de la souveraineté des États et à la non-ingérence dans leurs affaires intérieurs.

      Honorables Syriens, des défis considérables et de grandes tâches nous attendent. Notre réussite malgré les difficultés et notre confiance en nous-mêmes ne signifient pas qu’il faille baisser notre garde. Nos ennemis sont perfides, mais notre détermination est forte. C’est par notre volonté que nous transformerons l’adversité en fortune. Et si le prix que nous avons payé est exorbitant, faisons en sorte que l’avenir soit à la hauteur de tout ce que cela nous a couté.

      Une nouvelle étape commence. Nous y sommes préparés, car la Syrie mérite tous nos efforts. Nous ne lui refuserons rien, tout comme nos héros ne lui ont refusé ni leur sang, ni leur vie.

      Quant à moi, je resterai toujours vôtre. Je vivrai parmi vous, m’inspirant de vous et me dirigeant grâce à votre vigilance. Avec vous… main dans la main.

      Et la Syrie restera une citadelle imprenable pour elle-même et pour sa dignité.

      Que la paix soit sur vous !

      Dr Bachar al-Assad
      Président de la République arabe syrienne.
      Mercredi 16 juillet 2014, Damas.

    • Sources :

     

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    Objetivo de misil ucraniano era el avión de Putin, según medios rusos


     

     

    El Boeing 777 de Malaysian Airlines que se estrelló hoy en el este de Ucrania con 295 personas a bordo fue derribado por un misil ucraniano que tenía por objetivo el avión del presidente ruso, Vladímir Putin, según una fuente (source) de la Aviación de Rusia citada por medios (médias) de este país.


    La fuente, que pidió el anonimato, dijo a la agencia Interfax que existe la probabilidad de que el blanco de un misil ucraniano lanzado desde tierra o desde un caza ucraniano podría haber sido el avión presidencial ruso.

    "Puedo decir que el avión presidencial y el Boeing de Malaysian Airlines se cruzaron (croiser) en el mismo punto y en el mismo corredor. Esto sucedió cerca de Varsovia en el nivel de vuelo 330a a una altitud de 10.100 metros. El avión presidencial estaba allí a las 16.21 hora local (12.21 gmt) y el avión de Malaysia Airlines a las 15.44 (11.44 gmt)", precisó la fuente.


    "El contorno de ambas aeronaves se parece, las dimensiones lineales también son muy similares y en cuanto al color del avión, a una distancia lo suficientemente grande, también es casi idéntica", agregó la fuente.

    Tanto el Canal 1 como la televisión RT rusa se hicieron eco de esta información.

     

    http://www.laprensademonagas.info/Articulo.aspx?s=6&aid=158290

     

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    PAS BEAU. Kiev abat l’avion du vol MH17 de la Malaysia Airlines et accuse

    Posted on juil 17, 2014 @ 22:33

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    crash

     

    Comme vous le savez depuis cette fin d’après-midi, près de la ville de Chakhtarsk, dans la région de Donetsk, à l’Est de l’Ukraine, un avion de la compagnie Malaysia Airlines a été abattu par un missile. Les premiers a vouloir se dédouaner sont les autorités de Kiev qui se sont précipités pour accuser les pro-russes de l’est de l’Ukraine. Mais, mal leur en a pris, tout les accuse…


    Cette fois-ci, ils n’ont pas tué des habitants du Donbass, mais des Français, Neerlandais, Malaysiens et autres Américains. Là, c’est une autre paire de manche. Voilà où conduit le "permis de tuer" octroyé par les Américains à leurs alliés Ukrainiens. Ces nazillons se comportent comme des éléphants dans un magasin de porcelaine. Porochenko va devoir s’expliquer…

    Ce Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines a disparu des radars à 10.000 mètres d’altitude, puis s’est écrasé. Or, les milices du Donbass ne possèdent pas des missiles pouvant atteindre cette portée.  Premier mensonge de Kiev qui, lui, les a. Ensuite, selon nos informations recueillies auprès de vrais spécialistes, pas ceux qui caressent les partenaires occidentaux de Kiev dans le sens du poil, Kiev a bel et bien abattu cet avion, pensant qu’il s’agissait d’un avion russe qui allait livrer des armes aux "séparatistes".


    D’autres sources un peu fantaisistes indiquent que Kiev voulaient battre l’avion du président russe, Vladimir Poutine. C’est peu probable et, si Kiev ose une pareille chose, pas de doute, les généraux russes vont raser l’Ukraine en un temps deux mouvements. Mais, ce qui est surprenant, c’est que l’Ukraine a annoncé que ce sont les séparatistes 10 minutes seulement après l’annonce de la compagnie. Une précipitation qui les accuse forcément… Les milices du Donbass ont rejeté ces accusations et indiqué qu’ils avaient retrouvé la boîte noire. Du coup, Kiev tremble…

    C’est officiel, il y a dans le lot des morts, 23 Américains et 35 Hollandais, sur les 295 passagers dont on ne dénombre aucun survivant. Poussés par leurs opinions publiques, les dirigeants occidentaux ne pourront plus couvrir Kiev. Ce n’est que le début. D’ailleurs, on a vu l’amateurisme et le rétropédalage du Quai d’Orsay, qui ne sait pas combien nde Français sont mort dans cet abattage de Kiev.

    Ce tweet d’un contrôleur aérien espagnol est sans équivoque. Les milices du Donbass n’ont pas un radar capable de détecter un avion à 10 000 mètres d’altitude, c’est encore…Kiev.

     


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    Agression contre Gaza : comment Israël agit de l’intérieur pour briser la résistance politique en France.


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    C’est désormais officiel, la France est devenue un vassal d’Israël. Les multiples prises de position de François Hollande et de son gouvernement, notamment sur les dossiers syrien, iranien et ukrainien, avaient déjà montré les liens fusionnels, quasi-organiques, qui l’unissaient à l’État hébreu. On se souvient aussi de la véritable déclaration d’amour à Israël faite par celui qui est aujourd’hui premier Ministre. Mais à propos de l’agression israélienne contre Gaza, la veulerie politique a atteint des sommets jusque-là inexplorés quand l’Elysée s’est totalement aligné sur Tel-Aviv  en déclarant qu’il appartenait "au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population ». On le saura peu après, déclaration pratiquement dictée par la maison-mère… Ce virage diplomatique qui achève la rupture d’avec la période où la France menait une politique plus équilibrée, est en partie le résultat d’un travail de lobbying agressif mené par les organisations sionistes en France : principalement le CRIF et ses deux bras armé, le Betar et la Ligue de Défense Juive…


    Qui gouverne notre pays ? pour le savoir, rendez-vous au dîner annuel du CRIF auquel le chef de l’État se voit littéralement convoqué pour écouter le message que ce relais officiel de la politique israélienne en France entend lui délivrer. Ce véritable rituel de déférence est tout sauf anodin : il exprime parfaitement la profonde soumission des élites politiques aux intérêts de l’entité sioniste et influence fortement la vie politique française. Au programme, justification de la colonisation et promotion du sionisme pour un objectif unique : faire taire toute voix critique à l’égard de la politique israélienne en assimilant l’antisionisme à une forme d’antisémitisme. Avec une pointe d’islamophobie pour relever le tout.


    Sans surprise, le CRIF soutient l’agression israélienne contre Gaza et va jusqu’à demander aux autorités françaises d’interdire les “manifestations en faveur du Hamas”, arguant des récentes échauffourées et s’inquiétant du sort de la communauté juive vivant en France. Son président Roger Cuckierman a d’ailleurs été reçu par  François Hollande pour s’entretenir avec lui de ces questions et on peut parier qu’il sera entendu… D’ores et déjà, les rassemblements pro-palestiniens sont interdits dans plusieurs villes, dont Paris. La manipulation est bien rodée : provoquer volontairement des incidents pour ensuite invoquer la notion de trouble public. C’était notamment celle proposée par Arno Klasrfeld pour interdire les spectacles de Dieudonné. Elle a une fois de plus fonctionné avec le concours des milices sionistes (et fascistes) LDJ et Betar qui ont violemment attaqué les manifestants pro-palestiniens et proféré des insultes ("on encule la Palestine") comme on peut le voir sur la vidéo et d’après les nombreux témoignages des manifestants présents dont ceux de l’UJFP. Et le tout sous la protection des CRS. Ils peuvent même servir à l’occasion de forces supplétives comme on le voit sur cette vidéo où ils chargent les manifestants de concert avec les policiers. Tout ceci n’est guère étonnant quand on sait que la Police nationale prête aux troupes de la LDJ ses bâtiments officiels pour leurs séances d’entraînement au krav-maga, l’art martial de l’armée israélienne, qu’elles suivent sous la direction de conseillers techniques venus d’Israël…


    Cette fois la ficelle était un peu grosse, la LDJ prévoyant plusieurs heures à l’avance les incidents (et pour cause !) sur son compte Twitter, mais ça n’a pas empêché la presse mainstream de reprendre servilement la version des milices sionistes elle-même relayée par la télévision israélienne : des “synagogues prises d’assaut par des groupes nombreux et haineux proférant des slogans antisémites”. La télévision israélienne Infolive a prétendu que des slogans “Morts aux Juifs” avaient été scandés dans les rues de Paris alors que, vidéo à l’appui, c’est “Hollande complice” qui était crié. La nuance aura sans doute échappé aux journalistes…


    info

    La désinformation sur le front intérieur (voir la magistrale leçon de déontologie journalistique donnée par le Daily Mail aux médias français à propos du traitement des récentes manifestations) comme extérieur (parler de "guerre", de "combats" ou d’"escalade" comme le font la plupart des journalistes n’a guère de sens quand les forces en présence sont à ce point asymétriques) est le signe manifeste de la main-mise de l’idéologie sioniste sur les medias et la politique française. L’affaire Dieudonné avait révélé en sont temps la puissance du lobby pro-Israélien en France, avec son comité central (le CRIF), sa police politique (la LICRA), son appareil de propagande (les medias mainstream), son service de renseignement (JSS News), ses relais idéologiques (les organisations pro-sionistes) et ses milices (la LDJ et le Betar) – auxquels il faut même ajouter depuis février 2012 un parlement juif européen ! La totale impunité dont bénéficient ces groupes violents et racistes (interdits en Israël et aux États-Unis) et le large écho médiatique donné à leurs thèses ne peut se comprendre qu’à la lumière de cette domination idéologique et politique.

     

    http://bourgoinblog.wordpress.com/2014/07/16/agression-contre-gaza-comment-israel-agit-de-linterieur-pour-briser-la-resistance-politique-en-france/

     

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    TERRORISME INTELLECTUEL. Palestine versus Israël: la victoire du CRIF et de la LDJ…

    Posted on juil 16, 2014 @ 21:17

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    …Sur la République

    LDJ à la FNAC/image d'Archives

    LDJ à la FNAC des Ternes /image d’Archives

     

     

    Le Gouvernement français se cache désormais derrière la police pour faire croire qu’il n’est pas à l’origine de l’interdiction désormais, à Paris, des manifestations pro-palestiniennes, du moins, celle qui devait avoir lieu vendredi prochain, le 18 juillet… Une forfaiture ridicule et un déni de démocratie criard quand on sait que le maire de Nice, par exemple, a publié un arrêté dans ce sens-là. L’hypocrisie est de dire qu’il ne faut pas créer des troubles alors qu’on y participe. C’est donc la victoire du CRIF et de la LDJ…sur la République.


    L’Express.fr, dans un article intitulé "Ligue de défense juive: qui sont ces "ultras" qui protègent les synagogues ?", le ton est donné. Alors que tout prouve aujourd’hui que c’est la LDJ qui est à l’origine des violences qui se sont déroulées après la manifestation pacifique du 13 juillet dernier, L’Express.fr fait semblant de les condamner sans évoquer le sujet. LDJ défeuseure des synagogues ? La blague est de mauvais goût. L’Express.fr écrit dans l’article:

    "Bravo pour votre intervention", "vous faites du bon taff", "merci à vous d’être là"… A en croire certains internautes, ils sont les nouveaux héros de la communauté juive. Ceux qui, dimanche, ont "protégé" les deux synagogues parisiennes des débordements d’une manifestation pro-palestinienne à l’origine pacifique. "Ils", ce ne sont pas les policiers mais les membres de la Ligue de défense juive (LDJ). Un groupuscule d’extrême-droite sioniste aux méthodes musclées et dont le cas dérange les institutions juives.

    C’est vraiment une vraie arnaque. En plus, dire que les méthodes musclées de la LDJ dérangent les institutions juives, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Peut-être que je me trompe mais, je n’ai jamais vu ces associations communautaires condamner un seul acte de ces fascistes. Je suis allé à L’Express poster un message qui a été automatiquement trappé. Voici leur réponse:

    Bonjour,

    Votre message posté le 16.07.14 20h43 a été modéré car il ne respectait pas la charte de modération de L’Express.fr.

    Pour plus d’informations sur notre politique de modération, vous pouvez lire notre charte des commentaires.

    Bien à vous,
    L’équipe de modération

    moderation@lexpress.fr

    Ps : pour rappel, le texte de votre article était:
    —————————————
    Très bien, il faut toujours caresser ces fascistes haineux dans le sens du poil ? Pour les vrais juifs, ces clowns ne les représentent en aucun cas. Ils sont un souci pour la communauté juive française. Il faut interdire cette LDJ

    Bon, vous l’aurez compris, cette LDJ a gagné. Mais, c’est surtout le CRIF, qui avait demandé l’interdiction de ces manifestations comme nous vous l’annoncions, hier.


    crif;org

    Ainsi va la République !

     

    http://allainjules.com/2014/07/16/terrorisme-intellectuel-palestine-versus-israel-la-victoire-du-crif-et-de-la-ldj/

     

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    PERMIS DE TUER ET DE DÉTRUIRE. Israël demande à 100 000 personnes d’évacuer leurs maisons

    Posted on juil 16, 2014 @ 11:34

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    ZaharJe suis sans voix.

    La soi-disant "communauté internationale" a abandonné les Palestiniens. C’est honteux, criminel et surtout malfaisant. Après, il ne faut pas s’étonner d’un embrasement ailleurs. En effet, considérant que rien n’est fait en Palestine pour arrêter l’escalade, c’est pas ailleurs que les choses se calmeront. J’ai particulièrement peur de la manifestation pro-palestinienne et non pro-Hamas qui aura lieu samedi prochain.


    Il ne faut pas être devin pour le prédire. Même les services de sécurité les plus performants du monde ne peuvent arrêter des personnes isolées qui voient bien cette injustice et seront prêtes à se sacrifier. "Environ 100.000 personnes" ont reçu des messages pour évacuer leur domicile, selon ces sources, tandis que des habitants de l’enclave palestinienne ont déclaré avoir reçu des appels et des sms en ce sens des forces israéliennes, qui ont promis d’intensifier leur offensive. Pourquoi ?


    La mort de plus de 200 personnes ne suffit pas ? La destruction d’un nombre croissant de maisons sert à quoi, si ce n’est provoquer la haine ? La photo en dessus montre le quartier de Mahmoud al-Zahar, haut responsable du Hamas, dévasté, parce que l’armée israélienne le recherche. Auparavant, la même armée avait déjà tué 18 personnes d’une même famille parce qu’elle recherchait une…personne.


    Et pendant ce temps-là, que font les Occidentaux ? Accrochez-vous, ils s’apprêtent, sous l’impulsion américaine, à durcir unilatéralement leurs sanctions contre la Russie sur l’Ukraine. Finalement, ces gens ne soutiennent que ceux qui tuent pour rien, assassinent des innocents. Ce monde est fou…

     

    http://allainjules.com/2014/07/16/permis-de-tuer-et-de-detruire-israel-demande-a-100-000-personnes-devacuer-leurs-maisons/

     

     

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    Provocation sioniste à la Manif Palestine du 13 juillet 2014 afin de
    justifier l'interdiction d'autres manifs (vidéo 5'50)
     
     
    Cliquer le lien ci-dessus pour voir des sionistes à Paris !
    Ils crient « Palestine, on t'encule ! » et ils cassent tout…
    devant la synagogue de la rue de la Roquette !
     
    Ensuite, à la télé, les journaputes ont menti en prétendant que c'étaient des manifestants solidaires de la Palestine et de Gaza qui avaient créé cet incident ; puis Hollande, le représentant de la dictature sioniste française, a dit qu'il ne fallait pas "importer le conflit israélo-palestinien" en France. Puis certaines manifs de soutien à la Palestine ont été interdites sous ce prétexte pourtant fabriqué de toute pièce par de très violents sionistes, probablement membres de la très fasciste LDJ, et qui avaient en tout cas agi sur ordre venu de très haut.
     
    Cela rappelle l'épisode où Manuel Valls était en train de magouiller pour faire interdire le spectacle 'Le mur" de Dieudonné. Je n'aime pas du tout le message nazi de Dieudonné, mais c'est cependant la même tactique qui a été utilisée ici. Il avait été demandé aux sionistes de créer des incidents devant les salles de spectacle de Dieudonné afin de donner un prétexte aux préfets pour les interdire.
     
    En cliquant sur le lien ci-dessous, vous aurez deux exemples de tels appels 
     
     
    Celui du manipulateur Barbier prêt à tous les expédients pour justifier la censure. Et celui d'Arnauld Klarsfeld en train d'appeler à créer des troubles à l'ordre public devant les salles de spectacle de Dieudonné
     
    Liste non exclusive des manifs Palestine du 19 juillet 2014:
     
     
        Paris : Samedi 19 juillet à 15 heures - Barbès
        Bruxelles : Samedi 19 juillet à 14h – Avenue de Stalingrad
        Lyon : Samedi 19 juillet à 15h – Place de la République
        Marseille : Samedi 19 juillet à 15h – Vieux Port
        Lille : Samedi 19 juillet à 15h – Métro République-Beaux Arts
        Montpellier : Samedi 19 juillet à 15h30 – Place de la Comédie
        Strasbourg : Samedi 19 juillet à 15h – Place Kléber
        Toulouse : Samedi 19 juillet à 15h – Place du capitole
        Nantes : Samedi 19 juillet à 15h – Rue de la Barillerie
        Douai : Samedi 19 juillet à 15h – Devant la sous-préfecture
        La Rochelle : Samedi 19 juillet à 15h – Sur le port, statue Duperré
        Le Mans : Samedi 19 juillet à 15h – Place de la République
        Montauban : Samedi 19 juillet à 15h – Devant la préfecture
        Nîmes : Samedi 19 juillet à 15h – Carré d'art
        Orléans : Samedi 19 juillet à 15h – Place d'Arc
        Pau : Samedi 19 juillet à 15h – Devant la préfecture
        Poitiers : Samedi 19 juillet à 15h – Marché des Couronneries
        Reims : Samedi 19 juillet à 15h – Place d'Erlon
        Rouen : Samedi 19 juillet à 15h – Mairie Grand Quevilly
        Saint-Etienne : Samedi 19 juillet à 15h – Hôtel de ville
        Saint-Nazaire : Samedi 19 juillet à 15h – Devant bassin de la mairie
        Tours : Samedi 19 juillet à 15h – Hôtel de ville
     
    Journée ordinaire en palestine (très jolie vidéo de 3'38''):  
     
    Ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France. Soit. Mais alors... pourquoi le service militaire dans l'armée israélienne semble-t-il constituer désormais un passage obligé à des promotions politiques et administratives en France ?
     
    LES ASSASSINS ISRAÉLIENS ONT ENCORE TUÉ QUATRE GOSSES SUR UNE PLAGE À GAZA !
    Les reporters occidentaux l'ont vu de leurs yeux, et ont pris des images de ces 4 enfants, des cousins de 9 à 11 ans en train de jouer au foot, et tués non pas par un missile mais par deux : le premier a tué l'un des enfants ; et tandis que les autres s'enfuyaient en courant sur la plage, un deuxième missile les a ciblés et assassinés. Il faut bien qu'Israël se défende, n'est-ce pas Hollande ?
     
    Courte vidéo sur le paradis israélien - et ses ouradours ! : 

     

    Gaza : Les bombes tombent dans un silence assourdissant !

     

     

     

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    Des pro-israéliens qui cassent tout devant la synagogue de la rue de la Roquette

     

     

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    Attaque de synagogues à Paris, les médias vous mentent et couvrent la LDJ ... !

     


     

    C'étaient ces deux vidéos :

     

    Excellente vidéo qui démonte point par point, témoignages/preuves à l'appui, les mensonges des merdias et de la LDJ!!

     

    La  LDJ semant le chaos lors de la manif pour Gaza, la vidéo :

     

     

    Et aussi :

     

    Propagande médiatique fausses agression antisémites. Résumé et décryptage par l'ujfp des manifestations d'hier :

     


    Synagogue de la Roquette : QUAND LA LDJ FOUT LA MERDE

     

     

    Mon tweet : Trois  étudiants israéliens morts, la UNE des meRdias. En sept ans de "paix", 2500 Palestiniens assassinés (souvent par les colons), silence meRdias !

     

    Voir aussi mon analyse :

     

    La France désormais colonie d'Israël, est devenue l'ombre d'elle-même

     

     


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  • Propagande médiatique, politique, idéologique

    Gaza aux infos de France Culture: La dérive de Tara Schlegel et Ludovic Piedtenu - 14 7 14

     

    Gaza aux infos de France Culture: La dérive de Tara Schlegel et Ludovic Piedtenu
    J’avais exprimé mon étonnement sur Facebook devant le fait qu’aucune mention n’avait été faite des événements en cours à Gaza dans les titres du journal de 13h sur Radio France jeudi 11 juillet.

    A défaut de minimiser le nombre de morts, les journalistes et les directeurs de rédaction qui soutiennent le projet sioniste cherchent à en minimiser l’écho médiatique. Ils oublient seulement que la censure d’internet et des réseaux sociaux n’en est qu’à ses balbutiements et que nous savons depuis un certain temps ce qu’est leur  étrange conception de l’éthique professionnelle.


    Mais il y a mieux que France Inter, il y a France Culture qui fait aussi partie du groupe Radio France et qui, comme sa consoeur, dépend en bonne partie de la redevance audiovisuelle, cet impôt qui est supposé nous garantir un service public de qualité!

    Le 11 juillet, je me mets à l’écoute du journal de 18h sur France Culture. Le journal est présenté par Tara Schlegel qui annonce l’intervention depuis Gaza  de Ludovic Piedtenu, le correspondant de France Culture .

    Eh bien, il fallait non pas le voir pour le croire mais l’entendre!

    Tara Schlegel & Ludovic Piedtenu

    Tara Schlegel & Ludovic Piedtenu

    Je vous mets le lien vers le podcast de l’émission ainsi  qu’une version enregistrée par mes soins sur YouTube (plus durable que le podcast) ainsi qu’une retranscription mot pour mot de l’échange entre Tara Schlegel et Ludovic Piedtenu (la séquence commence à 7’30).

    franceculture

     

     

    La transcription:

    On dépasse maintenant les 100 morts dans la bande de Gaza ou près de 700 blessés ont aussi été recensés et soignés,En Israël, des roquettes sont tombées sur la ville d’Ashdod, elles ont touché une station service, il y aurait 8 blessés dont l’un d’entre eux qui serait dans un état très grave. C’est donc l’escalade de la violence qui ne se dément pas.

    - Bonsoir Ludovic Piedtenu.

    - Bonsoir Tara.

    - Vous êtes à Gaza où l’on vit aussi dans l’attente d’une offensive terrestre menée par Israël, elle est annoncée comme imminente sans que l’on sache évidememnt quand ou même si elle aura vraiment lieu.

    - Oui, à la fin du 4ème jour de l’opération Bordure Protectrice, les Gazaouis comme les Israéliens vivent dans la rumeur d’une éventuelle invasion dans l’enclave palestinienne. Un élément de contexte, Tara, le repos de shabbat a commencé ce soir, Israël s’arrête pour 24 heures, mais pas l’armée israélienne évidememnt qui continuera de veiller et de répliquer. Difficile néanmoins, dit la rumeur, d’imaginer une opération de cette envergure pour la soirée ou la journée de demain. Un des protes parole de l’armée,le commandant Arié Shalikar que j’ai joint au téléphone il y a quelques instants me disait « nous travaillons 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, nous sommes préparés au pire des scénarios, Hamas continue de tirer, 70 tirs de roquettes très précisément aujourd’hui, 19 tirs interceptés par le système Dôme de fer, à savoir les tirs les plus dangereux visant les agglomérations, Tel Aviv, Ashdod, vous l’avez citée et Beer Sheva, notre objectif est de mettre fin aux infrastructures et d’éliminer les cadres du Hamas et du Djihad Islamique d’ici quelques jours assurait le porte parole militaire. En tout cas, nous sommes dans cette dynamique, concluait-il.

    La dynamique se poursuit donc et dimanche, le conseil des ministres israélien se réunit, dimanche matin ; c’est bien là que se prendra la décision ou non d’une intervention terrestre. Le premier ministre Benyamine Netanyahou assure ce soir qu’aucune pression internationale ne l’empêchera de frapper le Hamas. Voilà qui donne le ton . D’ici à dimanche, d’ici là, Gaza vivra une nouvelle journée et deux nouvelles nuits de bombardements.

    - Ludovic Piedtenu, merci en direct de Gaza avec l’aide technique de Gilles Gallinaro.

    On voit que les choses commencent bien puisque, dans cette approche constante de "l’équilibre" auquel prétendent s’astreindre les journalistes dès qu’ils abordent le conflit palestino-sioniste, Tara Schlegel introduit le sujet en mettant en balance les 100 morts et 700 blessés palestiniens avec les 8 blessés dans une station service d’Ashdod. Tara Schlegel nous précise même qu’un des blessés d’Ashdod est dans un état très grave. J’imagine qu’elle doit le connaître personnellement parce qu’elle ne nous dit rien de la gravité de l’état des 7 00 Palestiniens blessés. Quoi qu’il en soit, elle nous  a fait son tour de passe passe de l’équilibre des deux côtés.

    Mais bon leur état ne doit pas être trop sérieux puisque, nous dit-elle, ces blessés sont "soignés".

    Mais ça, c’est juste l’entame parce que le morceau de bravoure revient à Ludovic Piedtenu qui se trouve, je le rappelle dans la bande de Gaza.

    Questionné par Tara Schlegel sur l’éventualité d’une attaque terrestre par les forces sionistes, Ludovic Piedtenu parle à ce propos d’une rumeur qui court aussi bien chez les Palestiniens que chez les sionistes.

    Et c’est bien la dernière fois qu’on entendra parler d’un point de vue, ou plutôt d’un ressenti, palestinien puisque Ludovic Piedtenu se lance ensuite dans des considérations sur l’impact de shabbat sur le déclenchement d’une attaque terrestre avant de conclure sur ce point et de citer Arié Shalikar, un officier de l’armée sioniste qu’il ‘a joint au téléphone  et dont il reprend le propos sur les motivations et les objectifs des militaires sionistes.

    Et c’est tout. Tara Schlegel peut remercier Ludovic Piedtenu en direct de Gaza.

    Non, vous ne rêvez pas: ce Piedtenu n’a interrogé aucun dirigeant politique palestinien, aucun responsable d’administration civile ou de santé, pas même un enseignant ou un de ses confrères palestiniens. Il ne dit rien non plus sur la manière dont sont soignés les blessés palestiniens..

    Rien de tout ça. Ce type qui se trouve dans la bande de Gaza sous les bombes sionistes ne trouve rien de mieux à faire que de téléphoner à un porte parole de l’armée sioniste qui lui donne l’intégralité de la matière qu’il propose aux auditeurs/contribuables.

    Etait-il vraiment nécessaire de se trouver à Gaza pour nous servir cette merde journalistique?

    En plus des bombardements qui déchiquettent les corps et détruisent maisons et infrastructures, les habitants de Gaza doivent subir ce bombardement symbolique assuré par des fores supplétives armées du crayon et du micro.

    Des armes moins dangereuses dans l’immédiat mais qui facilitent l’emploi  de celles faites de fer et de plomb.

    Heureusement que Radio Paris n’est plus allemand!

    http://mounadil.wordpress.com/ http://mounadil.wordpress.com/

     

    http://www.alterinfo.net/Gaza-aux-infos-de-France-Culture-La-derive-de-Tara-Schlegel-et-Ludovic-Piedtenu_a104170.html

     

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    Non, Meyer Habib, la censure ne passera pas ! - Appel à la vengeance d'un Député UDI ! UDI, "centriste" ? Imposture!

     

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